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Cours de cartographie

Plan :
Chapitre 1 : Généralités

1. Définition de la cartographie
2. Définition de la carte
3. Types des cartes
4. Etablissement d’une carte
5. Qualités d’une carte
6. Les éléments principaux d’une carte
7. Erreur graphique
1) Définition de la cartographie :

La cartographie est l’art, la technique et la science de l’élaboration, la production et l’étude des cartes. Elle
permet la représentation géographique des éléments naturels et artificiels d'un territoire, tels qu’une route,
une rivière, un lac, dans un système de coordonnées terrestres.

2) Définition de la carte :

C’est une représentation plane et conventionnelle, de phénomènes concrets ou abstraits localisables dans
l’espace. Elle se base sur la projection cartographique. Une carte est toujours présentée à une échelle précise,
qui varie selon le détail ou la portion de territoire à représenter.

Les cartes remplissent deux fonctions importantes:

 Fournit une image du monde pour aider à comprendre l'espace et l'environnement qui nous entoure;
 Support de stockage pour les informations et d’archivage.

Attention, on distingue en général une carte topographique et un plan topographique par leurs échelles de
représentation. Une carte topographique est à une échelle inférieure au 1/5000. Un plan topo est à une échelle
supérieure au 1/5000.

Lorsque il s’agit d’un pays ou région entière, on parle généralement de carte de base, c’est la carte la plus
détaillé qui représente tous les détails issus des opérations géodésiques, topographiques,
photogrammétriques.

Classification des cartes selon l’échelle :

 Carte à petites échelles : on considère des cartes à petites échelles les cartes dont l’échelle est inférieure à
1/200.000
 Carte à moyenne échelle : cartes aux 1/50.000, 1/100.000
 Carte à grande échelle : cartes aux 1/25.000
 Plan ou carte à très grande échelle : gammes d’échelles 1/100, 1/200, 1/500, 1/1000, 1/2000, 1/5000

Classification des cartes selon la précision :

 Cartes régulières : c’est toute carte dont l’erreur moyen opératoire tolérée au moment du lever est
inférieure à l’erreur graphique (erreur graphique notée : eg = 2/10 mm)

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 Cartes de reconnaissance : ce sont des cartes qui proviennent de levers non contrôlés, on dit qu’il s’agit
d’une carte de compilation. (séries de données provenant de plusieurs sources)
3) Types des cartes :

Il existe plusieurs sortes de carte qu’on peut regrouper en deux grands ensembles : les cartes topographiques
et les cartes thématiques.

 Carte topographique :

La carte topographique est une représentation exhaustive et fidèle d'une partie de la surface terrestre à une
date donnée. C’est une source d'information géographique complète et à jour. Elles constituent l’assise
cartographique officielle d’un pays.

La carte topographique est dite de base quand elle représente la plus grande échelle via laquelle une zone
donnée est couverte. Elle est la source, par excellence, de l'information géographique complète et à jour. Leur
établissement est basé sur des documents originaux qui sont des levés réalisés soit par photogrammétrie
(stéréominute) soit par topographie (minute).

Minute : Document cartographique construit précisément mais de présentation imparfaite ou


incomplète, servant de base pour la rédaction d'une carte

La carte topographique constitue un outil incontournable pour tout projet d'envergure. Un outil pour: La
prospection, La navigation, La planification et La reconnaissance.

La couverture cartographique de base du territoire marocain est constituée comme suit:

 896 cartes topographiques de base à l’échelle 1/25.000 couvrant toute la côte (de Saidia au Nord
jusqu'à Tiznit au Sud-Ouest) en plus des zones à potentiel économique développé.
 262 cartes topographiques de base à l’échelle 1/50.000 couvrant les régions du moyen, haut et Anti
Atlas.
 200 cartes topographiques de base à l’échelle 1/100.000 couvrant les zones sahariennes et l'oriental.

Donc, dans le cas de la carte topographique du Maroc, on distingue trois échelles de base:

 1/25.000 : cette échelle couvre toute la cote (de Saidia au nord jusqu'à Tiznit au sud) Ouest) en plus
des zones à potentiel économique développé (Fès, Marrakech,…).
 1/50.000 : cette échelle est établie pour les régions du moyen et haut Atlas
 1/100.000 : cette échelle couvre les zones sahariennes et l'oriental.

