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Niveau : LICENCE 2
Département de Géographie
Université Félix Houphouët-Boigny
Abidjan-Côte d’Ivoire
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Matrice d’Organisation du Cours de
Cartographie Statistique L2
Chapitre Section Séances Références documentaires
et bibliographiques
Introduction générale 1ere séance Atta et Amouzouvi (1987) pp9-31.
Définition de la cartographie, de la carte Lambert et Zanin (2016) p75.
et de la carte thématique Atta et Amouzouvi (1987) pp29-31.
1-La sémiologie graphique et le langage de la carte 1ere Lambert et Zanin (2016) p25 ; pp74-75.
1-1 Les composantes du langage Atta et Amouzouvi (1987) pp29-31.
cartographique Atta et Amouzouvi (1987) pp33-39.
Concepts de base 1-2 Les variables visuelles Lambert et Zanin (2016) pp83-115.
1-2-1 définition et typologie
1-2-2 description des variables visuelles
2-Methodologie d’élaboration de la carte 2eme séance
Sources de documentation :
ATTA Koffi et AMOUZOUVI Yawo (1987) Eléments et pratique de cartographie thématique, Université
nationale de Côte d’Ivoire, 1987, Abidjan, 176 p. ISBN 2-7166-0291-3
LAMBERT Nicolas et ZANIN Christine (2016) Manuel de cartographie, Ed.Armand Colin, 2016, paris ,221 p.
ISBN 978-2-200-61285-6
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Introduction et Généralités
Définition de la cartographie et de la carte
Pour l’association internationale des cartographes, la cartographie est définie comme
l’ensemble des opérations scientifiques, techniques et artistiques qui contribuent, à partir des
résultats d’observations directes ou d’exploitation de sources documentaires à l’élaboration
de cartes et de plans.
Pour ce qui est de la notion de carte, on s’accorde à la définir comme la représentation
géométrique, simplifiée et conventionnelle sur un plan des réalités concrètes ou abstraites
définis en fonction d’objectifs préalablement ciblés. Au moyen d’un rapport de similitude
appelé l’échelle, la carte permet de représenter sur un support réduit les faits du monde réel.
La notion d’échelle introduit celle des projections. Les projections découlent de modèles
mathématiques (géométriques) que les géodésiens ont conçus pour faciliter la représentation
de la terre sur surface plane1.
Dans le cadre de ce cours, l’instance est portée sur la carte et l’échelle. Plus précisément de la
notion de carte thématique. La carte thématique est un modèle cartographique conçu sur un
fond extrait d’une carte de base ou des phénomènes qualitatifs ou quantitatifs concrets
relatifs à une thématique donnée sont exposés. Pour réussir le thème traité, le concepteur
doit avoir une bonne maîtrise des connaissances en sémiologie et sur le thème abordé. En
effet, la carte thématique doit être un moyen pour véhiculer l’information juste et précise.
En somme, on retient qu’en tant que représentation géométrique conventionnelle, de
phénomènes localisables dans l’espace, la carte thématique utilise des figurés et des signes
codés dont la portée et la signification repose sur des règles et lois portées par la sémiologie
graphique, et une parfaite connaissance du thème abordé. C’est aussi un document portant
cette représentation ou une partie de cette représentation sous forme d’une figure
manuscrite, imprimée ou réalisée par tout autre moyen.
Pour rappel, ce cours vise les objectifs suivants :
-Faire découvrir les règles, la théorie de base du langage cartographique,
-Faire connaître et être en mesure d’utiliser sans se tromper les différents systèmes de
représentation abordés dans le présent cours.
1 A ce niveau l’enseignant peut donner des exemples de formulations d’échelle tant graphique que numérique.
On retient :
1/10 000 1 cm sur la carte représente 100 m sur le terrain
1/ 25 000 ou 1 : 25 000 se lit un vingt-cinq millième.
Il peut aussi évoquer des exemples de projection et de datum.
Comme ce n’est pas l’objet de ce cours, il ne faudrait s’y attarder.
Il faut rappeler que ce sont des notions qu’ils parcourent en Licence1
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1)La sémiologie graphique et le langage de la carte
On appelle sémiologie graphique l’ensemble des règles qui permettent l’utilisation d’un
système graphique de signes pour la transmission d’une information.
Le langage cartographique est une forme d’expression dont les signes graphiques
élémentaires (le point, le trait, la tache) seraient l’alphabet, dont le vocabulaire est fait de
variables visuelles et dont la syntaxe est définie par les règles de la perception visuelle.
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ou de symbole figuratif. On dit d’un symbole qu’il est évocateur lorsque le seul aspect du
symbole suffit à évoquer le phénomène représenté ; par exemple, l’arbre pour une forêt ou
avion pour un aéroport. Si le symbole est un schéma très simplifié de l’objet évoqué, on dit
qu’il est figuratif, par exemple un parallélépipède pour un bateau, un cercle avec une croix
pour une église.
