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INTRODUCTION
1.1 INRODUCTION
On peut définir une carte thématique comme étant une carte sur laquelle l'information
qualitative et/ou quantitative, et correspondant à des concepts ou détails géographiques en relation avec
les détails topographiques, est représentée. Aussi, d'une manière simple, une carte thématique représente
un thème bien particulier pour le bénéfice d'un groupe bien déterminé d'utilisateurs.
1.2.1 Définition
Un fond de base pour une carte thématique est un support cartographique sur lequel est
conservée l'information originale jugée nécessaire pour le thème de la carte à produire. Le fond qui sert de
base pour élaborer une carte thématique n'est autre qu'une carte contenant l'information topographique et
sur laquelle est représentée l'information thématique. Dans son sens large, le fond de base sera la carte
topographique entière ( i.e. en conservant tous les éléments); alors qu'une carte ne montrant qu'un seul ou
deux éléments topographiques est l'autre cas extrême. Entre ces deux variantes, n'importe quel document
peut servir comme document de base pour la carte thématique. (ex de fond : Carte topo, carte
internationale du monde, autre carte thématique...)
C'est très rare qu'un fond conserve tous les éléments de la carte originale. Mais souvent,
certains éléments sont jugés utiles pour la majorité des thèmes et il est souhaitable de les conserver. Parmi
ces éléments, on peut citer :
Réseau hydrographique: C'est l'un des meilleurs éléments d'orientation générale. Et c'est
rare qu'une carte ne présente pas le système de drainage.
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Relief: Celui-ci dépend surtout du but de la carte et de l'échelle. Il est limité à la
représentation du terrain par les courbes de niveau et par les sommets importants. Parfois,
on utilise l'estompage pour donner une idée visuelle sur les formes terrain.
Noms géographiques: Les noms des établissements (Hôpital, Ecole), des rivières, des
unités administratives, ou autres zones géographiques doivent être inclus sur le fond de
carte.
Il faut noter qu'il est souhaitable que l'échelle du fond soit supérieure à celle de la carte à
produire.
Tout ce qui se trouve sur la surface terrestre, qu'il soit naturel ou non (route, terrain,
religion), est un phénomène géographique localisé qui peut être cartographié.
Données de position: Un point n'a pas de dimension. Ce point peut représenter une
information géographique ponctuelle (par exemple intersections, sommets). Cependant,
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une ville peut être considérée comme étant une information géographique ponctuelle et
représentée par un point.
Données linéaires: Elles ont une seule dimension. Ces données sont caractérisées par leur
direction et leur longueur (par exemple routes, rivières, flux).
Données zonales: Elles ont deux dimensions. L’objectif de ces données est de montrer la
distribution et l'extension du phénomène sur la zone considérée (végétation, religion,
climat).
Selon la conception qu’on fait des variables géographiques, il est possible de placer une
donnée dans différentes catégories. Par exemple, la ville est une donnée ponctuelle à très petite échelle,
linéaire par comparaison à une autre ville en terme de distance, zonale en terme d’une unité
administrative, et donnée volumétrique en terme de population.
La représentation quantitative est réalisée soit par moyen des données absolues ou données
relatives.
données absolues: Dans ce cas, les données sont celles observées. Par exemple, le nombre
d'habitants d'une ville, le nombre d'ouvriers d'une usine ou d'une administration,
l'exportation en tonnes dans un port.
Données relatives: Dans ce cas, les données sont celles dérivées à partir des données
observées. Les températures et les précipitations sont deux meilleurs exemples. Ces deux
données sont générées en considérant leur moyenne calculée sur une certaine période de
temps. Un autre exemple qui peut être évoqué est celui de la carte de densité de
population.
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Nombre total
Densité=
données qualitatives: Dans ce cas, les données sont différentiées nominalement; l'objectif
principal du cartographe est de visualiser la position relative des différents types d'objets
ou de phénomènes à représenter. Exemples: ville, puit, rivière, route, types de végétation,
occupation de sol, classes de précipitations etc…
données quantitatives. Il s'agit des données numériques associées au phénomène à
représenter. Exemple : la population d'une ville, diamètre et/ou profondeur des puits,
nombre de voyageurs utilisant un axe de route donné…etc
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CHAPITRE 2
La transformation des données statistiques désorganisées en classes est la plus grande tâche que
tout cartographe doit exécuter avec soin. La sélection des limites de classes, la largeur des classes, et le
nombre de classes à utiliser doit être réalisée d’une manière minutieuse. Cette sélection va permettre de
transmettre une image compréhensible par l'utilisateur. En d'autres termes, on peut comparer cette
subdivision des données en classes à un processus de généralisation : les données originales seront
réduites de telle manière que celles qui sont proches les unes des autres seront groupées dans une seule et
une même classe. Ainsi, comme lors de la généralisation, on doit maintenir les caractéristiques du détail
réel pour pouvoir avoir une image conforme à la réalité.
