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OFPPT
SECTEUR ELECTROTECHNIQUE
R E S U ME S D E T H E O R I E E T
T RA V A UX PRA T I Q UES
Module n° 04:
TRAÇAGE DE CROQUIS ET DE
SCHÉMAS
Spécialité :
ÉLECTRICITÉ D’ENTRETIEN
INDUSTRIEL
Niveau :
Qualification
ANNÉE : 2003
i
Remerciements
Pour la supervision
Pour l'élaboration
Pour validation
M SLAOUI
DRIF
ii
SOMMAIRE
Projet synthèse
Résumés de théorie des :
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée
Exercices pratiques des:
- Objectifs opérationnels de premier niveau et leur durée
- Objectifs opérationnels de second niveau et leur durée
iii
PRESENTATION OU PREAMBULE
Ce résumé de théorie et recueil de travaux pratiques est composé des éléments suivants :
Le projet synthèse faisant état de ce que le stagiaire devra savoir-faire à la fin des
apprentissages réalisés dans ce module, est présenté en début du document afin de bien le
situer. La compréhension univoque du projet synthèse est essentielle à l’orientation des
apprentissages.
Viennent ensuite, les résumés de théorie suivis de travaux pratiques à réaliser pour chacun des
objectifs du module.
Les objectifs de second niveau (les préalables) sont identifiés par un préfixe numérique alors
que les objectifs de premier niveau (les précisions sur le comportement attendu) sont marqués
d’un préfixe alphabétique.
Le concept d’apprentissage repose sur une pédagogie de la réussite qui favorise la motivation
du stagiaire, il s’agit donc de progresser à petits pas et de faire valider son travail.
Les apprentissages devraient se réaliser selon les schémas représentés aux pages qui suivent :
4
SCHÉMA D’APPRENTISSAGE D’UN OBJECTIF
Lecture du résumé de
théorie de l'objectif " n "
Réalisation du travail
pratique de l'objectif " n "
Évaluation
formative de
l'atteinte de
N
l'objectif " n "
O
5
SCHÉMA DE LA STRATÉGIE D'APPRENTISSAGE
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
ENSEIGNEMENT CORRECTIF
6
MODULE 04 : TRAÇAGE DE CROQUIS ET DE SCHÉMAS
COMPORTEMENT ATTENDU
CONDITIONS D’ÉVALUATION
• À partir :
- de directives ;
- de volumes de références ;
- d’un dessin d’ensemble.
• À l’aide :
- d’éléments de machines tels que engrenages, arbres, poulies, roues dentées
- d’une pièce ou d’un ensemble mécanique ;
- de crayons et de gabarits à symboles ;
- d’instruments de mesure.
• À main levée (croquis).
• Méthode de travail.
• Respect des proportions.
• Respect de la disposition.
• Travail propre et soigné
- Relevé des dimensions et des renseignements essentiels.
(à suivre)
7
OBJECTIF OPÉRATIONNEL DE PREMIER NIVEAU
DE COMPORTEMENT(suite)
F. Coter les croquis et les schémas - Respect des règles d’inscription des cotes;
- Précision des dimensions.
8
OBJECTIFS OPÉRATIONNELS DE SECOND NIVEAU
LE STAGIAIRE DOIT MAÎTRISER LES SAVOIRS, SAVOIR-FAIRE, SAVOIR PERCEVOIR OU SAVOIR ÊTRE JUGÉS
PRÉALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR L’ATTEINTE DE L’OBJECTIF DE PREMIER
NIVEAU, TELS QUE :
Avant d’apprendre à relever les dimensions et la forme d’une pièce sur une machine(C) :
Avant d’apprendre à dessiner à main levée des croquis d’une pièce ou d’une ou d’un
ensemble mécanique :
• en projection orthogonale;
• en projection isométrique;
• en coupes (totales ou partielles);
• en vues auxiliaires simples (D) :
9
EEI MODULE : 04
PROJET SYNTHESE
EEI04PS 10
RESUME DE THEORIE
- Objectif poursuivi : Écrire à main levée des lettres et des chiffres bâton droit.
Utiliser des instruments (crayons, règles, gabarits).
- Directives particulières :
EEI0401et02RT 11
RESUME DE THEORIE
Figure 1 - Tableau 1
EEI0401et02RT 12
RESUME DE THEORIE
Figure 2
- La hauteur ( c ) des lettres minuscules est égale à 0,7 de la hauteur nominale (h).
c= 0,7 h
- La hauteur des chiffres est la même que la hauteur des majuscules correspondantes (h).
Figure 3
Figure 4
EEI0401et02RT 13
RESUME DE THEORIE
d) Espacement
e) Disposition
2. Instruments de dessin
a) Crayons à dessiner
Pour le dessin, on utilise des crayons spéciaux dont le degré de dureté correspond à un code
formé de chiffres et de lettres B, HB, B ou de PORTE-MINE contenant une longue mine qui
sort du crayon à la longueur voulue.
b) Règles
Les dessinateurs utilisent des règles pour établir les mesures sur les plans, mais ne s'en servent
pas pour tracer des lignes. Voir les types de règles dans les figures suivantes.
EEI0401et02RT 14
RESUME DE THEORIE
c) Le té
On emploi le té pour tracer des lignes horizontales et pour supporter les équerres utilisées pour
dessiner les lignes verticales ou inclinées.
d) Equerres
On utilise les équerres avec le té pour élever des perpendiculaires et tracer des angles. Les
équerres les plus en usage sont celles de : 60° - 30° et de 45° (voir figure 7).
