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Université Hassan 2 -Casablanca

Faculté des sciences Ben M’Sik

Département de chimie

Thermodynamique et applications

Master instrumentation et méthodes physicochimiques d’analyses

Application de la Thermochimie dans les Centrales Thermiques

Réaliser par : - Adib Hind

- Houria El Ibrahimi

- ERRAJI Meriem

- Ighidi Salma

- Mohamed Elfadily

Demander par : Pr.A. Errougui

Année Universitaire : 2022-2023


Résumé
Nous avons à travers cette recherche fait une étude sur les centrales thermiques et leurs
fonctionnements qui basés sur le cycle de Rankine ou cycle de vapeur de Rankine, c’est le
processus largement utilisé par les centrales électriques telles que les centrales à charbon ou les
réacteurs nucléaires. Dans ce mécanisme, un combustible est utilisé pour produire de la chaleur
à l'intérieur d'une chaudière, transformant l'eau en vapeur qui se détend ensuite à travers une
turbine produisant un travail utile. Il s'agit d'un cycle thermodynamique qui convertit la chaleur
en énergie mécanique - qui est généralement transformée en électricité par production
d'électricité. De plus, l’énergie peut être subit à un principe de stockage.

Mots clés : les centrales thermiques, cycle de Rankine, stockage.

II
Table des matières
Résumé ..................................................................................................................................... II

Listes des figures ................................................................................................................... IV

Listes des abréviations .......................................................................................................... V

INTRODUCTION ................................................................................................................... 1

Chapitre 1 : Central thermique ................................................................................................... 2

1 Définition et principe de fonctionnement : ......................................................................... 2

2 Types de centrales thermiques : .......................................................................................... 4

2.1 Centrale thermique à flamme ...................................................................................... 4

2.2 Centrale thermique nucléaire : ..................................................................................... 5

2.3 Centrale thermique solaire ........................................................................................... 6

2.4 Centrale thermique géothermiques .............................................................................. 7

Chapitre 2 : application de la thermochimie dans les centrales thermiques ............................... 8

2.1 Cycle de Rankine ......................................................................................................... 8

2.2 L’analyse du cycle Rankine :..................................................................................... 10

2.3 Efficacité thermique du cycle de Rankine ................................................................. 12

Chapitre 3 : Stockage de l’énergie thermique .......................................................................... 12

CONCLUSION ........................................................................................................................... 17

BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................... 18

III
Listes des figures

Figure 1 : Schéma d’une centrale thermique ............................................................................. 2


Figure 2 : Fonctionnement d’une centrale thermique à flamme ............................................... 4
Figure 3 : les étapes de le transfert des énergies thermiques a des énergies électriques ......... 4
Figure 4 : la fission .................................................................................................................... 5
Figure 5 : schéma du fonctionnement d’une centrale nucléaire ................................................ 5
Figure 6 : le cœur du réacteur ................................................................................................... 6
Figure 7 : schéma du fonctionnement d’une centrale solaire .................................................... 6
Figure 8 : schéma du fonctionnement d’une centrale geothermique ......................................... 7
Figure 9 : schéma de cycle de Rankine ...................................................................................... 8
Figure 10 : diagramme T-S de cycle de Rankine ....................................................................... 9
Figure 11 : Système de stockage thermique à base de sulfate de magnésium ........................ 15
Figure 12 : Diagramme pression-température du système MgSO4/H2O ................................ 15

IV
Listes des abréviations

Q : Chaleur absorbée (J).


m : Masse du matériau de stockage (Kg).
Cp : Capacité calorification du matériau (KJ/Kg.K).