L'ANCFCC, est le producteur exclusif de la carte topographique, conformément à la loi 58-00. Toutes les cartes
topographiques de base sont disponibles sous format vecteur et raster.

Le contenu d'une carte topographique ou d’un plan topographique est constitué de :

 Planimétrique :
 L'Hydrographie : tout ce qui concerne les cours d'eau (permanents et temporels) ainsi que les puits,
sources, fontaines, chaâba…
 La végétation : désigne le couvert végétal et cultures diverses.
 La planimétrie : couvre les constructions, les réseaux (routiers, ferroviaire, électrique…), les détails
remarquables…
 La toponymie: c’est les noms géographiques attribués aux entités géographiques, qu'il s'agisse d'un détail
naturel ou construit par l'homme (nom des villes, des douars …)

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 Altimétrique :
 L'orographie : c'est la représentation du relief via les courbes de niveau, les points cotés ainsi que les talus.

 Carte thématique :

Les cartes thématiques donnent de l’information sur des thèmes particuliers comme la carte routière, la carte
d’utilisation du sol, la carte géologique, la carte forestière, etc. Elles se basent généralement sur des fonds de
cartes topographiques

Remarque :

Le plan topographique est une représentation exhaustive et fidèle de l’information topographique à l’intérieur
d’un périmètre urbain à une grande échelle (1/20.000 et plus).
Un plan de ville topographique est à la base d’autres produits tels que les plans touristiques et les plans de
villes grand public.

Cartes dérivées : Elles sont établies à partir des cartes de base en faisant appel à une réduction d'échelle suivie
d'un processus de généralisation

La généralisation est une opération topographique ou cartographique permettant de passer d'un plan (ou
d'une carte) à un autre plan (ou une autre carte) à plus petite échelle par allégement du nombre des détails,
simplification des tracés, symbolisation plus poussée.

4) Etablissement d’une carte :

L'établissement d'une carte topographique est soumis à un processus organisé en étapes notamment: (Voir
cours de photogrammétrie chapitre 5)

L’établissement d’une carte repose donc sur les disciplines suivantes :

 Topographie
 Géodésie
 Photogrammétrie
5) Qualités d’une carte :

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Qualités fondamentales : nécessaires à la mesure et l’interprétation d’une carte.

 Précision : position d’un élément sur la carte identique à sa position sur le terrain (conformément à
l’échelle et à la projection).
 Exactitude : nature de l’élément sur la carte identique à ce qui représente sur le terrain (selon la
légende).
 Sincérité/Fiabilité : précision + exactitude sur toute la superficie de la carte, données validées et
révisées ou mises à jour (par des travaux terrain ou documents de référence)

Qualités esthétiques : nécessaires à la lecture et l’interprétation d’une carte.

 Lisibilité : netteté de la perception visuelle


 Sélectivité : facilité de différencier les éléments des différentes catégories
 Clarté : lisibilité + sélectivité sur tous les éléments de toutes les catégories sur toute la superficie de
la carté.
6) Les éléments principaux d’une carte :

7) L’erreur graphique :

C’est l’erreur commise soit :

 matériellement en relevant ou en reportant une mesure;


 lors de la rédaction, en mettant en place un détail;
 Due aux opérations de reproduction.

Pratiquement, elle correspond à la taille du plus petit détail que l’on peut distinguer sur une carte.

Elle dépend de :

 la qualité du matériel de mesure et de l'appareillage utilisé lors des levés;


 du matériel de rédaction et de reproduction;
 de l'habilité de l'opérateur.

L'erreur graphique est généralement égale à 0,2 mm. L’erreur graphique se traduit en mètre par la formule
suivante:

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Erreur graphique (m) = 0.2 mm nombre échelle E
Exemple : Pour une échelle de 1/25000 : Erreur graphique (m) = 0.2 mm * 25000 = 5 m

Donc si on lève un détail de taille inférieure à 5m sur le terrain, il ne sera pas visible sur une carte de 1/25000.

Chapitre 2 : Projections cartographiques

1. définition d’une projection cartographique


2. les surfaces de projection cartographique
3. construction d’une projection cartographique
4. orientation d’une projection cartographique
5. les distorsions cartographiques
6. indicatrice de Tissot
7. Projection conique conforme de Lambert au Maroc
8. Carroyage et quadrillage
9. Projection Universal Transverse Mercator (UTM)
1) Définition d’une PC :

La projection cartographique (PC) est un processus qui consiste à transformer et à représenter sur une surface
bidimensionnelle (plane) des points situés sur la surface tridimensionnelle de la terre.