Figure 7
EEI0401et02RT 15
RESUME DE THEORIE
e) Gabarits
Sont utilisés pour tracer des circonférences et des arcs de petites dimensions et aussi pour tracer
des carrées, des hexagones, des triangles, des formes elliptiques, ainsi que des symboles (en
électricité, architecture etc.), voir figure 8.
Figure 8
f) Pistolets
Servent à tracer des courbes irrégulières, dont le rayon n'est pas constant (voir figure 9).
Figure 9
g) Le compas
Cet instrument sert à tracer les circonférences et les arcs de grandeurs différentes.
Figure 10
a) Compas b) Compas à pointes sèches
EEI0401et02RT 16
EXERCICE PRATIQUE
- Objectif poursuivi :. Écrire à main levée des lettres et des chiffres bâton droit.
Utiliser des instruments (crayons, règles, gabarits).
Le stagiaire doit
- Ecrire à main levée en forme majuscule et minuscules normalisées, bâton droit, les
lettres de l’alphabet latin, ainsi que les chiffres de 0 à 9.
- S’exercer à utiliser les instruments : crayon, règle, té, équerre, gabarits, pistolet, compas.
- Directives particulières :
EEI0401et02RT 17
EXERCICE PRATIQUE
1. A partir du model figure 1 de résumé théorique, sur une feuille de papier tracer 2 traits
fins espaces de h=10 mm pour les majuscules et de c=7 mm pour les minuscules.
A l’aide d’un té et d’une équerre, tracer des perpendiculaires aux traites horizontales déjà
tracées pour délimiter l’espace de l’écriture.
Vous allez reproduire les lettres majuscules, minuscules et les chiffres de 0 à 9 suivant la
figure 1 du résumé de théorie.
Pour la largeur des majuscules vous allez suivre le tableau 1.
Largeurs
(L) (mm)
AMVXY 7
Tous les autres 6
caractères
majuscules
CLEF 5
J 4
Pour h = 10 mm , d = 0,10 • 10 = 1 mm
EEI0401et02RT 18
EXERCICE PRATIQUE
2. Sur une feuille de papier à l’aide d’un té, des équerres et d’un crayon tracer quelques
traits à 90°, 60°, 45° et 30°.
3. A l’aide d’un gabarit tracer sur une feuille des carres, des triangles, des hexagones, des
cercles des dimensions différentes.
4. Avec un compas tracer des rayons de cercle pour relier quelques traits de l’exercice 2.
Exemple :
EEI0401et02RT 19
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ce résumé théorique comprend la présentation sommaire des traits et lignes, tels que : d’axe, de
construction, de cote, hachure, de coupe, de contour, cachées, brisés.
- Directives particulières :
EEI0403RT 20
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les lignes utilisées dans le dessin technique ont chacune une signification particulière.
Les lignes se différencient par :
• leur épaisseur :
- fins;
- moyens;
- forts;
- très forts.
• leur formation :
- continuu;
- interrompu;
- mixte.
Pour les dessins au crayon, il est plus pratique de combiner les traits fins et moyens et de
n’utiliser que deux largeurs. On se sert d’un crayon dur pour les traits fins et d’un crayon plus mou
pour les traits forts. Les lignes très fortes se tracent en deux traits ou plus.
La largeur du trait fin doit être inférieure ou égale à la moitié de la largeur du trait fort.
- e : largeur du trait fort.
- é : largeur du trait fin.
é≤e/2
EEI0403RT 21
RÉSUMÉ DE THÉORIE
5. Lignes brisées :
- trait continue fin a l’aide des instruments avec zigzag pour interruption longue
- trait continue fort à main levée pour interruption courte
On se sert pour réduire la longueur de la vue d’une pièce uniforme par la suppression d’une
partie de l’objet.
6. Lignes de coupe – trait mixte fin terminée par deux traits forts
Servent à indiquer la trace de la coupe imaginaire pratiquée sur la pièce.
EEI0403RT 22
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit reconnaître les différents types de lignes conventionnelles, leur désignation et leur
usage à partir de la représentation en section d’un ensemble mécanique.
- Directives particulières :
EEI0403TP 23
EXERCICE PRATIQUE
Figure 1
EEI0403TP 24
EXERCICE PRATIQUE
Repère Désignation
1
EEI0403TP 25
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Ce résumé théorique comprend la présentation des techniques de traçage des lignes et des
formes géométriques simples.
- Directives particulières :
EEI040ART 26
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Pour tracer des lignes , on doit toujours incliner le crayon dans la direction du trait. Le crayon doit
être posé bien à plat sur la feuille , incliné à 45°.
- Appuyer suffisamment et régulièrement sur le crayon, afin d’obtenir des traits d’épaisseur
régulière.
- Ne jamais repasser sur un trait déjà tracé ( épaisseur irrégulière ).
Suivant sa position dans l’espace, la ligne est horizontale, verticale ou oblique.
a) – Lignes horizontales
Le crayon sera incliné vers la droite pour tracer une ligne horizontale de gauche à droite.
b) – Lignes verticales
Les lignes verticales se tracent en inclinant le crayon vers le haut de la planche, pour tirer les lignes
de bas en haut.
c) – Lignes obliques
Les lignes inclinées vers la droite se tracent de bas en haut.
d) – Lignes courbes
Pour faciliter le traçage des lignes courbes, c’est préférable d’utiliser des points de repères qui
seront reliés d’une seule trace.
