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«La  

Mise en place d’un Système de management environnementale selon la


norme ISO 14001 »
Partie I :
1. Remercîments……………………………………………………………………………………….3
2. Dédicace………………………..………………………………………………………………………3
3. Liste des figures………………………………………………………………………………………4
4. Liste des tableaux…………………………………………………………………………………4
5. Liste des abréviations……………………………………………………………………………5
6. Résume………………………………………………………………………………………………..…6
7. Introduction ………………………………………………….………………………………………7

Partie II :
CHAPITRE I : la Compagnie HYPROC shipping Company
1. Présentation de la compagnie…………………………………………...9
1.1 Identification………………………………………………………………9
2 .historique……………………………………………………………….......10
3. organisation…………………………………………………………………11
4. activité de la compagnie……………………………………………………13
5 agence de consignation……………………………………………………...14
6. ressource de la compagnie………………………………………………….16
7. contact……………………………………………………………………...19

CHAPITRE II : La réglementation internationale applicable en matière de


protection de l’environnement dans un milieu marin.
2.1 Réglementation maritime internationale………………………………………………….20
2.1.1 L’Organisation Maritime International (OMI)…………………………………………20
2.1.1.1 Les quatre piliers de la réglementation maritime de l’OMI (Conventions
internationales)………………………………………………………………………………………………22
CHAPITRE III : Généralités et exigences ISO 14001.
CHAPITRE IV : Comment mettre en place un SMS selon ISO 14001 dans une
Compagnie maritime ?
Partie III :
1. Conclusion
…………………………………………………………………………………………………………
2. Les références bibliographiques
…………………………………………………………………………………………
3. Annexes …………………………………………………………………………………………………………
1. Remercîments et dédicace :

« C’est avec une joie immense et le cœur ému que je dédie ce mémoire à
mes chers parents pour leurs affections inépuisables et leurs précieux
conseils. Ils n’ont cessé de prier pour moi durant mon cursus scolaire et
m’ont encouragé régulièrement.

Également, je tiens à sincèrement remercier mon encadreur m. Hamza,


qui m’a accompagné et guidé depuis le début de sa rédaction. Hamza a
su trouver les mots justes pour m’orienter vers les bons axes de
recherche, et a su trouver les mots d’encouragement, lorsque
sa rédaction a requiers plus de temps qu’initialement prévu.

A mes chers frères et sœurs pour leurs soutiens et attentions. Ils m’ont
permis de réaliser que la famille est sacrée. Ils étaient pour moi, une vraie
source d’inspiration et ont été toujours à mes côtés durant les moments
difficiles.

Mes mots ne seraient jamais à la hauteur de l’amour et l’affection que


vous m’avez témoignée tout au long de mes études. J’aimerais vous
exprimer toute ma gratitude et reconnaissance. Cette dédicace serait
pour moi, la meilleure façon de vous honorer et vous montrer à quel
point vous avez été magnifique.

Mes pensées vont aussi à tous mes amis à savoir (Chamsou, Mohamed,
Rahim, Kader, Meriem et Ahlem..) qui m’ont toujours motivé et
encouragé. Nos fous rires et les bons moments passés ensemble vous me
manquer. Je n’oublierais jamais ces instants magiques. Ils seront gravés à
jamais dans mon esprit.

Enfin, je ne pourrais oublier tous les camarades de la même promotion.


Leurs sincérités m’ont vraiment touchée. Ils ont contribué à cette réussite
et je tiens également à leur souhaiter le meilleur. »
3. Liste des figures :

Fig. 1.1 : représente le siège général de la compagnie.


Fig. 1.2 : l’emplacement sur carte de la compagnie.
Fig. 1.3 : organigramme de la compagnie.
Fig. 1.4 : les 4 agences de consignation sur carte.
Fig. 1.5 : Rhourd El Adra (navires).
Fig. 1.6 : Lalla fatma n’soumer (navires).
Fig. 1.7 : Rhourd El Hamra (navires).
Fig. 1.8 : Tessala (navires).
Fig. 1.9 : Cheikh El Mokrani (navires).
Fig. 1.10 : Ras Tomb (navires).
Fig. 3.1 Relation entre le modèle PDCA et le cadre décrit dans la présente
Norme internationale.
Fig. 3.2 : montre la relation du PDCA et les articles de la norme ISO
140001 :2015.

