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REMERCIEMENT
SOMMAIRE
Présentation du module
Durée : 90 H
OBJECTIFS OPERATIONNELS
COMPORTEMENT ATTENDU
CONDITIONS D’EVALUATION
• Individuellement
• Travail en équipe
• Caractéristiques techniques du matériel objet des applications
mathématiques visées
• Documents et manuels autorises
• Tests pratiques
OBJECTIFS OPERATIONNELS
PRESENTATION DU MODULE
- Salle de classe
- Toute la promotion
- Moyens multimédia (Ordinateurs, Projecteur, Internet)
- Logiciels spécifiques ou simulations numériques recommandes par le
formateur
- TD et exercices d’application
- Calculatrices graphiques
MATHEMATIQUES APPLIQUEES A LA
TOPOGRAPHIE
RESUMÉ DE THEORIE
• Un point d'origine O.
• Deux vecteurs 𝑖⃗ et 𝑗⃗ non colinéaires.
9- Coordonnées cylindriques
Les coordonnées cylindriques sont utiles dans les problèmes où existe une
symétrie axiale. On choisit alors l’axe des z de façon qu’il coïncide avec cet
axe de symétrie.
1. Rappel
Exemple :
f(x) = x2 est une fonction paire,
Car :
𝐷𝑓 = 𝑅
∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓, −𝑥 ∈ 𝐷𝑓
Et ∀ 𝑥 ∈ 𝐷, 𝑓(−𝑥) = 𝑥
Exemple :
f(x) = x3 est une fonction
impaire,
Car :
𝐷𝑓 = 𝑅
∀ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓, −𝑥 ∈ 𝐷𝑓
Et ∀ 𝑥 ∈ 𝐷, 𝑓(−𝑥) = −𝑥
3. Fonction périodique
Par définition, f est une fonction périodique s'il existe un réel T∈R∗ tel que :
1. ∀x∈R, (x∈D ⇔ x+T∈D) avec D ⊂ R
2. ∀x∈D, f(x+T) = f(x).
Exemple :
La fonction sinus est périodique de période 2π.
4. Fonctions usuelles
1. Fonctions en escalier
Définition
Une fonction en escalier est une fonction constante par intervalles
Exemple
− sisi −− x x−
La fonction définie sur [-8 ; + [ par : f (x) = est une fonction en
si x
si x
escalier
2. Fonctions affines
Définition
Soient a et b sont deux réels donnés. La fonction définie sur P par f (x) = ax + b
est appelée fonction affine. Sa représentation graphique est la droite
d’équation y = ax + b, où :
Exemple
Le graphique ci-contre représente les droites d’équation :
d : y = x +
d : y =
d : y = −x −
d : x = −
d : y = x −
3. Fonction logarithme
Définition
La fonction logarithme népérien, notée ln, est la fonction définie pour tout
x ∈ ]0 ; + [, telle que ln() = et sa dérivée est la fonction inverse.
Si f (x) = ln (x) alors f ‘(x) = .
x
Propriété
Soient a et b deux réels strictement positifs et n est un entier naturel, alors :
- ln (ab) = ln (a) + ln(b)
- ln () = − ln (a)
a
a
- ln ( ) = ln (a) – ln (b)
b
- ln (an) = n ln (a)
- ln ( a) = ln (a)
- ln (e) =
x 0 +
2
1
y = ln(x)
0
-1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
-1
-2
-3
-4
-5
Définition
Soit a un réel strictement positif différent de 1. On définit la fonction «
logarithme de base a » :
ln (x)
loga (x) =
ln (a)
Si a = 10, on l’appelle fonction logarithme décimal et on la note log.
4. Fonction exponentielle
Définition
La fonction exponentielle, est la fonction définie sur P par f (x) = ex, où ex étant
l’unique nombre réel positif telle que ln (ex) = x.
Remarque
La fonction exponentielle est la fonction réciproque de la fonction logarithme,
ce qui signifie que graphiquement, les courbes sont symétriques par rapport à
la première bissectrice (y = x) dans un repère orthonormal.
