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1 Chapitre 1
Fondements
théoriques :Combustion et
efficacité énergétique des
brûleurs en centrales thermiques
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Chapitre 1Fondements théoriques
I-1Introduction :
Dans cette partie, nous examinerons les centrales thermiques, qui sont d'importantes
installations de production d'énergie. Nous commencerons par définir les centrales
thermiques, en décrivant leur fonctionnement et en énumérant leurs principaux éléments.
Nous nous concentrerons ensuite sur les brûleurs des chaudières et sur leur importance
dans le processus de combustion. Nous examinerons également les idées sous-jacentes à la
combustion ainsi que les processus chimiques associés. Afin de mieux comprendre comment
maximiser les performances des brûleurs, nous examinerons les aspects qui affectent leur
efficacité énergétique.
I-2-1Définition :
La centrale thermique est une centrale électrique qui produit de l'électricité à partir d'une
source de chaleur (charbon, gaz, mazout, biomasse ou déchets municipaux). Une source de
chaleur chauffe un liquide (souvent de l'eau) d'un état liquide à un état gazeux (vapeur).
Cette vapeur entraîne une turbine couplée à un générateur qui convertit l'énergie cinétique
contenue dans la vapeur en énergie mécanique de rotation puis en énergie électrique
Générateur
Les gaz de fumées s’échappent par la cheminée. Dans les centrales à charbon,un électro
filtre en retient d’abord les particules de poussière.
La vapeur entraîne une turbine à vapeur, qui à son tour entraîne un générateur pour
produire de l'électricité. Le transformateur augmente la tension de l'électricité produite
avant qu'elle ne soit injectée dans le réseau de transport.
Après que la vapeur ait traversé la turbine, où elle libère son énergie, elle se condense et
retourne à la chaudière sous forme d'eau. La vapeur sort du condenseur
000 tuyaux remplis d'eau froide sont pompés dans l'eau de surface (eau de refroidissement)
et y dégagent leur chaleur.
La plupart des centrales électriques refroidissent cette eau relativement chaude dans une
tour de refroidissement, puis la réutilisent. Dans ces immenses tours de refroidissement
hyperboliques, l'eau est poussée vers le haut par les courants d'air naturels (effet de
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Chapitre 1Fondements théoriques
gouttes tombent dans la tour de refroidissement ; L'air chauffé saturé de vapeur d'eau quitte
la tour de refroidissement dans un nuage de vapeur blanche.
I.3.1.1- Définition :
Une turbine à vapeur est un moteur thermique rotatif qui convertit l'énergie du flux de
vapeur ou de l'énergie mécanique. En général, c'est un organe qui permet à un liquide de se
dilater, convertissant son énergie en une forme mécanique.
I.3.1.2- Historique :
La turbine à vapeur est le fruit des travaux de nombreux chercheurs et ingénieurs à la fin du
XIXe siècle. Le Britannique Charles Algernon Parsons et le Suédois Carl Gustav Parsons ont
apporté une contribution notable au développement de ce type de turbine, qui ont fondé le
principe étagé selon lequel la vapeur se dilate d'un certain nombre de degrés. Générer de
l'énergieà chaque fois.
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Chapitre 1Fondements théoriques
De Laval a été le premier à concevoir des buses et des auges adaptées à l'utilisation efficace
de la vapeur d'expansion.
Les turbines sont classées selon leur mode de fonctionnement ainsi qu’a leurs modestes
constructions. On distingue trois grandes catégories de turbines :
La turbine à vapeur (Fig.2) comprend une partie fixe appelée stator qui porte des aubages
directeurs. La vapeur en provenance de l’évaporateur est admise dans un collecteur. Elle
s’écoule ensuite dans des canaux fixes (c’est là où l’énergie thermique se transforme en
énergie cinétique) et dans des canaux mobiles (les énergies thermiques et cinétiques sont
transformées en énergie mécanique). Les canaux fixes et mobiles se succèdent les uns à la
suite des autres dans le sens de l’écoulement. La vapeur en provenance du générateur de
vapeur est introduite dans les premiers étages de la turbine à travers des vannes
d’admission et des soupapes de réglage asservies aux dispositifs de sécurité et de réglage de
la turbine. La vapeur est détendue adiabatique ment en produisant un travail mécanique. La
détente de la vapeur à travers les divers étages de la turbine se fait de façon différente selon
qu’il s’agisse de turbines à action ou à réaction.
Bien que les turbines à vapeur (Fig.2) sont construits selon deux configurations différentes
(action ou réaction), leurs éléments de base sont similaires. Ils sont constitués de buses ou
de buses et de nervures (ailes). La vapeur s'écoule à travers les buses, où elle se dilate,
provoquant une chute de température et une augmentation de l'énergie cinétique. La
vapeur en mouvement exerce une pression sur les pales, les faisant tourner. La disposition
des tuyères et des aubes directrices dépend du type de turbine. A la sortie du dernier
condenseur, l'eau peut être ré évaporée et surchauffée, l'eau peut être récupérée à la sortie,
ou la vapeur peut être pompée vers la chaudière. Une turbine à vapeur utilise les principes
de la thermodynamique : lorsque la vapeur se détend, sa température diminue et avec elle
son énergie interne. Cette diminution de l'énergie interne s'accompagne d'une
augmentation de l'énergie cinétique sous forme d'accélération des particules de vapeur (une
réduction de 100 kJ de l'énergie interne due à la dilatation peut augmenter la vitesse des
particules de vapeur).
vitesse, l'énergie disponible est très élevée. Lorsque la pression de vapeur en sortie de
turbine est égale à la pression atmosphérique, la turbine est dite à condensation. De nos
jours, les turbines à vapeur sont généralement limitées à une température maximale de
premier étage de 580 °C et à une pression d'entrée maximale comprise entre 170 et 180 bar.