4. Liste des tableaux :


Tab 1.1 : chiffre clé des activités de la compagnie.
Tab 1.2 : flotte GNL
Tab 1.3 : flotte GPL
Tab 1.4 : bitumier.
Tab 1.5 : pétrolier/chimiquier.
5. Liste des abréviations :
GNL : gaz naturel liquéfié
GPL : gaz de pétrole liquéfié.
SNTM : société national de transport maritime des hydrocarbures et des produits
chimiques.
SVH : société de valorisation des hydrocarbures.
SIP : société d’investissement et de participation.
SC : société par action.
ANPE : agence national pour la protection de l’environnement.
ICPE : installation classé pour la protection de l’environnement.
CRE : centre de recherche en environnement.
SME : système de management environnement.
PDCA : plan, do, check, act (pacification, réaliser, vérifié, agir).
QMS : qualité management système.
PI : partie intéressé.
AMOS : asset management operation software (logiciel d’exploitation de
gestion des actifs).
KPI : Key performance indicator (indicateur de performance clé).
DRH : directions des ressources humaines.
MARPOL: The International Convention for the Prevention of Pollution from
Ships (La Convention internationale pour la prévention de la pollution par les
navires)
TMSA : tanker management self assessment (auto-évaluation de la gestion des
pétroliers).
BIMCO : baltic international maritime committee (associations maritimes
internationales représentant les armateurs).
PV : procès-verbal.
NC : non-conforme.
ISM : international safety management (système de gestion environnement et
sécurité maritime)
6. Résume :
Le référentiel ISO 14001 a évolué en 2015 pour adopter la structure universelle
des normes de management dite «HLS» («High Level Structure»), et intégrer les
différentes exigences des normes ISO 14001 (Environnement), ISO 9001
(Qualité), ISO 45001 (Santé/Sécurité) au sein d’un système de management
unique. Les entreprises qui disposent ou veulent mettre en place un système de
management de l’environnement doivent prendre en compte les exigences de
cette nouvelle version de la norme ISO 14001.
Répondant aux différentes exigences et normes internationales, la compagnie
HYPROC SC filiale du GROUPE-SONATRACH qui adopte un système de
management intégré pour gérer ses activités, s’est lancée pour se certifier en ISO
14001 a entamée différentes démarches étape par étape pour remplir toutes les
exigences de cette normes en matière de protection de l’environnement et
décrocher en fin cette norme.
7. Introduction :

La prise de conscience à l’égard des problèmes environnementaux s’en amplifié


dans la plupart des pays et la durabilité des modèle de développements actuels
est jugée incertaine à long terme. Les gouvernements promulguent de plus en
plus de lois visant à protéger l’environnement, et les clients exigent de leurs
fournisseurs qu’ils intègrent la meilleure pratique et qu’il démontre qu’il
respecte les exigences environnementales.

Par conséquent, les avantage qui découle de l’adoptions d’une démarche


positive pour rapporter une solution aux problèmes environnementaux couvrent
non seulement la protection de l’environnement, mais se reflète aussi dans les
performances et la rentabilité des entreprise, notamment en terme d’amélioration
de l’image de marque, d’accès facilité aux marchés d’exportations,
d’améliorations des relations avec les clients, les organismes de réglementations,
le public et autre parties intéressé.
Partie II

CHAPITRE I : HYPROC SHIPPING COMPAGNY


1Présentation de la compagnie :
1.1 Identification :
HYPROC SHIPPING COMPANY est une filiale de GROUPE-SONATRACH.
Le transport maritime de gaz liquéfié est la principale activité de HYPROC.
Une des première dans le transport de GNL, HYPROC cumule plus de 40 ans
d'expérience et capitalise à son actif plus de 400 millions de mètres cubes de
GNL transporté dans le monde.
Les navires de la compagnie ont fait plus de 4000 voyages cumulés à travers le
monde représentant près de 5 millions de miles parcouru en mer.
La compagnie représente ainsi une des parties principales et importantes de la
chaîne gaz et participe au prestige du gaz Algérien exporté. Les navires de
HYPROC participent à un pourcentage de 67 % des parts de marché dans la
vente du GNL algérien, soit un total de 18 millions de Mètre Cube de GNL.
La compagnie est une SPA 100% SONATRACH au capital de 33 milliards de
dinars. Elle est une partie intégrante de la stratégie d’exportation des
hydrocarbures de l’Algérie qui occupe la 2ème place mondiale des exportateurs
de GPL après la Russie et la 7ème place mondiale des exportateurs de GNL
après le Qatar, la Malaisie, l'Australie, le Nigeria, l'Indonésie et le Trinidad &
Tobago.
Le siège social de la société est basé à Oran, tandis que les structures
opérationnelles sont basées à Arzew près du port d’escale principale de la flotte
pour répondre aux exigences et besoin des navires et du personnel navigants.