Conséquences
CDC BTP / DRIF
Résumé de Théorie et Module 103 : Mathématiques appliquées à la topographie.
Guide de travaux pratique
- exp (x)
- ln (ex) = x
- e ln x = x pour x
Propriété
Soient a et b deux réels et n est un entier relatif, alors :
- ea + b = ea eb
- a = e−a
e
ea a−b
- =e
eb
- (ea)n = ean
En résumé l’exponentielle à la particularité de transformer les sommes en
produits, les différences en quotients et les multiplications en puissances.
(Inversement au logarithme !)
Propriété
La fonction exponentielle est dérivable sur P de dérivée (ex)’ = ex
6. Fonction puissance
Définition
Soit un nombre réel, la fonction puissance (d’exposant) notée f , est la
fonction qui, à tout nombre x ∈ IR+ associe
f (x) = x = eln x
Exemple
Pour = , on a f / (x) = x/ = e/ln x = x
Propriété
Pour tout la fonction f est dérivable sur IR+ de dérivée f ’ (x) = x −
5. Notion de limites
1. Interprétation graphique
• Limite en un point
lim f (x) =
3
x → −
A 1
CDC BTP / DRIF
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4
Résumé de Théorie et Module 103 : Mathématiques appliquées à la topographie.
Guide de travaux pratique
lim f (x) = +
5 x→
4
La courbe admet une asymptote
3 verticale d’équation x = 2
2
0
-2 -1 1 2 3 4 5
-1
lim f (x) = −
x → −
Limite en +
7
5 lim f (x) =
x → +
4
La courbe admet une asymptote verticale
3 d’équation y = 2
0
-3 -2 -1 0 1 2 3 CDC BTP / DRIF
-1
Résumé de Théorie et Module 103 : Mathématiques appliquées à la topographie.
Guide de travaux pratique
lim f (x) = +
4 x → +
3
Il n’y a pas d’asymptote.
2
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3
-1
lim 𝑓(𝑥) = − ∞
𝑥→+∞
Limites en -
5 lim 𝑓(𝑥) = 1
𝑥→− ∞
4
-4 -3 -2 -1
0
1 2
CDC BTP / DRIF
3
-1
Résumé de Théorie et Module 103 : Mathématiques appliquées à la topographie.
Guide de travaux pratique
5
lim 𝑓(𝑥) = + ∞
𝑥→−∞
4
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3
lim f (x) = −
x → −
Définition
Soit f une fonction et d la droite d’équation y = ax + b tel que :
lim [ 𝑓(𝑥) − (𝑎𝑥 + 𝑏)] = 0
𝑥→+∞
On dit alors que la droite d est une asymptote à la courbe représentative cf en
±
Exemple 5
Soit f la fonction sur IR* par f (x) = + + .
x x
xn
f (x) xn ln x ex cos x sin x
n pair n impair n pair n impair
lim f (x) + - 0+ 0- 0+
x → −
lim f (x) 0+ 0- + - 1- 1- 0-
x → −
lim f (x) 0+ 0+ + + - 1+ 1+ 0-
x → +
lim f (x) + + 0+ 0+ + +
x→ +
lim f + − −
lim g ± + - +
lim f + g + ± + - FI
lim f ≠0
lim g ± ± ±
lim f g * * FI
lim f ±
lim f 0 * * FI FI
g
4. Compositions
Propriété
Soient deux fonctions : f définie de I dans J et g de J dans IR.
lim f (x) = b
x→ a
Si alors lim g f (x) = lim g (f (x)) = c
x lim g (x) = c x→ a x→ a
→ b
Exemple
Calculer la limite de la fonction e ( −x + ) en -
0 0 f (x)
g (x)
± ± f (x)
g (x)
• lim x = +
𝑥→+∞
lim x − x est une forme indéterminée du type « - »
𝑥→+∞
• lim –x = −
𝑥→+∞
Mettre en facteur le terme de plus haut degré : x f (x) = x − x = x( − )
x
• lim x = +
𝑥→+∞
lim f (x) = +
𝑥→+∞
• lim 3 - = 3
𝑥→+∞ x
Remarque
Le comportement d’une fonction polynomiale en ± est dictée par le
comportement de son terme de plus en degré en ±.
