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Pont roulant Extrait

Chapter · July 2022

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1 author:

Lahlou Dahmani
Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou
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CH.13 : PONT ROULANT

1- PONT ROULANT

1.1- Définition
Un pont roulant, est un engin de levage mobile circulant sur un chemin de roulement. Il est
constitué d’une ou plusieurs poutres sur lesquelles se déplace, transversalement au chemin de
roulement, un chariot de transfert équipé d’un treuil pour le levage de la charge. Si le pont est
constitué d’une seule poutre, on parle de pont mono poutre. Dans les autres cas, on a affaire à
un pont bipoutre (Fig1).

Fig. 1 : Pont roulant

Fig. 2 : Dimensions et hauteurs

1- La portée
2- La cote d’approche
3- La hauteur de levage
4- Hauteur de pose
5- La hauteur d’encastrement

1
CH.13 : PONT ROULANT

Fig.3 : Principaux composants d’un pont roulant

Fig.4 : Définition de la masse à lever et du poids propre d'un appareil de levage

1.2- Charges verticales des appareils de levage — valeurs caractéristiques


Il convient de déterminer les valeurs caractéristiques des charges verticales exercées par les
appareils de levage sur leurs structures porteuses comme indiqué dans le Tableau 1.

Les composantes dynamiques induites par une vibration due aux forces d'inertie et aux forces
d'amortissement sont généralement prises en compte par des coefficients dynamiques φ
(tableau 1) appliqués aux composantes statiques.

2
CH.13 : PONT ROULANT

Tableau 1 : Groupes des charges et des coefficients dynamiques à considérer comme une
action caractéristique de l'appareil de levage.

η : est la part relative de la masse à lever qui reste après avoir enlever la charge utile, mais qui
n’est pas incluse dans le poids propre de l’appareil de levage.

Tableau 2 : Coefficients dynamiques

3
CH.13 : PONT ROULANT

Tableau 3 : Valeurs des coefficients dynamiques φi pour les charges verticales

Les appareils de levage sont répartis dans les classes de levage HC1 à HC4 pour tenir compte
des effets dynamiques du transfert de la charge du sol à l'appareil de levage. La sélection
dépend du type particulier de l'appareil de levage.

Tableau 4 : Valeurs de β2 et φ2,min

4
CH.13 : PONT ROULANT

Tableau 5 : Recommandations pour les classes de chargement.

La charge utile :
La charge utile représente la charge maximale que peut transporter le pont roulant en
mouvement. Le calcul du pont roulant doit prendre en compte son poids propre et la charge
utile égale à la charge soulevée multipliée par un coefficient dynamique.

1.3- Rails de roulement


Les rails des voies de roulement peuvent être :
• des carrés ou rectangles du commerce
• des rails « Burbach ».
— Les rails Burbach peuvent être posés sur intercalaire.
— Les intercalaires doivent respecter l’épaisseur minimale de 6 mm précisée dans l’EN
1993-6, tableau 5.1.

1.3.1- Choix du rail de roulement


Le type est dimension du rail de roulement sont souvent fournis par le fabriquant du pont
roulant en fonction des conditions d’utilisation (charge, vitesse, portée…) et aussi en fonction
du type de galet.

Fig. 5 : Différents type de rails

5
CH.13 : PONT ROULANT

Caractéristiques des rails A ou Burbach :


Elles sont issues de la DIN 536-1 :1991.

1.4- Les joints de montage


Les joints de rails sont couramment réalisés par des coupures à 45° mais on peut aussi souder
bout-à-bout les tronçons afin d’éviter les inconvénients des joints et en particulier :

6
CH.13 : PONT ROULANT

Les chocs au passage des galets détériorent ces derniers, augmentant les effets dynamiques,
et sont une des causes de la marche en crabe du pont roulant qui aggrave ses actions
transversales. Une coupure à 45° vise à les limiter.

Fig.6 : Les joints de montage

1.5- Actions verticales


Les actions verticales incluent les charges permanentes (poids propre du pont, charge
admissible, palan avec chariot, etc.)

Pour la distribution de ces charges permanentes, on adopte généralement l’hypothèse que les
poutres principales et les poutres secondaires sur sommiers sont sur appuis simples.

Pour obtenir la disposition la plus défavorable des charges sur la poutre de roulement, on
considère généralement que le chariot est situé à mi-portée ou à la distance minimale
d’approche du crochet vers le chemin de roulement.