I.3-2 Chaudière :
I.3.2.1- Introduction :
La chaudière (Fig.4) est un générateur de chaleur qui produit normalement de l'eau chaude
pour le chauffage. Ce n'est pas la seule application d'une chaudière capable de générer de la
vapeur, principalement pour des applications industrielles. La chaudière est constituée d'un
radiateur avec un circuit hydraulique intégré qui récupère la chaleur émise par un poêle à
gaz, diesel, bois...Grâce au combustible utilisé, il brûle efficacement. Selon la taille et les
différentes exigences de capacité, il fournit la capacité de production.
En supposant que la chaudière fonctionne au gaz, au gasoil ou au bois, différentes
performances peuvent être atteintes en fonction de l'utilisation prévue. D'où le concept
d'économie d'énergie et d'efficacité énergétique de cette chaudière. capacité de la
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Chapitre 1Fondements théoriques
Quel que soit le modèle, le principe de fonctionnement de la chaudière repose sur des
éléments légèrement différents : - La chaudière nécessite du combustible, source d'énergie :
bois, fioul, gaz, électricité ou, plus récemment, air. Chaudières à combustion brûlent du
combustible et génèrent de la chaleur. – Les modèles électriques ou thermodynamiques ne
considèrent pas la combustion mais utilisent une source d'énergie « invisible ». - Dans tous
les cas, l'énergie consommée ou dégagée lors de la combustion est utilisée pour produire de
la chaleur qui est ensuite cédée à des circuits reliés à des éléments chauffants (radiateurs,
plancher chauffant) et/ou radiateurs. – Élimine les fumées et les résidus de combustion, sauf
pour les modèles à condensation où les fumées sont réutilisées dans le circuit interne.
I.3.3- Condenseur :
I.3.3.1- Introduction :
Il est d'usage d'appeler condenseur un appareil dont la fonction est de condenser la vapeur,
et le chauffage obligatoire du liquide froid auxiliaire n'en est qu'une conséquence(parfois
nuisible).
Contrairement aux échangeurs de chaleur (réchauffeurs), où la condensation de la vapeur
d'eau n'est qu'un moyen d'atteindre l'objectif visé, qui est de chauffer un liquide spécifique .
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Chapitre 1Fondements théoriques
De la condensation se forme presque toujours sur la grille. En règle générale, des tuyaux
d'un diamètre d'un centimètre et d'une longueur de 2 à 6 mètres sont utilisés, avec un pas
triangulaire ou carré. Le critère de ce choix est souvent la perte de charge, notamment pour
les appareils fonctionnant à pression réduite.
Dans une pompe à chaleur, le fluide frigorigène circule en circuit fermé après récupération
de chaleur et évaporation dans l'évaporateur. Il s'écoule ensuite près d'une source plus
froide (air, terre ou eau) puis se condense, répétant le cycle.
Cet échangeur de chaleur permet au fluide frigorigène de se condenser. Ce phénomène
exothermique permet de restituer de la chaleur au liquide (eau, air...) pour le chauffer. C’est
le cas, par exemple, d'une chaudière à condensation.
I.3.4.Conclusion:
En conclusion, les centrales thermiques jouent un rôle essentiel dans la production d'énergie
en utilisant la combustion de combustibles pour générer de la chaleur et produire de
l'électricité. L'efficacité énergétique des brûleurs de chaudières utilisés dans ces centrales est
un aspect clé pour maximiser la conversion de l'énergie disponible en énergie utile, tout en
minimisant les pertes et les émissions de polluants.
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Chapitre 1Fondements théoriques
I.4.2.1Chambre de combustion :
Une fois l'allumage réalisé, le combustible et l'air doivent se mélanger de manière homogène
dans la chambre de combustion. Un mélange adéquat garantit une combustion stable et
efficace.
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Chapitre 1Fondements théoriques
I.4.5. Conclusion :
La description des brûleurs de chaudières et de leur rôle dans le processus de combustion
met en évidence leur importance pour l'efficacité énergétique des centrales thermiques.
Comprendre les composantes et le fonctionnement des brûleurs permet d'identifier les
opportunités d'optimisation et de maximiser l'utilisation de l'énergie. Une attention
particulière à la conception, au contrôle et à l'entretien des brûleurs est essentielle pour
garantir une combustion efficace et réduire l'impact environnemental des installations.
Dans certains cas, la combustion peut être incomplète, ce qui signifie que la réaction ne s'est
pas déroulée jusqu'à sa forme complète. Cela peut entraîner la formation de sous-produits
indésirables tels que le monoxyde de carbone (CO) et les particules de suie. Une combustion
incomplète peut être causée par une quantité insuffisante d'oxygène ou des conditions de
mélange défavorables.
I.5.4 Conclusion :
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Chapitre 1Fondements théoriques
I.6.2Contrôle de la combustion :
Un contrôle précis de la combustion est essentiel pour maximiser l'efficacité énergétique des
brûleurs. Les systèmes de contrôle avancés permettent d'ajuster automatiquement les
débits d'air et de combustible en fonction des conditions de fonctionnement, ce qui permet
d'optimiser la combustion. Maintenir le rapport de mélange optimal entre l'air et le
combustible est crucial pour une combustion complète et efficace.
