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4 ALBERT EMBANKMENT
LONDRES SE1 7SR
Téléphone : +44(0)20 7735 7611 Télécopieur : +44(0)20 7587 3210
FAL.3/Circ.215
12 avril 2019
2 Le Comité était convenu que l'élaboration d'un manuel explicatif devrait faciliter
l'interprétation des dispositions juridiques de la Convention, lesquelles pouvaient être à la fois
complexes et, parfois, difficiles à comprendre. À son avis, ce manuel permettrait aux
utilisateurs, en particulier les États Membres qui ne sont pas des Gouvernements contractants
à la Convention, de mieux comprendre la Convention.
3 Le Comité a de nouveau prié instamment les États Membres qui n'avaient pas encore
adhéré à la Convention FAL d'envisager de le faire dans les meilleurs délais afin de contribuer
aux efforts que ne cessait de déployer l'Organisation pour promouvoir une plus large
acceptation de la Convention, ainsi que l'adoption des mesures qui y étaient préconisées, et
de faciliter les travaux à effectuer en vue de la mise en œuvre universelle des mesures visant
à faciliter le trafic maritime international.
***
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Annexe, page 1
Page
Introduction
A. Définitions 4
B. Dispositions générales 7
C. Systèmes d'échange électronique de l'information 8
D. Trafic illicite de drogues 15
E. Techniques de contrôle 16
A. Dispositions générales 18
B. Contenu et objet des papiers de bord 23
C. Documents d'entrée 37
D. Documents de sortie 38
E. Escales successives dans deux ou plusieurs ports d'un même État 39
F. Établissement des documents 40
G. Erreurs dans les documents : sanctions 41
H. Mesures particulières de simplification des formalités en faveur
des navires faisant escale dans des ports pour y débarquer des
membres de l'équipage, des passagers, des personnes
secourues en mer ou d'autres personnes qui sont malades ou
blessées et nécessitent d'urgence un traitement médical 42
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Annexe, page 2
A. Principes généraux 59
B. Mesures préventives 60
C. Traitement du passager clandestin à bord du navire 64
D. Modification du voyage prévu 66
E. Débarquement et retour d'un passager clandestin 67
A. Dispositions générales 74
B. Accomplissement des formalités concernant la cargaison 78
C. Conteneurs et palettes 82
D. Cargaison non déchargée dans le port de destination prévu 84
E. Limitation de la responsabilité de l'armateur 85
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Annexe, page 3
Introduction
Les pouvoirs publics peuvent mettre en œuvre les méthodes d'application ou les pratiques
optimales les mieux adaptées aux circonstances. Si une méthode d'application est moins
stricte que les procédures prévues dans une norme ou une pratique recommandée donnée,
on peut considérer qu'elle va dans le sens d'une plus grande facilité, conformément aux
dispositions de l'article V de la Convention.
Les Gouvernements contractants à la Convention FAL sont tenus de faire entrer en vigueur à
l'échelon national les normes et pratiques recommandées de cette Convention, à moins d'avoir
émis des réserves auprès du Secrétaire général conformément à l'article VIII. Leur législation
nationale doit prévoir l'application de ces normes et pratiques recommandées, ainsi que la
réglementation voulue à cette fin.
Compte tenu de la nature de l'Annexe de la Convention, qui s'adresse aux pouvoirs publics en
général, la législation nationale ne sera pas nécessairement limitée à une seule catégorie de
législation. Elle peut s'étendre à la législation de divers pouvoirs publics tels que les autorités
portuaires, les services d'immigration et les douanes. La notion de législation nationale ne doit
pas être ramenée aux lois au sens strict, mais s'étendre à d'autres instruments tels que les
notifications officielles, les chartes ou les décrets ministériels, en fonction du système
administratif de chaque Gouvernement contractant.
Des explications sont fournies (texte en italiques) concernant la plupart des dispositions de
fond de la Convention, lesquelles sont indiquées, aux seules fins du présent Manuel, en
caractères gras. Aucune explication n'est fournie concernant les définitions données dans la
Convention, étant entendu que ces définitions devraient être suffisamment claires pour se
passer d'explication.
Le présent Manuel ne fait pas partie du texte authentique de l'Annexe de la Convention FAL
et n'a donc pas force obligatoire à l'égard des Gouvernements Contractants. Pour qu'il soit
plus facile de se reporter au texte de la Convention, ce dernier est reproduit dans le Manuel.
Il convient toutefois de consulter aussi le texte authentique de la Convention, qui l'emporte sur
n'importe quelle partie du présent Manuel explicatif.
Afin qu'il soit plus facile de s'y reporter, le texte de l'Annexe de la Convention visant
à faciliter le trafic maritime international, 1965, telle que modifiée, (y compris les
amendements à la Convention adoptés le 8 avril 2016 qui sont entrés en vigueur le
1er janvier 2018) est reproduit ci-après. Aux seules fins du présent Manuel, ce texte
apparaît en gras. Il est assorti de notes explicatives qui contiennent des méthodes
pratiques d'application et des exemples de meilleures pratiques. Afin qu'il soit plus
facile de les identifier, ces notes explicatives apparaissent en italique.
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Annexe, page 4
Chapitre premier
Définitions et dispositions générales
A. Définitions
Agrès et apparaux du navire. Articles, autres que les pièces de rechange du navire, qui
sont transportés à bord du navire pour y être utilisés et qui sont amovibles mais non
consommables notamment les accessoires tels que les embarcations de sauvetage, le
matériel de sauvetage, les meubles et autres articles d'équipement du navire.
Chargeur. Partie qui est nommée sur le connaissement ou sur la lettre de transport
comme étant le chargeur et/ou qui a passé un contrat de transport avec un transporteur
(ou bien au nom ou pour le compte de laquelle ce contrat a été signé). Le chargeur est
également désigné "chargeur expéditeur".
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Annexe, page 5
Code ISPS. Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires
(Code ISPS), adopté le 12 décembre 2002 par la résolution 2 de la Conférence des
Gouvernements contractants à la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde
de la vie humaine en mer (Convention SOLAS), tel qu'il pourra être modifié par
l'Organisation.
Engin de transport. Conteneur, caisse mobile, véhicule, wagon de chemin de fer ou tout
autre engin analogue.
Heure d'arrivée. Heure à laquelle un navire s'arrête, au mouillage ou à quai, dans un port.
Heure prévue d'arrivée (HPA). Heure à laquelle un navire estime qu'il arrivera à la station
de pilotage desservant le port ou heure à laquelle il compte arriver à un emplacement
précis de la zone portuaire où la réglementation portuaire s'applique.
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Annexe, page 6
Mainlevée. Acte par lequel les autorités douanières permettent aux intéressés de
disposer des marchandises qui font l'objet d'un dédouanement.
Membre de l'équipage. Toute personne qui est effectivement engagée pour accomplir à
bord, au cours d'un voyage, des tâches se rapportant au fonctionnement ou au service
du navire et qui figure sur la liste de l'équipage.
Navire de croisière. Navire qui effectue un voyage international et qui loge à son bord
des passagers participant à un programme collectif et faisant des escales touristiques
temporaires, suivant un plan déterminé, dans un ou plusieurs ports. Au cours du
voyage, le navire ne doit en principe :
Objet postal. Correspondance et autres objets confiés par des administrations postales
en vue de leur expédition par navire et destinés à être remis, dans un port touché par le
navire, à des administrations postales.
Passager clandestin. Personne qui est cachée à bord d'un navire, ou qui est cachée
dans la cargaison chargée ultérieurement à bord du navire, sans le consentement du
propriétaire ou du capitaine du navire, ou de toute autre personne responsable, et qui
est découverte à bord du navire après que celui-ci a quitté le port, ou dans la cargaison
lors du déchargement au port d'arrivée, et est déclarée aux autorités compétentes, par
le capitaine, comme étant un passager clandestin.
Passager clandestin potentiel. Personne qui est cachée à bord d'un navire, ou qui est
cachée dans la cargaison chargée ultérieurement à bord du navire, sans le
consentement du propriétaire ou du capitaine du navire, ou de toute autre personne
responsable, et qui est découverte à bord du navire avant que celui-ci ne quitte le port.
Passager en transit. Passager qui arrive d'un pays étranger à bord d'un navire dans le
but de poursuivre son voyage vers un pays étranger à bord d'un navire ou par tout autre
mode de transport.
1
Se reporter à la Convention pour la répression d'actes illicites contre la sécurité de la navigation maritime,
1988 (Convention SUA), au Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires
(Code ISPS) et au chapitre XI-2 de la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie
humaine en mer (Convention SOLAS).
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Annexe, page 7
Port. Tout port, terminal, terminal au large, chantier naval et chantier de réparation ou
rade qui est normalement utilisé pour le chargement, le déchargement, les réparations
et le mouillage des navires, ou tout autre endroit auquel un navire peut faire escale.
B. Dispositions générales
1.1 Norme. Les pouvoirs publics ne demandent, dans tous les cas, que les
renseignements indispensables et en réduisent le nombre au minimum.
1.1.1 Inusitée.
1.2 Pratique recommandée. Bien que des documents nécessaires à certaines fins
puissent être prescrits séparément et exigés dans la présente Annexe, les pouvoirs
publics, prenant en considération l'intérêt des personnes qui sont tenues de remplir
lesdits documents ainsi que l'objet de ces documents, devraient faire en sorte que deux
ou plusieurs de ces documents qui doivent être soumis par la même partie soient
amalgamés en un seul document chaque fois que cela est possible et qu'il en résulterait
une simplification appréciable.
Les pouvoirs publics devraient permettre de présenter les renseignements d'un même
jeu de données en une seule transmission aux autorités compétentes. Un accord
mutuel entre les pouvoirs publics intéressés est indispensable pour établir des
procédures commerciales transparentes. L'informatique permet de transmettre ces
renseignements à un point d'entrée unique et de les diffuser aux différents pouvoirs
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Annexe, page 8
publics qui en ont besoin. Pour le principe du "guichet unique", voir les Pratiques
recommandées 1.3bis et 1.3quin.
1.3bis Norme. Les pouvoirs publics prennent toutes les mesures nécessaires pour
établir des systèmes d'échange électronique de l'information d'ici au 8 avril 2019.
Les renseignements ne devraient être transmis qu'une seule fois, ce qui éliminerait la
nécessité de soumettre des renseignements identiques ou similaires séparément à
différentes autorités.
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Annexe, page 9
1.3ter Norme. Les pouvoirs publics qui adoptent des systèmes d'échange
électronique de l'information pour faciliter l'accomplissement des formalités doivent
fournir aux propriétaires de navires et autres parties intéressées les renseignements
nécessaires au sujet des exigences de ces systèmes et prévoir une période de
transition suffisante avant que l'utilisation de ces systèmes ne soit rendue obligatoire.
Une période d'au moins 12 mois doit s'écouler pour que leur utilisation soit obligatoire
à compter de la date de l'adoption de ces systèmes.
Il est généralement accepté que la période appropriée pour que les parties soumises
à la réglementation élaborent, mettent à l'essai et mettent en place des systèmes
informatiques destinés à être utilisés pour soumettre les renseignements demandés
est de 12 mois minimum. Cette période débute lorsque toutes les spécifications
fonctionnelles et techniques et tous les documents d'appui (par exemple guide de
mise en œuvre des messages et scénarios d'essais) ont été élaborés, mis à l'essai
en interne par les pouvoirs publics puis mis à la disposition des parties soumises à la
réglementation.
Les pouvoirs publics devraient être conscients qu'il s'agit d'une période minimale et
qu'une période plus longue pourrait être appropriée dans le cas de systèmes plus
complexes qui font intervenir de nombreux membres du personnel et (sous-)
processus, ainsi que des chaînes d'approvisionnement complexes, comme c'est
souvent le cas dans les transports maritimes.
1.3quater Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient, pendant une période
transitoire, accepter que les renseignements requis pour l'accomplissement des
formalités soient soumis à la fois sous forme électronique et sur papier.
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Annexe, page 10
Il faudrait aussi envisager qu'un guichet unique de ce type serve de mécanisme qui
permette aux pouvoirs publics de faire part de décisions et autres renseignements visés
par la Convention FAL.
Il est essentiel que les pouvoirs publics déploient tous les efforts possibles pour
combiner, harmoniser et limiter les renseignements demandés aux propriétaires de
navires et aux autres parties. L'obligation pour les opérateurs commerciaux de fournir
à divers pouvoirs publics des informations relatives aux navires, à la cargaison et aux
passagers à divers stades du mouvement des navires risque d'entraver l'efficacité des
échanges. Bien que ces renseignements soient exigés à diverses fins, de nombreux
éléments de données requis par les pouvoirs publics, y compris l'identification du
navire, la date et l'heure d'arrivée, le port de départ et les renseignements sur la
cargaison, sont identiques. Le fait de combiner en un seul message ces éléments
harmonisés couramment exigés, conformément à des normes et à un format dont il
sera convenu mutuellement, et d'envoyer ce message par voie électronique à un seul
destinataire officiel, plutôt que de l'envoyer à chaque organisme séparément, peut
permettre d'abaisser les coûts et de faciliter l'accomplissement des formalités.
Le guichet unique est défini dans l'Annexe de la Convention FAL comme un "système
permettant de communiquer les informations normalisées visées par la Convention à
un seul point d'entrée".
Le principe clé de ce guichet est que l'unique organisme public ou officiel désigné pour
recevoir l'ensemble des renseignements diffuse ces données, selon qu'il convient, aux
autres pouvoirs publics intéressés, en respectant l'harmonisation et la normalisation
des données. La CEE-ONU et son organe en charge de la facilitation, le Centre des
Nations Unies pour la facilitation du commerce et les transactions électroniques
(CEFACT-ONU), ont publié un certain nombre de recommandations sur le principe du
guichet unique. La Recommandation No 33 de la CEE-ONU porte sur la mise en place
d'un guichet unique et est accompagnée de lignes directrices. La Recommandation
No 34 3 et ses lignes directrices portent sur les aspects du principe du guichet unique
liés à l'harmonisation des données en vue de permettre la mise au point de systèmes
de guichet unique et l'échange d'information dans le cadre d'un tel système.
2
Recommandation No 33 de la CEE-ONU, ECE/TRADE/352, 2004 : https://www.unece.org/fileadmin/
DAM/cefact/recommendations/rec33/rec33_trd352f.pdf
3
Recommandation No 33 de la CEE-ONU – Recommandation en vue de la mise en place d'un guichet
unique, Recommandation No 34 de la CEE-ONU – Simplification et normalisation des données pour le
commerce international. La CEE-ONU a aussi publié d'autres recommandations pertinentes, comme la
Recommandation No 35 – Création du cadre juridique d'un guichet unique pour le commerce
international et la Recommandation No 36 – Interopérabilité des guichets uniques : Interoperability:
https://www.unece.org/tradewelcome/un-centre-for-trade-facilitation-and-e-businessuncefact/outputs/
cefactrecommendationsrec-index/list-of-trade-facilitation-recommendations-n-31-to-36.html
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 11
Pour faciliter encore davantage les formalités, les pouvoirs publics pourraient
conclure des accords et collaborer, par exemple lorsque des contrôles physiques sont
prévus, de manière que, dans la mesure du possible, ces contrôles soient exécutés
au même endroit et en même temps, même s'ils sont effectués par différents pouvoirs
publics. Ces accords peuvent prendre la forme de mémorandums d'accord
appropriés, ou s'en inspirer.
1.4 Inusitée.
1.5 Inusitée.
1.6 Norme. Les pouvoirs publics qui adoptent des systèmes d'échange
électronique de l'information pour l'accomplissement des formalités limitent les
renseignements qu'ils exigent des armateurs et autres parties intéressées à ceux qui
sont prescrits par la Convention FAL.
Toutefois, il est reconnu qu'il pourrait parfois être nécessaire de demander d'autres
renseignements. Il faudrait limiter ces renseignements supplémentaires à ceux qui
sont nécessaires à l'exploitation du navire ou au traitement des renseignements et à
l'échange de ces renseignements entre les pouvoirs publics concernés, à savoir par
exemple, l'immatriculation, la signature électronique, l'emplacement où figure
l'information/la déclaration, etc.
Pour ce qui est des questions douanières, le Cadre de normes SAFE de l'OMD visant
à sécuriser et à faciliter le commerce mondial contient une liste exhaustive des
éléments de données qui peuvent être demandés aux fins d'évaluation préalable des
risques, laquelle peut servir de guide aux pouvoirs publics concernés.
Les pouvoirs publics devraient noter que, s'ils demandent d'autres renseignements
que ceux qui sont exigés par la Convention FAL, ils sont tenus d'en informer le
Secrétaire général de l'OMI en vertu de l'article VIII de la Convention FAL.
1.6bis Norme. Lorsqu'ils adoptent des systèmes d'échange électronique des données
qu'exigent les pouvoirs publics pour l'entrée, le séjour et la sortie des navires, des
personnes et de la cargaison afin de faciliter l'accomplissement des formalités, les
Gouvernements contractants encouragent les pouvoirs publics et autres parties
intéressées (armateurs, sociétés de manutention, ports maritimes et/ou agents, etc.) à
échanger les données en se conformant aux normes pertinentes de l'Organisation des
Nations Unies, y compris les normes de l'ONU applicables à l'Échange de données
informatisé pour l'administration, le commerce et le transport (UN/EDIFACT) ou à
d'autres normes agréées au niveau international, comme les normes XML.