H : enthalpie (J)

U : énergie interne (J)

P : pression (Pa)

V : volume (m3)

W (t) : travail d’une turbine (J)

S : entropie (J\K)

T : température (K)

Lp : La chaleur latente

nth : rendement thermique

V
INTRODUCTION
A notre époque, et sans électricité, la vie quotidienne serait difficilement envisageable. Il est
donc nécessaire de savoir la produire de manière efficace et continue. C’est pourquoi nous
utilisons des unités de production, qui sont des centrales électriques, même si les sources
d’énergie qu’elles exploitent varient, telles que les centrales électriques (thermiques, nucléaire,
éolien, solaire, hydraulique... Etc.).

Le système énergétique est l’ensemble des opérations effectuées sur l’énergie, depuis sa source
d’approvisionnement jusqu’à son utilisation par l’Homme. Il s’est complexifié avec le
développement technologique et, en partant de la source, il convient de distinguer trois niveaux
d’énergies : les énergies primaires, les énergies secondaires et les énergies finales.

Trois niveaux d’énergies :

Énergies primaires C’est le premier niveau du système énergétique, qui se compose de toutes
les sources disponibles dans la nature. On en distingue deux catégories, les énergies primaires
non renouvelables et les énergies primaires renouvelables :

– les énergies primaires non renouvelables sont les combustibles fossiles (charbon, pétrole,
gaz) et le combustible nucléaire (uranium et thorium pour la fission, deutérium et tritium pour
la fusion) ;

– les énergies primaires renouvelables sont l’hydraulique, l’éolien, le solaire, la bio- masse et
la géothermie.

Energie secondaire : est la quantité d’énergie qu’il reste après la transformation de l’énergie
primaire

Energie Finale : est l’énergie qui arrive sur le point de consommation et prêt à consommer
typiquement pour le transport d’électricité (entre la centrale et votre maison par exemple) le
rendement est de 95%.

1
Chapitre 1 : Central thermique
1 Définition et principe de fonctionnement :
La centrale thermique est une centrale électrique qui produit de l’électricité à partir d’une source
de chaleur (charbon, gaz, fioul, biomasse ou déchets municipaux). La source de chaleur chauffe
un fluide (souvent de l’eau) qui passe de l’état liquide à l’état gazeux (vapeur). Cette vapeur
entraine une turbine couplée à un alternateur qui transforme l’énergie cinétique contenue dans
la vapeur en énergie mécanique de rotation, puis en énergie électrique grâce à une génératrice
découvrant. Les centrales thermiques fonctionnent à partir de ressources naturelles : charbon,
fioul ou gaz. Le combustible, une fois brûlé, chauffe l’eau située dans des tubes qui tapissent
les parois de la chaudière. La chaleur transforme ainsi l’eau en vapeur pressurisée, qui actionne
la turbine, qui elle-même entraîne l’alternateur. [1]

Figure 1 : Schéma d’une centrale thermique

La combustion :

Un combustible (gaz, charbon, fioul) est brûlé dans les brûleurs d’une chaudière pouvant
atteindre jusqu’à 90 mètres de hauteur et un poids de 9000 tonnes. Dans les centrales à charbon,
le combustible est broyé sous forme de poudre, puis brûlé dans la chaudière pour dégager de la
chaleur. Dans les centrales au fioul, le combustible est chauffé pour le rendre liquide puis
vaporisé en fines gouttelettes puis injecté par les brûleurs dans la chaudière. Quant au gaz, il est

2
utilisé sous deux formes : naturel pour les cycles combinés au gaz naturel ou sidérurgique pour
les centrales traditionnelles. [1]
La production de la vapeur :
La chaudière contient des tubes à l’intérieur dans les quels circule de l’eau froide. L’eau se
transforme en vapeur de pression élevée sous l’effet de la chaleur, qui est alors envoyée vers
les turbines, où sa dilatation entraine la rotation de cette dernière. [1]
La production d’électricité :
La vapeur fait tourner une turbine qui entraîne à son tour un alternateur. Grâce à l’énergie
fournie par la turbine, l’alternateur produit un courant électrique alternatif. Un transformateur
de puissance augmente la tension du courant électrique produit par l’alternateur pour qu’il
puisse être plus facilement transporté dans les lignes à très haute et haute tension. [1]
Le recyclage :
La vapeur qui a été utilisée est envoyée vers un condenseur, dans lequel circule de l’eau froide
en provenance de la mer ou d’un fleuve Au contact de celle-ci, la vapeur se transforme en eau,
qui est récupérée et envoyée à nouveau dans la chaudière pour recommencer un autre cycle.
L’eau utilisée pour le refroidissement est restituée au milieu naturel ou renvoyée dans le
condenseur. [1]

