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TRAVAUX DIRIGES
3
TD 2
où d~r = d(−OM
−→
) désigne le vecteur déplacement élémentaire.
Soit une fonction f (r) qui ne dépend que de la coordonnée sphérique r.
1. En considérant les surfaces de l'espace dénies#par» la condition df = 0, justier que gradf
# »
est un vecteur radial (c'est-à-dire colinéaire à OM ).
2. En déduire ensuite que gradf = f (r)u#».
# » 0
r
3. Application : exprimer les gradients des fonctions :
• F1 (r) = r
• F2 (r) = 1/r
Facultatif : soit une fonction g(r, θ) qui dépend des deux coordonnées sphériques r et θ.
4. Exprimer la diérentielle dg en fonction de dr et de dθ.
5. Rappeler l'expression du déplacement élémentaire d #»r et en déduire l'expression de gradg
# »
dans la base sphérique.
6. Application : calculer le gradient de la fonction G (r, θ) = cos θ/r .
1
2
1. Etablir l'expression du potentiel électrique entre les plaques. Quelle est la diérence de
potentiel à appliquer entre des plaques distantes de 1 cm pour que le champ électrique
atteigne la valeur du champ disruptif de l'air (E = 3 × 10 V m )?
disr
6 −1
4
2. Une particule, supposée ponctuelle, de charge q < 0 et de masse m est lâchée sans vitesse
initiale à mi-chemin entre les plaques du condensateur, notées A et B avec V > V .
A B
(a) La charge q déplace-t-elle vers la plaque A ou vers la plaque B ? Justier de deux
manières :
i) à l'aide de la force électrique subie par la charge
ii) en considérant l'énergie potentielle électrostatique de la charge
(b) Quelle est sa vitesse à l'arrivée? Application numérique pour un électron avec la d.d.p.
calculée à la question précédente. On donne q = 1.6 × 10 C et m = 9.1 × 10 kg
e
−19
e
−31
5
TD 3
3. En déduire que le champ électrostatique E(N ) est contenu dans le#» plan Π.
4. Par un raisonnement analogue, établir la relation#»entre E(M ) et E(M ).
#» 0
1. Montrer par des considérations de symétrie que le champ électrostatique créé par une sphère
chargée uniformément est de le forme E(M
#»
u .
) = E(r) #»r
2. Donner l'allure des lignes de champ et des surfaces équipotentielles.
3.3 Cylindre
On considère un l cylindrique de rayon R chargé avec une densité de charge volumique
ρ(M ) = ρ(r) où r désigne la distance du point M à l'axe du l.
1. Quelles sont les composantes non nulles du champ électrostatique pour un l de longueur
nie L.
2. Même question pour un l de longueur très supérieure à R, donc considéré comme in-
niment long. Donner l'allure des lignes de champ et des surfaces équipotentielles dans ce
cas.
3.4 Champ et potentiel sur l'axe d'un disque
On s'intéresse au champ électrostatique créé par un disque plan sans épaisseur, de centre O,
de rayon R et de charge totale Q. La charge est répartie uniformément sur toute la surface du
disque, avec une densité σ. On se propose d'exprimer le#» champ électrostatique en tout point M
de l'axe [Oz) perpendiculaire au#»disque. On appellera u le vecteur unitaire de l'axe [Oz).
z
1. Quelle est la direction de E(M ) ?
2. De quelles variables dépend-il? #»
3. Exprimer le champ élémentaire dE(M ) créé au point M par un élément de surface du
disque. En déduire l'expression de E(M
#»
).
6
4. Etudier plus particulièrement E(M
#»
)
- au voisinage du disque (z R).
- sur le disque (z = 0). Commenter.
- loin du disque (z R). Commenter.#»
5. Tracer le graphe de E(z), où E(z) = E(M ) · #»u .
z
6. Calculer le potentiel en M .
7. Utiliser les résultats précédents pour déterminer le champ créé en tout point de l'espace
par un plan inni chargé uniformément avec une densité σ.