Les avantages que les pouvoirs publics et les opérateurs commerciaux pourraient
tirer de la transmission et de l'échange électroniques de l'information, qui sont
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Annexe, page 12
La norme EDIFACT-ONU est une norme reconnue à l'échelle internationale, qui a été
élaborée dans le cadre du Centre des Nations Unies pour la facilitation du commerce
et les transactions électroniques (CEFACT-ONU). L'acronyme EDIFACT désigne
l'"échange de données informatisé pour l'administration, le commerce et le transport".
La norme EDIFACT contient des règles de syntaxe permettant de structurer les
données, un protocole d'échange et des messages types.
Les Messages normalisés des Nations Unies (UNSM) sont des messages types
EDIFACT. Certains d'entre eux sont utilisés pour transmettre par voie électronique
les données visées par la Convention FAL. Par exemple, les messages contenant
des renseignements sur le manifeste sont habituellement fondés sur le message
EDIFACT-ONU relatif au rapport sur la cargaison à l'intention de la douane
(CUSCAR).
4
FAL.5/Circ.40 contenant le Répertoire révisé de l'OMI sur la simplification des formalités et le commerce
électronique.
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Annexe, page 13
renseignements exigés pour l'entrée au port, le séjour et la sortie des navires, des
personnes et des cargaisons, et y répondre, au moyen de messages conçus pour
être utilisés dans le cadre de l'échange de données informatisé (EDI) et fondés sur
les normes mentionnées au paragraphe 1.6bis. Le Répertoire normalise les termes
utilisés pour transmettre les renseignements prescrits par la Convention et d'autres
instruments de l'OMI. Il modélise la hiérarchie et les relations entre les éléments de
données. Le Répertoire contient des renvois à des modèles de données mis à jour
par de nombreuses organisations à l'égard d'un grand nombre de messages EDI et
d'autres types de procédures commerciales. Grâce au Répertoire, l'Organisation
favorise l'harmonisation des modèles de données en vue d'optimiser l'interface
navire-port, les comptes rendus des navires, la navigation électronique et les autres
pratiques commerciales qui permettent de réduire au minimum la charge de travail de
l'équipage et des Administrations. Les procédures optimisées permettent à leur tour
une meilleure interopérabilité entre les guichets uniques maritimes et des prises de
décisions éclairées dans l'ensemble de la communauté maritime.
Il n'y a pas de délai fixe à l'issue duquel il ne faudrait plus accepter les anciens formats
de messages; ce délai est susceptible de varier en fonction de diverses
circonstances, telles que l'existence d'autres prescriptions et l'ampleur des
changements, mais il faudrait reconnaître que la mise en œuvre de modifications du
système pourrait prendre beaucoup de temps.
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Annexe, page 14
Dans certains cas, lorsque les procédures sont automatisées, il est possible
d'inclure une autre procédure sans charge supplémentaire. À titre d'exemple,
les données statistiques peuvent être automatiquement déduites des
renseignements de base et transmises aux autorités chargées des
statistiques. Il faudrait examiner attentivement s'il faut inclure, aux fins de
l'établissement de statistiques, des renseignements supplémentaires autres
que les renseignements de base et ceux qui sont prescrits par la Convention
FAL. Ces considérations s'appliquent également à d'autres procédures et
formalités, y compris les procédures d'autres pouvoirs publics.
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Annexe, page 15
1.8 Inusitée.
1.8.1 Inusitée.
1.9 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient s'efforcer d'instituer des
accords de coopération avec les armateurs et autres parties intéressées pour leur
permettre d'être mieux à même de combattre la contrebande de drogues tout en
assouplissant les formalités. De tels accords pourraient se fonder sur les mémorandums
d'accord de l'Organisation mondiale des douanes et sur les directives connexes.
Dans le cadre de la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants, les pouvoirs publics
peuvent tirer parti des renseignements déjà disponibles dans les registres des
compagnies de navigation. Pour les armateurs, il est également important de ne pas
se trouver impliqués dans des pratiques illégales. Le fait de partager des données
pertinentes avec les pouvoirs publics, sur la base d'un Mémorandum d'entente, peut
dans une certaine mesure, offrir des garanties aux armateurs en ce qui concerne la
responsabilité à l'égard de ces pratiques.
L'OMI a adopté la résolution FAL.9(34) portant adoption des Directives révisées pour
la prévention et l'élimination de l'introduction clandestine de drogues, de substances
psychotropes et de précurseurs à bord des navires effectuant des voyages
internationaux. L'objectif de ces directives est notamment de gérer les risques
auxquels est exposé un navire qui effectue des voyages internationaux lorsqu'il se
trouve dans des situations liées au trafic illicite de stupéfiants qui risquent de nuire à
la sécurité et à la sûreté du trafic maritime.
1.10 Norme. Lorsque, dans le cadre d'un accord de coopération, les pouvoirs
publics, les armateurs et autres parties intéressées ont accès à des renseignements
sensibles d'ordre commercial ou d'un autre ordre, ils doivent respecter le caractère
confidentiel de ces renseignements.
La confidentialité est une condition importante pour que les membres du secteur
puissent échanger des renseignements. Les données sensibles ou commerciales
échangées avec les pouvoirs publics, non seulement pour lutter contre le trafic illicite
de stupéfiants, mais aussi pour faire face à d'autres menaces, notamment celles qui
pèsent sur la sûreté, doivent être traités de manière confidentielle. De nombreux pays
ont déjà appliqué des dispositions nationales garantissant le traitement confidentiel
de l'information.
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Annexe, page 16
E. Techniques de contrôle
1.11 Norme. Les pouvoirs publics ont recours à la gestion des risques pour
renforcer leurs procédures de contrôle aux frontières en ce qui concerne :
Dans la pratique, les pouvoirs publics ne sont pas en mesure d'inspecter physiquement
chacune des expéditions qui entrent sur le territoire douanier ou qui le quittent. La
gestion des risques est une technique essentielle qui permet de réduire les risques en
aidant les pouvoirs publics à effectuer des contrôles plus efficaces, à fixer les priorités
nécessaires et à allouer les ressources disponibles avec plus d'efficience, ce qui permet
de réduire au minimum les risques et de maintenir un juste équilibre entre les contrôles
et la facilitation du commerce légitime et des mouvements transfrontaliers de
marchandises.
Les avantages que présente la gestion des risques pour les pouvoirs publics sont
les suivants :
Le secteur peut lui aussi retirer des avantages de la gestion des risques :
La gestion des risques est une méthode de contrôle visant à identifier, analyser et
gérer les risques liés à une activité, une fonction ou un processus. Le risque est
l'élément clé et joue un rôle central dans le processus de gestion des risques. Pour
gérer un volume d'information aussi important, il est indispensable que les pouvoirs
publics centrent leurs efforts sur les risques élevés. S'agissant du flux d'information,
il est également important de préciser quelles sont les données nécessaires et
pourquoi les instruments internationaux devraient indiquer un jeu de données
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 17
• évaluer les risques en prenant les mesures appropriées et justes pour faire
face aux risques élevés recensés; et
Dans la deuxième phase du processus de gestion des risques- l'analyse des risques
- il est important d'utiliser d'une manière systématique l'information disponible pour
déterminer la fréquence à laquelle les risques recensés pourraient se concrétiser et
l'ampleur de leurs conséquences probables. L'analyse des risques permettra de
recenser les risques et d'établir des profils de risque, qui serviront de base pour
l'étape suivante, à savoir la prise de mesures appropriées pour couvrir le(s) risque(s)
en question. Des exemples de zones à risque peuvent être trouvés dans les
renseignements sur la nature de la cargaison, le pays d'origine ou de départ, les
interdictions et restrictions relatives à la cargaison et l'itinéraire choisi. Les zones à
risque peuvent être des destinations données, des pays d'origine donnés, des
produits sensibles comme les matières nucléaires, les drogues, etc. Il faut également
tenir compte d'autres facteurs ayant trait à la protection de l'économie, de la santé,
de la sûreté et de l'environnement au niveau national. Pris dans leur ensemble, ces
facteurs augmentent ou réduisent le niveau de risque. Les profils de risque
permettront d'identifier les zones à risque connues, les incidents survenus et les
indicateurs de risque (élevé) correspondants. Les profils de risque permettent
également d'établir un plan d'action prévoyant les contrôles à effectuer et l'allocation
des ressources disponibles. Les applications et le support informatiques sont
indispensables pour mener à bien ce processus d'une manière efficace.
Chapitre 2
Entrée, séjour au port et sortie des navires
Le présent chapitre concerne les formalités exigées des armateurs par les pouvoirs
publics à l'entrée, pendant le séjour au port et à la sortie d'un navire; il ne signifie
nullement que certains certificats et autres documents présentés par le navire qui
concernent son immatriculation, ses dimensions, sa sécurité, son équipage et autres
renseignements ne doivent pas être présentés pour inspection aux autorités
compétentes. 5
5
FAL.2/Circ.131 et Rev.1, MEPC/Circ.873 et Rev.1, MSC/Circ.1586 et Rev.1 et LEG.2/Circ.3 et Rev.1.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 18
A. Dispositions générales
2.1 Norme. Les pouvoirs publics n'exigent pas, à l'arrivée ou à la sortie des navires
auxquels s'applique la présente Convention, la remise de documents autres que ceux
qui sont prévus dans le présent chapitre.
• la déclaration générale
• la déclaration de la cargaison
• la liste de l'équipage
Les données requises pour sept de ces documents de base, qui sont indiqués
ci-dessous, ont été spécifiquement décrites dans l'Annexe de la Convention FAL;
elles sont présentées à l'appendice 1 de ladite annexe.
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Annexe, page 19
• des définitions des éléments de données utilisés dans les documents FAL et
les documents mentionnés dans les autres instruments de l'OMI;
6
Se reporter à la circulaire FAL.5/Circ.40 qui contient le Répertoire révisé sur la facilitation des formalités et
le commerce électronique.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 20
Les Formulaires FAL prévus par la Convention devraient être suffisants pour effectuer
les formalités et satisfaire aux règles en vigueur pour leur accomplissement à l'arrivée
et au départ des navires. Il convient de ne pas imposer d'autres formalités, ni de
redevances ou droits consulaires. Il ne faudrait pas non plus exiger des armateurs ou
d'autres parties qu'ils s'acquittent de redevances ou d'autres obligations (par exemple
un lieu de résidence), avant de pouvoir transmettre aux pouvoirs publics les
renseignements demandés par voie électronique, directement ou par l'intermédiaire
d'un guichet unique.
2.1.2 Norme. Les pouvoirs publics mettent au point les procédures à suivre pour
transmettre les données préalables à l'entrée et à la sortie du navire, de façon à faciliter
le traitement de ces données pour que s'effectuent rapidement par la suite la mainlevée
et le dédouanement de la cargaison et l'accomplissement des formalités concernant les
personnes.
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Annexe, page 21
une zone géographique précise, par exemple entre l'Afrique du Nord et l'Europe, et/ou
sont de courte durée, par exemple moins de 24 heures. C'est pourquoi plusieurs
Administrations Membres de l'OMD ont choisi des délais de soumission des
renseignements préalables sur la marchandise bien plus courts en ce qui concerne
ce type de trafic maritime.
En règle générale, pour tous les types de renseignements, les délais à respecter pour
transmettre les données à l'arrivée ou au départ du navire et de la cargaison et des
personnes qu'il transporte devraient être clairement définis par la législation nationale
après une analyse approfondie de la situation géographique, des procédures
commerciales applicables aux différents secteurs des transports maritimes qui
desservent le pays et après une consultation des parties soumises à la
réglementation et aux éventuelles autres Administrations concernées. Le même
principe s'applique aux renseignements exacts à communiquer.
2.1.3bis Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient, quand ils soumettent
les renseignements électroniques préalables concernant la cargaison aux fins de
l'évaluation des risques par les douanes, tenir compte des délais spécifiés dans le
Cadre de normes SAFE de l'OMD.
Les pouvoirs publics devraient réutiliser les renseignements déjà disponibles par
l'intermédiaire d'un guichet unique ou d'un autre moyen au lieu de demander de
nouveau les mêmes. Lorsque les renseignements prescrits dans la déclaration
générale, la déclaration de la cargaison, la liste de l'équipage, la liste des passagers
et le manifeste des marchandises dangereuses ont été transmis en tant que
renseignements préalables à l'arrivée ou au départ, on estime que l'obligation de
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 22
fournir ces documents est déjà remplie. Pour des raisons de responsabilité juridique,
les pouvoirs publics peuvent, sur la base des dispositions de leur législation nationale,
considérer l'information fournie préalablement à l'arrivée comme équivalant à la
transmission des Formulaires FAL.
2.1.5 Norme. Les pouvoirs publics réutilisent les données transmises préalablement
à l'arrivée ou au départ du navire, lorsque de telles données sont requises.
Cela permet aux pouvoirs publics d'axer les ressources disponibles sur les zones à
haut risque et de réduire les contraintes qui pèsent sur les opérateurs qui s'acquittent
pleinement de leurs obligations en réduisant les interventions relatives au flux des
marchandises présentant des risques minimes. Cette pratique facilitera le traitement de
l'information par les douanes et les autres pouvoirs publics dans les plus brefs délais
après réception des données.
S'il est déterminé que les renseignements préalables à l'entrée et à la sortie ont été
communiqués dans les délais et sont complets, la déclaration générale officielle et le
manifeste de cargaison deviennent redondants. Les pouvoirs publics devraient
accepter comme suffisante une notification électronique d'arrivée qui renvoie aux
renseignements exigés préalablement à l'entrée du navire qui ont déjà été transmis, en
remplacement de la déclaration générale et du manifeste de cargaison. La duplication
des données devrait être évitée autant que possible et une fois que les données ont
été validées comme étant correctes, elles devraient être utilisées dans le cadre d'autres
procédures, comme la mainlevée ou le dédouanement des marchandises, aux fins
notamment de stockage temporaire, d'importation ou d'entreposage. Chaque fois que
l'armateur ou d'autres parties renvoient aux renseignements déjà communiqués, les
pouvoirs publics devraient exiger uniquement les données supplémentaires relatives à
ces procédures spécifiques, le cas échéant.
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Annexe, page 23
Plusieurs pouvoirs publics pourraient être intéressés par les renseignements figurant
dans la déclaration générale, notamment les autorités portuaires, les douanes, les
services sanitaires et l'immigration. Sur la base de ces renseignements, les pouvoirs
publics peuvent procéder à leur évaluation et prendre les mesures appropriées. Cette
évaluation peut être fondée sur les dispositions juridiques et la gestion des risques.
Les autorités portuaires peuvent attribuer un poste de mouillage et calculer les droits
de port. Les douanes peuvent déterminer, de préférence en fonction de la gestion des
risques, si le navire ou la cargaison qui se trouve à son bord présentent un certain
risque. Les services d'immigration peuvent inclure dans l'évaluation les
renseignements relatifs aux pays et aux ports où le navire a fait escale. Les autorités
sanitaires peuvent également utiliser pour leurs tâches spécifiques l'information sur
les pays où le navire a fait escale.
● indicatif d'appel
● numéro du voyage
● nom du capitaine
● nombre de passagers
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Annexe, page 24
Il n'est pas nécessaire que les pouvoirs publics exigent tous les éléments de données
figurant dans la déclaration générale. S'ils se contentent d'un nombre réduit
d'éléments d'information, cela facilite les obligations du déclarant.
2.2.3 Norme. Les pouvoirs publics acceptent que la déclaration générale soit datée
et signée par le capitaine, l'agent du navire ou toute autre personne dûment autorisée
par le capitaine, ou soit authentifiée d'une manière jugée acceptable par les pouvoirs
publics concernés.
Les pouvoirs publics n'exigent pas que la déclaration générale soit signée uniquement
par la personne responsable du navire, à savoir le capitaine. Pour que les formalités
soient simples et efficaces, d'autres personnes devraient pouvoir les accomplir et
signer la déclaration. Dans le cadre des pratiques commerciales actuelles, il est
courant que les formalités soient effectuées par des représentants des personnes qui
en sont responsables. Dans nombre de cas, le capitaine est représenté par un agent
autorisé par l'armateur. Les pouvoirs publics devraient préciser dans leur législation
ou réglementation nationale les modalités permettant cette représentation.
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Annexe, page 25
a) à l'arrivée :
● nom du capitaine
● numéro du voyage
● port de chargement
b) au départ :
● nom du capitaine
● numéro du voyage
● port de déchargement
7
Convention internationale sur le Système harmonisé de désignation et de codification des
marchandises, ou Système harmonisé (SH). Cette convention internationale est entrée en
vigueur le 1er janvier 1988; elle vise à établir un système de désignation et de codification destiné
à être utilisé par les autorités douanières pour désigner des marchandises ou groupes de
marchandises aux fins de la tarification douanière et de la collecte de statistiques.
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Annexe, page 26
Pour faciliter le traitement des données requises par les pouvoirs publics, notamment
l'analyse des risques, toutes les parties intéressées devraient donner une description
précise des marchandises et s'abstenir d'employer des termes génériques tels que
"marchandises diverses", "pièces", etc. Les pouvoirs publics devraient mettre à la
disposition de toutes les parties concernées des listes des descriptions jugées
acceptables et de celles qui ne sont pas jugées acceptables. Ils devraient accepter
que les cargaisons soient décrites au moyen de codes SH, comportant jusqu'à
six chiffres, étant entendu qu'il pourrait y avoir besoin de plus de chiffres pour les
déclarations d'importation, plutôt qu'elles soient décrites en texte en clair.