3
2 Types de centrales thermiques :
Les centrales thermiques se répartissent en trois grandes catégories, selon la nature de leurs
sources de chaleur.

2.1 Centrale thermique à flamme


Lorsque l’on parle de production électrique, il est courant que les termes « thermique » et
« fossile » soient rapprochés. Or les centrales thermiques à flamme sont des moyens de
production d'électricité utilisant majoritairement des énergies fossiles. Concrètement, elles
produisent de l'électricité à partir de la vapeur d'eau, produite grâce à la chaleur dégagée par la
combustion de gaz, de charbon ou de fioul ; qui met en mouvement une turbine reliée à un
alternateur. [2]
Les centrales thermiques à flamme fonctionnent à partir des 3
principes :
• La combustion : la première étape pour produire de
l'électricité dans les centrales thermiques à flamme
consiste à brûler un combustible fossile (gaz, charbon,
fioul) dans les brûleurs d'une chaudière. Le charbon est
ainsi réduit en poudre et le fioul est chauffé pour devenir
liquide. Seul le gaz ne subit aucun traitement. [3]

• La production de vapeur : la chaudière, où se trouve le


combustible fossile, est tapissée de tubes dans lesquels
circule de l'eau froide. Les combustibles fossiles, en
Figure 2 : Fonctionnement d’une centrale
brûlant, dégagent de la chaleur qui permet de chauffer thermique à flamme
cette eau qui se transforme en vapeur.[3]
• La production d'électricité : la vapeur permet de faire tourner une turbine qui entraîne à
son tour un alternateur. L'énergie de la turbine permet ensuite à l'alternateur de produire
un courant électrique. [3]

[Énergie
Combustible [Énergie
fossile
mécanique] Turbine mécanique]

[Énergie
Brûleurs [Énergie Alternateur [Énergie
électrique] thermique] électrique]
Figure 3 : les étapes du transfert des énergies thermiques a des énergies électriques

4
2.2 Centrale thermique nucléaire :
Une centrale nucléaire est avant tout un central thermique il s’agit de transformer une énergie
calorifique (chaleur) libérée par le combustible (uranium enrichi) en énergie mécanique (mise
en mouvement d’une turbine) puis en énergie électrique (grâce à un alternateur) dans une central
thermique classique la chaleur provient de la combustion du charbon ou du fioul dans un central
nucléaire elle provient de la fission de l’uranium [4]

Le principe de la fission
Un noyau d’uranium 235 est bombardé par un neutron ce choc va rendre le noyau d’U 235
instable qui va se rompre en deux nouveaux noyaux C’est
la fission cette réaction libère beaucoup d’énergie sous
forme de chaleur de nouveaux éléments apparaissent on les
appelle produit de fission en plus de ces éléments des
neutrons sont libérés.[4]
Figure 4 : la fission
Les neutrons libérés vont pour la plupart aller frapper d’autre
noyaux d’U 235 qui à tour vont se rompre en libérant d’autres neutrons c’est la réaction en
chaine

Le fonctionnement d’une centrale nucléaire

Fonctionnement de base d'une centrale nucléaire avec


un réacteur à eau sous pression peut être simplifié en
4 étapes :

• Obtention d'énergie thermique par fission


nucléaire du noyau des atomes de combustible
nucléaire.
• Générer de la vapeur d'eau en utilisant l'énergie
thermique obtenue à l'étape précédente.

• Entraîner un ensemble de turbines à l'aide de la


vapeur d'eau obtenue.