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Chapitre 1Fondements théoriques
I.7 Conclusion :
En conclusion, l'étude approfondie des facteurs influençant l'efficacité énergétique des
brûleurs de chaudières démontre l'importance de la conception optimisée du brûleur, du
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Chapitre 1Fondements théoriques
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Chapitre 1Fondements théoriques
II.1Introduction :
Cette section passe en revue les études antérieures pertinentes afin d'examiner les
développements les plus récents en matière de combustion et d'efficacité énergétique des
brûleurs de chaudières. L'objectif est d'avoir une connaissance approfondie des derniers
développements scientifiques et technologiques dans ce domaine. En outre, cette évaluation
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Chapitre 1Fondements théoriques
de la littérature permettra d'identifier les lacunes qui doivent encore être comblées, ce qui
fournira des informations importantes pour la conception de cette étude et indiquera des
domaines potentiels pour des recherches plus approfondies.
II.2.1 Introduction :
La combustion et l'efficacité énergétique des brûleurs de chaudières sont des sujets d'étude
importants dans le domaine de l'ingénierie thermique. L'état de l'art dans ce domaine met
en évidence les avancées réalisées dans la compréhension des mécanismes de combustion,
l'optimisation des performances des brûleurs et la réduction des émissions de polluants.
Cette section présente un aperçu des principales recherches et avancées récentes dans le
domaine de la combustion et de l'efficacité énergétique des brûleurs de chaudières .
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Chapitre 1Fondements théoriques
II.2.6 Conclusion
En conclusion, l'état de l'art sur la combustion et l'efficacité énergétique des brûleurs de
chaudières met en évidence les progrès significatifs réalisés dans la compréhension des
mécanismes de combustion, l'optimisation des performances des brûleurs et la réduction
des émissions de polluants. Les recherches futures devraient se concentrer sur l'intégration
de technologies avancées, l'utilisation de combustibles propres et le développement de
systèmes de contrôle avancés pour améliorer davantage l'efficacité énergétique des brûleurs
et réduire leur impact environnemental. Ces avancées contribueront à une production
d'énergie plus durable, efficace et respectueuse de l'environnement.
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Chapitre 1Fondements théoriques
numériques ont été utilisées pour étudier ces aspects et fournir des informations sur
l'efficacité énergétique des brûleurs.
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Chapitre 1Fondements théoriques
Cette sous-section examine les lacunes dans l'évaluation de l'efficacité énergétique des
brûleurs de chaudières. Il peut s'agir de lacunes liées à la mesure et à l'évaluation des
performances énergétiques, à la quantification précise de la consommation de combustible,
ou à la comparaison des différentes technologies et configurations de brûleurs en termes
d'efficacité énergétique. L'absence de recherches approfondies dans ces domaines peut
limiter notre compréhension des améliorations potentielles à apporter aux brûleurs pour
une meilleure efficacité énergétique.
II.6Conclusion :
L’identification des lacunes dans la littérature existante sur la combustion et l'efficacité
énergétique des brûleurs de chaudières permet de déterminer les domaines qui nécessitent
des recherches supplémentaires. Les lacunes concernent souvent les aspects spécifiques de
la combustion, l'évaluation de l'efficacité énergétique, les paramètres opérationnels et les
besoins en modélisation et simulation. En comblant ces lacunes, notre étude contribuera à
une meilleure compréhension de la combustion et à l'amélioration de l'efficacité
énergétique des brûleurs de chaudières.
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Chapitre 1Fondements théoriques
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Chapitre 1Fondements théoriques
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Chapitre 1Fondements théoriques
III.2 Historique :
Aucune activité industrielle n’a été enregistrée sur le site avant la construction de GL2Z
3 bacs aériens de stockage GNL : 100 000 m³ chacun. 2 bacs aériens de stockage de
gazoline et 4 dans le futur : 14 000 m³ chacun.
Après traitement dans les trains de liquéfaction, le gaz liquéfié est stocké à la température
de - 162°C dans trois bacs cryogéniques de 100 000 m³ de capacité unitaire avant d’être
exporté.
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Chapitre 1Fondements théoriques
Le gaz naturel qui alimente le complexe est transporté au moyen de deux pipelines
interconnectés de 42’’ de diamètre à savoir GZ1 et GZ3. La capacité théorique totale de
production du complexe est de l’ordre de 18 millions de m³ par an de GNL à partir de 6 trains
de liquéfaction en fonctionnement pendant 335 jours par an.
-160°c, une difficulté de taille qui a été surmontée par le procédé APCI dit à cascade
incorporée avec deux boucles de réfrigération : propane et MCR (Réfrigérant à Composants
Multiples).
Le gaz naturel qui assure la charge du complexe est transporté par pipeline à la pression de
42 bars et est distribué vers les différents trains au travers d’un collecteur de 42’’ de
diamètre.
Le gaz naturel est envoyé dans chacun des trains à une pression de 42 bars pour être dirigé
vers la section de traitement du gaz où il est successivement :
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Chapitre 1Fondements théoriques
courant de vapeur. A la sortie de la colonne d’absorption MEA, le gaz est refroidi à travers un
échangeur au propane.
L’importance de ces trois premières étapes réside dans l’extraction des composés présents
dans le GN, n’ayant aucun intérêt commercial ou technique et qui risquent d’encrasser les
équipements en aval dans le processus de liquéfaction.
Après déshydratation, le gaz est refroidi à –26°c à la pression de 40 bars via le circuit
propane.
Durant la phase de fractionnement, les produits en tête sont extraits et utilisés comme
appoint vers les systèmes de refroidissement propane et MCR sachant qu’une partie est
réinjectée dans le gaz afin d’accroître sa qualité.
Le gaz produit de tête de la colonne de lavage est envoyé essentiellement vers l’échangeur
principal pour être liquéfié. La température du courant gazeux entrant dans l’échangeur
principal est de –30°c à la pression de 39 bars.
Le gaz est refroidi au niveau de l’échangeur principal par du MCR jusqu’à une température
de
Le courant gazeux est alors dirigé vers une vanne de détente Joule Thomson où la pression
diminue jusqu’à 1,38 bars entraînant une baisse de température jusqu’à –161°c.
