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GEOINFORMATIQUE
Introduction générale
L’homme a toujours cherché à collecter de plus en plus d’informations afin de mieux
comprendre le monde dans lequel il vit et de trouver le moyen d’améliorer son
quotidien. Cette quête vers le meilleur l’a amené à développer des technologies lui
permettant l’analyse et la représentation de l’information sous toutes ses formes en
particulier, l’information géographique, une connaissance stratégique et
indispensable pour la gestion et l’aménagement du territoire, objet de la plupart des
conflits.
Pendant longtemps, les plans dessinés à la main puis les cartes élaborées par
les techniques avancées de cartographie ont été les seuls documents utilisés pour
la représentation ou la lecture de l’information géographique. Néanmoins, les
sources d’informations se sont diversifiées et les besoins des utilisateurs ont
évolués. La demande est orientée actuellement vers les données à jour et à grande
diffusion.
Cette localisation se fait par les géo références lesquelles se distinguent par deux
catégories :
Actuellement, presque toutes les données que nous connaissons ont une
composante géographique, notamment les données relatives à la gestion des
infrastructures publiques, des ressources naturelles et des risques naturels et
industriels.
Voici quelques exemples de données géographiques :
- La carte topographique :
- La carte thématique :
- Le plan cadastral : un plan géographique délimitant officiellement une ou
plusieurs propriétés ainsi que leurs natures juridiques (Fig.3).
- Le plan péri métrique : détermine les exploitations agricoles et est établi, à la
demande, par des géomètres experts fonciers. Il accompagne les actes
administratifs de jouissance. Aussi, le domaine forestier est délimité par un plan
cadastral établi par le cadastre forestier et publié dans le répertoire immobilier de
la conservation foncière ;
- Le Plan D’Aménagement et d’Urbanisme et le Plan d’Occupation du Sol ;
- Les points géodésiques (fiche signalétique) ;
- Les eaux territoriales (Fig.4) qui représentent la partie de la mer côtière sur
laquelle s’étend la souveraineté d’un état côtier.
• Le mode « Vecteur » : Les objets géographiques sont rep présentés par les
formes géométriques élémentaires,
él à savoir : le point, la ligne,, le polygone (Fig.
6).
Le point : C’est l’objet le plu
lus simple. A grande échelle, il peut représ ésenter des bornes
d’incendie, des arbres, dess lampadaires, des poteaux électriques, …etc. …
La ligne : Elle peut être réelle
ré comme une ligne électrique ou fic fictive comme pour
l’axe d’une route. La ligne peut
p représenter les réseaux de communi nication, d’énergie,
d’hydrographie, d’assainisssement, etc.
La surface : Elle peut repré résenter une entité géographique réelle te telle que les forêts
et les lacs ou une entité absbstraite telle qu’une entité administrative.
Détail linéaire
Détail surfaci
cique
Figure
re 8 : Données géographiques et sémantiques
es
Les trois types de modè
èles existants sont décrits dans ce qui suit
uit :
a. Le modèle spaghetttti
Chaque segment est décrit
dé indépendamment de l’autre : le seg
egment S1 a pour
sommets A et B qui son
nt décrits par deux coordonnées chacun (Fig.
(F 9).
1 P1
2 P2
3 P3
4 P4, p5, p6, p7, p8
5 P9, p10, p11, p12, p13
6 P14, P15, p16, p17, p18, p19, p20,
p21, p22, (p14)
7 P23, p24, p25, p26, p27, p28, p29,
p30, p31, p32, p33, p34, (p23)
b. Le modèle réseau
Nœud = {abs, ord, liste Arc sous-tendue}
Arc = [ NdOrig, NdDest, liste {abs, ord}]
Polygone = liste {abs, ord}
ID Coordonnée
ées des points constituant l’objet
S1 P17,p18,p19
19,p20,p21,p22,p23,p24,p25,p26,p27,p28,
8,p17
S2 P31, p32, p3
p33, p34, p35, p36, p37, p38, p39, p31
Table des polygones
Figure 10 : Données
es géographiques exprimées dans le modèle
e rréseau
c. Le modèle topologique
e
Figure 12: Coordonnées géographiques Tableau 1 : Notation des unités angulaires pour les
latitudes et longitudes
Les longitudes sont comptées positivement vers l’Est par rapport à un méridien
origine. Ce méridien origine est soit le méridien international de Greenwich ou
celui d’un pays comme ledit méridien de Paris. Le méridien origine est défini par
rapport au méridien international.
Ex : Le méridien de Paris se trouve à 2°20’14.025’’ du méridien de Greenwich.
0
X
Figure 13 : Localisation d’un objet en coordonnées planes
1. Le système géodésique Nord Sahara basé sur l’ellipsoïde local Clarke 1880 et
associé à la projection UTM (Universal Transverse Mercator).
2. Le système géodésique WGS84 basé sur l’ellipsoïde international WGS84 et
associé à la projection UTM (Universal Transverse Mercator).
I.6.4 L’ellipsoïde :
L’ellipsoïde est caractérisé par un certain nombre de paramètres (Tab. 2,3) tels que
le demi-grand axe, le demi-petit axe et l’aplatissement.
a. L’ellipsoïde local :
Le choix de l’ellipsoïde local se fait de manière à se rapprocher au mieux de la
surface de la terre, le géoïde. Il est utile pour la définition du datum local (Fig.15).
b. L’ellipsoïde global :
Le choix de l’ellipsoïde global se fait de manière à représenter au mieux l’ensemble
du globe. Il est utile pour la définition du datum global (Fig.16).
a. Le datum local
Le datum local se base sur un ellipsoïde local. L’origine du système de coordonnées
d’un datum local est située à quelques centaines de mètres du centre de la Terre.
On définit un point d’origine ou un point fondamental situé sur la surface de la
Terre. Les coordonnées de ce point origine sont fixes et les coordonnées des autres
points sont calculées de manière relative (Fig. 17).
Fus 32
Pour la projection UTM : les paramètres à définir sont : le méridien central, l’origine
de la latitude.
Pour la projection Lambert : sont définis les parallèles standards.
Le module linéaire, l’altération linéaire : le module linéaire « m » représente le
rapport distance en projection/distance sur l’ellipsoïde (Fig. 20).
L’altération linéaire est égale à : m - 1
Figure 20 : m = mn/MN