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De l’ENSPM
De A.Caillemer
G.BRECHE 2006/2007
G.BRECHE 2006/2007
G.BRECHE 1 2006/2007
20
30
40
50
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90
g(m/ s²)=G. 0
. La courbe
(e.a)².(1+tg²L)
qui suit représente le graphe de variation
1.5 – La Terre
grades) au pôle Nord et L=-90° (-100
grades) au pôle Sud
Ci dessous ,les déformations de la terre
dues aux marées ,les bourrelets sont
volontairement exagérés (mesures
satellites traitées par informatique) .On
constate que les déformations sont
beaucoup plus importantes sur les
océans que sur les continents .Si la terre
était seulement recouverte d’eau ,sa
forme serait effectivement une ellipsoïde
La terre n’est pas exactement une .C’est pour cette raison que cette
sphère .Elle est légèrement aplatie à ses représentation mathématique n’est
deux pôles ,ce qui fait qu’elle ressemble qu’une approximation .
plutôt à une ellipsoïde dont le petit axe b
est orienté Nord-Sud et le grand axe a
,Est-Ouest .Son grand rayon vaut
a=6378,14 km et son excentricité
est : e=1− 1 .On utilisera ,pour
298,257
des calculs précis ,les concepts évoqués
précédemment .L’angle L ,sur les deux
figures est la latitude du parallèle variant
de L=0 sur la ligne Est-Ouest du grand
axe qui est l’Equateur ,à L=+90° (+100
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G.BRECHE 3 2006/2007
G.BRECHE 4 2006/2007
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1.82 – L’orthodromie
L’orthodromie est le plus petit arc de ,l’orthodromie et la loxodromie sont
grand cercle joignant deux points A et B deux courbes symétriques par rapport à
distincts en coordonnées sur la planète la droite joignant A à B ,c’est à dire la
.La concavité de cette courbe est tournée corde AB .
vers l’équateur ou ,sur une carte ,vers la
ligne d’échelle minimale .Les routes en
A et en B sont différentes .La variation
de routes DR=RB-RA de routes vraies
orthodromiques est appelée convergence
des méridiens dont la valeur est
déterminée par la trigonométrie
sphérique soit : ∆R =∆G.sin Lm ,Lm étant
la latitude moyenne entre A et B et DG
,la différence des longitudes entre A et B Les points A et B étant en général
.Les angles g A et g B sont les différences relativement proches l’un de l’autre
d’angles de routes entre la loxodromie et (moins de 600 Nm ou 1111 km) ,on peut
l’orthodromie en A et en B (cf. figure) écrire :g A=g B ,d’où 2.γ =∆G.sin Lm ,soit
.On a donc : g A+g B=RB-RA D’autre part
G.BRECHE 6 2006/2007
( )
e e1
b=a.(1− f) ,on définit la quantité : Li = LC. 1−e1.sin L 2 .Cette latitude et la
1+e1.sin L
e1= a²−b² qui est la première première excentricité sont des éléments
a² de base des méthodes de représentations
excentricité ,c’est aussi une des cartographiques étudiées par la suite .A
caractéristiques principales de l’ellipse chaque système géodésique est associée
,de la même façon ,on dispose de la une ellipsoïde de dimensions légèrement
seconde excentricité telle différentes (demi grand axe a et demi
petit axe b) .L’IGN (Institut
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G.BRECHE 8 2006/2007
G.BRECHE 9 2006/2007
G.BRECHE 10 2006/2007
G.BRECHE 11 2006/2007
2.42 – Correction dV
Comme ci-dessus ,le facteur relation , ∂E = Y0 .d’où ,on tire :
Y02 ∂Y0 N0.Rs0
d’échelle s’écrit : E =1+ .La
2.N0.Rs0 dV = 1 . Y0 .S.sin Z ,Y0 étant la
correction dV ,comme on l’a vu E 2.N0.Rs0
précédemment ,s’écrit en fonction du valeur prise au premier tiers du segment
de longueur S à partir du point d’origine
facteur d’échelle : dV = S . 1 .∂E ,ou de relevé ,et Z ,l’azimut de ce segment
2 E ∂n
S 1 ∂E
encore : dV = . . .sin Z (2) ,Z étant
.Cette correction est nulle sur le parallèle
2 E ∂Y0 standard L0 et sur une direction nord/Sud
l’azimut d’orientation du segment de (Z=0°) et maximale pour une orientation
longueur curviligne S .Dans cette Est/Ouest (Z=90°) .
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Mercator transverse
Echelle locale
1.01
E
1.008
1.006
1.004
1.002
1
Longitude
0.998
-9 -6 -3 0 3 6 9 12
2.52 – Correction dV
La forme générale de cette correction S.cos V sin h
,la valeur de dV : dV = . ,h
est dV = S . 1 .∂E ,avec E ,le facteur 2.E cos² h
2 E ∂n
étant pris au premier tiers à partir du point
d’échelle ,et S ,la longueur du segment
de visée du segment mesuré .
curviligne mesurée sur le terrain .On peut
aussi écrire : ∂E = ∂E .cos V avec
∂n ∂x
∂E = ∂E .∂h et ∂x = 1 qui est l’échelle
∂x ∂h ∂x ∂h cos h
sin h
.Enfin , ∂E = ∂E .cos V.cos h=− ,d’où
∂n ∂h cos² h
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5 – La Gnomonique polaire
Cette représentation a pour centre de Une représentation de l’Europe de
projection le centre de la Terre ,le plan de l’ouest suivant ce type de projection est
projection est parallèle à l’équateur et est donnée ci-dessous à titre d’exemple .
tangent à l’un des pôles .Non conforme
,mais équidistante ,celle-ci est très peu
utilisée .Comme précédemment ,les
représentation planes des parallèles sont
des cercles dont le rayon en fonction de la
latitude géocentrique L s’écrit : R = a.
tg L
(suivant la figure ci-contre) .Les
coordonnées d’un point sur la carte ont
même expression que dans le cas de la
stéréo polaire . Le seul avantage en navigation est que
les courbes orthodromiques sont
représentées par des droites .la conformité
et l’équivalence n’étant pas satisfaites
.L’étude de la variation de l’échelle nous
montrera que ce type de carte ne reste
exploitable que pour les très hautes
latitudes ,la déformation s’amplifiant très
vite au fur et à mesure qu’on s’approche
de l’équateur .
G.BRECHE 17 2006/2007
Remarques importantes :
1 - Pour ces deux représentations ,on a utilisé facteur d’échelle de la projection aux
la latitude géocentrique ,notée L .Pour coordonnées x et y du point cherché ,soit
obtenir celle-ci à partir de la latitude y
x'= x et y'= ,x’ et y’ étant les
géographique λ ,il convient d’utiliser la E E
relation suivante : L=arc tg ((1−e12).tg λ ) coordonnées finales du point .Ceci est
,e1 étant la première excentricité de d’autant plus indispensable pour les deux
l’ellipsoïde .Ce qui revient à écrire que : dernières projections décrites ci-dessus aux
latitudes moyennes (éloignées des pôles) .
b².tg λ .
L=arc tg
a²
2 – Pour être rigoureux ,il convient pour
chaque type de projection d’appliquer le
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8 – La transformation de Helmert
Soient n points Pi dont les coordonnées pour L1 : di = (xi − xg )²+(yi − yg )² ,et pour
sont (xi,yi) dans le repère local L1 et (Xi,Yi)
dans le repère général G1 .Le centre de G1 : Di = (X i − X G)²+(Yi −YG )² ,le rapport
gravité g du polygone formé par ces points E= Di constitue l’échelle de la
dans le repère L1 a pour coordonnées : di
∑ xi ∑ yi transformation .Dans le cas où la
transformation fait intervenir un facteur
xg = n , yg = n .Ces mêmes points ont
n n d’échelle ,cela suppose une homothétie de
pour centre de gravité G ,dans le repère G1 centre G ,et de rapport ,le facteur d’échelle
,de coordonnées : en question .La transformation de Helmert
∑n X i ∑n Yi est constituée d’une translation de vecteur
G−xg
XG = , YG = V = X
.Dans le repère L1 ,on r
n n et une rotation d’angle :
−yg
YG
calcule pour chaque point P ,l’écart entre
ses coordonnées et celles du centre de α =GGP1 −GgP'1 ,soit la différence angulaire
gravité du polygone ,soit ,le couple : entre le gisement d’un segment GPi dans le
système général G1 et de son homologue
∆xi = xi − xg
∆yi = yi − yg ,on procède de même dans le dans le repère L1 .D’ailleurs ,on peut écrire
les coefficients a et b sous la forme :
repère G1 ,soit : ∆∆XYi i==X i −XG
Yi −YG .D’où ,on a=k .sinα et b=k .cosα .D’autre part ,les
obtient les coefficients suivants : points P constituent les points de calage du
système .
p =∑∆yi .∆X i −∑∆xi .∆Yi
Cette transformation est utilisée pour le
q =∑∆xi .∆X i +∑∆yi .∆Yi calibrage des tablettes graphiques .Elle sert
,en topographie à insérer des points
r =∑(∆xi)²+∑(∆yi)² ,ce qui donne les déterminés en planimétrie dans un repère
p q local (repère de chantier p ex.) dans un
coefficients : a = et b= .Chaque point
r r repère général cartographique ,à la
M (xM,yM) ,dans le repère L1 ,aura pour condition de disposer d’au moins deux
coordonnées dans le repère G1 ,le couple : points de calage ,un troisième servant de
X M = X G + a.(yM − yg )+b.(xM − xg ) (1) .Si on vérification .On utilise également cette
YM =YG −a .(xM − xg )+b.(yM − yg )
transformation dans la méthode dite de la
calcule la distance de chacun des points au station libre .
centre de gravité du polygone déterminé
par ceux-ci ,dans chacun des repères ,soit
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G.BRECHE 22 2006/2007
G.BRECHE 23 2006/2007
G.BRECHE 24 2006/2007
1 – Eléments de base
Cette partie regroupe un certain nombre obtenir des valeurs angulaires correctes et
de notions mathématiques et géométriques exploitables .Ceci conduit aux méthodes de
de base permettant de résoudre les relevé sur le terrain de position d’un point
problèmes de positionnement d’un point par rapport à un ou plusieurs autres et à la
dans l’espace ,ainsi que quelques notions de détermination de surfaces et formes de
physique ,telles que le champ magnétique de cheminements .
la terre ,dont il faut tenir compte pour
G.BRECHE 1 2006/2007
ans ,mais ,via la valeur de variation peut utiliser en France ,une variation de –
annuelle indiquée sur celles-ci ,il est 7’ par an pour la détermination
possible d’interpoler pour les années .L’interpolation linéaire entre isogones est
postérieures à la date de mise à jour des pratiquée avec une précision suffisante à
cartes ,sans indication de variation ,on l’aide de ces cartes .