8. Facultatif : déduire de ce qui précède l'expression du champ créé par un plan inni unifor-
mément chargé avec la densité σ, percé d'un trou de centre O et de rayon R. Que peut-on
dire du champ au point O ?
7
TD 4
Théorème de Gauss
Rq 1 : sous#» l'intégrale, il s'agit bien d'un produit scalaire, l'orientation de E#» par
rapport à n est donc capitale.
Rq 2 : (Σ) fermée peut être la réunion de plusieurs#»surfaces, dans ce cas, déterminer
au préalable le vecteur unitaire normal extérieur n pour chacune d'entre elles.
3. Exprimer Q qui est la charge intérieure à (Σ).
Rq : il peut être nécessaire de distinguer plusieurs cas, suivant la région de l'espace
int
étudiée.
4. A partir des expressions de φ et de Q déduire le champ électrique en tout point de
l'espace.
int
Dans ce qui suit, on demande de déterminer le champ électrique et le potentiel dans diérentes
géométries en appliquant la méthode ci-dessus. On fera dans chaque cas les graphes représentatifs
du champ et du potentiel pour illustrer les résultats des calculs.
1. Une sphère de rayon R est chargée en surface avec une densité de charge surfacique, uni-
forme, σ. Calculer le champ et le potentiel électrostatiques en tout point de l'espace.
2. Applications :
(a) Le champ à partir duquel l'air perd ses propriétés isolantes et laisse survenir une
décharge est d'environ 1 MV/m (il dépend fortement de l'humidité de l'air). Quelle
est la charge maximale que l'on peut déposer sur une sphère de rayon 10 cm?
(b) Au Palais de la découverte à Paris, un générateur d'électrons charge une sphère de
rayon 10 cm à un potentiel de 350 kV. Combien d'électrons sont déposés sur la sphère?
(c) On mesure à la surface de la Terre un champ électrique dont la norme vaut environ
100 V/m. La terre étant considérée comme un matériau conducteur, en déduire la
densité surfacique de charge négative sur le sol.
8
3. Une boule sphérique de rayon R est chargée en volume avec une densité ρ(r) = ρ r/R.
Calculer le champ électrique créé en tout point de l'espace. Donner ensuite le potentiel
0
9
TD 5
Conducteurs à l'équilibre
1. Montrer que si les lignes de champ sont des droites, alors le champ entre les plaques est
constant, quelle que soit la distance du point considéré aux plaques.
Indication : Appliquer le théorème de Gauss à une surface fermée
2. Exprimer la valeur du champ entre les plaques en fonction de V et d.
3. Puisque le champ est constant, la densité supercielle de charge sur chaque plaque est
également constante. Montrer que les deux plaques portent des densités supercielles op-
posées.
Indication : appliquer le théorème de Gauss.
4. En déduire l'expression de la charge portée par chaque plaque en fonction de V , d et S.
Vérier que cette charge est proportionnelle à la diérence de potentiel entre les plaques.
Le coecient de proportionnalité s'appelle la capacité du condensateur plan.
5. Calculer la force qui s'exerce sur chacune des plaques.
6. Calculer l'énergie potentielle électrostatique totale des deux plaques.
7. Le condensateur étant chargé, on débranche les ls qui relient les plaques à la batterie. Si
un opérateur cherche à écarter une des plaques pour l'amener à une distance de l'autre
égale à d (d > d), quel travail total W doit-il fournir?
0 0
8. Dans une deuxième expérience, le condensateur étant chargé, on ne débranche pas les ls,
de sorte que la diérence de potentiel entre les plaques reste constamment égale à V , quelle
que soit la distance qui les sépare. Quel travail total W l'opérateur doit-il fournir pour
0
Elles sont reliées par un l conducteur. La charge totale portée par l'ensemble est Q.
1. Dessiner ce système. Calculer les charges Q et Q portées par chacune des sphères à
l'équilibre, et les densités surfaciques correspondantes.