EEI040ART 27
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les objets étant formés de surface planes et courbes, les lignes qui servent à les décrire seront donc
des droites et des courbes.
Les figures géométriques (voir figure 1) les plus connus sont :
Hexagone Octogone
Figure 1
EEI040ART 28
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Exemple de traçage: un croquis d’une figure formée d’un ensemble d’arcs, de lignes et de cercle.
(voir figure 2).
Figure 2
Pour tracer des formes géométriques il ne faut pas tracer de longues lignes en un seul trait. Il
est préférable d’établir des points de repère que l'on peut ensuite joindre à l'aide de traits courts et
légers.
Pour dessiner une ou plusieurs vues, il est préférable de tracer légèrement un carré ou un
rectangle proportionnel aux dimensions de l'objet. On y trace légèrement le contour de l'objet et on
complète les détails de la forme, figure 3.
EEI040ART 29
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 3
Figure 4
EEI040ART 30
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit tracer à main levée sur la fiche d’exercice des lignes et des formes géométriques
simples.
- Directives particulières :
EEI040ATP 31
EXERCICE PRATIQUE
a) Continuez à compléter sur les rectangles ( figure 1 et 2 ) avec le même type de lignes tracées à
main levée, à l’aide du crayon. Indiquer au-dessous de chaque rectangle le type de lignes
utilisées.
Figure 1
Figure 2
b) Reliez les points afin d’obtenir des lignes courbes sur les figures 3 et 4.
Figure 3
EEI040ATP 32
EXERCICE PRATIQUE
Figure 4
EEI040ATP 33
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI0404RT 34
RÉSUMÉ DE THÉORIE
PROJECTIONS
1. Projections orthogonales
En projection orthogonale, l’observateur voit l’objet à dessiner parallèlement au plan de
projection, une face à la fois. En fin, il importe de dessiner autant de vues, formant entre elles des
angles de 90°, qu’il est nécessaire pour décrire exactement l’objet.
Les plans tracés en projection orthogonale donnent les dimensions réelles de la pièce sur
toutes ses faces. Elles sont appelles vues.
Chaque vue porte un nom bien spécifique (voir figure 1) :
− La vue de face A ou d’élévation comme la vue arrière donne la longueur et la hauteur ;
− La vue de dessus B ou de plan comme celle du dessous E donne la longueur et la profondeur ;
− Les vues de profil de droite C et de gauche D donnent la profondeur et la hauteur.
Entre les vues ils existent des correspondances. Par exemple la vue de droite C est toujours
placée à la gauche de la vue de face A et en correspondance horizontale avec elle.
Exemple :
Figure 1
A
EEI0404RT 35
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit reconnaître les différentes vues des pièces et trouver la projection orthogonale
correspondant à chacune des vues.
- Directives particulières :
EEI0404TP 36
EXERCICE PRATIQUE
Figure 1
Vues A B C D E F G H
Projection n°
EEI0404TP 37
EXERCICE PRATIQUE
Figure 2
EEI0404TP 38
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ce résumé théorique comprend la présentation des matériaux le plus utilises dans le domaine de
l’électricité d’installation.
- Directives particulières :
EEI0405RT 39
RÉSUMÉ DE THÉORIE
METAUX ET ALLIAGES
Dans la construction mécanique, les matériaux les plus souvent utilisés sont les métaux.
Les métaux peuvent être employés seuls, c’est-à-dire sans addition d’un autre élément, exemple le
cuire et l’aluminium.
On les appelle également des métaux purs.
Plus fréquemment ou utilise les alliages.
METAUX FERREUX
Ce sont les fontes et les aciers. Entre ces deux groupes de produits, la frontière est fixée
conventionnellement par les normes à 1,7 % de carbone.
Fontes : teneur en carbone ≥1,7 %
- Blanche – possède une très grande dureté ainsi qu’une cassure blanc-argent, d’ou son
nom. Utilisée directement de fonderie elle n’est usinable pratiquement que par
abrasion.
- Grise – ou fonte mécanique, a une grande capacité d’amortissement aux vibrations.
Aciers : teneur en carbone <1,7%
Est le matériau le plus courant dans l’atelier pour la construction d’outils. Propriétés :.
résistance, ténacité, ductibilité, malléabilité et d’usinabilité. La variété de matériaux en
acier est très grande, ainsi que la forme.
Sont plus rares dans la nature que le fer et leur production est plus coûteuse.
Avantage des métaux non ferreux : ils ne rouillent pas ou ne s’oxydent pas au même degré
que les métaux contenant du fer.
Certains des métaux non ferreux les plus courants sont l’aluminium, le cuivre, le laiton
(alliage de cuivre et zinc), le bronze (alliage de cuivre et d’étain, le plomb et le magnésium).
L’aluminium
L’aluminium est un important métal commercial à cause de sa légèreté et de sa malléabilité,
de ses conductivités thermique et électrique élevées et de sa résistance à la corrosion dans certaines
conditions. L’aluminium est très mou et ductiles, a d’excellentes qualités de travail à chaud et à
froid qui lui permettent d’être formé en barres, éléments de construction, etc. Il se présent sous
formes de : fils, feuilles, poudres, tôles, tôles fortes, feuillards, profilés, pièces forgées et coulées.
