Cour Mhmdi

12/25/2017
CARTOGRAPHIE
06/02/2017 LAMHAMEDI B.
Chapitre 1 : Généralités
1. Définitions de la cartographie :
 La cartographie est l’art, la technique et la science

de l’élaboration, la production et l’étude des cartes.
 Elle permet la représentation géographique des

éléments naturels et artificiels d'un territoire, tels
qu’une route, une rivière, un lac, dans un système de
coordonnées terrestres.
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1. Définitions de la carte :
 C’est une représentation plane et conventionnelle,

de phénomènes concrets ou abstraits localisables
dans l’espace.
 Elle se base sur la projection cartographique.
 Une carte est toujours présentée à une

échelle précise, qui varie selon le détail ou la
portion de territoire à représenter.
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 Les cartes remplissent deux fonctions importantes:
 Fournit une image du monde pour aider à

comprendre l'espace et l'environnement qui nous
entoure;
 Support de stockage pour les informations et
d’archivage.
3. Types de carte :
 Il existe plusieurs sortes de carte qu’on peut
regrouper en deux grands ensembles :
Carte Carte
topographique thématique
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 Carte topographique :
 La carte topographique est une représentation

exhaustive et fidèle d'une partie de la surface
terrestre à une date donnée.
 C’est une source d'information géographique

complète et à jour.
 Elles constituent l’assise cartographique officielle d’un

pays.
 Dans le cas de la carte topographique du Maroc, on distingue
trois échelles de base:
1/25.000 : cette échelle couvre toute la cote (de Saidia

au nord jusqu'à Tiznit au sud) Ouest) en plus des zones à
potentiel économique développé (Fès, Marrakech,…).
1/50.000 : cette échelle est établie pour les régions du

moyen et haut Atlas.
 1/100.000 : cette échelle couvre les zones sahariennes et

l'oriental.
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 L'ANCFCC, est le producteur exclusif de la carte

topographique, conformément à la loi 58-00.
 Toutes les cartes topographiques de base sont

disponibles sous format vecteur et raster.
 Elles contiennent de l’information :
 Planimétrique :
- L'Hydrographie : tout ce qui concerne les cours d'eau
(permanents et temporels) ainsi que les puits, sources,
fontaines, chaâba…
- La végétation : désigne le couvert végétal et cultures
diverses.
- La planimétrie : couvre les constructions, les réseaux
(routiers, ferroviaire, électrique…), les détails
remarquables…
- La toponymie: nom des villes, des douars …
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 Altimétrique :
- L'orographie : c'est la représentation du relief via

les courbes de niveau, les points cotés ainsi que les
talus.
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 Carte thématique :
 Les cartes thématiques donnent de l’information sur

des thèmes particuliers comme la carte routière, la
carte d’utilisation du sol, la carte géologique, la
carte forestière, etc.
 Elles se basent généralement sur des fonds de
cartes topographiques.
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4. Etablissement d’une carte :
 L'établissement d'une carte topographique est

soumis à un processus organisé en étapes
notamment :
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Prise de vue Stéréopréparation Aerotriangulation Restitution Complètement et

aérienne rédaction
 L’établissement d’une carte repose donc sur les
disciplines suivantes :
Topographie
Photo-
Géodésie
grammétrie
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Processus de production des cartes

Collecte de données
• Maroc : Haut commissariat au plan HCP, Bank Al Maghrib,
Ministères…
• International : United Nations, Banque Mondiale…
Généralisation
• Simplification
• Exagération
Préparation des données
• Nettoyage
• Classification
Symbolisation
5. Qualités d’une carte :
Fondamentales Esthétiques
Précision Lisibilité
Exactitude Sélectivité
Sincérité/
Clarté
fiabilité
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 Qualités fondamentales : nécessaires à la mesure et
l’interprétation d’une carte.
 Précision : position d’un élément sur la carte identique
à sa position sur le terrain (conformément à l’échelle et
à la projection).
 Exactitude : nature de l’élément sur la carte identique à
ce qui représente sur le terrain (selon la légende).
 Sincérité/Fiabilité : précision + exactitude sur toute la
superficie de la carte, données validées et révisées ou
mises à jour (par des travaux terrain ou documents de
référence).
 Qualités esthétiques : nécessaires à la lecture et