1 2
10
2. En déduire le rapport E /E des champs électrostatiques créés au voisinage des deux
sphères.
1 2
de fonctionnement du paratonnerre.
5.3 Boule conductrice et charge ponctuelle
On considère une boule conductrice de rayon R et de centre O.
R q R q
d • d •
O× O×
1. Dans une première expérience (Figure de gauche), la boule est neutre, et elle n'est reliée
par aucun l conducteur à quoi que ce soit. Sa charge totale reste donc égale à zéro quoi
qu'il arrive.
On approche de la boule une charge ponctuelle q, qu'on maintient en un point situé à une
distance d de O. Des charges supercielles apparaissent alors sur la boule.
(a) Où la densité supercielle de charge de la boule est-elle la plus forte?
(b) Quelle courbe forment l'ensemble des points qui ont la même densité supercielle de
charge qu'un point M donné?
(c) Dessiner approximativement l'allure de quelques lignes de champ, en les orientant.
(d) Calculer, en fonction de q et d, le potentiel de la boule.
Indication : penser à un point priviligié à l'intérieur de la boule.
2. Dans une deuxième expérience (Figure de droite), la boule est reliée par un l conducteur
à la terre ("masse"). Elle forme avec la terre un conducteur unique : quoi qu'il arrive, son
potentiel reste nul.
(a) Calculer la charge totale qui apparaît à la surface de la boule.
(b) Dessiner quelques lignes de champ et les orienter.
5.4 Conducteurs sphériques concentriques
Une sphère conductrice pleine S , de rayon R, est entourée d'une sphère concentrique conduc-
trice creuse S , de rayon intérieur R et de rayon extérieur R . Les deux sphères sont portées aux
1
assimilable au vide.
1 2 i e
11
(d) Montrer que la sphère S joue le rôle d'écran électrostatique.
2
2. Expliquer pourquoi ce système forme un condensateur.
3. On relie la sphère extérieure à la masse. Calculer sa capacité. Comparer cette nouvelle
capacité à celle d'une sphère isolée de rayon R.
12
TD 6
potentiels V et V respectivement. L'espace entre les conducteurs est vide, ainsi que l'espace ex-
2 e
térieur. La longueur L des cylindres est grande devant leurs rayons, ce qui justie l'approximation
1 2
identiques, égales à n .
Soit une charge +q de ce milieu placée au−−→point O. On suppose que le potentiel électrique autour
0
n (r). Utiliser cette approximation pour simplier l'équation diérentielle à laquelle obéit
B
−
T , n et q .
D 0 B
On donne : k = 1.38 × 10 J K .
D 0
−23 −1
6. A quelle distance de l'ion +q le potentiel a-t-il diminué d'un facteur 2 par rapport à un
B
14
6.4 Images électriques
On considère une charge ponctuelle q située à la distance a d'un conducteur susamment
grand pour être assimilé au demi-espace limité par le plan P d'équation z = 0. Ce conducteur
est relié à la terre (potentiel V = 0). Hormis la charge q, le demi-espace z > 0 est vide.
1. Faire une gure. Comparer le potentiel V (M ) créé par ce système avec celui qui serait créé,
en absence de conducteur, par un système constitué de deux charges −q et +q distantes
de 2a symétriques par rapport au plan P .
2. Utiliser ce résultat pour déterminer le champ E~ au voisinage du plan P par le système formé
de la charge ponctuelle face au conducteur. En déduire la densité surfacique de charge, puis
la charge totale portée par le plan P .
3. Calculer la force exercée par la charge q sur le conducteur.
15
TD 7
Conduction électrique
7.1 Sécurité
Un l de cuivre de section 1, 5 mm peut transporter sans risque un courant d'intensité 10
2
A. Quelle section minimale de l peut transporter 25 A sans risque (c'est-à-dire avec la même
densité de courant - que l'on calculera-)?
