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1. Introduction
1.1 Définitions
Cartographie = Domaine méthodologique de production et d’exploitation de cartes thématiques analogiques dans
un environnement graphique mécanique.
Carte thématique = représentation graphique de la distribution des propriétés d’un ou de plusieurs phénomènes
dans l’espace. Message (document porteur d’information), langage (graphique), dimensions géométrique
(spatiale) et thématique.
Carte analytique = carte de description détaillée de la distribution d’un seul thème / phénomène / paramètre.
Carte synthétique = carte obtenue par superposition de plusieurs cartes analytiques (mise en relation de
plusieurs thèmes).
Localisation dans l’espace (quoi, où) / Mensuration / Inventaire (combien) / Relations spatiales entre les entités /
Relations spatiales entre plusieurs phénomènes / Représentation pour formuler des hypothèses dans le cadre d’un
analyse spatiale (distribution, relations) / Représentation des résultats d’une analyse, étude.
L’image est : plane (2 dimensions), déformée (selon la projection), réduite (échelle de représentation),
simplifiée (généralisation), conventionnelle (symbole, sémiologie graphique), interprétée (subjectivité).
Les types de cartes thématiques sont nombreux et doivent être adaptés à la nature du phénomène et aux
finalités de la carte !
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o Spatialement continue
– Nature des propriétés du phénomène
o Discontinue (discrète : catégories)
o Continue ou pseudo-continue (continuum, classes)
– Type d’objets concernés
o Points, lignes, surface
Carte isoplèthe = représentée de manière continue, moins adaptée pour représenter des habitants, mieux pour la
température.
Cartogramme = modifie la surface des territoires représentés par rapport au nombre d’habitants. Bien si on veut
représenter un phénomène particulièrement inégal.
Planisphère politique, carte des fonds océaniques, mappemonde, carte physique (altitude =chaîne de montagne),
carte physique (couverture du sol), carte des limites politiques, fond de carte de la Suisse, ortho-image
d’occupation du sol, carte de relief et localités, carte routière…
Orthophoto = photo prise par ensemble en avion mais ces photos sont rectifiées
Carte géologique = croix rouge est un bloc erratique, zones violettes sont des remblais (décharge).
Modèle numérique de terrain = ressort le canyon de la Sarine et ses méandres, c’est un avion qui envoie un rayon
qui va jusqu’au sol et revient.
Cartogramme modifiée par anamorphose = pays modifiés pour illustrer le nombre d’habitants par rapport à la
surface du pays.
Entités géographiques (spatiales) dimension géométrique (unité de description avec des points,
lignes, zones, surfaces, mailles)
Caractéristiques associées aux entités dimension thématique (symbolisme avec des symboles,
couleurs, teintes, textures)
Evolution des caractéristiques et/ou entités dimension temporelle (symboles, histogrammes)
Une carte est un document d’information contenant plusieurs composantes nécessaires à son
interprétation :
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Distribution spatiale des propriétés d’un phénomène unités de description (points, lignes, zones,
mailles), expression graphique des propriétés du ou des phénomènes
Clés de description du contenu informatif (habillage de la carte) thématiques (titre, légende,
source), géométriques (échelles de représentation systèmes de coordonnées)
Repères de lecture Toponymie (indication de lieux-dits, villages, rivières, lacs…), objets spatiaux de
repère
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Sémiologie graphique est l’ensemble des règles qui permettent l’utilisation d’un système graphique de signes
pour la transmission d’une information.
Perception de la réalité
Diversité des besoins, des perceptions, des représentations Recherche d’un modèle rendant cohérentes les
diverses représentations de la réalité.
!!!! Le point de vue d’une carte est différente d’après la personne qui la regarde (paysan, forestier, géologue,
promoteur…). !!!