l’interprétation d’une carte.
 Lisibilité : netteté de la perception visuelle
 Sélectivité : facilité de différencier les éléments des
différentes catégories
 Clarté : lisibilité + sélectivité sur tout les éléments de
toutes les catégories sur toute la superficie de la
carté.
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6. Les éléments principales d’une carte :
T • Titre
A • Auteur
L • Légende
L’acronyme TALDOGE
D • Date permet de mémoriser
• Orientation ces éléments.
O
G • Grille
E • Echelle
T= Titre
 Sur une carte cadastrale ou routière, c'est plus

probablement le nom de la ville ou de la région.
 Sur une carte thématique, de la population par ex.,

elle doit inclure le nom de la zone, et le principal
sujet de la carte:
 Maroc, Recensement de la population, 2004.
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A = Auteur
 L'organisation ou la personne qui a réalisé la
carte
 Elle inclut aussi la source de données, si c'est
différent de la personne qui l'a créée.
Préparé par :
 Exemple: Ministère de l'agriculture
WWW....
Préparé par : agri@....
Ministère de l'agriculture 05-....
WWW.... Les données ont été préparées
agri@.... par le Cabinet ....
05-....
L= Legende
 Explique tous les symboles utilisés dans la carte;
 Doit être claire et lisible;
 Les symboles doivent, si possible, être de la même

taille que leur représentation sur la carte.
 Il reste un débat sur le fait on doit oui ou non inclure

le mot légende.
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L = Légende
L = Légende
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D= Date
Il faut inclure :
 La date de la création de la carte;
 La date des données originales;
 Et on peut également ajouté la date d'impression.
O= Orientation
 Il faut toujours inclure la direction du nord.
 Pour le cas des cartes très localisées comme celle

des grands surfaces (hypermarché, lignes de métro
ou parkings par ex.), elles sont souvent orienté vers
le point d'entrée principale.
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O = Orientation
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G= Grille
 En fonction de l'échelle :
 surface petite, grande échelle--> n'apparait
pas;
 surface grande, petite échelle --> apparait.
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E= Echelle
 c'est le ratio entre la réalité et le terrain
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mention légale
 Il faut de préférence inclure une mise en garde sur la carte:

 Exemple:
 Les informations présentes dans cette carte sont données sans aucune garantie
explicite ou implicite et, en particulier, mais pas exclusivement, aucune garantie
implicite sur la commercialisation, l’adéquation à un but particulier et la non-
violation des normes d’utilisation.
Certaines dispositions législatives ne permettent pas l’exclusion des garanties
implicites ; par conséquent, les restrictions susmentionnées pourraient ne pas
s’appliquer à votre cas. Les informations présentes dans cette carte peuvent
contenir des imprécisions techniques ou des erreurs typographiques.
Les informations sont susceptibles de modifications ou de mises à jour sans
préavis. La société ... se réserve le droit d’apporter des changements et/ou
améliorations aux produits et/ou programmes décrits dans ce site à tout
moment et sans préavis.
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Mettre tous ensemble

 Respecter quelques règles d'esthétique
 Symétrie et équilibre
 Trop d’informations tue le message
 Très peu d’informations aussi
Variable X dans Ohio

Par 1000 Personne, par conté, 2000
Bon
Mauvais
Variable X
Source de données: Ohio EPA

Projection: …
7. L’erreur graphique :
 C’est l’erreur commise soit :
 matériellement en relevant ou en reportant une

mesure;
 lors de la rédaction, en mettant en place un
détail;
 Due aux opérations de reproduction.
 Pratiquement, elle correspond à la taille du plus

petit détail que l’on peut distinguer sur une carte.
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 Elle dépend de :
 la qualité du matériel de mesure et de l'appareillage

utilisé lors des levés;
 du matériel de rédaction et de reproduction;
 de l'habilité de l'opérateur.
 L'erreur graphique est généralement égale à 0,2 mm.
 L’erreur graphique se traduit en mètre par la
formule :
Erreur graphique (m) = 0.2 mm * nombre échelle E
 Exemple :
Pour une échelle de 1/25000 :