Ces deux positions du chariot correspondent aux charges maximales et minimales appliquées
par les galets sur la poutre de roulement.
Il convient également de considérer une excentricité d’application de ces charges,
généralement prise égale à ¼ de la largeur de la tête du rail (Fi.7).

Fig.7 : Excentricité d'application de la charge d'un galet

7
CH.13 : PONT ROULANT

Afin de prendre en compte quelques aspects spécifiques comme l’impact des galets au niveau
des attaches des rails, l’usure de ces derniers et celle des galets, la libération ou le levage de la
charge, etc., des coefficients dynamiques sont appliqués aux valeurs des actions statiques
précédentes.

Les coefficients dynamiques utilisés pour les actions verticales sont notés φ1 à φ 4 (voir le
Tableau 2.4 de l’EN 1991-3).

1.6- Actions horizontales


Il convient de tenir compte des catégories de forces horizontales suivantes :
- Celles produites par l’accélération et la décélération du pont lors de ses déplacements
le long des poutres de roulement ;
- Celles dues à l’accélération et à la décélération du chariot sur la poutre principale du
pont ;
- Celles provoquées par la marche en crabe du pont lors de ses déplacements le long de
la poutre de roulement ;
- Les forces de tamponnement liées au déplacement du pont ;
- Les forces de tamponnement liées au déplacement du chariot.

Il convient de ne considérer qu'un seul de ces cinq types de forces horizontales en même
temps. La troisième est généralement supposée être couverte par la cinquième. Les deux
dernières sont considérées comme des forces accidentelles.

Les situations suivantes qui prennent en compte les deux premiers types d’actions sont
généralement celles qui conduisent au dimensionnement de la poutre de roulement :

Forces résultant de l’accélération et de la décélération du pont le long de ses poutres de


roulement :

Elles agissent au niveau de la surface de contact entre le rail et le galet.


Elles doivent être amplifiées par un coefficient dynamique φ5 (voir Tableau 2.6 de l’EN 1991-
3) dont les valeurs peuvent varier de 1,0 à 3,0, la valeur φ5 = 1,5 étant généralement celle à
retenir. Ces forces se décomposent en forces longitudinales (K1 et K2 ) et transversales
(HT,1 et HT,2 ) comme montré à la Figure 8.

Les forces longitudinales correspondent à la résultante de la force d'entraînement K ; celle-ci


devant être transmise sans glissement par les galets moteurs même lorsque le pont ne porte
aucune charge.

La résultante de la force d'entraînement ne passe pas par le centre de gravité « S », ce qui


engendre un moment dû à la marche en crabe chaque fois que le pont accélère ou freine. Ce
moment est distribué sur chaque poutre de roulement en fonction de leur distance au centre de
gravité.

8
CH.13 : PONT ROULANT

Fig.8 : Forces d’accélération

Forces résultante de la marche en crabe du pont en relation avec son déplacement le


long des poutres de roulement :

Les forces décrites ci-dessous sont dues au déplacement oblique du pont quand il est supposé
en position de crabe, quelle qu’en soit la raison, et lorsqu’il continue à se déplacer
obliquement jusqu’à ce que le dispositif de guidage vienne en contact avec le bord du rail.

La force latérale sur le côté du rail augmente jusqu’à atteindre une valeur de pointe « S » et
c’est sous l’action de cette dernière que le pont revient à une marche normale, du moins
temporairement.

Les dispositifs de guidage peuvent être, soit un galet de guidage spécifique, soit les flasques
des galets porteurs.
Le calcul des forces correspondantes dépend du type de système de guidage (unités à galets
indépendants ou couplés), de la fixation des galets en fonction des mouvements latéraux et de
la position du centre instantané de rotation.

Les forces résultant de la marche en crabe se décomposent en forces longitudinales et


transversales comme indiqué à la Figure 8.
Ces charges s’appliquent au niveau de chaque galet (H S,i,j,k ) et une force de guidage S
(appelée aussi effort de pilotage) agit sur le système.

Dans les forces H S,i,j,k les indices correspondent à :


- S pour « marche en crabe » (skewing en anglais) ;
- i : pour une poutre de roulement ;
- j : pour une paire de galets (la valeur 1 correspond au galet le plus éloigné du centre de
rotation) ;
- k : pour la direction de la force, L si elle agit longitudinalement ou T si elle agit
transversalement.

9
CH.13 : PONT ROULANT

La force S équilibre la somme des forces transversales.