L’azote et le gaz combustible sont extraits à partir d’un ballon de flash et envoyés vers les
chaudières comme alimentation.
Le gaz naturel liquide GNL est envoyé vers la zone de stockage GNL par l’utilisation de
pompes de transfert. Le réfrigérant MCR est circulé dans une boucle de réfrigération au
moyen de deux compresseurs centrifuges entraînés par des turbines à vapeur.
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Chapitre 1Fondements théoriques
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Chapitre 1Fondements théoriques
Figure :Présentationduprocédédeliquéfaction
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
III.7Utilités :
Une station de pompage composée de 6 pompes d'eau de mer d'une capacité de 35 000 m³
chacune ;
Six unités de dessalement d'eau de mer d'une capacité unitaire de 45 m³/h et une de 60 m3/h
;
Une zone d'off- site comprenant : torche chaude, torche froide, torche boil-off, torche de mise
en froid des méthaniers et brulot (brûlage des fractions liquides) ;
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
Parallèlement, on observe une réduction des services de maintenance interne de plus en plus centrés sur
l’encadrement et la gestion des intervenants extérieurs.
L’inspection ;
L’essai ;
La mesure ;
Le remplacement ;
L’ajustement ;
La réparation ;
L’entretien.
Les différents travaux effectués sur les équipements statiques lors d’une maintenance préventive sont :
Meulage ;
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
Soudage ;
Peinture ;
Sablage ;
Levage mécanique ;
Manutention manuelle ;
Calorifugeage ;
Travaux en hauteur.
Avant tous travaux de maintenance préventive sur les équipements statiques, il faut :
Dépressuriser ;
Dégazer les équipements pour éliminer toute trace de produit (le dégazage se fait avec un gaz
inerte e.g. l’azote ou l’hélium);
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
IV.1 Introduction:
La combustion et l'efficacité énergétique sont au cœur de la production d'énergie thermique dans les
centrales thermiques. Ce chapitre explore les bases théoriques essentielles de ces concepts. Nous
plongerons dans les réactions chimiques de la combustion, expliquant les équations, les produits et les
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
paramètres clés. De plus, nous aborderons les principaux éléments liés au calcul de l'efficacité
énergétique. Comprendre ces fondements est crucial pour analyser, concevoir et optimiser les brûleurs de
chaudières. Cette connaissance forme la base de notre exploration des aspects pratiques de la combustion
et de l'efficacité énergétique, contribuant ainsi à des solutions énergétiques plus efficaces et durables.
C'est ce que l'on cherche à réaliser dans un four industriel : un combustible brûle dans l'oxygène de l'air et
la chaleur libérée est absorbée par les fluides du procédé qui passent dans le four.Les combustibles
pétroliers sont composés essentiellement d'hydrocarbures et de composés soufrés, c'est-à-dire de trois
éléments simples de base : carbone, hydrogène, soufre.La quantité de chaleur dégagée dépend de la
teneur en ces trois éléments dans le combustible.
La molécule de gaz carbonique étant constituée d'un atome de carbone et de deux atomes d'oxygène, il
faut une molécule d'oxygène (2 atomes d'oxygène) pour brûler un atome de Carbone. On peut dire que
pour brûler N atomes de carbone (1 atome-gramme de carbone) il faut N molécules d'oxygène (1 mole
d'oxygène) et il se forme N molécules de gaz carbonique (1 mole de gaz carbonique).
b) Combustion de l’hydrogène :
La combustion de l'hydrogène dans l'oxygène donne toujours de l'eau, ce qui est décrit par l'équation
chimique :
H2 + 1/2 O2 → H2O
Pour exprimer la quantité de chaleur libérée lors de la combustion de l'hydrogène, on distingue deux cas,
selon que l'eau formée dans la combustion est récupérée à l'état liquide ou à l'état vapeur.
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
LIQUIDE 68,3
VAPEUR 57,8
La différence entre ces deux quantités de chaleur correspond à la chaleur de condensation de l'eau
formée (l'eau étant récupérée liquide, la quantité de chaleur est plus grande).
Le pouvoir calorifique supérieur (P.C.S.), l'eau formée étant récupérée liquide Pouvoir calorifique
supérieur de l'hydrogène :
Le pouvoir calorifique inférieur (P.C.I.), l'eau formée étant récupérée à l'état vapeur Pouvoir
calorifique inférieur de l'hydrogène :
Dans les installations industrielles, l'eau formée dans la combustion est récupérée à l'état vapeur.
Aussi s'intéresse-t-on essentiellement au pouvoir calorifique inférieur.
Le pouvoir calorifique inférieur de l'hydrogène exprimé en masse est très élevé, mais celui
exprimé en volume est très faible car 22,4 Nm3( normalmettre cube) d'hydrogène ne représentent
qu'une masse de 2 kg.
La combustion d'un atome de carbone nécessite davantage d'oxygène que celle d'un atome
d'hydrogène.
c)Combustion du soufre :
La combustion du soufre dans l'oxygène donne du dioxyde de soufre S02 encore appelé gaz sulfureux.
Le pouvoir calorifique du soufre est de 2205 kcal/kg. Cette valeur est plus faible que celles du carbone et
de l'hydrogène. Aussi la présence de soufre dans un combustible a pour conséquence d'en diminuer le
pouvoir calorifique.
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
La formation du SO3 est d'autant plus importante qu'il y a d'oxygène en excès, ce qui augmente le risque
de formation d'acide sulfurique, cause de corrosion.