Erreur graphique (m) = 0.2 mm * 25000 = 5 m
 Donc si on lève un détail de taille inférieure à 5m

sur le terrain, il ne sera pas visible sur une carte de
1/25000.
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Chapitre 2 : Projections cartographiques
1. Définitions d’une projection cartographique :

 C’est un processus qui consiste à transformer et à
représenter sur une surface bidimensionnelle (plane)

des points situés sur la surface tridimensionnelle de la
terre.
 Pour chaque point A(ϕ, λ, h) ∈ la terre (ellipsoïde),

on aura un point a(X,Y) ∈ Plan
 Ce passage se fait en 2 étapes :
1/ Projection de la surface terrestre sur surface de

référence = ellipsoïde de référence;
2/ Projection de la surface de l'ellipsoïde (ou une

portion de cette surface) sur un plan au moyen
d'une surface de projection cartographique.
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2. Les surfaces de projections cartographiques :

Les projections sont couramment classées selon la
surface géométrique dont elles dérivent :
Projection
Projection Projection
Azimutale
Cylindrique Conique
(Plane)
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 Projection cylindrique : l’ellipsoïde est projeté sur un

cylindre, que l’on déroule à la fin pour obtenir la carte.
• Exemple : Projection Transverse Universelle de Mercator
(UTM)
 Projection conique : l’ellipsoïde est projeté sur un cône,
que l’on déroule à la fin pour obtenir la carte.
• Exemple : Projection Conique Conforme de Lambert
 Projection azimutale : l’ellipsoïde est directement
projeté sur un plan.
• Exemple : Cartes polaires
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3. Construction de la projection cartographique :
 Les figures de projection qui sont le cône, le cylindre

ou le plan peuvent être soit tangentes ou sécantes
à l'ellipsoïde.
 Dans le cas d'une projection tangente :

• Le cône, le cylindre ou le plan ne touchent la Terre
que le long d’une seule droite ou d'un point.
 Dans le cas d'une projection sécante :

• Le cône ou le cylindre coupent au travers de la
Terre au moyen de deux cercles;
• Le plan sécant coupe au travers d'un seul cercle.
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 Qu'ils soient tangent ou sécant, le lieu de contact

entre le cône, le cylindre ou le plan avec la terre est
important parce qu'il définit la droite ou le point
où se trouve le moins de distorsion sur la
projection cartographique.
 On appelle cette droite le parallèle origine.
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4. Orientations d’une projection cartographique :
 Les projections peuvent être orientées de différentes

façon selon la position de l’axe du cylindre, du cône ou
du plan par rapport à l'axe de rotation de la Terre.
 On distingue :
• La projection directe;
• La projection oblique;
• La projection transversale.
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 Pour le cône et le cylindre :

• Projection directe : si l’axe du cylindre ou du cône
sont parallèles à l’axe de rotation de la terre.
• Projection oblique : si l’axe du cylindre ou du cône
forme un angle quelconque avec l’axe de rotation
de la terre.
• Projection transversale : si l’axe du cylindre ou du
cône sont perpendiculaires à l’axe de rotation de la
terre.
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 Pour la projection plane :
• Projection directe ou polaire : si le plan est

perpendiculaire à l’axe de rotation de la terre
(parallèle au plan polaire);
• Projection transverse ou équatoriale : si le plan est

perpendiculaire au plan de l’équateur;
• Projection oblique : si le plan forme un angle

quelconque avec l’axe de rotation de la terre.
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5. Les distorsions cartographiques :
 Quelque soit la projection utilisée, le passage d’un

espace 3D à un plan 2D va introduire des déformations
qui altèrent tout ou partie des éléments de la surface à
représenter, à savoir :
 Les longueurs ;
 Les angles ;
 Les surfaces.
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 Selon le type de distorsions qu’elle engendre, on

distingue 3 types de projections :
Projections
conformes
Projections
Projections
aphylactiques
équivalentes
 Les projections conformes conservent les angles (et

les formes);
 Les projections équivalentes conservent les

superficies;
 Les projections aphylactiques ne conservent ni les

formes ni les superficies.
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6. Indicatrice de Tissot :
 L’indicatrice de Tissot est une forme géométrique