x + x +
Exemple Indétermination du type « » f (x) =
x −
• lim x + x + = +
𝑥→+∞
x + x +
lim est une forme indéterminée du type « »
𝑥→+∞ x −
• lim x – = −
𝑥→+∞
x( + + ) + +
+ x +
x x x x x
f (x) = = =
x −
x( – ) –
x x
• lim + + = +
𝑥→+∞ x x
lim f (x) = +
𝑥→+∞
• lim − =
𝑥→+∞ x
Remarque
Le comportement d’une fraction rationnelle en ± est dicté par le
comportement du quotient des deux termes de plus haut degré en ±.
Exemple : Indétermination du type « 0 x ∞ » f (x) = (x + 1)
x
lim = 0
𝑥→+∞ x
lim (x + 1) est une forme indéterminée du type « 0 »
𝑥→+∞ x
• lim x + = +
𝑥→+∞
On développe : f (x) = (x + 1) = x +
x x
• lim x = +
𝑥→+∞
lim f (x) = +
𝑥→+∞
• lim =
𝑥→+∞ x
x −
Exemple : Indétermination du type « » f (x) =
x−
• lim x − =
x→
x −
lim est une forme indéterminée du type « »
x→ x−
• lim x − = 0
x→
x − (x – )(x + )
On factorise : f (x) = = = x + donc lim f (x) = 2
x− x− x→
Propriété
Pour tout nombre réel strictement positif :
ln x ex
• lim = 0 • lim = 0
𝑥→+∞ x 𝑥→+∞ x
Idée à retenir
Au voisinage de +, les fonctions ln, puissance et exponentielle prennent des
valeurs qui se classent dans cet ordre de la plus petite à la plus grande.
6. Nombre dérivé
Définition :
Soit f une fonction dérivable en tout point x d’un intervalle I, alors la fonction
qui à x associe le nombre dérivée f‘(x) est appelée fonction dérivée de f sur I.
Tableau de dérivation - résumé pratique :
k 0 k réel
est un nombre réel.
Cette formule est utilisée pour un entier positif dans l’étude des
polynômes. Lorsque que est entier négatif, on retrouve les
x x− formules pour les fonctions du type …. Pour = , on
x
retrouve la formule de x .
Elle est à la base de nombreuses formules.
x 1 x = x (x)’ = x− = x =
− = x− ’
= (x−)’ = −x−− = −x− = −
x x x x x
− = x− ’ x−)’ = −x−− = −x− = −
=(
x x x x x
x = x, ( x )’ = (x,)’ = ,x,− = x−, =
x
x x
1
ln x
x
ex ex
sin x cos x
cos x - sin x
2
tan x 1 + tan x = 1/cos² x
f (x) = f ‘(x) =
f (x) = x 2/3 f ‘(x) = x−/
f (x) = x f '(x) = x
f (x) = f ‘(x) = −
x x
addition u+v u’ + v ’
Multiplication par un nombre ku ku’
Multiplication uv u’v + uv’
u u’v – uv’
Division
v v
Puissance un n u’ u n−
− u ’
Inverse
u u
exponentielle eu u ‘ e u
u’
logarithme ln (u)
u
Sinus sin (u) u ‘ cos (u)
Cosinus cos (u) − u ‘ sin (u)
Tangent tan(u) u’ (1+tan²u)
Fonction composée uov v‘u‘ov
x + (x + )
f (x) = f ‘(x) =
−x + (−x + )
f (x) = e f '(x) = e
x+ x+
f '(x) = −
f (x) = ln (−x + )
−x +
Soit f : (x,y,z) → f(x,y,z) une fonction de 3 variables réelles qui associe à (x,y,z)∈R3
un nombre réel f(x,y,z) ∈ 𝑅.