Figure 5 : schéma du fonctionnement d’une


centrale nucléaire

5
• Exploiter l'énergie mécanique des turbines pour entraîner
un générateur électrique afin de produire de l'électricité.
D'un point de vue physique plusieurs changements d'énergie sont observés :
Au départ, nous avons l'énergie nucléaire (celle qui maintient la cohésion
des noyaux des atomes). Par la suite, lorsqu'il se casse, il est converti en énergie
thermique qui est utilisée po ur générer de la vapeur. L'énergie thermique devient
l'énergie interne de l'eau (maintenant la vapeur). L'énergie interne et l'énergie
calorifique de l'eau sont transformées en énergie cinétique par l'entraînement de
la turbine.[4]
Enfin, le générateur convertit l'énergie cinétique en énergie électrique.
L'enceinte de confinement est le bâtiment
où se trouvent le réacteur nucléaire et le
circuit primaire. Le bâtiment de confinement
est conçu pour contenir d'éventuelles
explosions et empêcher l'éventuelle fuite
de rayonnement nucléaire vers l'extérieur.

Figure 6 : le cœur du réacteur


2.3 Centrale thermique solaire
Une fois l’énergie solaire convertie en chaleur, le principe de fonctionnement est le même que
celui d’une centrale thermique classique : la chaleur emmagasinée est transmise à un circuit
dont l’eau est vaporisée. Ensuite, la vapeur fournit de l’énergie mécanique en se détendant dans
une turbine et un alternateur associé convertit cette énergie mécanique en énergie électrique.
[5]
Le principe est de concentrer les rayons solaires vers
un unique point afin de créer de hautes températures et
ainsi produire de l’électricité grâce à un système tel que
décrit ci-dessus.
Le principe est de concentrer les rayons solaires vers un
unique point afin de créer de hautes températures et ainsi
produire de l’électricité grâce à un système tel que décrit
ci-dessus.

Figure 7 : schéma du fonctionnement d’une centrale


solaire

6
• Les trois principaux types de centrales solaires thermiques se distinguent
surtout par la manière dont on focalise les rayons solaires. [5]
• Les collecteurs cylindro-paraboliques, qui sont de longs miroirs cylindriques qui
concentrent les rayons sur un tuyau dans lequel un liquide est chauffé. [5]
• Les centrales à tour, sortes de lampadaires entourés d’un champ de miroir orientables
situés sur le sol (les héliostats) qui renvoient les rayons solaires vers le haut de la tour où
est installé une chaudière. [5]
• Les collecteurs paraboliques qui ressemblent à nos antennes de TV, dirigés en
permanence vers le soleil et concentrent les rayons vers le point focal de cette
parabole.[5]

2.4 Centrale thermique géothermiques

Le principe de fonctionnent d’une centrale géothermique : Les puits de production (forages)


donnent un mélange eau-vapeur d’une température proche de 200°C. Le fluide géothermal est
dirigé vers un séparateur d’où sort la vapeur haute pression (à environ 6 bar) produisant 30
tonnes/heure de vapeur. L’eau géothermale séparée de la vapeur passe dans un ballon de détente
pour produire de la vapeur basse pression (à environ 1.3 bar) produisant 120 tonnes/heure de
vapeur. [6]

Les deux flux de vapeurs produits sont dirigés vers


d’une turbine à condensation qui produit de l’énergie
cinétique. La turbine entraîne un alternateur qui
transforme l’énergie cinétique en énergie électrique.

Figure 8 : schéma du fonctionnement d’une centrale


géothermique

7
Chapitre 2 : application de la thermochimie dans les centrales
thermiques
2.1 Cycle de Rankine
Le cycle de Rankine : le cycle décrit le fonctionnement des machines thermiques dans les
centrales thermiques est un cycle thermodynamique composé de deux transformations
isentropiques et de deux isobares. Son but est de transformer la chaleur en travail à l'aide d'un
échangeur de chaleur.