Modèle descriptif
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Modèle prédictif
Modèle permettant de décrire l’évolution probable du phénomène selon un (des) scénario(s) (ne pas être évalué,
jugée car c’est un modèle probable par forcément correct, possible que ce soit loin de ce qui va réellement se
passer)
Scénario
- Séquence d’évolution d’un système exprimée en termes probabilistes ou possibilistes à partir du modèle
prédictif
- Hypothèse d’évolution compte tenu de références historiques similaires ou de l’expérience d’un expert,
ex. impacts économiques d’un projet de tracé routier sur un système régional
Les couleurs sur la carte géologique représentent des types de roches, toute carte est une interprétation, le
tableau est assez proche de la perception de la réalité selon Cézanne, alors que pour le géologue il y a une grande
part d’interprétation car une partie des roches sont visibles et les autres sont sous la forêt.
- Rapport entre la distance sur la carte et la distance dans la réalité (indice géométrique quantifiable)
- Influence le degré de généralisation de la représentation graphique (richesse thématique du modèle)
Notion d’échelle
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Une carte à petite échelle représente par conséquent un grand territoire, et une carte à grande échelle représente
un petit territoire. A petite échelle j’analyse la Suisse entière, à grande échelle j’analyse le district de la Gruyère
et à très grande échelle j’analyse la ville de Fribourg.
Exemple : carte des phénomènes et carte des dangers : carte réalisées au 1 :10'000 utilisables jusqu’à l’échelle
1 :5'000 mais pas au-delà. Pas possible de décrire une parcelle particulière, il faudrait une échelle beaucoup plus
précise.
- Domaines d’application relatifs à la mesure des propriétés géométriques des objets (mensurations,
cadastre, topométrie)
- Finalité de gestion et d’intervention sur le territoire (aspects légaux)
- Accent porté sur la dimension géométrique donc : grandes échelles (1 :100 à 1 :10'000) précision et
exactitude géométrique
L’échelle du géographe
Géoréférencement :
Action de positionner une donnée (objet, image, carte) dans un système de références (unités de distance,
coordonnées) dépendant du système de projection choisi.
Système de référence universel = s’il est le même pour tout endroit de la planète
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Topologie
- Mesure de la distance = distance plane « euclidienne » (sur le plan de la carte) / aussi d’autres distances,
dans le cadre de mesure d’accessibilité : distance pondérée ou distance-coût (en temps par exemple)
Les unités spatiales de représentation peuvent être différentes des unités spatiales d’observation (les unités
spatiales sont aussi appelées entités spatiales).
Ex : spectre solaire : les différentes couleurs visibles sont des longueurs d’onde qui forment une suite continue.
C’est une combinaison d’entités qui vont découper des objets homogènes (vert, bleu, rouge, orange, jaune,
indigo, violet). Ce découpage en 7 couleurs principales est arbitraire du point de vue physique.
Analogique et numérique
Les phénomènes naturels qui nous entourent sont quasiment tous continus (température, pression atmosphérique,
son). Cela signifie qu’ils sont quantifiables et passent d’une valeur à une autre sans discontinuité. Quand on veut
reproduire les valeurs du phénomène, on doit enregistrer sur un support. Lorsque le support physique peut
prendre des valeurs continues, on parle d’enregistrement analogique. Ex : cassette vidéo, disque vinyle.
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Lorsque le signal ne peut prendre que des valeurs bien définies, en nombre limité, on parle alors de signal
numérique. Le signal analogique est représenté par une courbe ≠ signal numérique par un histogramme. La
numérisation est la transformation d’un signal analogique en signal numérique.
Précision et exactitude
3.1
Intro
Objectifs du processus de projection cartographique :
La géographique était « faite pour la guerre », connaître ses frontières. Une des premières cartes du monde a été
produite vers 150 apr. JC par Claude Ptolémée.
Problématique :
Les cartes que l’on regarde sont en 2 dimensions : difficile de respecter toutes les propriétés géométriques
originales. Il faut donc chercher un compromis qui minimise les erreurs des propriétés géométriques jugées
importantes :
Projection de Mercator : projection cylindrique. Il y a une déformation dès que l’on va dans les pôles. 1km2 en
Equateur est le même sur un globe. Mais 1km2 dans les pôles sur un globe sera 2x ou 3x plus grand sur une
projection cylindrique. Déformation.