Chaque point de la surface terrestre peut être identifié par ses coordonnés X, Y, et Z: X et Y
indiquent les coordonnées planimétriques alors que Z la distance au dessus ou en dessous d'un certain
niveau de référence. De la même manière, on peut associer la valeur Z à l'information quantitative. Par
exemple, considérons la figure 2.1, sur cette figure 105 unités sont représentées (ces unités peuvent être
des municipalités, des provinces ou autres). Sur chaque unité est indiquée la densité de la population
rurale. Au lieu de représenter la population rurale par moyen de chiffres, on place au centre de chaque
unité une ligne verticale (épingle) dont la hauteur Z est proportionnelle à la densité (figure 2.2). De plus,
on peut procéder à une interpolation entre les sommets de ces épingles et établir des profils verticaux dans
les deux directions X et Y (figure 2.3). Le résultat donne une surface simplifiée qu'on appelle la
SURFACE STATISTIQUE. L'élévation de chaque point au dessus de la surface statistique représente la
quantité statistique (Valeur Z). Enfin, au lieu de tracer des profils verticaux, on peut tracer, en projection
isométrique, l'unité considérée: la surface sera celle de la zone et la hauteur sera celle de la quantité à
représenter (figure 2.4).
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Figure 2.1 Représentation des données quantitatives: insertion des quantités dans l’unité
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Figure 2.3 Représentation des données quantitatives: surface simplifiée en 3 dimensions
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Lors de la sélection des classes, certaines règles doivent être considérées :
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CHAPITRE 3
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3.2 LES VARIABLES VISUELLES
Suivant la nature ou l'importance du phénomène, l'image choisie peut être, par exemple :
A surface sensiblement égale, un élément graphique peut prendre une infinité de formes,
qu'elles soient géométriques, symboliques, évocatrices ou figuratives : donc la longueur de la variable
forme est illimitée.
On constate que l'ensemble des signes de même surface, de même valeur et de même
couleur mais de forme différentes sont, en vision globale, perçus comme semblables; cet ensemble
constitue une classe d'équivalence qui n'admet pas de partition, car il est généralement impossible d'isoler
et de regrouper en une image unique les signes de même forme d'un seul coup d'œil (Fig 3.2).
Figure 3.2
Dans cet ensemble, Il n'existe pas de classement hiérarchisé, donc pas de relation d'ordre (Figure 3.3).
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3.2.2 La variable dimension
Pour qu'une image varie en dimensions sans modification de la forme, il faut qu'elle reste
semblable à elle même; la variable dimension, considérée comme indépendante, se traduit donc par une
variation de surface.
La longueur de la variable est limitée d'une part par la surface minimale du signe
perceptible, d'autre part par la l'encombrement maximal; cette limite haute dépend du contenu de la carte;
elle est généralement plus faible en cartographie topographique qu'en cartographie thématique.
Figure 3.3
L'ensemble des signes de même forme, de même valeur et de même couleur mais de
dimensions différentes ne constitue pas une classe d'équivalence: dans la Figure 3.2, l'image constituée par
tous les triangles regroupés n'est pas isolée instantanément.
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5000
250
* sur la Figure 3.5, le classement est quantitatif : 1 mm carré représente 250 salariés.
Pour une image dessinée ou imprimée en noir sur un fond blanc, on appelle valeur le
rapport entre les quantités de noir et de blanc perçues dans la surface de l'image, pour une image
colorée, la valeur sera celle du gris qui fournirait une sensation visuelle de même intensité.
La longueur de la variable est donc maximale lorsque les images sont noires sur fond
blanc; elle diminue d'une part quand le fond est teinté, d'autre part, quand les images sont colorées et
ceci d'autant plus que les couleurs utilisées sont voisines du milieu du spectre c'est à dire du maximum
de sensibilité de l'œil.
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Figure 3.6 Figure 3.7
Les signes de même forme, de même dimension, de même valeur et de même couleur
sont perçus comme exprimant des phénomènes de même importance quelque soit leur inclinaison; leur
ensemble constitue une classe d'équivalence. Par contre, aucun classement ,'est possible à priori : il
n'existe donc pas de relation d'ordre pour cette variable.
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3.2.5 La variable texture-structure
La texture est définie par la forme du point élémentaire de l'image. On distinguera les
Texture-structure
textures visibles à l'œil nu des textures non visibles à une distance normale de lecture.
structure représente le mode de répartition et l'orientation de ces éléments.
N=25 =32
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En se limitant à 3 par variable, on obtiendrait N=35 =243. Soit 243 signes différents.
Références :
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