Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Rapport du Mini-projet :
REMERCIEMENT:
X- Conclusion …………………………………………………..…………………………104
1
Remerciement :
2
I- Présentation du projet :
1. Objectif
Le présent projet consiste en la conception d’un pont de passage supérieur faisant partie d’une route
provinciale (RN1) pour le franchissement d’une autoroute jumelée à une voie ferrée (PK14).
2. Données du projet
o Données fonctionnelles
Profil en travers : Largeur total= 10 m (𝑳𝒕𝒓 = 1.5m et 𝑺𝒍 = 0.5m).
Longueur de franchissement : 240 m.
Obstacle franchi : Autoroute + Voie ferrée.
Tirant d’air : H = 6m.
o Données naturelles
Données géotechniques :
- Substratum : -6m
- 𝜎 𝑠𝑜𝑙 = 3 bars (sol argileux)
3
II- Généralités et classification des ponts :
1.1 Définitions :
Le pont est un ouvrage qui permet de franchir un obstacle naturel tel qu’un cours d’eau, ou
artificiel tel qu’un canal, une route, ou une voie ferrée.
Le tablier : C’est la partie horizontale du pont qui supporte directement les charges roulantes.
Il repose sur les appuis au moyen d'appareils d'appui.
Les appuis : Ils transmettent les charges du tablier vers les fondations. On distingue les appuis
intermédiaires qui sont appelés les piles et les appuis de rive (d'extrémité) qui sont appelés les
culées.
Les Fondations : Elément de liaison et de transmission des efforts des appuis vers le sol. Elles
peuvent être superficielles ou profondes.
Pont mixte : Il porte à la fois des voies routières et des voies ferrées.
Pont canal : Il porte un canal d’eau à ciel ouvert, il peut aussi porter des conduites d’eau de
gaz ou de pétrole etc.
4
Passerelle : C’est un pont destiné à la circulation des piétons.
➢ Selon les matériaux de construction : Les éléments porteurs du pont sont construits par
divers types de matériaux. On distingue :
Pont en maçonnerie : Il est construit en pierres taillées ou en briques en béton non armé. Ce
type d’ouvrages résiste très bien à la compression mais se comporte mal à la traction. C’est pour
cette raison qu’il réalisé en voûtes (arcs) pour pouvoir reprendre les charges sous forme
d’efforts de compression.
Pont métallique : Le tablier est construit en charpente métallique. Parfois même les piles sont
en acier avec fondation en béton armé. Grandes portées structures légères mais entretien
coûteux.
Pont en béton armé : Le matériau est constitué de béton pour résister à la compression et
d’acier pour résister à la traction.
Pont en béton précontraint : Le matériau est constitué de béton pour résister à la compression
et de câbles précontraints pour comprimer le béton et l’alléger de sa traction.
Les ponts à poutres : Sous le terme de ponts à poutres, on regroupe tous les ouvrages dont la
structure porteuse reprend les charges essentiellement par son aptitude à résister directement à
la flexion, les réactions d’appui étant verticales ou quasi verticales.
Les ponts en arc : Il est utilisé dans les vallées larges et profondes, cela permet d’éviter
l’implantation des piles très hautes et trop coûteuses. L’arc est soumis principalement aux
efforts de compression. Les réactions d’appui sont inclinées.
Les ponts à câbles : Entrent dans cette catégorie tous les ouvrages pour lesquels le tablier est
supporté par des câbles. Ce sont des structures adaptées au franchissement des grandes portées.
5
Chaque part de charge verticale prise par le hauban s'accompagne dans le tablier d'un effort de
compression égal à la composante horizontale de l'effort de traction du hauban. Tous ces efforts de
compression s'ajoutent pour atteindre un maximum au droit du pylône où la compression de
droite équilibre celle de gauche.
Ponts droits : Ce sont les ponts dont les lignes d'appuis sont perpendiculaires avec l'axe
longitudinal du pont.
6
Ponts biais : Lorsque l’axe longitudinal du pont fait un angle biais avec les lignes d’appui
transversales.
7
III- Conception du Pont :
On détermine le type d’ouvrage capable de satisfaire le mieux possible toutes les conditions
imposées et les contraintes existantes. Il faut pour cela connaître à la fois l’ensemble des
contraintes à respecter et l’ensemble des types d’ouvrages qui peuvent être envisagés.
La comparaison de ces trois ensembles permet de retenir la solution solutions, qui apparaissent
à première vue comme la meilleur, qui fera ensuite l’objet d’étude plus approfondies.
Le tablier de ce type d’ouvrage est une structure composite constituée par des poutres
métalliques sous chaussée, solidarisées avec une dalle de couverture en béton armé ou en
béton précontraint ( dalle de compression en béton et structure métallique dans les zones
tendues ) .Il peut être à travées indépendantes ou continues
Les poutres métalliques sont en général de hauteur constante (parfois de hauteur variable).
Elles sont entretoisées tous les 8 à 10m par des entretoises ou des pièces de pont.
Les portées envisageables pour les ouvrages de ce type peuvent atteindre plus de 100 mètres.
Cependant, une utilisation de ce type de structure en ouvrage courant conduit à prévoir des
portées comprises entre 35 et 50 métres environ
47 5
8
Avantages : • Excellent rapport poids/ performance des matériaux.
• Simplicité et rapidité de mise en place.
• Impact Relativement faible
Inconvénient : • Le phénomène de corrosion est important dans un
milieu humide ce qui demande un entretien fréquent et
couteux
• Le phénomène de retrait crée une fissuration dans les
dalles
• Le phénomène de fatigue affecte les pièces métalliques
au droit des assemblages soudés.
• Main d’œuvre importante, qualifiée et spécialisée.
• Cout de l’acier élevé.
39 6
9
Avantages : • ce type de structure , constitué d'élements rectilignes est
bien adapté aux franchissements droits et rectilignes.
• la préfabrication offre un interet au plan technique et
économique
• amélioration de la qualité du matériau .
• rapidité d'éxecution.
Le tablier est constitué de poutres longitudinales en béton armé ( qui n’exercent qu’une
réaction verticale sur leurs appuis intermédiaires ou d’extrémités et dont les efforts engendrés
dans la structure sont principalement des efforts de flexion ) généralement préfabriquées, de
hauteur constante, solidarisées par des entretoises en travées, sur appui et par une dalle
supérieure. Les travées peuvent être indépendantes ou continues.
Ils sont employés pour des portées comprises entre 10 et 20 mètres,il est conçu pour les passages
supérieurs d’autoroutes.
19 12
10
Avantages : • La structure est légère, très solide.
• Relativement simple à construire.
Inconvénient : • Le pont peut s'allonger ou se rétrécir suivant la saison
(froide ou chaude).
• La portée est limitée par la résistance des poutres.
• Obligation d'avoir régulièrement des points d'appui
stables (piles).
La facilité d’exécution : il comprend l’accès aux appuis du pont, les procédés d’érection de
toutes les parties du pont (fondations, piles et culées, tablier) ;
Les délais d’exécution : il s’intéresse aux modes de réalisation et aux moyens de mise en
place requis par les structures proposées ;
11
Choix de la variante :
Après élimination des deux solutions PSI-BA et PSI-OM , on adopte, à priori, la variante
VIPP pour les raisons suivantes :
1-Paramètres fondamentaux :
La largeur roulable :
C’est la largeur du tablier comprise entre les dispositifs de retenue, s’il y en a, ou les bordures.
Elle comprend donc la chaussée proprement dite et les surlargeurs éventuelles telles que les
bandes d’arrêt d’urgence (BAU), bandes dérasées (BDG), …
On a LR = 6 + 2 x 0,5
Ce qui donne : LR = 7 m
La largeur chargeable :
La largeur chargeable se déduit de la largeur roulable en enlevant une bande de 0,50 m le long
de chaque dispositif de retenue (glissière ou barrière) lorsqu´il en existe.
Notre chaussée est encadrée par deux bordures, il en résulte alors que la largeur roulable soit
confondue avec la largeur chargeable.
𝐿𝑐ℎ = 𝐿𝑟 − 𝑛 × 0.5
Ona :
Lch = LR - 2 x 0,5
13
On prévoit une pente de 2,5 % des deux cotées de chaussées
Exceptions:
Les chaussées comprises entre 5 m (inclus) et 6 m sont considérées comme ayant 2 voies.
Dans notre cas : Lch € [ 5m ; 6m] ,alors ce type de chaussées sont considérées comme
chaussées coportant deux voies de circulation : NV = 2 voies.