C'est la base de la conception des machines à vapeur de tout type, idéalisé d’un moteur
thermique à pression constante qui convertit une partie de la chaleur en travail mécanique. Dans
ce cycle, la chaleur est fournie de l’extérieur à une boucle fermée, qui utilise généralement de
l’eau (en phase liquide et vapeur) comme fluide de travail. Le fluide de travail du cycle de
Rankine subit le changement de phase d’une phase liquide à une phase vapeur et vice versa. [7]

Le fluide utilisé dans le cycle de Rankine : nombreuses substances pourraient être utilisées
comme fluide de travail dans le cycle de
Rankine (inorganiques ou même
organiques), l’eau est généralement le
fluide de choix en raison de ses propriétés
favorables, telles que sa chimie non toxique
et non réactive, son abondance et son faible
coût, ainsi que ses propriétés
thermodynamiques. Par exemple, l’eau a la
plus haute chaleur spécifique d’une Figure 9 : schéma de cycle de Rankine

substance commune – 4,19 kJ / kg K. De


plus, il a très forte chaleur de vaporisation, ce qui en fait un refroidissement efficace et moyen
dans les centrales thermiques et autres industries de l’énergie.[7]

L’un des principaux avantages du cycle de Rankine est que le processus de compression dans
la pompe a lieu sur un liquide. En condensant la vapeur de travail à un liquide (à l’intérieur d’un
condenseur), la pression à la sortie de la turbine est abaissée et l’énergie requise par la pompe
d’alimentation ne consomme que 1% à 3% de la puissance de sortie de la turbine et ces facteurs
contribuent à une plus grande efficacité pour le cycle.[7]

8
Processus d’un cycle de Rankine : Dans un cycle de Rankine idéal, le système exécutant le
cycle subit une série de quatre processus : deux processus isentropiques (adiabatiques
réversibles) alternés avec deux processus isobares.

Figure 10 : diagramme T-S de cycle de Rankine

• Compression isentropique (compression dans les pompes centrifuges) -Le condensat


liquide est comprimé adiabatiquement de (l’état 1 à l’état 2) par des pompes centrifuges
(généralement par des pompes à condensats puis par des pompes à eau d’alimentation).
Les condensats liquides sont pompés du condenseur vers la chaudière à haute pression.
Dans ce processus, l’environnement travaille sur le fluide, augmentant son enthalpie (H
= U + PV) et le compressant (augmentant sa pression). En revanche, l’entropie reste
inchangée. Le travail requis pour le compresseur est donné par
Wpompe= H 2 – H 1.

• Apport de chaleur isobare (dans un échangeur de chaleur – chaudière) – Dans cette


phase (entre l’état 2 et l’état 3), il y a un transfert de chaleur à pression constante vers le
condensat liquide à partir d’une source externe, car la chambre est ouverte pour entrer et
sortir. L’eau d’alimentation (circuit secondaire) est chauffée jusqu’au point d’ébullition

9
(2 → 3a) de ce fluide puis évaporée dans la chaudière (3a → 3). La chaleur nette ajoutée
est donnée par Qadd = H 3 – H 2.

• Expansion isentropique (expansion dans une turbine à vapeur) – La vapeur de la


chaudière se détend adiabatiquement de (l’état 3 à l’état 4) dans une turbine à vapeur
pour produire du travail, puis est évacuée vers le condenseur (partiellement condensée).
La vapeur fonctionne sur l’environnement (pales de la turbine) et perd une quantité
d’enthalpie égale au travail qui quitte le système. Le travail effectué par turbine est donné
par Wt = H 4 – H 3. Encore une fois, l’entropie reste inchangée. [7]

• Rejet de chaleur isobare (dans un échangeur de chaleur) – Dans cette phase, le cycle
se termine par un processus à pression constante dans lequel la chaleur est rejetée de la
vapeur partiellement condensée. Il y a un transfert de chaleur de la vapeur à l’eau de
refroidissement circulant dans un circuit de refroidissement. La vapeur se condense
• et la température de l’eau de refroidissement augmente. La chaleur nette rejetée est
donnée par Qre = H 4 – H 1. [7]

