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Dans l’espace urbain, la représentation de la carte axiale concerne seulement l’espace y. elle
doit satisfaire les deux conditions suivantes :
Cette condition signifie que tous les polygones représentant les barrières spatiales et visuelles
(les bâtiments) doivent être complétement entouré par d’autres polygones dessinés par
l’intersection des axes (voir figure-2-)
2- La condition de la surveillance :
Cette condition signifie que tous les points qui se trouve dans l’espace y (en minuscule)
doivent être couverts visuellement par le nombre minimal des axes. (Pour plus de détail sur la
représentation de la carte axiale voir l’annexe).
Y Nontrivial
circulation
loops.
X x y Polygone ou
« hole » (Ilot,
bâtiments, etc.).
La connectivité est une mesure locale. Topologiquement parlant, elle est le synonyme du
nombre des espaces directement connectés à l’espace d’origine. L’espace signifie ici le
segment dans la carte segmentaire.
Pour la connectivité angulaire, elle est la somme des angles de changement de direction
entre un segment et tous ces segments voisins.
Quant à la connectivité métrique, elle est la somme des distances métriques entre le centre
d’un segment et tous les centres des segments voisins.
2- L’intégration :
3-Le choix :
Le choix d’un segment est le nombre de fois que ce segment se trouve dans le chemin le plus
court (en utilisant la distance métrique, topologique ou angulaire) entre tous les segments
d’origine et ceux de destination dans un rayon déterminé.
Le rayon est l’échelle dans laquelle se font les mesures des différentes variables syntactiques
(choix, intégration, etc.). Cette échelle pourrait être locale ou globale. Les distances
métriques, topologiques et angulaires sont utilisées pour le ( le rayon) déterminer. Dans la
carte segmentaire, la distance métrique est souvent utilisée pour déterminer le rayon.
Le rayon métrique local est compris généralement entre 400 mètres et 2000 mètres tandis
que le rayon métrique global est illimité et égale à n mètres.
Exemple :
Une intégration angulaire globale mesurée dans un rayon de n mètres est écrite SAINR-nm ;
tandis qu’une intégration angulaire locale mesurée dans un rayon de 1000 mètres est écrite
SAINR-1000m.
Patchwork
area
Foreground
network
1 2
Pour vérifier l’impact de la structure spatiale sur le mouvement, la mesure de ces deux
variables est incontournable. Pour les variables syntactiques, il suffit d’utiliser le logiciel
Depthmap pour les calculer. En ce qui concerne le mouvement, les méthodes sont multiples.
La méthode la plus importante est celle de « Gate counts ».
1- Une carte segmentaire contenant les points de comptage (les segments choisis pour faire
le compte).
Bibliographie :
1- Ouvrage :
- Al_Sayed K., Turner A., Hillier B., Iida S. et Penn A., Space syntax methodology, Bartlett
School of Architecture, UCL, London, 2014.
3- Articles:
- Charalambous N. et Mavridou M., Space Syntax: Spatial Integration Accessibility and
Angular Segment Analysis by Metric Distance (ASAMeD), 2012. site:
http://www.accessibilityplanning.eu/wp-content/uploads/2013/01/3-ASAMeD-R.pdf
Annexe :
- Représentation de la carte axiale -
Les méthodes de génération de la carte axiale sont multiples. Ces méthodes doivent respecter certaines
conditions. Premièrement, la carte axiale doit être constituée du nombre minimal des axes qui couvrent
spatialement et visuellement tout l’espace public (ici nous parlons de la carte axiale de l’espace public de la ville
ou espace y). Deuxièmement, chaque axe doit être connecté par deux autres axes non connectés 1. Cette
connexion permet de générer un polygone qui entoure la barrière au mouvement (bâtiment, clôture, etc.) ou
« hole » (Turner et al. : 428). Ce polygone s’appelle `nontrivial circulation loops'.
2- Générer toutes les s-lines ou l’ensemble des lignes qui sont le produit de l’extension des côtés de chaque
polygone jusqu’à tomber sur la limite d’un autre polygone (voir fig. 8 (a) et (b)).
3- Pour réduire le nombre des m-lines, ils ont utilisé la méthode de « greedy algorithm » qui consiste à rechercher
le m-line qui traverse le nombre maximal des s-lines. Cette ligne sera sélectionnée pour être le premier axe de la
« fewest axial map » (version finale de la carte axiale). La deuxième étape consiste à choisir la m-line qui
traverse le nombre maximal des s-lines qui ne sont pas traversées par le premier m-line et ainsi de suite, jusqu’à
arriver à la m-line qui traverse le nombre le plus minimal des s-lines. Dans le cas ou deux m-lines traversent le
même nombre de s-lines on retient la m-line la plus longue.
Cette méthode permet de générer le nombre minimal des axes qui couvrent visuellement et spatialement tous
l’espace public et la première condition de génération de la carte axiale est remplie.
Pour la deuxième condition de `nontrivial circulation loops', cette méthode ne génère pas forcement toutes les
« nontrivial circulation loops » ; des lignes qui les composent sont parfois absentes. Pour résoudre ce problème
Peponis et al. ont proposé de le rajouter (c’est le cas de la ligne discontinue citée dans la (figure. 8 (c)).
1
-« An axial map is the minimal set of axial lines such that the set taken together fully surveils the system, and
that every axial line that may connect two otherwise-unconnected lines is included. » (Turner A., et al., 2004).
Fig. 2 : s-line, m-lines et topological ring : (a) extension des côtés du polygone, (b) les m-lines, (c)
fewest axial map. Source : Turner et al., 2005.
Fig. 3 : méthode de « Subset elimination algorithm»: “ (a) Subset elimination preserves lines that
connect otherwise-unconnected lines, for example, in this example, P is retained rather than Q, as it
connects to S. (b) Rings of lines lock' as each line has a connection which its neighbours do not. (c)
Rings cannot be supported across open space, as the ring of lines is subsumed by a longer line that
crosses them all”. Source: Turner et al., 2005.
Fig. 4 : résolution du problème de surveillance :(a) m-lines de fewest line map traverse trois m-lines
du all-axial line map générées à partir du sommet. (b) m-lines de la carte axiale réduite traverse un
seul m-lines du all-axial line map généré à partir du sommet. Source : Turner A. et al., 2005.
En ce qui concerne la condition de « topological ring », chaque point sur les côtés d’un polygone (barrière au
mouvement) doit être séparé des côtés des autres polygones visibles à partir de lui (le point). Pour ce faire, la
meilleure solution consiste à appliquer la technique de « triangular axial partitions » (Turner A., et al., 2005).
Cette technique consiste à créer premièrement des triangles qui relient chaque sommet (S) de chaque polygone et
les côtés des autres polygones visibles par S et assurer deuxièmement que chaque polygone (P) soit séparé des
polygones voisins par des m-lines formant un polygone fermé qui entoure P. Cette séparation s’exprime par trois
manières :
1- S’assurer que les deux lignes discontinues (dans la figure. 11) du triangle qui assurent la liaison de chaque S
aux faces des polygones visibles à partir de S soient traversées par au moins un m-lines (voir figure. 11 (a))
ou ;
Fig. 5 : les trois manières de séparation des polygones permettant la résolution du problème
de « topological ring ». Source : Turner et al., 2005.
2- S’assurer que les deux lignes discontinues du triangle, cité ci-dessus, soient traversées par deux m-line qui se
croisent à l’intérieur de ce triangle (voir figure. 11 (b)) où ;
3- S’assurer que S à partir duquel se développent les deux lignes discontinues soit traversées par un m-line qui le
sépare des faces couvertes par le triangle (voir figure. 11 (c)).