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Machines thermiques

Production de l’énergie

M.CHERKAOUI
Professeur de l’enseignement supérieur
l’Ecole des Mines Rabat Maroc
Docteur en Sciences de l’ingénieur Université Paris XI
Spécialité : Génie Energétique
• Plan du cours:
• Introduction.
• Rappels Thermodynamiques.
• Les systèmes fermés.
• Les systèmes ouverts.
• Cycles thermodynamiques:
• Cycles moteurs à vapeur.
• Cycles moteurs à gaz.
• Pompes à chaleur et machines frigorifiques.
• Ce cours est en amélioration continue, Merci pour de me
faire remonter les erreurs à fin de l’améliorer.
• Vitesse Terre autour du Soleil d'environ 30 km/s.
• Vitesse de rotation de la Terre est 1 670 km/h à
l'équateur.
• Vitesse système solaire autour de la Voie lactée à: 250
km/s =900.000 km/h;
• Période T = 220 millions d'années = 1 année galactique.
• Formant une suite de nombres commençant par 0, puis 0.3 et
ensuite en doublant à chaque fois :
• 0 - 0,3 - 0,6 - 1,2 - 2,4 - 4,8 - 9,6 - 19,2
• Puis on ajoute 0,4 à chaque nombre, c’est la distance Soleil-
Planet:
• 0,4 - 0,7 - 1,0 - 1,6 - 2,8 - 5,2 - 10,0 - 19,6
• On prend la distance de la Terre au Soleil à l’unité
astronomique 1 UA.
• Références bibliographiques:
– Cours Ecole des Mines de Paris;
– Cours Ecole Centrale Paris;
– Cours EPFL Suisse;
– Cours Université Michigan;
– Thermodynamics An Engineering Approch
Yunus CENGEL;
– A. BENZERDJEB course;
– Nolwenne Le-Pierres course.
• Objectifs du cours:
• Ce cours a pour objectif de vous permettre de
comprendre, décrire et quantifier le
fonctionnement des machines thermodynamiques,
c’est-à-dire les moteurs, compresseurs, tubo-
machines, centrales thermique à vapeur, turbines
à gaz les réfrigérateurs, les pompes à chaleur, etc.
• Chapitre I: Introduction:
• Une théorie est d’autant plus impressionnante que
les principes sur lesquels elle repose sont simples,
qu’elle relie toutes sortes de choses différentes et
que son champ d’application est vaste.
• Par conséquent, la thermodynamique classique
m’a fait une très grande impression. C’est la seule
théorie physique à caractère universel dont je suis
convaincu, compte tenu de l’application de ses
concepts de base, qu’elle ne sera jamais contestée.