2.3.2 Norme. Pour la cargaison demeurant à bord, les pouvoirs publics ne doivent
exiger que des détails sommaires sur un minimum de points essentiels.
L'information concernant une cargaison arrivant à bord d'un navire dans un port où
elle ne sera pas déchargée et qui n'est pas le port de déchargement est limitée à des
renseignements généraux sur la cargaison tels qu'une description sommaire des
marchandises, leur quantité et le cas échéant, le port de destination. Toutefois, il
faudrait reconnaître qu'aux fins de l'évaluation des risques par les douanes, certains
gouvernements peuvent exiger que les marchandises qui restent à bord des navires
arrivant dans leurs ports soient comprises dans les renseignements sur la cargaison
qui doivent être communiqués préalablement. Cela s'applique également aux
marchandises qui doivent être transbordées dans leurs ports.
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Annexe, page 27
2.3.3 Norme. Les pouvoirs publics acceptent que la déclaration de la cargaison soit
datée et signée par le capitaine, l'armateur ayant délivré le document de transport,
l'agent du navire ou toute autre personne dûment autorisée par le capitaine, ou soit
authentifiée d'une manière jugée acceptable par les pouvoirs publics concernés.
Le manifeste du navire (aussi appelé manifeste de la cargaison) est fondé sur les
renseignements contenus dans le connaissement mais peut comprendre des
renseignements supplémentaires, par exemple au sujet du navire et de son itinéraire.
Le manifeste du navire contient généralement plus de renseignements que la
déclaration de la cargaison, car certains des éléments de données sont exigés ou
visés par la législation (douanière) nationale, par exemple afin d'établir ou démontrer
le statut douanier des marchandises. Ainsi, les renseignements contenus dans le
manifeste pourraient également être utilisés et traités par les pouvoirs publics à
diverses fins. La plupart du temps, les renseignements du manifeste sont déjà
disponibles lorsque la cargaison est chargée dans le port de départ et pourraient donc
servir de renseignements préalables à l'arrivée ou, dans le cas des transports par
conteneurs en haute mer, de renseignements préalables au déchargement, transmis
aux fins de l'évaluation des risques par les douanes. Pour engager la responsabilité
de la personne qui présente le manifeste à des fins officielles, celui-ci devrait être
daté et signé conformément aux règles de la Norme 2.3.3 relative à la déclaration de
la cargaison, compte tenu de la Norme 2.16.1.
Les renseignements requis qui doivent être fournis par voie électronique aux pouvoirs
publics pourraient également être obtenus au moyen de documents commerciaux
autres que le manifeste, comme le connaissement ou la lettre de transport maritime.
Lorsque les autres documents commerciaux jugés acceptables par les pouvoirs
publics ne comprennent pas tous les renseignements requis dans la déclaration de
la cargaison, les renseignements complémentaires peuvent être fournis séparément
par voie électronique. Les pouvoirs publics devraient prévoir dans leur législation
nationale des réglementations visant à engager la responsabilité de la personne qui
fournit les documents commerciaux.
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Annexe, page 28
2.3.5 Norme. Les pouvoirs publics admettent que les colis non portés au manifeste
qui sont en la possession du capitaine ne figurent pas sur la déclaration de la cargaison,
à condition que les renseignements s'y rapportant leur soient fournis séparément.
2.4 Norme. La déclaration des provisions de bord est le document de base sur
lequel figurent les renseignements relatifs aux provisions de bord exigés par les
pouvoirs publics à l'entrée comme à la sortie.
Les navires exploités dans les eaux internationales demeurent en haute mer durant
de longues périodes. L'équipage doit bien évidemment disposer de ravitaillement en
quantités suffisantes. Il s'agit non seulement de produits alimentaires mais aussi de
boissons non alcoolisées et alcoolisées et autres biens de consommation. Dans la
plupart des cas, ces produits sont exonérés de droits et taxes car ils sont consommés
et utilisés dans des eaux internationales. Il est évident que ces biens présentent un
intérêt particulier pour les pouvoirs publics, notamment pour les douanes, à l'arrivée
au port. Une déclaration séparée est donc nécessaire pour informer les douanes du
ravitaillement qui se trouve à bord. La déclaration des provisions de bord a été
élaborée à cet effet. S'agissant des biens fortement taxés, il est d'usage dans de
nombreux ports de les placer en un lieu sûr du navire de façon à garantir qu'ils
resteront à bord. Ce local peut être scellé. Les douanes autorisent les membres de
l'équipage à disposer d'une certaine quantité de cigarettes et de boissons alcoolisées
exonérées de droits et taxes, compte tenu de la durée du séjour au port. Dans
beaucoup de pays, il est courant d'inclure également d'autres biens (hydrocarbures
de soute, armes et pièces de rechange) dans la déclaration des provisions de bord.
2.4.1 Norme. Les pouvoirs publics acceptent que la déclaration des provisions de
bord soit datée et signée par le capitaine ou par un officier de bord dûment autorisé par
le capitaine et ayant une connaissance personnelle de ces provisions, ou soit
authentifiée d'une manière jugée acceptable par les pouvoirs publics concernés.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 29
de sonorisation et un ordinateur. De même que pour les provisions de bord, les effets
et marchandises de l'équipage demeurent à bord du navire et sont réexportés à la
sortie. Pour garantir que tous les effets et marchandises des membres d'équipage
sont réexportés, les pouvoirs publics peuvent requérir à l'entrée dans le port une liste
de ces effets et marchandises, mentionnant la totalité des articles personnels des
membres d'équipage. Parmi les renseignements relatifs aux articles de la liste
devraient figurer ceux qui font l'objet de restrictions à l'importation dans certains
pays – médicaments, armes. Les pouvoirs publics pourraient prendre des mesures
spécifiques concernant ce type d'articles. Certains d'entre eux pourraient, par
exemple, être placés dans un endroit sûr, si possible dans le même local que celui
des provisions de bord.
2.5.1 Norme. Les pouvoirs publics acceptent que la déclaration des effets et
marchandises de l'équipage soit datée et signée par le capitaine du navire ou par un autre
officier de bord dûment autorisé par le capitaine ou soit authentifiée d'une manière jugée
acceptable par les pouvoirs publics concernés. Aux fins de la vérification à bord, les
pouvoirs publics peuvent également exiger que chaque membre de l'équipage signe ou
vérifie d'une manière jugée acceptable par les pouvoirs publics la déclaration relative à
ses effets personnels.
La plupart des pays ont dans leur législation (douanière) des dispositions prévoyant
l'exonération de droits et taxes à l'importation pour les articles de peu de valeur, les
vêtements et autres effets personnels, et les biens de consommation jusqu'à un certain
montant, en particulier pour les biens fortement taxés comme les cigarettes et les
boissons alcoolisées. L'exonération de droits et taxes est généralement accordée
pour 200 cigarettes ou 50 cigares ou 250 grammes de tabac et pour 1 litre d'alcool ou
2 litres de vin. Les pouvoirs publics devraient permettre de ne pas mentionner ces
articles dans la liste des effets et marchandises de l'équipage. Les biens qui
normalement entreraient en ligne de compte pour l'exonération des droits et taxes, mais
font l'objet d'interdictions ou de restrictions dans certains pays, devraient figurer dans
la liste des effets et marchandises de l'équipage afin que les pouvoirs publics puissent
appliquer ces interdictions et restrictions. D'autres articles sont généralement exonérés
des droits et taxes, par exemple les vêtements et les articles de toilette.
2.6 Norme. La liste de l'équipage est le document de base requis par les pouvoirs
publics sur lequel figurent les données relatives au nombre de membres de l'équipage
et à sa composition, à l'entrée comme à la sortie d'un navire.
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Annexe, page 30
2.6.1 Norme. Dans la liste de l'équipage, les pouvoirs publics n'exigent pas d'autres
données que les suivantes :
● indicatif d'appel
● numéro du voyage
● nom de famille
● prénoms
● nationalité
● grade ou fonction
● sexe
2.6.2 Norme. Les pouvoirs publics acceptent que la liste de l'équipage soit datée et
signée par le capitaine ou un autre officier de bord dûment autorisé par le capitaine, ou
soit authentifiée d'une manière jugée acceptable par les pouvoirs publics concernés.
2.6.3 Inusitée.
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Annexe, page 31
Chaque fois que possible, pour simplifier les formalités, les pouvoirs publics devraient,
dans le cas d'un service régulier où la composition de l'équipage n'est que légèrement
modifiée, juger suffisante la transmission des modifications appropriées apportées à
la liste. Non seulement cela présente l'avantage de faciliter autant que possible les
formalités, mais les services d'immigration pourraient ainsi concentrer leur évaluation
sur les données modifiées et non pas sur celles qui avaient été fournies
précédemment et qui n'ont pas été modifiées.
2.7 Norme. La liste des passagers est le document de base requis par les pouvoirs
publics sur lequel figurent les données relatives aux passagers, à l'arrivée comme à la
sortie d'un navire.
Les formalités d'admission ou de départ des passagers peuvent différer des règles
ou pratiques applicables aux membres de l'équipage, et ce en raison des différents
rôles de ces deux catégories, à savoir qu'un membre d'équipage est lié au navire et
a des possibilités limitées de voyager librement et de se démettre de ses devoirs et
obligations, alors qu'un passager est en général libre de voyager et indépendant de
son moyen de transport.
Les services d'immigration peuvent, selon les renseignements figurant sur la liste des
passagers, procéder à une première évaluation de l'admission ou de la sortie des
passagers. Cette évaluation pourrait être suivie d'un contrôle individuel du passager
et de sa pièce d'identité et/ou de ses visas. La transmission anticipée des
renseignements mentionnés sur la liste des passagers et l'évaluation ultérieure à
laquelle les autorités d'immigration procèdent avant l'entrée du navire, de préférence
en se fondant sur la gestion des risques, faciliteront le flux de passagers dans le port
en un minimum de temps, notamment dans le cas des navires qui transportent un
grand nombre de passagers, par exemple les navires de croisière.
2.7.1 Inusitée.
2.7.2 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics ne devraient pas exiger de cartes
d'embarquement ou de débarquement, en sus des listes de passagers, pour les
passagers dont le nom figure sur ces listes. Toutefois, lorsque les pouvoirs publics
doivent faire face à des problèmes particuliers qui constituent un danger sérieux pour
la santé publique, ils peuvent demander à une personne effectuant un voyage
international de donner à l'arrivée, par écrit, son adresse au lieu de destination.
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Annexe, page 32
2.7.3 Norme. Dans la liste des passagers, les pouvoirs publics n'exigent pas plus de
données que les suivantes :
● indicatif d'appel
● numéro du voyage
● nom de famille
● prénoms
● nationalité
● date de naissance
● lieu de naissance
● sexe
● port d'embarquement
● port de débarquement
À partir des renseignements figurant dans la liste des passagers, les services
d'immigration peuvent se faire une opinion générale concernant l'admissibilité des
passagers qui se trouvent à bord. Les renseignements consignés dans cette liste sont
liés à ceux qui ont trait au navire, à la description de son voyage et de ses passagers,
à chaque passager et à ses papiers d'identité.
Un visa peut être une condition d'admission dans certains pays et varier d'un pays à
l'autre. Le numéro de visa ne devrait donc être communiqué que si cela est
absolument nécessaire pour un passager. Le visa devrait être traité et approuvé au
préalable. Lorsque des renseignements relatifs au visa sont demandés, le numéro de
visa devrait être ajouté à la liste des passagers.
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Annexe, page 33
2.7.4 Pratique recommandée. Une liste établie par l'armateur pour son usage propre
devrait être acceptée en lieu et place de la liste des passagers sous réserve qu'elle
contienne au moins les renseignements prévus à la Norme 2.7.3 et qu'elle soit datée et
signée ou authentifiée conformément à la Norme 2.7.5.
Cependant, il convient de noter que si les renseignements sur les passagers sont
communiqués par voie électronique sous forme d'une liste non normalisée qui n'est
pas compatible avec les présentations et structures requis par le système
électronique (par exemple, un guichet unique), ils pourraient ne pas être acceptés. Le
séjour du navire pourrait par conséquent être retardé en attendant que les formulaires
corrects soient remplis et soumis dans le système en vue de leur acceptation.
2.7.5 Norme. Les pouvoirs publics acceptent que la liste des passagers soit datée et
signée par le capitaine, l'agent du navire ou toute autre personne dûment autorisée par
le capitaine ou soit authentifiée d'une manière jugée acceptable par les pouvoirs
publics concernés.
Un milieu marin sûr est l'un des principaux objectifs de l'Organisation maritime
internationale. Les marchandises dangereuses peuvent nuire à l'environnement si elles
ne sont pas manutentionnées, étiquetées et consignées conformément aux règles et
règlements applicables. Pour garantir un environnement sûr, il est nécessaire que les
pouvoirs publics responsables aient accès aux données pertinentes. Un jeu de
données distinct (Formulaire FAL 7 de l'OMI sous forme imprimée) a été élaboré à cette
fin, à savoir le manifeste de marchandises dangereuses. Il convient de se reporter au
chapitre VII de la Convention SOLAS et aux dispositions pertinentes du Code maritime
international des marchandises dangereuses (Code IMDG).
• nom du navire
• numéro OMI
• indicatif d'appel
• numéro du voyage
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Annexe, page 34
• port de chargement
• port de déchargement
• position d'arrimage
• numéro de référence
• marques et numéros
• numéro ONU
• classe/(risque(s) subsidiaire(s))
• groupe d'emballage
• agent maritime
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 35
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 36
2.9 Norme. À l'entrée comme à la sortie d'un navire, les pouvoirs publics n'exigent
pas, pour les objets postaux, de déclaration écrite autre que celle qui est prescrite par
la Convention postale universelle sous réserve que cette dernière soit effectivement
présentée. En l'absence d'un tel document, les objets postaux (nombre et poids)
devront figurer dans la déclaration de la cargaison.
Il convient de noter qu'aux fins d'évaluation des risques par les douanes, les pouvoirs
publics peuvent exiger que les renseignements relatifs aux cargaisons postales soient
transmis préalablement à l'arrivée.
2.10 Norme. La déclaration maritime de santé est le document de base requis par
l'autorité sanitaire du port dans lequel figurent les données relatives à l'état sanitaire à
bord du navire, au cours de la traversée et à son entrée dans le port.
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Annexe, page 37
C. Documents d'entrée
À l'expiration de la période transitoire, les copies papier ne sont pas exigées sauf en
cas de force majeure où aucun moyen de transmission par voie électronique n'est
disponible.
Le nombre d'exemplaires papiers à fournir est, dans une certaine mesure, lié au
nombre de pouvoirs publics susceptibles d'être intéressés par les renseignements
figurant dans les déclarations À partir du 8 avril 2019, les exemplaires papiers seront
remplacés par des messages électroniques adressés à chacun de ces pouvoirs
publics.
Dans les cas où un système de guichet unique a été mis en place, chaque document
devrait pouvoir n'être présenté qu'une fois, ou tous les renseignements devraient
pouvoir être transmis au moyen d'une seule structure de message, puisque le guichet
unique peut transmettre l'information aux pouvoirs publics qui la demandent, ou ces
derniers peuvent eux-mêmes la récupérer. Lorsqu'il n'y a pas de guichet unique, afin
de de s'assurer que les renseignements communiqués sont réutilisés, l'autorité à qui
des renseignements ont été transmis devrait les partager avec les autres autorités
concernées. Des exemplaires papiers ne devraient être exigés qu'en cas de force
majeure, lorsqu'il n'y a pas de réseau pour transmettre les renseignements à un
destinataire unique.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 38
D. Documents de sortie
À l'expiration de la période transitoire, les copies papier ne sont pas exigées sauf en
cas de force majeure où aucun moyen de transmission par voie électronique n'est
disponible.
Voir les Notes explicatives se rapportant à la Norme 2.11 sur le nombre d'exemplaires
à fournir à l'entrée d'un navire dans un port.
2.12.1 Norme. Une nouvelle déclaration de la cargaison ne doit pas être exigée à la
sortie en ce qui concerne la cargaison qui a fait l'objet d'une déclaration à l'entrée dans
le même port et qui est demeurée à bord.
Selon la Norme 2.3.2, les pouvoirs publics ne doivent exiger que des renseignements
sommaires sur la cargaison restée à bord à l'entrée du navire dans le port. Il serait
logique que les dispositions prises à la sortie du navire soient comparables. Lorsque la
cargaison destinée à un autre pays est restée à bord et que les renseignements
sommaires la concernant ont été mentionnés dans la déclaration de la cargaison,
les pouvoirs publics devraient considérer cette information comme étant suffisante.
Une nouvelle déclaration de la cargaison ne comporterait pas de nouveaux
renseignements sur la cargaison.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 39
2.13 Inusitée.
2.14 Norme. Compte tenu des formalités effectuées à l'entrée d'un navire dans le
premier port d'escale sur le territoire d'un État, les armateurs ne sont tenus de
soumettre les renseignements requis qu'une fois aux pouvoirs publics d'un État. Les
formalités et documents exigés par les pouvoirs publics à toute escale ultérieure dans
ce pays, faite sans escale intermédiaire dans un autre pays, doivent être réduits à
un minimum.