(généralement un cercle ou une ellipse), qui permet
d’examiner le degré de déformation d’un système
de projection cartographiques.
 Elle permet de visualiser les altérations de forme et

de taille sur le plan et de comparer les effets de
chaque type de projection.
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 Au centre de projection :
 Le long des points et des parallèles de référence,

l’indicatrice de Tissot ne change pas de forme et de
taille.
 Exemple : si l’indicatrice au départ est un cercle d’un

rayon de 1m sur la surface de référence
(ellipsoïde), on retrouvera sur le plan (après
projection) un cercle de même dimension.
 Plus on s’éloigne du centre de projection, plus les

altérations sont importantes.
 Les indicatrices de Tissot se transformant en ovales

et leurs rayons devient plus important dans
certaines régions de la projection.
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 Cas de la projection conforme :
 L'indicatrice change uniquement de superficie.
 Le rayon du cercle est de plus en plus grand ou de

plus en plus petit entre deux parallèles standard.
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 Cas de la projection équivalente :
 L'indicatrice change de forme mais pas de

superficie.
 Le cercle devient une ellipse de plus en plus

aplatie.
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 Cas de la projection aphylactique :
 L'indicatrice change de forme et de superficie, mais

en cherchant à minimiser ces deux altérations
simultanément.
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Projection cylindrique de Mercator
Projection de Peters
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7. La projection conique conforme de Lambert au

Maroc :
 La projection utilisée pour l'établissement des cartes

topographiques au Maroc est une projection
conique conforme de LAMBERT en aspect direct à
un parallèles origine (cône tangent).
 Les calculs des éléments de la projection ont été

effectués sur l'ellipsoïde de CLARKE 1880.
 Afin de réduire les altérations linéaires (37 cm /

km) et de les rendre pratiquement insensibles aux
usagers, le territoire a été divisé en 4 zones ;
 Chaque zone a une étendue en latitude de 5

grades ;
 Chaque zone a un seul parallèle origine tangent ;
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 L'amplitude de chacune des zones est de 2.5 grade

de part et d'autre de son parallèle origine.
 Les deux zones consécutives présentent un

recouvrement de 1 grade dans lequel les
coordonnées peuvent être déterminées dans l'un ou
l'autre système.
 Longitude origine : λ0 = 5°24'W = 6 grade W.
 ZONE 1 : De Tanger à Marrakech-Kalaat Sraghna
 ZONE 2 : De Marrakech à Tarfaya
 ZONE 3 et 4 : Sahara Marocain
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 Le tableau suivant reprend les paramètres

applicables à chacune des 4 zones :
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8. Carroyage et quadrillage :
 Le canevas géographique ou carroyage :
 Formé par les méridiens et les parallèles sur

l'ellipsoïde ou la sphère.
 Gradué en coordonnées géographiques [ϕ, λ] en
degrés sexagésimaux (° ' ").
 Projetées dans le plan, les images des méridiens et

des parallèles forment des droites ou des courbes
irrégulières, selon la projection, déterminant des
carreaux.
 Le carroyage apparaît sur la feuille de projection :

soit report complet soit en croisillons et en
coordonnées de coins de feuille.
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 Le quadrillage et coordonnées rectangulaires :
 Définition dans le plan de projection d'un système

de coordonnées rectangulaires, gradué en m ou km,
et formé de droites perpendiculaires.
 Le quadrillage apparaît sur la feuille de projection
: soit par report complet des droites, soit en
croisillons et en coordonnées de coins de feuille.
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9. Choix du système de projection :
 Le choix d'un système de projection dépend, en