1- Dispositif de guidage
2- Sens du déplacement
3- Centre instantané de rotation
α est l'angle de rotation en crabe
i: rails
j: paire de galets

Fig.8 : Marche en crabe du pont

Estimation des réactions des galets pour première approche:

10
CH.13 : PONT ROULANT

2- Les poutres de roulement

Les poutres de roulement transportent des ponts roulants manuels ou électriques dans les
bâtiments industriels tels que ; hangars, ateliers, aciéries, etc. Les types de poutres utilisées
sont représentés sur les figures 9 (a) et (b). Ces poutres sont soumises à des charges
horizontales et verticales dues au poids du pont roulant, à la charge du chariot et aux charges
dynamiques. Parce que les poutres sont soumises à un chargement horizontal, une semelle
supérieure plus grande est recommandée pour résister aux chargements qui lui reviennent.
Les poutres de roulement légères sont constituées d'un profilé laminé tout seul ou renforcé
par des poutres en U , comme indiqué sur la figure 9 (a). Les ponts roulants lourds nécessitent
des poutres composées (Fig.9(b)).

Fig. 9 : Les types de poutres de roulements utilisées

2.1- Les charges roulantes

La charge roulante est constituée par les réactions verticales et horizontales des galets de
roulement et, éventuellement, les actions de guidage du pont roulant.

Ces réactions (Fig.10) dépendent :

• du poids du pont roulant, du chariot, de la charge à lever,

• de l’accélération et de la décélération des mouvements de levage, de direction


du chariot et de translation du pont roulant,

• de la marche en crabe du pont roulant,

• du choc des galets dus aux joints de rails,

• de l’arrachement ou du lâché brutal de la charge à lever.

Qr,max : Charge verticale maximale

 Poids du pont roulant, du chariot, de la charge à lever.


 Accélération et décélération des mouvements de levage.

11
CH.13 : PONT ROULANT

 Chocs des galets dus aux joints de rails.


 A l’arrachement ou au lâché brutal de la charge à lever.

HT : Charge horizontale transversale

 Accélération et décélération des mouvements de direction du chariot.


 De la marche en crabe du pont roulant.

HS,T : Charge horizontale transversale due à la marche en crabe du pont


 Les écarts de dimension, l'usure et le jeu à l'intérieur du système de guidage latéral
provoquent la marche en crabe du pont roulant.

HL : Charge horizontale longitudinale


 Accélération et décélération des mouvements de translation du pont roulant

Fig. 10 : Réaction des charges roulantes

Remarque :

Il convient de ne considérer qu'un seul de ces types de forces horizontales en même temps.

Fig. 11 : Les données du pont et les charges appliquées

12
CH.13 : PONT ROULANT

Position du pont donnant l’effort Position du pont donnant le moment


. tranchant maximal fléchissant maximal

13
CH.13 : PONT ROULANT

3- Exemple d’application

Concevoir une poutre de roulement simplement appuyée pour transporter un pont roulant
électrique dont les données sont les suivantes:
Capacité du pont = 100 kN,
Portée entre les rails du pont : L = 16 m,
Poids propre du pont : QC1= 60 kN,
Poids propre du chariot : QC2= 10 kN,
Masse à lever nominale : Qh,nom = 100 kN
Approche minimale du crochet : emin = 1.0 m,
Centres de roues de chariot d'extrémité : a = 2.5 m,
Portée de la poutre de roulement : l = 5.0 m,
Classe de levage : HC3
Vitesse de levage : vh = 6m/mn
Utilisez l'acier de classe S235.

Poutre de roulement et poutre rail du pont.

Solution :

Calcul des réactions au niveau des galets :


Il convient de déterminer les charges verticales exercées par les galets d'un appareil de levage
sur une poutre de roulement en tenant compte des dispositions de charges illustrées dans les
Figures ci-dessous.

Réaction verticale maximale par galet:

Appareil de levage en charge :

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CH.13 : PONT ROULANT

Position de l’appareil de levage en charge pour obtenir le chargement maximal de la


poutre de roulement

Qr,max : charge maximale par galet de l’appareil de levage en charge.


Qr,(max) : charge d’accompagnement par galet de l’appareil de levage en charge.
ΣQr,max : somme des charges maximales Qr,max par chemin de roulement de l’appareil de
levage en charge.
ΣQr,(max) : somme des charges maximales d’accompagnement Qr,(max) par chemin de roulement
de l’appareil de levage en charge.
Qh,nom : masse à lever nominale.