2 Historique :
HYPROC SC, autrefois entreprise publique économique "Société Nationale de
Transport Maritime des Hydrocarbures et des Produits Chimiques" (SNTM-
HYPROC) est créé en 1982, à la suite du décret n° 82-282 du 14 Août 1982.
La Compagnie est devenue une société par actions (SPA), après modification de
ses statuts en 1995.
En octobre 1997, la SNTM-HYPROC est racheté à 100% par le GROUPR-
SONATRACH, sous tutelle du holding Société d’Investissement et de
Participation (SIP).
La Compagnie change de portefeuille au mois de décembre 2001 et intègre le
holding Société de Valorisation des Hydrocarbures (SVH) de SONATRACH.
En 2003, SNTM-HYPROC devient "HYPROC SHIPPING COMPANY", après
transformation de ses statuts.

Fig. 1.1 : représente le siège général de la compagnie

Fig. 1.2 : l’emplacement sur carte de la compagnie

3 Organisation :
HYPROC SC a une des organisations les plus évolué dirigé principalement sur
le transport maritime et le ship management.
Les structures de la Compagnie sont simplifiées par des schémas en Front Office
et Back Office.
Les directions principales sont : Marine Operations, Finance & Business
Control, Tax & Légal, Humann Resources, Administration, Audit &
Conformity, QHSE, IT ...etc., Des unités annexe d’opération et d’aide sont
implantées àu site d’Arzew, pour être à l’écoute du personnel a bord et leur
besoins.

Fig. 1.3 : organigramme de la compagnie

Parmi les rôles et responsabilités principales des structures clés de l’organisation


on y trouve :
 PDG : Le Président Directeur Général est le leadership du système
management de la Compagnie, de son respect et efficacité de la politique
en matière de sécurité santé, qualité et respect de l’environnement et sa
protection.

 Marine Operations: La division MO implantée à Arzew, est responsable


de la maintenance de la flotte et des opérations de gestion et de
coordination technique «Ship Management», de gestion des achats «
Procurement » et de gestion du personnel a bord des navires « Manning »

 Marine Support : La division MS est chargé de l’apport principal de


support aux navires et aux structures à terre, Elle est responsable de la
mise en œuvre et mise en place et l’évaluation de son efficacité par le
biais de suivi et de audits internes, Elle est aussi chargée a envisagé et
mettre à disposition les moyens informatisé et les systèmes (logicielles
système job).

 Marine Trade : Le département MT est chargée de l’affrètement de la


flotte et du l’évolution des activités de la compagnie et leur
commercialisations.

 Finance & Administration : La division F&A est chargé de définir le


portefeuille financier des budgets pour la totalité des activités et structure,
du volé juridique de l’entreprise, d’apporté les moyens des structure a
terre en terme de ressource humaines (personnel qualifié et expérimenté),
que logistique et documentation administrative.