2.2 – L’ altitude
Deux cas de figure sont possibles :le point l’instrument au dessus du sol (environ 1 m
dont on doit déterminer l’altitude est au ,mais à mesurer précisément) et hv celle de la
dessus de la station ,ou celui-ci est au mire (généralement 2 m à 2,50 m) .Le
dessous de la station .Pour les figures dénivelé s’obtient simplement par résolution
correspondantes (ci-dessous) ,on peut d’une chaîne de 4 cotes de hauteur entre h
écrire : h1 = Dh.tg S .Le dénivelé à ,h1 ,hv et d z .
déterminer est d z .h est la hauteur de
dz=h1-hv+h ZB=ZA+dz+D
- Point A à coter au dessous de la station :
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dz=h1+hv-h ZA=ZB-dz-∆
3 – Intersections et relèvements
3.1 – Le segment capable
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Cette méthode est largement utilisée tant - De S ,on vise successivement les
en topographie qu’en navigation pour segments AB et AC ,c’est le relèvement
déterminer la position précise d’un point ,on utilise exactement la méthode ,par les
par rapport à au moins trois autres connus longueurs apparentes.
du fait de sa précision .Celle-ci est - On se place successivement aux
d’autant plus grande que les angles b et γ extrémités A,B ,C des deux segments et
se rapprochent de 90° et que les ,on vise S ,c’est une intersection .On
coordonnées des points A ,B et C sont procède à l’aide de la technique des
précises .Ce procédé fait appel au concept gisements .
de longueur apparente et au cercle Dans les deux cas ,on cherche à
circonscrit à un triangle quelconque . déterminer la position de S .
Deux cas sont possibles :
3.3 – L’intersection
Dans ce cas ,on stationne AM = AB.sin.G2 , BM = AB.sin.G1 ,et
successivement aux points A ,B et C .A sin.a sin.a
chacune des stations ,on relève le gisement sin.(G3−G2)
CM =BC. .Pour obtenir les
du point M et la distance au point de sin.b
station .On obtient les angles G1 ,G2 et G4 coordonnées rectangulaires de M ,on peut
.La détermination complète des triangles facilement partir du point A (xA,yA)
quelconques (A,B,M) et (B,C,M) passe ,puisqu’on connaît le gisement GB .En
par l’évaluation des angles restant effet ,on a a =GB+G1 et AM ,soient :
inconnus ,soit ,ici l’angle a ,dans le xM = xA+ AM.sin.α
triangle (A,B,M) et l’angle b ,dans le yM = yA+ AM.cos.α
triangle (B,C,M) .D’où : a=180-(G1+G2)
et b=180-(G4+G3-G2) (cf. figure) .On
connaît les cotés AB et BC ,la première
relation du triangle quelconque permet
d’écrire : sin.a = sin.G2 et , sin.G1 = sin.a
AB AM BM AB
,pour le premier triangle ,
sin.(G3−G2) sin.b
= ,pour le deuxième .De
CM BC
ces trois relations ,on tire les distances du
point M cherché aux points A,B,C ,soient :
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Y
B-N 135.6 0 287.7 -50
0 0.00 100 200 300 400 500
C-N 205.4 0 171.6 400.10
-100
N-116.88
Point A Point B Point C Point N -150 X
X 0 198.94 473.14 400.10
Y 0 88.91 37.24 -116.88
Z 0 0.00 0.02 0.01
3.4 - Le relèvement
Dans ce cas ,on stationne au point N
cherché et on vise les trois points A ,B ,C
deux à deux .On obtient les angles G1 et
G2 (cf. figure) .On peut également orienter
les segments NA ,NB et NC en relevant
les gisements des points correspondants
par rapport au nord .Soit a ,le gisement de
A par rapport à N ,on a pu déterminer GB
,le gisement de B par rapport à A ,on peut
écrire pour l’angle (NAB) : b =180-a -GB
,d’où ,l’angle b=180-b -G1 .Le premier
triangle (ANB) est donc complètement
défini .on peut extraire les distances AN et Nota : Connaissant B (xB,yB) et C (xC,yC)
sin.β ,on peut déterminer le gisement de C par
BN . AN= AB. sin.b et BN = AB. .Soit rapport à B ,soit GBC .En effet ,le rapport
sin.G1 sin.G1
GBC ,le gisement de C par rapport à B yC − yB
e= représente la tangente de l’angle
,l’angle (NBC) a pour valeur : xC − xB
g =180+GB- GBC-b . de BC par rapport à l’horizontale issue de B
On peut dès lors résoudre la distance NC .Pour obtenir GBC ,il suffit ,suivant le cas
sin.γ yC − yB ±90°
,soit : NC =BC. d’écrire : GBC =arctg .Si C est
sin.G2
.A partir du point A xC − xB
,on peut sortir les coordonnées de N : au dessous de B ,on ajoute 90° ,sinon on
xN = xA+ AN.sin.(180−α) retranche 90° ,en prenant la valeur absolue
yN = yA+ AN.cos.(180−α) du résultat .(remarque valable pour
l’intersection) .
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Relévement du point N
350
288.08 B
Y
300 475.24
198.95 C
235.29
250
200
150
100
N 399.90
50 81.87
A
0.00 X
0
0 0.00 100 200 300 400 500
4 – Les cheminements
Le cheminement consiste à joindre deux .Dans le cas où les points de départ A et
points A et B par une série plus ou moins d’arrivée B sont distincts ,le cheminement
importante de segments linéaires orientés est dit ouvert ,s’ils sont confondus ,celui-ci
.Cela peut être le tracé d’une route ou d’un est fermé .
chemin ,ou ,encore ,le contour d’un terrain
G.BRECHE 8 2006/2007
4.2 – Compensations
proportionnelles : cx = ex et cy = ey .En
Le principe de la compensation du
cheminement consiste à annuler l’écart entre L L
le point B’ pratique et le point B théorique fonction de la distance du point Pi au point
de fin du trajet .Et ce ,en répartissant A :LP ,on recalcule les coordonnées du point
équitablement l’écart de fermeture e sur Pi :soient :
chacun des segments du trajet . On calcule xP = xP'−LP.cx
yP'= yP'−LP.cy .
donc l’écart relatif du cheminement : δ = e
L - Correction parallèle directe : dans ce
.Les corrections des points vont s’effectuer cas ,on ne tient compte que du nombre de
suivant une parallèle à la droite BB’ (cf. points et de l’ordre de ceux-ci dans la liste
figure précédente) ,de telle façon que .Soit n ,le nombre de points relevés ,y
Pi 'Pi iBB’ .Le point concerné va donc se compris le dernier du trajet (le point B’) ,
déplacer sur le segment de droite Pi 'Pi .Deux hormis le point de départ A ,et e ,l’écart
de façons de procéder : absolu de fermeture .L’écart relatif
- Correction parallèle proportionnelle : s’écrira : δ = e ,et la correction
Pour chaque point Pi ,on calcule la distance n
au point A : LP ,et on calcule la correction proportionnelle ne sera fonction que de la
position i du point P par rapport au point
proportionnelle c= LP.d .En soustrayant
A ,soit : ci=i.d .Au point B’ ,i=n .Pour les
cette correction à la longueur du segment
concerné d’i ,d’où : di=d’i-c .A l’aide des coordonnées finales ,on procède comme
gisements correspondants ,on peut recalculer pour la correction proportionnelle soient :
les coordonnées des points corrigés .De xP = xP"−ci
yP = yP"−ci
même ,puisqu’on possède les coordonnées
En général ,on préfère la méthode
pratiques des points du cheminement on
proportionnelle qui ,dans l’ensemble ,est
peut aussi calculer l’écart maxi en x et en y
plus précise .
entre le point B’ et le point B ,soit ex=xB’-xB
et ey=yB’-yB .Connaissant la longueur L du
trajet ,on obtient deux corrections
G.BRECHE 9 2006/2007
valeurs absolues des dénivelés .On peut ,de corrigé dzi=d’zi-ci .On obtient l’altitude
même que précédemment calculer un écart définitive du point Pi ,à partir de celle du
relatif en altitude : δz= ez .On peut point A : zi = zA+ ∑dz j .Dans ce cas ,la
∆z j =1,i
également calculer le dénivelé à partir du compensation de fermeture est
point A ,au point Pi ,soit : ∆zi = ∑ d'z j .La proportionnelle .On aurait pu ,comme le
j =1,i traitement dans le plan horizontal ,procéder
correction de dénivelé à apporter au point Pi avec la compensation parallèle directe .
deviendra : ci=Dzi.d z ,d’où le dénivelé
Cheminement Ouvert
200 Profil Isométrique compensé
150
100
50
-150
-200
Cheminement brut Compensé
Profil Compensé profil brut
Cheminement Fermé
100
Y
50
0
0 100 200 300 400 500 600 Profil isométrique compensé
-50
-100
-150
-200
x
Relevé Compensé
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7 – Problèmes pratiques
Les problèmes pratiques qu’on peut la mesure des hauteurs ,sont également issus
rencontrer lors d’une opération de levé de l’impossibilité de coter le point visé ,mais
concernent les réductions au centre de ,par contre ,on peut coter la hauteur d’un
stations des angles horizontaux qui pylône ou tour qui le surplombe .Un autre
proviennent de l’impossibilité matérielle de problème pratique est la fermeture des cotés
stationner au point désiré (clocher ,par de triangulation .Le problème de la visibilité
exemple) .La réduction des angles verticaux des points à relever est à considérer dans la
,c’est à dire ,des distances azimutales ,pour préparation d’une campagne .
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G.BRECHE 13 2006/2007
G.BRECHE 15 2006/2007
9 – Techniques complémentaires
9.1 – Le rayonnement
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de stationner .Pour le déterminer ,on procède distance) .on en déduit la base AB ,de
par une intersection utilisant une base longueur ellipsoïdale b .Puis ,en stationnant
déterminée exactement .Soit la figure successivement aux extrémités de la base
suivante ,dans laquelle on se propose de ,on relève les angles (a,a’) et (b,b’) .Dès lors
déterminer le point C ,sommet de pignon . ,nous avons toutes les données nécessaires
pour déterminer C dans les trois dimensions
.D’après la figure ,on peut écrire :
c=180−(a +b) ,la règle des sinus nous permet
sin b sin a sin (a+b)
aussi d’écrire : = = ,d’où
d d' b
on déduit successivement les distances d
relative à A ,et d’ ,relative à B ,soient :
sin b sin a
d =b. et d''=b. .Pour la
sin (a +b) sin (a +b)
hauteur de C ,relativement au point A :
hAC =d .tg a' ,resp. à B : hBC =d'.tg b' .
Conclusion : Cette méthode permet de
faire le lever complet d’une façade de
bâtiment ,par exemple ,ou ,de tout autre
Avant d’arriver à nos fins ,nous allons édifice (clocher ,statue) ,avec ,comme seules
commencer par établir une base de mesure données une base précise et 4 angles .
AC ,de longueur b .Pour cela ,on se place en
A ,considéré comme origine d’un repère
local ,et on stationne B (gisement ,site et
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G.BRECHE 19 2006/2007
Soit :
- depuis A ,relevé de GA et a ,d’où ,le
gisement de A par rapport à
Q : GQA =GA +180° et par rapport à
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On peut aussi introduire pour chaque point S =∑wi .( yi − f(xi))² .Le reste de la démarche
de l’échantillon un poids w .Dans ce cas ,la n
relation à minimiser devient simplement : est identique à ce qui a été décrit plus haut .