Dans le cas d'un navire qui doit faire escale dans différents ports d'un même État, il
faut simplifier la procédure en n'exigeant qu'une seule déclaration générale à l'entrée
dans le premier port d'escale et une déclaration générale à la sortie du dernier port
d'escale du même État. Si nécessaire, les pouvoirs publics du premier port d'escale
devraient fournir à ceux du port d'escale suivant, dans le même État, les
renseignements consignés dans la déclaration générale, ou, lorsqu'un guichet unique
est en place, les pouvoirs publics du port d'escale suivant peuvent récupérer eux-
mêmes les renseignements. En ce qui concerne la cargaison, les pouvoirs publics
peuvent accepter des modifications de la déclaration de la cargaison initiale pour
chacun des ports d'escale suivants du même État; cette déclaration comporterait les
renseignements relatifs à la cargaison à décharger et à charger dans chacun de ces
ports. Pour les autres formalités, les pouvoirs publics du port d'escale suivant du
même État devraient accepter les renseignements contenus dans les documents
transmis au premier port d'escale (comme la déclaration des provisions de bord, la
déclaration des effets et marchandises de l'équipage, la liste de l'équipage, la liste
des passagers, le manifeste des marchandises dangereuses et les renseignements
relatifs à la sûreté). Les pouvoirs publics peuvent supprimer l'obligation de transmettre
les déclarations au moment du départ, lorsque le navire doit faire escale dans un ou
plusieurs ports du même État.
En ce qui concerne les renseignements préalables sur la cargaison transmis aux fins
de l'évaluation des risques par les douanes, pour chacun des ports suivants, il ne
faudrait exiger ces renseignements que lorsqu'une cargaison est chargée dans ce
port; aucun renseignement préalable ne devrait être demandé en ce qui concerne les
cargaisons qui doivent être déchargées ou qui restent à bord, étant donné qu'elles
ont déjà fait l'objet d'une évaluation des risques avant l' entrée du navire dans le
premier port d'escale dans cet État.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 40
2.15 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient, dans toute la mesure
possible, accepter les documents visés dans la présente Annexe, exception faite de ceux
qui sont visés dans la Norme 3.7, quelle que soit la langue dans laquelle les données sont
fournies, étant entendu qu'une traduction écrite ou orale dans une des langues officielles
de leur pays ou de l'Organisation peut être exigée lorsque les pouvoirs publics l'estiment
nécessaire.
2.16 Norme. Si les pouvoirs publics exigent des documents sous forme imprimée, ils
doivent accepter les documents communiqués de façon lisible et compréhensible, y
compris les documents manuscrits, à l'encre ou au crayon indélébile, ou établis au
moyen des techniques informatiques.
La manière dont les documents sont présentés aux pouvoirs publics devrait être aussi
diversifiée que possible. Jusqu'au 8 avril 2019, il était possible de soumettre des
formulaires papier remplis à la main ou des formulaires préimprimés, contenant des
renseignements généraux, notamment sur le navire, les autres renseignements étant
ajoutés à la main. Il était également possible que les renseignements, y compris la
présentation générale du formulaire, soient imprimés en une seule opération sur du
papier vierge. Cependant, à compter du 8 avril 2019, les renseignements requis
devraient être communiqués par voie électronique. Les pouvoirs publics devraient
adapter leur législation à ces moyens modernes de communication dès que possible
et dans tous les cas le 8 avril 2019 au plus tard et mettre au point, lorsque cela est
possible et souhaitable, des systèmes d'échange électronique de l'information. Voir
également le chapitre 1, points B et C, de la présente annexe.
2.16.1 Norme. Si la signature est requise, les pouvoirs publics l'acceptent manuscrite,
imprimée en fac-similé, appliquée par perforation ou par tampon, sous forme de symbole
ou portée par tout autre moyen mécanique ou électronique, si le procédé n'est pas
incompatible avec les lois nationales. L'authentification des renseignements soumis au
moyen d'autres supports que le papier doit être faite d'une manière qui soit jugée
acceptable par les pouvoirs publics concernés et qui facilite la transmission électronique
des données par les parties intéressées quel que soit leur lieu de résidence.
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Annexe, page 41
Toute signature requise dans le cadre d'une transmission électronique, serait une
signature électronique. D'après la définition de la loi type de la CNUDCI, "le terme
"signature électronique" désigne des données sous forme électronique contenues
dans un message de données ou jointes ou logiquement associées audit message,
pouvant être utilisées pour identifier le signataire dans le cadre du message de
données et indiquer qu'il approuve l'information qui y contenue".
Cette norme est liée à la Norme 2.1.1, selon laquelle les pouvoirs publics n'exigent ni
n'imposent aucune redevance, aucun droit ni aucune formalité consulaire pour les
documents requis pour le déroulement des formalités. La Norme 2.17 prévoit que les
pouvoirs publics n'exigent pas de formalités supplémentaires parallèlement à la
soumission des Formulaires FAL de l'OMI ou autres documents, de sorte à simplifier
les formalités et réduire les coûts à la charge du secteur maritime et des pouvoirs
publics. De plus, cette charge supplémentaire entraverait l'efficacité des opérations
au port. Il est admis que, dans le contexte de l'immigration, les passeports, autres
documents d'identité et visas doivent répondre aux dispositions des normes se
rapportant à la légalisation ou à l'autorisation de ces documents.
2.18 Norme. Les pouvoirs publics autorisent, sans que le départ du navire en soit
retardé, la correction d'erreurs dans un document visé dans la présente Annexe
lorsqu'ils admettent que ces erreurs ont été commises par inadvertance, qu'elles sont
sans gravité, qu'elles ne sont pas le fait de négligences répétées et qu'elles ont été
commises sans intention d'enfreindre les lois ou règlements, à la condition que lesdites
erreurs soient relevées avant que le contrôle des documents ne soit achevé et qu'elles
soient rectifiées sans retard.
Il est important qu'un navire soit autorisé à poursuivre son voyage une fois que toutes
les formalités ont été accomplies. Lorsqu'il est constaté que les erreurs relevées dans
la déclaration sont mineures et non intentionnelles, le départ du navire ne devrait pas
être retardé et il devrait être permis de corriger les erreurs. La législation nationale
devrait préciser les cas où les corrections sont autorisées. Il devrait également être
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 42
stipulé qu'il incombe au déclarant de s'assurer que les pouvoirs publics sont informés
des erreurs sans retard. Dans de nombreux pays, il est interdit de faire des corrections
sur la déclaration une fois que cette dernière a été acceptée par les pouvoirs publics.
2.19 Norme. En cas d'erreurs relevées dans les données qui ont été transmises de
la manière prévue dans l'appendice 1 de la présente Annexe et qui ont été soit signées
par l'armateur ou le capitaine ou en leur nom, soit autrement authentifiées, il n'est pas
infligé de sanctions avant que les pouvoirs publics n'aient mis ceux-ci en mesure de
prouver que les erreurs ont été commises par inadvertance et qu'elles sont sans gravité,
qu'elles ne sont pas le fait de négligences répétées et qu'elles ont été commises sans
intention d'enfreindre les lois ou règlements de l'État du port.
Quand les pouvoirs publics ont autorisé la correction d'erreurs dans la déclaration, en
raison de la nature des erreurs en question et après s'être assurés que ces erreurs
n'avaient pas été commises délibérément, il serait disproportionné d'imposer une
sanction pour cette infraction mineure. Lorsqu'il est constaté que les erreurs ont été
commises dans l'intention d'enfreindre la loi, par exemple pour payer moins de droits
et taxes ou pour éviter les restrictions aux importations ou leur interdiction, les
pouvoirs publics pourraient revoir leur position eu égard aux sanctions.
2.19bis Norme. Les pouvoirs publics acceptent que des modifications soient apportées
aux renseignements déjà soumis conformément aux lois et règlements applicables.
La législation nationale devrait préciser les cas où les modifications sont autorisées.
Il devrait également être stipulé qu'il incombe au déclarant de s'assurer que les
pouvoirs publics sont informés des modifications sans retard. Dans de nombreux
pays, il est interdit de faire des modifications sur la déclaration une fois que cette
dernière a été acceptée par les pouvoirs publics ou, dans le cadre des formalités
douanières, une fois que les douanes ont décidé d'inspecter la marchandise.
2.20 Norme. Les pouvoirs publics recherchent la collaboration des armateurs pour
que les capitaines des navires qui ont l'intention de faire escale dans les ports à la seule
fin d'y débarquer des membres de l'équipage, des passagers, des personnes secourues
en mer ou d'autres personnes qui sont malades ou blessées et nécessitent un
traitement médical urgent préviennent les pouvoirs publics aussi longtemps à l'avance
que possible de leur intention, en donnant des renseignements les plus complets
possible sur la maladie ou les blessures ainsi que sur l'identité des personnes.
Pour éviter les problèmes pratiques et les retards à l'arrivée du navire, les États
devraient s'assurer que l'interlocuteur avec lequel le propriétaire ou le capitaine du
navire doit se mettre en rapport est précisé clairement. Il faudrait de préférence qu'il
y ait un seul point de contact, conformément au principe du "guichet unique"
mentionné dans le texte de la Pratique recommandée 1.2.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 43
les capitaines des navires en cause des renseignements convenus qui sont
demandés par les pouvoirs publics en cas d'urgence. Les pouvoirs publics pourront
ainsi intervenir rapidement et simplifier l'opération en cas d'urgence. Par ailleurs, les
pouvoirs publics pourraient aussi prévoir des procédures d'accomplissement des
formalités qui soient simples, ce à quoi ils pourraient parvenir en travaillant en étroite
collaboration avec tous les pouvoirs publics intéressés.
2.21 Norme. Les pouvoirs publics informent le capitaine par les voies les plus
rapides dont ils disposent, avant l'arrivée du navire, des documents à fournir et de la
procédure à suivre pour débarquer rapidement les malades ou les blessés et pour
obtenir sans retard le congé du navire.
2.22 Norme. En ce qui concerne les navires faisant escale dans des ports à cette fin
et ayant l'intention de reprendre la mer immédiatement, les pouvoirs publics accordent
une priorité de mise à quai si l'état de la personne malade ou l'état de la mer ne
permettent pas un débarquement en toute sécurité dans la rade ou aux abords du port.
2.23 Norme. En ce qui concerne les navires faisant escale dans des ports à cette fin
et ayant l'intention de reprendre la mer immédiatement, les pouvoirs publics n'exigent
pas les documents mentionnés dans la Norme 2.1, à l'exception de la déclaration
maritime de santé et de la déclaration générale, si cette dernière est indispensable.
Les pouvoirs publics acceptent dans ce cas qu'il soit dérogé aux délais fixés pour la
présentation des documents.
Pour limiter autant que possible les formalités à accomplir lorsque le navire doit faire
escale dans un port pour les raisons mentionnées dans ce chapitre, les pouvoirs
publics doivent, dans le cadre de la législation nationale, s'abstenir de chercher à
obtenir d'autres renseignements que ceux qui figurent dans la déclaration maritime
de santé élaborée par l'Organisation mondiale de la santé. Ainsi qu'il est mentionné
dans la Norme 2.20, le capitaine devrait toutefois communiquer aux pouvoirs publics
l'identité des personnes malades ou blessées et leur donner le plus de
renseignements possible sur la maladie ou les blessures. Le capitaine pourrait
communiquer ces renseignements à l'avance, par exemple par voie électronique. En
principe, les pouvoirs publics ne devraient pas exiger les renseignements contenus
dans la déclaration générale ou dans les autres documents mentionnés dans la
Norme 2.2 dans le cas où le navire aurait l'intention de reprendre la mer
immédiatement après avoir débarqué les personnes malades ou blessées, sans
décharger de marchandises ni débarquer d'autres personnes.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 44
2.25 Norme. Lorsque les pouvoirs publics appliquent des mesures de contrôle à
l'arrivée d'un navire avant le débarquement de personnes malades ou de blessés, le
traitement médical d'urgence et les mesures destinées à protéger la santé publique ont
priorité sur ces mesures de contrôle.
L'application des mesures de contrôle à l'arrivée d'un navire ne doit pas faire obstacle
ni porter atteinte au traitement médical d'urgence ni aux mesures destinées à protéger
la santé publique. En règle générale, ces mesures de contrôle sont appliquées par
d'autres pouvoirs publics que les autorités sanitaires. La coopération entre tous les
pouvoirs publics intéressés est donc déterminante afin d'éviter d'entraver les activités
des autorités sanitaires et de retarder inutilement le départ du navire. L'élaboration de
plans et de scénarios d'intervention spécifiant les tâches de toutes les autorités en jeu
aidera toutes les parties à agir plus efficacement. Il serait possible d'inclure dans les
plans d'intervention une référence au Règlement sanitaire international, qui décrit les
procédures relatives au débarquement de personnes atteintes de maladies
infectieuses qui présentent un risque notable pour la santé des autres.
2.26 Norme. Lorsque des garanties ou des engagements doivent être fournis en ce
qui concerne le paiement des frais de traitement ou, en définitive, de transport ou de
rapatriement des personnes intéressées, le traitement médical d'urgence ne doit être ni
ajourné ni retardé pendant que les garanties ou engagements sont obtenus.
Chapitre 3
Arrivée et départ des personnes
Ce chapitre concerne les dispositions relatives aux formalités exigées par les pouvoirs
publics en ce qui concerne l'équipage et les passagers à l'entrée ou à la sortie d'un
navire.
Pour aider à établir l'identité d'une personne, chaque pays peut accepter divers
documents à titre de variante du passeport aux fins des voyages transfrontaliers.
Les informations minimales à communiquer concernant un passager devraient être les
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 45
3.2 Norme. Les pouvoirs publics prennent des dispositions en vertu desquelles les
passeports des passagers, ou autres pièces officielles d'identité en tenant lieu, ne sont
contrôlés qu'une fois par les autorités d'immigration, à l'arrivée comme au départ.
La présentation des passeports ou d'autres pièces officielles d'identité en tenant lieu
pourra, en outre, être demandée aux fins de contrôle ou d'identification dans le cadre
des formalités de douane ou d'autres formalités, à l'arrivée et au départ.
Les pouvoirs publics devraient s'assurer que les agents des services d'immigration
vérifient les documents de voyage des passagers du navire à l'arrivée et au départ.
Le capitaine du navire étant responsable de ces documents, il est chargé de s'assurer
qu'ils sont présentés aux autorités qui les vérifient. Les inspections par les pouvoirs
publics sont limitées, dans la mesure du possible et conformément à la législation
nationale, à l'entrée et à la sortie du navire, ce qui n'empêche pas ceux-ci d'effectuer
des inspections supplémentaires dans des circonstances dans lesquelles la sûreté
est en jeu ou lorsqu'ils le jugent approprié et légitime.
3.3.1 Norme. Chaque Gouvernement contractant veille à ce que les pouvoirs publics
saisissent les documents de voyage frauduleux, falsifiés ou faux en la possession de
personnes non admissibles. Ces documents sont retirés de la circulation et renvoyés aux
autorités compétentes lorsque cela est possible. En remplacement d'un document saisi,
l'État qui renvoie une personne non admissible émet une lettre explicative 8 et y joint une
photocopie des faux documents de voyage, s'ils sont disponibles, ainsi que tout autre
renseignement important. La lettre explicative et la pièce jointe sont remises à l'exploitant
responsable du réacheminement de la personne non admissible. Cette lettre servira à
informer les autorités au point de transit et/ou au point d'embarquement initial.
8
On trouvera un exemple de lettre explicative dans l'appendice 2 de la Convention.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 46
La norme ci-dessus ne doit pas être interprétée comme l'emportant sur le droit des
pouvoirs publics des Gouvernements contractants de déterminer, dans chaque cas, si
la possession de documents frauduleux constitue en soi une raison de refus
d'admission et d'expulsion immédiate du territoire de l'État intéressé. Aucune
disposition de la norme ne doit être interprétée comme étant contraire aux dispositions
de la Convention des Nations Unies relative au statut des réfugiés, adoptée le
28 juillet 1951, et du Protocole des Nations Unies relatif au statut des réfugiés, adopté
le 31 janvier 1967, qui concernent l'interdiction d'expulser ou de refouler un réfugié.
Cette disposition n'a pas pour objet d'empêcher les pouvoirs publics de soumettre à
des vérifications plus poussées les personnes non admissibles qui ont été refoulées,
afin de déterminer si elles peuvent finalement être admises sur le territoire de l'État
ou de prendre des mesures en vue de les transférer, de les renvoyer ou de les expulser
vers un État dont elles ont la nationalité ou dans lequel elles sont admissibles. Si une
personne jugée non admissible a perdu ou détruit son titre de voyage,
le Gouvernement contractant intéressé accepte en remplacement un document
attestant les circonstances de l'embarquement et de l'arrivée, délivré par les pouvoirs
publics du Gouvernement contractant où cette personne a été jugée non admissible.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 47
Les ports maritimes n'ont pas tous un point de contrôle et quand les navires arrivent
dans des ports qui sont petits ou éloignés, les agents des services d'immigration n'ont
peut-être pas d'autre choix que de vérifier les passagers et membres de l'équipage à
bord. Les pouvoirs publics peuvent exiger que le capitaine prenne les mesures
nécessaires pour s'assurer que les personnes devant faire l'objet d'une vérification
sont présentées d'une façon sûre et ordonnée, qui soit par ailleurs conforme aux
arrangements approuvés par les pouvoirs publics.
Une fois qu'une personne a été admise sur le territoire d'un État, elle relève de la
responsabilité de ce dernier conformément à la législation nationale applicable.