4 Activité de la compagnie :
HYPROC garantie le transport maritime des hydrocarbures, du bitume et des
produit chimique, tant sur l’exportation international que le cabotage national,
Elle a des donné sur la consignation des navires, et faire valoir son savoir-faire
dans le créneau du ship management.
Son activité principal est le transport du gaz liquéfié, elle contribue à immergé la
qualité du gaz algérien sur le plan international tend en volume d’exportation
que au prestige du marché mondial. Le volume transporté de GNL par la flotte
de HYPROC SC est de 766 177 mètres cubes, cela représente une part de
tonnage volumineuse de la flotte marchande algérienne.
HYPROC assure de disposé en location des navires transporteurs de produits et
dérivé pétroliers et chimiques importante pour répondre aux exigences et
besoins de transport et d’exportation de ses clients SONATRACH et NAFTAL
Cependant, plusieurs navires sont mis en location à chaque exercice pour le
transport des produits raffinés et du GPL.
Principaux pays livrés par les navires GNL :
France, Espagne, Belgique, Turquie, Grèce, Royaume-Uni, Portugal, Pays Bas,
Japon, Corée du Sud, Chine, Inde, chili.
5 Agence de consignation :
HYPROC SC possède quatre agences de mise en location de navires dirigé par
HYPROC AGENT et situé au niveau des ports d’Arzew, Alger, Skikda et
Bejaia.
HYPROC AGENT est un département spécialisée dans la consignation et la
mise en location des navires transporteurs d’hydrocarbures, en assurant des
services contre paiement aux navires durant leurs lieux d’arrêt et de
ravitaillement aux :
- Ports d'Arzew, Bathioua, Oran, Mostaganem, Ghazaouet.
- Port d'Alger
- Port de Béjaia
- Ports de Skikda et Annaba
Près de 2000 lieux d’arrêt sont prises en charge par année par les agences de
consignation de la compagnie.
Par ailleurs, HYPROC Agent a regroupé l’ensemble des travaux préliminaires
dans un Système de Management de la Qualité en conformité avec la norme
internationale ISO 9001 version 2008, pour assurer et maitrisé la qualité de ses
service de prestation dans le but d’exécuté les opérations confiés par les clients
au service de location (consignation)

HYPROC AGENT et ses agences de consignation sont également certifiées par


DNV-France depuis 2014.

Fig 1.4 : les 4 agences de consignation sur carte.

Tab 1.1 : chiffre clé des activités de la compagnie.


graph. 1.1 : répartition des chiffre d’affaire 2019.

6. Ressources de la Compagnie :
Personnel :
Le travail du transport maritime et de ship management de HYPROC SC est
garantie par un personnel expérimenté et qualifié au nombre de 1729 employés,
disposé comme suit :
- Effectif à bord : 1048 dont 336 officiers y compris 9 femmes navigantes.
- Effectif administratif : 681 dont 258 cadres et 94 cadres supérieurs.
Graph 1.2 : pourcentage des employés sédentaires et navigants

HYPROC SHIPPING COMPANY est décidé de se développé d’une manière


continue, avec coopération de son personnel.
En effet, en vue du progrès mondiale et des exigences permanente des clients et
de se faire un nom dans le marché, la compagnie ses doté d’un personnel d’une
connaissance adéquat à la norme international et de s’en conformé à cela par des
mise a niveaux.
Pour ce faire, la compagnie a mis en place des plans et des structures de
formation du personnel naviguant et sédentaire, au sein du Centre d’Accueil et
de Perfectionnement, réalisé en 2012 à Mostaganem.

Flotte :
HYPROC SC aligne une flotte de 14 navires qu’elle dirige qui les possède en
propre et en partenariat, comme suit :

7: navires transporteurs de GNL (Gaz naturel liquéfié) chargeant des terminaux


d’Arzew et de Skikda à destination des clients de SONATRACH.
5: navires transporteurs de GPL (Gaz pétrolier liquéfié) assurant des livraisons
aussi bien sur les côtes nationales qu'en exportation international.
2 : navires bitumiers pour le transport des dérivés distillés du pétrole brut.
Fig 1.5 : Rhourd El Fig 1.6 : Lalla fatma Fig 1.7: Rhourd El Hamra
Adra n’soumer

Fig 1.8 : Tessala Fig 1.9 : Fig 1.10 : Ras Tomb


CheikhElMokrani
Tab 1.2 : flotte GNL

Tab 1.3 : flotte GPL


Tab 1.4 : bitumier.

Tab 1.5 : pétrolier/chimiquier.

7. Contact :

adresse téléphone fax télex E-mail


Siège social Zhun USTO-BP 213-82-15- 213-41-82-18- 21824/2182 hyproc@h
7200 ES-Seddikia- 15/82-16-16 18 6/21827/21 yproc.dz
Oran 31025 - 828
ALGERIE
Division BP 60 Zone 213-41-79-38- 213-41-79-34- 12933-
opérationnelle Industrielle Arzew- 55  45 12935-/
s Oran31200- 12938/1294
ALGERIE 4
Centre de CAP HYPROC 213-45—30- 213-45-30-79-
perfectionnem Zone Extension 77-77 20
ent Touristique-27000-
Sablette,
Mostaganem,
ALGERIE

Tab 1.6 : les contacts de la compagnie HYPROC


CHAPITRE II : La réglementation internationale
applicable en matière de protection de l’environnement
II.1. L’Organisation Maritime International (OMI)