Exemple :
f(x,y) = 4x + 3y
Donc : f(1,2) = 4x1 + 3x2 = 10
f(2,1) = 4x2 + 3x1 = 11
f(x,y,z) = 3x + 2y – z
Donc : f(1,2,3) = 3x1 + 2x2 – 3 = 4
f(2,0,5) = 3x2 + 2x0 – 5 =1
f(0,0,0) = 3x0 + 2x0 – 0 = 0
f(x,y,z) = cos(x) + 4y – 2z
Donc : f(0,1,2) = cos(0) + 4x1 – 2² = 1
f(, 2, 0) = cos() + 4x2 - 20 = 7,5
f( 7, 3) = cos() + 4x7 – 23 = 19
Dérivée partielle :
En mathématiques, la dérivée partielle d'une fonction de plusieurs variables est
sa dérivée par rapport à l'une de ses variables, les autres étant gardées
constantes.
La dérivée partielle de la fonction f par rapport à x en (x, y) est la dérivée de
la fonction d'une seule variable réelle : x ↦ f (x, y) où y est constant. Elle est
notée :
∂f (x,y) ∂f ∂
ou (x, y) ou f(x, y)
∂x ∂x ∂x
D'une manière analogue, la dérivée partielle de la fonction f par rapport à y
en (x, y) est la dérivée de la fonction d'une seule variable réelle : y ↦ f (x, y) où
x est constant. Elle est notée :
CDC BTP / DRIF
Résumé de Théorie et Module 103 : Mathématiques appliquées à la topographie.
Guide de travaux pratique
∂f (x,y) ∂f ∂
ou (x, y) ou f(x, y)
∂y ∂y ∂y
Exemple :
𝑥²
Soit f(x, y) = . Alors :
y
∂f (x,y) ∂ 𝑥2 1 ∂ 1 2x
= ( )= (𝑥 2 ) = (2𝑥) =
∂x ∂x 𝑦 y ∂x y 𝑦
∂f (x,y) ∂ 𝑥2 ∂ 1 𝑥2
( ) = x² ∂x (y) = x² ∂x (𝑦 −1 ) = x 2 (−1)𝑦−2 = −
∂f
=
∂y ∂y 𝑦 𝑦2
Equation de la tangente :
Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle I et dérivable en a I.
La tangente Ta en a à la courbe Cf a pour coefficient directeur f’(a).
1- La fonctions réciproque
En d’autres termes, si f(x) = y, la fonction réciproque f-1 est telle que x = f-1(y) ou,
f-1(f(x)) = x.
Par définition :
f(x) = y ⟺ f-1(y) = x
Exemple :
𝑥 𝑥
Soit la fonction f(x)= 2 + 3 que l'on peut écrire y= 2 + 3.
La réciproque se trouve en intervertissant x et y.
𝑥 𝑦
Y=2+3 → x= 2+3
On isole y :
𝑦
x − 3 = 2 → 2(x−3) = y → 2x − 6 = y
Ainsi, la réciproque a pour équation f−1(x) = 2x − 6.
Exemple :
La fonction exponentielle ex est la fonction réciproque de la fonction
logarithme ln(x), ce qui signifie que graphiquement, les courbes sont
symétriques par rapport à la première bissectrice (y = x) dans un repère
orthonormal, avec :
ln (ex) = x et eln(x) = x
Exemple :
Voici quelques fonctions réciproques les plus courantes :
2- Fonctions trigonométriques
Définition :
Propriétés
cos² 𝑥 + sin² 𝑥 = 1
−1 ≤ sin 𝑥 ≤ 1 et −1 ≤ cos 𝑥 ≤ 1
sin 𝑥
tan 𝑥 =
cos 𝑥
1
1 + tan² 𝑥 =
𝑐𝑜𝑠²𝑥
cos(−𝑥) = + cos 𝑥 et sin(−𝑥) = − sin 𝑥 et tan(−𝑥) = − tan 𝑥
Fonction cosinus :
Domaine de
Parité (paire) Périodicité (de période 2π) Dérivée
définition
R cos(−𝑥) = cos(𝑥) 𝐜𝐨𝐬(𝒙 + 𝟐𝝅) = 𝐜𝐨𝐬(𝒙) (𝐜𝐨𝐬 𝒖(𝒙))′ = −𝒖′ (𝒙) × 𝐬𝐢𝐧(𝒙)
Fonction sinus
Domaine de
Parité (impaire) Périodicité (de période 2π) Dérivée
définition
Fonction tangente
Périodicité (de
Domaine de définition Parité (impaire) Dérivée
période π)
(𝐭𝐚𝐧 𝒖(𝒙))′ = 𝐮’ (𝟏
R-{x ∈ R⎮x = π/2 + kπ, k ∈ z} 𝐭𝐚𝐧(−𝒙) = − 𝐭𝐚𝐧(𝒙) 𝐭𝐚𝐧(𝒙 + 𝝅) = 𝐭𝐚𝐧(𝒙)
+ 𝐭𝐚𝐧²𝐮)
𝐶ô𝑡é 𝑜𝑝𝑝𝑜𝑠é 𝐵𝐶
tan 𝐴̂ = 𝐶ô𝑡é 𝑎𝑑𝑗𝑎𝑐𝑒𝑛𝑡 = 𝐴𝐶
sin 𝜃
tan 𝜃 =
cos 𝜃
La fonction tangente n’est pas définie pour des valeurs où le cosinus s’annule.