L'armateur assume la responsabilité des personnes qui ne sont pas admises sur le
territoire de l'État. Un membre de l'équipage qui a obtenu l'autorisation temporaire de
débarquer continue de relever de la responsabilité de l'armateur.
3.3.6 Norme. Lorsqu'une personne est jugée non admissible, les pouvoirs publics
informent l'armateur sans retard indu, et le consultent au sujet des dispositions à
prendre en vue de son renvoi. L'armateur prend à sa charge les frais du séjour et du
renvoi d'une personne non admissible et, lorsque cette personne est replacée sous la
garde de l'armateur, celui-ci se charge d'en effectuer rapidement le renvoi :
Toutes les personnes jugées non admissibles sur le territoire de l'État continuent de
relever de la responsabilité de l'armateur, qui prend à sa charge tous les frais
correspondants. Une fois qu'une personne a été jugée non admissible, l'armateur doit
s'employer à faciliter son renvoi dans un délai raisonnable. Le renvoi devrait être
opéré en coopération avec les pouvoirs publics et en utilisant le même navire, ou un
autre navire du même armateur, ou encore un aéronef ou tout autre moyen. Cela
n'empêche pas l'État de demander que la personne soit détenue à bord et bénéficie
le cas échéant d'une protection.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 48
Les Gouvernements contractants et les armateurs doivent faire tout leur possible pour
vérifier la validité du document. Si un armateur constate que la validité d'un document
semble contestable, il devrait faire tout son possible pour vérifier ce document avant
le départ.
3.4 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics ne devraient pas exiger des
passagers à l'embarquement ou au débarquement, ou des armateurs agissant en leur
nom, de renseignements écrits autres que ceux qui figurent dans leurs passeports ou
pièces officielles d'identité, ou faisant double emploi avec ceux-ci, à moins qu'ils ne
soient destinés à compléter les documents visés dans la présente Annexe.
3.5 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics qui exigent des passagers, à
l'embarquement ou au débarquement, des renseignements supplémentaires par écrit
qui ne sont pas destinés à compléter les documents visés dans la présente Annexe,
devraient limiter leurs questions aux fins d'une plus ample identification des passagers
aux mentions énumérées dans la Pratique recommandée 3.6 (carte d'embarquement ou
de débarquement). Lesdits pouvoirs publics devraient accepter la carte
d'embarquement ou de débarquement remplie par le passager sans exiger que cette
carte soit remplie ou contrôlée par l'armateur. La carte devrait être remplie en écriture
cursive, lisiblement, sauf si le formulaire spécifie des caractères d'imprimerie. Il ne
devrait être exigé de chaque passager qu'un exemplaire de la carte d'embarquement ou
de débarquement, y compris, le cas échéant, des copies obtenues par duplication.
3.6 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics ne devraient pas exiger pour la
carte d'embarquement ou de débarquement d'autres renseignements que les suivants :
● nom de famille
● prénoms
● nationalité
● date de naissance
● lieu de naissance
● profession
● sexe
● signature
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 49
Lorsque les pouvoirs publics exigent une déclaration écrite au sujet de l'identité d'un
passager dans l'intention de conserver ces renseignements, les renseignements
mentionnés dans la présente pratique recommandée devraient suffire. Grâce à ces
renseignements, les pouvoirs publics devraient être en mesure de procéder aux
vérifications nécessaires pour établir l'admissibilité d'un passager.
3.7 Norme. Dans le cas où les personnes se trouvant à bord doivent faire la preuve
qu'elles sont protégées contre la fièvre jaune, les pouvoirs publics acceptent le
Certificat international de vaccination ou de revaccination dans les formes prévues par
le Règlement sanitaire international.
Les pouvoirs publics peuvent accepter d'autres formes de certificats si leur législation
nationale l'autorise. Ils doivent toutefois accepter au moins les formulaires approuvés
du Règlement sanitaire international.
Pour éviter des examens médicaux inutiles et un retard dans le contrôle efficace et
ininterrompu des personnes arrivant dans un pays, les examens médicaux ne devraient
être effectués que lorsqu'ils sont recommandés ou exigés en vertu des règles de
l'Organisation mondiale de la santé, dans des circonstances et pour une période
déterminées par cette dernière.
Les pouvoirs publics devraient seulement procéder au contrôle des bagages pour
s'assurer de la conformité avec la législation nationale. Dans la mesure du possible
et lorsque les règlements et autres lois le permettent, une déclaration orale peut être
acceptée à la place d'une déclaration écrite.
3.9.1 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient, chaque fois qu'il est
possible, supprimer les formalités de contrôle des bagages accompagnés des
passagers au départ, compte dûment tenu de la possibilité de devoir imposer des
mesures de sûreté appropriées de préférence par des moyens automatisés qui en
facilitent l'examen.
Les pouvoirs publics peuvent supprimer le contrôle des bagages des passagers s'ils
jugent que la suppression de ces contrôles serait compatible avec la sûreté, la santé
publique et toute autre considération qui aurait trait à l'exécution des lois ou à l'intérêt
public.
Des moyens automatisés pourraient être utilisés, tels que les rayons X, les détecteurs
de métaux, les nez électroniques ou d'autres méthodes et dispositifs techniques qui
peuvent remplacer une inspection physique des bagages.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 50
S'il est impossible de supprimer le contrôle des bagages, les pouvoirs publics
devraient, chaque fois que cela est possible et que la législation nationale le permet,
n'effectuer qu'un contrôle sélectif en appliquant des techniques de gestion de risques,
telles que celles décrites dans la Norme 1.11.
Lorsque cela est possible dans la pratique, le contrôle des bagages devrait également
être effectué à l'aide de méthodes modernes, telles que le scanner et/ou l'utilisation
de chiens. On trouvera les règles de base relatives au traitement des passagers dans
le chapitre 1 relatif aux voyageurs de l'annexe J de la Convention de Kyoto révisée.
Les renseignements élémentaires qui sont fournis aux pouvoirs publics sont ceux qui
figurent sur la pièce d'identité des gens de mer en cours de validité ou sur le
passeport. Les pouvoirs publics peuvent demander des renseignements
supplémentaires s'ils en ont besoin pour établir l'admissibilité. Ils peuvent aussi exiger
la présentation d'un passeport et d'un visa en cours de validité si la législation
nationale le prescrit.
3.10.1 Norme. Dans la pièce d'identité des gens de mer, les pouvoirs publics n'exigent
pas d'autres renseignements que les suivants :
● nom de famille
● prénoms
● sexe
● nationalité
● signalement
● signature
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 51
3.10.2 Norme. Lorsque des gens de mer doivent se rendre dans un pays ou le quitter
en qualité de passagers par un moyen de transport quelconque :
b) pour passer en transit, afin de rejoindre leur navire dans un autre pays,
ou retourner dans leur pays, ou pour toute autre fin approuvée par les
autorités du pays en question,
les pouvoirs publics acceptent la pièce d'identité des gens de mer en cours de validité,
au lieu d'un passeport, lorsque celle-ci donne la garantie que son titulaire sera réadmis
dans le pays qui l'a délivrée.
Lorsqu'un marin voyage en tant que passager pour gagner un autre navire ou lorsqu'il
retourne dans son pays à la fin de son contrat, les pouvoirs publics doivent accepter sa
pièce d'identité aux fins du voyage et de sa réadmission dans le pays qui l'a délivrée,
dans la mesure où le permet la législation nationale de l'État dans lequel se trouve le
marin. Cela n'exclut pas la nécessité de présenter un passeport et un visa si la
législation nationale le prescrit.
En conséquence, il arrive souvent que les membres de l'équipage n'aient accès à ces
documents qu'en présence du capitaine du navire alors que dans certains cas, ils
peuvent en avoir besoin à des fins d'identification lorsqu'ils descendent à terre. Dans
ce cas, il est possible d'émettre des cartes d'identité supplémentaires en même temps
que les pièces d'identité des membres de l'équipage et que ces derniers conservent
ces cartes d'identité supplémentaires.
3.11 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient, avec le concours des
armateurs et des autorités portuaires et/ou de l'administration portuaire, prendre toutes
dispositions pour accélérer les formalités, tant pour les passagers que pour l'équipage
et les bagages, et prévoir à cet effet un personnel et des installations suffisants, en
veillant particulièrement aux dispositifs de chargement, de déchargement et
d'acheminement des bagages (y compris l'utilisation de systèmes mécanisés), de
même qu'aux points où les passagers risquent le plus d'être retardés. Des dispositions
devraient être prises afin de permettre, au besoin, une circulation à l'abri entre le navire
et le poste de contrôle des passagers ou de l'équipage. Ces dispositions et ces
installations devraient être assez souples et pouvoir être développées de manière à
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 52
Les pouvoirs publics, les armateurs et les autorités portuaires devraient tenir compte
des niveaux de sûreté visés par le Code international pour la sûreté des navires et
des installations portuaires (Code ISPS).
ii) pour que les locaux dans lesquels l'équipage pourrait être
appelé à se rendre en vue des divers contrôles soient aisément
accessibles et aussi proches que possible les uns des autres.
Si cela est possible dans la pratique, les pouvoirs publics devraient envisager de
mettre en place un système de double circuit pour assurer le contrôle des passagers
et de leurs bagages. Ce système permet de faciliter le trafic des passagers dans les
ports maritimes internationaux sans pour autant réduire l'efficacité des contrôles
douaniers. Chacun des deux circuits devrait être signalé clairement et distinctement
afin que les passagers puissent choisir aisément le circuit à emprunter.
3.12 Norme. Les pouvoirs publics doivent exiger des armateurs qu'ils veillent à ce
que le personnel du navire prenne toutes dispositions voulues pour favoriser
l'accomplissement rapide des formalités à l'arrivée concernant les passagers et
l'équipage. Ces dispositions peuvent consister à :
9
Il est renvoyé à la Pratique recommandée 6 du chapitre 1 de l'annexe spécifique J de la Convention de Kyoto
révisée et à ses Directives.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 53
L'adoption d'un modèle normalisé pour présenter des listes de noms permet de traiter
plus facilement les passagers et l'équipage. L'inscription du nom de famille en premier
et, dans les cas où plusieurs noms seraient inscrits, du nom de famille du père en
premier, permet aux autorités chargées du contrôle de retrouver facilement des
personnes inscrites sur la liste des passagers et la liste de l'équipage.
3.14 Norme. Les pouvoirs publics doivent procéder, sans retard injustifié, au
contrôle des personnes présentes à bord des navires afin de vérifier si elles sont
admissibles dans l'État.
Pour vérifier si les personnes sont admissibles sur le territoire, les pouvoirs publics
doivent adopter des mesures qui facilitent le débarquement rapide de ces personnes.
Cette vérification peut se faire à bord d'un navire ou dans des locaux à terre désignés
à cet effet.
3.15 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics ne devraient pas infliger des
amendes déraisonnables ou disproportionnées aux armateurs lorsqu'ils jugent
insuffisants les documents présentés par un passager aux fins de contrôle ou lorsqu'un
passager ne peut être admis, pour ce motif, sur le territoire de l'État.
En raison même du fait qu'en règle générale, un armateur ou l'équipage qui se trouve
à bord du navire n'est pas en mesure de vérifier la validité et l'authenticité d'un titre
de voyage, il serait déraisonnable d'infliger des amendes ou des sanctions en ce cas.
Il n'en reste pas moins que l'armateur ou l'équipage qui se trouve à bord du navire
peut évaluer les documents normalement exigés pour l'entrée dans le pays de
destination, tels qu'un passeport et un visa en cours de validité.
3.15.1 Norme. Les pouvoirs publics encouragent les armateurs à prendre des
précautions au point d'embarquement en vue de s'assurer que les passagers sont en
possession de tous documents exigés aux fins de contrôle par l'État d'accueil ou l'État
de transit.
Pour éviter une situation dans laquelle un passager ne peut être admis dans un État
du fait qu'il ne possède pas les documents requis, les armateurs ne devraient pas
accepter de passagers qui ne posséderaient pas les documents exigés ou qui
n'auraient pas l'autorisation d'entrer sur le territoire de l'État de la prochaine escale
en vertu de la législation nationale de celui-ci.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 54
3.15.2 Norme. Lorsqu'une personne est jugée non admissible et qu'elle est renvoyée
hors du territoire de l'État, l'armateur ne doit pas être empêché de recouvrer auprès de
cette personne les frais qui pourraient résulter de sa non-admissibilité.
3.16 Pratique recommandée. Des mesures devraient être prises pour s'assurer que
toutes les informations nécessaires concernant le transport et la sécurité sont aisément
compréhensibles pour les malentendants et les malvoyants.
3.18 Pratique recommandée. Lorsque l'accès aux transports publics est limité, tous
les efforts devraient être faits pour offrir des services de transport de surface accessibles,
à des prix raisonnables, en adaptant les services existants ou prévus ou en offrant des
services de transport spéciaux aux passagers qui ont une incapacité motrice.
3.20 Norme. Les pouvoirs publics doivent accorder la libre pratique par des moyens
électroniques à un navire de croisière, lorsque, compte tenu des renseignements
fournis par celui-ci avant l'entrée au port, l'autorité sanitaire du port de destination
prévu estime que l'entrée du navire ne risque pas d'introduire ou de répandre une
maladie quarantenaire.
Les pouvoirs publics doivent informer les navires de croisière par voie électronique
que les autorités sanitaires ne prévoient pas qu'il soit nécessaire de les mettre en
quarantaine à leur arrivée.
Cette norme ne vise pas à interdire l'utilisation de tout autre moyen de communication
approprié en cas de défaillance des moyens électroniques.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 55
Pour éviter des retards injustifiés dans les ports d'escale suivants du même pays, les
pouvoirs publics ne doivent pas exiger de déclaration générale, de liste des passagers,
de liste de l'équipage, de déclaration des provisions de bord et de déclaration des effets
et marchandises de l'équipage d'un navire lorsque les renseignements correspondants
ont déjà été communiqués à ce pays pour le même voyage.
Les passagers des navires en croisière sont chargés de conserver leurs documents
de voyage en lieu sûr. La responsabilité de conserver les documents en lieu sûr ne
devrait pas incomber au capitaine du navire.
3.24 Pratique recommandée. Les passagers en croisière ne devraient pas être tenus
d'obtenir un visa si leur navire effectue un séjour de moins de 72 heures dans un port
situé sur le territoire d'un Gouvernement contractant, sauf dans des conditions
particulières définies par les pouvoirs publics intéressés.
3.25 Norme. Les passagers en croisière ne doivent pas subir de retard inutile du fait
de l'application de mesures de contrôle par les pouvoirs publics.
Suivant l'horaire des navires en croisière, les pouvoirs publics doivent faire en sorte
que le contrôle des passagers commence le plus tôt possible. Les pouvoirs devraient,
lorsqu'il y a lieu, coordonner leurs activités de contrôle et les mener simultanément.
3.26 Norme. D'une manière générale, les services publics responsables du contrôle
de l'immigration ne doivent pas interroger les passagers en croisière, sauf pour des
raisons de sûreté et aux fins de vérification d'identité et d'admissibilité.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 56
3.31 Norme. Lors du séjour du navire au port, les provisions de bord exonérées de
droits de douane demeurent à la disposition des passagers en croisière à bord du navire.
3.32 Norme. Les passagers en croisière ne doivent normalement pas être tenus de
fournir une déclaration écrite pour leurs effets personnels. Toutefois, dans le cas
d'articles sur lesquels les droits de douane et autres taxes et droits sont élevés, une
déclaration écrite et une garantie peuvent être exigées.
En règle générale, les effets personnels des passagers en croisière peuvent faire
l'objet d'une déclaration orale au service des douanes. Il est également possible qu'un
terminal pour navires de croisière dispose du système du double circuit, tel que
mentionné dans la Pratique recommandée 3.11.2.
Les effets personnels des passagers sont, dans la plupart des pays, en suspension
des droits et taxes. Dans le cas d'articles sur lesquels les droits de douane sont
élevés, tels que l'alcool et le tabac, la suspension est autorisée dans une certaine
limite. En ce qui concerne les montants supplémentaires, de nombreux pays
autorisent une procédure simplifiée en lieu et place d'une déclaration normale 10.
3.35 Inusitée.
10
Il est renvoyé au chapitre 1 de l'annexe spécifique J de la Convention de Kyoto révisée.
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Annexe, page 57
3.36 Norme. Un passager en transit qui ne descend pas du navire à bord duquel il
est arrivé et repartira ne doit normalement pas être soumis aux contrôles habituels des
pouvoirs publics, sauf dans des cas exceptionnels déterminés par les pouvoirs publics
intéressés.
Les passagers en transit qui ne débarquent pas du navire pendant son escale au port
n'ont, en principe, aucun contact avec le pays de transit et sa population. Exception
faite des formalités sanitaires et de sûreté, toute formalité imposée par les pouvoirs
publics pourrait être considérée comme inutile et superflue.
Un passager en transit devrait être traité de la même manière, aux fins du contrôle
des documents, que les passagers qui ne sont pas en transit; il n'en demeure pas
moins soumis au contrôle des pouvoirs publics lorsque la législation nationale l'exige.
Un passager qui poursuit son voyage à bord du navire entre plusieurs ports, qu'il soit
ou non en transit, devrait être autorisé à débarquer dans les ports d'escale de son
itinéraire pour une durée limitée, à condition qu'il soit en possession des titres de
voyage prescrits par la législation nationale.
3.40 Pratique recommandée. Un passager en transit qui poursuit son voyage à partir
du même port et à bord du même navire devrait être dispensé de visa, sauf dans les cas
particuliers fixés par les pouvoirs publics intéressés.