Pour chaque point A (ϕ, λ, h) ∈ la terre (ellipsoïde), on aura un point a(X, Y) ∈ Plan

Ce passage se fait en 2 étapes :

1/ Projection de la surface terrestre sur surface de référence = ellipsoïde de référence;


2/ Projection de la surface de l'ellipsoïde (ou une portion de cette surface) sur un plan au moyen d'une surface
de projection cartographique.

2) Les surfaces de PC :

Les projections sont couramment classées selon la surface géométrique dont elles dérivent : Projection
Cylindrique, Projection Conique, Projection Azimutale (Plane)

 Projection cylindrique : l’ellipsoïde est projeté sur un cylindre, que l’on déroule à la fin pour obtenir la
carte.

Exemple : Projection Transverse Universelle de Mercator (UTM)

 Projection conique : l’ellipsoïde est projeté sur un cône, que l’on déroule à la fin pour obtenir la carte.

Exemple : Projection Conique Conforme de Lambert

 Projection azimutale : l’ellipsoïde est directement projeté sur un plan.

Exemple : Cartes polaires

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3) Construction de la PC :

Les figures de projection qui sont le cône, le cylindre ou le plan peuvent être soit tangentes ou sécantes à
l'ellipsoïde.

 Dans le cas d'une projection tangente :

Le cône, le cylindre ou le plan ne touchent la Terre que le long d’une seule droite ou d'un point.

 Dans le cas d'une projection sécante :

Le cône ou le cylindre coupent au travers de la Terre au moyen de deux cercles; Le plan sécant coupe au travers
d'un seul cercle.

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Qu'ils soient tangent ou sécant, le lieu de contact entre le cône, le cylindre ou le plan avec la terre est
important parce qu'il définit la droite ou le point où se trouve le moins de distorsion sur la projection
cartographique. On appelle cette droite le parallèle origine.

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4) Orientation d’une PC :

Les projections peuvent être orientées de différentes façons selon la position de l’axe du cylindre, du cône ou
du plan par rapport à l'axe de rotation de la Terre. On distingue :

 La projection directe;
 La projection oblique;
 La projection transversale.

Pour le cône et le cylindre :

 Projection directe : si l’axe du cylindre ou du cône sont parallèles à l’axe de rotation de la terre.
 Projection oblique : si l’axe du cylindre ou du cône forme un angle quelconque avec l’axe de rotation de la
terre.
 Projection transversale : si l’axe du cylindre ou du cône sont perpendiculaires à l’axe de rotation de la
terre.

Pour la projection plane :

 Projection directe ou polaire : si le plan est perpendiculaire à l’axe de rotation de la terre


(parallèle au plan polaire);
 Projection transverse ou équatoriale : si le plan est perpendiculaire au plan de l’équateur;
 Projection oblique : si le plan forme un angle quelconque avec l’axe de rotation de la terre.
5) Les distorsions cartographiques :

Quel que soit la projection utilisée, le passage d’un espace 3D à un plan 2D va introduire des déformations qui
altèrent tout ou partie des éléments de la surface à représenter, à savoir

 Les longueurs ;
 Les angles ;
 Les surfaces.

Selon le type de distorsions qu’elle engendre, on distingue 4 types de projections : conforme, équivalente,
aphylactique et équidistante.

 Les projections conformes conservent les angles (et les formes);


 Les projections équivalentes conservent les superficies;
 Les projections aphylactiques ne conservent ni les formes ni les superficies.
 Les projections équidistantes conservent les distances à partir d’un point donné.
6) Indicatrice de Tissot :

L’indicatrice de Tissot est une forme géométrique (généralement un cercle ou une ellipse), qui permet
d’examiner le degré de déformation d’un système de projection cartographique. Elle permet de visualiser les
altérations de forme et de taille sur le plan et de comparer les effets de chaque type de projection.