Valeurs remarquables :
𝒙
CDC BTP / DRIF
Résumé de Théorie et Module 103 : Mathématiques appliquées à la topographie.
Guide de travaux pratique
𝐬𝐢𝐧 𝒙
𝐜𝐨𝐬 𝒙 −
√𝟑 Non
𝐭𝐚𝐧 𝒙 1 √𝟑
𝟑 défini
Avec tan(x) = sin(x)/cos(x)
Sur cet intervalle, la fonction "cos" peut admettre une fonction réciproque
appelée arc cosinus, ainsi :
arccos : [-1;1] → [0 ;π]
x → arccos(x)
Avec l’équivalence :
y = arccos(x) ⇔ x = cos(y)
Sur cet intervalle, la fonction "sin" peut admettre une fonction réciproque
appelée arc sinus, ainsi :
arcsin: [-1;1] → [− 2π ; 2π]
x → arcsin(x)
Avec l’équivalence :
y = arcsin(x) ⇔ x = sin(y)
Sur cet intervalle, la fonction "tan" peut admettre une fonction réciproque
appelée arc tangente, ainsi :
π π
arctan: [-1;1] → ]− 2 ; 2[
x → arctan(x)
Avec l’équivalence :
y = arctan (x) ⇔ x = tan(y)
Rappel :
La représentation graphique d’une fonction f-1, réciproque d’une fonction f est
toujours symétrique par rapport à la bissectrice du premier et troisième
quadrant d’équation de la droite d : y = x
Cette égalité est valable dans tout triangle ABC, qui relie la longueur des côtés
en utilisant le cosinus d'un des angles du triangle.
Dans un triangle rectangle, si a est la longueur de l'hypoténuse, alors cos(𝐴̂)=0,
et on retrouve le théorème de Pythagore classique :
a² + b² = c²
Cette égalité est valable dans tout triangle ABC, qui exprime la
proportionnalité entre les longueurs des côtés et les sinus des angles opposés.
Vocabulaire :
La population est l’ensemble des individus sur lesquels portent l’étude
statistique dont chaque élément est appelé individu.
Le caractère (ou variable) d’une série statistique est une propriété étudiée sur
chaque individu :
- Lorsque le caractère ne prend pas des valeurs (ou modalités)
numériques, il est qualitatif.
Définition :
On considère une série statistique X à caractère quantitatif dont les p valeurs
sont données par x1, x2, … , xp d’effectifs associées n1, n2, …, np avec n1 + n2 +
… + np = N.
- A chaque valeur (ou classe) est associée une fréquence fi, c’est la
proportion d’individus associés à cette valeur.
ni
- fi = est un nombre compris entre 0 et 1, que l’on peut écrire sous forme
N
de pourcentage.