L’organisation Maritime International est instituée par une convention de l’ONU


signée en 1948 à Genève portant création d’une Organisation Internationale
onusienne de la Mer : l’OMI.
Elle s’est réuni pour la 1ere fois en 1959 et a permis la signature de plus de 70
conventions en 50 ans. Elle est le seul point pertinent pour l’élaboration de la
réglementation maritime.
Les questions environnementales sont au cœur des préoccupations de l’OMI et
de ses États membres. La pollution par les hydrocarbures, la pollution de
l’atmosphère, le recyclage des navires, les eaux des ballasts et les déchets des
navires sont autant de sujets de réflexion et d’action de l’OMI en matière
environnementale. A noter : en 2009, la journée mondiale de la mer a été
consacrée exclusivement au réchauffement climatique.
Vu que 90 % du commerce mondial est transporté par mer. Dès 1948, l’ONU
s’est dotée d’une agence spécialisée pour les questions maritimes :
l’Organisation Maritime Internationale. Son rôle est d’élaborer et de mettre en
œuvre des réglementations maritimes communes à tous les États membres.
L’OMI est composée d’une Assemblée, d’un Conseil et de comités.
L’Assemblée est l’organe directeur de l’OMI. Elle se réunit une fois tous les
deux ans. Le reste du temps, c’est le Conseil qui joue ce rôle. Il existe cinq
comités permanents dont ceux de la « Sécurité maritime » et de la « Protection
du milieu marin », sont les plus importants. Viennent ensuite les Comités de la «
Coopération technique », «Juridique » et de la « Simplification des formalités ».
II.2 Les quatre piliers de la réglementation maritime de l’OMI
(Conventions internationales)

Les plus importantes conventions internationales de l’OMI sont :

• La Convention SOLAS (Safety Of Life At Sea) relative à la


prévention des accidents et la sauvegarde de la vie humaine en mer.
La Convention SOLAS a pour principal objectif de spécifier des normes
minimales pour la construction, l'équipement et l'exploitation des navires,
compatibles avec leur sécurité. C'est aux États du pavillon qu'il incombe de
veiller à ce que les navires battant leur pavillon en respectent les prescriptions, et
un certain nombre de certificats sont délivrés pour en attester. Les dispositions
relatives au contrôle permettent en outre aux Gouvernements contractants
d'inspecter les navires d'autres États contractants s'il y a de bonnes raisons de
penser que le navire et son équipement ne correspondent pas pour l'essentiel aux
prescriptions de la Convention : cette procédure est connue sous le nom de
contrôle des navires par l'État du port. La Convention SOLAS actuellement en
vigueur inclut des articles qui énoncent les obligations générales, la procédure
d'amendement et d'autres dispositions, suivis d'une annexe divisée en 14
chapitres.

Chapitre I ‒ Dispositions générales

Chapitre II-1 ‒ Construction – Structure, compartimentage et stabilité, machines


et installations électriques

Chapitre II-2 ‒ Prévention, détection et extinction de l'incendie

Chapitre III ‒ Engins et dispositifs de sauvetage

Chapitre IV ‒ Radiocommunications

Chapitre V ‒ Sécurité de la navigation

Chapitre VI ‒ Transport de cargaisons


Chapitre VII ‒ Transport de marchandises dangereuses

Chapitre VIII ‒ Navires nucléaires

Chapitre IX ‒ Gestion pour la sécurité de l'exploitation des navires

Chapitre X ‒ Mesures de sécurité applicables aux engins à grande vitesse

Chapitre XI-1 ‒ Mesures spéciales pour renforcer la sécurité maritime

Chapitre XI-2 ‒ Mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime

Chapitre XII ‒ Mesures de sécurité supplémentaires applicables aux vraquiers

• La Convention MARPOL (MARine POLution) relative à la


prévention de la pollution marine.
La Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires
(MARPOL) est la principale convention internationale traitant de la prévention
de la pollution du milieu marin, que les causes soient liées à l'exploitation ou à
des accidents. Elle est constituée de six (06) Annexes :

• Annexe I ‒ Règles pour la prévention de la pollution par les


hydrocarbures ; (Entré en vigueur le 02 octobre 1983)

• Annexe II ‒ Règles pour la prévention de la pollution par les substances


liquides nocives transportées en vrac ;

• Annexe III ‒ Règles pour la prévention de la pollution par les substances


nuisibles transportées par mer en colis;

• Annexe IV ‒ Règles pour la prévention de la pollution par les eaux usées


des navires ;
• Annexe V ‒ Règles pour la prévention de la pollution par les ordures des
navires ;

• Annexe VI ‒ Règles pour la prévention de la pollution de l’atmosphère


par les navires.