2.2 L’analyse du cycle Rankine :


Comme on peut le voir, il est commode d’utiliser l’enthalpie et le premier principe en termes
d’enthalpie dans l’analyse de ce cycle thermodynamique. Cette forme de loi simplifie la
description du transfert d’énergie. À pression constante, le changement d’enthalpie est égal à
l’énergie transférée de l’environnement par le chauffage :

Processus isobare (VdP= 0) : dH = dQ → Q = H 2 – H 1

À entropie constante, c’est-à-dire dans un processus isentropique, le changement


d’enthalpie est égal au travail de processus d’écoulement effectué sur ou par le système :

Processus isentropique (dQ = 0) : dH = VdP → W = H 2 – H 1

Processus isentropique

Un processus isentropique est un processus thermodynamique, dans lequel l’entropie du fluide


ou du gaz reste constante. Cela signifie que le processus isentropique est un cas particulier d’un
processus adiabatique dans lequel il n’y a pas de transfert de chaleur ou de matière. Il s’agit
d’un processus adiabatique réversible. L’hypothèse d’absence de transfert de chaleur est très
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importante, car nous ne pouvons utiliser l’approximation adiabatique que dans des processus
très rapides. [7]

Pour un système fermé, on peut écrire la première loi de la thermodynamique en termes


d’enthalpie :

dH = dQ + VdP ou dH = TdS + VdP

Processus isentropique (dQ = 0) : dH = VdP → W = H 2 – H 1

Processus isobare

Un processus isobare est un processus thermodynamique, dans lequel la pression du système


reste constante (P= cte). Le transfert de chaleur dans ou hors du système fonctionne, mais
modifie également l’énergie interne du système.

Puisqu’il y a des changements d’énergie interne (dU) et des changements de volume du système
(∆V), les ingénieurs utilisent souvent l’enthalpie du système, qui est définie comme :

H = U + PV

La forme classique de la première loi de la thermodynamique est l’équation suivante :

dU = dQ – dW

Dans cette équation, dW est égal à dW = PdV et est connu comme le travail aux limites. Dans
un procédé isobare et le gaz parfait, une partie de la chaleur ajoutée au système sera utilisée
pour faire le travail et une partie de la chaleur ajoutée augmentera l’énergie interne (augmentera
la température). Par conséquent, il est commode d’utiliser l’enthalpie au lieu de l’énergie
interne. [7]

Processus isobare (VdP = 0) : dH = dQ → Q = H 2 – H 1

À entropie constante, c’est-à-dire dans un processus isentropique, le changement d’enthalpie


est égal au travail de processus d’écoulement effectué sur ou par le système.

11
2.3 - Efficacité thermique du cycle de Rankine
En général, le rendement thermique, η e, d’un moteur thermique est définie comme étant le
rapport entre le travail qu’elle fait W, à la chaleur d’entrée à la température élevée QH.

L’efficacité thermique, η th, représente la fraction de chaleur QH, qui est convertie en travail.
Puisque l’énergie est conservée selon la première loi de la thermodynamique et que l’énergie
ne peut pas être convertie pour fonctionner complètement, l’apport de chaleur QH, doit être égal
au travail effectué W, plus la chaleur qui doit être dissipée sous forme de chaleur résiduelle Qc
dans l’environnement.[7]

Par conséquent, nous pouvons réécrire la formule de l’efficacité thermique comme suit :

Chapitre 3 : Stockage de l’énergie thermique

Stockage d'énergie solaire thermique

Actuellement, le stockage thermique est peu exploité. Son usage devrait croître à l'occasion
du développement des fermes solaires thermodynamiques.