7.2 Synchrotron
Un synchrotron accélère une bouée d'environ 10 électrons. Ces électrons parcourent une
11
orbite circulaire de 240 m de long. La vitesse de ces électrons étant presque égale à celle de la
lumière, quelle est l'intensité du courant dans la machine? Le rayon du faisceau étant de 1 mm , 2
On donne :
4π = 1/(9 × 10 )
0
9
e = 1, 6 × 10 C
−19
la masse de l'électron : m = 9, 1 × 10 kg
e
−31
j(x) pour 0 ≤ x ≤ L.
16
3. On suppose maintenant que le conducteur est creux et mince, donc parcouru à sa surface
par une densité de courant ~j uniforme (voir gure). Quelle est l'unité de j ? Quelle relation
intégrale y a-t-il entre I et j ? En appliquant cette relation à une section du conducteur
σ σ
la masse de l'électron : m = 9, 11 × 10 kg
e
−31
le nombre d'Avogadro : N = 6, 02 × 10 23
17
TD 8
2. Les 5 gures suivantes présentent des lignes de champ dans un plan normal aux courants
sources. Préciser comment circulent les courants.
18
8.2 Fil rectiligne inni
z On considère un l rectiligne inni parcouru par un courant d'intensité
I . On cherche à calculer le champ magnétique en un point M situé à
I une distance ρ du l (voir gure ci-contre). #»u et #»u sont deux vecteurs
unitaires.
z
#»
u z #»
×M 1. Exprimer r en fonction de z et ρ, où z = OP .
u ρ
O× ρ
#» 2. Trouver la direction et le sens du champ magnétique en M .
3. La norme du produit vectoriel qui apparaît dans la formule de Biot
dl r
P × #»
u
et Savart fait intervenir le sinus d'un angle que l'on appellera θ.
Exprimer ce sinus en fonction de z et ρ.
4. Exprimer la norme du champ magnétique en M sous la forme d'une intégrale.
5. Calculer B(M ).
8.3 Spire circulaire
On considère une spire circulaire de centre O et
de rayon R, parcourue par un courant d'intensité
z
socié à α
y
# » O
×
#» µ0 #» PN I
dB(N ) = I dl ∧ # » ,
4π ||P N ||3 P
x ×
quantité dénie en un point N arbitraire. #»
dl
1. Représenter sur#»la gure dB#» en O et en un point M de#» l'axe de la spire.
2. Les quantités dB(O) associées aux diérents éléments dl de la spire ont-ils même direction?
même sens? même norme?
3. Calculer B(O), champ magnétique total
#»
en O.
4. Quels sont la direction et le sens de B(M ) ?
#»
19
I I I I
O× O×
R R
(a) (b)
I
R
O×
I
(c)
20
TD 9
4. Choisir la courbe d'Ampère qui vous permettra de calculer la circulation du champ ma-
gnétique. On rappelle que cette courbe doit être fermée.
5. Calculer#»la circulation du champ magnétique le long de cette courbe. On utilisera l'expres-
sion de B obtenue dans l'exercice ?? du TD 8.
6. Commentaire.
9.3 Solénoïde de longueur innie
On considère un solénoïde de longueur innie,
de rayon R et dont le nombre de spires par unité
de longueur est n. Le solénoïde est parcouru par z
un courant d'intensité I . On appellera z l'axe de
révolution du solénoïde.
On se propose de calculer le champ magnétique I
en tout point (à l'extérieur et à l'intérieur du I
solénoïde).
1. Quel est ou quels sont les plans de symétrie en un point arbitraire M ?
2. En déduire la direction de B(M ).
#»
21
5. Montrer que le champ magnétique est constant à l'extérieur du#» solénoïde. Pour cela, vous
choisirez une courbe d'Ampère, calculerez la circulation de B le long de cette courbe et
utiliserez le théorème d'Ampère. On notera que le champ magnétique est nul très loin du
solénoïde.