∆y
pose : ∆x =sin G et
Pour les distances ,on peut également
=cos G .la relation
écrire : D²=(xMa − xS )²+( yMa − ys )² .On D D
pose : ∆x= xMa − xs et ∆y = yMa − ys .La précédente devient : dD =dx.sin G + dy .cos G
différentielle totale de cette relation s’écrit : .La variation de distance ,au final s’écrit :
2DdD=2.∆x.d(xMa − xs)+2.∆y .d(yMa − ys) vd =dx.sin G +dy.cos G + Dapp − Dobs (b) .C’est
.Cette relation devient : la relation d’observation en distances .On
∆y ∆y écrira par la suite : ∆D= Dapp − Dobs .
dD = ∆x .dxMa + .dyMa − ∆x .dxs − .dys .On
D D D D
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11 – Point nodal
Un point Nodal est le point de rencontre Dans ce cas précis ,ces cheminements
d’au moins trois cheminements partant sont appelés antennes .Chacun de ceux-ci est
chacun d’un point connu en coordonnées considéré comme encadré entre point
(figure) . d’appui et point Nodal ,sachant que ce point
correspond au point G du schéma vu en 10.5
.Ce dernier est ainsi déterminé au moins
trois fois (une fois par antenne) .Ses
coordonnées sont déterminées par moyenne
pondérée sur les antennes .Ce genre de point
peut être aussi bien déterminé en planimétrie
qu’en altimétrie .
Au point nodal NP ,on effectue en
général un rayonnement sur les points le
précédant de chacune des antennes .
points connus A ,B et C .Au paragraphe 10.5 .On peut également calculer ses coordonnées
,on a vu qu’on pouvait obtenir le gisement en procédant de proche en proche ,soit :
du point nodal NP par rapport au point de
départ de l’antenne par cumul des angles
G.BRECHE 27 2006/2007
GNP = m
resp. G0NP = m
.
point terminal d’un cheminement était
affecté d’une tolérance de position TP
∑k m
j ∑k m
j
∑
NP
kj s’écrira donc : zNP = m .
m ∑k j m
m étant le nombre d’antennes et les
couples (xj,yj) ,les coordonnées
planimétriques du point nodal déterminé par
l’antenne j .
De même ,on peut déterminer un
gisement moyen pondéré d’arrivée au point
nodal ,ou un G0 point nodal en utilisant la
tolérance de fermeture angulaire Ta sur
12 - Cheminements altimétriques
Encore appelés cheminements de consiste à relever la cote m1 sur la mire
nivellement .Lorsqu’une dénivelées est trop arrière et la cote m2 sur la mire avant .La
importante pour être mesurée en une seule différence de hauteur entre les deux points
phase ,ou que la distance entre deux points sera la différence entre les lectures arrière et
dont on veut connaître la dénivelée ,on est avant ,soit : ∆H =m1 −m2 .Si on répète cette
amené à effectuer cette opération en manipulation le long d’un parcours ,donc sur
plusieurs tronçons ,dont la longueur ne doit un cheminement ,la dénivelée totale entre le
pas dépasser deux fois soixante mètres ,le point de départ et le point d’arrivée s’écrira :
niveau étant généralement placé au milieu . ∆z =∑m1i −∑m2i .
n n
Comme pour les cheminements
planimétriques ,les cheminements
planimétriques peuvent être encadrés par
deux points dont on connaît l’altitude .Dans
ce cas ,l’altitude observée du point final
sera : zF = zD +∑m1i −∑m2i .La différence
n n
entre celle-ci et l’altitude vraie zv de ce point
La figure représente une visée de représente la fermeture altimétrique du
nivellement entre deux points .L’opération cheminement soit : f z = zF − zv .
G.BRECHE 28 2006/2007
G.BRECHE 29 2006/2007
G.BRECHE 30 2006/2007
1 - L’influence du milieu
Ce qu’on peut qualifier de Milieu en ce celle-ci n’est pas uniforme ,la pesanteur
qui concerne la Terre ,est ,d’une part n’est donc pas la même partout .Ces
,l’atmosphère qui l’enveloppe considérations vont permettre de
,caractérisée par une pression ,une déterminer des altitudes à l’aide des
température et ses caractéristiques caractéristiques physiques ,ainsi que
optiques propres .d’autre part ,il s’agit d’effectuer des corrections de mesures
également de la répartition des masses à indirectes dues aux effets optiques de
l’intérieur de la planète ,sachant que l’atmosphère .
00
00
00
00
00
00
10
20
30
40
50
60
70
G.BRECHE 1 2006/2007
z = − ,l’altitude topographique de B :
0,0065 1013,25
puis : B . 1
hB = zB +dz AB =2558,78m
ce qui permet de déterminer la - Conclusion :
température standard au point B à l’aide Cette méthode est couramment utilisée
de (1) : TISAB =15−0,0065.zB ,de là ,on en navigation aéronautique ,notamment
en montagne pour recaler l’altitude de
calcule en ce point : ∆ISA=TB −TISAB .Par vol de l’aéronef en vue d’éviter des
la relation (3) ,on obtient la correction de sommets .Elle nécessite cependant de
hauteur due à la température ,soit : disposer d’une sonde de température
∆zB = zB. ∆ISA .La différence d’altitude statique extérieure ,ce qui n’est pas
288,15
encore systématique de nos jours pour les
entre l’altitude pression du point B et son avions légers .Pour obtenir le résultat
altitude vraie sera la somme de la final ,une simple calculatrice
différence d’altitude pression et de la programmable suffit ,la séquence de
correction de hauteur due à la calcul étant simple .
température ,soit : dz AB =∆z AB + ∆zB .Donc
G.BRECHE 2 2006/2007
G.BRECHE 3 2006/2007
G.BRECHE 4 2006/2007
D’une façon générale ,dans la zone sol commencent à monter .Cependant ,ce
d’inversion de températures ,l’air étant gradient ne peut guère être inférieur à
plus chaud au sommet qu’à la base ,la –1°C/100 m .Cette situation est en
couche d’air est stable .Au cours de la général atteinte au moment du passage au
journée ,cette situation disparaît et l’air zénith (12 heures solaires) .Cependant en
devient instable ,le gradient vertical de hiver ,l’inversion de rayonnement peut
température devient négatif ,les subsister plusieurs jours durant .
particules d’air chauffées au voisinage du
G.BRECHE 5 2006/2007
G.BRECHE 6 2006/2007
G.BRECHE 7 2006/2007
,MP ,la masse de la planète et ω (rad/s) D’après la figure précédente ,le triangle
,la vitesse de rotation autour de son axe des accélérations est quelconque
.L’accélération de la pesanteur s’écrit : ,l’accélération résultante a pour valeur :
γ p =G. M P ,avec la constante de la γ R = γ C2 +γ P2 −2.γ C.γ P.cos L , la relation
R²
Gravitation universelle : d’égalité des sinus dans le triangle
G=6,67425 10-11 USI .L’accélération quelconque nous permet d’écrire:
γC γR
centrifuge a pour expression : = ,d’où on tire:
sin ε sin L
γ C =ω².R .
γ C..sin L
ε =arc sin .Cet angle par
γR
rapport à la verticale géométrique est très
faible ,il se compte en minutes
sexagésimales ,c’est pourquoi on le
néglige dans le cas général .
2 – La pesanteur
La force de gravitation qui s’exerce l’attraction du Soleil et de la Lune
entre deux corps de masses respectives M .L’effet le plus visible est le phénomène
et m homogènes ,dont les centres de des marées océaniques .En un même
gravité sont éloignés l’un de l’autre de la point de la planète ,la gravité varie non
distance d a pour expression : seulement suivant le moment de l’année
F = G. M .m=m.γ G ,G étant la constante de ,mais aussi en fonction du moment de la
d² journée .En ce qui concerne la Terre
gravitation universelle déjà évoquée par ,l’attraction exercée par le Soleil est en
ailleurs .En ce qui concerne les planètes moyenne 178 fois celle de la Lune .La
,la force de pesanteur qui s’exerce sur un figure qui suit illustre ce concept .
corps au voisinage de celle-ci est
constitué de diverses composantes .
1 – la constitution de la planète : celle-
ci n’a pas de répartition homogène de ses
constituants :terres émergées ,océans et
lacs , Chaînes de montagnes (l’arc alpin ,
les monts Oural et le Caucase sur le
vieux continent ,la cordillère des Andes
et les Rocheuses aux Amériques ,par
exemple) A une échelle plus petite ,les Dans la position S-L1 ,l’attraction
roches n’ont pas la même densité et ne Lune+Soleil est maximale (conjonction)
sont pas réparties régulièrement .En vertu ,en S-L3 ,elle est minimale
de la loi de gravitation et de ces éléments (Opposition) .Pour les autres cas ,elle
,la gravité est donc variable suivant le dépend directement de la position de L .
lieu . 3 – La rotation de la planète :L’effet
2 – L’influence des autres astres : Si de la rotation d’une planète sur elle-
on prend le cas du système solaire ,et même est la force centrifuge (voir la
,plus particulièrement de la Terre ,Celle- verticale du fil à plomb) .
ci ,ainsi que tout ce qui est sur ou proche On remarquera que les deux derniers
de sa surface ,subit les effets de facteurs vont dans le sens de la
G.BRECHE 8 2006/2007
diminution de l’accélération de la
pesanteur en un point de la planète .
2.1 – Le Géoïde
Le concept évoqué ici part du principe Par la mesure de l’accélération locale
fondamental que toute force dérive d’un de la pesanteur ,on peut obtenir une
potentiel .La force considérée ici est celle altitude par rapport à une référence
de gravitation ,et ,par là ,l’accélération γG prédéterminée ,on obtient la distance d0 à
.Soit γ G = G.M et m.γ g = dU ,de ces partir de : d0 = G.M .De même
z² dz γ0
deux relations ,on tire la forme de ,connaissant le rayon géocentrique par la
l’énergie potentielle de gravitation qui latitude géographique ϕ du point relevé
s’écrit : U =−m.G.M =−m.γ G.z ,z étant la ,et le modèle d’ellipsoïde de référence
z
retenu ,on obtient facilement la hauteur
distance du point considéré au centre de
ellipsoïdale de ce point par utilisation de
gravité de la masse M .Partant de ce
principe ,on se fixe une valeur de la relation (1) en prenant cette fois pour
l’accélération de la pesanteur γ0 pesanteur de référence γ0 celle obtenue à
correspondant à une distance au centre de la surface de l’ellipsoïde à la latitude
gravité de la Terre d0 qui correspond au géographique ϕ du point cherché .Cette
niveau 0 de la mer ,dont le potentiel pour hauteur est la valeur utilisée par les
une masse unitaire est : U 0 =γ 0 .d0 .On satellites gravitant autour de la Terre
,dans ce cas précis ,on parle plutôt de
peut ainsi définir une surface
Distance Altimétrique .