7) La projection conique conforme de Lambert au Maroc :


 C’est la projection standard de représentation des cartes étendue est-ouest plus que nord-sud en aspect
direct à un seul parallèle origine (cône tangent). Elle conserve les formes locales. Le sommet du cône
appartient à l’axe des pôles et est tangent à un ellipsoïde de référence en un point défini par « méridien
central », un parallèle de référence de latitude et les deux « standards parallèles ». Les paramètres « false
easting » et « false northing » sont des offset utilisés pour éviter les valeurs négatives.
 Les calculs des éléments de la projection ont été effectués sur l'ellipsoïde de CLARKE 1880.

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 Afin de réduire les altérations linéaires (37 cm / km) et de les rendre pratiquement insensibles aux usagers,
le territoire a été divisé en 4 zones ;
 Chaque zone a une étendue en latitude de 5 grades ;
 Chaque zone a un seul parallèle origine tangent ;
 L'amplitude de chacune des zones est de 2.5 grade de part et d'autre de son parallèle origine.
 Les deux zones consécutives présentent un recouvrement de 1 grade dans lequel les coordonnées peuvent
être déterminées dans l'un ou l'autre système.
 Longitude origine : λ0 = 5°24'W = 6 grade W.
 ZONE 1 : De Tanger à Marrakech-Kalaat Sraghna
 ZONE 2 : De Marrakech à Tarfaya
 ZONE 3 et 4 : Sahara Marocain
8) Carroyage et quadrillage :
 Le canevas géographique ou carroyage :

Formé par les méridiens et les parallèles sur l'ellipsoïde ou la sphère. Gradué en coordonnées géographiques
[ϕ, λ] en degrés sexagésimaux (° ' ").

Projetées dans le plan, les images des méridiens et des parallèles forment des droites ou des courbes
irrégulières, selon la projection, déterminant des carreaux. Le carroyage apparaît sur la feuille de projection :
soit report complet soit en croisillons et en coordonnées de coins de feuille.

 Le quadrillage et coordonnées rectangulaires :

Définition dans le plan de projection d'un système de coordonnées rectangulaires, gradué en m ou km, et
formé de droites perpendiculaires.

Le quadrillage apparaît sur la feuille de projection: soit par report complet des droites, soit en croisillons et en
coordonnées de coins de feuille.

9) Projection Universal Transverse Mercator (UTM) :

Projection Universal Transverse Mercator (UTM) : projection cylindrique transverse ou l’axe du cylindre croise
perpendiculairement l’axe des pôles de l’ellipsoïde terrestre au centre de l’ellipsoïde. Elle conserve les formes
locales (projection conforme). En pratique, pour couvrir la surface de la terre, on la découpe en 60 fuseaux de 6

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degrés en séparent l’hémisphère nord de l’hémisphère sud. Soit au total 120 zones (60 pour le nord et 60 pour
le sud).

Chaque fuseau a un système de coordonnées planes dont l’axe des X correspond à l’équateur et l’axe des Y
coïncide avec le méridien central du fuseau. En Y, la valeur est 0 mètres (False northing) pour le nord et elle est
de 10 000 000 pour le sud. En X on attribut la valeur de 500000 mètres (false easting).

Le Maroc s’étale de l’ouest vers l’est sur 3 fuseaux : 28N, 29N et 30N soit 32° N et 5° W. Cette projection est
utilisée dans les zones 3 et 4 (Sahara marocaine).

Chapitre 3 : mesure sur la carte

1. Détermination des coordonnées d’un point


2. Détermination de l’altitude d’un point
3. Types de courbes de niveau
4. Détermination de l’équidistance (e)
5. Détermination de la pente
6. Types de pente
1) Détermination des coordonnées d’un point

Pour interpoler des coordonnées planes, on utilise la règle de trois. Pour cela, il est nécessaire que la carte
comporte :

 un quadrillage kilométrique, correspondant à la proportion de la carte;


 ou des amorces permettant de le tracer.

Exemple :
Si l’échelle est de 1/25000 :

 1 mm sur la carte = 25.000 mm = 5 m sur le terrain

Les coordonnées de A sont :

 X = 873000 + (1 25/0.1) = 873250 m

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 Y = 2265000 + (1.8 25/0.1)= 2265450 m

1 mm  25 m

(0,1 cm) 1 cm 

2) Détermination de l’altitude d’un point :


 L'orographie est la représentation du relief terrestre.
 Les courbes de niveau et les points cotés sont les éléments qui permettent de déterminer l’altitude d’un
point par approximation.
 La pente est supposé uniforme.
 On commence par déterminer l’altitude des courbes qui encadrent le point A.
 La différence d’altitude entre le point A et les courbes de niveau qui l’encadrent est proportionnelle à la
distance qui le sépare de ces mêmes courbes.