6. De la même manière, montrer que B est constant à l'intérieur du solénoïde.
#»
#»
V en coordonnées cylindriques :
2. On donne le rotationnel d'un vecteur
#» #»
Å ã Å ã Å ã
1 ∂Vz ∂Vθ #» ∂Vr ∂Vz #» 1 ∂(rVθ ) ∂Vr #»
∇∧V = − ur + − uθ + − uz
r ∂θ ∂z ∂z ∂r r ∂r ∂θ
22
TD 10
Potentiel vecteur
C
#» #»
j j
L L
23
Exercices extraits d'annales
|y| L.
La surface terrestre est à un potentiel nul V = 0, tandis que l'électrosphère est à un potentiel
V =V .
0
1
Un point M de l'espace atmosphérique est repéré par ses coordonnées sphériques dans un
repère dont l'origine O est située au centre de la Terre. Sa coordonnée radiale r est reliée à son
altitude z par la relation : r = R + z. Le potentiel électrique en un point de la surface de la Terre
et en un point de l'électrosphère sont donc respectivement V (r = R) = V et V (r = R ) = V .
0 1 1
24
1. Faire un schéma. Donner, en justiant, la direction du champ électrique E~ , ainsi que la
(les) variable(s) dont il dépend.
2. On donne V > 0. En déduire le sens de E~ et le signe de Q.
1
3. A l'aide du théorème de Gauss, établir l'expression du champ électrique E(M ~ ) en un point
M dont la coordonnée radiale vérie R < r < R . En déduire l'expression de E en fonction
~
de R, Q, , de z et du vecteur unitaire pertinent.
1
0
4. Calculer la diérence de potentiel entre la surface de la Terre et l'électrosphère en fonction
de Q, R, z et . En déduire l'expression de V .
1 0 1
5. En déduire l'expression de la capacité C du condensateur.
6. Comment se simplient les expressions obtenues pour V et pour C si l'on considère que
z R ? Commenter.
1
1
7. On note E la valeur de la norme du champ électrique au niveau du sol. Dans l'approxi-
mation z R, exprimer E en fonction de V et z .
0
1 0 1 1
8. A.N. Calculer numériquement C , Q et E . On donne : R = 6400 km ; z = 50 km et
V = 400 kV.
0 1
1
9. La mesure du champ au niveau du sol donne en fait la valeur E = 130 V m car le 0 −1
modèle précédent ne tient pas compte des densités de charges électriques présentes dans 0
11.3 Inuence d'une charge ponctuelle placée dans un conducteur creux (jan-
vier 2023)
On considère un conducteur sphérique creux (C), centré en O, de rayon intérieur R et de
rayon extérieur R + e.
Initialement, le conducteur est neutre, isolé et seul dans l'espace (c'est-à-dire qu'il n'y aucune
distribution de charge électrique dans sa cavité ni à l'extérieur).
(C) restant isolé, on introduit à l'intérieur de sa cavité une charge ponctuelle q > 0 que l'on
place en O. Peu après l'introduction de la charge q, une situation d'équililibre électrostatique
3
est atteinte.
1. (a) Que vaut la densité volumique de charges ρ en tout point du conducteur? Justier.
(b) A l'aide du théorème de Gauss, démontrer que la charge Q portée par la surface
intérieure de (C) vaut Q = −q. Faire un schéma pour appuyer votre raisonnement.
i
i
(c) En déduire la charge Q portée par la surface extérieure de (C).
e
(d) Exprimer la densité supercielle de charge σ et σ sur les surfaces intérieures et
extérieures du conducteur.
i e
tiques.
25
(c) Que vaut K ? (Justier). Quelle condition aux limites appliquer en r = R pour en
déduire K ? Exprimer K en fonction de q et . De même, appliquer la condition
II
11.4 Champ créé par deux ls rectilignes innis parallèles (janvier 2022)
Soit un conducteur liforme, rectiligne et inni, parallèle à l'axe (Oz), parcouru par un
courant permanent I orienté dans le sens des z croissants. Soit M un point quelconque de l'espace
et B(M
~ ) le champ magnétique créé au point M . Le point M est repéré par ses coordonnée
cylindriques (ρ, θ, z)
1. Faire un schéma. Quels sont les plans de symétrie et/ou~ d'antisymétrie de la distribution
de courants contenant M ? En déduire la direction de B(M ).