Les combustibles utilisés en usine sont le fuel-gas et le fuel-oil qui sont des mélanges d'hydrocarbures et
de composés sulfurés. Les atomes de carbone, d'hydrogène et de soufre constituant ces combustibles
conduisent à la formation de gaz carbonique, de vapeur d'eau et de dioxyde de soufre lors de la
combustion.
Dans un four, l'oxygène utilisé pour la combustion est l'oxygène de l'air. L'air étant composé de 21 %
d'oxygène et de 79 % d'azote, il faut des volumes d'air environ 5 fois plus importants que ceux d'oxygène
nécessaires à la combustion.
D'autre part, l'azote de l'air introduit dans le four se retrouve dans les fumées (puisqu'il ne participe pas à
la combustion) contribuant à augmenter le volume de celles-ci.
• Fuel-oil
II faut environ 11 Nm3 d'air pour brûler 1 kg de fuel-oil et les fumées produites occupent un volume
d'environ 11 Nm3.
• Fuel-gas :
Pour brûler 1 Nm3 de gaz il faut environ 17 Nm3 d'air et les fumées occupent un volume de 18 Nm3
environ.
Ces volumes exprimée en Nm3 (c'est-à-dire dans les conditions de pression = 1 atm et température = 0°C)
sont importants. Ils le sont bien plus encore dans les conditions réelles de températures de ces fumées .
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
Les combustibles utilisés en raffinerie sont le fuel-gas et le fuel-oil. Les principales propriétés qui les
caractérisent sont :
Leur pouvoir calorifique (P.C.I.) qui est lié à la d (densité) pour un fuel-oil et à la densité Schilling
pour un fuel-gas
La viscosité des fuel-oils
La combustion n'a lieu que si le combustible est à l'état vapeur. Pour favoriser la vaporisation du
fuel-oil, celui-ci est pulvérisé, c'est-à-dire divisé en fines gouttelettes. Si les gouttelettes obtenues
ne sont pas assez fines, le fuel se vaporise mal et ne brûle pas complètement.
La qualité de la pulvérisation obtenue est liée à la viscosité du fuel. Les constructeurs de brûleurs
demandent que la viscosité du fuel arrivant au brûleur soit aux environs de 20 centistokes pour
assurer une pulvérisation convenable.
La viscosité à 50°C des fuel-oils utilisés en raffinerie étant de l'ordre de 800 cSt, c'est à température
plus élevée (130 à 140°C) que la viscosité a la valeur requise. Il faut donc préchauffer le fuel.
Pour les fuels très lourds, une température élevée conduit à un risque de cokage.
• le soufre : dans la combustion le soufre donne du dioxyde de soufre SO2, cause de pollution
atmosphérique. Les fuels brûlés en raffinerie peuvent contenir jusqu'à 5 % de soufre
• le vanadium (dans les fuel-oils). Les composés du vanadium sont des agents de corrosion de la surface
extérieure des tubes
• les particules solides en suspension qui nécessitent la filtration du fuel-oil afin d'éviter l'encrassement du
système de pulvérisation
b) Oxygène :
L'oxygène utilisé pour la combustion dans les fours est l'oxygène de l'air, c'est-à-dire de l'oxygène dilué par
des gaz inertes, essentiellement de l'azote.
% Volume
Oxygène 21
Pour que la réaction de combustion ait lieu, il faut que les molécules de combustible rencontrent les
molécules d'oxygène, celles d'azote ne participant pas à la combustion.
• la présence d'un nombre de molécules d'oxygène plus grand que celui juste nécessaire, c'est-à-dire que
l'on introduit dans le four un excès d'air. Cet excès d'air est d'autant plus faible que le brûleur réalise une
meilleure turbulence. Avec les brûleurs utilisés classiquement en raffinerie il faut introduire dans le four
1,15 à 1,3 fois la quantité d'air stœchiométrique. On dit que le four fonctionne avec 15 à 30 % d'excès
d'air.
Dans le brûleur, le gueulard (ou ouvreau) est une pièce de réfractaire qui est portée au rouge par la
combustion et rayonne de ce fait de la chaleur sur le mélange air + hydrocarbures qui arrive en
permanence, assurant son allumage et entretenant ainsi la combustion.
La combustion peut être caractérisée par l’excès d’air (λ) ou la teneur en O2 ou encore la teneur en CO2
des fumées. A l'aide du taux de CO2 max, propre à chaque carburant et la mesure d'oxygène utilisé ; la
concentration volumique en dioxyde de carbone peut être calculée par la formule suivante :
La teneur maximale en CO2 que l'on peut atteindre dans les gaz de combustion est de 15,2 % pour le fioul
et de 11,9 % pour le gaz naturel. Pratiquement, il est impossible de régler le brûleur à ces valeurs sans
produire d'imbrûlés (suie, CO).
L'excès d'air exprime la quantité d'air en excès par rapport à la quantité d'air minimum nécessaire à une
combustion complète. Le calcul de lambda se fait à partir de la connaissance du CO2max du carburant
sélectionné et du CO2 calculé, en utilisant la formule suivante :
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
- Charbon De 15 à 50 %
Avec :
• CO2: C'est le taux d'oxyde de carbone calculé à partir de la concentration d'oxygène et du CO2max.