Cuivre
La propriété principale du cuivre est sa conductivité électrique élevée. Le cuivre est un métal
qui peut facilement former mécaniquement, compte tenant de sa malléabilité à chaud et à froid. Il
est aussi résistent à la corrosion, il a une conductivité théorique et une capacité d’absorption de la
chaleur élevée. Le cuivre se combine facilement à d’autres métaux, raison pour lequel de nombreux
alliages importants sont à base de cuivre ou le comprennent comme élément allié.
On utilise le cuivre pour tous les types de conducteurs électriques et en tuyauterie.
EEI0405RT 40
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le plomb
Etain
L'étain à l'état pur a une couleur blanche argenté, résiste bien à la corrosion et fond a basse
température (230°C). Il sert de couche de revêtement pour d'autres métaux comme le fer - blanc et
sert d'alliage à la soudure étain- plomb.
MATERIAUX NON-METALLIQUES
Les plastiques sont des produits de la chimie moderne, qui peuvent être modelés et façonnées
en des formes différentes de la forme initiale.
Ils sont des matières résistantes, durés et durable et possèdent d'autres caractéristiques
naturelles que les métaux n'ont pas : ils résistent à la corrosion, ils n'ont pas besoin de lubrification,
leurs surfaces en friction résistent bien, ils ne sont pas bruyants et ne se fatiguent pas aux flexions
répétées. On peut les utiliser comme isolants car ils ne sont pas conducteurs d’électricité ni de
chaleur. On peut substituer certains métaux en évitant les inconvénients ces derniers.
On rencontre beaucoup de matières plastiques dans la vie quotidienne, grâce à leur excellentes
propriétés physique, leur faible densité relative, leur facilité d'adaptation aux procèdes moderne et
leur prix de revient inférieure à celui des métaux.
Les plastiques se divisent en deux classes :
1- Les thermoplastique ;
2- Les plastiques thermodurcissables.
Les thermoplastiques se ramollissent sous l'effet de la chaleur et se durcissent en refroidissant.
Exemples : les polyacryliques, le nylon, les polyéthylènes, les polystyrènes.
Les plastiques thermodurcissable se durcissent en permanence sous l'effet de la chaleur et de la
pression.
Contrairement aux thermoplastique, ils ne se ramollissent pas à la chaleur après avoir été roulés ou
formés.
Exemples : les époxydes, les résines silicones, les aminoplastes, les produis moules à froid.
EEI0405RT 41
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit reconnaître les matériaux les plus utilisées dans le domaine de l’électricité
d’installation.
- Directives particulières :
Le formateur doit trouver dans les ateliers des pièces confectionnes dans des divers matériaux
et les présenter aux stagiaires.
EEI0405TP 42
EXERCICE PRATIQUE
En faisant appel aux connaissances requises sur les propriétés des matériaux, identifier les
pièces présentes par votre formateur
EEI0405TP 43
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI0406RT 44
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La coupe rende apparents les détails cachés trop compliqués pour qu’on les indique par des
traits interrompus tracés sur une vue extérieure.
- Coupes complètes
On obtient une coupe complète lorsqu’une surface sécante passe théoriquement à travers
toute la pièce et que l’on enlève la section avant.
- Demi-coupes
Toute pièce possédant un plan de symétrie peut se représenter par une demi-coupe doublée
d’une demi-vue extérieure disposée de chaque côté d’une ligne d’axe.
Figure 2 – Demi-coupe
- Coupes partielle
Lorsqu’il n’est pas nécessaire de dessiner une section complète pour décrire une pièce ou un
assemblage, on peut couper seulement une partie de la pièce et la séparer du reste de la vue
extérieure par une ligne brisée tracée à main levée.
EEI0406RT 45
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La section sortie doit autant que possible se tracer sur le prolongement de la ligne du plan de
coupe. Elle est souvent agrandie pour la rendre plus intelligible et faciliter la cotation.
EEI0406RT 46
RÉSUMÉ DE THÉORIE
EEI0406RT 47
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit énumérer les gendres de coupe et les associées aux images présentées sur la fiche
d’exercice.
- Directives particulières :
EEI0406TP 48
EXERCICE PRATIQUE
Enumérer les gendres de coupes et associez-les aux images présentées sur la fiche d’exercice.
a) -------------------------------
b) -------------------------------
EEI0406TP 49
EXERCICE PRATIQUE
c) -------------------------------
d) -------------------------------
e) -------------------------------
EEI0406TP 50
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : N° 07 DURÉE : 5H
- Objectif poursuivi : Reconnaître les hachures symboliques des matériaux dans des vues en
coupe.
Ce résumé théorique comprend la présentation des hachures normalisées utilisées dans le dessin
technique.
- Directives particulières :
EEI0407RT 51
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Par convention et selon les normes, les matériaux sont représentes en dessin par leurs
symboles.
Ces symboles ne se dessinent que sur des pièces mécaniques en coupe.
Pour bien faire ressortir les sections ou parties coupées de la pièce on utilise les hachures.
Elles sont ordinairement des traits fins parallèles, régulièrement espacés de 1,5 à 5 mm tracés à un
angle de 45° avec l’axe ou les lignes principales du contour d’une pièce.
Lorsque des pièces différentes sont en contact, on pourra diversifier l’inclinaison des
hachures.
Dans le tableau suivant (figure 1) on trouve les hachures normalisées pour identifier et
différencier les principaux matériaux.
Figure 1
EEI0407RT 52
EXERCICE PRATIQUE
- Objectif poursuivi :. Reconnaître les hachures symboliques des matériaux dans des vues en
coupe.