premier lieu, du but et du contenu de la carte et,
par conséquent, des besoins des utilisateurs.
 On distingue deux groupes d'utilisateurs:
Les usagers qui utilisent les les usagers qui recherchent

données cartographiques un support pour des
pour effectuer des mesures informations aisément
d'angles, de distances ou identifiables sans prétendre
de surfaces aussi précises à un positionnement d'une
que possible. exactitude rigoureuse.
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Les usagers qui utilisent les données cartographiques pour

effectuer des mesures d'angles, de distances ou de
surfaces aussi précises que possible :
 Pour la plupart des cartes à objectif technique comme

les cartes topographiques ou de navigation, par
exemple, le choix de la projection est très limité.
 Les projections conformes répondent la plupart du
temps aux souhaits des utilisateurs pressentis.
 Le degré de liberté se résume alors aux choix du centre
de projection et du facteur d'échelle.
les usagers qui recherchent un support pour des

informations aisément identifiables sans prétendre à
un positionnement d'une exactitude rigoureuse :
 C'est le cas des cartes générales (atlas et cartes

thématiques à grande échelle : cartes
pédologiques, cartes géologiques, etc.).
 Elles utilisent un fond topographique existant. Par
conséquent, le choix de la projection ne se pose
pas.
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 Dans les autres cas, c'est la combinaison de la

localisation, du champ et de l'échelle de la carte
qui va déterminer les options de la projection à
utiliser.
En ce qui concerne la localisation :

 Les projections coniques en aspect direct conviennent
à la représentation des zones tempérées à extension
longitudinale importante ;
 Les projections cylindriques en aspect direct

convenaient aux zones équatoriales ;
 Les projections azimutales conviennent aux zones

polaires.
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En ce qui concerne le champ et l’échelle :
 Si champ réduit et échelle petite :
 Les altérations sont souvent inférieures à l’erreur graphique

donc le choix de la projection n'a pas de conséquences.
 Si champ important (un continent ou un état) et échelle

grande :
 Les altérations deviennent perceptibles, il faut sélectionner

la projection provoquant les altérations extrêmes les plus
faibles, pour un champ et une échelle déterminée.
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Chapitre 3 : Mesure sur la carte

1. Détermination des coordonnées d’un point :
 Pour interpoler des coordonnées planes, on utilise la
règle de trois.
 Pour cela, il est nécessaire que la carte comporte :
 un quadrillage kilométrique, correspondant à la

proportion de la carte;
 ou des amorces permettant de le tracer.
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 Exemple :
Si l’échelle est de 1/25000 :
 1 mm sur la carte = 25 m sur le terrain
Les coordonnées de A sont :
 X = 873000 + (1 * 25/0.1) = 873250 m
 Y = 2265000 + (1.8 * 25/0.1)= 2265450 m

2. Détermination de l’altitude d’un point :
 L'orographie est la représentation du relief
terrestre.
 Les courbes de niveau et les points cotés sont les

éléments qui permettent de déterminer l’altitude
d’un point par approximation.
 La pente est supposé uniforme.
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 On commence par déterminer l’altitude des courbes

qui encadrent le point A.
 La différence d’altitude entre le point A et les

courbes de niveau qui l’encadrent est
proportionnelle à la distance qui le sépare de ces
mêmes courbes.
A B
C D
A = différence d’altitude entre CN1 et CN2
C = distance horizontale entre CN1 et CN2
B = différence d’altitude entre CN1 et point A
D = distance horizontale entre CN1 et point A
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 Exemple : Quel est l’altitude du point A ?

3. Types de courbes de niveau :
On distingue 4 types de courbes de niveau :
 Les courbes de niveau maitresses ou directrice ;
 Les courbes de niveau normales ou intermédiaires ;
 Les courbes de niveau intercalaires ;
 Les courbes de niveau sous-intercalaires.
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 Les courbes maitresses :
 Elles sont dessinées en traits plus accentués (gras);

 Elles indiquent des altitudes multiple de 5 (c'est-à-
dire tous les 50 ou 100m),
 Le plus souvent l’altitude est indiquée sur les courbes
maîtresses ;
 Entre deux courbes maitresses il y a toujours 4
courbes normales.