équipotentielle dont tous les points
Le graphique ci-dessous représente la
vérifient ce potentiel U0 .En chacun de
variation de la pesanteur calculée pour un
ces points ,on pourra écrire :
des Ellipsoïdes de référence utilisés en
U 0 =γ 0 .d0 = g.d ,g étant la pesanteur en ce cartographie .
point ,et ,par conséquent ,on peut
g 0 (m/s²)
déterminer d ,donc la hauteur ,sachant 9.88
qu’on peut exprimer la variation de la 9.87
9.86
pesanteur en fonction de l’altitude h par
( )
9.85
la relation suivante : g =γ 0. 1−2. h d’où 9.84
d0 9.83
9.82
γ0
,la hauteur : h= d0 . −1 (1) .La 9.81
2 g 9.80
9.79
surface obtenue de cette façon constitue 9.78 Latitude (°)
un géoïde .La photo ci-dessous 9.77
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
représente un tel géoïde de la terre sous
forme d’une planisphère obtenue par Ci-dessous la variation de l’attraction du
mesures de g au moyen de satellites . Soleil sur la Terre en fonction des saisons
(La longitude 0 est l’équinoxe de printemps).
G.BRECHE 9 2006/2007
0.0061
Du concept de Géoïde ,on a extrait un
certain nombre de types d’altitudes ,tous
0.00605
liés à la notion de pesanteur .Ceux-ci
0.006 sont explicités dans ce qui suit .il est
0.00595 important de retenir que ces altitudes
0.0059 diffèrent des altitudes géographiques
g Soleil
0.00585 longitude (°)
cotées sur les cartes ,d’ailleurs obtenues
(m/s²)
0.0058
par d’autres procédés ,les différences
0 45 90 135 180 225 270 315 360 peuvent être notoires .
d0
( )
forme : g =γ 0. 1− 2.z (obtenue par le s’exprime directement en mètres ,sa
valeur est toujours inférieure à l’altitude
développement limité au premier ordre de géométrique z .Cette définition est la base
g =. G.M ),d0 étant la distance de la altimétrique de l’atmosphère standard
(d0 + z )² utilisée en aéronautique .Le graphe qui
surface du géoïde au centre de gravité de suit décrit l’évolution de l’erreur
la Terre .Pour une variation d’altitude dz altimétrique entre l’altitude topographique
,on aura une variation de potentiel : et sa valeur géopotentielle .
( )
g;dz =γ 0. 1− 2.z .dz (2) ,qui correspond à la
d0 7.00
dz=ztopographique-zgéopotentielle
dz (m)
variation du potentiel de l’accélération de 6.00
la pesanteur de référence γ 0 .dH P
5.00
,donc γ 0 .dH P = g. dz (3) ,pour un point A 4.00
situé à une hauteur h au dessus de la 3.00
surface de référence ,en combinant (2) et
h
(3) ,il vient : H P = ∫ 1− ( )
2.z .dz ,d’où ,une
d0
2.00
1.00
z topo
( )
0 (m)
0 (d0 + z )
h
d0 + z °
[ ]
,homogène à un travail s’exprimant en
G.BRECHE 10 2006/2007
G.BRECHE 11 2006/2007
G.BRECHE 12 2006/2007
G.BRECHE 13 2006/2007
G.BRECHE 14 2006/2007
cette période .Celle-ci est la période de varie comme 14 ,d’où ,la nécessité
récurrence TR .La portée maximale d
C .TR d’émettre de grosses puissances ,ce qui
théorique sera donc : d Max = ,cette
2 n’est possible qu’avec des durées
période varie entre 1 et 4 ms .Un autre d’émission très courtes ,de l’ordre de
facteur interviendra également ,la 1µs .Cette problématique reste la même
puissance émise par l’émetteur ,qui pour tous les appareils radar .Le rapport
conditionne directement l’amplitude du de la durée de l’impulsion θ à la période
de récurrence est de l’ordre de θ ≈10−3
signal reçu ,la puissance reçue s’écrit :
PR =G.Pémise . S.σ 4 ,avec G ,le gain de TR
16.π ².d .La fréquence de l’impulsion ,donc la
l’antenne ,S ,sa surface , σ ,la surface de longueur d’onde ,détermine directement
la cible ,et d ,sa distance .On peut lier la la définition de l’image (ex :radar Météo
puissance du signal reçu à la longueur ,N=5400 Mhz ,permettant ainsi la
d’onde émise via la relation suivante : définition des contours de terrain)
.L’ouverture du faisceau (entre 1,5 et 4°)
PR = Pe max. G².σ3.λ²4 .A puissance
64.π 4.d conditionne la directivité en site et en
azimut ,une faible ouverture augmentant
d’émission égale ,la puissance reçue par ailleurs le gain de l’aérien
( 103 ≤G ≤104 ,ordinairement) .
4 – Nivellements
Détermination de la différence Au point A ,on place la lunette dont on
d’altitude entre deux points distincts connaît la hauteur hA au dessus du sol
.Pour ce faire ,on peut procéder de deux .On vise cette hauteur sur une mire
manières : par mesures de distances placée au point B éloigné de D ,ce qui
zénithales ,c’est le nivellement donne une distance zénithale zA .On
trigonométrique ,ou par différences de réitère l’opération ,cette fois à partir du
hauteurs lues sur deux mires ,c’est le point B ,en mesurant la distance
nivellement géométrique . zénithale zB de A .Par suite de la
- Le nivellement trigonométrique : réfraction et de la courbure de la Terre
Encore appelé nivellement géodésique ,on doit corriger ces angles en utilisant la
ou tachéométrique . méthode décrite en 1.3 pour obtenir les
Soient à déterminer la différence de valeurs définitives de distances
hauteur entre les points A et B (fig. ci- zénithales ,soient : Z A= zA +δ 2 et
dessous) . ZB = zB +δ1 .Pour obtenir la dénivelée
dh=hb −hA ,on utilise la relation :
dh=D.sin Z A+ZB ,relation qui nous
2
permet d’évaluer la hauteur moyenne
entre A et B ,soit hm = hA +hB =hA + dh .En
2 2
définitive ,la dénivelée entre ces deux
points ,deviendra ,avec RT = N.RC ,le
rayon de la sphère auxiliaire moyenne
entre ces deux points :
( )
∆h=D. 1+ hm .tg
RT
Z A − ZB
2
.
G.BRECHE 15 2006/2007
La portée des visées peut atteindre 300 ,on aura : aa'<bb' ,la dénivelée calculée
m. précédemment n’est plus exacte .Au
- Le nivellement géométrique point A on aura : hA = Aa +aa' ,en B
Le principe est la mesure simultanée , hB = B0b+bb" ,la correction additive à
de la hauteur du plan horizontal passant apporter à dz sera :
par un niveau optique ,au dessus des D .(D−2d))
points A et B .Pour cela ,on place une ∆=bb'−aa'= en ne
15
mire graduée à la verticale de chacun de considérant que la correction simplifiée
ces deux points ,le niveau étant situé de niveau (Chapitre Cheminements)
entre ces deux derniers (fig. ci-dessous) .pour éviter la multiplication de mesures
.Du point de vue strictement de nature variée (pression ,température
géométrique ,quelque soit la position du et humidité) ,il est plus simple de
niveau entre les deux points ,en 1 ,0 ou 2 s’arranger pour annuler la correction de
,la dénivelée aura pour valeur : niveau ,ceci ,en plaçant le niveau au
dz =hB −hA .
milieu de AB ,c’est à dire à d = D .En
2
pratique ,on le positionne avec une
précision d’environ un mètre .On
s’aperçoit ,de plus ,qu’il n’est pas utile
de connaître avec précision la distance D
.La longueur des segments traités
avoisine 100 m .et la précision atteinte
sur la dénivelée est de l’ordre de 1
cm/km ,d’où son emploi en nivellement
Comme dans le cas précédent ,on doit de précision sur des cheminements .
tenir compte de la réfraction des rayons La lunette doit être parfaitement réglée
lumineux et de la sphéricité de la terre à l’horizontale locale ,opération
qui ont globalement tendance à rabattre effectuée à l’aide de niveaux à bulles
les rayons lumineux vers le sol .Si on intégrés à l’instrument .
place le niveau entre A et B ,à une
position quelconque (figure) .
G.BRECHE 16 2006/2007
altitude .Le relief est ainsi représenté par ,mais aussi de calculer aisément
l’empilage des courbes de niveau ,dans l’altitude ou la profondeur d’un point
ce cas ,appelées isohypses ,déterminées quelconque sur la carte .Sur les cartes
par une série de plans horizontaux de anciennes ,les reliefs étaient rendus par
cotes z différentes .Ce concept est utilisé des hachures (cartes de Cassini au 18ème
dans de nombreux domaines tels que : siècle) ou simplement des grisés
les sections de pièces en dessin industriel .L’inconvénient principal était
,les courbes isobares en météo ,les l’impossibilité de coter un point en
courbes iso déplacements , iso altitude .En cartographie ,les plans de
contraintes et isothermes en mécanique niveau sont équidistants en cote pour
des milieux continus et thermique .En permettre une bonne représentation du
résumé ,les courbes de niveau sont des relief .L’IGN ,pour la France a défini ces
iso valeurs ,ou encore la représentation équidistances à 5 m et 10 m en régions
de courbes paramétriques ,dont le montagneuses pour sa carte de base
paramètre ,dans le domaine qui nous (échelle 1/25000) .Dans d’autres pays
intéresse est l’altitude ou la profondeur ,les équidistances varient entre 10 m et
(cartes bathymétriques) .En cartographie 50 m ,suivant la configuration du terrain
,les courbes de niveau permettent non levé .
seulement de représenter le relief en plan
5.1 - Caractéristiques
En dehors de la stricte représentation tel que le point B sur la figure ci-dessous
des formes du relief cartographié ,les .
courbes de niveau permettent de déduire
un certain nombre de renseignements
topographiques .
G.BRECHE 17 2006/2007
E.b.(1− f)
Ph = ,b étant la base de lecture
z −h
,E ,l’échelle du plan , f ,la focale de
l’objectif de prises de vues et z ,l’altitude
de vol .
Ci-dessous un exemple de
détermination de courbes de niveaux
obtenu à partir d’un relief quelconque , à
partir d’un maillage du terrain ,puis d’un
Courbes de niveaux
traitement d’images .
De nos jours ,la reconnaissance
aérienne ,à l’aide d’aéronefs ou de
satellites ,qu’elle soit optique ou radar
,permet de constituer des modèles
numériques de terrain ,donc des
maillages tels que ci-dessus ,et donc
d’obtenir des courbes de niveaux
suffisamment précises en cartographie
.Ci-joint ,un exemple de carte IGN de la
région de Serre-Ponçon avec les courbes
de niveau et les reliefs ombrés pour
Terrain à traiter faciliter la lecture du relief .