Mode de stockage des énergies thermiques

Il existe différents modes de stockage d'énergie thermique connus à ce jour. Ces recherches
sont orientées vers la sélection de systèmes adaptés au stockage à longue durée. Chaque système
est associé à deux étapes, qui constituent un cycle de fonctionnement : une phase de stockage
de chaleur, la charge, succède ou précède et une phase de production de chaleur, la décharge.
Avant l'évaluation des performances d'un système complet de stockage, l'étude de faisabilité du
système débute par le choix d'un matériau. La sélection des matériaux de stockage repose sur
les critères suivants :
• Une grande chaleur latente et une grande conductivité thermique.
• Une température de fusion adaptée à leur utilisation pratique et leur stabilité chimique.

12
• La densité de stockage d'énergie du matériau, correspondant à l'énergie stockage par
unité de masse ou de volume, est un facteur indispensable pour assurer la compacité du
système de stockage.
• non corrosifs
• Le non toxicité.
• Le coût.
• La capacité d'autodécharge liée à la stabilité chimique et mécanique du matériau.

Nous présentons ci-dessous les grands principes de stockage d'énergie thermique en faisant
ressortir les avantages des uns et des autres et en décrivant brièvement les idées émergentes
liées à ces principes.
La transformation du matériau peut désigner une variation de température (stockage à chaleur
sensible), un changement de phase (stockage à chaleur latente), une transformation physique
(adsorption) ou une réaction chimique (stockage thermochimique). [8]

Stockage par chaleur sensible


Pour le stockage thermique par chaleur sensible, l'énergie thermique est stockée par le
changement de la température du matériau de stockage. Ainsi, la capacité de stockage dépend
de la différence de température, de la chaleur spécifique et de la quantité de matériau de
stockage.

Q=mCpΔT
Les systèmes de stockage de chaleur sensible peuvent être classés sur la base du matériau de
stockage : stockage par un liquide (l'eau, les liquide à base d'huile, de sels fondus, etc.) ou par
un solide (comme l'acier, les roches, les métaux et autres)

Stockage par chaleur latente

Ce mode de stockage est basé sur l'énergie mise en jeu lorsqu'un matériau change d'état (par
exemple solide-liquide). La transformation inverse permet de libérer l'énergie accumulée sous
forme de chaleur ou de froid, avec un rendement d’environ de 60%. Cette technique peut
appliquer dans les bâtiments, par l’intermédiaire des matériaux a changement de phases (MCP).
Incorpore aux parois ils servent de régulateur thermique en fonction de la chaleur apportée par
le soleil

13
Q=mLp

Stockage thermochimique

Le principe du stockage de chaleur par réaction chimique est A+B AB +chaleur.


Au cours de la phase d’été, le composé AB est séparé en composants A et B par l’action de
l’énergie solaire. A et B peuvent être stockés séparément pendant la phase de stockage.
Pendant la phase d’hiver, A et B sont mis en contact pour la réaction et AB est formé. La
chaleur de réaction est libérée pour le chauffage des logements ou d’autres usages. La capacité
de stockage dépend de la chaleur de la réaction.
Pour ce type de stockage, il est nécessaire que les réactions chimiques en jeu soient totalement
réversibles. La chaleur produite par le capteur solaire est utilisée pour exciter une réaction
chimique endothermique. Si cette réaction est totalement réversible, de la chaleur peut être
récupérée complètement par la réaction inverse. Souvent, des catalyseurs sont nécessaires pour
libérer la chaleur.