• La Convention STCW (Standards of Training, Certification and


Watchkeeping for Seafarers)

La Convention STCW de 1978 a été la première à établir des exigences de base


en matière de formation, de délivrance des brevets et de veille pour les gens de
mer au niveau international. Auparavant, les normes de formation, de
certification et de surveillance des officiers et des matelots étaient établies par
les gouvernements individuels, généralement sans référence aux pratiques
d'autres pays. En conséquence, les normes et les procédures variaient
considérablement, même si le transport maritime est le plus international de tous
les secteurs.

Elle est constituée de six (08) Annexes :


Chapitre I ‒ Dispositions générales

Chapitre II ‒ Département capitaine et pont

Chapitre III ‒ Département moteur

Chapitre IV ‒ Personnel des radiocommunications et des radiocommunications

Chapitre V ‒ Exigences particulières en matière de formation du personnel de


certains types de navires

Chapitre VI ‒ Fonctions d'urgence, de sécurité au travail, de soins médicaux et


de survie

Chapitre VII ‒ Certification alternative

Chapitre VIII ‒ Veille


• La Convention MLC (Maritime Labour Convention) relative aux
conditions de travail et au bien-être des gens de mer.

La MLC, 2006, est considérée comme le quatrième pilier de la réglementation


internationale pour des transports maritimes de qualité, complétant les trois
traités clés de l’OMI. La MLC, 2006, énonce des exigences en matière de
paiement des salaires, de congés, de rapatriement et de soins médicaux des gens
de mer, créant ainsi des obligations réglementaires pour les États, les
propriétaires et les exploitants de navires.

II.3 La convention internationale pour la prévention de la pollution par les


navires (Convention MARPOL)
II.3.1 La Convention MARPOL
La Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires
(MARPOL) est la principale convention internationale traitant de la prévention
de la pollution du milieu marin, que les causes soient liées à l'exploitation ou à
des accidents.

La Convention MARPOL a été adoptée le 2 novembre 1973 à l'OMI. Le


Protocole de 1978 été adopté à la suite d'une série d'accidents de navire-citerne
survenus en 1976 et 1977. Comme la Convention MARPOL de 1973 n'était pas
encore entrée en vigueur, le Protocole MARPOL de 1978 a intégré la
convention mère. L'instrument qui en résulte est entré en vigueur le 2 octobre
1983. En 1997, un Protocole modifiant la Convention a été adopté, et une
nouvelle Annexe VI, qui est entrée en vigueur le 19 mai 2005, a été ajoutée. La
Convention MARPOL a été mise à jour par des amendements au fil des années.

La Convention comprend des règles visant à prévenir et à réduire au minimum


la pollution due aux navires – tant accidentelle que découlant d'opérations de
routine – et comporte actuellement six Annexes techniques. La plupart de ces
annexes établissent des zones spéciales dans lesquelles les rejets d'exploitation
sont strictement réglementés.
II.3.2 Champs d’application des Annexes de la convention MARPOL
La convention MRPOL contient 6 annexes traitant chacune d’un type particulier
de pollution.

• Annexe I : Règles pour la prévention de la pollution par hydrocarbures.


(Entré en vigueur le 02 octobre 1983)
Les navires utilisent des hydrocarbures comme combustible ou lubrifiant ou en
transportent en tant que cargaison. L’annexe I traite de la prévention de la
pollution par les hydrocarbures et prévoit :
 Des dispositions de construction (double-coque) pour les navires, en
particulier la protection des citernes de combustibles (aussi les citernes de
cargaison des pétroliers).
 Des équipements de filtrage et de détection d’hydrocarbures dans les
effluents
 des normes de rejets qui diffèrent dans ou hors des zones spéciales (les
zones spéciales au titre de l’annexe I sont la mer Méditerranée, la mer
Baltique, la mer Noire, la mer Rouge, la zone des Golfes, le golfe d’Aden,
l’Antarctique, l’Europe du Nord-Ouest, la zone d’Oman, la côte
méridionale de l’Afrique du Sud)
 des capacités de rétention et/ou de traitement à bords des résidus
 des obligations pour les Etats de se doter d’installations de réception et de
traitement à terre
 des obligations de traçabilité des mouvements d’hydrocarbures à bord
(registre)
 des obligations de mise en place de plans d’urgence.