A. Einstein, dans `Philosopher-Scientist’, P. A. Schlipp, ed.,


Open-Court publ., LaSalle, IL. (1973)
• La thermodynamique est un sujet curieux. La
première fois qu’on l’aborde, on ne le comprend
pas du tout.
• La deuxième fois, on pense qu’on le comprend,
sauf l’un ou l’autre point.
• La troisième fois, on sait qu’on ne le comprend
pas, mais à ce stade on y est tellement habitué
qu’on ne s’en préoccupe plus.
• Arnold Sommerfeld
• Définition:
• Les machines thermiques ( machine à vapeur,
turbine à gaz) sont des moteurs, destinés à
convertir de la chaleur en puissance mécanique, et
pompe à chaleur (machine réceptrice) destinée à
extraire de la chaleur à une température inférieure
à l’ambiance grâce à un apport d’énergie
mécanique.
• La conversion thermodynamique de la
chaleur joue un rôle essentiel dans nos
sociétés.
• Permet de répondre à des besoins
fondamentaux:
– Production d’électricité;
– Chauffage;
– Production de froid;
– Eclairage;
– Mobilité;
– Fourniture d’énergie mécanique.
• Parmi les technologies on peut citer:
• - Installations de production d’électricité à
partir de combustibles fossiles, de réacteurs
nucléaires, de capteurs solaires, de
géothermie…;
• - Moteurs automobiles, turboréacteurs;
• - Systèmes de réfrigération et de
climatisation;
• - Installations de chauffage par pompe à
chaleur;
• -Dispositifs de récupération d’énergie dans
des procédés ou à partir d’effluents;
• - Installations de production simultanée de
chaleur et d’électricité (cogénération);
• - Systèmes thermodynamiques innovants à
faible impact environnemental (énergie
solaire, géothermie, etc.).
• Fonctionnalités Systèmes Energétiques Etudiés:
• Systèmes énergétiques simples (centrales à vapeur,
turbines à gaz, machines de réfrigération).
• Composants mis en œuvre :
• - Organes de compression des fluides, qu’ils soient
volumétriques ou des turbocompresseurs;
• - Organes de détente produisant du travail, qui sont
généralement des turbines;
• - Echangeurs de chaleur, permettant d’apporter ou
d’extraire de la chaleur;
• - Chambres de combustion et les chaudières, dans
lesquelles on apporte de la chaleur en brûlant un
combustible ;
• - Organes de détente sans travail comme les
détendeurs ou vannes.
• Nous étudions les principes de fonctionnement
des composants élémentaires.
• Ces composants assurent quatre fonctions
distinctes:
– Comprimer un fluide;
– Détendre en produisant du travail;
– Chauffer ou le refroidir;
– Détendre sans produire de travail.
• Architecture des cycles de base de la production de
l’énergie:
• A partir des systèmes énergétiques simples
(centrales à vapeur, turbines à gaz, machines de
réfrigération), des composants sont mis en œuvre :
• Organes de compression volumétriques et des
turbomachines;
• Echangeurs de chaleur;
• Chambres de combustion et chaudières;
• Détendeurs ou vannes.
• Important de bien définir les notions
de fluide de travail et de cycle.
• Les fluides jouent un rôle fondamentale dans
les systèmes énergétiques.
• Leurs propriétés seront étudiées.
• Production de l’énergie:
• 1- la centrale à vapeur met en jeu quatre
composants.
• Un combustible brûle dans une chaudière en
dégageant de la chaleur qui est transférée à de
l’eau sous pression qui se transforme en vapeur.
• La vapeur se détend dans une turbine qui entraîne
un alternateur qui produit un courant électrique
qui est transporté par les lignes à haute tension.
• La vapeur sortant de la turbine est condensée en
eau liquide est remise en pression redirigée vers la
chaudière.
• 2- Dans une turbine à gaz, de l’air est aspiré
par un compresseur.
• Un combustible brûle avec l’air comprimé
dans les chambres de combustion, portant
les gaz à haute température.
• Ces gaz chauds sont détendus dans une
turbine entraînent le compresseur et
l’alternateur ou un arbre moteur, puis sont
rejetés dans l'atmosphère.
• Toutes les machines thermiques qui assurent
la conversion de la chaleur en travail ou
l’inverse sont parcourues par un fluide qui
subit des évolutions ou transformations
diverses:
• Echauffements ou refroidissements;
• Compressions ou détentes;
• Et qui échange de l’énergie avec l’extérieur.
• Fluide de travail:
• Dans une centrale à vapeur, il s’agit d’eau,
dans une turbine à gaz d’air et de gaz brûlés.
• Dans un réfrigérateur il s’agit d’un fluide
frigorigène ou réfrigérant.
• De manière générale, ce fluide est appelé
fluide thermodynamique ou fluide de travail.
• Cycle thermodynamique:
• Dans la centrale à vapeur, le fluide de travail
traverse successivement chacun des
composants, pour revenir à son point de
départ.
• Dans de nombreux systèmes énergétiques, le
fluide subit une série de transformations qui
l'amènent à se retrouver dans son état
initial.
• On parle alors de cycle.
• Dans le cas d’une turbine à gaz, comme dans
tous les moteurs à combustion interne, les
gaz d'échappement sont rejetés dans
l'atmosphère, aussi est-il impropre de parler
de cycle.
• En parle de cycle pour qualifier la
représentation de la succession des
évolutions thermodynamiques subies par le
ou les fluides mis en jeu dans une
technologie énergétique.
• Le premier principe stipule que l’énergie est
constante et indestructible.
• On la transforme d’une forme à une autre. Le
travail est un transfert associant une force à
un déplacement.
• La chaleur est un transfert chaotique, associé
à un potentiel; la température.
• La température absolue du gaz:
• D'après la théorie cinétique des gaz, la
température absolue T est un paramètre qui
caractérise l'état thermique du gaz, c.à.d à
son degré d'agitation thermique par la
relation :
• 1/2 mv2 = 3/2 kBT
• où kB = 1,380 650×10-23 J/K est la constante
de Boltzmann (Universelle).
• Calcul de la pression:
• Le concept de pression a été défini pour la 1è
re fois par Daniel Bernoulli en 1738:
• C'est une conséquence des collisions des mo
lécules contre les parois.
• Pression cinétique s'exprime par:
• P = (1/3).(N/V).m.<V2>
• Chapitre II
• Rappels
Thermodynamiques:
• Définitions:
• L’énergie:
• Nous observons que dans tous les phénomènes,
lors de toutes les transformations que nous
pouvons observer dans l’univers, il existe une
grandeur qui ne varie pas.
• Cette grandeur quantité une propriété abstraite
c’est l’énergie.
• On peut aussi écrire que « l’énergie de l’univers est
constante », ou « l’énergie se conserve toujours » :
elle ne peut être ni crée ni détruite.
• Pour convertir de la chaleur en énergie mécanique,
dans la quasi-totalité des cycles utilisés, le fluide
thermodynamique est successivement comprimé,
puis chauffé, et enfin détendu.
• Si le cycle est ouvert, le fluide est évacué dans
l'environnement externe ;
• S'il est fermé, il est refroidi, puis de nouveau
comprimé.
• Formes d’énergie: Ec § Ep
• L’énergie interne notée U , regrouper toute
l’énergie cinétique et potentielle des
molécules d’un corps.
• Elle représente la quantité totale d’énergie
mécanique stockée à l’intérieur d’un objet ;
• La chaleur Q, qui est un transfert
représentant la transmission d’énergie
cinétique de manière chaotique d’un
corps vers un autre ;
• Le travail W, qui est un transfert
représentant la transmission d’énergie
de manière cohérente d’un corps vers un
autre.
• • Variables d’état :
• L’état d’un système thermodynamique est décrit
par l’ensemble des variables thermodynamiques
appelées variables d’état.
• - Variables extensives :
• Elles sont fonctions de l’extension du système et
satisfont à la propriété d’additivité leur valeur pour
le système entier = la somme des valeurs
respectives pour les différentes parties composant
le système Elles varient lorsqu’on multiplie la
quantité de matière du système sans changer son
état.
• - Exemples :
• m, la masse du système,
• n nombre de moles,
• V, volume, L, longueur, S, surface
• U énergie interne, S entropie, H, enthalpie, F,
énergie libre, G, enthalpie libre q, charge
électrique.
• -Variables intensives :
• * Elles sont des fonctions de point dans le volume
du système.
• * Elles ne varient pas lorsqu’on multiplie la
quantité de matière du système sans changer son
état.
• * Exemples : T, la température, P, la pression, m, le
potentiel chimique.

• NB: Les variables spécifiques (massiques,


volumiques, molaires) sont des variables
intensives
• • Théorème d’état :
• L’état d’un système simple et compressible peut être
déterminé en spécifiant deux variables intensives et
indépendantes.
• Corps pur:
• La matière d’un système thermodynamique peut se
composer d’un corps pur ou de plusieurs constituants «
macroscopiques ».
• Un corps pur est de composition chimique homogène et
stable. Chaque constituant peut apparaître dans plusieurs
phases.
• Exemple Corps pur: l’eau se présente selon les conditions de
pression et de température, sous divers états ou phases :
• * solide (ou glace)
• * liquide (ou eau)
• * gaz (ou vapeur d’eau)
• Equation d’état (d’un corps pur):
• Equation d'état : relation liant V,T, P, ni
(ni =nombre de moles du constituant i)
• Exemples : pour i=1 (corps pur), ni =n :
– f(P, V, T) = 0
– P.V=n.R.T Équation d’état du gaz parfait
• Gaz parfait ≈ limite des gaz réels pour P # 0
– R= 8,3145 J.mole-1.K-1 (cst des gaz parfaits)
– P.V=m.r.T avec r=R/M
– P.v=r.T avec v=V/m (volume massique)
• Représentation des propriétés des corps :
• Phases solide, liquide, gazeuse:
• Un corps pur peut se présenter sous l'une ou
plusieurs des trois phases solide, liquide ou
gazeuse, l'état solide pouvant même
comporter plusieurs variétés dites
allotropiques, qui traduisent les différents
arrangements possibles du réseau cristallin.
• Ces trois phases se distinguent, au plan
microscopique, par l'intensité des forces
intermoléculaires.
• A l'état solide, ces dernières ne permettent aux
atomes que d'osciller autour de positions fixes de
distribution aléatoire ou ordonnée (cristaux).
• En pratique, dans les machines
thermiques, les fluides se présentent le
plus souvent à l'état gazeux ou liquide,
ou bien sous forme d'un mélange de
phase gazeuse et de phase liquide.
• Pour en calculer les propriétés, on est amené
à distinguer deux grandes catégories de
fluides :
• les gaz idéaux, qui peuvent être purs ou
composés, et qui incluent les gaz parfaits, et
les fluides réels condensables, qui peuvent
eux aussi être purs ou composés.
• Changement de phase:

Pression de saturation: P à laquelle se produit un changement de phase


Température de saturation: T à laquelle se produit un changement de phase
• En faisant varier le pression:
• piston.
• Le point critique est le point ou les états du liquide
sature et de la vapeur saturée sont identiques.
• On définit la pression critique, température
critique comme étant la pression et la température
d’une substance se trouvant au point critique.
• A des pressions supérieures a la pression critique,
il n’y a pas de changement de phase distinct.
• Le volume massique augmente continuellement et
il y a toujours une phase unique.
• Température de saturation (Tsat): temperature a
laquelle une substance pure.
• change de phase, sujette a une certaine pression.
• Tsat=F(T)
• On peut avoir de la vapeur même a des
températures très basses en faisant baisser la
pression.
• Exemple:
• T=0⁰C correspond Psat =0.61kPa.
• D’autre part, pour des températures élevées, on a
besoin des pressions très élevées.
• Exemple:
• T=250⁰C correspond Psat =3976 kPa.
• A des altitudes,
on a besoin des
températures
moins élevées
pour avoir de la
vapeur.
• Exp: pour une
altitude de 20km:
• Tsat =34.7⁰C
• Diagramme de Clapeyron P-v
• Changements de phase – tables de saturation
• Vapeur d’eau à saturation
• Tables des propriétés
• vapeur surchauffée
• Tables des propriétés
• Liquide comprimé
• Steam Tables Online (Calculator and
Spreadsheet)
• Calculate Thermodynamic and Transport
Properties of Water and Steam

• https://www.steamtablesonline.com
• Note:
• u, h, s sont des propriétés dont la valeur sont
données par rapport a une référence.
• (seules Δu, Δh, Δs sont signifiantes). Cette
référence peut changer d’une table a l’autre.
• Il faut donc faire attention si on utilise des tables
de sources différentes.
• Application:
• Équilibre liquide – vapeur
Chapitre III. Les systèmes fermés:
• Chapitre III. Les systèmes fermés:

• Un système fermé contient une quantité de


masse fixe.
• Les transferts de chaleur et de travail y font varier
l’énergie interne du fluide.
• Pour que le travail puisse être réversible, il faut
un mouvement infiniment lent.
• Exemple système fermé:
• Nous souhaitons développer ici une méthode de
comptabilité de l’énergie appliquée à une
quantité de masse fixe.
• Ce chapitre 2 se propose de répondre à deux
questions :
• — Comment quantifier le travail que peut
recevoir et fournir un corps de masse fixe ?
• — Qu’est-ce que la réversibilité, pourquoi et
comment l’atteindre ?
• L’utilisation d’un système fermé est judicieuse
pour analyser les machines à mouvement
alternatif (moteurs automobiles, pompes et
compresseurs et généralement toutes les
machines à pistons/cylindres).
• Principe de fonctionnement d’un moteur
Sterling.
Moteur Sterling.
• Sous forme d’équation, le premier principe dans
un système fermé se traduit par l’équation :
• l’énergie interne U est difficile à mesurer, elle est
intimement liée à la température.
• L’énergie interne U , par définition, est toujours
positive, mais sa variation U ne l’est pas
nécessairement.
• L’équation peut être exprimée avec des grandeurs
spécifiques :
• Le travail en fonction du volume:
• le travail d’un système fermé en fonction du
volume et de la pression.
• Un outil formidable pour comprendre et analyser
les transferts de chaleur est le diagramme
pression-volume.
• Comment les fluides se comportent-t-ils lorsqu’on
les comprime ?.
• On constate expérimentalement que, lorsqu’on les
comprime, la plupart des gaz voient leur pression
et leur volume liés par une relation de type:
• .