G.BRECHE 18 2006/2007
G.BRECHE 19 2006/2007
G.BRECHE 20 2006/2007
G.BRECHE 21 2006/2007
( )
,rapport du demi petit axe au demi grand
axe de celle-ci ,on a : f =a. 1−e² ,abscisse l’ascension droite : α d =arc tg Y1 et la
X1
du foyer F dans le repère d’origine O
distance FM :. D =a.X. 1+tg²α .Dans le
.Dans le repère d’origine F ,les
coordonnées du point M s’écrivent : cas des planètes ou étoiles ,on est capable
G.BRECHE 1 2006/2007
2 dt
2 r0
axe de l’ellipse trajectoire dont le point O
occupe un des foyers ,et b ,son demi petit
tire Cte=m.v0.r0.sin α =m.r².dθ aux axe . On remarquera que le moment
dt
conditions initiales (r0,v0) ,d’où ,on cinétique , OM 0 ∧ mv =Cte ,est le double
v .r .sinα de la surface décrite par r et v ,la
tire : dθ = 0 0 .L’énergie totale est
dt r²
variation de surface étant : r². dθ = dA
( )
de la forme : W1=WT + 1 .m. dr
2 dt
2 2 dt dt
.Ce type de mouvement est dit à vitesse
m.v2.r 2.sin ²α aréolaire constante ,soit ,en un temps t ,la
,avec WT = −G.M.m + 0 0 . Aux surface couverte par le déplacement de M
r 2.r²
conditions initiales (a =90°),l’énergie autour de O est la même ,quelle que soit
( )
devient : W0 = m . v02 − 2.G.M .Celle-ci se
2 r0
la valeur de r .Quand r augmente ,v
diminue et inversement .D’autre part les
conserve dans le mouvement ,soit trajectoires ainsi définies sont situées
WT=W0 .On obtient l’équation du second dans un plan unique .
degré suivante :
2.W0.r²+ 2.G.M.m.r −m.v02.r02.sin ²α =0 .les
G.BRECHE 2 2006/2007
() 2
s’écrit : e1 = 1− b ,c’est l’excentricité
a
,l’aplatissement .
1.31 – La précession
ωT est la vitesse de rotation de la
planète autour de son axe Nord/Sud , δ
est l’angle d’inclinaison de son orbite sur
l’écliptique .L’astre origine de la force
centrale est à la distance D de la planète
.Le moment des forces de gravitation par
rapport à l’origine du repère
3.( A−C )
s’écrit : M = .cos δ .sin δ ,ce qui
2.D3
conduit ,tous développements effectués à
l’équation du second degré suivante :
C − A.ω p2. cos δ +ωT .ω p + 3.(C − A).G.M S.cos δ =0
C 2.C.D3
En posant k = C − A ,le discriminant a
C
pour expression :
G.BRECHE 3 2006/2007
racines : d1' =
(
D. 1− C) et d1" =
(
D. 1+ C )
1−C 1−C
Seule ,la première racine est la bonne
valeur car positive ,donc situe le point de
Lagrange P entre les deux masses .
On pose : D =d1 +d 2 ,d’où : d 2 = D−d1
,La loi de gravitation s’écrit :
G.BRECHE 4 2006/2007
G.BRECHE 5 2006/2007
- La vitesse parabolique : V0p = 2.G.M d’où V0C = GM et V0P = 2 .V0C .Le graphe
xP xP
qui suit montre l’évolution des vitesses et
- La vitesse circulaire : V0C = V0P . de la période d’un satellite en fonction de
2
Suivant que la vitesse V est égale l’altitude .
,supérieure ou inférieure à la vitesse 12 24
parabolique ,on aura : 10 km/s 20
−GM →∞ , −GM < 0 ou −GM > 0 ,d’où un heures
8 16
a a a 6 12
e trajectoire de forme : parabolique 4 8
,hyperbolique ou elliptique . 2 4
Dans le cas d’une vitesse initiale 0 Z (km/10) 0
parabolique ,l’équation fondamentale peut
( )
10
30
50
70
90
00
00
00
15
50
15
25
35
G.BRECHE 6 2006/2007
162 – Exemple
Connaissant la période T d’un satellite a (km) 26 573.3 V0C (m/s) 3875,5
,sa vitesse initiale V0 ,on peut déterminer xP (km) 9 146.8 V0C (m/s) 6605,7
successivement : Le demi grand axe xA (km) 43 400 V0C (m/s) 3011,8
T ².GM e 0,344 2.ϕ (/α) 152,22°
a=3 ,à l’aide de l’équation
4.π ² Pour amener ce satellite en orbite
circulaire ,il faudra lui communiquer un
fondamentale ,le périgée : xP = 2.GM supplément de vitesse circulaire de 863,7
GM +V 2
a 0
m/s à partir de son apogée .On pourra
,et l’apogée ,tel que : x A = 2 . a − x P ,d’où remarquer ,que ,de même que pour les
les vitesses circulaires en ces deux points satellites ,il est possible ,par ce procédé
,ainsi que l’excentricité de l’orbite ,soit : ,de calculer en partie les caractéristiques
d’orbites de planètes ,pour la Lune
e= b = xP . ,M =Masse de la Terre et T=27,32 JS
a a
Soit un satellite de période T=12 ,pour la Terre : M = Masse du Soleil et
heures (43082 secondes sidérales) mis en T=366,2422 JS .
orbite autour de la Terre à la vitesse
initiale de V0=8500 m/s .Les résultats
sont regroupés dans le tableau qui suit :
2 – Le temps
Les notions de temps définies ici ne résolution des problèmes de
sont que celles qui sont nécessaires à la positionnement qu’on rencontre
G.BRECHE 7 2006/2007
G.BRECHE 8 2006/2007
G.BRECHE 9 2006/2007
ne
on
U e
s
s
e
Sa r
nu
ar
te
rn
rr
tu
ut
pi
Te
tu
ra
ep
er
Pl
Ju
M
3.1 – La Terre
Son orbite est elliptique autour du degré décimaux est calculable par la loi
Soleil .C’est donc une trajectoire à de Newcomb : α =a +b.θ +c.θ ²+d
vitesse aréolaire constante ,parcourue en
366,2422 jours Sidéraux .Sa longitude en
G.BRECHE 10 2006/2007
siècles de 36525 jours ,la date origine est ,avec t en années de 365,25 jours de
fixée au 31/12/1899 à 12 h .Pour tenir 365,2422
compte des perturbations de l’orbite ,on JM (Jours Moyens) .
365,25
obtient θ par une valeur de temps corrigé
T + 29,95.T²
telle que : t0 = +36525.T +0,5 - Caractéristiques dynamiques
86400 La vitesse tangentielle à son orbite est :
,T en siècles à partir de la date origine et
t0 en jours ,soit θ = t0 .D’où
( )
VT (m/ s)= G.M S . 2 − 1 ,avec G ,la
D a
36525 constante de gravitation universelle
,l’ascension droite . Cette longitude est (6,67425.10-11) ,D ,la distance
en même temps celle du point γ ,Nœud instantanée au Soleil et a ,le demi grand
ascendant du diamètre de basculement ,à axe de l’orbite .
0 heure ,par rapport au méridien origine En appliquant la 3ème loi de Kepler ,on
La déclinaison maximale ,ou encore retrouve les périodes Sidérales et
,l’inclinaison de l’orbite sur le plan de moyennes ,sachant que la constante de
l’écliptique vaut d 0=23,45° .La valeur
Kepler vaut : C= G.M S pour le système
instantanée de la déclinaison du Soleil se 4.π²
calcule par la relation déjà vue : solaire et que 1 J.S =86164 secondes .Le
tg α.sinδ 0
tg δ = rapport des inerties vaut : C − A =2,5 .Ci-
tg² α.cos²δ 0 +1 C
dessous ,une représentation graphique du
- Caractéristiques géométriques de l’orbite système Terre/Soleil ,et de l’orbite
ea=0,0167 ce qui donne pour terrestre .
- Corrections de précession
La précession des équinoxes est à la
fois due à la lune et au soleil ,elle se
décompose en deux quantités en
secondes d’arc :
Due à la lune : Π L =34,34 t
Due au Soleil : Π S =16,08.t La valeur
générale de la Précession en secondes
4 – Le triangle de position
Cette construction est destinée à le plus souvent en estimant les
extraire les coordonnées d’un astre afin coordonnées du point cherché pour
de positionner un point sur la Terre par calculer les coordonnées de l’astre à
ses coordonnées géographiques l’aide de la résolution de ce triangle ,puis
(Latitude ϕ et longitude G) .On procède on mesure celles-ci sur le terrain .Des
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G.BRECHE 12 2006/2007
G.BRECHE 13 2006/2007
5 – La droite de hauteur
Tous les points desquels on voit l’astre
S sous la même distance zénithale
H =90−h sont situés sur un cercle centré
sur S et de rayon H (figure ci-dessous) .
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n i∑
xM = 1 . xi
=1, n
M .le point estimé aura
yM = n .∑ yi
1
i =1, n
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1 – Présentation
Ce qui est développé dans cette partie lieux ,à des fins commerciales ou
concerne une grande partie des travaux techniques ,ainsi que les implantations de
que les métiers de géomètres/topographes constructions et de travaux publics (Voies
comportent .Il y a les levés courants et les de communication) .
métrés divers et variés ,soit ,l’état des
2 – Levés de bâtiments
Le levé de bâtiments est utilisé dans de d’équipements) .Les moyens employés
multiples activités ,à savoir :,l’architecture sont très divers ,du mètre aux systèmes de
,l’archéologie ,l’urbanisme ,la photogrammétrie et au scanneur 3D
maintenance de sites industriels et leurs permettant de fournir directement des
mises à jour (implantations d’usines et éléments exploitables en CAO/DAO .
( )
B: xB =0dh .D’où les coordonnées du point
xP = yP .tg GA
P dans le repère local : yP = xB
tg GB −tg GA
.Obtenues par les formules de Delambre
.La hauteur du point s’obtient par :
De la visée de la station A on tire : zPA =hA +dz +d AP .tg β et
dz A =d A .cosVA et dhA =d A .sinVA zPB =hB +d BP .tg β 1 avec : d AP = xP2 + yP2 et
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[] [ ]
B ,soient A 00 et B 100 0 et GAB =100 ,
xC = yC .tg GAC
C yC =
−100 et
GBA =300 . tg GBC −tg GAC
xC' = yC' .tg GAC'
C' yC'' = −100 .La distance
tg GBC' −tg GAC'
fictive les séparant est
d f = (xC'− − xC )²+(yC' − yC )² . On peut donc
calculer les quantités : d = xC2 + yC2 ,
d'= xC2' + yC2' , d1 = yC2 +(xC −100)² ,
' ' =arctg
d 2 = yC2' +(xC' −100)² et GCC xC' − xC
yC' − yC
De chacune des extrémités de cette .Comme on connaît les coordonnées
base ,on lève les points C et C’ .(cf. fig.) réelles des points C et C’ on a
.On obtient les gisements suivant :
G.BRECHE 7 2006/2007
G.BRECHE 8 2006/2007
4 – Les Implantations
Dans cette partie ,on distinguera les tiennent du secteur des travaux publics
travaux de bâtiment proprement dits ,et les .Pour ces derniers cas ,on étudiera les
travaux d’aménagement extérieurs ,que ce méthodes générales d’implantation ,puis
soient les aménagements de voiries ,de ,on envisagera la réglementation qui s’y
jardins ou les mises en place de lignes applique au cas par cas Le bâtiment
électriques aériennes et conduites de relevant ,lui ,exclusivement des lois SRU
fluides à distance (pipes ,conduites d’eau via les PLU et POS .