Le stagiaire doit reconnaître sur la fiche d’exercices les types des hachures symboliques et indiquer
les matériaux employés.
- Directives particulières :
EEI0407TP 53
EXERCICE PRATIQUE
A l’intérieur des rectangles situés à gauche tracer les hachures symbolisant les différents
matériaux :
a) Plomb, zinc
b) Béton
c) Acier
d) Fonte, fer
e) Aluminium
Sur les dessins présentes (figure 1 et 2) ci-dessous indiquez pour chaque flèche le type de
matériau correspondant.
Figure 1
EEI0407TP 54
EXERCICE PRATIQUE
Figure 2
EEI0407TP 55
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI040BRT 56
RÉSUMÉ DE THÉORIE
1) Projection isométrique
Ce type de projection donne une image dont les surfaces ne sont pas en vraie grandeur.
On observe que les angles sont égaux et que le départ se situe à 30° avec l’horizontale. Les
trois surfaces ainsi obtenues correspondant donc aux trois principales vues : les vues d’élévation, de
plan et de profil.
Plusieurs objets possèdent des surfaces inclinées ou obliques, qui en projection isométrique
n’apparaissent en vraie grandeur (voir figure 2).
Figure 2
Tout cercle apparaissant sue l’une des faces d’un cube isométrique prend la forme d’une
ellipse suivant figure 3 et 4.
Figure 3
EEI040BRT 57
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 4
2) Projection oblique
Dans ce type de projection, l’une des faces de l’objet est parallèle au plan est
conséquemment, elle est projetée sans déformation dans le croquis. Les projections des deux autres
faces fuient vers la droite ou la gauche, selon les formes à illustrer. Les trois axes de projections
obliques possibles sont donc : l’axe horizontal, l’axe vertical et l’axe fuyant (voir figure 5 et 6). En
général les angles de l’axe fuyant sont de 30, 45 ou 60°. Elle donne une image plus réelle de la
pièce.
Figure 5
Figure 6
EEI040BRT 58
RÉSUMÉ DE THÉORIE
3) Projection orthogonale
La figure 7 montre la disposition que doivent prendre les trois vues d’une projection
orthogonale.
Figure 7
EEI040BRT 59
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 8
Lorsqu’on trace les pièces en projection orthogonale, il arrive souvent qu’on doive faire une
vue supplémentaire pour tracer en vraie grandeur une surface qui paraît déformée par les vues
conventionnelles. Cette vue supplémentaire est appelée vue auxiliaire (voir figure 9).
Figure 9
Les coupes sont employées pour mettre en évidence les formes des orifices d’une pièce.
a) Trous : doivent s’aligner sur le plan de coupe pour être représentées dans leur position
exacte par rapport au centre (voir figure 10).
Figure 10
EEI040BRT 60
RÉSUMÉ DE THÉORIE
b) Nervures : ne font jamais partie de la coupe, sont représentés seulement par ses lignes de
contour (voir figure 11).
Figure 11
c) Tiges pleines : comme : arbre, boulons, chevilles, clavettes, etc. dont l’axe coïncide avec
le plan de coupe, ne doivent pas être sectionnées.
d) Rayons et bras
La coupe conventionnelle sert à éviter les confusions.
Figure 12
Dans la convention, lorsque l’âme de la roue est ajourée, la section ne porte pas des
hachures même si le plan sécant passe par le bras.
EEI040BRT 61
RÉSUMÉ DE THÉORIE
e) Oreille
Les oreilles ou les pattes, s’alignent sur le plan de coupe pour qu’on les dessine dans
leur position exacte par rapport à la pièce.
EEI040BRT 62
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Exemple : figure 14
Figure 14
EEI040BRT 63
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit identifier les différentes vues et justifier l’utilisation des traits conventionnels
pour la représentation des éléments visibles ou cachés pour une pièce représentée en projection
orthogonale et en coupe.
- Directives particulières :
EEI040BTP 64
EXERCICE PRATIQUE
Figure 1
EEI040BTP 65
EXERCICE PRATIQUE
Valeur
A
B
C
R
EEI040BTP 66
EXERCICE PRATIQUE
Figure 2
Valeur
A-A
B
D1
D2
EEI040BTP 67
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI0408RT 68
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Un dessin de fabrication doit permettre à lire, à produire une pièce, un ensemble. A cette fin,
tous les renseignements nécessaires doivent être indus : les formes exactes et précises de la pièce et
les indications des dimensions de la pièce, des divers détails qui les composent et de leur position.
Après avoir choisi les vues nécessaires et les avoir tracées, il faut ajouter les cotes et les
renseignements requis.
Ces renseignements on les inscrit sur les plans, au moyen des lignes des cotes, des lignes
d’attaches, des flèches, des chiffres, des notes et des signes conventionnels. Il est ainsi possible de
définir avec précision les caractéristiques de la pièce, telles que les mesures de longueur, les
diamètres, les angles et les position de chaque détail.
EEI0408RT 69
EXERCICE PRATIQUE
Directives particulières :
EEI0408TP 70
EXERCICE PRATIQUE
- Observer les pièces mises à la disposition et identifier à l’aide du dessin, celles qu’on peut
assembler.
- Pourquoi certaines pièces identiques comme forme ne peuvent pas être assemblées ?
Expliquer sur une feuille l’importance de l’exactitude de l’information concernant les
dimensions d’une pièce.