• avec x une constante


• Lorsqu’on apporte de la chaleur au fluide pendant
qu’on le comprime, on « durcit » son
comportement, et la pression augmente plus
rapidement.
• lorsqu’on lui prélève de la chaleur pendant la
compression, la pression augmente moins
rapidement.
• Ces transferts de chaleur font donc varier la
quantité de travail à fournir pour comprimer le
fluide entre deux volumes donnés.
• Les choses se compliquent lorsque nous
comprimons et détendons notre fluide de façon
rapide.
• Il se produit alors un phénomène complexe et
d’importance critique en thermodynamique :
• La pression sur la paroi est différente de la «
pression moyenne » à l’intérieur du fluide.
Un objet solide déplacé dans un réservoir d’eau,
avec un mouvement lent (en haut)
et avec un mouvement rapide (en bas).
• Applications:
• Isothermal Compression of an Ideal Gas:
• A piston–cylinder device initially contains 0.4 m3
of air at 100 kPa and 80°C.
• The air is now compressed to 0.1 m3 in such a way
that the temperature inside the cylinder remains
constant.
• Determine the work done during this process.
• Solution:
• Air in a piston–cylinder device is compressed
isothermally. The boundary work done is to be
determined.
• Analysis A sketch of the system and the P-V
diagram of the process are.
• Assumptions:
• 1- The compression process is quasi-equilibrium.
• 2- At specified conditions, air can be considered
to be an ideal gas since it is at a high temperature
and low pressure relative to its critical-point
values.
• Problème: Compresseur à air
• Un compresseur à piston comprime lentement et sans
frottement une masse fixe d’air. Le cylindre est muni
d’aubes, qui permettent de dissiper de la chaleur.
Ainsi, la compression se fait à énergie interne
constante. On dépense, pour la compression de l’air,
un travail de 150 kJ /kg.
• 1. Quel est le transfert de chaleur pendant la
compression ?
• Avant de commencer la compression, l’air est à
pression et masse volumique atmosphériques (1 bar ;
1.2 kg/m3).
• Le diamètre du cylindre est de 5 cm et sa profondeur
intérieure est de 15 cm.
• 2. Quelle est la masse d’air incluse dans le
cylindre? Pendant la compression, on observe que
la pression et le volume spécifique sont liés par la
relation pv = k (où k est une constante).
• 3. À quelle pression va-t-on pouvoir mener l’air à la
fin de la compression ?
• Solution:
• Problème 2. Cycle d’un moteur à essence
• On souhaite étudier le fonctionnement d’un
moteur à essence à quatre cylindres. Comme tous
les moteurs thermiques alternatifs, il dégage du
travail en faisant varier la pression et le volume de
petites quantités d’air emprisonnées dans ses
cylindres. Nous simplifions ici les détails de son
fonctionnement pour le réduire au cas idéal, dans
lequel les évolutions sont toutes réversibles.
• Le moteur a pour cylindrée 1.1 L ; il est muni de
quatre cylindres de diamètre 7 cm et a un taux de
compression
• (rapport entre volumes maximum et minimum
dans un cylindre) de 7.9. L’air pénètre dans le
moteur aux conditions atmosphériques (1 bar, 0.84
m3/kg).
• Nous pouvons décrire un cycle à l’intérieur d’un
cylindre avec les quatres étapes suivantes :
• De A à B l’air est comprimé de façon adiabatique
réversible depuis le point mort bas jusqu’au point
mort haut. Pendant cette évolution, nous savons
que ses propriétés sont liées par la relation p.vk1 =
k2. En B, la pression a atteint 16.97 bar.
• De B à C il est chauffé à volume constant (comme
si le piston était immobilisé), jusqu’à ce que la
pression atteigne 75 bar. En mesurant la
température on constate que son énergie interne
spécifique augmente de 1 543.3 kJ/kg.
• De C à D l’air est détendu de façon adiabatique
réversible depuis le point mort haut jusqu’au
point mort bas. Ses propriétés sont liés par la
relation :
De D à A il est refroidi à volume constant (comme si
le piston était immobilisé), jusqu’à retrouver ses
propriétés en A.
• (En pratique, cette phase de refroidissement a
lieu hors du moteur, dans l’atmosphère. Elle peut
toutefois être modélisée ainsi sans induire
d’erreur.)
•1. Représentez le cycle suivi par l’air sur un
diagramme pression-volume, de façon qualitative.
• 2. Quelle est la masse d’air présente dans le
cylindre ?
• Solution:
• Chapitres III:
• Les systèmes ouverts:
• Pourquoi utiliser un système ouvert ?
• Il peut alors être difficile d’identifier une
quantité de masse fixe pour en faire un
système fermé et y quantifier les transferts
d’énergie.
• Dans de nombreuses machines, le fluide utilisé
pour transférer de la chaleur et du travail circule
de façon continue.
• Exp: Compresseur, pompe, Chaudière, turbine,
condenseur, évaporateur, tuyère, diffuseur etc. …
• Par exemple, dans une tuyère de
turboréacteur, l’air se détend et accélère
continûment :
• à un instant donné il n’y a pas de volume
identifiable qui aurait une vitesse ou une
pression particulière.
• L’emploi d’un système ouvert nous est très utile
pour comptabiliser l’énergie dans les flux.
• Plutôt que de séparer les étapes dans le temps
(par exemple avant et après une compression)
nous allons quantifier les transferts de travail et
de chaleur en séparant les étapes dans l’espace
(par exemple en amont et en aval du
compresseur).
• Donc:
• Application:
• Un compresseur de turboréacteur admet 1.5 kg/s
d’air à une pression de 0.8 bar, énergie interne de
192.5 kJ/kg et volume spécifique de 0.96m3/kg.
• Il compresse l’air jusqu’à 30 bar, le restituant avec
une énergie interne de 643.1 kJ/kg et un volume
spécifique de 8.57 10-2 m3/kg.
• La vitesse et l’altitude de l’air sont inchangés.
• Quelle est la puissance du compresseur, si ses
transferts de chaleur sont négligeables?
• Nous appliquons l’équation précédente on obtenir:
• L’enthalpie:
• Dans de très nombreux cas, les termes u et pv
varient de la même façon avec l’état du fluide 1.
Pour simplifier leur utilisation dans les calculs, ils
sont souvent regroupés en un seul terme.
• Nous nommons la somme des termes u et pv
l’enthalpie spécifique, et lui attribuons
• le symbole h :
• En faisant usage du concept d’enthalpie, les
équations précédentes s’allègent pour devenir :

• Nous voyons ainsi que dans un système ouvert,


les transferts de chaleur et de travail font varier
l’enthalpie du fluide, et non seulement son
énergie interne comme dans un système fermé.
• Application:
• Dans une tuyère, l’air est détendu sans transfert de
travail ni de chaleur. Il entre avec une enthalpie
spécifique de 776 kJ/kg et une vitesse de 30 km=h
et ressort à même altitude, avec une enthalpie de
754 kJ/kg.
• Quelle est la vitesse d’éjection de l’air ?
• Quantifier le travail avec un système ouvert:

• Une quantité de masse fixe mA circule de gauche à


droite à travers un compresseur.
• Elle est comprimée : ses propriétés passent de p et
v à p + dp et v + dv. Si on se place du point de vue
d’un système fermé en transit, le transfert de
travail est dwmA = p dv.
• Le système ouvert a, lui, quatre transferts sous
forme de travail :
• La puissance spécifique d’insertion winsertion (3/3)
est due à l’arrivée permanente du fluide à l’entrée
du système. On a, du point de vue du système
ouvert :

• La puissance spécifique de compression -dwmA est


le travail spécifique que le système ouvert doit
transférer à chaque quantité de masse mA pour
qu’elle soit effectivement comprimée :
• La puissance spécifique d’extraction wextraction est
dépensée par le système ouvert pour faire sortir
continûment le fluide.
• À la sortie, les propriétés du fluide sont devenues
p + dp pour la pression, et v + dv pour le volume.
On a ainsi :

• La puissance spécifique reçue de l’extérieur dwS.O


est la puissance qui alimente la compression :
c’est la grandeur que nous souhaitons quantifier.
• On peut donc quantifier la puissance spécifique
dwS.0. qu’il faut donner au compresseur :

• Comme dv.dp ~ 0:
• Donc
• Les termes dp et dv dans notre étude ne sont pas
nécessairement positifs :
• Cette expression s’applique aussi bien dans les
détentes que dans les compressions, tant qu’elles
sont réversibles.
• Travail reçu par un système ouvert traversé par un
fluide, pendant une évolution lente.
Le système reçoit d’abord le
travail d’insertion (en orange,
positif) pour pénétrer dans le
système, puis il dépense un
travail de compression (aire
hachurée, négative), et enfin il
dépense le travail d’extraction
(en bleu, négative).
La somme nette de ces trois aires
est la puissance spécifique à
fournir au système ouvert.
• Application:
• Un compresseur de turboréacteur admet 1.5 kg/s
d’air à une pression de 0.8 bar, énergie interne de
192.5 kJ/kg et volume spécifique de 0.96m3/kg.
• Il compresse l’air jusqu’à 30 bar, le restituant avec
une énergie interne de 643.1 kJ/kg et un volume
spécifique de 8.57 10-2 m3/kg. La vitesse et
l’altitude de l’air sont inchangés.
• Quelle est la puissance du compresseur, si ses
transferts de chaleur sont négligeables?
• la puissance du compresseur:

• La puissance est positive, ce qui ne nous surprend pas


puisque l’air reçoit le travail.
• Dans une turbine, le travail serait négatif.
• Travail d’un fluide en évolution rapide:
• Lorsque le fluide évolue de façon rapide (ce
qui est toujours le cas en pratique).
• Nous retrouvons les phénomènes que nous
avons décrits au chapitre précédent, la
pression exercée sur les parois mobiles ne
correspond plus à la pression « moyenne »
à l’intérieur du fluide.
• Le travail à fournir dans les
compressions est plus grand et le travail
réceptionné pendant les détentes est
plus faible que lors des évolutions
lentes.
• Quantifier la chaleur avec un système
ouvert:
• Avec un système ouvert nous allons utiliser
la même méthode qu’avec un système
fermé : comme nous ne savons pas
quantifier les transferts de chaleur
directement, nous allons toujours procéder
par déduction.
• La difficulté pour quantifier un transfert de
chaleur est de prédire et quantifier le
changement de l’enthalpie, h.
• Pour les gaz, h est quasiment
proportionnelle à la température ; pour les
liquides et vapeurs, la relation est plus
complexe.
• Nous apprendrons à quantifier l’enthalpie
dans les fluides (le gaz parfait et liquides et
vapeurs).
• Problème: Turbine à vapeur
Application Compressors, Pumps, and Turbines:
• Steam enters a turbine at 4000 kPa and 500 "C and
leaves as shown in Figure billow. For an inlet
velocity of 200 m/s calculate the turbine power
output.
• a- Neglect any heat transfer and kinetic energy
change.
• b- Show that the kinetic energy change is
negligible.
• Solution:
• Application: Problem Nozzel and Diffuseur:
• Air flows through the supersonic nozzle shown in Figure
billow. The inlet conditions are 7 kPa and 420°C. The
nozzle exit diameter is adjusted such that the exiting
velocity is 700 m/s. Calculate:
• a- the exit temperature,
• b- the mass flux,
• c- the exit diameter.
• Assume an adiabatic quasi-equilibrium flow.
• Solution:
• Application Throttling Devices:
• Steam enters a throttling valve at 8000 kPa and
300°C and leaves at a pressure of 1600 kPa.
• Determine the final temperature and specific
volume of the steam.
• Solution:
• The enthalpy of the steam as it enters is found
from the superheat steam table to be h1 = 2785
kJ/kg. This must equal the exiting enthalpy. The
exiting steam is in the quality region, since at
1600kPa, hg = 2794 kJ/kg.
• Thus the final temperature is T2 = 201.4 °C.
• To find the specific volume we must know the
quality.
• It is found from h2 = hf + x2hfg .2785 = 859 + 1935.x2
x2 = 0.995
• The specific volume is then v2 = 0.0012 +
0.995.(0.1238 - 0.0012) = 0.1232 m3/kg.
• Problem:
• The power developed by a turbine in a certain
steam plant is 1200 kW. The heat supplied to the
steam in the boiler is 3360 kJ/kg, the heat rejected
by the system to cooling water in the condenser is
2520 kJ/kg and the feed pump work required to
pump the condensate back into the boiler is 6 kW.
• Calculate the steam flow round the cycle in kg/s.
• Solution.
• The power developed by the turbine = 1200 kW
• The heat supplied to the steam in the boiler = 3360
kJ/kg
• The heat rejected by the system to cooling water =
2520 kJ/kg
• Feed pump work = 6 kW

• Let the system flow be in kg/s.


• Steam flow round the cycle = 1.421 kg/s.
Cycles thermodynamiques
des Machines thermiques:

1- Moteurs à combustion interne


2- Turbines à gaz
3- Turbines à Vapeur
4- Pompes à chaleur
Chapitre IV- Moteurs à combustion
interne
• Maintenant que nous nous sommes
armés de solides notions théoriques,
nous pouvons étudier de plus près les
cycles thermodynamiques utilisés dans
l’industrie.
• 1- LES MOTEURS A COMBUSTION INTERNE (MCI)
• II – 1. INTRODUCTION
• Le moteur à combustion interne (MCI) appelé aussi
‘moteur à explosion’ est une machine thermique
motrice pour laquelle le fluide dit ‘fluide moteur’
reçoit une quantité de chaleur désignée
généralement par ‘Q1’ par l’intermédiaire d’une
combustion d’un carburant combustible gazeux ou
liquide (pulvérisé ou injecté) et d’un comburant
(l’air) à l’intérieur du même organe qui produit du
travail ‘le cylindre’ ‘c. a. d. que le travail de détente
des gaz de combustion ainsi que la combustion
s’effectuent dans le cylindre.
• Moteur à combustion interne
• II – 2. DIFFERENTS TYPES DE CYCLES ET DE MOTEUR
• Les trois principaux différents cycles de
fonctionnement de trois différents types de
moteur à combustion interne sont ;
• II-2-1 CYCLE OTTO OU CYCLE DE BEAUX DE ROCHAS
• Le moteur dit à essence, fonctionnant avec le
combustible normal ou super ou sans plomb ou
GPL (gaz de pétrole liquéfié) et suivant le cycle
Otto appelé aussi cycle de Beaux de Rochas, se
compose des transformations successives
suivantes voir figure :
• Cycle Otto appelé aussi cycle de Beaux de Rochas
• En considérant que la chaleur spécifique Cv reste
invariable pendant tout le cycle, les quantités de
chaleur échangées pendant le cycle Otto simplifié
sont.
• En introduisant le taux de compression
volumétrique,
• εcv = V1/V2 et à partir de l’équation de la
compression adiabatique,
• T1/T2 = V2/V1 = 1/ (εcv )(ɤ-1)
• Le rendement thermique du cycle Otto se réduit:
• ηth =1 – [1/(εcv )(ɤ-1)]
• Cycle Beau de Rochas (‘moteur essence’) réel…
• CYCLE DIESEL OU CYCLE A INJECTION:
• Le cycle Diesel ou cycle à injection ne diffère
du cycle Otto principalement que par le
processus de combustion qui se fait dans ce
cas de façon progressive et à pression
constante et donc à volume variable et
croissant.
• Le moteur Diesel offre l’avantage de pouvoir
accroitre le taux de compression sans problème
de détonation puisque dans ce moteur seul l’air
est comprimé avant l’injection du combustible
‘gasoil’ qui est de moindre qualité et donc
beaucoup moins cher que l’essence utilisé dans
le cycle Otto.
• Cycle Diesel ou cycle à injection
• Dans ce cas on définit un nouveau taux, celui de
détente préalable pendant la combustion à
pression constante,
• εd = V3/V2 = T3/T2
• Si Cp et Cv constantes dans tout le cycle, les
quantités de chaleur échangées pendant le cycle
Otto simplifié sont,
• Q1 = Q2-3 = m x Cp x (T3 – T2)
• Q2 = Q4-1= m x Cv x (T1 – T4)
• Le rendement thermique est alors:
• Le rendement thermique du cycle Diesel peut être
exprimé seulement en fonction des taux de
compression et de détente préalable,