3.41 Pratique recommandée. Un passager en transit qui poursuit son voyage à partir
du même port et à bord du même navire devrait être normalement dispensé de fournir
une déclaration écrite aux douanes.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 58
3.42 Pratique recommandée. Un passager en transit qui quitte le navire dans un port et
embarque à bord du même navire dans un port différent du même pays devrait bénéficier
des mêmes facilités qu'un passager qui arrive et repart à bord du même navire dans le
même port.
Cette pratique recommandée vise les passagers qui voyagent du port d'arrivée au
port de départ en empruntant d'autres moyens de transport dans le même pays. Les
passagers pourraient, par exemple, être transportés par bus ou par car pour faire des
excursions dans le pays d'arrivée. Les formalités concernant ces passagers ne
devraient pas être plus compliquées que celles appliquées aux passagers qui arrivent
et repartent du même port dans ce pays et font des excursions similaires.
F. Mesures d'assouplissement des formalités pour les navires utilisés à des fins
scientifiques
3.44 Norme. Les membres de l'équipage sont autorisés par les pouvoirs publics à
se rendre à terre pendant l'escale de leur navire, à condition que les formalités d'entrée
du navire soient achevées et que les pouvoirs publics n'aient pas de raison de refuser
l'autorisation de descendre à terre pour des raisons de santé publique, de sécurité
publique ou d'ordre public. L'autorisation de descendre à terre est accordée d'une
manière qui exclut toute discrimination pour des raisons de nationalité, de race, de
couleur, de sexe, de religion, d'opinions politiques ou d'origine sociale et quel que soit
l'État du pavillon du navire à bord duquel les membres de l'équipage sont employés,
sont engagés ou travaillent.
3.44bis Norme. Dans le cas où l'autorisation de descendre à terre est refusée, les
pouvoirs publics compétents doivent communiquer les motifs de ce refus au marin
intéressé et au capitaine. Si le marin intéressé ou le capitaine le demande, ces motifs
doivent leur être communiqués par écrit.
3.45 Norme. Les membres de l'équipage n'ont pas à obtenir un visa pour être
autorisés à descendre à terre.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 59
3.47 Norme. Les membres de l'équipage n'ont pas à être munis d'un document
spécial, tel qu'un laissez-passer, pour être autorisés à descendre à terre.
3.48 Pratique recommandée. Si les membres de l'équipage sont tenus de porter des
documents d'identité lorsqu'ils descendent à terre, ces documents devraient se limiter
à ceux qui sont énumérés dans la Norme 3.10.
Les Normes 3.45 et 3.47 et les Pratiques recommandées 3.46 et 3.48 visent à
permettre aux membres de l'équipage de prendre congé à terre en accomplissant le
minimum de formalités. Pour se rendre à terre, un document d'identité ou un
passeport en cours de validité devrait suffire.
3.49 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient prévoir un système qui
permette aux équipages de navires faisant régulièrement escale dans leurs ports
d'obtenir avant l'arrivée l'autorisation de descendre temporairement à terre. Lorsqu'un
navire n'a pas un dossier défavorable en matière d'immigration et qu'il est représenté
localement par un armateur ou par un agent de l'armateur ayant une bonne réputation,
les pouvoirs publics, après avoir constaté que les renseignements exigés par eux avant
l'arrivée du navire sont satisfaisants, devraient normalement autoriser le navire à se
rendre directement à son poste de mouillage et ne pas le soumettre à d'autres formalités
ordinaires d'immigration, sauf décision contraire de leur part.
Chapitre 4
Passagers clandestins
A. Principes généraux
Les normes et pratiques recommandées figurant dans le présent chapitre doivent être
mises en application conformément aux principes internationaux relatifs à la
protection des droits de l'homme, tels qu'énoncés dans les différentes conventions
internationales.
Sont pertinents aussi les articles 6 et 7 du Pacte international de 1966 relatif aux droits
civiques et politiques. Un autre instrument international sur les droits de l'homme
pouvant s'appliquer aux cas d'embarquement clandestin est la Convention des
11
En outre, les pouvoirs publics voudront peut-être prendre en considération la conclusion non contraignante
du Comité exécutif du HCR sur les passagers clandestins demandeurs d'asile (1988, No 53 (XXXIX)).
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 60
Les règles relatives aux passagers clandestins qui sont énoncées dans le chapitre 4
sont rédigées de manière à laisser une certaine souplesse aux Gouvernements
contractants quant aux modalités de mise en œuvre des normes et des pratiques
recommandées dans ce chapitre. La Convention FAL donne aux Gouvernements
contractants une grande liberté d'action pour ce qui est de sa mise en œuvre. Les
Gouvernements contractants sont tenus de faire usage de cette souplesse, si
nécessaire, pour garantir que les principes des conventions internationales sur les
droits de l'homme sont dûment respectés.
La Norme 4.1 implique également que les règles de la Convention FAL doivent céder
le pas si, contrairement à toute attente, leur application engendre une situation où,
malgré la souplesse des réglementations, le texte n'est pas compatible avec les
principes internationaux de protection tels qu'énoncés dans les conventions
internationales.
4.2 Norme. Les pouvoirs publics, les autorités portuaires, les armateurs, ainsi que
les capitaines, doivent coopérer dans toute la mesure du possible en vue d'empêcher
et de régler rapidement les cas d'embarquement clandestin et de s'assurer que les
passagers clandestins regagnent leur pays ou sont rapatriés dans les meilleurs délais.
Toutes les mesures nécessaires doivent être prises afin d'éviter que les passagers
clandestins ne soient tenus de rester à bord des navires pendant une trop longue
période de temps.
La Norme 4.2 est la disposition clé du chapitre 4 en ce qui concerne les passagers
clandestins. Elle oblige toutes les parties prenantes à coopérer afin d'empêcher les
personnes de monter clandestinement à bord des navires, ainsi qu'à résoudre les cas
d'embarquement clandestin, le cas échéant. Elle prévoit que toutes les parties
prenantes continuent d'être conjointement responsables jusqu'à ce que les passagers
clandestins regagnent leur pays ou soient rapatriés, ce qui devrait avoir lieu le plus
rapidement possible.
B. Mesures préventives
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 61
Cette norme énonce les obligations qu'ont les États du port coopérant avec les
usagers du port (navires, manutentionnaires de marchandises, autorités
portuaires, etc.) de mettre en place les dispositions requises pour prévenir toute
tentative d'embarquement clandestin. Lors de l'adoption de ces mesures, il faudrait
évaluer le risque d'embarquement clandestin dans le port en question en tenant
compte notamment de la taille du port et des types de marchandises qui y sont
manutentionnées. Dans ce même contexte, le recours à la technologie moderne et à
la gestion des risques s'impose. Se reporter à la Norme 1.11 et à la Pratique
recommandée 1.3.
Il serait préférable que les dispositions opérationnelles et/ou les dispositifs de sûreté
soient élaborés en collaboration avec toutes les parties intéressées, notamment les
pouvoirs publics, les armateurs et les autorités à terre.
.2 décrire dans le détail les liens de ces dispositions avec les autres autorités
compétentes et les systèmes de communications nécessaires pour assurer
en permanence le fonctionnement efficace de ces dispositions, ainsi que
leurs liens avec, notamment, les navires se trouvant dans le port;
12
http://www.imo.org/fr/ourwork/facilitation/stowaways/pages/default.aspx
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 62
4.3.2 Armateur/capitaine
4.3.2.1 Norme. Les Gouvernements contractants doivent exiger des armateurs et des
capitaines, ainsi que des autres personnes responsables, qu'ils aient mis en place un
dispositif de sûreté qui, dans la mesure où cela est possible dans la pratique,
empêchera les candidats à l'embarquement clandestin de monter à bord du navire et, à
défaut, dans la mesure où cela est possible dans la pratique, permettra de les découvrir
avant que le navire ne quitte le port.
Les armateurs, les capitaines et autres personnes responsables doivent avoir des
dispositifs de sûreté particuliers pour empêcher les passagers clandestins de monter
à bord de leurs navires. Ces dispositifs de sûreté peuvent faire partie du plan de
sûreté du navire prévu conformément aux dispositions du Code ISPS et devraient
être au moins équivalents à ceux visés par les dispositions pertinentes de la
section B/9 du Code ISPS. Se reporter à la Pratique recommandée 4.3.2.2.
4.3.2.2 Pratique recommandée. Lorsque les navires font escale ou séjournent dans des
ports où il existe un risque d'embarquement clandestin, les dispositions
opérationnelles et/ou les plans de sûreté du navire devraient au moins être équivalents
à ceux qui sont décrits dans le texte pertinent du paragraphe B/9 du Code ISPS.
Le Plan de sûreté du navire devrait, entre autres, prévoir des mesures de sûreté pour
tous les accès du navire et, pour chacun d'entre eux, identifier l'emplacement
approprié où des restrictions ou interdictions d'accès devraient être appliquées. Il
devrait prévoir également le moyen d'identification requis pour autoriser les
personnes à avoir accès au navire ou à rester à bord du navire sans être
questionnées. Le Plan de sûreté du navire devrait déterminer aussi la fréquence des
contrôles de l'accès au navire. La section B/9 contient plus de renseignements
concernant l'application de ces mesures pour chaque niveau de sûreté.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 63
4.3.2.3 Norme. Les Gouvernements contractants doivent exiger que, lorsqu'ils quittent
un port où il existe un risque d'embarquement clandestin, les navires autorisés à battre
leur pavillon, à l'exception des navires à passagers, fassent l'objet d'une fouille
minutieuse, exécutée conformément à un plan ou un programme spécifique, en
accordant la priorité aux endroits où des passagers clandestins pourraient se cacher
compte tenu du type de navire et de ses opérations. Les méthodes de fouille risquant
de nuire aux passagers clandestins cachés ne doivent pas être utilisées.
4.3.2.4 Norme. Les Gouvernements contractants doivent exiger qu'à bord des navires
autorisés à battre leur pavillon, aucun endroit ne soit désinfecté par fumigation ou ne
soit hermétiquement fermé avant d'avoir fait l'objet d'une fouille aussi approfondie que
cela est possible dans la pratique en vue de garantir qu'aucun passager clandestin n'y
est caché.
13
http://www.imo.org/fr/ourwork/facilitation/stowaways/pages/default.aspx
14
http://www.imo.org/fr/ourwork/facilitation/stowaways/pages/default.aspx
15
http://www.imo.org/fr/ourwork/facilitation/stowaways/pages/default.aspx
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 64
potentiel avec l'intention de faciliter son accès à la zone portuaire, à un navire, à une
cargaison ou à des conteneurs.
Selon cette disposition, chaque Gouvernement contractant est libre de décider des
poursuites à engager contre les passagers clandestins, les personnes qui tentent
d'embarquer clandestinement et les personnes qui les aident à accéder aux navires.
En général, il ne serait pas jugé approprié de poursuivre en justice des passagers
clandestins qui, de l'avis des autorités, ont de bonnes raisons de craindre de faire
l'objet de poursuites en justice en raison de leur race, de leur religion ou de leurs
opinions politiques.
4.4.1 Norme. Les cas d'embarquement clandestin doivent être traités conformément
aux principes humanitaires, notamment ceux mentionnés dans la Norme 4.1. Il ne faut
jamais perdre de vue la sécurité de l'exploitation du navire et la sécurité et le bien-être
du passager clandestin.
Lorsque l'on découvre des passagers clandestins à bord d'un navire, l'équipage doit
les traiter avec respect et conformément aux règles et aux principes du droit
international humanitaire. Bien qu'il s'agisse là d'un principe fondamental, le capitaine
et les membres de l'équipage doivent aussi prendre en considération la sécurité du
navire, son équipage et, si possible, la cargaison.
4.4.2 Norme. Les Gouvernements contractants doivent exiger que les capitaines
autorisés à battre leur pavillon prennent les mesures nécessaires pour garantir la
sécurité du passager clandestin ainsi que, d'une manière générale, sa santé, son
bien-être et sa sûreté pendant qu'il est à bord, notamment en lui fournissant des vivres,
un logement, des soins médicaux et des installations sanitaires adéquats.
4.5.1 Norme. Il n'est pas permis à des passagers clandestins de travailler à bord du
navire, sauf en cas de situation d'urgence ou pour ce qui est des tâches en rapport avec
leur logement et leur couvert à bord.
4.6.1 Norme. Les Gouvernements contractants doivent exiger des capitaines qu'ils
prennent des mesures réalistes pour déterminer l'identité du passager clandestin,
notamment sa nationalité/citoyenneté, ainsi que le port dans lequel il a embarqué, et
qu'ils notifient l'existence du passager clandestin et tous renseignements pertinents
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 65
aux pouvoirs publics du premier port d'escale prévu. Ces renseignements doivent
également être communiqués à l'armateur, aux pouvoirs publics du port
d'embarquement, à l'État du pavillon et, si nécessaire, aux ports d'escale suivants.
En dernier ressort, c'est aux pouvoirs publics qu'il incombe d'établir l'identité des
passagers clandestins. Les capitaines de navires devraient toutefois faire tout leur
possible pour obtenir autant de renseignements que possible sur l'identité des
passagers clandestins car ils sont en général les premiers à établir un contact avec
eux. Si l'identité d'un passager clandestin est établie suffisamment à l'avance et si les
pouvoirs publics du premier port d'escale prévu en sont informés, ils pourront préparer
son arrivée. Pour recueillir les renseignements voulus, le capitaine devrait utiliser le
questionnaire spécifié à l'appendice 2 de la Convention, ainsi qu'il est indiqué dans la
Pratique recommandée 4.6.2. Le capitaine du navire devrait tenter de recueillir autant
de renseignements que possible sur l'identité du passager clandestin et les
communiquer aux autorités mentionnées dans la norme ci-dessus.
4.6.3 Norme. Les Gouvernements contractants doivent donner des instructions aux
capitaines autorisés à battre leur pavillon afin que, lorsqu'un passager clandestin
déclare être un réfugié, ces renseignements soient traités comme étant confidentiels
dans la mesure nécessaire pour garantir la sûreté du passager clandestin.
4.7.1 Norme. Les pouvoirs publics doivent notifier tous les cas d'embarquement
clandestin dont ils sont informés au Secrétaire général de l'Organisation maritime
internationale.
Deux fois par an, les pouvoirs publics des Gouvernements contractants doivent
notifier tous les cas d'embarquement clandestin au Secrétaire général de
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Annexe, page 66
• nom du navire
• type
• pavillon
• jauge brute
• numéro OMI
4.8 Norme. Les pouvoirs publics doivent demander instamment à tous les
armateurs qui exploitent des navires autorisés à battre leur pavillon de donner pour
instructions aux capitaines de ne pas modifier le voyage prévu pour tenter de débarquer
un passager clandestin découvert à bord du navire après que ce dernier a quitté les
eaux territoriales du pays dans lequel le passager clandestin a embarqué, à moins que :
• les pouvoirs publics de l'État du port vers lequel le navire est dérouté
n'aient autorisé le débarquement du passager clandestin; ou
Les capitaines de navires ne doivent pas, en principe, modifier le voyage prévu pour
tenter de débarquer les passagers clandestins lorsque ces derniers sont découverts
après que le navire a quitté les eaux territoriales de l'État où ils ont embarqué.
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Annexe, page 67
Les capitaines de navires peuvent en décider autrement dans les cas mentionnés
dans la Norme 4.8.
Le navire peut modifier son voyage s'il y a été autorisé par les pouvoirs publics de
l'État du port vers lequel il compte faire route.
4.9 État dans lequel se trouve le premier port d'escale d'après le plan de voyage
4.9.1 Norme. Les pouvoirs publics du pays dans lequel se trouve le premier port
d'escale prévu après la découverte d'un passager clandestin doivent décider si,
conformément à la législation nationale, ce passager clandestin peut être admis par
l'État dont ils relèvent et doivent faire tout leur possible pour collaborer avec les parties
prenantes au règlement du problème.
La rapidité du débarquement des passagers clandestins est l'un des aspects les plus
importants qui intervient dans le règlement des cas d'embarquement clandestin.
Les pouvoirs publics doivent décider si le passager clandestin peut être admis dans
cet État. Ils se prononcent conformément à la législation nationale pertinente, telle
que leur législation sur l'admissibilité sur leur territoire et leur législation sur les
ressortissants étrangers. Si le passager clandestin demande l'asile, les pouvoirs
publics doivent traiter cette demande conformément à leur législation nationale et
aux instruments internationaux pertinents, par exemple la Convention de 1951 et le
Protocole de 1967 relatifs au statut des réfugiés.