Figure 1
Figure 2
EEI0408TP 71
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Objectif poursuivi : Relever les dimensions et la forme d’une pièce sur une machine.
Ce résumé théorique comprend la présentation de la technique de traçage à main levée des pièces
simples.
Directives particulières :
EEI040CRT 72
RÉSUMÉ DE THÉORIE
En général toute pièce ou ensemble doit être représentée dans sa position normale
d’utilisation (voir figure 1).
Les étapes à parcourir sont :
- observer les dimensions ;
- mesurer les 3 dimensions : longueur, hauteur, épaisseur.
Figure 1
PROPORTION
Fixer sur la planche de dessin les 3 dimensions relevées et tracer légèrement un
parallélépipède qui encadrera la pièce proportionnel à ces dimensions.
Figure 2
EEI040CRT 73
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Exemple :
Figure 3
Figure 4
EEI040CRT 74
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 5
- Reprenez la pièce ;
- Contrôler l’exactitude de votre dessin et sa clarté ;
- Corriger si cela est nécessaire ;
- Gommer légèrement votre dessin pour faire disparaître les traits inutiles et les traces laissées
par vos doigts ou votre matériel ;
- Repasser les arêtes apparentes en trait fort avec le crayon HB.
EEI040CRT 75
EXERCICE PRATIQUE
Objectif poursuivi : Relever les dimensions et la forme d’une pièce sur une machine.
Le stagiaire doit effectuer le relevé des dimensions et de la forme d’une pièce sur une machine, en
respectant les propositions et la disposition correcte en page.
Directives particulières :
EEI040CTP 76
EXERCICE PRATIQUE
Figure 2 A partir d’une pièce réelle, donnée comme modèle, représenter sa forme à main
levée, au crayon sur papier format A4. Respecter les proportions et la
disposition du dessin en page.
Exemple de pièce figure 1 :
J
I
E
H
C
K D
G
Figure 1
EEI040CTP 77
EXERCICE PRATIQUE
EEI040CTP 78
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Directives particulières :
EEI0409&10RT 79
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le plus souvent, une seule vue ne suffit pas pour décrire exactement une pièce.
Le croquis ou le dessin d’un objet ne doit pas comporter que le nombre de vues nécessaire à la
description claire et complète de la forme. Dans le choix des vues, on doit sélectionner celles qui
montrent le mieux les contours essentiels ou les formes de l’objet et préférer celle qui on le moins
de lignes cadrées.
EEI0409&10RT 80
RÉSUMÉ DE THÉORIE
En règle générale, lorsque trois vues sont nécessaires à la description d’une pièce on choisit la
vue de face, la vue de dessus ainsi que la vue côté gauche (voir figure 3).
Figure 3
EEI0409&10RT 81
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit observer un volume donné en se plaçant en face du volume et indiquer les vues
nécessaires pour le représenter et expliquer comment la propreté et la clarté peuvent éviter
l’apparition des erreurs et augmenter la productivité, par comparaison entre croquis et schémas
correctes et erronés.
- Directives particulières :
EEI0409&10TP 82
EXERCICE PRATIQUE
FICHE D’EXERCICES
A – Vue de face
B – Vue de dessus
C – Vue de droite
D – Vue de gauche
E – Vue de dessous
F – Vue arrière
Figure 1
EEI0409&10TP 83
EXERCICE PRATIQUE
2. Choisir le nombre des vues nécessaires pour représenter la figure 2, et indiquer-les sur lez
dessin.
Figure 2
EEI0409&10TP 84
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : N° D DURÉE : 1H
- Objectif poursuivi : Dessiner à main levée des croquis d’une pièce ou d’un ensemble
mécanique :
• en projection orthogonale ;
• en projection isométrique ;
• en coupe (totale ou partielle) ;
• en vues auxiliaires simples.
Ce résumé théorique comprend la présentation des étapes importantes pour dessiner des croquis
d’une pièce ou d’un ensemble.
- Directives particulières :
EEI040DRT 85
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : N° D DURÉE : 1H
- La clarté et l’apparence d’un dessin dépendent beaucoup de la disposition des vues sur la feuille,
quel qu’en soit le nombre;
- Il doit se faire une idée de l’espace requis par chacune des vues pour en tracer ensuite le contour
dans un espace suffisamment grand pour conserver une marge convenable.
- Il faut choisir l’échelle. L’échelle d’un dessin est le rapport entre les dimensions du dessin et les
dimensions réelles de la pièce représentée. Si c’est possible, l ‘échelle recommandée est
l’échelle 1:1 (1 mm : 1mm).
- Il faut choisir le format normalisé le plus petit, compatible avec les dimensions de la pièce
dessinée.
Étapes importantes de la procédure :
- diviser la feuille en deux, horizontalement et verticalement;
- déterminer les lignes de départ dans les deux rectangles de gauche;
- dessiner la vue en plans dans le rectangle du haut à gauche;
- dessiner la vue en élévation dans le rectangle du bas à gauche;
- dessiner la vue de profil dans le rectangle du haut à droite.
La figure 1 illustre la méthode utilisée pour placer les dessins à trois vues. Dans cet exemple, un
espace libre est prévu entre les vues.
EEI040DRT 86
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 1
EEI040DRT 87
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Une méthode de traçage consiste à placer dans un système des trois axes, un axe égal à la
hauteur de l’objet et deux axes formant un angle de 30° avec l’horizontale, un parallélépipède
qui représente le contour du l’objet, pour ensuite enlever les volumes en trop jusqu'à ce que on
obtient la pièce.