 Les courbes normales :
 Elles sont dessinées en traits fins continus, elles
s’intercalent entre les courbes maîtresses.
 Les courbes intercalaires :
 Elles sont dessiné en tirets ou en pointillés;
 Elles sont à mi distance entre 2 courbes maitresses
demi équidistance) ;
 On les retrouve lorsque la pente n’est pas régulière
entre 2 CN normales ou une CN maitresse et une
CN normale.
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 Plus les courbes de niveau sont espacées, plus le

terrain est à faible relief, voir plat.
 Plus les courbes de niveau sont rapprochées, plus

le pente est raide et le terrain est accidenté .
 L’équidistance : c’est la différence d’altitude entre

2 courbes de niveau consécutives.
 L’écartement : c’est la distance horizontale entre 2

courbes de niveau consécutives.
 Entre 2 courbes de niveau consécutives, on admet

que la pente est régulière.
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4. Détermination de l’équidistance e :
 L’équidistance e dépend de l’échelle de la carte ou

du plan.
 Elle est généralement définie par la formule

suivante :
 Pour une échelle sous forme de 1/n*1000 , on

choisit comme équidistance moyenne em = n/5
 Exemple :
 Pour une carte à l’échelle 1/25000 :
 1/25000 = 1/25*1000
 donc em = 25/5 = 5m
 Pour une carte à l’échelle 1/50000 :

 1/50000 = 1/50*1000
 Donc em = 50/5 = 10 m
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 Lors de la représentation du relief, on adopte à priori

l’équidistance théorique moyenne em = n/5.
 Ensuite, au cours du levé et en fonction de la nature
du terrain, on peut modifier cette valeur.
 Généralement on adopte :
 Terrain moyennement accidenté : em
 Terrain accidenté : em*2
 Terrain faiblement accidenté : em/2

5. Détermination de la pente :
 La pente entre 2 points du terrain est le rapport
entre l’altitude (équidistance) et la distance
horizontale séparent ces 2 points (écartement).
 Elle est généralement exprimé en %.
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Exemple :
 Soit deux points sur une carte :
 A est à 450 m d'altitude et B à 600 m.
 La distance entre A et B est de 4,5 km, c'est-à-dire
4 500 m.
 La pente entre le point A et le point B :
150 m / 4 500 m = 0.0333 = 3,3%

6. Types de pente :
 Pente régulière: lorsque l’écartement des courbes

de niveau est stable ;
 Pente concave : lorsque l’écartement entre les

courbes augmente à mesure que l’altitude décroit ;
 Pente convexe : lorsque l’écartement entre les

courbes diminue à mesure que l’altitude décroit.
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 Exercices
Chapitre 4 : Systèmes cartographiques

1. Système cartographique :
 Définition :
 Ensemble de feuilles ou coupures représentant un

territoire donné adoptant un même système de
projection et basé sur le même réseau géodésique.
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 Un système cartographique repose sur :
un système de découpage
un système de désignation

2. Le système de découpage :
 Il désigne le fractionnement du champ

cartographique en feuilles ou coupures d’une carte
trop grande pour être exécuter d’un seul tenant.
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 L’ensemble des feuilles nécessaires à la couverture d’un

territoire à une échelle donnée constitue une série ou
couverture cartographique.
 La disposition relative des feuilles d’une couverture

cartographique est représentée à l’aide d’un tableau
d’assemblage .
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 Les coupures sont des sous multiples d’une coupure dite

de base ou une coupure admise comme référence
commune (généralement la carte internationale du
monde : 1/1.000.000).
 Cela permet la constitution d'un système

cartographique hiérarchisé à plusieurs échelles.
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 Le nombre de feuilles constituant une couverture

donnée dépend de :
 L’étendue du territoire ;
 Échelle de la carte ;
 Nature des limites du découpage ;
 Format du papier.
 Exemple du Maroc : 1129 feuilles 1/50 000 et 300
feuilles 1/100 000.