Une certaine quantité de chaleur est perdue dans les fumées. Les pertes dans les fumées peuvent être
calculées par la formule suivante :
Pf = k.(Tf -Ta)/CO2%
- Pf : pertes par les fumées (en %) correspondant au pouvoir calorifique du combustible consommé ;
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
Combustible Coefficientk
Brûleuràairsoufflé 0,46
Gaznaturel
Brûleuratmosphérique 0,42
Propane–Butane 0,5
Combustibleliquide 0,59
IV.6.5 Le rendement :
η=100%-Pf
Cette formule ne tient pas compte des combustions incomplètes, des pertes par radiation,
Rendement saisonnier
Le rendement saisonnier ηsais est le rapport entre l’énergie totale transmise à l’eau de chauffage durant
toute la saison de chauffe Qu et l’énergie contenue dans le combustible consommé durant cette période
Qa :
ηsais = Qu / Qa
C’est ce rendement qui permet de chiffrer les performances globales de la chaudière. La consommation en
combustible est directement à celui-ci.
où,
nT = nombre total d’heures de la saison de chauffe [h] (environ 5 800 heures en moyenne Belgique et
environ 6 500 heures dans l’entré Sambre et Meuse” et en haute Belgique)
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Chapitre 3Présentation de l'entreprise
nB/nT = temps de fonctionnement du brûleur / temps d’utilisation de la chaudière, est aussi appelé
facteur de charge de la chaudière
quand la température de l’eau diminue (augmentation de l’échange entre les fumées et l’eau et
diminution des pertes à l’arrêt),
quand la puissance du brûleur est la plus proche possible des besoins (augmentation du facteur de charge
et diminution des temps d’arrêt de la chaudière), c’est-à-dire, en ne sur dimensionnant pas le brûleur, en
utilisant un brûleur 2 allures ou modulant).
Par exemple, un brûleur modulant (gaz ou fuel) qui pourrait faire varier sa puissance entre 0 et 100 %
(matériel n’existant pas sur le marché), fonctionnerait en permanence, supprimant ainsi les temps
d’attente de la chaudière. Le facteur de charge de la chaudière serait égal à 1 et le rendement saisonnier
serait égal au rendement utile, c’est- à-dire quasi égal au rendement de combustion (aux pertes vers
l’ambiance près).
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Chapitre5
Technologies
d'amélioration du
rendement et régulation
des brûleurs
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Chapitre 5: Technologies d'amélioration du rendement et régulation des brûleurs
V.1 Introduction :
Ce chapitre se penche sur les technologies et les pratiques cruciales pour améliorer
l'efficacité des systèmes de chauffage. Au cœur de cette exploration, la chaudière de
récupération émerge comme une solution innovante, capitalisant sur la récupération de
chaleur des gaz d'échappement pour accroître l'efficacité énergétique. En parallèle,
l'utilisation de ramoneurs pour maintenir la performance de la récupération de chaleur est
étudiée. Nous passons ensuite en revue les différents types de brûleurs, leurs avantages et
inconvénients, ainsi que leur utilisation adaptée aux besoins spécifiques. La régulation des
brûleurs est également au centre des préoccupations, avec des modes de fonctionnement
variés qui influencent la consommation de combustible et le rendement thermique. Enfin,
nous abordons la maintenance et l'amélioration du rendement calorifique en réduisant les
pertes, offrant une vision complète pour optimiser les systèmes de chauffage
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Chapitre 5: Technologies d'amélioration du rendement et régulation des brûleurs
Ramoneurs :
Pour conserver le rendement de la récupération de chaleur sur les fumées, il est nécessaire
d'entretenir l'état de propreté des surfaces d'échange. La mise en place de surfaces
étendues (ailettes ou picots) rend possible l'accumulation de suies lors de brûlage de
combustibles liquides.
La méthode classique utilisée pour éliminer ces dépôts repose sur le soufflage des suies par
un jet de vapeur.
Cela peut être réalisé par des lances équipées de nombreux orifices, placées à demeure dans
la zone de confection et par lesquelles est injecté périodiquement de la vapeur moyenne
pression.
Ces lances peuvent encore être rétractiles et ne pénètre dans la zone de convection que lors
des injections de vapeur. Elles ne comportent alors que deux orifices d'injection et pénètrent
en tournant dans la zone de convection entraînées par un mécanisme extérieur, un contact
de fin de course inversant le déplacement de la lance en fin de trajet.
Ce dernier type évite de laisser en place dans les fumées chaudes les lances en dehors des
cycles de ramonage et ont une efficacité plutôt supérieure dans la mesure où le nombre
d'orifice d'injection étant limité, le jet de vapeur est plus concentré sur les surfaces à
nettoyer.
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Chapitre 5: Technologies d'amélioration du rendement et régulation des brûleurs
L'efficacité des souffleurs de suie est malgré tout limitée puisque les tubes concernés
protègent leurs voisins de l'impact du jet de vapeur (on ne peut guère espérer atteindre plus
de 3 rangées de tubes au-dessus et au-dessous de la lance). Cela conduit à la mise en place
d'ungrand nombre de ramoneurs et par suite à une consommation de vapeur relativement
importante (environ 300 kg de vapeur par ramoneur et par cycle).
Les cycles de ramonage sont d’une fois par quart à une fois par jour.
Une technique plus récente fait appel à l'émission d'infrasons par un tube de résonance.
Cette technique plus efficace (puisque les sons se propagent dans toute la zone de
convection) dans la mesure où les zones ne sont pas trop amortis par la géométrie du four et
peu onéreuse (absence de consommation de vapeur) est mise en œuvre avec une très
grande fréquence (un cycle de 2 minutes tous les quarts d'heure, par exemple).
Un nettoyage mécanique ou chimique de l'extérieur des tubes est également possible avec
des fréquences variables (1 fois/trimestre).
Source :STANDARKESSELL
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Chapitre 5: Technologies d'amélioration du rendement et régulation des brûleurs
Pour le cas du calcaire ; les pertes d’échange thermique varient linéairement en fonction de
l’épaisseur de l’incrustation
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Chapitre 5: Technologies d'amélioration du rendement et régulation des brûleurs
Tableau récapitulatif :
Le tableau ci-dessous résume les causes qui peuvent perturber les paramètres d’une
chaudière et réduire donc son rendement.