Les avantages fréquemment cités du stockage d’énergie thermique par réaction sont leurs
forets densités de stockage de l’énergie et une durée indéfiniment longue de stockage à
température ambiante. Leurs inconvénients peuvent comprendre : la complexité, des
incertitudes sur les propriétés thermodynamiques des composants de la réaction et de la
cinétique de réactions dans le cadre d’un large éventail de conditions d’exploitation, un coût
élevé, la toxicité et l’inflammabilité.
Bien que le stockage d’énergie thermique par des réactions ait plusieurs avantages d’un point
de vue thermodynamique, leur développement est à un stade pas très avancé. A Ce jour, aucun
prototype viable n’a été construit. [9]

Projets à l’étude dans le stockage chimique

ECN étude du sulfate de magnésium


Un système de pompe à chaleur chimique a été proposé par ECN . Le
sulfate de magnésium heptahydraté MgSO4.7H2O est dissocié dans un réacteur grâce

14
à l’énergie solaire. Les produits de la réaction H2O et MgSO4 sont alors stockés dans
deux containers distincts.

Le

Figure 11 : Système de stockage thermique à base de sulfate de magnésium

Diagramme d’équilibre pression-température du système MgSO4/H2O est


représenté. En période hivernale (décharge), la différence de pression
partielle de vapeur d’eau entre les deux containers génère un flux de vapeur d’eau de
H2O vers MgSO4. L’évaporation de l’eau s’accompagne d’un refroidissement du
réservoir d’eau ; le réservoir d’eau pompe alors la chaleur de l’atmosphère environnante. De
l'autre côté, dans le réservoir de MgSO4, l'absorption de l'eau par
le sel produit de la chaleur. La température de MgSO4 augmente jusqu'à ce qu'un
nouvel état d'équilibre soit atteint.

Figure 12 : Diagramme pression-température du système MgSO4/H2O

Durant la phase de charge (été), le compartiment de MgSO4.7H2O exploite l'énergie


solaire pour se déshydrater ; l'eau est ensuite condensée. Le sulfate de magnésium et
l'eau restent séparés en attendant l'hiver. En théorie, pour une maison bien isolée
ayant une consommation de chaleur s'élevant à 10 GJ par an (soit 28 kWh.m-2.an-1

15
pour 100 m2), un volume d'environ 4 m3 de sulfate de magnésium heptahydraté sera
nécessaire. Après dissociation, cette quantité représentera environ 1 m3 de sulfate de
magnésium et 3 m3 d'eau. Ces chiffres sont valables si l'on considère les densités
volumiques des cristaux. En pratique, le sulfate de magnésium se trouve sous forme
de poudre, afin d'obtenir de vitesses de réaction acceptables, ce qui réduit la densité
de stockage de 50%. Néanmoins, en créant un système ouvert où l'eau ne serait pas
stockée, le volume de stockage serait diminué de 20 à 40%. [10]

16
CONCLUSION

Raisons de considérer le cycle de Rankine comme un cycle idéal pour les centrales électriques
à vapeur : Il est très difficile de construire une pompe capable de gérer un mélange de liquide
et de vapeur à l'état 1' (voir diagramme T-s) et de fournir un liquide saturé à l'état 2. Il est
beaucoup plus facile de condenser complètement la vapeur et de ne manipuler que du liquide
dans la pompe. Dans le cycle de Rankine, la vapeur peut être surchauffée à pression constante
de 3 à 3" sans difficulté. Au cours de ce processus, la pression doit être abaissée, ce qui signifie
que la chaleur est transférée à la vapeur au fur et à mesure qu'elle se dilate en travaillant, ce qui
est difficile à réaliser en pratique.

17
BIBLIOGRAPHIE

[1] : B. Abderrahmane & S. El Mahdi & E. Driss, Mémoire sur Bilan énergétique et éxergetique
d’une centrale thermique. P 3-4-5.
[2] : DOCUMENT N°7 : les centrales thermiques à flamme [fichier PDF].
[3] : Chloé Servigne, Centrale thermique à flamme en France : avantages et inconvénients,
Mis à jour le 28/04/2022.
[4] : Énergie, électricité et nucléaire, Gilbert NAUDET et Paul REUSS, Institut National Des
Sciences Et Techniques Nucléaires, EDP Sciences 2008, 17, avenue du Hoggar Parc d’activités
de Courtabœuf, BP 112, 91944 Les Ulis Cedex A, France.
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