La classe du pont :
Les ponts sont rangés en 3 classes suivant leur largeur roulable, Lr, et leur destination:
1ère classe:
Tous les ponts supportant une largeur roulable supérieure ou égale à 7 m c.à.d. Lr
≥ 7 m et ceux portant des bretelles d'accès à de telles chaussées, ainsi que les autres ponts
éventuellement désigné par le Cahier des Prescriptions Spéciales (C.P.S.), tels que ponts
urbains ou en zone industrielle avec risque d'accumulation de poids lourds quel que soit
leur largeur.
14
2ème classe:
Tous les ponts autres que ceux de la 1ère classe supportant des chaussées de
largeur roulable comprise strictement entre 5,50 m et 7 m, c.à.d. 5,5 m < Lr < 7m.
3ème classe:
les ponts autres que ci-dessus portant des chaussées de 1 ou 2 voies de largeur
roulable inférieure ou égale à 5,5 m. c.à.d. Lr ≤ 5,5 m.
En résumé :
Pont de :
1ère classe : si Lr ≥ 7m ou exceptions.
2ème classe : si 5,5 < Lr < 7m.
3ème classe : si Lr ≤ 5,5m.
Dans notre cas ,on a LR = 7 m ≥ 7m donc pont de première classe .
2- Pré-dimensionnement du tablier :
15
Voici un schéma longitudinal d'une poutre précontrainte
On aura donc d’après notre choix ,des poutres avec Lc =39 m et d =0,5 m des deux cotées
de poutre,et 𝑐 = 0.80 𝑚 .
La hauteur de la poutre :
D’après la relation d’elancement ,on aura :
1 ℎ𝑝 1
≤ ≤
18 𝑙𝑐 16
Ce qui donne :
1 1
𝑙𝑐 × ≤ ℎ𝑝 ≤ 𝑙𝑐 ×
18 16
Donc ;
1 1
39 × ≤ ℎ𝑝 ≤ 39 ×
18 16
Ainsi
2,17 𝑚 ≤ ℎ𝑝 ≤ 2,44
On prend :
𝐡𝐩 = 𝟐, 𝟐 𝐦
16
1,1 m ≤ bt ≤ 1,54 m
On prend :
𝐛𝐭 = 𝟏, 𝟒 𝐦
Entraxe des poutres :
𝑏0 = 2.50 à 4.00 𝑚
On prend b0 = 2,5 m
Epaisseur de l’âme :
ba = 0,18 à 0,25 m.
On prend ba = 0,2 m
Hourdis :
hd =
Donc ;
,
hd =
Ce qui donne donc : hd= 0,15625 m
On prend
hd= 0,16 m
Largeur du tablier :
On a :
2b =2 x Ltr +Lr
Or, on a : 2b = 10 m
Donc :
b = 5m
Ainsi, on aura 4 poutres en totalité sur une largeur de 2b = 10m avec entraxe b0 = 2,5 m.
Car :
n= = 4 : nombre de poutre
17
Dimensions du talon d'une poutre précontrainte :
18
Ce qui donne :
𝑏𝑡𝑎 = 0,6547 𝑚
On prend :
𝒃𝒕𝒂 = 𝟎, 𝟔𝟔𝒎
On a bta € [0,6m ; 0,8m]
Donc : h2 = 0,10m
On a h1 =L1 x tg(ɑ)
Avec : L1 =
Donc
𝟎,𝟔𝟔 𝟎,𝟐
L1 = 𝟐
L1 =𝟎, 𝟐𝟑 𝒎
Donc ;
h1 =0,23 x 1,3 h1 =0,3 m
Ainsi ;
h1 =0,3 m
h2 = 0,10m
𝒃𝒕𝒂 = 𝟎, 𝟔𝟔𝒎
tableau récapulatif :
Portée Lc (m) 39
Entraxe ( m) 2.50
19
Pour les entretoises :
On va procéder par une nouvelle conception qui se base sur la mise en place de deux
entretoises aux extrémités (sans ceux intermédiaires).
La hauteur des entretoises : est généralement égale à la hauteur des poutres principales
diminuée de la hauteur du talon.
Donc
𝑯𝒆 = 2,2 – (0,3 + 0,1)
Ce qui donne :
𝑯𝒆 = 1,8 m
Pour les Prédalles :
20
3- Pré-dimensionnement des piles :
On distingue :
Le modèle de base le plus simple est le voile continue d'épaisseur constante, dans la
longueur est égale à la largeur (éventuellement biaise) du tablier porté.
Pour être robuste, facilement exécutable, et ne pas donner une impression trop grêle,
l'épaisseur du voile doit être assez nettement supérieur à ce qui est exigé par les seules
conditions de résistance mécanique.
Ainsi une épaisseur de 50 cm est une bonne base de départ pour des tabliers dans la hauteur
ne dépasse pas 80cm. En fait ce modèle de base n'est pas très esthétique. Tout l'art du
projeteur et de l'architecte consiste alors à animer le parement du voile de façon à en
améliorer l’aspect.
Le traitement peut aller de détails mineurs (fruit) jusqu'à un modèle plus ou moins
sophistiqué des faces.
Les dessins de la figure donnent des exemples de traitement d'une pile en partant du type
voile.
21
B- Les piles de type poteau :
Une deuxième famille des piles , est celle dont les éléments porteurs sont de type poteau.
Les poteaux (ou colonnes) pour être libre en tête s'ils sont placés au droit des descentes de
charges par l'intermédiaire des appareils d'appui ou liés par un chevêtre dans le cas contraire.
Le principal problème de ce type de pile et un problème de robustesse vis-à-vis des chocs de
véhicules. Lorsque les poteaux sont libres en tête on les solidarise en pieds par l'intermédiaire
d'un voile émergeant du sol d'une hauteur de 1,5 m environ. En revanche s’ils sont solidarisés
en tête par un chevêtre, les dimensions minimales sont en principe suffisantes.
Dans le cas des ouvrages urbains les architectes dessinent souvent des piles qui ne peuvent
se ranger nettement dans l'une des deux familles évoquées ci-dessus. Nous les appellerons de
ce fait piles spéciales ; elles se caractérisent essentiellement par le fait qu’elles n’assurent pas
une descente de charge directe car leur géométrie est souvent choisie de façon à limiter les
emprises au sol.
22
L’épaisseur des piles est :
Avec :
H : hauteur.
L : portée des travées centrales.
i. Appareils d’appuis :
Leur rôle est de transmettre les actions appliquées sur le tablier vers les appuis et de
permettre les mouvements de rotation et les déplacements dans toutes les directions dans un
plan.
a. Appareils d’appui spéciaux :
23
b. Les appareils d’appui métalliques :
On distingue des appareils d'appui fixes et d'autres mobiles. Ceux-ci sont de type
appareils d'appui à balanciers et présentant une rotule permettant la rotation ou encore un
appui mobile à balanciers et à rotule présentant des rouleaux qui lui permettent la
translation.
Les appareils d'appui métalliques sont employés surtout pour les ponts métalliques.
L’élastomère (ou encore néoprène) est une sorte de polymère de couleur noire. L’appareil
est fretté par des tôles d’aciers incorporés dans l’élastomère.
Ils sont plus utilisés sur les ponts courants et résistent à des taux de compression très
élevés.
Nous avons choisi de travailler avec des appareils d’appui en élastomère fretté.
On prend les dimensions suivantes pour une épaisseur de feuilles d’élastomère de 10 mm :
24
a=30 cm et b=30cm
Selon le dossier pilote PP73 du SETRA, on a la formule empirique suivante pour le calcul de
l’épaisseur des piles voiles :
𝑯
E= max (0.5m ; )
𝟏𝟎
E= max (0.5m ;0.6m)
E=0.6m
Nombre et répartition des éléments :
Selon le dossier pilote PP73 du SETRA, dans le cas d’un tablier droit de 10m de largeur utile
reposant sur 4 points d’appui, on a deux dispositions possibles:
25
On a choisi de travailler avec deux voiles pour ne pas avoir un voile unique de grande
longueur qui est systématiquement déconseillé.
Le schéma ci après montre, dans le cas d’un tablier droit de 10m de largeur utile reposant sur
2 voiles distincts, la répartition des différents éléments :
En effet dans les cas courant, une distance de l’ordre de 10 cm est nécessaire entre le bord de
l’appareil d’appuis et l’arrête de béton le plus proche. La valeur de cette distance minimale ‘a’
est, en effet, la somme de bord ‘d’du bossage par rapport à l’appareil d’appui, dont la valeur
minimale est fixée à 5 cm, et de la distance ‘b’ du bossage au bord de l’appui, dont la valeur
recommandée est également de 5 cm.