2.1 Types de coupure :
 On distingue 2 types de découpage cartographique :
Découpage rectangulaire
Découpage géographique
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Découpage rectangulaire Découpage géographique
 Système utilisé dans les petits  Système utilisé pour la plupart

pays, pour des champs réduits. des grands États et pour la CIM
 Basé sur le quadrillage (local). à 1/1000000.
 Dimensions constantes: facilité  Basé sur le canevas
d'assemblage et habillage géographique : dimensions
standard. variables selon la latitude.
 Local : difficulté d’intégration  Limites souvent curvilignes :
dans un système général. difficulté d'assemblage et
coupures à bords francs.
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2.2 Dimensions d’une coupure :
 Régulières : dimensions constantes pour une série ;
 Irrégulières : dimensions variables, cela implique la
présence de :
 Débordement : qu’on appelle bandes de raccord,
partie commune et superposable entre 2 coupures

voisines.
 Chevauchement : qu’on appelle crevés, se sont des
carrefours ou des localités en bords de champs.
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 Ces éléments permettent de :

 faciliter l'assemblage ;
 améliorer la lisibilité ;
 économiser des feuilles en région frontalière.
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2.3 Numérotation des coupures :
La numérotation peut se faire selon types :
 Séquentiel : par bandes de coupures, du NW au SE du
champ ;
 A deux entrées : indice de lignes et de colonnes dans
le tableau d’assemblage ;
 Numéro composite : dans le cadre d'un système
cartographique hiérarchique ;
 Base de la numérotation : la feuille de plus petite
échelle dans le système.
 Reprend tous les numéros des feuilles emboîtées, depuis
la base.

2.4 Format du papier :
 Format constant : à une échelle donnée, quelque soit

le type de limites du découpage, un format constant
est généralement maintenu pour toute la couverture
d’un territoire.
4 feuilles d’échelle 1 / n => 1 feuille d’échelle 1 / 2n
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 Dans certains cas, ce rapport n’est pas respecté :
 La feuille 1/500 000 résulte de l’assemblage de 6

feuilles 1/200 000.
 Cela permet de simplifier l’identification des

feuilles aux différentes échelles.
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 Il est intéressant d’utiliser le plus grand format
possible : économie à différents stades de la
réalisation (projection, habillage, archivage, etc.).

 3. Système de désignation :
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4. Autres systèmes de découpage :
GEOREF : Geographical Reference Grid
 Grille indépendante de la projection et de l'échelle,
et de coordonnées toujours positives.
 Utilisée pour la localisation, partout à la surface de
la Terre mais pas pour le calcul de longueurs ou de
superficies.
 Dessinée en surcharge sur les cartes.

Premier niveau :
 Origine : Pôle Sud, antiméridien de Greenwich

(180°).
 24 fuseaux de 15° de longitude (= 1 heure), notés

de A à Z (sans I ni O).
 12 bandes de 15° latitude, notées de A à M (sans I).
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Second niveau (au sein d'un carreau de 15° de côté) :
 Quadrilatères de 1° de côté, notés de A à Q(sans I ni

O) dans les 2 directions.
 Position relevée en minutes.
 Localisation donnée conventionnellement en longitude

puis latitude.
Exemple de localisation :
NKDC2734
 Carreau de 15° = NK
 Carreau de 1° = DC
 λ= 27' et ϕ= 34'
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UTM : Universal Transverse Mercator

 Grille de coordonnées rectangulaires définies dans le
plan de la projection conforme de Mercator en
aspect transverse ;
 Utilisée pour la localisation et le calcul des distances ;
 Dessinée en surcharge sur les cartes.