Les lignes aériennes sont des courbes, car la distance la plus courte entre 2 points se situe toujours sur un grand
cercle d’un globe terrestre, et que la projection d’un grand cercle ( intersection entre une sphère et un plan passant par
le centre de cette sphère) sur une carte forme une courbe.
Géoïde : est une représentation du globe terrestre correspondant à une surface équipotentielle du champ de
pesanteur. Surface sur laquelle l’eau de coule pas : la terre est « rabotée ». Cette surface sert de zéro de
référence pour les mesures précises d’altitude.
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Du géoïde à l’ellipsoïde :
Car plus l’échelle est petite, plus la description supporte des imprécisions géométriques importantes.
3.3 Ellipsoïdes
Forme de l’ellipsoïde Datums (paramètres qui définissent l’ellipsoïde de référence)
Définie par 3 valeurs de différence (différence tridimensionnelle ∆X ∆Y ∆Z) connues aussi sous le nom
de constantes de Molodensky
Ellipsoïdes locaux
Pour décrire le plus précisément possible une portion de la surface de la Terre (continent, région, pays)
Ajustement local d’un ellipsoïde à la surface du géoïde
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Elles sont le résultat direct de la projection des points de l’ellipsoïde sur un plan à partir d’un centre de
projection (cylindrique, conique, azimutale).
Pseudo-projections :
Elles sont construites à partir de règles mathématiques (Mollweide, Eckert, Robinson, Goode).
Projections conformes (respectent les angles) préservent les directions locales + souvent utilisées en
navigations (ex. Mercator)
Projections équivalentes (respectent les surfaces) préservent le rapport entre les superficies des objets +
souvent utilisées en cartographie thématique
Projections équidistantes (respectent les distances) préservent le rapport d’échelle linéaire le long de
certaines lignes (distances locales) + peu utilisées car imprécisions pour les grandes distances. Mn
Tangente
Sécante (permet de décrire les zones plus vastes)
Gnomonique (centre de projection au centre de la Terre + utilisée pour déterminer les trajectoires)
Stéréographique (Centre de projection à la surface aux antipodes du point central de la surface de
projection + utilisée pour la navigation)
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Unité de mesure des axes X,Y du plan cartographique (km, m, pied…) région, pays
(plan bleu sur l’image)
3.6 Système de
projection et de coordonnées en
Suisse
Ellipsoïde de référence : Bessel 1841
Système de coordonnées cartographiques : Origine au centre de projection décalée pour contenir le territoire
suisse dans le quadrant positif
Carde de référence : point à la surface de la Terre qui ont des coordonnées connues et qui sont projetées.
Auparavant le repère était la Pierre du Niton (bloc erratique la Léman servant d’origine des altitudes pour tous
les travaux topographiques suisses).
Le grand cercle de tangence passe par Berne (ancien observatoire), Projection conforme : cylindrique à axe
oblique
Pseudo-projections :
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4. Localisation et positionnement
4.1 Introduction
Localisation : Action de situer un site/ un objet/ une position
Positionnement : Action de déterminer la position géographique exacte d’un objet ou d’un être mobile.
On dit que « le lieu décrit se situe » Relatif par rapport à qqch d’autres (près de, à 45 m à l’est de) / Absolu
(aux coordonnées 536…). Localiser un site /objet, sa propre positionen délimitant les contours d’un objet
linéaire ou zonal / en définissant un trajet, des relations de voisinage entres sites. GPS= Global positioning
System.
En pratique : O est le lieu à partir duquel la mesure de P est réalisée. Y correspond au Nord
(souvent utilisé pour la navigation)
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o X= r cos (θ)
o Y= r sin (θ) θ =arctan (y/x)
Mesure des coordonnées x,y : GNNS (GPS) / Carte / table à numériser (carte papier) ou ordinateur (carte numérisée)
a. sortir le miroir
b. tenir la boussole de côté à l’horizontal
c. viser la partie supérieure de l’objet
d. lire l’angle
5. Attention, magnétisme
Système de référence :
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Position calculée en coordonnées géographiques du système géodésique mondial WGS 84 (World Geodetic
System 1984).