26
5- Prédimensionnement des culées :
Les culées :
C’est un massif de maçonnerie qui équilibre une poussé sans le secours d’une contre
poussée.
En effet la culée sert d’appui d’extrémité au tablier,elle transmet ses charges au sol par
l’intermédiaire des fondations, et elle retient le remblai situé derrière (mur de soutènement).
Assurant la liaison entre le pont et les remblais (ou les terrains naturel), les culées sont
particulièrement sensibles à une mauvaise conception : en cas de comportement défectueux, les
remèdes sont rares et couteux .
C’est pourquoi, on s’oriente toujours vers un dimensionnement raisonnablement
surabondant et des formes aussi simples que possible.
Une culée bien conçue doit satisfaire à toutes les exigences de la fonction culée, fonction qui
comprend :
▪ une fonction mécanique ;
▪ Une bonne transmission des efforts au sol de fondation .
▪ La limitation des déplacements horizontaux en tête, de façon à ne pas entraver le
fonctionnement des appareils d’appui.
▪ La limitation des déplacements verticaux (tassements).
▪ une fonction technique ;
▪ La fonction technique de la culée est qu’elle permet l’accès à l’intérieur de l’ouvrage
pour la visite d’inspection et l’hébergement de la chambre de tirage pour les conduites
et les canalisations qui passent dans le tablier.
27
Les différents types de culées sont:
Les culées enterrées :
La dimension minimale des poteaux est de 0,50m s’ils sont rectangulaires et 0,60m s’ils
sont circulaires.
Lorsque la hauteur des poteaux est supérieure à 8 à 9m, on prévoit une section
rectangulaire à largeur variable.
28
les culées remblayées :
Elles sont constituées par un ensemble de murs ou voiles en béton armé (murs de front et
murs latéraux).Le mur de front supporte le tablier et les murs latéraux retiennent le remblai. Ces
derniers peuvent être des murs en aile ou des murs en retour selon qu’ils soient parallèles ou
non à l’axe de l’ouvrage. Le mur de front est un voile épais et présente un redan horizontal pour
recevoir le tablier et un mur garde grève à l’arrière qui isole le tablier du remblai.
Elles assurent une fonction porteuse et une fonction de soutènement. Elles se conçoivent
surtout avec des fondations superficielles et si le sol est de mauvaise qualité, il faut veiller à ce
que la hauteur soit limitée.
29
Les culées creuses :
Elles comportent un mur de front, des murs en retour et un platelage supérieur. Le
platelage supérieur permet de limiter les poussées sur le mur.
Elles remplacent les culées remblayées pour les grandes hauteurs de terres. Elles sont très
rarement utilisées. L’allongement de l’ouvrage étant, souvent, plus économique.
les culées en terre armée :
Il existe deux types de conception pour les culées en terre armée :
30
Les différentes parties d’une culée :
Une culée classique se compose de :
Tête de culée :
Les têtes de culée des ouvrages courants comportent :
Un sommier d’appui : un élément sur lequel repose l’about du tablier. Dans le cas
de culées remblayées, il est intégré au mur de front. Sa surface doit être aménagée de façon à
permettre :
31
Les murs des culées:
Une culée est généralement composée d’un groupe de murs :
▪ Mur de front.
▪ Murs latéraux (murs de têtes).
Les murs de tête ont pour fonction d’assurer le soutènement des remblais situés derrière les
culées.
▪ Suivant l’angle qu’ils font avec l’axe de la voie portée, on distingue les murs en aile et
les murs en retour, parmi lesquels figurent, pour les cadres, les murs en retour suspendus.
▪ Compte tenu de l’importance de leur surface vue, les murs de tête conditionnent l’aspect
de l’ouvrage. Ils doivent donc être traités avec beaucoup de soin tant au niveau de l’étude, que
de l’exécution.
i. Dalle de transition :
Elle est destinée à atténuer les effets des dénivellations se produisant entre la chaussée
courante et l’ouvrage d’art, résultant d’un compactage nécessairement imparfait du remblai
proche des maçonneries ou de léger tassement de ce dernier.
Ceci correspond à un souci de confort pour l’usager, mais également permet d’éviter de
nombreuse percutions répétées sur le mur garde grève des véhicules lourds qui ne manqueraient
pas de l’endommager à long terme.
32
V-Les équipements :
Revêtement des tabliers :
Le revêtement des tabliers comprend essentiellement une couche d'étanchéité et une couche
de roulement. C'est l'un des équipements le plus important tant par son coût (4 à 5 % du coût
total) que par son rôle (protection de la structure, résistance et anti-dérapage).
Généralement, le revêtement est d'épaisseur de 10 à 11 cm de masse volumique de 2,4
t/m3 avec une variation de ± 20% due au rechargement ultérieure ou aux irrégularités des
extrados du tablier
1- Etanchéité des tabliers :
33
Figure1 : Composition d'une chape épaisse à base d'asphalte coulé.
34
B. Étanchéité par film mince :
C’est l'étanchéité proprement dite. Elle est constituée par des produits obtenus par la
réaction chimique d'une base et d'un durcisseur.
Les brais époxydes étaient les premiers employés mais ensuite abandonnées pour être
remplacées par les goudrons-polyuréthanes ou les époxy polyuréthannes.
Cette première passe peut être précédée par une couche d'imprégnation.
- 2ème passe:
C'est un plan d'accrochage du sable pour permettre une bonne liaison chimique entre
l'étanchéité et la couche de roulement.
De plus son coût très élevé, ce procédé est aussi très délicat à mettre en œuvre nécessitant
un personnel très qualifié.
Pour que cette étanchéité soit de bonne qualité, on exige une surface de béton sèche et en
bonne état avec élimination de la laitance.
35
C. Étanchéité par feuille préfabriquée :
L'étanchéité est assurée par une feuille, préfabriquée en usine, d'épaisseur 0,5 cm environ
comportant un bitume modifié par un polymère et une armature.
Elle est collée à la surface du béton par fusion partielle à froid. Mais cette feuille est assez
fragile à la circulation des véhicules de chantier et à l'insolation (risque d'apparition de
gonfles).
En plus, lors de l'entretien de la chaussée, elle peut être endommagée. C’est pourquoi
cette feuille est complétée par une couche de protection constituée par un asphalte
gravillonné. Ainsi, l'épaisseur totale de cette couche devient 3 cm environ.
On va travailler avec une étanchéité épaisse à base d'asphalte coulé d’épaisseur 6 mm,
en prenant les dispositions nécessaires aux droits possibles de pénétrations (évacuation d'eau,
joint de chaussée, fixation de dispositif de retenue).
36
2- La couche de roulement :
Dispositifs de retenue :
Ce sont les équipements destinés à retenir des piétons ou des véhicules en perdition. Il
n'existe pas un dispositif de retenue entièrement polyvalent. Ainsi, on distingue les gardes
corps, les glissières, les barrières et les séparateurs.
1- Garde-corps :
En plus de leur effet esthétique, le rôle des gardes corps est de retenir les piétons.
La hauteur minimale est exigée par le règlement des charges à savoir:
37
On distingue 3 types de gardes corps:
- Type S : en particulier le S8, présenté sur la figure 15) employé surtout en rase compagne sur
les ouvrages présentant un trottoir pour les piétons. Le poids du S8 est de 30 kg/ml
- Type I : placé sur les ouvrages présentant un passage de service.
- Type U : non normalisé et laissé libre à la conception des architectes.
Exemple : Garde-corps de type S8 [1] :
38
2- Les glissières :
Notre choix :
On va utiliser glissière métallique avec espacement de 4m.
3- Barrières :
39
Les barrières sont destinées à empêcher des véhicules lourds de tomber du pont, et à essayer de
les remettre, si possible, dans la bonne direction
- Barrières normales : Elles sont dimensionnées pour retenir un car de 12 t lancé à 70 km
/h sous une incidence de 20°.
- Barrières lourdes : Elles doivent retenir un camion de 38 t également lancé à 70 km /h
sous une incidence de 20°.
Notre choix :
On va utiliser une barrière normale de type BN4, qui peut être utilisée comme un garde corps
vue son esthétique surtout si on lui associe un barreaudage vertical.
Barrière normale de type BN4.
40
- Doivent être étanches et assurer une bonne évacuation des eaux qui peuvent s'y
rassembler.
Les joints de chaussées sont présentés dans un document de SETRA, mais on peut les regrouper
en 4 familles:
1) joints à ponts souples
Appuyées: Modèles B, C, FT, DEMAG.
en bande: Modèles Transflex.