,gaz égouts ,etc.) et des voies ferrées qui
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4.3 - Le piquetage
Pour toute opération d’implantation des erreurs d’implantation .Le piquetage
d’ouvrage ,la procédure s’effectue en deux consiste à reporter sur le terrain les tracés du
phases :d’une part ,la mise en place sur le plan .Cette opération est aussi effectuée dans
terrain des tracés (report du plan) ,et d’autre le cadre de la détermination précise des
part ,la vérification de la conformité par limites d’une parcelle (malgré tout ,celle-ci
rapport au plan .Cette dernière opération est n’est pas juridiquement assimilée au
d’une importance primordiale étant donné bornage) .
les impacts de tous ordres qu’occasionnent
G.BRECHE 18 2006/2007
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5 – Raccordements circulaires
Les raccordements circulaires sont jardins et voiries lentes que pour le tracé
utilisé tant que pour la définition du des voies de servitude d’un aérodromes
contour d’un immeuble ,les allées de (Taxiways ,Raquettes) .
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6 – Raccordements progressifs
Ce type de raccordements sert à vitesses de translation relativement élevées
assurer la progressivité de l’accélération ,tout en préservant tant le confort que le
centrifuge et du dévers pour arriver à l’arc matériel .Pour en appréhender les éléments
de cercle du virage proprement dit .Celui- ,il est nécessaire d’étudier le
ci est utilisé pour les routes et les voies de comportement dynamique des véhicules
chemins de fer .Il permet la pratique de dans une courbe .
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G.BRECHE 26 2006/2007
aboutit à : s.ds= A².dτ .D’où ,on tire au deux intégrales ,dites de Fresnel n’ont pas
point P ,d’abscisse curviligne s : de formulations de primitives simples
s ,elles représentent les équations
∫s.ds = ∫ A².dτ
0
. paramétriques d’une courbe nommée
spirale de Cornu ou clothoide .Aussi ,en
posant x= s² ,et en considérant qu’on
2. A²
ne procède que sur la partie proche de
l’origine O de la courbe ,on peut utiliser
les développements limités vus plus haut
pour obtenir xP et yP .
( ∫cos x.dx=sin x , ∫sin x.dx=−cos x ) .
s4 s8 s12
xP = s.1− + −
12 (1)
40 .A4 3456 .A8 599040 .A
.On obtient en définitive s² = A².τ +C
2
.En s=0 ,on a t =0 ,donc C=0 ,et ,au point s2 s6 s10
yP = s. − +
10 (2).
s² 6. A2 336. A6 42240 .A
P: τ =
2. A ² .
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( )( )
raccordement 1 est issu d’une symétrie par
rapport à l’axe Oy (figure) .Ce qui donne x2 = x + L2 − xO .La distance entre les deux
()( )
pour les coordonnées : xy11 = −yx ,les
y2 y − yO
cercles à raccorder est : d =C1C2 + R1− R2 .
valeurs de x et y de la courbe étant
obtenues à partir des relations (1) et (2)
vues plus haut pour la clothoide ,ou des
relations exposées en 4.4 pour les cubiques
( )( )
24 2 7 5
x2 = x + L2 − xO .La possibilité d’existence Cette quantité va nous donner le
y2 y − yO
de ce type de raccordement est paramètre de la clothoide de raccordement
et la longueur curviligne de celle-ci pour
conditionnée par : xF2 + xF1 +δ ≤ S1S2 .La
les deux cas :
distance entre les centres des arcs est :
R1 . R2
C1C2 = (xC2 − xc1)²+(yC2 − yC1)² ,la distance A=t . et L=t . A .
R1 − R2
entre les deux cercles à raccorder a pour
valeur : d =C1C2 −(R2 + R1 ) .
Pour les raccordement en S ,la courbe
1 est le résultat d’une symétrie par rapport
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G.BRECHE 30 2006/2007
2 – Rappels mathématiques
Pour les cas qui sont traités dans ce utiles sont exposées ,et démontrées à l’aide
chapitre ,les rappels ne sont pas détaillés d’exemples .Pour approfondir les concepts
dans leurs fondements Deux méthodes ,se reporter au cours de mathématiques
sont exposées :la méthode géométrique et idoine .
la méthode analytique .Seules les parties
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h
de cône dont le rayon de la petite base est x².(R −r)²
V =π .∫ .dx ,soit
r s’obtient en posant : r'= x (R −r ) ,et . h²
h 0
π .h
enfin : V = .(R²+ R.r +r² ) .
3
∫ f (x ) . dx
a latérale s’écrit : S L =4.π 2 . R .r .
nous énonce que le volume engendré par
G.BRECHE 5 2006/2007
3 – Formule de Sarron
sin (π −α )=sin α En posant
successivement AB=a,BC=b et CD=d
pour les longueurs et
S = 1 .(ab.sin AB +bc.sin BC +cd .sin CD )
2
,soit en
G.BRECHE 6 2006/2007
V = h .(A²+a²+ Aa)
3
r=
a²+4.h²
4a
()
S =r² arcsin h − h ..(2.r −a )
r 2
()
V = S.d S L =2.d.r .arcsin h
r
r²+h² h.(r²−4.h² ) r²+h²
R=
r
V =π .h. R²+
()
8 arcsin h
R
S L =π .h+ r
()
S L =2.r .arcsin h
r
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π .h
V= .(2. R²+r² )
3
π . r²
V= .(H +h) S L =π .r .(H +h) , S E = π .r . r²+(H −h)²
2 2
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intersection de deux sphères par plan de bout ,puis rotation du tout ensuite
autour d’un axe vertical (celui de la plus grande sphère)
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2 – La perspective conique
Dans cette partie d’étude des procédés utilisable à la condition qu’on puisse
graphiques ,la perspective conique ou détecter des horizontales et des verticales
centrale est d’une grande importance dans sur l’épreuve ,donc reste particulièrement
la mesure ou elle se rattache aux principes adaptée à l’architecture et aux installations
de la photographie .L’exposé qui suit n’a industrielles (chimie et pétrochimie) .Il ne
pas pour but la construction de ces s’agit également que d’exposer des
perspectives ,mais leur exploitation pour techniques opératoires ,pas de développer
obtenir les vues géométrales d’un objet ou la théorie qui s’y rapporte .Les problèmes
d’un bâtiment ,que se soient des élévations de mise à l’échelle du tracé définitif seront
ou des vues en plan .Donc ,de ce fait ,il évoqués dans un chapitre dédié à la
s’agit plutôt de photogrammétrie photogrammétrie .
graphique .Malgré tout ,cette méthode est
G.BRECHE 13 2006/2007
Fiches résumé
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G.BRECHE 15 2006/2007
G.BRECHE 16 2006/2007
Cas où la pente g du plan P3a’b’ est connue ou détectable (pan unique ou 2 pans)
P2 P3 =OP2 .cot g γ et Pf1P2 =OP2
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G.BRECHE 24 2006/2007
1 – Introduction
La photogrammétrie ,discipline qui conservation ou d’expertises ,dans le
s’est développée peu de temps après domaine judiciaire (relevés sur accidents)
l’invention de la photographie ,a pour ,mais aussi dans le domaine industriel
vocation la restitution d’objets ,sous forme ,concernant les phénomènes de
de plans ,en général ,géométraux déformation des structures ou d’expertise
d’ouvrages faits par l’homme .Elle ,et enfin aux relevés de l’existant .Dans le
concerne donc en général les éléments domaine aérien ,elle s’applique d’abord à
architecturaux .On a pu voir ,que la reconnaissance de terrain (domaine
,moyennant un travail graphique sur la militaire) ,puis celui de la cartographie à
perspective conique ,il est possible de divers usages .
restituer les faces vues d’un édifice à partir Les domaines physiques concernés par
de sa perspective conique . cette technique sont l’optique géométrique
La discipline s’adresse aux travaux et physique ,les ondes électromagnétiques
d’archéologie ,d’architecture ,aux fins de et les techniques laser .
2 – Redressement de perspectives
Le problème de la photographie ,qui à des opérations de redressement de
est une perspective conique ,est que façon à réaliser les conditions de
celle-ci ne peut être que rarement parallélisme de la perspective frontale .Il
effectuée dans les conditions idéales de existe plusieurs procédés pour y
la perspective frontale ,donc ,par essence parvenir :la méthode optique ,la plus
,chaque cliché ne peut être exploité ancienne ,et la méthode mathématique
directement sans corrections .En ou géométrique ,adaptée aux moyens
pratique le plan de l’objet n’est jamais informatiques actuels .Dans ce qui suit
,sauf heureuse exception ,strictement ,on détaillera d’abord les méthodes
parallèle au plan du tableau ,ou de la mathématiques ,les plus usitées
pellicule .D’où ,la nécessité de procéder actuellement .
G.BRECHE 1 2009/2010
G.BRECHE 2 2009/2010
(c’est une rotation autour de l’axe z) ,son ,la matrice d’origine ,puis la transposée
déterminant est toujours égal à 1 .On appliquée aux points du plan objet pour
peut calculer la matrice des cofacteurs obtenir les coordonnées du point dans le
.on remarque de suite que celle-ci est plan Q parallèle au tableau à l’issue de la
identique à A .En poursuivant la phase .Comme on a vu précédemment ,la
démarche ,c’est à dire en transposant matrice à appliquer est la matrice R-1
cette matrice ,on obtient : .Pour ,inversement ,connaître les
cos α sin α 0 coordonnées de l’objet ,à partir de celle
AT : −sin α cos α 0 .Au final ,on du plan redressé ,on utilise la matrice R
0 1
0
x0
conclut que la matrice inverse de A est sa ,soit la transposée de R. Le point M z0
transposée ,donc A−1 = AT . y0
Dans l’espace ,il y a donc trois x'
passe en m’ z' par l’opération
rotations possibles ,une autour de chacun y'
des axes .En général ,un plan
matricielle Pm'= RT.PM .
photographié se trouve dans cette
configuration .Dans le cas d’un cliché
terrestre ,l’éloignement est positionné
suivant l’axe x ou y ,l’axe z étant
toujours celui des hauteurs ou altitudes
.Dans notre cas ,l’éloignement est choisi
suivant l’axe y ,ou des ordonnées (cf.
figure) .Cependant ,pour rester cohérent
avec la photo aérienne ,les vecteurs
unitaires de chacun des axes auront pour
r 1 r 0 r 0
composantes : X 0 , Y 0 et Z 1 .