La forme est le plus souvent utilisée pour élaborer des cartes d’inventaires, cartes scolaires,
dépliants touristiques.
- L’orientation : c’est l’angle que fait un figuré linéaire avec la verticale. L’orientation
s’applique à des figurés ponctuels allongés (la base doit être au plus égale au tiers de la
hauteur).
Sa longueur est limitée à quatre directions (verticale, horizontale et 2 obliques à 45°).
Aucune de ces orientations n’est privilégiée, il n’y a donc aucun classement possible à partir
de l’orientation. Cette variable est donc uniquement différenciatrice et est utilisée pour
représenter les modalités de caractères qualitatifs.
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Document 4 : La variable visuelle grain
La taille : la variation de taille se traduit par une variation de surface, de longueur, de hauteur
ou de volume d’un figuré.
Cette définition s’applique aussi bien à des figurés géométriques qu’à des figurés
symboliques. Les variations de taille sont en général facilement perçues sur une carte et
immédiatement identifiées à des différences quantitatives.
La valeur : c’est le rapport entre les quantités totales de noir et de blanc perçues sur une
surface donnée. La variation de valeur est obtenue au moyen d’une suite de gris qui
s’échelonnent en progression continue du blanc au noir. Cette notion s’applique aussi à la
couleur que l’on peut éclaircir ou foncer par apport de blanc ou de noir. On obtient dans ce cas
un dégradé de couleur.
La valeur est une variable visuelle qui permet de traduire un ordre, car l’œil classe les taches
grisées de la plus claire à la plus foncée. Il associe aux taches claires les valeurs les plus faibles
et aux taches foncées les valeurs fortes.
La longueur de cette variable est limitée à 6 ou 7 paliers y compris le blanc et le noir.
(Gradation en aplat, trame de point, trame de trait).
Document 5 : La valeur
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- La texture-structure : c’est la combinaison d’éléments graphiques pour couvrir une surface.
On parle aussi de trame. Cette variable visuelle est un cas particulier de la forme, puisque son
élaboration repose sur le choix d’une forme que l’on répète de façon à couvrir une surface.
On distingue des éléments graphiques de forme simple : point, trait, tireté, des éléments
graphiques aux formes plus complexes, souvent évocatrices ou symboliques, qui portent le
nom de poncifs.
Document 6 : La texture-structure
Document 7 : La couleur
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Document 8 : Schéma de synthèse des variables visuelles
Document 9 : synthèse des fonctions des variables visuelles dans le langage sémiologique
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difficilement mémorisable si le message est trop dense ou non organisé. Si une carte retient
tous les détails, sa lecture sera obligatoirement parcellaire.
• L’exécution de la légende,
La légende est le signifiant de la représentation graphique. Elle explique l’ensemble des
modes de représentation utilisés sur la carte. Il est conseillé de rédiger la légende avant son
exécution sur la carte.
• Le choix de la toponymie,
La sélection des noms, leur disposition sur la carte (écriture ponctuelle, de surface ou linéaire),
type de caractère (majuscule, minuscule, italique).
- Le choix des systèmes graphiques
La mise en place des figures.
Il s’agit de la réalisation de la notice explicative. En principe tous les éléments que nous avons
vu précédemment doivent permettre d’obtenir une bonne carte c’est-à-dire une carte qui
rassemble à la fois les qualités suivantes : précision, efficacité, lisibilité expressivité.
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3-Pratique représentative
3-1. Le système par points
C’est le système est utilisé pour représenter les valeurs absolues statiques à une variable.
Exemple : la répartition de quantité dans un espace donné.
Ce système utilise le point (forme graphique élémentaire) et la variable visuelle taille. On peut
utiliser soit des points de surface ou de taille constante, soit des points de surface ou de taille
variable.
Les points de surface variable ou cercles proportionnels sont la variante observée dans ce
cours. Le point a ici une surface proportionnelle à la valeur numérique des phénomènes. Le
cercle proportionnel est le signe le plus utilisé.
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Les hachures sont des droites parallèles définies par une orientation, une épaisseur et écartement. Elles
peuvent être employées seules ou superposées. Lorsqu’on envisage de différencier simplement des
phénomènes, il faut monter une gamme de valeur allant du blanc au noir. Pour cela, on joue seulement sur
l’épaisseur et sur l’écartement des hachures.
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La phase pratique devra largement expliquer en des termes simples cette réalité
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son principe se fonde sur des procédés mathématiques et statistiques que nous découvrons
maintenant.
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Le calcul de la médiane est simple, il revient à ordonner la série et on dénombre la moitié de
l’effectif total (N). Et la médiane correspond à l’élément médian de la distribution.