• L’équation ci-dessus montre que le rendement


thermique du cycle Diesel ne dépend que de
l’exposant adiabatique (donc du fluide moteur
utilisé) et des taux de compression et de détente
préalable.
• CYCLE SEMI DIESEL OU CYCLE MIXTE DE SABATHE
OU DE TRINCKLER
• Le cycle semi Diesel ou cycle mixte ou à double
combustion, appelé aussi cycle de Sabathé ou de
Trinckler.
• Ne diffère des cycles Otto et Diesel principalement
que par une combustion mixte (combinée des
deux cycles précédents) qui se fait en deux parties,
la première à volume constant dans une chambre
de précombustion suivit d’une deuxième à
pression constante dans le cylindre.
• Cycle semi Diesel ou cycle Sabathé ou de Trinckler
• Cycle Diesel mixte Réel:
• EXERCICE 1:
• Le cylindre d’un moteur, opérant suivant un cycle
OTTO, à un diamètre de 50 mm et la course du
piston est de 80 mm Le du volume de l’espace
mort est de 20 cm3. Pour un cycle standard à air
dont γ = 1,4 calculer :
• 1- Le taux de compression volumétrique εcv
• 2- Le taux de compression (taux de pression) ε
pour une compression adiabatique
• 3- Le rendement thermique de ce cycle
• Solution: Cycle Otto sur le diagramme P-V
• Le volume balayé par le déplacement du piston du
PMB au PMH est :
• Vb = V1 - V2 = L.π. D2/4 =80 x 3.14 x 502 /4
• = 157000 mm3 = 157 cm3
• Le volume total du cylindre est donc égal à la
somme du volume balayé du volume mort Vm =
V2,
• V1 = Vb +Vm =157 + 20 = 177 cm3
• EXERCICE 2:
• Le cylindre d’un moteur, opérant suivant un cycle
Diesel 1-2-3-4, a les mêmes caractéristiques que
celui de l’exercice I. Pour les températures
minimale T1 =20°C et maximale T3 =2000 °C et P1 =
1 bar et γ = 1,4 et r =287 J/Kg.K calculer :
• 1- Le taux de détente préalable (pendant la
combustion) εd
• 2- Le rendement thermique de ce cycle
• Solution: Cycle Diesel sur le diagramme P-V
• Chapitre V- CYCLES DE TURBINES A GAZ
• (TAG ou TG)
• INTRODUCTION
• La turbine à gaz ‘TAG’ ou ‘TG’ est une machine
thermique motrice pour laquelle le fluide moteur
reçoit une quantité de chaleur ‘Q1’ par la
combustion d’un carburant combustible gazeux ou
liquide et d’un comburant (l’air) à l’intérieur d’une
chambre de combustion séparée et comprise entre
l’organe assurant la compression de l’air
atmosphérique ‘le compresseur’ et l’organe ou se
détendent les gaz de combustion et produisant
ainsi du travail mécanique ‘la turbine’.
• SCHEMA GENERAL ET COMPOSITION D’UNE
INSTALLATION TURBINE A GAZ
• Une installation d’une turbine à gaz est
principalement composée:
• - d’un compresseur à air ‘C’
• - d’une chambre de combustion ‘CHC’
• - d’une turbine ‘T’
• - d’un moteur de lancement ‘M’
• - d’une charge ‘CH’ (génératrice d’électricité ou
système de propulsion)
• Turbine à gaz
• Schéma général d’une turbine à gaz simple
• DIFFERENTS TYPES DE CYCLE DE
FONCTIONNEMENT DES TURBINES A GAZ
• En fonction du mode de la combustion
(isobare ou isochore) et celui de la
compression (adiabatique ou isotherme) et
de la récupération d’une partie de la chaleur
des gaz à la sortie de la turbine (encore
beaucoup plus chauds que l’air comprimé
sortant du compresseur) on distingue
principalement les différents cycles suivants
de fonctionnement des turbines à gaz :
• CYCLE DE JOULE OU DE BRAYTON (COMPRESSION
ADIABATIQUE)
• Le cycle de Joule ou de Brayton (1-2-3-4 réversible
et 1-2’-3-4’ irréversible), caractérisé par une
compression adiabatique de l’air et une
combustion isobare est composé des
transformations suivantes:
• Turboréacteur
• LES TURBOREACTEURS:
• Objectif : générer un jet a haute vitesse servant a
la propulsion à réaction.
• Bilan propulsif:
• Cycle du turboréacteur:
• Puissances échangées pendant les transformations
élémentaires :
• puissance de compression:

• puissance de combustion:

• puissance turbine:

• puissance tuyère:
• Le cycle de Joule ou de Brayton (1-2-3-4
réversible et 1-2’-3-4’ irréversible),
• 1-2 (ou 2’) : compression adiabatique réversible
(ou irréversible) de l’air atmosphérique, par le
compresseur, de la pression P1 (généralement
égale à la pression atmosphérique) jusqu’à une P2
définit par le rapport ou taux de compression:
• εC = P2/ P1 consommant ainsi le travail de
compression;
• Wc = W1-2 = H2 – H1 = m x CP x (T2 – T1)
• ou
• Wc’ = W1-2’ = H2’ – H1 = m x CP x (T2’ – T1)
(irréversible)
• 2 (ou 2’)-3 : combustion à pression constante, dans
la chambre de combustion, qui entraine
l’augmentation de la de la température de T2 à T3
(généralement inférieure à 1200 °C) et un apport
de la quantité de chaleur Q1 = Q2-3 au fluide
moteur tel que:
• Q1 = Q2-3 = H3 – H2 = m x CP x (T3 – T2)
(réversible)
• ou
• Q1’ = Q2’-3 = H3 – H2’ = m x CP x (T3 – T2’)
(irréversible)
• 3-4 (ou 4’) : détente des gaz chauds de
combustion, dans la turbine, considérée comme
adiabatique réversible (ou irréversible) produisant
ainsi un travail mécanique de rotation du rotor
• Wd = W3-4 = H4 – H3 = m x CP x (T4 – T3)
(réversible)
• ou
• Wd’ = W3-4’ = H4’ – H3 = m x CP x (T4’ – T3)
• 4 (ou 4’) -1 :’échappement et évacuation des gaz
vers l’atmosphère, rejetant ainsi la quantité de
chaleur à l’atmosphère,
• Q2 = Q4-1= m x Cp x (T1 – T4) (réversible)
• ou
• Q2’ = Q4’-1= m x Cpx (T1 – T4’)
• Le rendement thermique des cycles de Joule
réversible et irréversible sont alors (avec Cp
invariable):
• en utilisant le taux de compression (rapport des
pressions):