Paramètres Inconvénients causes
Dysfonctionnementdutraitementd’eau
Dureté Incrustations –
contaminationcondensas
Dysfonctionnementdutraitementd’ea
Alcalinité Fragilitécaustique
u–complémentchimique–
contamination
condensas–purge
Chlorures, Anomaliedutraitementd’eau–
Corrosion
sulfates,Nitrates contaminationcondensas –purge
Dysfonctionnementdutraitementd’eau
Fer Dépôt,corrosions –
corrosiondanslecycle
Cuivre Corrosions Corrosions
Dysfonctionnementdutraitementd’eau
Silice Incrustations –
pollutioncondensas-purge
Dysfonctionnementdudégazageet/ou
Oxygène Corrosions
complémentschimiques
Décompositiondescompléments
Hydrogène Fragilitédel’acier
chimiques–fuitederésine
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Chapitre 5: Technologies d'amélioration du rendement et régulation des brûleurs
Dioxydede Dysfonctionnementdudégazageet/ou
Corrosions
carbone complémentschimiques
Dysfonctionnement du traitement
Conductibilité Corrosions,
d’eau -pollutiondes condensas–
Incrustatio
purge
ns
insuffisante
Corrosions,
Huile Pollutioncondensas
aspiration
Dysfonctionnementdutraitementd’ea
PH Corrosions,fragilité
u–pollutiondes condensas– purge–
complémentschimiques
Source:STANDARKESSELL
Il s'agit ici des brûleurs les plus simples. Le débit d'air nécessaire à la combustion est assuré
par la différence de pression régnant à la sole du four. Cette dépression de l'ordre de 20 mm
de colonne d'eau ne permet d'assurer qu'un faible débit d'air et donc un faible débit de
combustible. Ce mode de tirage limite la puissance thermique des brûleurs et conduit à en
prévoir un grand nombre par four.La technologie simple et robuste les rend fiables mais ils
ne permettent pas d'accéder à de faibles excès d'air. Ils ont par ailleurs l'inconvénient d'être
bruyants, ce qui conduit parfois à l'installation de caissons isolants.
Ils utilisent une circulation forcée de l'air assurée par une ventilation. La différence de
pression de part et d'autre du brûleur peut atteindre 150 à 200 mm C.E., ce qui permet
d'accéder à d'importants débits d'air et donc de combustibles (jusqu'à plusieurs tonnes de
combustibles par heure).
Ils peuvent comprendre des organes de distribution d'air complexes (rosace, rondelles de
balayages...) et, associés à un mode de pulvérisation performant, permettent d'assurer une
combustion correcte avec des excès d'air de l'ordre de 5 %.
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Chapitre 5: Technologies d'amélioration du rendement et régulation des brûleurs
Si le fuel est utilisé comme combustible, il est nécessaire de le briser en fines particules avant
qu'il sorte au nez du brûleur. Cette opération, appelée atomisation estréalisée en combinant
le fuel à de la vapeur d'eau sous pression (18 bar). Elle est rendue possible par la technologie
particulière des brûleurs.
pulvérisation mécanique :
L'énergie nécessaire à la pulvérisation du combustible est assurée par sa pression qui devra
être élevée : 30 à 35 bars.
Le diffuseur met le fuel en rotation, l'injection du combustible s'effectuant par des canaux
répartis tangentiellement à une chambre interne. La pastille limite le débit et génère un
cône de pulvérisation. "Pastille" et "Diffuseur" sont assortis de manière à obtenir le débit de
combustible et l'angle de jet désirés.
Pulvérisation vapeur :
II n'y a plus dans ce cas de diffuseur; c'est la vapeur MP (10 à 18 bar) qui fournit l'énergie
nécessaire à 1' atomisation du combustible. La pression du combustible est variable de 1 à
12 bars suivant la régulation de la chauffe et la vapeur est maintenue en général à une
pression supérieure de 1 à 2 bars à celle du combustible
La pression du combustible est variable et dépend de la charge du four alors que la pression
de la vapeur est maintenue constante.
C'est le mode de pulvérisation le plus employé car il permet d'accéder à un faible excès d'air
de l'ordre de 10 à 15 % et produit peu d’imbrûlés.
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Chapitre 5: Technologies d'amélioration du rendement et régulation des brûleurs
•Brûleurs à gazoline :
•Brûleurs mixtes :
2) En 2 allures :
En cas de demande de chaleur, le brûleur est enclenché en première allure (qui représente
entre 40 et 60 % de la puissance nominale). Après un délai déterminé (relais programmable),
le brûleur passe à pleine puissance sauf si le régulateur signale que cette pleine puissance
n'est pas nécessaire. Dans ce dernier cas, la première allure est maintenue.
4) En modulation :
Avec un brûleur modulant, toutes les allures de fonctionnement sont possibles, au delà d'un
minimum souvent de l'ordre de 30 %. Les débits d'air et de combustible sont réglés en
continu en fonction de la puissance de chauffage requise, ce qui permet un fonctionnement
quasi continu.
V.6 LA MAINTENANCE :
O Il est très utile de faire analyser, une fois par an, la qualité de l'eau d'une installation de
chauffage par un laboratoire spécialisé : contrôle de l'acidité, de la dureté, de la conductivité,
teneur en sels, pourcentage de calcaire...
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Chapitre 5: Technologies d'amélioration du rendement et régulation des brûleurs
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Chapitre 5: Technologies d'amélioration du rendement et régulation des brûleurs
• On dispose des divers réchauffeurs d’eau et de l’air dans la conduite de fumée, ce qui
permet d'augmenter considérablement le rendement des chaudières de 4 à 6%, mais on ne
peut pas abaisser la température des gaz au-dessous d’une certaine valeur pour éviter la
corrosion produite par la condensation du H2SO4.