Principes de base :
Les perturbations :
Remédiation (GPS différentiel) :
Types de récepteurs :
Sémiologie = ensemble des règles qui permettent l’utilisation d’un système graphique de signes pour la
transmission d’une information. C’est la clé de codage et décodage d’un document graphique. C’est la
grammaire du langage cartographique.
Le langage cartographique…
– Est une forme d’expression dont les signes graphiques élémentaires (point, trait, surface) seraient
l’alphabet, et dont le vocabulaire (mots) serait constitué par l’arrangement de signes élémentaires selon
des variables visuelles.
– Regroupe ainsi l’ensemble des moyens graphiques qui permettent de différencier, de comparer,
d’ordonner et de mémoriser les informations transcrites sur la carte.
– Doit être universel, clair et cohérent (adapter le codage graphique au message à transmettre).
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Figuré cartographique :
Implantation graphique :
Variables visuelles :
1. Forme Qualitative
– Fort impact visuel (identification / Différenciation)
– Pour implantations (Ponctuelle / Linéaire)
– Types de formes (Géométrique / symbolique)
– Optimum pour identification 810 formes différences)
– Travail à grande échelle (petit numéro), possible d’utiliser ces symboles
2. Taille Quantitative
– Dimensions variables (Longueur, haute, surface, volume)
– Pour implantations (ponctuelle, linéaire, zonale)
– Types de formes concernés (géométrique, symbolique)
– Contraintes techniques (taille perceptible, conflits de voisinages)
3. Couleur Qualitative
– Couleurs fondamentales (rouge vert bleu)
– Couleurs primaires (cyan, magenta jaune)
– Contraintes techniques (impression en couleur, coût de reproduction, fidélité de l’impression
entre la vision à l’écran et la carte imprimé)
– RVB (profil colorimétrique écrans ordi), CMJN (profil colorimétrique imprimantes)
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Trame graphique = mode de répartition et de disposition d’éléments graphiques constitutifs de base. C’est un
figuré où une forme est répétée (point, trait ou surface).
6. Grain Qualitative
– Variation du grain (variation de taille de l’élément constitutif pour un
même rapport de noir/blanc / Agrandissement ou réduction d’une texture-
structure)
– Aspects techniques : difficulté de maîtriser la perception
7. Orientation Qualitative
– Définition : angles que fait un figuré linéaire avec la verticale / angles généralement limité aux
4 directions principales
– Optimum : limiter aux 4 directions principales
– L’échelle nominale comporte un certain nombre de catégories, dont la seule propriété est qu’elles sont
toutes différentes les unes des autres (sexe, nationalité, type de diplôme)
– Les catégories d’une échelle ordinale sont en revanche munies d’une structure d’ordre, établie en
fonction d’un critère donné (de – à + « quelque chose », opinion + ou – favorable, stade de
développement psychologique, degré scolaire ex.)
– Données :
o Nominales (catégories) = variables visuelles qualitatives
o Ordinales (classe) = variables visuelles qualitatives
o Cardinales (intervalles, rapports) = variables visuelles quantitatives
– Nombre de variables :
o Carte thématique univariée : emploi d’une seule variable possible (ex : codage monochrome
en tons de gris, en teintes de couleurs)
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– Capacité du logiciel
o Richesse et pertinence des formes, couleurs, teintes, textures
o Possibilité de créer de nouvelles formes, couleurs teintes, textures
– Capacité de l’affichage
o Richesse des couleurs et teintes
o Résolution de l’affichage (taille, nombre de pixels)
– Capacité de l’impression et de reproduction
o Monochrome ou polychrome
o Résolution, taille (A4, A3) et fidélité de l’impression
6.1 Introduction
Dimensions de l’info géo :
Unité d’observation :
Portion de l’espace sur lesquelles sont réalisées des mesures. Exemples : UO bâtiments, tronçon rivière,
parcelle, commune…
Est :
– Indivisible (≠sous-unités)
– Entité spatiale : UO (unité spatiale d’observation)
– Ses limites spatiales sont physiques (bâtiment), arbitraires (biotope) ou abstraites (zone d’influence).