Exemple 1
On peut représenter la série A par un tableau d’effectifs et le compléter par la
distribution des fréquences
Notes 0 1 2 3 4 5 6 9 13 14 17
Effectif 2 3 1 4 1 2 5 5 2 2 3
Fréquence en % 6,6 10 3,3 13,3 3,3 6,6 16,6 16,6 6,6 6,6 10
Remarque 1
On peut vérifier que la somme des fréquences est égale à 1 ou à 100 si on les
exprime en pourcentages (sans prendre en compte les possibles arrondis)
Exemple 2
On peut aussi faire un regroupement par classe, ce qui rend l’étude moins
précise, mais qui permet d’avoir une vision plus globale. Pour la série A, en
regroupant par classes d’amplitude 5 points, on obtient :
Notes [0 ; 5[ [5 ; 10[ [10 ; 15[ [15 ; 20] total
Effectif 11 12 4 3 30
Fréquence 0,36 0,4 0,13 0,10 1
Définition 2
Lorsque le caractère étudié est quantitatif et discret, on peut représenter la
série statistique étudiée par un diagramme en bâtons : la hauteur de chaque
bâton est alors proportionnelle à l’effectif (ou à la fréquence) associé à
chaque valeur.
Exemple 3
Voici le diagramme en bâtons représentant la série A
Effectifs
5
0
Notes
0 1 2 3 4 5 6 9 13 14 17
Définition 4
Lorsque le caractère étudié est quantitatif et continu, et lorsque les modalités
sont regroupées en classes, on peut représenter la série par un histogramme :
l’aire de chaque rectangle est alors proportionnelle à l’effectif (ou à la
fréquence) associée à chaque classe.
Lorsque les classes ont la même amplitude, c’est la hauteur qui proportionnelle
à l’effectif.
Exemple 4
L’histogramme pour la série B :
Effectifs
10 effectifs
Définition 5
Lorsque le caractère est qualitatif, on peut représenter la série par les trois types
de diagrammes suivants :
- Un diagramme circulaire (« camemberts ») ➔ la mesure de chaque
secteur angulaire est proportionnelle à l’effectif associé
- Un diagramme en bâtons ➔ Chaque classe est représentée par un
rectangle de même largeur et de longueur proportionnelle à l’effectif,
donc la fréquence.
- Un diagramme en bandes ➔ Chaque classe est représentée par un
rectangle de même largeur et de longueur proportionnelle à l’effectif,
donc la fréquence.
Exemple 5
Diagrammes de la série C
82
lutte
football
23 7 6 curling
fléchettes
pétanque
Effectifs
80
60
40
20
0
Sports
Pétanque Fléchettes CDC BTP / DRIF
Curling Football Lutte
Résumé de Théorie et Module 103 : Mathématiques appliquées à la topographie.
Guide de travaux pratique
2. Caractéristiques de position
Définition 6
Soit une série statistique à caractère quantitatif dont les p valeurs sont données
par x1, x2, …, xp d’effectifs associées n1, n2, …, np avec n1 + n2 + … + np = N.
La moyenne de cette série est le nombre noté x̅ qui vaut :
p
x̅ = nx + nx + … + npxp = ni xi
n + n + … + n p N i=
Remarque 2
Lorsque la série est regroupée en classes, on calcule la moyenne en prenant
pour valeurs xi le centre de chaque classe.
Exemple 6
211
Dans la série A, la moyenne du contrôle est égale à = 7.
30
5320
Dans la série B, une estimation du salaire moyen est donnée par = 1773.
3
Définition 7
Soit une série statistique ordonnée dont les n valeurs sont x1 < x2 < … < xn.
La médiane est un nombre noté Med qui permet de diviser cette série en deux
sous-groupes de même effectif.
- Si n est impair, Med est la valeur de cette série qui est situé au milieu, à
n+1
savoir la valeur dont le rang est .
2
- Si n est pair, Med est le centre de l’intervalle médian, qui est l’intervalle
formé par les deux nombres situés « au milieu » de la série.
Exemple 7
- La médiane de la série « 2 – 3 – 6 – 9 – 10 – 11 – 13 » est 9.
- La médiane de la série « 2 – 3 – 6 – 9 – 10 – 11 » est 7,5.
- La médiane de la série « 2 – 3 – 6 – 6 – 10 – 11 – 13 » est 6.
Exemple 8
On calcule la médiane de la série A.