Premier niveau :
 60 fuseaux de 6° de longitude numérotés de 1 à 60 :
 Le fuseau 1est compris entre 180° et 174°W
(méridien central = 177°W).
 Le fuseau 60 est compris entre 174°E et 180°
(méridien central = 177°E).
 24 bandes de latitudes, notées de Cà X (sans I ni O) :

8° de latitude pour les bandes C à W et 12° pour la
bande X.
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Second niveau (au sein d'un carreau de 6° sur 8° de côté) :
 Carreaux de 100 km de côté notés en colonne et en ligne de

A à Z(sans I ni O) ;
 Position donnée en coordonnées rectangulaires (E,N) en Km,
Hm ou m ;
 Pour éviter des coordonnées négatives, on effectue une
translation de :
 E0= + 500 000 m
 N0= 0 pour l'hémisphère Nord
 N0= + 10 000 000 m pour l'hémisphère Sud.

 Exemple de localisation en hectomètres :
31UFS976084
 31: Fuseau 31
 U : bande de latitude U
 FS : carreau FS
 E (Easting) = 976 hm
 N (Northing) = 084 hm
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 La cartographie est l’art, la technique et la science

 Elle permet la représentation géographique des

 C’est une représentation plane et conventionnelle,

 Elle se base sur la projection cartographique.

 Une carte est toujours présentée à une

 Les cartes remplissent deux fonctions importantes:

 Fournit une image du monde pour aider à

regrouper en deux grands ensembles :

 La carte topographique est une représentation

 C’est une source d'information géographique

 Elles constituent l’assise cartographique officielle d’un

1/25.000 : cette échelle couvre toute la cote (de Saidia

1/50.000 : cette échelle est établie pour les régions du

 1/100.000 : cette échelle couvre les zones sahariennes et

 L'ANCFCC, est le producteur exclusif de la carte

 Toutes les cartes topographiques de base sont

- L'orographie : c'est la représentation du relief via

 Les cartes thématiques donnent de l’information sur

 L'établissement d'une carte topographique est

Prise de vue Stéréopréparation Aerotriangulation Restitution Complètement et

Processus de production des cartes

 Qualités esthétiques : nécessaires à la lecture et

 Sur une carte cadastrale ou routière, c'est plus

 Sur une carte thématique, de la population par ex.,

 Explique tous les symboles utilisés dans la carte;

 Doit être claire et lisible;

 Les symboles doivent, si possible, être de la même

 Il reste un débat sur le fait on doit oui ou non inclure

 La date des données originales;

 Et on peut également ajouté la date d'impression.

 Il faut toujours inclure la direction du nord.

 Pour le cas des cartes très localisées comme celle

 Il faut de préférence inclure une mise en garde sur la carte:

Mettre tous ensemble

Variable X dans Ohio

Source de données: Ohio EPA

 matériellement en relevant ou en reportant une

 Pratiquement, elle correspond à la taille du plus

 la qualité du matériel de mesure et de l'appareillage

 L'erreur graphique est généralement égale à 0,2 mm.

Pour une échelle de 1/25000 :

 Donc si on lève un détail de taille inférieure à 5m

Chapitre 2 : Projections cartographiques

1. Définitions d’une projection cartographique :

représenter sur une surface bidimensionnelle (plane)

 Pour chaque point A(ϕ, λ, h) ∈ la terre (ellipsoïde),

Chapitre 2 : Projections cartographiques

 Ce passage se fait en 2 étapes :

1/ Projection de la surface terrestre sur surface de

2/ Projection de la surface de l'ellipsoïde (ou une

Chapitre 2 : Projections cartographiques

2. Les surfaces de projections cartographiques :

Chapitre 2 : Projections cartographiques

Chapitre 2 : Projections cartographiques

 Projection cylindrique : l’ellipsoïde est projeté sur un

Chapitre 2 : Projections cartographiques

3. Construction de la projection cartographique :

 Les figures de projection qui sont le cône, le cylindre

Chapitre 2 : Projections cartographiques

 Dans le cas d'une projection tangente :

 Dans le cas d'une projection sécante :

Chapitre 2 : Projections cartographiques

Chapitre 2 : Projections cartographiques