Exemple : Quel est l’altitude du point A ?

 i : distance horizontale mesurée sur le plan (écartement carte)


 e : équidistance des courbes de niveau (C1 & C2)
 d : distance horizontale mesurée sur le plan par rapport à la courbe de niveau inférieure
 h : altitude additionnelle recherchée

h/e = d/i  h = e

3) types des courbes de niveau :

La courbe de niveau est une ligne imaginaire qui relie les points qui sont à la même altitude.

On distingue 4 types de courbes de niveau :

 Les courbes de niveau maitresses ou directrices ;

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 Les courbes de niveau normales ou intermédiaires ;
 Les courbes de niveau intercalaires ;
 Les courbes de niveau sous-intercalaires.

Les courbes maitresses :

 Elles sont dessinées en traits plus accentués (gras);


 Elles indiquent des altitudes multiple de 5 (c'est-à- dire tous les 50 ou 100m),
 Le plus souvent l’altitude est indiquée sur les courbes maîtresses ;
 Entre deux courbes maitresses il y a toujours 4 courbes normales.

Les courbes normales :

Elles sont dessinées en traits fins continus, elles s’intercalent entre les courbes maîtresses.

Les courbes intercalaires :

 Elles sont dessiné en tirets ou en pointillés;


 Elles sont à mi-distance entre 2 courbes maitresses demi équidistance) ;
 On les retrouve lorsque la pente n’est pas régulière entre 2 CN normales ou une CN maitresse et une CN
normale.

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Les courbes sous-intercalaires :

Les courbes sous-intercalaires (équidistance=1/4 eq CN)

Remarque :

 Plus les courbes de niveau sont espacées, plus le terrain est à faible relief, voir plat.
 Plus les courbes de niveau sont rapprochées, plus la pente est raide et le terrain est accidenté.
 L’équidistance : c’est la différence d’altitude entre 2 courbes de niveau consécutives.
 L’écartement : c’est la distance horizontale entre 2 courbes de niveau consécutives.
 Entre 2 courbes de niveau consécutives, on admet que la pente est régulière.
4) Détermination de l’équidistance e :

L’équidistance e dépend de l’échelle de la carte ou du plan. Elle est généralement définie par la formule
suivante :

 Pour une échelle sous forme de 1/n*1000, on choisit comme équidistance moyenne em = n/5

Exemple :

Pour une carte à l’échelle 1/25000 :

 1/25000 = 1/25 1000 = 1/25


 donc em = 25/5 = 5m

Pour une carte à l’échelle 1/50000 :

 1/50000 = 1/50 1000


 Donc em = 50/5 = 10 m

Lors de la représentation du relief, on adopte à priori l’équidistance théorique moyenne em = n/5. Ensuite, au
cours du levé et en fonction de la nature du terrain, on peut modifier cette valeur. Généralement on adopte :

 Terrain moyennement accidenté : em


 Terrain accidenté : em 2
 Terrain faiblement accidenté : em/2
5) Détermination de la pente :

La pente entre 2 points du terrain est le rapport entre l’altitude (équidistance) et la distance horizontale
séparent ces 2 points (écartement). Elle est généralement exprimée en %.

Exemple :

Soit deux points sur une carte : A est à 450 m d'altitude et B à 600 m. La distance entre A et B est de 4,5 km,
c'est-à-dire 4 500 m.

La pente entre le point A et le point B : 150 m / 4 500 m = 0.0333 = 3,3%

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6) Types de pente :
 Pente régulière: lorsque l’écartement des courbes de niveau est stable
 Pente concave : lorsque l’écartement entre les courbes augmente à mesure que l’altitude décroit
 Pente convexe : lorsque l’écartement entre les courbes diminue à mesure que l’altitude décroit.
 Enfin on parle de vallée lorsque les courbes de niveau forment des emboîtes les uns dans les autres.

Chapitre 4 : systèmes cartographiques

Remarque !

 On appelle donc sémiologie l'ensemble des règles permettant l'utilisation d'un système graphique de
signes pour la transmission d'une information.
 La toponymie : La toponymie permet de nommer les éléments sur la carte.

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