• Annexe II : Règles pour le contrôle de la pollution par les substances


liquides nocives transportées en vrac.
(Entré en vigueur le 2 Octobre 1983)
L’annexe II s’articule avec le recueil de règles relatif à la construction et
l’équipement des navires transportant des produits chimiques dangereux en vrac
(recueil IBC).
Elle prévoit une classification des substances ainsi que des règles de :
 construction et équipement
 exploitation
 contrôle des rejets
 traçabilité
 plans d’urgence
 installation de réception à terre

• Annexe III : Prévention de la pollution par les substances toxiques


transportées par mer sous forme de colis (substances nuisibles en colis) ;
(Entré en vigueur le 1er Juillet 1992)
L’annexe III s’articule avec le code maritime international des marchandises
dangereuses (Code IMDG).
Elle prévoit une identification, un marquage et un étiquetage des colis ainsi
qu’une traçabilité du transport.

• Annexe IV : Prévention de la pollution par les eaux usées des navires ;


(Entré en vigueur le 27 Septembre 2003)
L’annexe IV contient des exigences de contrôle de la pollution de la mer par les
eaux usées, les déchets provenant de toilettes, d’urinoirs et de cuvettes de W.C,
lavabos, conduits de vidange situé dans les locaux de soins médicaux… etc. Il
prévoit donc des normes de traitement et de rejet pour les eaux usées des navires
de jauge >400 ou transportant plus de 15 personnes.
Les rejets peuvent être autorisés à plus de 12 milles des côtes sans traitement, et
à plus de 3 milles des côtes, après broyage et désinfection, et partout si le navire
utilise une installation de traitement agréée. Les Etats parties doivent mettre des
installations de réception à terre à disposition des navires en escale.

• Annexe V : Prévention de la pollution par les ordures des navires


(Entrée en vigueur en date du 31/12/1988)
Les ordures à bord des navires doivent être triées, collectées ou traitées suivant
les prescriptions de l’annexe V. Leur évacuation à la mer est interdite pour
toutes les matières plastiques, les autres types d’ordures peuvent être rejetés
dans certaines conditions. Des zones spéciales font l’objet d’une protection
renforcée en matière de rejet à la mer. Au titre de l’annexe V les zones spéciales
sont la mer Méditerranée, la mer Baltique, la mer Noire, la mer Rouge, la zone
des Golfes, la Manche/mer du Nord, l’Antarctique et les Caraïbes.
Les navires doivent avoir un plan de gestion des ordures à bord, et doivent
assurer une traçabilité de leurs ordures. Les Etats parties doivent mettre en place
des installations de réception des ordures dans les ports.

• Annexe VI : Prévention de la pollution de l’atmosphère par les navires.


(Entrée en vigueur, en date du 19/05/2005)
L’annexe VI concerne la pollution de l’atmosphère par les navires. Adoptée en
1997, elle limite les principaux polluants de l’air contenues dans les gaz
d’échappement des navires, y compris les oxydes de soufre (SOx) et les oxydes
d’azote (NOx), et interdit les émissions délibérées de substances appauvrissant
l’ozone. Elle interdit aussi l’incinération de certaines substances à bord comme
les diphényles poly chlorés (PCB) ; chlorures de polyvinyle (PVC) ; matières
plastiques ; résidus de cargaison ; médicaments périmés ; déchets chimiques…
etc.

Contrôle par l’Etat du port (Port State Control)


Tout navire qui se trouve dans un port ou un terminal au large ou en mouillage
sur rade dans les eaux territoriales d'un autre pays est soumis à une inspection
effectuée par des officiers de port dûment autorisés par ce pays en vue de
vérifier l'application des exigences règlementaires prévues par la convention
Marpol. Dans le cas où il s'avère que le navire ne répond pas à ces exigences, le
pays (l’Etat du port) doit prendre les dispositions nécessaires pour empêcher le
navire d'appareiller (détention) jusqu'à ce qu'il ait été remédié à la situation
conformément aux prescriptions de la convention Marpol.

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