2. De quelle(s) coordonnée(s) dépendent les composantes non nulles de B(M ~ ) ? (Justier)
3. Faire un schéma en vue du dessus, représentant le l parcouru par I et quelques lignes de
champ, en justiant le sens indiqué pour les lignes de champ.
4. Enoncer le théorème d'Ampère (ne pas se contenter d'une formule).
5. Déterminer B(M ) en utilisant le théorème d'Ampère en précisant soigneusement le contour
orienté utilisé.
O.
N
Question subsidiaire :
10. a) Soit d~l un déplacement élémentaire suivant l'axe (Oy), correspondant à une variation
dα de la coordonnée angulaire. Montrer que :
~ · d~l = µ0 I dα
B
π
27
A- Solénoïde à spires circulaires
Dans cette partie, on modélise le solénoïde d'axe (Oz) par un empilement de spires planes et
circulaires de rayon R, empilement qui s'étend à l'inni. Les spires sont supposées d'épais-
seur négligeable et jointives et présentent une densité de n spires par unité de longueur le
long de (Oz). Les spires sont parcourues par un courant électrique continu d'intensité I ,
qui dans un plan (xOy) circule dans le sens trigonométrique. On note B~ (M ) le champ
magnétique créé par cette distribution de courants.
1
(a) i. Sur un schéma, représenter le solénoïde, le repère (Oxyz), quelques spires avec
l'indication du sens de I , ainsi qu'un point M d'observation.
ii. Quel(s) est (sont) le(s) plan(s) de symétrie de~ la distribution de courants conte-
nant le point M ? En déduire la direction de B (M ).1
iii. De quelle(s) coordonnée(s) B~ (M ) dépend-il a priori? Justier.
1
(b) Enoncer le théorème d'Ampère en précisant la signication de chaque quantité qui
intervient.
(c) i. A l'aide du théorème d'Ampère, démontrer que B~ (M ) est uniforme à l'exté-
rieur du solénoïde. Vous appuierez votre raisonnement par un schéma du contour
1
(e) Faire un schéma de cette distribution surfacique de courants. Quelle est l'unité S.I. de
j ? Justier que j est reliée à l'intensité électrique I qui parcourt le solénoïde par
la relation :
S S
I = 2πRjS
(f) On repère un point d'observation M par ses coordonnées cylindriques M (ρ, θ, z).
i. Quels sont les plans de symétrie/antisymétrie de la distribution de courants conte-
nant M? Les représenter sur un schéma.
ii. En déduire la direction de B~ (M ).
2
iii. De quelles coordonnées dépend B (M ) ? Justier.
2
(g) A l'aide du théorème d'Ampère, déterminer l'expression de B~ à l'intérieur (ρ < R)
et à l'extérieur (ρ > R) du cylindre
2
(h) i. Quelle est la valeur maximale de B (ρ) et où est-elle atteinte? Faire le graphe de
B (ρ).
2
2
28
ii. Question facultative : vérier~ les relations de continuité/discontinuité vériées par
les composantes du champ B au passage de la surface cylindrique ρ = R.
2
Dans notre~modèle, le champ magnétique B~~ créé par le solénoïde résulte de la superposition
du champ B (calculé en partie A) et de B .
1 2
(i) En utilisant les résultats de la partie A) et de la question Q7) donner l'expression de
B à l'intérieur et à l'extérieur du solénoïde.
~
(j) On désigne par |B | l'intensité du champ magnétique à l'intérieur du solénoïde et par
| la valeur maximale atteinte à l'extérieur du solénoïde. Calculer numériquement
int
|B max
29
30