2) joints à ponts à peignes en porte à faux: Modèles W et WD
3) Joints à lèvres (avec remplissage du vide par un matériau assurant l'étanchéité): Modèles
Monobloc, Wosd, WR, JEP, Maurer.
4) Joints non apparents sous revêtement normal ou améliorés: Modèles Thorma, semilourd III.
Notre choix :
Dans le cadre de notre projet, on va utiliser des joints de chaussée du type Joint de
chaussée W110B.
41
Évacuation des eaux :
L'évacuation des eaux, sur la chaussée d'un pont, est nécessaire aussi bien pour la
durabilité des matériaux constituant la chaussée, que pour la sécurité des usagers (bonne
adhérence des véhicules sur le revêtement).
Ainsi, les eaux sont recueillies d'un côté ou des deux côtés en ayant à la chaussée une
pente transversale (cas d'unidirectionnel ou d'une courbe) ou d’une double pente (cas d'une
chaussée bidirectionnel).
Ensuite, les eaux sont évacuées par des gargouilles débouchant à l'air libre (pont sur oued)
ou guidés à la base des appuis (pont sur route).
La pente transversale doit être supérieure à 2% (le plus courant 2,5%) et obtenu à la suite
d'un profilement de la géométrie de la structure et non pas par la couche de roulement.
Ainsi, le système d'évacuation des eaux d'un tablier de pont doit comprendre un réseau
de recueil et de conduite des eaux de ruissellement constitué par:
les pentes transversales et longitudinales de la chaussée.
Les fils d'eau en bordure des trottoirs.
les drains le long du fil d'eau et les points d'extrémité.
Les gargouilles.
Les transverses du tablier et les conduites d'évacuation.
42
Les corniches :
Les Corniches en pour principales fonctions :
- D'améliorer l'aspect architectural de l'ouvrage
- De servir de larmier afin d'éviter le ruissellement de l'eau de pluie sur les parements de
la structure.
Notre choix :
Dans le cadre de notre projet nous utiliserons les corniches préfabriquées en béton armé.
Elles seront exécutées dans un moule métallique, ce qui améliorera leurs finitions et leurs
formes architecturales.
Elles seront posées sur une couche de mortier, de façon à régler finement leurs positions.
Il est conseillé de donner au-dessus de la corniche une pente transversale de l'ordre 4% vers
l'ouvrage pour faciliter l'évacuation des eaux pluviales.
43
VI - Les actions sur le pont :
Charges Permanentes :
On a 4 poutres donc
Dalle de couverture :
La dalle de couverture étant sur une épaisseur de 20cm et une largeur de 10m.
Superstructure :
Elles entrent dans les éléments de second œuvre et de finition du tablier. Elles jouent un rôle
important sur le plan de l’esthétique, de la sécurité et de la durabilité de l’ouvrage. D’où
l’importance de les prendre en compte dans la conception transversale du tablier et le calcul
de la structure.
Remarque : Les charges de la superstructure sont majorées pour des incertitudes de leur poids.
44
Pour la couche de roulement :
La couche de roulement forme une couche de 8 cm d’épaisseur sur 7 m de largeur avec une
masse volumique moyenne de 𝟐,2𝒕/𝒎𝟑.
Pour l’étanchéité :
L’étanchéité forme une couche de 6 mm d’épaisseur sur 10 m de largeur avec une masse
volumique moyenne de 𝟐, 𝟒 𝒕/𝒎𝟑.
donc :
Remarque :
Les trottoirs misent en place sont en béton avec une épaisseur de 25 cm sur une largeur de 1.5
m chacun, donc :
Pour la Superstructure :
nous avons des gardes corps métalliques, corniche ( calculé par mètres linéaires )
en résumé :
Largeur Epaisseur
(m) (m) Poids unitaire Poids total
(t/m3) (t/m )
Equipement Nombre
Couche de roulement : 1 7 0,08 2,4 1,8816
Chape d’étanchéité 1 10 0,006 2,2 0,1848
Garde-Corps , glissières 2 - - 0,06 0,126
Bordure de trottoir 2 1,5 0,25 2,5 1,96875
Corniche préfabriqué 2 0,1628 2,5 0,814
45
Le poids total des équipements est :
poutre 7,48
dalle de couverture 5
équipement 4,975
total 17,455 t/ m
Les charges d’exploitation prises en compte pour notre ouvrage sont les systèmes A(l), B, M
et les charges sur les trottoirs.
Avant de procéder à l’étude de ces chargements, nous allons se référer au fascicule 61, Titre
II, pour définir certaines caractéristiques du pont qui nous seront utiles par la suite
On sait que :
La largeur roulable : Lr = 7 m
La largeur chargeable : 𝐿𝑐ℎ = 6𝑚
Nombre de voies (Nv): NV = 2 voies.
La largeur de chaque voie : V= 3m
La classe du pont : pont du 1èr classe
46
Système de charge A(l) :
36
𝐴(𝑙) = 𝑎 × 𝑀𝑎𝑥 𝑎 × 0.23 + ; 0.4 − 0.0002
𝐿 + 12
Avec :
L : la longueur surchargée
a1: Coefficient donnée dans le fascicule 61, en fonction de la classe du pont et de nombre de
voies chargées.
Tel que :
Puisqu’on est dans le cas d’un pont de classe 1 et Nv= 2voies alors :
a1= 1.
47
Valeur de v0
2éme 3
3éme 2.75
V0=3.5
.
Et on V= 3m alors a2= donc ,
a2 =1.17
36
𝐴(𝑙) = 1.17 × 𝑀𝑎𝑥 1 × 0.23 + ; (0.4 − 0.0002 × 240)
240 + 12
Système de charge B :
Ces convois sont mobiles et les valeurs de charges de ces trois types sont multipliées par un
48
Convoi Bc :
Le convoi Bc se compose d'un ou au maximum de 2 camions types par file. Dans le sens
transversal le nombre de files est inférieur ou égal au nombre de voies. Les caractéristiques du
convoi Bc sont présentées ci-après. Les charges sont données par essieu.
Longitudinalement : (masse relative à une file de camion et charge donnée par essieu)
Transversalement :
En Plan :
Suivant la classe du pont et le nombre de files de camions considérées, les valeurs des charges
du système Bc à prendre en compte sont multipliée par un coefficient bc.
49
Nombre de files de camions 1 2 3 4 ≥5
2ème 1 1 - - -
3 ème 1 0.8 - - -
Dans le sens longitudinal, le nombre de camions est limité à 2 par file, orientés dans le
même sens. La distance des 2 camions d'une même file est déterminée pour produire l'effet le
plus défavorable et peut être nulle (minimum 4,5 m entre essieux des 2 camions). On peut
considérer une partie d’un camion, l’autre partie étant sur la travée suivante ou sur le remblai
d’accès, mais on ne peut couper un camion.
Dans le sens transversal, le nombre de files de camions, Nf, ne doit pas dépasser le nombre
de voies, Nv, (c.à.d. Nf ≤ Nv), même si cela est géométriquement possible. On ne peut pas
couper une file de camion. De plus, une distance minimale de 0,25 m est exigée entre l'axe de
la file de roues la plus excentrée et le bord de :
• La largeur roulable s'il s'agit du calcul des autres éléments du tablier (hourdis,
entretoises).
50
Convoi Bt :
Terminologie :
Longitudinalement :
Transversalement :
En Plan :
51
Suivant la classe du pont, les valeurs des charges du système Bt à prendre en compte sont
multipliées par un coefficient bt.
Coefficient bt 1 0.9 -
Le système Bt ne s'applique pas au pont de la 3éme classe. Pour les ponts de la 1ére et de la
2éme classe, il convient de respecter les règlements suivants :
Dans le sens transversal, un seul tandem est supposé circuler sur les ponts à une voie.
Alors que pour les ponts supportant deux voies ou plus, on ne peut placer que 2 tandems au
plus sur la chaussée, côte à côte ou non, de manière à obtenir l'effet le plus défavorable. Une
distance minimale de 0,50 m est exigée entre l'axe de la file de roues la plus excentrée et le
bord de :
• La largeur roulable s'il s'agit du calcul des autres éléments du tablier (tel que : le
hourdis ou les entretoises).
52
Convoi Br :
Longitudinalement :
Transversalement :
En Plan :
En résumé :
Bc 2 camions Nf ≤ Nv
Bt 1 tandem Nf ≤ Nv
Br 1 roue 1 roue
53
Coefficient de majoration :
La prise en compte des effets dynamiques dus au mouvement de ces convois sur le
tablier, se fait à l’aide d’un coefficient dit coefficient de majoration dynamique :
G(t) = 680.75 t
S : Charge B maximale (max. des essieux de B qu’il possible de placer sur le tablier de cette
travée).