La charge maximale caractéristique par galet de l’appareil de levage en charge avec


majoration dynamique est donnée comme suit :

Groupe de charge 1 :

On tire les valeurs des coefficients dynamiques φ1 et φ2 des tableaux 1à4

0.9  1  1.1 ; soit 1  1.1


Classe de levage HC3 (tableau 4)
6
 2   2,min   2 vh  1.15  0.51   1.2
60

Remarque :
- Le poids propre de l’appareil de levage est composé du poids propre du pont roulant Qc1
et du poids propre du chariot Qc2 .
- Qh est le poids propre de la masse à lever.

Groupe de charge 1 :

15
CH.13 : PONT ROULANT

Charge horizontale longitudinale :

K
H L,1  H L,2  5 .
nr
Avec :
nr : nombre de poutres de roulement
K : force d’entrainement
 5 : coefficient dynamique

Calcul de la force d’entrainement K :

La force d’entrainement qui s’applique au pont est calculée comme suit :

K  . Qr,min
*

Q *
r,min  mwQr,min  2 17.0  34kN

La charge verticale minimale sur un galet : Qr,min = 17.0 kN (cas de groupe de charge 1)

K  .Qr,min
*
 0.2  34  6.8kN

K 6.8
H L ,1  H L ,2  5 .  1.5   5.1kN
nr 2

(EC 1- P 3: 2.7.2(2))

5  1.5 : coefficient dynamique qui correspond à des conditions intermédiaires d’agressivité


des mouvements de manutention (Tableau 6).
mw  2 : nombre de galets entrainés.
nr  2 : nombre de poutres de roulement
μ = 0.2 : coefficient de frottement (acier-acier)
Qr,min : réaction minimale sur un galet lorsque le pont n’est pas en charge

Charges horizontales transversales :


Le moment M résultant de la force d'entraînement qu'il convient d'appliquer au centre de
masse est contrebalancée par les charges horizontales transversales HT, 1 et HT, 2
Les charges horizontales transversales peuvent être obtenues de la façon suivante :
(EC 1- P 3: 2.7.2(3))
M
HT,1  5 .2 .
a

19
CH.13 : PONT ROULANT

M
HT,2  5 .1.
a

1 
Q r ,max

Q r

Q  Qr r ,max   Qr ,(max)  156  42  198kN

1 
Q r ,max

156
 0.78
Q r 198

 2  1  1  1  0.78  0.22

ls  (1  0.5).l  (0.78  0.5) 16  4.48m

L’excentrement ls , est la distance qui sépare le centre d’inertie de l’axe médiane du pont.

M  K  ls  6.2  4.48  27.8kNm

M 27.8
H T,1  5 . 2 .  1.5  0.22   3.7 kN
a 2.5

M 27.8
H T,2  5 .1.  1.5  0.78   13.1kN
a 2.5

Tableau 6 : Coefficient dynamique φ5.

20
CH.13 : PONT ROULANT

Forces horizontales produites par la marche en crabe de l'appareil de levage :

La marche en crabe se traduit par un couple de forces horizontales qui peuvent être dues aux
chocs créés par le passage des galets sur les joints de rails.

Elle est généralement appliquée dans le cas des appareils de levage lourd de classe HC3 et
plus.

Des forces horizontales longitudinales et transversales des galets HS,i,j,k et la force de guidage
S due à la marche en crabe sont susceptibles de se produire au niveau des organes de guidage
des appareils de levage ou des chariots pendant leur déplacement longitudinal ou transversal
en un mouvement régulier, voir figure ci-contre.

21
CH.13 : PONT ROULANT

Fig.5 : Disposition des forces horizontales longitudinales et transversales des galets produites par la marche en
crabe

L’angle de marche en crabe α :

   F   V   0  0.015rad (EC 1- P 3: § 2.7.4)


Où  F ,  V ,  0 sont définie au tableau 7. (EC 1- P 3: Table 2.7)
avec :
α0 = 0.001 rad : angle de base
x = 10/0.75 mm = 13.33 mm ; Glissement latéral (guidage par le flanc des galets)

0.75 x 0.75(10 / 0.75)


F    0.004rad
a 2500
Usure du rail : y = 0.10 br avec : br = 50 mm
y 0.1 50
V    0.002rad
a 2500
   F   V   0  0.004  0.002  0.001  0.007 rad

Fig.7 : Définition de l’angle α et de la distance h

22
CH.13 : PONT ROULANT

Npl.Rd = A x fy / γM0 = 149.1 x 23.5/1.1 = 3185.32 kNm

My.Sd = 154.1 kNm


Mz,Sd = 29.1 kNm
Mply.Rd = 399.2 kNm
Mplz.Rd = 91.4 kNm

7.65 / 3185.32 + (154.1 / 399.2) + (29.1 / 91.4) = 0.70 ≤ 1.0 …………....O.K.