– Peut être linéaire, zonale ou encore ponctuelle
La fonction d’une BIC est de produire une info géographique sur un (+)
thème(s) à cartographier, dans un environnement informatique (info
numérique).
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Mode image : structure raster, l’unité d’ob. est la maille rectangulaire, découpage arbitraire de l’espace en
maille, indépendant de la thématique, agrégations de mailles thématiquement identiques et contiguës forment les
« objets ».
‘’ ‘’ est un ensemble de couches d’objets décrivant leur géométrie et leurs propriétés thématiques et/ou
temporelles. Structuration :
‘’ ‘’ est un ensemble de grilles numériques constituant chacune une couche thématique. Organisation :
Elément géométrique à partir duquel on reconstitue une unité spatiale (forme, taille, relations spatiales) :
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7.1 Introduction
1. Lecture de cartes thématiques :
a. Processus de décodage du message graphique (contenu = thématique, géométrique, temporel)
b. Interprétation du contenu réalisée par le lecteur, en fonction de ses objectifs + expertise
2. Les finalités de lecture de carte :
a. Répondre aux questions (quoi, où, quand, comment, pourquoi)
b. Explorer (inventaire, extraction, localisation – chercher à savoir combien y a de villes, rivières
etc.)
c. Formuler des hypothèses pour des analyses ultérieures
d. Découvrir des scénarios d’évolution
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Carte topographique :
Relief (décrit par):
o Altitude : par les courbes de niveau et les points d’altitude extrême
o Morphologie générale : ombrage
o Formes particulières du terrain (talus, dolines, gravières)
o Autres propriétés du relief sont dérivées visuellement (pentes, orientation des pentes, profils
topographiques)
Occupation du sol (comprend) :
o Réseaux ferroviaires, routiers, pédestres
o Végétation (forêts, vignes, vergers…)
o Bâtiments, terrains de sport, cimetières
o Hydrographie (sources, rivières, lacs, marais…)
Le profil topographique (intersection entre la surface topographique et une ligne qui traverserait la carte)
permet :
Topographie ≠ cartographie
Topographie = science qui permet la mesure + la représentation sur un plan ou une carte des formes et détails
visibles sur le terrain. But : déterminer la position et l’altitude d’un point dimension géométrique de la carte :
occupation territoire + relief
Cartographie = élaboration des cartes, souci de lisibilité graphique des thèmes présentés.
Carte géomorphologique
Elle décrit les formes du paysage dans le but d’en comprendre la genèse
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Carte géologique
Mise en forme : consiste à conditionner l’information numérique pour la rendre conforme aux exigences du
logiciel de cartographie.
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Indicateur : variable ayant pour objet de mesurer ou d’apprécier un état ou une évolution
Le classement des données numérique est lié à la richesse de l’information (niveaux de mesure)
1. Niveau nominal
le classement n’est nécessaire que si les catégories sont trop nombreuses ou qu’un
regroupement est souhaitable
2. Niveau ordinal
Le classement n’est nécessaire que si les classes sont trop nombreuses ou qu’un regroupement
est souhaitable
3. Niveau cardinal
Le classement est indispensable car la diversité des valeurs mesurées est très grande
La démarche de classement
1. Définir le nombre de classes (catégories) à produire
a. Critères statistiques ou subjectifs
b. Limites de perception et du système informatique
2. Définir les limites des intervalles de classes
a. Plusieurs méthodes de classement disponibles (indépendante, statistique, a priori)
Le nombre de classes et leur découpage doit être défini en fonction du type de représentation graphique prévu
Dicté par des critères de clarté du message, en fonction de la nature des objets (ponctuels, linéaires, zonaux)
1. Contenu thématique
– Niveau de mesure (nominal, ordinal, cardinal)
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– Nombre de variables [Univarié (codage monochrome) / Multivarié (codage polychrome) | Chap. 6 Variables
visuelles]
2. Repères de lecture
Permettent d’interpréter les relations spatiales entre les objets cartographiés, ainsi qu’avec d’autres thématiques
explicites ou implicites au lecteur.