Charge S
δB = 1.073
Charges militaires
Convoi Mc120 :
54
110
𝑞= = 18.04 𝑡/𝑚
6.1
- Dans le sens transversal, un seul convoi est supposé circuler quelle que soit la largeur
de la chaussée. Les chenilles peuvent être disposées sur toute la largeur chargeable. Leur
position est choisie de manière à obtenir l'effet le plus défavorable.
- Dans le sens longitudinal, la distance entre deux véhicules successifs d'un convoi est
au moins égale à 36.60 m entre les points de contact avec la chaussée.
Convoi Mc80 :
72
𝑞= = 14.69 𝑡/𝑚
4.9
55
Ce système de charge s’applique en tenant compte des mêmes règles du système Mc120
citées précédemment.
Convoi Me120 :
Un véhicule du système Me120 comporte deux essieux dont les caractéristiques sont
représentées sur la figure ci-dessous :
- Les rectangles d'impact des essieux peuvent être placés n'importe où sur la largeur
chargeable, de manière à obtenir l'effet le plus défavorable.
Convoi Me80 :
Le système Me80 est aussi un véhicule comportant deux essieux et qui vérifie les mêmes
règles que le système Me120. Les caractéristiques du Me80 sont illustrées sur la figure
suivante :
56
Coefficient de majoration :
Les charges militaires doivent être aussi multipliées par un coefficient de majoration
dynamique. Ce coefficient est calculé par la même formule donnée pour le système B
Avec :
Pour une classe donnée (80 ou 120) et pour chaque élément considéré, le coefficient de
majoration dynamique est le même pour les deux systèmes Mc et Me
δM80 = 1, 060
Système
δ
1,073
B
M120 1,068
M80 1,060
57
Charges exceptionnelles :
Comme dans le cas des charges militaires, les charges exceptionnelles ne sont à prendre en
compte que pour les itinéraires classés à cet effet. Les charges exceptionnelles les plus
utilisées sont de type D et E. elles sont souvent plus défavorable que le système A et B pour
les hourdis et les entretoises. Les convois-types D et E comportent 2 remorques.
- Le convoi est supposé circuler seul quelles que soient la largeur et la longueur du pont.
- Dans le sens transversal, l'axe longitudinal doit être situé au moins à 3,50 m du bord de
la largeur chargeable.
Les charges exceptionnelles ne sont pas majorées pour les effets dynamiques. De plus, elles
sont supposées ne développer aucune réaction de freinage, ni de force centrifuge.
Convoi D :
Convoi E :
58
Les charges sur les trottoirs
Le système local comprend une charge uniformément répartie d’intensité Qtr de valeur :
Cette charge est placée pour produire l’effet le plus défavorable. Ses effets peuvent
éventuellement se cumuler avec ceux de Bc et Mc120. De plus, le système local comprend
une roue de 6 T dont la surface d’impact est un carré de 0,25 m de côté à disposer sur les
trottoirs en bordure d’une chaussée.
Le système général comprend une charge uniformément répartie d’intensité Qtr de valeur :
Dans le sens longitudinal, on dispose cette charge pour qu’elle produise l’effet le plus
défavorable.
Dans le sens transversal, toute la largeur du trottoir est chargée, mais on peut considérer soit
qu’un seul trottoir est chargé, soit que les deux le sont, de manière à obtenir l’effet le plus
défavorable.
Cette charge est cumulable avec la charge A(l) et Bc si elle peut donner un effet plus
défavorable.
59
VII - Détermination des CRT des charges :
Lorsque la rigidité torsionnelle des éléments d'un pont ne peut être négligée, la section transversale
du pont est considérée comme étant déformable. C'est alors qu'on utilise la méthode de Guyon-
Massonnet.
Cette méthode est une méthode de calcul des dalles ou de réseaux de poutres.
Paramètres fondamentaux :
Soit une travée indépendante, de portée L, de largeur 2b, dont l'ossature est constituée par une poutraison
croisée de n poutres longitudinales (portée L, espacement b1) et de m entretoises (portées 2b, et
espacement L1) intermédiaires, disposées transversalement :
La rigidité de flexion :
𝐵𝑝 = 𝐸 × 𝐼𝑝
La rigidité de torsion :
𝐶𝑝 = 𝐺 × 𝐾𝑝
- Les entretoises sont identiques et également caractérisées par :
La rigidité de flexion :
𝐵𝐸 = 60𝐸 × 𝐼𝐸
La rigidité de torsion :
𝐶𝐸 = 𝐺 × 𝐾𝐸
Avec :
E : module de Young.
G : module de torsion.
v : Coefficient de Poisson.
Ip : Moment d'inertie de flexion des poutres.
- Rigidité de flexion :
𝜌𝑝 = 𝐵𝑝/ 𝑏1
C’est-à-dire :
𝜌𝑝 = 𝐸 × 𝐼𝑝/ 𝑏1
𝑒𝑡
𝜌𝐸 = 𝐵𝐸 /𝐿1
C’est-à-dire :
𝜌𝐸 = 𝐸 × 𝐼𝐸/ 𝐿1
- Rigidité de torsion :
𝛾𝑝 = 𝐶𝑝/ 𝑏1
C’est-à-dire :
𝛾𝑝 = 𝐺 × 𝐾𝑝/ 𝑏1
𝑒𝑡
𝛾𝐸 = 𝐶𝐸/ 𝐿1
C’est-à-dire :
𝛾𝐸 = 𝐺 × 𝐾𝐸 /𝐿1
61
On suppose que le coefficient de poisson du matériau constitutif est nul : 𝑣 = 0 → 𝐺 = 𝐸/2, il faut noter
que l’hourdis qui joue le rôle des entretoises.
On aura donc ;
Paramètre de torsion :
Paramètre d'entretoisement :
Eléments de calculs :
ba (m) 𝟎. 𝟐𝟎
b0 (m) 1,4
bta(m) 0.66
hd (m) 0,16
hta(m) 0,25
62
On a :
𝑦1 = ℎ𝑝 − 𝑦2
Donc
y2= 0,988 m
y1=1,21 m
Le moment quadratique :
𝐼𝑝 = 1/3 × [(𝑏0 × 𝑦2^3) − (𝑏0 − 𝑏𝑎) × (𝑦2 − ℎ𝑑 )^3 + 𝑏𝑡𝑎 × 𝑦23 − (𝑏𝑡𝑎 − 𝑏𝑎) × (𝑦1 − ℎ𝑡𝑎)^3]
Ce qui donne :
Ip=0,2995𝒎𝟒
𝜌𝑝 = 𝐵𝑝/𝑏1 = 𝐸 × 𝐼𝑝 / 𝑏1
Avec :
𝑏1 = 2𝑏 ; 𝑛 = 10/ 4 = 2.5 𝑚
C’est-à-dire :
,
𝜌𝑝 = ,
Donc ;
𝜌𝑝 = 0.1198𝐸
𝜌𝐸 = 𝐵𝐸 / 𝐿1 = 𝐸 × 𝐼𝐸 / 𝐿1
C’est-à-dire :
𝜌𝐸 = 𝐸 ×hd / 12
Donc ;
𝜌𝐸 = 0.0003413𝐸
63
Rigidité torsionnelle :
𝛤1= 0.0009557 𝑚4
𝛤2= 0,000938 𝑚4
Le coefficient K, est en fonction de b/a, on va le determiner soit par des formules empiriques,ou bien en
utilisant le tableau suivant :
On va utiliser :
- Formule empirique :
Avec ;
𝑅 = 𝑏/𝑎 = 1,84
Donc :
K(1,84) =0,22
Ainsi ; 𝛤3 =0,00045 𝑚4
64
Ainsi ;
𝛤1 = 0.0009557 𝑚4
𝛤2 = 0,00094 𝑚4
𝛤3 =0,000456 𝑚4
Donc ;
Kp = 𝛤1+ 𝛤2+ 𝛤3
D’où ;
Kp =0,002352 𝑚4
𝛾𝑝 = 𝐶𝑝/𝑏1 = (𝐸 × 𝐾𝑝)/( 2 × 𝑏1 )
Donc ; 𝛾𝑝 = 0.00047𝐸
E𝑡
𝛾𝐸 = 𝐸 × ℎ𝑑 3 /12
Donc ; 𝛾𝐸 = 0.00034𝐸
Ainsi :
𝜌𝑝 = 0.1198𝐸
𝜌𝐸 = 0.0003413𝐸
𝛾𝐸 = 0.00034𝐸
𝛾𝑝 = 0.00047𝐸
Le paramètre de torsion :
/
𝛼 = (𝛾𝑝 + 𝛾𝐸) / (2 × (ρE × ρp) )
D’où :
𝛼 =0,064
Le paramètre d’entretoisement :
65
Donc ;
𝛼 =0,064
𝜃 =0,55
Remarque :
- Méthode de courbon :
Cette méthode suppose que les déformations des entretoises sont négligeables vis-à-vis des
déformations des poutres, c.à.d. les entretoises présentent une rigidité infinie (θ < 0,3). Ceci peut être
obtenue lorsque:
+ Les entretoises sont suffisamment nombreux (≥3) et rapprochées (a ≈ 4m) .