4.9.2 Norme. Les pouvoirs publics du pays dans lequel se trouve le premier port
d'escale prévu après la découverte du passager clandestin doivent autoriser le
débarquement du passager clandestin lorsque celui-ci est en possession de documents
de voyage en cours de validité pour son retour, et que les pouvoirs publics se sont
assurés que des dispositions ont été ou seront prises dans les meilleurs délais pour
son rapatriement, toutes les conditions requises pour le transit étant remplies.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 68
4.9.3 Norme. Les pouvoirs publics du pays dans lequel se trouve le premier port
d'escale prévu après la découverte d'un passager clandestin doivent autoriser le
débarquement du passager clandestin après s'être assurés qu'ils pourront ou que
l'armateur pourra obtenir des documents de voyage valables, prendre des dispositions
dans les meilleurs délais pour le rapatriement du passager clandestin et remplir toutes
les conditions requises pour son transit. En outre, les pouvoirs publics doivent
envisager favorablement d'autoriser le débarquement du passager clandestin lorsqu'il
est impossible dans la pratique de le garder à bord du navire ou qu'il existe d'autres
facteurs qui empêchent de le garder à bord du navire. Ces facteurs peuvent inclure les
situations suivantes, sans toutefois s'y limiter :
Il convient de noter que cette norme ne se limite pas à ces deux situations.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 69
4.10.1 Norme. Lorsque le débarquement d'un passager clandestin n'a pas pu avoir lieu
dans le premier port d'escale prévu après la découverte du passager clandestin, les
pouvoirs publics des ports d'escale suivants doivent envisager son débarquement
conformément aux Normes 4.9.1, 4.9.2 et 4.9.3.
4.11 État dont le passager clandestin est ressortissant ou dans lequel il a le droit de
s'établir
4.11.2 Norme. Les pouvoirs publics doivent, si possible, aider à déterminer l'identité et
la nationalité/citoyenneté des passagers clandestins revendiquant qu'ils sont
ressortissants de l'État dont ils relèvent ou qu'ils ont le droit de s'établir dans cet État.
Chaque fois que possible, l'ambassade locale, le consulat ou une autre représentation
diplomatique du pays de la nationalité du passager clandestin sera tenu d'aider à vérifier
la nationalité du passager clandestin et à lui délivrer un document de voyage provisoire.
Si le passager clandestin déclare qu'il est demandeur d'asile ou réfugié, les autorités
de son pays ne doivent pas être contactées.
4.12.1 Norme. Les pouvoirs publics d'un État, lorsqu'il a été établi à leur satisfaction
que des passagers clandestins sont montés à bord d'un navire dans un port de cet État,
doivent accepter d'interroger les passagers clandestins renvoyés de leur point de
débarquement après y avoir été jugés non admissibles. Les pouvoirs publics de l'État
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Annexe, page 70
Les passagers clandestins jugés non admissibles par les autorités des ports d'escale
du navire devraient en principe être renvoyés vers l'État où ils ont embarqué. Il peut
en être autrement si l'on a connaissance d'autres États sur le territoire desquels le
passager clandestin est autorisé à rester, ou s'il déclare être un demandeur d'asile ou
avoir le statut de réfugié. Toutefois, l'État où il a embarqué est obligé d'accepter aux
fins de vérification les passagers clandestins qui sont réacheminés vers son territoire,
s'il a été établi, d'une manière qu'il juge satisfaisante, qu'ils ont embarqué dans un
port de cet État. Après avoir accepté le passager clandestin pour vérification, les
autorités de l'État où il a embarqué ne doivent pas le renvoyer dans le pays où il avait
été précédemment jugé non admissible. Elles peuvent cependant, compte tenu de
leur législation nationale, décider si le passager clandestin est autorisé à rester sur
leur territoire ou s'il doit être rapatrié dans un autre pays.
4.12.2 Norme. Les pouvoirs publics d'un État doivent, lorsqu'il a été établi d'une
manière qu'ils jugent satisfaisante, que des passagers clandestins potentiels sont
montés à bord d'un navire dans un port de cet État, accepter le débarquement des
passagers clandestins potentiels et des passagers clandestins qui ont été découverts
à bord du navire alors que ce dernier se trouvait encore dans les eaux territoriales de
cet État ou, si cela est prévu par la législation nationale dudit État, dans la zone relevant
de la juridiction de ses services d'immigration. Aucune sanction ne doit être imposée à
l'armateur et aucune somme ne doit être exigée de lui pour couvrir les frais de détention
ou de renvoi.
Si un passager clandestin potentiel est découvert avant que le navire ne quitte les
eaux territoriales, les pouvoirs publics du port où il a embarqué doivent l'autoriser à
débarquer, sans que cela ait des répercussions juridiques ou financières pour le
propriétaire du navire, lorsqu'ils se sont assurés que ce passager clandestin avait
embarqué dans un port situé sur leur territoire. Si un État exerce des fonctions
d'immigration dans une zone plus étendue que sa mer territoriale, il doit également
autoriser le débarquement si le navire est toujours à l'intérieur de cette zone. Se
reporter à l'article 33 de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, qui
permet aux États côtiers d'exercer le contrôle nécessaire pour prévenir les infractions
à leurs lois et règlements d'immigration dans la zone contiguë. Cette zone peut
s'étendre jusqu'à une distance de 24 milles marins des lignes de base à partir
desquelles est mesurée la largeur de la mer territoriale.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 71
4.12.3 Norme. Lorsqu'un passager clandestin potentiel n'a pas été débarqué au port
d'embarquement, il doit être traité comme un passager clandestin conformément aux
règles du présent chapitre.
S'il n'a pas été possible de débarquer un passager clandestin potentiel au port
d'embarquement, il faut appliquer les règles et directives établies conformément aux
instruments internationaux, et le passager clandestin ne doit en aucun cas être traité
ou considéré comme un membre de l'équipage.
4.13.1 Norme. Les pouvoirs publics de l'État du pavillon du navire doivent apporter leur
aide et leur collaboration au capitaine/à l'armateur ou aux pouvoirs publics des ports
d'escale pour :
À cette fin, une copie des renseignements qui sont envoyés aux autorités du prochain
port d'escale devrait être adressée à l'État du pavillon, de manière à ce que ce dernier
puisse aider à traiter le cas.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 72
voyage, selon le cas, par quelque moyen de transport que ce soit et spécifiant toutes
autres conditions imposées par les pouvoirs publics, devrait être remise à l'exploitant
chargé du renvoi du passager clandestin. Elle doit fournir les renseignements sollicités
par les services compétents aux points de transit et/ou au point de débarquement.
• nom
• nom du père
• sexe
• âge
• origine ethnique
• nationalité
• documents antérieurs
• pays d'origine
• pays de résidence
• date de départ
• pays traversés
4.14.2 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics de l'État dans lequel le passager
clandestin a été débarqué devraient contacter les pouvoirs publics compétents aux
points de transit au cours du retour d'un passager clandestin afin de les informer de
son statut. En outre, les pouvoirs publics des pays par lesquels des passagers
clandestins doivent transiter pendant leur retour devraient autoriser, le transit par leurs
ports et aéroports, sous réserve des visas normalement exigés et compte tenu des
exigences liées à la sûreté nationale, le transit des passagers clandestins qui voyagent
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 73
à la suite d'instructions ou d'ordres de renvoi donnés par les pouvoirs publics du pays
du port de débarquement.
Lorsqu'ils renvoient le passager vers l'État dont il est ressortissant, ou vers l'État
d'embarquement, ou encore vers un État dans lequel il peut être admis, les pouvoirs
publics de l'État où le passager clandestin a débarqué devraient, autant que possible,
coopérer avec l'État ou les États de transit suivant(s). Si tous les renseignements
connus sur le passager clandestin sont communiqués à l'État ou aux États de transit,
le processus de rapatriement sera rapide, l'Étatou les États de transit pouvant prendre
à l'avance toutes les dispositions nécessaires qui pourraient avoir trait au transit.
L'État ou les États de transit devraient, conformément à leur législation nationale,
autoriser tout passager clandestin qui est rapatrié sur ordre de l'État de débarquement
à transiter par leurs ports ou aéroports.
4.15.1 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics de l'État dans lequel un passager
clandestin a été débarqué devraient normalement informer l'armateur à bord du navire
duquel le passager clandestin a été découvert, dans la mesure du possible, du montant
des frais de détention et de retour du passager clandestin et de tous frais additionnels
liés à l'établissement de documents pour le passager clandestin, si l'armateur doit
assumer ces frais. De plus, les pouvoirs publics devraient, dans la mesure du possible
et conformément à la législation nationale, coopérer avec l'armateur afin de limiter ces
frais au strict minimum, s'ils sont à la charge de l'armateur.
Il appartient aux Gouvernements contractants d'édicter les règles qui définissent les
différents types de coûts pouvant faire l'objet d'un remboursement et pendant quelle
période de temps. Cependant, le montant devrait être communiqué dès que possible
au propriétaire du navire ou à son agent ou assureur. L'assureur est généralement
représenté par un correspondant des Clubs P&I. De plus, les autorités qui ont autorisé
le passager clandestin à débarquer devraient être informées des possibilités de
réduire ces coûts au minimum.
4.15.2 Pratique recommandée. La période pendant laquelle les armateurs sont tenus
responsables de la prise en charge des frais de séjour d'un passager clandestin
encourus par les pouvoirs publics de l'État dans lequel le passager clandestin a été
débarqué devrait être aussi courte que possible.
Les pouvoirs publics de la juridiction dans laquelle le passager clandestin est détenu
devraient réduire les frais de séjour au minimum. Il existe des modèles différents
selon les juridictions. Dans certaines d'entre elles, un délai est fixé au-delà duquel le
propriétaire du navire n'a pas à assumer les frais supplémentaires afférents à la
détention. En général, les propriétaires n'ont pas à payer les frais de détention quand
les autorités traitent une demande d'asile.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 74
Comme dans la Norme 4.15.3, les pouvoirs publics devraient envisager d'atténuer toute
poursuite qui est applicable en vertu de la législation nationale aux armateurs à bord des
navires desquels des passagers clandestins ont été découverts.
Chapitre 5
Entrée, séjour au port et sortie des cargaisons et autres articles
Le présent chapitre contient les dispositions relatives aux formalités que les pouvoirs
publics imposent à l'armateur, à son agent ou au capitaine du navire.
Les dispositions contenues dans le présent chapitre ont trait à l'entrée et à la sortie de la
cargaison. Les pouvoirs publics chargés de la cargaison sont essentiellement les
services douaniers, ainsi que les autorités vétérinaires et phytosanitaires. Les
explications fournies dans ce chapitre concernent donc ces autorités, mais n'excluent pas
pour autant les autres pouvoirs publics compétents.
A. Dispositions générales
5.1 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient, avec le concours des
armateurs, des autorités portuaires et des installations et terminaux portuaires, prendre
les mesures voulues pour que la durée d'immobilisation au port soit réduite au strict
minimum et prévoir des dispositions satisfaisantes pour le déroulement des diverses
opérations et devraient réexaminer fréquemment toutes les mesures relatives à l'entrée
et à la sortie des navires, y compris les dispositions concernant notamment
l'embarquement, le débarquement, le chargement, le déchargement et l'entretien courant,
ainsi que les mesures de sûreté connexes. Ils devraient également prendre des
dispositions pour que les formalités d'entrée et de sortie des navires de charge et de leurs
cargaisons puissent s'effectuer dans la mesure du possible dans la zone de chargement
et de déchargement.
"Le temps, c'est de l'argent", tel est de nos jours l'un des principes fondamentaux du
commerce, en particulier dans le secteur maritime, qui sous-tend la nécessité d'éviter
les retards. Pour accélérer le mouvement des cargaisons, de nombreux ports ont créé
des zones spéciales pour les porte-conteneurs, les cargaisons d'hydrocarbures, de
I:\CIRC\FAL\3\FAL.3-Circ.215.docx
FAL.3/Circ.215
Annexe, page 75
Pour l'essentiel, le Code part du principe que les activités visant à assurer la sûreté
des navires et des installations portuaires sont des activités de gestion des risques et
que pour déterminer quelles sont les mesures de sûreté appropriées, il convient
d'évaluer les risques pour chaque cas particulier.
Le Code a pour objet de fournir un cadre normalisé et harmonisé pour l'évaluation des
risques en vue de permettre aux gouvernements de diminuer le degré de vulnérabilité
des navires et installations portuaires à mesure qu'augmente la gravité des menaces,
en déterminant les niveaux de sûreté et les mesures de sûreté correspondantes.
5.2 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient, avec le concours des
armateurs, des autorités portuaires et des installations et terminaux portuaires, prendre
les mesures voulues pour que des dispositions satisfaisantes soient prévues pour le
déroulement des diverses opérations en vue de simplifier et de faciliter la manutention et
les formalités de dédouanement des marchandises. Ces dispositions devraient porter sur
toutes les opérations à partir de l'arrivée du navire à quai : déchargement, autorisation
des pouvoirs publics et également, s'il y a lieu, zones franches, installations de stockage,
entreposage ou poursuite du transport. Un accès commode et direct devrait être aménagé
entre la zone franche, les installations d'entreposage et le magasin de marchandises et
la zone de dédouanement des pouvoirs publics, qu'il convient de situer à proximité des
quais, avec, chaque fois que possible, des moyens d'accès facile et de transfert et une
infrastructure.
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Annexe, page 76
devraient être situés à proximité immédiate du lieu où les navires sont chargés ou
déchargés. Un espace suffisant devrait être prévu pour les cargaisons transbordées.
Les zones de dédouanement et les installations de contrôle des cargaisons, y compris
le matériel de contrôle aux rayons X, devraient être situés à proximité de ces
emplacements. Il faudrait encourager les pouvoirs publics concernés à regrouper ces
divers sites et installations. Cela éviterait de multiplier les déplacements des
cargaisons sur les quais et les coûts associés.
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Annexe, page 77
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Annexe, page 78
5.6 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient prévoir des procédures
simplifiées pour assurer le déroulement rapide des formalités concernant les colis de
cadeaux privés et les échantillons commerciaux dont la valeur ou la quantité ne
dépasse pas un certain chiffre, qui devrait être fixé à un niveau aussi élevé que possible.
Dans de nombreux pays, des arrangements spéciaux ont été adoptés pour les
cadeaux privés ou les échantillons commerciaux, souvent sur la base d'accords
internationaux tels que les dispositions de la Convention postale universelle. Les
valeurs ou quantités limites devraient être déterminées en fonction de la législation
nationale et être rendues publiques. Les seuils fixés pourraient aussi correspondre à
un certain montant, au-dessous duquel aucun droit ni taxe ne serait perçu.
Les marchandises mentionnées dans cette norme doivent, en raison de leur nature,
être transportées rapidement. Tout retard dans l'accomplissement des formalités
pourrait nuire à la qualité ou à l'apparence des marchandises. Les formalités liées au
mouvement de ces marchandises doivent donc être limitées au strict minimum. De
nombreux pays ont déjà mis en place des procédures spéciales pour accélérer le
dédouanement de ce type de marchandises. Les pouvoirs publics devront peut-être
appliquer des prescriptions ou conditions spéciales ou supplémentaires pour permettre
un dédouanement rapide, notamment en exigeant la présentation en temps utile, de
préférence avant l'arrivée, de la documentation prescrite ou une garantie pour les droits
et taxes dus. Lorsque des marchandises similaires sont expédiées régulièrement, des
procédures de dédouanement spéciales pourraient être autorisées.
En règle générale, toutes les marchandises qui sont introduites sur le territoire d'un
pays sont soumises à la supervision, aux droits et taxes, et parfois aux restrictions à
l'importation du pays en question, jusqu'à ce que les marchandises soient
dédouanées. Le matériel spécialisé de manutention de la cargaison mentionné dans
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Annexe, page 79
cette pratique recommandée peut toutefois être amené à terre dans le port que
pendant une brève période pour décharger et charger la cargaison du navire à bord
duquel il est arrivé. La disponibilité d'un tel matériel à bord d'un navire peut être
nécessaire en fonction de la nature des marchandises ou si un tel matériel n'est pas
disponible dans le port d'escale, notamment s'il s'agit d'un petit port. L'application des
règles ordinaires à un tel matériel, destiné à être réexporté très peu de temps après,
ne faciliterait pas la circulation rapide des marchandises et prolongerait inutilement le
séjour du navire au port.
L'admission temporaire est définie comme suit : "Le régime douanier qui permet de
recevoir dans un territoire douanier en suspension des droits et taxes à l'importation,
sans application de prohibitions ou restrictions à l'importation de caractère
économique, certaines marchandises (y compris les moyens de transport) importées
dans un but défini et destinées à être réexportées, dans un délai déterminé, sans
avoir subi de modification, exception faite de leur dépréciation normale par suite de
l'usage qui en est fait.".
5.9 Inusitée.
5.10.1 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient adopter pour les
personnes agréées des procédures simplifiées qui permettent :
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Annexe, page 80
Les procédures simplifiées proposées dans cette recommandation sont les procédures
(douanières) qui suivent les formalités liées à l'arrivée des marchandises dans un port,
ce qui peut être considéré comme la première phase. Les procédures suivantes, qui
concernent le mouvement des marchandises jusqu'à leur destination (finale), par
exemple à l'importation ou en transit, peuvent être considérées comme la deuxième
phase. Souvent, la responsabilité des marchandises passe alors à une autre partie, par
exemple le transitaire. Les procédures simplifiées qu'il est suggéré d'appliquer dans la
présente pratique recommandée sont fondées sur la Convention de Kyoto révisée
(1999) sur l'harmonisation et la simplification des régimes douaniers et visent à faciliter
la mainlevée ou le dédouanement rapides. Elles sont disponibles uniquement pour les
personnes agréées ayant des antécédents satisfaisants en matière douanière et
respectant les prescriptions pertinentes des différents pouvoirs publics.
c) Lorsque les pouvoirs publics fondent leurs contrôles sur une déclaration
incomplète ou lorsque le dédouanement local dans les locaux du
déclarant a été autorisée, il est souvent peu pratique de présenter une
déclaration supplémentaire distincte pour chaque expédition. Les
déclarants ayant un bon bilan de conformité peuvent être autorisés à
présenter une déclaration périodique, qui récapitule toutes les
déclarations initiales ou toutes les notifications. De telles procédures
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Annexe, page 81
peuvent aller de pair avec des arrangements pour le paiement des droits
et taxes, sur la base de l'autoévaluation.