0 1 0
G.BRECHE 3 2009/2010
Rappels :
1 - Soient deux matrices 2X2 : A a b et
c d
A' a' b' ,on peut effectuer leur produit
c' d'
de deux façons : la
plus ,on constate que la résolution impose - et enfin ,tous calculs faits :
la connaissance de l’éloignement vrai Y du r11.X +r12.Z −r13 .c
point M ,ainsi que celle de la distance D . x=(Y0 − y). r31.X +r32.Z −r33.c
M
r21.X +r22.Z −r23 .c
(2) .
- Calcul des coordonnées z =(Y0 − y).
Dans le cas qui nous occupe , le plan r31.X +r32.Z −r33.c
objet reste fixe ,mais les plans du tableau
(P,X,Y) et (P’,x’,y’) tournent pour se
positionner parallèlement au plan objet ,ce
qui correspond à la réalité des prises de
x
vues .Soit un point M z dans l’espace
y
objet ,après mis en forme ,c’est à dire
avoir redressé le plan objet par la série de
rotations qui s’imposent ,le point M aura
comme correspondant ,dans un plan
x'
parallèle au tableau M' z' ,dans le repère
y'
(P’,x’,z’,y’) (cf. figure) .La liaison entre
ces deux points est issue de l’application
P'M'= RT ×P'M (1) ,RT étant la matrice
inverse des rotations exprimée
précédemment .Soit la distance P'O =Y0 du
point d’observation au plan (x’,z’) .Les
coordonnées du point m ,projection de M’
En définitive ,pour pouvoir passer de
sur le tableau s’écriront : X = c.x' et l’objet au tableau et inversement ,il nous
Y0 − y'
faut connaître d’une part ,la distance c
Z= c. z' .En reprenant la relation (1) ,les
Y0 − y' ,encore nommée ‘distance principale’ ,la
distance Y0 du point d’observation O au
coordonnées de M’ deviennent :
plan objet ,et d’autre part les trois angles
x'=r11. x+r21. z +r31. y de rotation a ,b et g ,qui sont les angles de
z'=r12 . x+r22 . z +r32 . y .D’où les rotation de l’image .
y'=r13 .x+r23 . z +r33 . y
De plus ,pour déterminer les neufs
coordonnées dans le tableau : coefficient de la matrice de rotation ,il
r11 .x+ r21.z +r31 .(Y0 − y) faut au moins ,soit connaître la distance y
X =c. r13 .x+r23 . z +r33 .(Y0 − y)
m (1) . ,ce qui suppose de pouvoir disposer d’au
r12 .x+ r22 .z +r32 .(Y0 − y)
Z =c. r13 .x+r23 . z +r33 .(Y0 − y) moins deux images de l’objet ,soit
procéder à l’aide d’au moins 3 points
Inversement ,on obtiendra les Objet connus par leurs coordonnées objet
coordonnées du point M ,à partir de celles et tableau ,ce qui conduit à la résolution
du point m ,par les opérations suivantes : d’un système de 9 équations à autant
- P'M = R×P'M' qui donnent : d’inconnues .Les nouvelles coordonnées
x=r11. x'+r12 . z'+r13 . y' du point dans le cliché redressé
z =r21. x'+r22 . z'+r23 . y .Sachant que s’obtiennent en posant Y0 − y =c ,et en
y −Y0 =r31.x'+r32 . z'+r33 . y'
X .(Y0 − y') Z .(Y0 − y')
prenant les coordonnées de m X ()
Z non
x'= et z'= redressées dans les équations (2) .
c c
G.BRECHE 5 2009/2010
2.31 – Remarques
Précédemment ,on a explicité les
constituants de la matrice de rotation sinα =r32
conduisant au processus de redressement ,soient : tg β = −r12 .Ces expressions sont
r22
de la perspective .Celle-ci a pour forme : r31
tg γ =
r11 r12 r13 r33
R r21 r22 r23 .Les termes de cette explicitées mathématiquement ,
r31 r32 r33
En ce qui concerne les coordonnées x
dernière ont pour expression : et y du point M ,telles qu’elles sont
r11 =cosγ. .cos β +sin α . sin β .sin γ utilisées ici ,il est impératif de voir celles-
ci comme des distances entre la projection
r12 =−sin β . cos α
du point O sur le plan objet et le point M
r13 =−sin γ .cos β +sin α .sin β .cos γ
xm x0
r21 =cos γ .sin β −sin α .cos β . sin γ lui même si on écrit : M zm ,et O z0
r22 =cosα .cos β y Y0
,coordonnées du centre de projection dans
r23 =−sin β . sin γ −sin α . cos β . cos γ le repère du plan objet ,nous aurons
r31= cos α . sin γ
effectivement x= xm − x0 à reporter dans
r32 =sin α z = zm − z0
r33 =cos α .cos γ les équations vues précédemment .D’autre
De ceux-ci ,on peut connaître les part ,on a admit jusque là que le centre de
lignes trigonométriques des angles de perspective correspond au point principal
rotation autour de chacun des axes ,donc que la géométrie de l’appareil de
prise de vues est parfaite .
G.BRECHE 6 2009/2010
2.51 - Description
Avant d’en expliciter l’usage dans le perfectionnements principaux (adjonction
domaine qui nous intéresse ,il est mieux de de lentilles ) qui en ont amélioré l’usage
commencer par la description géométrique par la suite .
et optique ,ainsi que de ses
G.BRECHE 7 2009/2010
Tout d’abord ,la forme du prisme qui suffit donc de suivre les contours vus à
en est le principal organe : travers le prisme .
De forme quadrangulaire (figure L’image de l’objet ,après sa double
suivante) ,dont un des angles (dcb) vaut réflexion dans le prisme ressort droite dans
135° ,ses deux faces inférieures sont le plan de l’image virtuelle .Si la distance
argentées (les faces cd et cb ,à réflexion du plan objet au prisme est supérieure à
complète) celle du plan image réelle (la restitution)
au prisme ,on sera amené à réduire l’image
projetée ,dans le cas contraire ,on
agrandira celle-ci ,le tout à l’aide de
lentilles appropriées placées en avant du
prisme .(En général ,la distance image
réelle/prisme est d’environ 30 à 40
centimètres) .
Un inconvénient important est dû à la
Ses particularités géométriques sont conformation de l’arête b .En effet ,si
les suivantes :d’après la figure ,on a l’observateur déplace un tant soit peu son
ce=cf = ab ,la distance parcourue par un regard ,l’image projetée va changer de
2 point de vue .Pour y remédier ,on a
rayon lumineux de la face ad à la face ab pratiqué sur l’arête b un œilleton sphérique
est d =2. ab =ab. 2 .On pourra vérifier dont le centre est exactement sur cette
2 dernière ,ramenant ainsi le point o sur
que cette distance est identique à mp l’arête .Cela donne la conformation
(figure ci-dessous) . suivante :
G.BRECHE 8 2009/2010
G.BRECHE 9 2009/2010
G.BRECHE 10 2009/2010
La méthode graphique :La restitution position sur celle-ci n’a pas d’importance)
en plan étant réalisée ,le procédé de ,de celui-ci ,on trace une fuyante
restitution altimétrique ne nécessite pas de aboutissant au point e sur la ligne de terre
calculs .On utilise simplement les (de même ,sa position sur cette dernière
méthodes de la projection conique .On n’a pas d’importance) .de l’intersection de
obtient directement les élévations à Aa’ avec le tableau ,on mène la
l’échelle de la vue en plan .On utilise perpendiculaire à la ligne de terre
,comme dans la méthode calculée ,un seul aboutissant au point a’’ ,intersection de la
des clichés .Soit l’exemple suivant : fuyante issue de o ,joignant la
perpendiculaire à la ligne de terre au point
A .On mène ensuite l’horizontale issue de
a’’ ,intersectant Pe en c ,on mène
également une horizontale du point a en
direction de P .L’intersection cette
dernière avec la verticale issue de c donne
le point b ,qu’on joint à P et qu’on
prolonge jusqu’à la verticale issue de e ,on
obtient ainsi zA .La longueur du segment
zAe est l’altitude du point A ,à l’échelle de
la restitution .
En procédant ainsi pour tous les points
,on reconstitue l’élévation ,en utilisant les
règles classiques du dessin industriel .Il
n’est donc besoin que d’un compas et
d’une règle pour obtenir le résultat (les
La vue en plan des parties vues est élévations) .Il existe encore deux autres
déterminée .Reste à tracer les élévations méthodes graphiques pour obtenir ce
des façades vues .Soit à déterminer résultat ,largement décrites dans les
l’élévation du point A de la vue en plan ouvrages traitant de la perspective conique
.Dans un premier temps ,on positionne un .Le résultat final est identique .
point de fuite P sur la ligne d’horizon (la
G.BRECHE 11 2009/2010
Cependant ,il existe une possibilité de de diamètre P1P2 et sur l’axe vertical de
déterminer l’échelle du tracé restitué en la photo .L’intersection de cet axe avec la
faisant le rapport entre la distance de droite P1P2 donne le point P .La ligne de
l’horizon à la ligne de terre qui est à la terre est la génératrice horizontale
base du cliché et la hauteur exacte de l’axe inférieure de la photo .
de l’objectif au sol ,mais ,dans tous les cas A partir de là ,on peut ,sans difficultés
,on ne maîtrise pas l’échelle de restitution tracer la vue en plan ,puis les élévations
.On peut facilement positionner les des façades vues en utilisant les techniques
cheminées et chiens assis ,ainsi que le de la perspective conique .La distance
point c .Si la toiture est à pans coupés ,il entre la ligne d’horizon et la ligne de terre
faut avoir recours aux procédés étant la hauteur de l’axe de l’objectif sur la
d’intersection .L’exemple ci-dessous qui prise de vue .
est une photo du château de Chambord Ce procédé reste malgré tout fastidieux
,côté jardins ,prise avec un appareil ,surtout si ,comme pour l’exemple
argentique format 24x36 ,et de focale 35 présenté ,le modèle est chargé .Un certain
mm ,redressée au préalable ,décrit les nombre d’architectes dont Henri Deneux
tracés de mise en place des éléments (1874/1969) ,auteur d’un fascicule à ce
géométriques .La procédure est la sujet ,intitulé : ‘La métrophotographie
suivante : appliquée à l’architecture’ (1930), s’en
1 – recherche des points de fuites P1 et sont servis pour des études de monuments
P2 ,en traçant les fuyantes issues existant ,bien que la précision de
d’horizontales repérables sur les façades restitution soit bien inférieure au procédé
.La ligne d’horizon joint ces deux points . d’intersections et qu’on ne maîtrise pas
2 – Recherche du point O ,centre de la l’échelle finale .
projection .Celui-ci est situé sur le cercle
3.3 – Conclusions
La restitution par intersections ou l’utilisent également ,en particulier dans le
encore par triangulation est employée de domaine de la métrologie .Une procédure
façon privilégiée en raison de la précision qui en dérive est la stéréophotogrammétrie
qu ‘elle procure .Elle s’utilise tant en ,mise en œuvre aussi bien dans le domaine
photographie argentique que numérique terrestre qu’aérien (cartographie) .