Les surfaces inclinées ou obliques en projection isométrique n’apparaissent pas en vraie
grandeur.
On construit toutes les lignes de l’objet parallèles aux directions isométriques en vraie grandeur
et on localise aussi en vraie grandeur, sur des lignes ou sur des surfaces isométriques, les
extrémités des lignes non isométrique, qu’il suffit ensuite de relier pour compléter la figure.
Dans la figure 2 il est présenté un exemple des étapes du tracé d’un objet.
Figure 2
EEI040DRT 88
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° D DURÉE : 2H
- Objectif poursuivi : Dessiner à main levée des croquis d’une pièce ou d’un ensemble
mécanique :
• en projection orthogonale ;
• en projection isométrique ;
• en coupe (totale ou partielle) ;
• en vues auxiliaires simples.
Le stagiaire doit réalisez à l’échelle 1:1, des croquis des pièces mécaniques en projection
orthogonale et en projection isométrique.
- Directives particulières :
− S’approprier les notions théoriques présentées, afin de pouvoir développer le TP.
− Dans le traçage de la pièce mécanique il faut respecter les proportions.
EEI040DTP 89
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° D DURÉE : 2H
A) B)
Figure 1
2. A partir de la représentation en vues faites les croquis en projection isométrique des objets A et
B de la figure 2.
A) B)
Figure 2
3. Faites les croquis en projection isométrique d’une pièce mécanique simple réelle, qui vous sera
présentée.
EEI040DTP 90
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI0411TP 91
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Vis d’assemblage
Une vis d’assemblage ( voir figure 1) permet d’établir une liaison complète démontable entre
une pièce (1) percée d’un trou lisse et une pièce (2) percée d’un trou taraudé au diamètre nominal de
la vis.
Figure 2
EEI0411TP 92
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Un écrou est un élément d’assemblage comportant un trou taraudé, qui se visse sur toute pièce
filetée à l’extérieur, en particulier une vis ou un goujon.
EEI0411TP 93
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Rondelles
Sont des pièces cylindriques comportant un trou qui sont généralement placées entre l’écrou
et la pièce à serrée. Elles augmentent la surface d’appui de l’écran, permettant l’étanchéité et le
freinage des vis et des écrous.
Boulons
Figure 6 - Boulon
Goujons
Figure 7 - Goujon
EEI0411TP 94
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Ressorts
Clavettes
Une clavette permet une liaison par obstacle, entre deux pièces en rotation. Entre les deux
pièces, un déplacement relatif axial lent est possible.
EEI0411TP 95
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Goupilles
Roulements
EEI0411TP 96
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Roues dentées
Roues en prise
EEI0411TP 97
EXERCICE PRATIQUE
Le stagiaire doit reconnaître les symboles des principaux éléments de machines, et les identifier.
- Directives particulières :
EEI0411TP 98
EXERCICE PRATIQUE
1. Reconnaître les éléments de machines représentes dans les dessins ci-dessous figure 1 à 7.
Figure 1
Figure 2
EEI0411TP 99
EXERCICE PRATIQUE
Figure 3
Conicité 2%
Figure 5
Figure 4
Figure 6
EEI0411TP 100
EXERCICE PRATIQUE
Figure 7
EEI0411TP 101
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : N° E DURÉE : 1H
- Directives particulières :
EEI040ERT 102
RÉSUMÉ DE THÉORIE
OBJECTIF : N° E DURÉE : 1H
Transmissions mécanique
Les arbres sont représentés par un trait fin et les supports d’arbres par deux traits courts
foncés de chaque côté symbolisant les roulement ou les coussinets.
Figure 1
La figure 1 montre une transmission à arbre parallèle dans laquelle les engrenages sont droits
et hélicoïdaux.
La figure 2 présente un train d’engrenage conique et une autre formée d’un train d’engrenages
coniques et d’engrenages droits.
EEI040ERT 103
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 2
Les transmissions par courroies sont représentées par des lignes continues (voir figure 3). et
celle par chaîne sont représentées par un trait long et deux trait courts (voir figure 4).
Figure 3
Figure 4
EEI040ERT 104
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Structure métallique
Dans la représentation symbolique des structures métalliques, les poutres sont représentées
par des lignes continues avec l’identification sur chacune d’elle.
Figure 5
EEI040ERT 105
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° E DURÉE : 2H
Le stagiaire doit tracer à main levée le schémas d’une transmission mécanique comprenant un
engrenage pignon-roue dentée et une transmission par chaîne.
- Directives particulières :
EEI040ETP 106
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° E DURÉE : 2H
FICHE DE TRAVAIL
Figure 1
EEI040ETP 107
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI0412RT 108
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les annotations sont des renseignements et des spécifications ou caractéristiques sur un dessin
(les formes spécifiques d’un trou, la description des filets d’une vis).
Par ailleurs, les annotations sont régulièrement utilisées pour représenter les côtes d’usinage comme
le fraisage, l’alésage et le filetage.
Exemple : la figure 1 présente une cote d’usinage (annotation) demandant le fraisage d’un trou.
ELEVATION
Figure 1
Pour simplifier la cotation d’un plan, on accepte des termes techniques comme FRAISURE,
FORET (pour perçage) CHAMBRAGE, LAMAGE, MOLETAGE, etc. On accepte ces termes
comme description d’un détail de la pièce à fabriquer (voir figure2).