Le secteur fait pression sur les pouvoirs publics pour que ces derniers appliquent des
procédures rapides et fiables. Les pouvoirs publics subissent également la pression
exercée par la réduction des budgets et des effectifs, qui impose de trouver des
méthodes de travail plus efficaces. Cette évolution exige d'avoir recours à des
procédures et des techniques de contrôle modernes. Sans parler de la charge
inacceptable que cela représente pour les opérateurs commerciaux et pour les
pouvoirs publics, il est impossible de contrôler toutes les expéditions. Il faut donc
mettre au point des méthodes de contrôle modernes qui permettent d'identifier les
expéditions à haut risque. La gestion des risques mentionnée dans la Norme 1.11
s'est avérée être une méthode de contrôle efficace et efficiente qui permet de réduire
au minimum les contrôles physiques.
5.12 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient mener, sur la base d'une
requête valable, des inspections physiques de la cargaison, lorsque cela est nécessaire,
à l'emplacement où elle est chargée dans son moyen de transport et, pendant le
chargement, soit sur le quai, soit, dans le cas d'une charge unitaire, à l'emplacement où
le conteneur est empoté et scellé.
L'intervention des pouvoirs publics devrait être limitée, lorsque cela est possible, et
devrait ralentir le moins possible le processus logistique. Les pouvoirs publics doivent
toutefois procéder inévitablement à des inspections physiques sur la base de
l'évaluation des risques. Pour faciliter la circulation des marchandises, les inspections
physiques, lorsqu'elles sont nécessaires, devraient être effectuées au moment le plus
propice et le plus pratique. Il faudrait, dans la mesure du possible, éviter de procéder
à l'inspection physique lorsque la cargaison est déjà chargée dans un moyen de
transport, inspection qui n'est pas pratique pour les cargaisons conteneurisées. Non
seulement cela interrompt la circulation des marchandises, mais cela compromet
l'efficacité des pouvoirs publics. Pour une efficacité optimale, les cargaisons
exportées pourraient être inspectées dans les locaux de l'exportateur ou à l'endroit
où le conteneur est empoté. Afin de préserver l'intégrité d'un chargement
conteneurisé, il faudrait que la partie qui se charge de l'empotage du conteneur scelle
l'engin de transport immédiatement après l'empotage. À l'importation, il est possible
de contrôler la cargaison, si nécessaire, en utilisant du matériel d'imagerie ou de
détection non intrusif. Lorsqu'un chargement volumineux doit être soumis à une
inspection plus poussée, les pouvoirs publics devraient mener cette inspection dans
des zones ou des bâtiments spéciaux, afin de gagner du temps et encore une fois,
de limiter l'intervention au minimum nécessaire.
Dans de nombreux pays, la collecte de données statistiques est liée aux formalités
douanières. Lorsqu'ils établissent les prescriptions appropriées, les pouvoirs
publics, en particulier les services douaniers, devraient tenir compte des
prescriptions des services statistiques pour éviter toute duplication. L'utilisation de
l'informatique permet de collecter efficacement les données que demandent les
pouvoirs publics. Le concept de guichet unique qui figure dans la Pratique
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Annexe, page 82
5.14 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient utiliser les systèmes
d'échange électronique de renseignements pour obtenir des renseignements et
accélérer et simplifier l'accomplissement des formalités d'entreposage, de
dédouanement et de réexportation.
Les formalités de transit relatives aux marchandises en provenance d'un autre pays
et en attente de chargement à bord d'un navire en partance pourraient être
accomplies et achevées dès que la cargaison passe sous la supervision des services
douaniers du port de chargement, sans attendre qu'elle ait quitté le territoire douanier
après avoir été gardée en transit, ce qui faciliterait le mouvement international des
marchandises. Néanmoins, dans de nombreux pays, la cargaison doit être déclarée
aux fins d'une autre formalité avant le chargement. Cette procédure devrait être
simple et pourrait se fonder sur les renseignements figurant déjà dans la déclaration
de transit, par exemple sous la forme d'un renvoi à la déclaration de transit.
L'accomplissement des formalités de transit est important pour le déclarant car dans
la plupart des cas, une garantie devrait être fournie au départ, laquelle devrait être
levée le plus tôt possible.
C. Conteneurs et palettes
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Annexe, page 83
Il convient de noter que ces deux conventions ont été modifiées de sorte qu'elles
prescrivent le marquage de tous les conteneurs multimodaux utilisés pour le trafic
maritime conformément à la Norme internationale 6346 de l'ISO 16.
5.16 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient prévoir dans leur
législation, mentionnée dans la Norme 5.15, des dispositions visant à accepter une
simple déclaration selon laquelle les conteneurs, les palettes et l'équipement pour
conteneur et les accessoires qui sont importés à titre temporaire seront réexportés dans
le délai fixé par l'État intéressé. Cette déclaration peut se faire sous la forme d'une
déclaration orale ou tout autre acte jugé acceptable par les pouvoirs publics.
Même si elle prévoit une période plus courte dans le cadre de l'admission temporaire,
la Convention douanière relative aux conteneurs, 1972, favorise aussi l'utilisation
d'une procédure douanière simplifiée pour déclarer les conteneurs, leurs
équipements et accessoires et les palettes aux fins de leur admission temporaire.
5.17 Norme. Les pouvoirs publics autorisent les conteneurs, les palettes et
l'équipement pour conteneur et les accessoires qui entrent dans le territoire d'un État
en vertu des dispositions de la norme 5.15 à quitter les limites du port d'arrivée pour
permettre le dédouanement des marchandises importées et/ou le chargement des
marchandises destinées à l'exportation en simplifiant les procédures de contrôle et en
réduisant au minimum les documents.
16 Se reporter également à la partie XII du Manuel de la Convention douanière relative aux conteneurs, 1972
(2017).
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Annexe, page 84
5.20 Norme. Lorsque par erreur, ou pour toute autre raison valable, tout ou partie de
la cargaison est déchargé dans un port autre que le port prévu, les pouvoirs publics
facilitent son rechargement ou son acheminement à destination. Cette disposition ne
s'applique pas toutefois aux marchandises prohibées ou soumises à restriction.
Il peut arriver que la cargaison soit accidentellement déchargée dans un port et doive être
expédiée au port de destination prévu. Lorsque la cargaison est encore sous la
supervision des douanes et en entreposage temporaire et que les marchandises n'ont
pas encore été déclarées pour une procédure douanière finale, qu'aucun droit et aucune
taxe n'ont donc été acquittés, une procédure de réexportation simplifiée devrait être
appliquée, sur la base des renseignements fournis à l'entrée. Dans les autres cas, les
douanes devraient accepter de rembourser les droits et taxes perçus, souvent sur la base
d'une procédure de remboursement de droits de douane. Le remboursement des droits
de douane et taxes ne devrait être possible que si des preuves suffisantes sont
présentées pour attester que le déchargement erroné n'était pas intentionnel.
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Annexe, page 85
5.21 Norme. Les pouvoirs publics n'exigent pas de l'armateur qu'il fasse figurer des
renseignements spéciaux à leur intention sur le document de transport ou la copie de
celui-ci, à moins que l'armateur n'agisse en qualité d'importateur ou d'exportateur ou
au nom de l'importateur ou de l'exportateur.
Ces renseignements devraient être obtenus auprès des parties en ayant directement
connaissance et non pas auprès du transporteur.
5.23 Norme. L'armateur est tenu de fournir les données concernant l'entrée ou la
sortie des marchandises dont il a connaissance au moment où il transmet ces données
et qui figurent dans le document de transport qui atteste du connaissement. Ainsi,
l'armateur peut fonder sa transmission sur les données fournies par le client de son
chargeur, à moins que l'armateur ait des raisons de penser que les données fournies
ne sont pas véridiques.
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Annexe, page 86
de transport. Les principes qui précèdent ont été reconnus et adoptés dans le cadre
des systèmes juridiques de nombreux États. Cette norme rend compte, par exemple,
de la position de la Commission européenne qu'elle a rendu publique dans le
document intitulé "GUIDANCE DOCUMENT on Customs Formalities on Entry and
Import into the European Union" *, page 21, disponible à l'adresse suivante :
http://ec.europa.eu/taxation_customs/sites/taxation/files/resources/documents/customs/
customs_code/guidance_customs_formalities_entry_import_en.pdf
5.24 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient appliquer des règles en
vertu desquelles la personne qui établit et passe un contrat avec une partie (par
exemple, un groupeur de fret, un transitaire ou un armateur) pour transporter un
chargement par mer jusqu'au territoire d'un autre État doit fournir à cette partie des
renseignements complets et exacts sur ce chargement.
Cette pratique recommandée est la suite logique du principe selon lequel un armateur
ne peut transmettre que les renseignements dont il a connaissance dans le
connaissement ou son équivalent, qui sont eux-mêmes fondés sur les consignes de
transport de l'expéditeur. Elle est également conforme, par exemple, à la position
publique de la Commission européenne (voir les Notes explicatives se rapportant à
la Norme 5.23).
Chapitre 6
Hygiène, services médicaux et quarantaine, services vétérinaires et phytosanitaires
6.1 Norme. Les pouvoirs publics d'un État qui n'est pas partie au Règlement
sanitaire international doivent s'efforcer d'appliquer les dispositions pertinentes de ce
règlement aux transports maritimes internationaux.
Un État qui n'est pas Partie au Règlement sanitaire international doit, dans la mesure
du possible, appliquer les dispositions de ce règlement afin de préserver d'une part,
la situation sanitaire des États qui y sont Parties et, d'autre part, le trafic maritime
international dans son ensemble.
*
Disponible en anglais seulement.
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Annexe, page 87
6.4.1 Norme. Les pouvoirs publics doivent s'efforcer d'obtenir la coopération des
armateurs pour qu'ils se conforment à toute demande selon laquelle une maladie à bord
d'un navire doit être signalée sans tarder par des moyens électroniques à l'autorité
sanitaire du port de destination du navire afin de faciliter l'envoi du personnel médical
spécialisé et du matériel nécessaires pour les formalités sanitaires à l'arrivée.
Ces dispositions visent à accélérer l'exploitation des navires dans les ports afin de
réduire le plus possible le temps nécessaire pour lancer les opérations de chargement
ou déchargement des marchandises et d'embarquement ou débarquement des
passagers. Ce système est appliqué lorsque les documents contiennent
suffisamment de renseignements pour que le certificat pertinent puisse être délivré,
et pour que l'exemption d'inspection à bord puisse être simultanément accordée.
6.5 Norme. Les pouvoirs publics doivent prendre des dispositions pour que toutes
les agences de voyage ou autres organismes puissent fournir aux passagers,
suffisamment à l'avance, la liste des vaccinations exigées par les pouvoirs publics des
pays en cause, ainsi que des modèles de certificats de vaccination conformes au
Règlement sanitaire international. Les pouvoirs publics doivent prendre toutes les
mesures souhaitables pour que les personnes qui procèdent à des vaccinations
utilisent les certificats internationaux de vaccination ou de revaccination pour en
assurer l'acceptation uniforme.
6.6 Pratique recommandée. Les pouvoirs publics devraient fournir les installations et
les services nécessaires à la vaccination ou la revaccination, ainsi qu'à la délivrance des
certificats internationaux correspondants, dans le plus grand nombre possible de ports.
En vue de faciliter le trafic maritime international, chaque port devrait être doté de
stations de surveillance sanitaire en mesure de délivrer les certificats internationaux
de vaccination pertinents ou les certificats internationaux d'exemption.
6.7 Norme. Les pouvoirs publics s'assurent que les mesures sanitaires et les
formalités de santé sont entreprises sur le champ, terminées sans retard et appliquées
sans discrimination.
Chaque mesure prise par les autorités sanitaires aux stations portuaires doit être
conforme aux prescriptions du Règlement sanitaire international et à la législation
sanitaire des États du pavillon pertinents. Chaque procédure sanitaire doit
commencer dès que les renseignements concernant le navire en question sont reçus
dans les installations portuaires et doit être menée à bien le plus rapidement possible
et sans discrimination.
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Annexe, page 88
6.9 Norme. Pour tous les soins médicaux à donner en cas d'urgence à l'équipage
et aux passagers, des installations médicales accessibles sans difficulté doivent, autant
qu'il est raisonnable et possible, être prévues dans le plus grand nombre possible de
ports de chaque État.
6.10 Norme. Sauf en cas d'urgence constituant un danger grave pour la santé
publique, l'autorité sanitaire d'un port ne doit pas, en raison d'une autre maladie
épidémique, empêcher un navire qui n'est ni infecté ni suspect d'être infecté d'une
maladie quarantenaire de décharger ou de charger des marchandises, ou de procéder
à son ravitaillement, ou de prendre à bord du combustible ou des carburants et de l'eau
potable.
Chapitre 7
Dispositions diverses
7.1 Pratique recommandée. Lorsque les pouvoirs publics exigent des armateurs le
dépôt de soumissions ou autres formes de garantie pour couvrir leurs obligations en
vertu des lois et règlements relatifs aux douanes, à l'immigration, à la santé publique, à
la protection phytosanitaire ou vétérinaire ou autres lois et règlements analogues de
l'État, lesdits pouvoirs publics devraient autant que possible autoriser le dépôt d'une
seule soumission globale.
Cette mesure vise à faciliter les formalités bureaucratiques que le navire doit
accomplir lorsque les pouvoirs publics exigent une garantie financière. Un unique
dépôt peut également constituer une charge financière moindre pour l'armateur.
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FAL.3/Circ.215
Annexe, page 89
7.2 Pratique recommandée. Les services habituels des pouvoirs publics dans un
port devraient être fournis gratuitement pendant les heures normales de service. Les
pouvoirs publics devraient établir, pour leurs services portuaires, des heures normales
de service correspondant aux périodes où le volume de travail est habituellement le
plus fort.
Du fait que les services doivent être mandatés par les pouvoirs publics eux-mêmes, cette
charge ne devrait pas être assumée par les armateurs. La mise en place d'heures
normales de service vise à permettre à l'État d'économiser les ressources et de réduire
les coûts.
7.3 Norme. Les Gouvernements contractants doivent adopter toutes les mesures
appropriées pour organiser les services habituels des pouvoirs publics dans les ports
de manière à éviter de retarder indûment les navires après leur arrivée ou lorsqu'ils sont
prêts à partir et à réduire au minimum le temps nécessaire pour remplir les formalités,
à condition que l'heure d'arrivée ou de départ prévue soit notifiée aux pouvoirs publics
en temps utile.
7.4 Norme. L'autorité sanitaire ne perçoit aucun droit pour toute visite médicale
ainsi que pour tout examen complémentaire, bactériologique ou autre, effectué à
quelque moment que ce soit, de jour ou de nuit, qui peut être nécessaire pour connaître
l'état de santé de la personne examinée; elle ne perçoit pas davantage de droits pour la
visite et l'inspection du navire à des fins de quarantaine, sauf si l'inspection a pour objet
la délivrance d'un certificat de contrôle sanitaire du navire ou d'un certificat d'exemption
de contrôle sanitaire de navire. Il ne sera pas perçu de droits pour la vaccination d'une
personne arrivant sur un navire, ni pour la délivrance d'un certificat de vaccination.
Cependant, si des mesures autres que celles indiquées ci-dessus sont nécessaires à
l'égard d'un navire, de ses passagers ou de son équipage et que des droits sont
prélevés, ils le seront conformément à un tarif unique, uniforme sur tout le territoire de
l'État intéressé. Ces droits sont perçus sans distinction quant à la nationalité, au
domicile, ou à la résidence de la personne intéressée, ou à la nationalité, au pavillon, à
l'immatriculation ou à la propriété du navire.
7.5 Pratique recommandée. Lorsque les pouvoirs publics fournissent des services
en dehors des heures régulières visées à la pratique recommandée 7.2, ils devraient le
faire à des conditions raisonnables et qui n'excèdent pas le coût réel des services rendus.
7.6 Norme. Lorsque le mouvement des navires dans un port le justifie, les pouvoirs
publics doivent veiller à fournir les services nécessaires à l'accomplissement des
formalités relatives à la cargaison et aux bagages, quelles que soient leur valeur et leur
nature.
Les pouvoirs publics doivent faire appel aux services de tierces parties pour assurer
l'écoulement régulier du trafic maritime lorsque les services réguliers offerts par les
Gouvernements contractants sont insuffisants pour répondre aux exigences de
l'accomplissement des formalités concernant les navires.
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Annexe, page 90
Les États frontaliers et non frontaliers peuvent, par le biais d'accords bilatéraux,
prendre des dispositions afin qu'un État puisse prévoir à l'avance les mesures qui
permettent de réduire la durée du séjour des navires dans les ports de l'autre État.
7.8 Norme. Les pouvoirs publics facilitent l'arrivée et le départ des navires utilisés
aux fins :
7.9 Norme. Les pouvoirs publics facilitent, dans toute la mesure du possible, les
procédures d'entrée et le déroulement des formalités pour les personnes, les
cargaisons, le matériel et l'équipement requis pour faire face aux situations visées dans
la Norme 7.8.
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Annexe, page 91
_______________
17
Recommandation No 4 de la CEE-ONU, ECE/TRADE/425, 2015, en anglais seulement.
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