.les procédés de relevé par scanner 3D
G.BRECHE 12 2009/2010
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5 – La stéréophotographie
La stéréophotographie ,utilisée dès le photogrammétrie ,particulièrement depuis
début du vingtième siècle ,permet la fin de la seconde guerre mondiale ,tant
d’utiliser ses propriétés pour donner dans le domaine terrestre que le domaine
l’impression du relief ,donc ,d’évaluer des aérien .De nos jours ,elle quasiment
distances .C’est cette particularité qui a universellement utilisée .
permit son développement en
G.BRECHE 14 2009/2010
5.3 – Le stéréogramme
On nomme ainsi un couple de deux
clichés qui se recoupent (les mêmes
éléments sont présents sur les deux
clichés) .En fait ,on reprend le principe de
l’intersection ,avec ,cette fois ,une distance
entre les deux points de prise de vue fixe
et invariable qu’on appellera la base de
prise de vues .Les deux clichés sont au
préalable redressés ,c’est à dire que les
axes des distances principales sont
perpendiculaires à la base et celle-ci étant
horizontale .Pour déterminer les
coordonnées d’un point ,on peut donc
reprendre les relations de Delambre .
Soit la figure ci après qui représente la
mise en place d’un stéréogramme .
G.BRECHE 15 2009/2010
Les points A et B sont les deux points de B .La relation de Delambre donnant
principaux des clichés .b ,distance entre A l’éloignement de C ,s’écrit : zC = −b ,en
et B ,est la base de prise de vues et c est la −(k'+k)
distance principale des appareils .Soit à développant ,on obtient : zC = b. c .
déterminer les coordonnées (abscisse et x"+x'
éloignement) du point C .Pour ce faire ,on En posant la quantité : pC =b−(x"+x')
se fixe un repère local (x,z) ,l’axe x passant ,appelée parallaxe du point C ,la relation
par les points A et B ,ayant son origine en b.c
A ,son sens positif de A vers B ,et l’axe z devient au final : zC = .On obtient
b− p
étant celui des éloignements ,positif vers le
bas ,d’origine le point A .Sur le cliché A l’abscisse de ce point par : xC =k . zC = zC . x'
c
,on relève la cote x’ ,et x’’ sur le cliché B ,ramenée à la parallaxe ,elle devient :
,correspondant toutes deux aux points c’ et
c’’ ,projections de C sur les clichés .Pour xC = x'. b .Il en est de même pour la
b− p
ces deux points ,on peut écrire : k = x' et direction des ordonnées y du repère .Il
c
convient ici d’utiliser les valeurs
k'= − x" ,en remarquant que ces deux
c d’abscisse et d’ordonnée avec leur signe
quantités sont les tangentes des gisements respectif dans le repère choisi .
respectifs du point C visé à partir de A et
G.BRECHE 16 2009/2010
5.5 – Remarques
a - Le redressement : particulier pour les prises de vues en
Dans le cas de la photogrammétrie contre plongée ou plongée .
terrestre ,on peut aisément maintenir la b – Précision des pointés :
base de prise de vue parallèle au sol à La précision des relevés des parallaxes
l’aide d’un niveau à bulle .Les rotations de est prépondérante sur les résultats de
redressement peuvent être limitées aux cas positionnement du point .L’utilisation d’un
de prises de vues en plongée ,ou ,plus dispositif de grossissement ne peut être
couramment en contre plongée ,dans ce que bénéfique ,l’erreur s’accroît
cas ,seule la rotation autour de l’axe proportionnellement au facteur d’échelle
horizontal des abscisses est nécessaire de la restitution .
(angle a ) .Plus rarement ,une rotation c - Les prises de vues
supplémentaire autour de l’axe des Celles-ci ,pour un relevé de bâtiment
éloignements peut être pratiquée (angle b ) ,peuvent être nombreuses ,et les bases
.Il est important de savoir qu’à l’issue du doivent en conséquence être positionnées
redressement le point principal n’est plus précisément par des moyens
forcément au centre du tirage ,en topographiques précis de façon à orienter
les résultats photogrammétriques .
G.BRECHE 17 2009/2010
6 – La géométrie épipolaire
La géométrie épipolaire est née du photogrammétrie terrestre ,il n’est pas
développement des applications en toujours possible d’effectuer des prises de
robotique et en informatique graphique vues dont les axes sont perpendiculaires à
(traitement d’images) ,particulièrement en la base .Leur orientation est donc
ce qui concerne la vision par ordinateur quelconque .La méthode de restitution
,c’est à dire la modélisation mathématique décrite ici est une extension matricielle de
du processus de décodage du repérage la stéréoscopie qui tient compte des
d’un objet dans l’espace .En paramètres internes de la caméra utilisée .
G.BRECHE 20 2009/2010
du capteur ,dans ce dernier repère .Les .Celle-ci est inversible ,le déterminant ne
valeurs Eu et Ev sont les facteurs d’échelle pouvant jamais être nul .L’inverse de B a
de chacun des axes u et v .Ceux-ci sont pour
exprimés en pixels/mm . − Eu 0 0
expression : (B ) = 1 . 0 0
−1
− Ev
f − Eu .u0 − Ev .v0 f
.Maintenant ,en connaissant les
paramètres internes de la caméra ,on peut
résoudre l’impossibilité du paragraphe
précédent ,soit : A'=(B ) .a ,dans le repère
−1
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figure 1
figure 2
Sur la figure 1 ,est représenté la mise dernière constituent un plan dans lequel se
en place d’une stéréoscopie d’un bâtiment trouvent aussi p1 et p2 (figure 2) .Soient les
à l’aide de deux prises de vues à axes vecteurs T (tx t y tz ) ,joignant C1 à C2
, P1 (x1 y1 z1 ) ,joignant C1 à p1 dans le repère
convergents .Les caméras sont r
positionnées de façon quelconque dans
R1 et P2 (x2 y2 z2 ) ,joignant C2 à p2 ,dans le
r
l’espace objet ,et l’une par rapport à
l’autre .Pour chacune d’entre elles ,on repère R2 .Ce dernier vecteur doit subir un
définit un repère local : R1 (C1 , x1, y1, z1) pour changement de base pour être exprimé
la caméra de droite et R2 (C2 , x2, y2, z2) pour dans R1 .La matrice de passage entre les
deux bases R1 et R2 est une matrice de
celle de droite .Soit un point P sur le
rotation ,qu ‘on notera (R ) .Le vecteur P2
r
bâtiment ,celui-ci aura pour image p1 sur la
aura pour image dans R1 : P'2 =(R ) P2 .On
r r
caméra de droite ,et p2 sur la caméra de
gauche .La base de prise de vues est la peut maintenant exprimer que ces trois
droite joignant C1 à C2 .Le point P et cette vecteurs sont coplanaires ,soit :
G.BRECHE 23 2009/2010
( )
r r r
P1 . T ∧P'2 =0 ,ce qui s’écrit encore sous (on divise tous les coefficients de la
r r matrice par a33) ,c’est d’ailleurs ce qui a
forme matricielle : P1T .(T).(R).P2 =0 ,avec été fait dans (3) ,en ce cas 8 points par
(T).(R) =(A) ,celle-ci est la matrice de cliché suffisent . Par couple de points
passage du repère R2 au repère R1 ,on peut p1 (x y 1) et p2 (x' y' 1) ,l’équation
T T
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singulières (SVD) .Le résultat de ,la base de prise de vue étant ,dans cette
l’opération est une reprojection du couple optique : b= t x2 +t y2 +tz2 .
d’images ,réalisée point par point .Ce qui
revient à fabriquer un nouveau couple
d’images à partir du couple initial .Ceci en
repositionnant le problème dans la
configuration parfaite de la stéréoscopie
7.2 – La SVD
In extenso ‘Singular Values des valeurs propres des produits
Decomposition’ ,cette transformation (M) .(M)T et (M)T .(M) .
s’applique aux matrices rectangulaires Pour ce faire ,à partir de la matrice (M)
.C’est une extension de la décomposition ,il nous faut effectuer les opérations
en valeurs propres qui concerne cette fois suivantes :
les matrices semi définies positives qui 1 – Transposer (M)
peuvent être non inversibles .La procédure 2 – Calculer successivement les matrices
consiste à décomposer une matrice en trois
produit : (P)=(M) .(M)T et (Q)=(M)T .(M)
autres simples ,Deux d’entres elles sont
orthogonales ,la troisième est diagonale 3 – Extraire les valeurs propres de (P) et (Q)
.Soit : (M)=(A).(D).(B)T .(A) et (B) étant ,puis les vecteurs propres associés à ces
valeurs propres tel qu’exposé au §
les matrices orthogonales et (D) ,la matrice précédent .A noter que les valeurs propres
diagonale .On pose successivement : de (P) sont les mêmes que celles de (Q) .
- (A) :la matrice des vecteurs propres du 4 – Constituer la matrice diagonale (D) à
produit : (M) .(M)T ,telle que (A)T .(A)=(I) partir des racines des valeurs propres de
.Ses colonnes sont les vecteurs singuliers (P) et (Q) .
de gauche de (M) . 5 – Vérifier enfin l’égalité : (M)=(P).(D).(Q)T
- (B) :la matrice des vecteurs propres du On trouve aisément sur Internet de
produit : (M)T .(M) ,telle que (B)T .(B)=(I) nombreux algorithmes et applications pour
Ses colonnes sont les vecteurs singuliers tableurs (Excel ,Mathlab ,Scilab ,etc.) ou
de droite de (M).(I) ,étant la matrice langages de programmation qui opèrent
cette transformation matricielle .
identité ( Ii,i =1 et Ii, j =0 ,i ≠ j ) .
- (D) : la matrice diagonale des valeurs
singulières ,ces dernières sont les racines
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G.BRECHE 29 2009/2010
Option Explicit
‘Déclaration des variables globales
Public n As Double, c0 As Double ,Y0 as Double, V (1 To 3) As double
Public coord (1 To 2) As Double, z (1 To 2) As Double
Public Const pi As Double = 3.141592654
‘Caractéristiques de l’ellipsoïde et de la projection
‘ (à déclarer dans le programme appelant)
Public e as Double ,a as Double,e0 as Double
‘a : Demi grand axe ,e : première excentricité ,e0 : facteur d’échelle
‘Coordonnées Origine de la projection
‘(à déclarer dans le programme appelant)
Public Xs as Double ,Ys as Double
‘Xs,Ys : Coordonnées de l’origine de la projection
Public Sub lambert (phi0 As Double, phi1 As Double, phi2 As Double, sec As Integer)
'Calcul des paramètres de la projection de Lambert
Dim norme As Double, iso As Double, k As Double, k1 As Double
norme = normale (phi0): iso = isometrique (e,phi0)
'e0 : facteur d'échelle à l'origine
'phi0 : Latitude du parallèle standard
‘Phi1 : Premier parallèle d’échelle conservée
‘Phi2 : Deuxième parallèle d’échelle conservée ,avec Phi1>Phi2 ,pour les lambert
sécantes uniquement
Select Case sec
Le dodécaèdre et l’icosaèdre