+ La largeur du pont est très inférieure à sa longueur (Lr/Lc≤ 0,5).
- Méthode de Guyon-Massonnet :
Lorsque la rigidité torsionnelle des éléments d'un pont ne peut être négligée, la section transversale
du pont est considérée comme étant déformable, et donc on utilise :
Méthode de Guyon-Massonnet
Nous disposons des tableaux donnant les coefficients de Guyon-Massonnet : K0 et K1 pour θ= 0.55 :
66
Interpolation sur α :
On a : 0,1 ≤ 𝜃 =0,55 ≤ 1
Avec 𝜃0 = -0,7315
𝐾𝛼 = 0.97𝐾0 + 0.033𝐾1
Poutre de rive :
La position de cette poutre est donnée par y = b0+(b0/2)=3,75 m par rapport a l’axe centrale de
notre pont ,c’est-à-dire à y=0,75 b=3b/4.
𝑲𝟎
K(y=3b/4) -0.8871 -0.5279 -0.1538 0.2657 0.7666 1.3746 2.0885 2.8585 3.6081
(K=0)
𝑲𝟏
K(y=3b/4) 0.3922 0.4737 0.5777 0.7192 0.9069 1.1411 1.4071 1.6611 1.8520
(K=1)
67
Donc :
Donc ,on aura la ligne d’influence pour la poutre de rive comme suit :
4
3,57
3,5
3 2,83
2,5
2,1
2
1,4
1,5
K
1 0,78
0,5 0,3
-0,13
0
-0,5
-0,5
-0,85
-1
-1,5
-5 -3,75 -2,5 -1,25 0 1.25 2.5 3.75 5
Series1 -0,85 -0,5 -0,13 0,3 0,78 1,4 2,1 2,83 3,57
E
68
Poutre intermédiaire :
La position de cette poutre est donnée par y = (b0/2)=1,25 m par rapport a l’axe centrale de notre
pont ,c’est-à-dire à y=0,25 b.
𝑲𝟎
K(y=b/4) -0.0883 0.2657 0.6183 0.9592 1.2556 1.4423 1.4571 1.3746 1.2654
(K=0)
𝑲𝟏
K(y=b/4) 0.6309 0.7192 0.8275 0.9595 1.0981 1.1940 1.1902 1.1411 1.0889
(K=1)
Donc ;
Donc ,on aura la ligne d’influence pour la poutre intermédiaire comme suit :
k(e)
1,6 1,44 1,46
1,38
1,4 1,26 1,23
1,2 0,97
1
0,8 0,63
K
0,6
0,3
0,4
0,2
-0,065
0
-0,2
-5 -3,75 -2,5 -1,25 0 1.25 2.5 3.75 5
Series1 -0,065 0,3 0,63 0,97 1,26 1,44 1,46 1,38 1,23
E
69
Coefficient de répartition transversale (CRT) :
Avec ;
𝑝𝑖:charge sinusoïdale appliquée sur le pont (La charge p est uniforme).
n : nombre de poutres principales (n=4 pour notre cas d’étude).
1. Charge A(l) :
On place la charge A(l) suivant les règles de chargement de la manière la plus défavorable.
Pour cela et à cause de la variation de α1 et de la longueur de chargement L (Al), on essaye différents
cas : 1 voie ou 2 voies chargées.
N.B :
Pour retrouver le cas le plus défavorable, il faut comparer 𝑎1.ƞ𝑖𝐴𝑙.𝐿𝐴𝑙 pour des combinaisons différentes
de 𝐴𝐿.
70
Donc ;
Cas : 1 voie
L(AL) = 1 x V
Avec V : largeur d’une voie
Donc ;
L(AL) =3m
( )
Et KAl = ,
Où ω(Al) = ω1 + ω2
Tel que :
ω1 = (k1 + k2)𝑥 𝑥 Avec K1=2,83 et K2=2,1
Donc
ω1 = 3,0813 m2
ω2 = (k1 + k2)𝑥 𝑥
Ainsi 𝜂= 1,75 /4
𝜂 =0,438
On pont de classe 1 et cas d’une voie, donc a1 =1
Cas : 2 voies
L(AL) = 2 x V
Avec V : largeur d’une voie
Donc ; L(AL) =6m
( )
Et KAl =
Où ω(Al) = ω1 + ω2 + ω3 + ω4
Tel que :
ω1 = (k1 + k2)𝑥 𝑥
Donc ;
,
KAl = =2,4168
Ainsi 𝜂= 2,4168 /4
𝜂 =0,6042
On pont de classe 1 et cas de deux voies, donc a1 =1
𝜂 x a1 x L(AL) =3,6252
On a ;
1
Ktr = 𝑥(3,57 + 2,83 − 0,85 − 0,5)
2
Donc ;
2,525
η=
4
Ainsi ;
𝛈 = 𝟎, 𝟔𝟑
Cas d’un trottoir chargé :
On a ;
1
Ktr = 𝑥(3,57 + 2,83)
2
Donc ;
3,2
η=
4
Ainsi ;
𝛈 = 𝟎, 𝟖
Un trottoir chargé qui a donné l’effet le plus défavorable par rapport au cas où les deux sont chargés.
3. Cas de la charge 𝑩𝒄 :
- Règles d’application de 𝑩𝒄 :
On place les différentes files de roues sur la largeur chargeable de la manière la plus
défavorable en suivant les règles du chargement.
73
On a :
Et
Cas : 1 file :
2m 0,25 m
Ltr = 1,5 m
Donc ;
K Bc= 𝑥 (𝑘1 + 𝑘2)
Avec :
K1 = 2,684 (par projection, en laissant 0,25 m comme le montre la figure)
Et
K2 =1,54 (la 2 ème charge est appliquée a une distance de 2 m par rapport au point d’application
de la 1 ère charge à 0,25 m).
Donc ;
K Bc= 𝑥 (2,684 + 1,54)
Ce qui donne ;
K Bc= 2,112
Alors ;
2,112
η=
4
D’où ;
η = 0,528
La charge Bc est à multiplié par un coefficient bc donné par le tableau précédent (inventaire des
charges).
On est en cas d’un fil : donc bc=1,2.
Ainsi, on aura :
η x bc = 0,528 𝑥 1,2
𝛈 𝐱 𝐛𝐜 = 𝟎, 𝟔𝟑𝟑𝟔
74
Cas : 2 files :
2m 0,5 m 2m 0,25 m
2m 0,25 m
Ltr = 1,5 m
Donc ;
K Bc= 𝑥 (𝑘1 + 𝑘2 + 𝑘3 + 𝑘4)
Avec :
K1 = 2,684 ; par projection, en laissant 0,25 m comme le montre la figure.
Et
K2 =1,54 ; la 2 ème charge est appliquée à une distance de 2 m par rapport au point
d’application de la 1 ère charge à 0,25 m.
Et
K3 = 1,13 ; on laisse une distance de 0,5 m entre les deux charges.
Et
K4 =0,4 ; la 4 ème charge est appliquée à une distance de 2 m par rapport au point d’application
de la 3 ème charge.
Donc ;
K Bc= 𝑥 (2,684 + 1,54 + 1,13 + 0,4)
Ce qui donne ;
K Bc= 2,877
Alors ;
2,877
η=
4
D’où ;
η = 0,72
La charge Bc est à multiplié par un coefficient bc donné par le tableau précédent (inventaire des
charges).
On est en cas de deux fils : donc bc=1,1.
Ainsi, on aura :
η x bc = 0,72 𝑥 1,1
𝛈 𝐱 𝐛𝐜 = 𝟎, 𝟕𝟗𝟐
- Règles d’application de 𝑴𝒄 :
- Un seul convoi est supposé circulé quelle que soit la largeur de la chaussée.
- Les chenilles peuvent être disposées sur toute la largeur chargeable, de manière la plus défavorable.