Vérification au déversement :
La résistance au déversement d'une poutre de roulement sur appuis simples peut être vérifiée
en contrôlant au flambement par flexion la section constituée de la semelle comprimée et de
un cinquième de l'âme, en tant qu'élément comprimé.
Il convient que la vérification de la résistance au déversement d'une poutre de roulement
tienne compte des moments de torsion provoqués par les excentrements des actions verticales
et des actions horizontales latérales par rapport au centre de cisaillement.

M y.S d  M b. Rd
M b.Rd   LT M ply.Rd

HEB300 :

Iz = 8562.1 cm4 ; It = 185.05 cm4 ; Iw = 1687.79x103 cm6 ; Wpl.y = 1868.7 cm3 ; A = 149.1
cm2
Iy = 25165.7 cm4 , Lz = 187.5 cm
 2 EI z I w L2GI t
M cr  C1 
L2 I z  2 EI z

Tronçon n°1 : L = 1.875 m


Cas des moments aux extrémités du tronçon:

C1  1.88  1.40  0.52 2  2.7

Ma
  avec Ma  Mb (  1 .0    1 . 0 )
Mb

Ma 0
   0  C1  1.88
Mb Mb
0.5
 2  2.1 10 4  8562.1 1687.79 10 3 187.5 2  8 10 3 185.05 
M cr  1.88    2
187.52  8562.1   2.1 10 4  8562.1 

38
CH.13 : PONT ROULANT

M cr  1.88  50477.38 197.12  29.33 10 2  1624.2kNm


0.5

It  185.05cm4 moment d’inertie de torsion

I w  1687.79 103 cm6 facteur de gauchissement

I z  8562.1cm4 moment d’inertie autour de l’axe z.

L  5.0m longueur de flambement latérale l z

C1 : facteur sans dimension qui dépend de la nature du diagramme des moments.

W ply f y 1868.7  23.5


LT    0.52
M cr 162420
h/b = 300/300 = 1.0 < 2 → axe de flambement zz → courbe de flambement b
LT  0.52   LT  0.8752

W ply . f y 1868.7  23.5  102


M ply.Rd    399.3kNm
 M1 1.1
M b.Rd   LT M ply.Rd  0.8752  399.3  349.5kNm
My.Sd = 170.5 kNm < Mb.Rd = 349.5 kNm …………….O.K.

Tronçon n°2 : L = 2.5m


Cas des moments aux extrémités du tronçon:

C1  1.88  1.40  0.52 2  2.7

Ma
  avec Ma  Mb (  1 .0    1 . 0 )
Mb

M a 94.3
   0.55  C1  1.27
M b 170.5

C1  1.88  1.40  0.55  0.52  0.552  1.27  2.7


0.5
 2  2.110 4  8562.1 1687.79 103 250 2  8 103 185.05 
M cr  1.27    2
250 2  8562.1   2.1 10 4  8562.1 

Mcr = 5738.4 kNm

39
CH.13 : PONT ROULANT

Wply f y 1868.7  23.5


LT    0.28
M cr 573840
h/b = 300/300 = 1.0 < 2 → axe de flambement zz → courbe de flambement b
LT  0.28   LT  0.9714

W ply . f y 1868.7  23.5  102


M ply.Rd    399.3kNm
 M1 1.1
M b.Rd   LT M ply.Rd  0.9714  399.3  388.0kNm
My.Sd = 170.5 kNm < Mb.Rd = 388.0 kNm …………….O.K.

Les équations d’interactions :


N Sd M y .Sd M z.Sd
 k yy  k yz  1.0
N by . Rd M b.Rd M plz . Rd
N Sd M y .Sd M z.Sd
 k zy  k zz  1.0
N bz .Rd M b. Rd M plz . Rd

NSd = 7.65 kNm


My.Sd = 154.1 kNm
Mz,Sd = 29.1 kNm
Mply.Rd = 399.2 kNm
Mplz.Rd = 91.4 kNm
Mb,Rd = 324.0 kNm

Nby.Rd   y N pl .Rd
A. f y 149.1 23.5
N pl .Rd    3185.32kN
 M1 1.1
ly 500
y    38.5
iy 12.99
 y 38.5
y    0.41
1 93.9

h/b = 300/300 = 1.0 < 1.2 → courbe de flambement a → axe de flambement y-y
y  0.41   y  0.9501
Nby.Rd   y N pl .Rd  0.9501 3185.32  3026.4kN

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