• De même, les analyses des fumées montrent que la température des fumées s’élève avec
le temps de fonctionnement de l’installation, cette augmentation est due à l’accumulation
des dépôts de tartre et les suies et cendres volantes sur les surfaces d’échanges, ce qui
provoque une diminution du transfert de chaleur et de la production de vapeur, donc une
chute du rendement.
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Chapitre 5: Technologies d'amélioration du rendement et régulation des brûleurs
Pour réduire ces pertes on peut insérer un séparateur de phase ou vase de ré-vaporisation
afin de récupérer la vapeur de ré-vaporisation qui apparait lors d’une chute de pression de
condensat, elle est visible à la sortie de purgeur quand celui-ci évacue le condensat à l’air
libre.
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- Utilisation de bon isolant des parois afin de minimiser le flux de chaleur sortant de la
chaudière;
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Chapitre 6
Optimisation de l'efficacité
énergétique : Paramètres,
mesures et simulation
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VII.1 Introduction :
L'objectif de cette section est de dresser la liste des facteurs qui influencent l'efficacité
énergétique des brûleurs. Les éléments essentiels qui peuvent être modifiés pour générer
des améliorations notables seront examinés en détail. Ensuite, nous suggérerons des
techniques d'optimisation particulières qui peuvent être utilisées pour améliorer l'efficacité
énergétique des brûleurs. Ces méthodes peuvent impliquer des améliorations techniques,
des ajustements opérationnels ou des révisions des pratiques de maintenance. Pour évaluer
les effets potentiels de ces mesures d'optimisation, nous utiliserons également des
simulations ou des modélisations. Afin de déterminer l'impact potentiel sur l'efficacité
énergétique et de proposer des suggestions pour améliorer la performance énergétique des
brûleurs de chaudières dans les centrales électriques, nous évaluerons finalement les
résultats des simulations.
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Tout d'abord, la composition du combustible est importante. La quantité de carbone,
d'hydrogène, de soufre et d'autres éléments contenus dans le combustible peut avoir un
impact sur la combustion et, par conséquent, sur l'efficacité du brûleur. Pour modifier
correctement les paramètres de combustion, un examen précis de la composition du
combustible est nécessaire.
Le rapport air-carburant est le facteur crucial suivant à prendre en compte. Pour assurer une
combustion complète et obtenir le plus haut niveau d'efficacité énergétique, il faut un
rapport équilibré entre la quantité d'air et de combustible introduite dans la chambre de
combustion. Un excès ou une insuffisance d'air peut entraîner d'importantes pertes
d'énergie.
Une approche approfondie de l'optimisation de ces variables conduira à une utilisation plus
efficace des ressources énergétiques, à une meilleure combustion et à une réduction des
émissions de gaz à effet de serre.
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VII.3 Mesures clés pour optimiser l'efficacité énergétique des brûleurs de
chaudières :
Il existe un certain nombre de techniques d'optimisation qui peuvent être utilisées pour
augmenter l'efficacité énergétique des brûleurs des chaudières utilisées dans les centrales
électriques. Tout d'abord, l'utilisation de brûleurs performants et la régulation du rapport
air-carburant sont essentielles pour garantir une combustion idéale. L'utilisation d'outils tels
que les injecteurs d'air secondaire et les systèmes de contrôle des turbulences peut
améliorer la distribution du combustible et de l'air dans la chambre de combustion.
Enfin, il est essentiel d'accorder une attention particulière à l'optimisation continue des
brûleurs et à l'entretien de routine. Le bon fonctionnement et l'efficacité énergétique des
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brûleurs sont garantis par un nettoyage de routine, des réglages appropriés et des
inspections périodiques.
Cela permet d'évaluer les effets potentiels des techniques d'optimisation sur le rendement
du carburant, les émissions de polluants et la performance énergétique. La modélisation
permet également d'identifier les relations complexes entre les différents facteurs et de
déterminer les meilleures combinaisons possibles pour maximiser l'efficacité énergétique du
brûleur.
Avant que les brûleurs ne soient mis en service, il est possible d'obtenir des informations
utiles sur leur efficacité énergétique en appliquant ces techniques de simulation et de
modélisation. Cela permet de mieux comprendre les performances prévues tout en
réduisant les dépenses et le travail liés à l'expérimentation physique.
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VII.5 Résultats simulés et impact potentiel des mesures d'optimisation :
Les étapes de l'étude de l'efficacité énergétique des brûleurs de chaudières comprennent
l'analyse des résultats simulés et l'estimation de l'impact. Une fois que les simulations ont
été effectuées pour évaluer les différentes mesures d'optimisation, il est essentiel de
procéder à une étude approfondie des résultats.
VII.6 Conclusion :
En conclusion, l'évaluation de l'efficacité des brûleurs de chaudières dans les
centrales thermiques nécessite l'étude des résultats simulés et le calcul de
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l'impact possible des stratégies d'optimisation énergétique. L'impact des
méthodes d'optimisation sur la performance énergétique, la réduction des
émissions et la rentabilité globale peut être prédit à l'aide de simulations et de
modélisations. Les résultats soulignent à quel point la composition des
combustibles, les caractéristiques de combustion, la gestion des flux d'air et
d'autres éléments sont essentiels pour améliorer l'efficacité énergétique.
L'analyse des résultats de la simulation permet de faire des choix éclairés sur
les mesures d'optimisation à appliquer. Dans les centrales thermiques, ces
mesures peuvent se traduire par d'importantes économies d'énergie, une
réduction des émissions de polluants et une optimisation des coûts
d'exploitation. Les résultats simulés devront être validés et les
recommandations d'optimisation devront être améliorées par des recherches
et des essais expérimentaux supplémentaires.
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