Soit la série suivante (1 ;2 ;3 ;4 ;5) ; ici la médiane est égale à 3.
Soit la série suivante (711 ;851 ;862 ;912 ;922) ; ici la médiane est 862.
Soit la série suivante (1 ;2 ;3 ;4 ;5 ;6) ; ici la médiane s’obtient via la moyenne de 3 et 4, soit 3.5.
Soit la série (711 ;851 ;862 ;912 ;922 ;1000) ici la médiane s’obtient via la moyenne de 862 et
912, soit 887.
Si on se propose de poser une formule de calcul de la médiane (m), elle se définit comme suit
soit N/2+1/2 ; Où « N » est le nombre des observations de la série. Ainsi la valeur (m) découlant
de N/2+1/2, est le rang de l’observation qui sera la médiane dans la série.
Le mode
Le mode d’une distribution est la valeur la plus fréquente. Comme la médiane, le mode est
une caractéristique de valeur centrale. Pour une série classée, on définit la classe modale ou
dominante comme celle dont l’effectif est relativement plus élevé, et on attribue au mode la
valeur centrale de cette classe. Autrement dit, le mode d’une série statistique est une valeur
de la série dont l’effectif est strictement supérieur à celui des autres valeurs.
A titre d’exemple : je calcule des densités de peuplement des régions dans un territoire
national donné, une densité se répète plus de fois que les autres valeurs de densité, elle
apparait comme le mode de cette distribution.
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La procédure standardisée
Elle sollicite l’écart-type en relation avec la moyenne arithmétique de la série. Les classes ont
l’amplitude de l’écart-type à l’exception des classes extrêmes.
L’usage de cette méthode peut être modifiée selon que le nombre de classe soit pair ou
impair. Pour un nombre de classe pair, la moyenne est une borne de classe ; pour un effectif
impair de classe, elle est le centre d’une classe et en ce moment l’étendue des classes est la
moitié de l’écart type.
Exemple pour 6 classes :
Soit (et) l’écart-type
La formation des classes démarre depuis le positionnement de la moyenne (X).
De la moyenne vers maximum (max)
1ere classe : X ; X+(et)
2eme classe : X+(et) ; X+2et
3eme classe : X+2et ; max
De la moyenne vers minimum (min)
1ere classe : X ; X-(et)
2eme classe : X-(et) ; X-2et
3eme classe : X-2et ; min
Soit un total de 6 classes.
Exemple pour 3 classes :
1ere classe : min ; X-(0.5 et)
2eme classe : X-(0.5 et) ; X+(0.5 et)
3eme classe : X+(0.5 et) ; max
Les formes circulaires sont les plus sollicités pour la représentation des diagrammes
ponctuels. Ils sont les plus utilisés car ils permettent de représenter un phénomène avec
toutes ses composantes. Le cercle peut être employé de manière proportionnelle pour
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comparer des ordres de grandeurs. Sa superficie peut être divisée en parts pour représenter
une grandeur décomposée en plusieurs éléments. Le total des variables représentées est
ramené à 360°.
Lorsqu’on veut opposer deux phénomènes, on peut utiliser deux ½ cercles seuls ou
accolés. On parle de représentation hémisphérique.
Les diagrammes peuvent être représentés seuls ou sur des fonds de cartes. On parle alors
de cartogrammes.
Le système par diagramme utilise des valeurs absolues et des valeurs relatives. Toutefois,
ici, ces valeurs comprennent plusieurs caractères, c’est-à-dire qu’il est possible de comparer
plusieurs éléments entre eux. Les éléments peuvent également être comparés dans le temps.
• Le titre
Il rend compte de l’idée générale et du message central de la carte.
• La forme de la toponymie
La toponymie doit être régulière et suivre une variation de forme relative à l’importance de
chaque section ou compartiment de la carte.
• La légende
Elle est la clé de lecture des symboles qui constituent la carte. Sa disposition et son ordre
d’affichage sont des éléments de formes à ne pas négliger. Elle découle directement des
activités de traitement statistiques.
• L’échelle
Son importance pour la lecture des distances et des autres mesures sur la carte doit être dite.
Son expression la plus usuelle est la forme graphique, qui toutefois ne doit exclure sa version
numérique.
• Les sources
Elles donnent de la crédibilité à l’activité cartographique menée. Elles permettent de savoir
d’où proviennent les données manipulées. On les mentionne au bas de la carte.
• L’orientation
Elle aide à repérer les points cardinaux sur la carte.
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Exercices d’application
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Exercices d’application relatifs aux systèmes de représentation par diagramme
Questions
• Calculer pour chaque commune le nombre total d’établissements d’enseignement
primaire.
• Calculer la proportion d’établissements de type « publique » pour chaque des
communes.
• Représenter pour chaque commune la structuration des établissements
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