– Repères graphiques [Couches d’objets ponctuels, linéaires, zonaux (ex. limites politiques)]
– Repères textuels [Toponymie (nom des localités)]
9.1 Introduction
Problématique
2 étapes pour cartographier à partir d’un échantillon d’observation:
Principes
1) Distribution continue (spatialement)
2) Echantillon représentatif (spatialement)
3) Comportement du phénomène connu (dépendance spatiale)
Continuité spatiale
Pour être spatialement interpolable, le phénomène doit se distribuer de façon continue dans l’espace
Pour des variables partiellement continues ou discontinues il existe des démarches d’interpolation possibles
Variables partiellement continues : Découper l’espace d’études en zones respectant les lignes de
discontinuité / Interpoler par zone
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Variables discontinues : Interpoler en produisant des zones de plus grande proximité à chacun des
points d’observation / Assigner à la zone de plus grande proximité de la propriété mesurée en son point
Concept de régionalisation
Phénomène régionalisé phénomène est régionalisé s’il se déploie dans un domaine spatiale D et y
montre une certaine structure
Variables régionalisée (VR) Variable qui désigne la valeur en un point D d’une caractéristique du
phénomène régionalisé.
3 composantes : tendance, autocorrélél, totalement aléatoire
Spatialement Décrire l’ensemble des lieux de la région à traiter / Décrire avec une densité suffisante de points
de mesure / Décrire le comportement du phénomène au-delà de la zone à traiter (pour éviter l’extrapolation, effet
de bordure)
Eviter l’extrapolation !
Pour interpoler raisonnablement en bordure de la zone à traiter, l’échantillon doit contenir des points de mesure
au-delà de cette zone.
Acquisition de mesures : c’est durant cette étape qu’il faut impérativement collecter des points de mesure de
telle manière que la zone à traiter se situe entièrement dans la région interpolable.
Analyse de variabilité
Variogramme : diagramme de dispersion des différences quadratiques
Le domaine D est l’ensemble du domaine
Variogramme expétimental Le variogramme initial est transformé en un histogramme d’écarts = delta H
Composantes du variogramme
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2 familles de méthodes
Globales tous les points de mesure sont pris en compte simultanément (Régressions, surface de
tendance)
o Propriétés : loi linéaire, polynomiale, facile à mettre en œuvre, décrit la tendance des valeurs
o Application : régression appliquée aux 2 dimensions de l’espace est connue sous l’appellation
(Modèle de surface de tendance)
Locales seuls les points de mesure inclus dans une fenêtre centrée sur le point à interpoler sont pris en
compte (estimateurs locaux)
o « Plus proche voisin » : découpage de l’espace en polygones de Thiessen (la valeur de chaque
zone est celle du point le plus proche) Application : pour les phénomènes dont la continuité
spatiale n’est pas vérifiée ou vérifiable
o Réseau de triangles : découpage de l’espace en triangles dont les sommets sont les points
mesurés ; on gradue chaque segment de triangle et on trace des isolignes.
o Distance pondérée : seuls les points de mesures situés dans un voisinage défini du point à
estimer sont pris en compte ; on fait la moyenne de ces points pondérés par leur éloignement
o Krigeage : basé sur une fonction de pondération extraite du variogramme (ressemble à la
moyenne pondérée) ; permet une estimation linéaire basée sur l’espérance et la variance.
Démarche de cartographie : Produire une maille régulière de points par interpolation / Choisir un type de
représentation cartographie / Traiter l’information pour produire le codage graphique adéquat
10.1 Introduction
Rappel chapitre 2
Carte géologique : donne des informations sur les couches superficielles de la croûte terrestre. Les formations
géologiques sont répertoriées selon leur composition (lithologie), leur âge (stratigraphie) et leur position
structurale (tectonique). Ces formations sont reportés sur un fond topographique. Donne des informations sur les
forages + sources d’eau (rond bleu vide = source non captée / carrée bleu = captée) + histoire d’une région.
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Les objets géologiques sont répartis en 8 thèmes (ayant chacun plusieurs classes) :Rock Bodies,
Geomorphology, Tectonics, Measurements Spatial Orientation, Parameter and Modelling, Anthropogenic
Features, Hydrogeology, Local Additional Information.
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