EEI0412RT 109
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 2
EEI0412RT 110
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 3
EEI0412RT 111
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Signes d’usinage
Pour indiquer sur les plans les surfaces à usiner ou à finir ou utilise les signes d’usinage. figure 4
et 5.
Figure 4
Figure 5
EEI0412RT 112
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Pour une surface à usiner, on utilise les signes illustrés dans la figure 6.
Figure 6
Figure 7
S’il faut usiner toute la pièce, on omet les signes s’usinage que l’on remplace par la note
générale USINER PARTOUT.
Indice de rugosité
La qualité des surfaces des pièces se cote par un indice de rugosité représentant la rugosité
résultant de l’usinage et des outils utilisés.
EEI0412RT 113
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Annotations et symboles
Le perçage
La figure 9 indique le mode de cotation à utiliser pour un trou et permet de localiser le ponçons.
Figure 9
EEI0412RT 114
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Le taraudage
Pour représenter les filets des pièces filetées à l’intérieur ou contenant des trous taraudés, on
utilise les annotations suivantes : (voir figure 10).
12 Percer x 20 Profondeur
Simplifier en coupe
Figure 10
Le chambrage
Le chambrage consiste à élargir suffisamment l’orifice d’un trou pour permettre d’y noyer une
pièce : tête de vis, écrou, etc.
La profondeur et le diamètre sont cotés à l’aide d’une ligne de renvoi et de l’abréviation CH
(voir figure 2 B).
Le lamage
Le lamage consiste a aplanir et à équarrir une surface suffisante pour recevoir une pièce : tête de
vis ou de boulon, écrou ou rondelle, etc.
Pour coter le diamètre minimal, on fait la cotation du trou concentrique auquel le lamage
correspond.
Le bossage on l’indique par une ligne de renvoi reliée à la surface à usiner, incluant l’inscription
LAME .(voir figure 2 C).
Le moletage
Le moletage se représente par des hachures horizontales ou par des hachures en forme de
losange. Le tracé du moletage n’est pas nécessaire sur toute la surface, car il suffit d’indiquer s’il est
droit ou croisé (voir figure 11).
EEI0412RT 115
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 11
Figure 12
EEI0412RT 116
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Filetage
Un filetage est obtenu à partir d’un cylindre oui cône sur lequel on a exécuté une ou plusieurs
rainures hélicoïdales.
La partie pleine restante est appelée filet.
Caractéristiques :
- diamètre d ou D ;
- pas d=D.
Représentation et annotations figure 13.
Figure 13
EEI0412RT 117
EXERCICE PRATIQUE
- Directives particulières :
EEI0412TP 118
EXERCICE PRATIQUE
- Reconnaître les annotations et les symboles qui se trouvent sur les plans suivants de la
figure 1 :
Figure 1
EEI0412TP 119
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Directives particulières :
EEI040FRT 120
RÉSUMÉ DE THÉORIE
La cotation dimensionnelle d’un dessin à pour objet d’indiquer les dimensions des différentes
surfaces de la pièce avec plus de précision qu’un simple relevé à l’échelle.
Une cote est une représentation graphique montrant à quels éléments se rapporte une
dimension linaire ou angulaire et qui en spécifie sa valeur (.(voir figure 1).
Figure 1
Les lignes d’attache, lignes de cote et lignes de repères sont tracés en trait continu fin.
Les lignes d’attache doivent dépasser légèrement la ligne de cote (voir figure 2 ).
Figure 2
EEI040FRT 121
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Les valeurs sont inscrites pour être lues depuis le bas ou depuis la droite du dessin.
Les valeurs sont inscrites parallèlement à leurs lignes de cotes et légèrement au-dessus de
celle-ci.
Valeurs linaires
De l’orientation de la cote dépend l’inscription des chiffres. Elle doit être conforme à la figure
ci-contre en évitant d’orienter les cotes dans une direction comprise à l’intérieur de la zone teintée
.(voir figure 3 et 4).
Figure 3
Figure 4
Modes de cotation
a) - Cotation en série : - plusieurs cotes sont tracées sur une même ligne (voir figure 5).
Figure 5
EEI040FRT 122
RÉSUMÉ DE THÉORIE
Figure 6
Figure 7
Fautes à éviter :
- Les cotes ne doivent jamais être coupes par une ligne (ligne de cote, trait d’axe, trait fort)
voir figure 8 :
Figure 8
EEI040FRT 123
RÉSUMÉ DE THÉORIE
- Une ligne de cote ne doit pas être coupée par une autre ligne (les lignes d’attache peuvent
se couper entre elles) voir figure 9 :
Figure 9
- Interrompre les hachures pour garder toute la lisibilité de la valeur de la cote voir figure
10 :
Figure 10
- Sauf pour les petits rayons, la flèche est tracée du côté concave de l’arc. Le prolongement
de la ligne cotant le φ 10 doit passer par le centre de cercle voir figure 11 :
Figure 11
EEI040FRT 124
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° F DURÉE : 2H
Le stagiaire doit coter une pièce mécanique simple, représente en perspective et en 3 vues
auxiliaires.
- Directives particulières :
EEI040ETP 125
EXERCICE PRATIQUE
OBJECTIF : N° F DURÉE : 2H
Figure 1
EEI040ETP 126
EXERCICE PRATIQUE
b) Reporter les cotes fonctionnelles obtenues sur le dessin des pièces séparées (figure 2)
Figure 2
Figure 3
EEI040ETP 127