Coefficient K :
Avec ;
On a donc pour :
Système Mc80 :
Donc :
K1 = 2,684 ; par projection, en laissant le 1,5 m du trottoir.
76
Et
K2 =2,246 ; la 2 ème charge est appliquée à une distance de 0,85 m par rapport au point
d’application de la 1 ère charge.
Et
K3= 0,987 ; la 3 ème charge est appliquée à une distance de 1,95 par rapport à la 2 eme charge.
Et
K4 =0,62 ; la 4 ème charge est appliquée à une distance de 0,85 m par rapport au point
d’application de la 3 ème charge.
Donc ;
Ce qui donne ;
K Mc= 𝑥 (2,684 + 2,246 + 0,987 + 0,62)
Ainsi ;
K Mc=1,634
Alors ;
1,634
η=
4
Ce qui donne :
𝛈 =0,41
77
Poutre intermédiaire :
La position de cette poutre est donnée par y = (b0/2)=1,25 m par rapport a l’axe centrale
de notre pont ,c’est-à-dire à y=0,25 b.
𝑲𝟎
K(y=b/4) -0.0883 0.2657 0.6183 0.9592 1.2556 1.4423 1.4571 1.3746 1.2654
(K=0)
𝑲𝟏
K(y=b/4) 0.6309 0.7192 0.8275 0.9595 1.0981 1.1940 1.1902 1.1411 1.0889
(K=1)
Donc ;
Donc ,on aura la ligne d’influence pour la poutre intermédiaire comme suit :
k(e)
1,6 1,44 1,46
1,38
1,4 1,26 1,23
1,2 0,97
1
0,8 0,63
K
0,6
0,3
0,4
0,2
-0,065
0
-0,2
-5 -3,75 -2,5 -1,25 0 1.25 2.5 3.75 5
Series1 -0,065 0,3 0,63 0,97 1,26 1,44 1,46 1,38 1,23
E
78
CRT des charges pour la poutre intermédiaire :
1. Charge A(l) :
N.B :
Pour retrouver le cas le plus défavorable, il faut comparer 𝑎1.ƞ𝑖𝐴𝑙.𝐿𝐴𝑙 pour des combinaisons
différentes de 𝐴𝐿.
Donc ;
Cas : 1 voie
L(AL) = 1 x V
Avec V : largeur d’une voie
Donc ;
L(AL) =3m
( )
Et KAl = ,
Où ω(Al) = ω1 + ω2 + ω3
Tel que :
ω1 = (k1 + k2)𝑥 𝑥
Avec ;
K1=1.2541 et K2=1.4384
Donc
ω1 = 1.683 m
ω2 = (k2 + k3)𝑥 𝑥
Avec
79
K2=1.4384 et K3=1.4527
Donc
ω2 = 1.807m
ω3 = (k3 + k4)𝑥 𝑙𝑥
Avec :
K3=1.4527 et K4=1.425 et l=0.5m
Donc :
ω3 = 0.719m
Alors ;
.
KAl = =1,403
Ainsi 𝜂= 1,403 /4
𝜂 =0,351
On pont de classe 1 et cas d’une voie, donc a1 =1
Cas : 2 voies
L(AL) = 2 x V
Avec V : largeur d’une voie
Donc ; L(AL) =6m
( )
Et KAl =
Où ω(Al) = ω1 + ω2 + ω3 + ω4 + ω5 + ω6
Tel que :
ω1 = (k1 + k2)𝑥 𝑙𝑥
Avec ;
K1=0.5 et K2=0.627 et l=0.5m
Donc ;
ω1 = 0.282m
80
ω2 = (k2 + k3)𝑥 𝑥
Avec ;
K2=0.627 et K3=0.9621
Donc ;
ω2 = 0.9932m
ω3 = (k3 + k4)𝑥 𝑥
Avec ;
K3=0.9621et K4=1.2541
Donc ;
ω3 = 1,385m
ω4 = (k4 + k5)𝑥 𝑥
Avec
K4=1.2541 et K5=1.4384
Donc ;
ω4 = 1.683m
ω5 = (k5 + k6)𝑥 𝑥
Avec :
K5=1.4384 et K6=1.4527
Donc ;
ω5 = 1.807 m
ω6 = (k6 + k7)𝑥 𝑙𝑥
81
Donc ;
.
KAl = =1.145
Ainsi 𝜂= 1.145 /4
𝜂 =0,286
On pont de classe 1 et cas de deux voies, donc a1 =1
𝜂 x a1 x L(AL) =1.7175
Le cas le plus défavorable est celle de deux voies chargées avec une valeur de 1.7175
On a ;
1
Ktr = 𝑥(0.36 − 0.0648 + 1.39 + 1.2304)
2
Donc ;
1.4578
η=
4
Ainsi ;
𝛈 = 𝟎. 𝟑𝟔𝟒𝟓
82
Cas d’un trottoir chargé :
On a ;
1
Ktr = 𝑥(1.39 + 1.2304)
2
Donc ;
0.8102
η=
4
Ainsi ;
𝛈 = 𝟎, 𝟐𝟎𝟑
Deux trottoirs chargés qui a donné l’effet le plus défavorable par rapport au cas où un trottoir
est chargé avec une valeur de 0.3645
3. Cas de la charge 𝑩𝒄 :
- Règles d’application de 𝑩𝒄 :
On a :
Et
83
Cas : 1 file :
1 ère disposition :
Donc ;
K Bc= 𝑥 (1.44 + 1,37)
Ce qui donne ;
K Bc= 1.405
Alors ;
1.405
η=
4
D’où ;
η = 0.3513
d’où :
𝛈 𝐱 𝐛𝐜 = 𝟎, 𝟒𝟐𝟏𝟔
84
2 ème disposition :
On a ;
K Bc= 𝑥 (𝑘1 + 𝑘2)
Avec :
K1 = 1.4527
Et
K2 =1,335
Donc ;
K Bc= 𝑥 (1.4527 + 1,335)
Ce qui donne ;
K Bc= 1.394
Alors ;
1.394
η=
4
D’où ;
η = 0.3485
𝛈 𝐱 𝐛𝐜 = 𝟎, 𝟒𝟏𝟖𝟐
Cas : 2 files :
On a ;
K Bc= 𝑥 (𝑘1 + 𝑘2 + 𝑘3 + 𝑘4)
Avec :
K1 = 1.44
Et
K2 =1,37
Et
K3 = 1,3 ; on laisse une distance de 0,5 m entre les deux charges.
85
Et
K4 =0,835 ; la 4 ème charge est appliquée à une distance de 2 m par rapport au
point d’application de la 3 ème charge
Donc ;
K Bc= 𝑥 (1.44 + 1,37 + 1,3 + 0,835)
Ce qui donne ;
K Bc= 2.4725
Alors ;
2,4725
η=
4
D’où ;
η = 0,61813
La charge Bc est à multiplié par un coefficient bc donné par le tableau précédent
(inventaire des charges).
On est en cas de deux fils : donc bc=1,1.
Ainsi, on aura :
η x bc = 0,61813 𝑥 1,1
𝛈 𝐱 𝐛𝐜 = 𝟎, 𝟔𝟖
Donc le cas de deux fils chargés correspond au cas le plus défavorable avec une
valeur de 0.68.
4. Cas de la charge 𝑴𝒄 :
- Règles d’application de 𝑴𝒄 :
- Un seul convoi est supposé circulé quelle que soit la largeur de la chaussée.
- Les chenilles peuvent être disposées sur toute la largeur chargeable, de manière la plus
défavorable.
Coefficient K :
86
Avec ;
On a donc pour :
Système Mc80 :
Donc :
K1 = 1.425 ;
Et
K2 =1.455; la 2 ième charge est appliquée à une distance de 0,85 m par rapport au
point d’application de la 1 ère charge.
Et
K3= 1.295 ; la 3 ème charge est appliquée à une distance de 1,95 par rapport à la 2
eme charge.
Et
K4 =1.115 ; la 4 ème charge est appliquée à une distance de 0,85 m par rapport au
point d’application de la 3 ème charge.
Donc ;
Ce qui donne ;
K Mc= 𝑥 (1.425 + 1.455 + 1.295 + 1.115)
Ainsi ;
K Mc=1,3225
Alors ;
1,3225
η=
4
Ce qui donne :
𝛈 =0.33063
87
VIII- Mode de construction :
Ce choix dépend de :
C’est la méthode de construction la plus simple et la plus économique consiste à réaliser le tablier sur un
cintre ou sur un échafaudage directement appuyé au sol.
Cette méthode de construction est celle qui est la plus couramment utilisée pour les ponts courants en
béton.