Pour cela, on commence par remplir le tableau des effectifs cumulés croissants
Notes 0 1 2 3 4 5 6 9 13 14 17
Eff. 2 3 1 4 1 2 5 5 2 2 3
ECC 2 5 6 10 11 13 18 23 25 27 30
Exemple 9
Dans le cas de répartition par classes, la médiane peut être évaluée soit
graphiquement, soit par interpolation affine à l’aide d’un polygone des
effectifs cumulés.
FCD
100 FCC
90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
CDC BTP / DRIF
0 5 10 15 20
6,7
Résumé de Théorie et Module 103 : Mathématiques appliquées à la topographie.
Guide de travaux pratique
3. Caractéristiques de dispersion
Définition 8
Exemple 10
L’étendue de la série A est de 17 – 0 = 17.
Définition 9
La variance d’une série statistique X (correspondant à la toute la population)
est le nombre noté σ²(X) obtenu comme moyenne des carrés des écarts
constatés par rapport à la moyenne de la série :
Définition 10
On appelle écart-type (ou déviation standard σ) d’une série statistique X
(correspondant à la population) le réel noté σ(X) défini par :
σ(X) = √σ(X)2
Plus la distribution est dispersée c'est-à-dire moins les valeurs sont concentrées
autour de la moyenne, plus l'écart-type sera élevé. En d’autres termes, Plus
l'écart-type est faible, plus la population est homogène.
Propriété 1
La variance et l’écart-type présentent les propriétés suivantes
- La variance et l’écart-type sont des nombres positifs ou nuls.
- Une variance nulle ou un écart-type nul signifient que toutes les valeurs
de la série statistique sont égales à sa moyenne.
- Plus la variance (ou l’écart-type) d’une série est grande, plus cette série
est dispersée autour de sa moyenne.
4. L’échantillonnage
La moyenne :
On peut « estimer » la moyenne de la population à travers la moyenne de
l’échantillon directement : la moyenne d’un échantillon correspond est la
meilleure estimation de la moyenne de la population.
L’écart-type :
A partir des données d’un échantillon, on « estime » l’écart-type de la
population comme suit :
On trouve :
Remarques :
- On note σ(X) = σXi
- La valeur de est la précision sur la moyenne
- En topographie, si on effectue N mesure, on considère que ces N
mesures sont un échantillon d’une population constituée d’une infinité
de mesures.
Exemple :
Le tableau suivant donne les valeurs obtenues pour 19 mesures d’une distance
par chaînage.
La valeur de chaque mesure i est notée Xi :
Xi
CDC BTP / DRIF
Résumé de Théorie et Module 103 : Mathématiques appliquées à la topographie.
Guide de travaux pratique
On veut souvent déterminer une quantité A qui est une fonction d’une ou
plusieurs variables, chacune avec sa propre précision. La précision
(incertitude) de chacune de ces variables contribue à la précision (incertitude)
totale. En d’autres termes, l’incertitude globale obtenue à partir de nombreux
résultats, chacun ayant sa propre incertitude.
Les équations reposent sur la relation générale de la fonction :
A = f (x, y, z)
Dans le cas des incertitudes statistiques l’écart-type de A dépend des variables
indépendantes x, y et z de la manière suivante :
Exemples :
Dans les exemples suivants, a et b sont des coefficients, x et y sont des variables
indépendantes avec des écart-types σx et σy (ou incertitude ou précisions), A
la variable dépendante dont la précision est σA.
2 2 2 2 2
1. A = ax + by et A = ax – by ➔ σA = a σx + b σy
2. A = ± a xy et A = ± a x/y ➔ σx²/A² = σx²/x² + σy²/y²
3. A = a e ± bx ➔ σA/A = ± bσx
4. A = a ln(± bx) ➔ σA = a σx/x
Moyenne pondérée :
Jusqu’à présent lorsqu’on a calculé les valeurs moyennes, nous avons
considéré que tous les nombres avaient la même précision et ainsi qu’ils
avaient le même poids. Si on affecte à chaque à chaque nombre sa propre
déviation standard, la moyenne doit alors être calculée de la façon suivante :
Ce qui donne :