Elle est particulièrement adaptée pour la réalisation de ponts dalles, de cadres ou de portiques coulés en
place :
Réalisation des appuis avec des systèmes de coffrages verticaux classiques, type banche ou
équivalent.
88
Mise en place :
De l’étaiement vertical qui doit soutenir le poids de la structure du tablier en cours de réalisation
et le poids des coffrages horizontaux.
De l’étaiement horizontal à base de profilés s’appuyant en tête de l’étaiement vertical.
Des plateaux coffrants prenant appui sur les profilés.
Mise en place des armatures du tablier et, éventuellement, mise en place des gaines de précontrainte.
Bétonnage du tablier.
Mise en précontrainte éventuelle du tablier.
Décintrement des coffrages et enlèvement de l’étaiement général.
Avantage :
Matériel simple.
Qualification courante des entreprises.
Inconvénients :
89
B- Ponts à poutres préfabriquées :
Les poutres sont préfabriquées sur chantier puis elles peuvent être posées :
+ Soit par des grues (pour les poutres en béton armé ou pour les poutres en béton précontraint de
longueur modéré (< 30 m).
+ Soit par des lanceurs de poutres (pour les poutres précontraintes de portées importantes (> à 30m).
Les avantages de ce type d’ouvrage résident essentiellement dans leur rapidité d’exécution et leur
caractère économique dans le cas d’ouvrages répétitifs permettant une industrialisation de la fabrication.
Les poutres précontraintes par post tension sont préfabriquées en général sur le site, précontraintes
(mise en tension de quelques câbles aussitôt après le décoffrage dès que la résistance du béton est
suffisante) et mise en place à l’aide d’engins de manutention.
Les poutres sont solidarisées par des entretoises, qui permettent de rigidifier la structure en torsion,
situées aux extrémités de chaque travée (au niveau des appuis).
Le hourdis est constitué d’une dalle en béton coulée en place. Les poutres sont soumises ensuite à
une deuxième mise en tension des câbles de précontrainte.
90
La cinématique du lancement d’une poutre :
- La poutre est amenée sur le tablier réalisé jusqu’à la travée N° 2 ; elle est prise en charge par le
portique.
- La poutre est installée au sein du portique jusqu’à la travée N° 1.
- Le portique avance équilibré par la poutre restée sur la travée N° 1.
- Le portique prend appui sur la pile isolée.
Ce procédé consiste à construire le tablier par éléments successifs (tronçons), sur une ou deux aires
de préfabrication situées, à l’arrière de l’une ou des deux culées dans le prolongement de l’ouvrage
définitif.
Au fur et à mesure de la réalisation des tronçons, le tablier est progressivement déplacé par poussage
en glissant sur ses piles, jusqu’à sa position définitive.
Afin de limiter les efforts de porte-à-faux lors des opérations de poussage et faciliter le
franchissement des appuis, l’extrémité du tablier est équipée, généralement, d’un avant-bec métallique,
parfois associé à un mât équipé de haubans provisoires.
91
Pour cette technique le tablier doit être de hauteur constante, il faut pouvoir disposer en arrière des
culées d’une longueur suffisante (au moins la longueur d’une travée) pour aménager l’aire de fabrication
du tablier. Ce dernier peut être une dalle, une dalle nervurée ou un caisson.
La portée courante des ouvrages, à travées multiples, poussés d’un seul côté, est généralement
comprise entre 40 et 50 m.
La grande portée des ouvrages poussés à partir des deux rives atteint généralement 70 à 80 m.
Les avantages de ce type de construction sont liés à sa rapidité d’exécution, à la construction du tablier
sur une aire facilement accessible, à une simplification, d’où un faible coût du coffrage et à l’absence
d’échafaudage dans la brèche.
Cette solution se justifie particulièrement lorsque la brèche est d’accès difficile ou impossible (piles
de grande hauteur, par exemple).
Elle permet de réduire la gêne aux usagers dans le cas d’ouvrage construit sous circulation. Elle est
adaptée aux tabliers rectilignes ou courbes dans leur plan longitudinal ou transversal.
92
Poussage bilatérales :
93
D- Construction par encorbellement :
La construction par encorbellement consiste à construire le tablier par tronçons à partir des piles.
Les tronçons successifs (voussoirs) sont exécutés symétriquement de part et d’autre de la pile sans
utilisation de cintres ou d’échafaudages.
Ils peuvent être coulés en place dans des coffrages portés par des équipages mobiles ou
préfabriqués. Ils sont assemblés par des câbles de précontrainte.
Les voussoirs préfabriqués sont construits dans des cellules ou doucines. Ils sont mises en place à
l’aide de poutres de lancement, à la grue ou par des engins de levage portés par le tablier.
Pour des portées supérieures à 70 m, on a recours à un tablier de hauteur variable plus délicat à
construire mais, plus économique et plus esthétique.
Il peut être encastré sur les piles (encastrement total) ou simplement posé sur une file d’appareils
d’appui (appuis simples).
Le hourdis supérieur, débordant en console de part et d’autre, peut être raidi par des nervures
transversales ou par des bracons. Il est parfois précontraint transversalement. Il est possible d’atteindre des
largeurs de plus 30 m.
Cette technique est adaptée à des portées comprises entre 60 et 150 mètres, elle a permis de
construire des ouvrages ayant des portées de plus de 200m.
La gamme des portées les plus courantes est comprise entre 70 et 90 mètres.
94
Construction en encorbellement :
Ce procédé de construction à l’avancement par travée entière consiste à réaliser le tablier sur un cintre
métallique autoporteur, s’appuyant sur les appuis définitifs de l’ouvrage (piles ou culées) et pouvant se
déplacer d’une manière autonome d’une travée à l’autre.
Le tablier est soit bétonné sur ce cintre, soit constitué par l’assemblage de voussoirs préfabriqués.
Le domaine d’emploi des cintres auto-lanceurs est compris entre 30 et 55 m, les portées optimales étant
situées entre 40 et 50 m.
Les avantages proviennent de la suppression des échafaudages avec appuis au sol et la rapidité
d’exécution.
Mais l’inconvénient réside dans l’important cout d’investissement du cintre auto lanceur.
95
Construction par cintre auto lanceur
Autres procédés :
Tels que la mise en place par rotation et la construction à l’avancement par haubanage provisoire.
Et pour l’exécution :
- Préfabrication des poutres dans un espace réservé à la préfabrication, vaut mieux d’être à proximité
du projet.
- Mise en tension de la précontrainte.
- Mise en attente des poutres sur une l’aire de stockage.
- La mise en tension de la précontrainte (les poutres).
- La mise en place des poutres sur appuis définitifs par lancement.
- La mise en place d'entretoises reliant les poutres principales ; on va l’utiliser seulement en extrémités,
pas d’entretoise intermédiaire.
- Le coffrage, le ferraillage ainsi que le bétonnage de l’hourdis en place.
- Mise en tension d'une deuxième famille de câbles de précontrainte longitudinale.
96
IX - Présentation de logiciel Revit :
Le logiciel Revit est bien connu pour la modélisation de bâtiments, néanmoins il est possible
de réaliser des ouvrages d’art.
Cette modélisation peut être exporter par la suite vers le logiciel de calcul de structure Autodesk
Robot Structural Analysis.
97
Quand un nouveau projet est ouvert, l’interface se présente de cette manière :
On commence a créer les ligne de construction pour pouvoir placer l’ensemble des elements de
notre projet : tablier,piles,culées ,etc …
98
Pour sélectionner un élément, il suffit de pointer avec le curseur de la souris sur une des arêtes de
l’objet puis de cliquer.
99
A l’aide des lignes de construction ,on affecte à notre dalle ce qu’on appelle des profiles :
Par exemple : la corniche de notre pont ;on peut utiliser des cotes virtuelle afin de les changées
par la suite en fonction de notre conception ,puis on l’enregistre afin de l’utiliser après.
100
De la même facon ,on crée un nouveau profile distiné pour les culées :
Après son enregistrement sous le nom de culée,on peut l’importer dans notre projet ,et on
l’applique sous le coté de la dalle :
101
On peut ajouter maintenant notre dalle de transition dans chaque coté :
On peut définir un appareil d’apppui : « objet in situ » ,on le positionne par rapport à notre tablier :
On passe par la suite aux pieux qui vont setenir cette culée et on le place à son milieu :
102
On va créer par la suite les piles qui sont dans notre cas de type voile en béton armé : pour cela
on séléctionne le matériau qui nous convient ,par exemple le béton armé :
103
X- conclusion :
éléments du Ponts.
104
XI- Références
- « Guide SETRA »
- Fascicules :
105