• l’équation montre que le rendement thermique du


cycle de Joule réversible augmente lorsque le taux
de compression εc augmente.
• Turbine à gaz à régénération:
• on préchauffe le gaz avant l’entrée dans la
chambre de combustion afin de fournir moins de
chaleur.
• Cycles moteurs
• Turbine à gaz: cycle de Brayton réel considérer les
rendements isentropiques:
• Problème1:
• Le taux de compression dans une installation de turbine à gaz
fonctionnant suivant le cycle de Joule (Brayton) est de 8 et la
température supérieure du cycle (sortie de la chambre de
combustion) est T3 = 700 °C et celle du débit d’air de 20 Kg/s est
T1 = 20 °C.
• Les rendements internes relatifs de la turbine et du compresseur
sont respectivement égaux à 0,85 et 0,83. On considère que Cp =
1,005KJ/Kg.K et ɤ=1,4 et restent invariables pour tout le cycle.
L’installation est composée d’un seul corps de turbine qui est
couplé au compresseur. Calculer :
• 1- Le travail réel produit par la turbine
• 2- Le travail réel consommé par le compresseur
• 3- Le travail utile réel (du cycle)
• 4- La puissance utile réelle de la turbine (de cette installation)
• 5- La quantité de chaleur fournit au fluide moteur lors de la
combustion
• 6- Le rendement thermique de ce cycle
• Cycle de Joule (ou Brayton) sur le diagramme T-S
Solution:
• 4- La puissance utile réelle de la turbine (de cette
installation) est donnée par le produit du débit de
gaz par le travail réel utile qui est égal au travail
réel du cycle :
Chapitre VI- PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT D’UNE
INSTALLATION TURBINE A VAPEUR
• La turbine à vapeur fonctionne avec un fluide
moteur à l’état initial liquide puis de vapeur et
donc condensable.
• Le combustible utilisé peut être gazeux (gaz
naturel), liquide ou solide. La chaleur Q1 peut
éventuellement être fournie par une réaction
nucléaire.
Turbines à vapeur
• Centrale nucléaire
Rankine-Hirn
• Cycle combiné
• Dans une centrale à cycle combiné, la chaleur
résiduelle contenue dans les gaz
d’échappement (température environ 500°C)
est partiellement récupérée pour vaporiser
de l’eau et faire tourner une turbine à
vapeur.
• Il est ainsi possible d’augmenter le
rendement général de la conversion de la
chaleur en électricité jusqu’à environ 58%.
Tour solaire Noor Midelt I
• Noor Ouarzazat III
• Noor Ouarzazat II
• Une centrale est dite supercritique:
• Une centrale est dite « supercritique »
quand la température dépasse 565 degrés
et la pression 250 bars.
• Au-delà de 300 bars et de 585°C, la centrale
est dite « ultra-supercritique »
• Ces centrales fonctionnent à partir de vapeur
portée à une température et une pression
plus élevées que les centrales à charbon
traditionnelles :
• 565°C/585°C à une pression de 221 bars pour
les supercritiques, 600°C/620°C à 275 bars
pour les ultra-supercritiques (contre près de
560°C à 180 bars pour les centrales
classiques).
• Ces conditions de pression permettent
d'améliorer l’efficacité globale des
centrales supercritiques qui nécessitent
un apport moins important de charbon
par kWh produit. Les émissions de
dioxyde de carbone, d'oxydes d'azote et
de soufre ou de poussières sont
diminuées.
• Centrale Thermique Supère-critique de Safi
• La centrale électrique au charbon de 2 × 693 MW
Safi est située près de la ville de Safi au Maroc.
• Safi est la première centrale au charbon en Afrique
à utiliser la technologie ultra-supercritique.
• L'objectif est de réduire significativement le CO2 et
de réduire les coûts de carburant en augmentant
l'efficacité de 10% par rapport aux centrales au
charbon conventionnelles.
• Les travaux réalisés par notre client Daewoo
Engineering & Construction Co. (Corée du Sud).
• SCHEMA GENERAL ET COMPOSITION D’UNE
INSTALLATION TURBINE A VAPEUR
• Une installation d’une turbine à vapeur est
essentiellement composée:
• - d’une turbine ‘1’;
• - d’une chaudière ou générateur de vapeur
‘2’;
• - d’un condenseur ‘3’;
• - d’une pompe de compression et de
circulation ‘4’.
• - d’un surchauffeur ‘5’ (éventuellement d’un
ou deux resurchauffeur)
• - d’une génératrice d’électricité ‘6’
• CYCLE DE CARNOT
• Le cycle de CARNOT est le cycle idéal suivant lequel
une machine thermique motrice fonctionne en
assurant le rendement thermique maximum
possible.
• Il est composé de deux transformations
adiabatiques 1-2 et 3-4 (avec échange de travaux :
une détente et une compression) et de deux
transformations isothermes et isobares 4-1 et 2-3
(avec échange de chaleur Q1 et Q2) comme
représenté sur le schéma:
• Cycle de Carnot pour une turbine à vapeur
• Les quatre transformations composant le cycle de Carnot
sont donc:
• - 1-2 : Détente adiabatique de la vapeur (Q1-2 = 0) avec
production du travail:
• Wd = Wt = W1-2 = H2 – H1
• - 2-3 : Condensation isobare et isotherme de la vapeur
humide (sans production du travail W2-3 = 0) avec rejet, par
le fluide moteur, de la quantité de chateur Q2 au milieu
extérieur:
• Q2 = Q2-3 = H3 – H2
• - 3-4 : Compression adiabatique du fluide moteur (Q3-4 = 0)
avec apport du travail W3-4:
• Wc = Wp = W3-4 = H4 – H3 (IV-3)
• - 4-1 : Apport, au fluide moteur, de la quantité de chateur
Q1 à température et pression constantes (sans production
de travail):
• Q1 = Q4-1 =H1 – H4
• En utilisant les équations IV-1 et IV-2 on
obtient le rendement thermodynamique
cycle de CARNOT:

• N.B: Le rendement thermodynamique cycle


de CARNOT a la valeur maximale possible qui
puisse exister et donc le rendement
thermodynamique de tout autre cycle
travaillant entre les mêmes températures T1
et T2 lui sera inférieur.
• CYCLE DE RANKINE:
• Le cycle de Rankine ne diffère du cycle de
CARNOT que par le fait que la condensation
du fluide moteur est complète (jusqu’à l’état
de liquide saturé avec un titre de vapeur
X3=0donc la compression est assurée par une
pompe au lieu d’un compresseur.
Cycle de Rankine ; Installation du cycle
• La quantité de chateur Q1, fournit au fluide
moteur totalement à pression constante, se
compose alors d’une première quantité Q5-4 suivit
d’une deuxième Q4-1 pour l’évaporer à
température constante (T5 = T1) jusqu’à l’état de
saturation (X1=1).
• Q1 = Q5-4 + Q1-5 = (H5 – H4) + (H1 – H5) = H1 – H4
• avec Q1-5 = Qvap = la chaleur latente de
vaporisation du liquide à la température de
saturation Tsat = T1 = T5 ou la pression de
saturation correspondante Psat = P1 =P4.
• La quantité de chateur Q2, cédée par fluide
moteur à pression et température constantes au
milieu extérieur (condenseur ou tour de
refroidissement) est donné par:
• Q2 = Q2-3 = H3 – H2 = X2 x Qvap(T2)
• avec :
• X2 = titre de vapeur à l’entrée du condenseur (ou
tour de de refroidissement)
• Qvap(T2) = chaleur latente de vaporisation (de
condensation) du liquide à la température de
saturation Tsat = T2 = T3
• Le travail de compression (consommé par la
pompe), presque négligeable, par rapport à celui
de la détente (fournit par la turbine) est:
• Wc = Wp = Vliquide x ( P5 – P4 ) = H5 – H4
• Le travail de détente (fournit par la turbine) est,
• Wd = Wt = H2 – H1
• Le travail net du cycle (positif) est:
• Wnet = │ Wd │-│ Wc │= (H1 – H2) - (H5 – H4)
• Le rendement thermique du cycle de Rankine est:
• si on néglige le travail de compression alors 3 et 5
sont confondus et H5 = H3, et donc:
• W+cycle = Wnet = │ Wd │= (H1 – H2)
• le rendement thermique du cycle de Rankine est
réduit:
• Application:
• The Simple Ideal Rankine Cycle:
• Consider a steam power plant operating on the
simple ideal Rankine cycle.
• Steam enters the turbine at 3 MPa and 350°C and
is condensed in the condenser at a pressure of 75
kPa. Determine the thermal efficiency of this cycle.
• Solution:
• A steam power plant operating on the simple
ideal Rankine cycle is considered. The thermal
efficiency of the cycle is to be determined.
• Assumptions:
• 1 Steady operating conditions exist.
• 2 Kinetic and potential energy changes are
negligible.
• Analysis:
• The schematic of the power plant and the T-s
diagram of the cycle are shown in Figure bellow.
• We note that the power plant operates on the
ideal Rankine cycle.
• Therefore, the pump and the turbine are
isentropic, there are no pressure drops in the
boiler and condenser, and steam leaves the
condenser and enters the pump as saturated liquid
at the condenser pressure.
• Schematic and T-s diagram:
• It is also interesting to note the thermal efficiency
of a Carnot cycle operating between the same
temperature limits:

The difference between the two efficiencies is due


to the large external irreversibility in Rankine cycle
caused by the large temperature difference
between steam and combustion gases in the
furnace.
• Problem:
• Effect of Boiler Pressure and Temperature on
Efficiency
• Consider a steam power plant operating on the
ideal Rankine cycle. Steam enters the turbine at 3
MPa and 350°C and is condensed in the condenser
at a pressure of 10 kPa. Determine:
• (a) the thermal efficiency of this power plant,
• (b) the thermal efficiency if steam is superheated
to 600°C instead of 350°C, and
• (c) the thermal efficiency if the boiler pressure is
raised to 15 MPa while the turbine inlet
temperature is maintained at 600°C.
• Solution:
• A steam power plant operating on the ideal
Rankine cycle is considered.
• The effects of superheating the steam to a higher
temperature and raising the boiler pressure on
thermal efficiency are to be investigated.
• Analysis:
• The T-s diagrams of the cycle for all three cases
are given in Figure below:
• T-s diagrams of the three cycles discussed
• (a) This is the steam power plant discussed in
Example 10–1, except that the condenser pressure
is lowered to 10 kPa. The thermal efficiency is
determined in a similar manner:
• Therefore, the thermal efficiency increases from
26.0 to 33.4 percent as a result of lowering the
condenser pressure from 75 to 10 kPa.
• At the same time, however, the quality of the
steam decreases from 88.6 to 81.3 percent (in
other words, the moisture content increases from
11.4 to 18.7 percent).
• (b) States 1 and 2 remain the same in this case,
and the enthalpies at state 3 (3 MPa and 600°C)
and state 4 (10 kPa and s4 s3) are determined to
be:
• Therefore, the thermal efficiency increases from
33.4 to 37.3 percent as a result of superheating the
steam from 350 to 600°C.
• At the same time, the quality of the steam
increases from 81.3 to 91.5 percent (in other
words, the moisture content decreases from 18.7
to 8.5 percent).
• (c) State 1 remains the same in this case, but the
other states change.
• The enthalpies at state 2 (15 MPa and s2 s1), state
3 (15 MPa and 600°C), and state 4 (10 kPa and s4
s3) are determined in a similar manner to be:
• Discussion:
• The thermal efficiency increases from 37.3 to 43.0
percent as a result of raising the boiler pressure
from 3 to 15 MPa while maintaining the turbine
inlet temperature at 600°C.
• At the same time, however, the quality of the
steam decreases from 91.5 to 80.4 percent (in
other words, the moisture content increases from
8.5 to 19.6 percent).
• Chapitre VII:
• Installations frigorifiques et pompes a
chaleur
• INTRODUCTION
• A l’inverse des installations motrices
(MCI, TAG et TAV), but est de produire
un travail mécanique net (utile ou du
cycle) par sont des installations
réceptrices) ont pour but de refroidir ou
chauffer une enceinte.
• La chaleur est récupérée par un réfrigérant
ou fluide frigorigène.
• Ce sont des liquides qui s'évaporent et
extraient de la chaleur même lorsque les
températures sont très basses.
• A l'état gazeux, le fluide frigorigène est
aspiré par le compresseur, qui va le
comprimer et, ainsi, élever sa température.
• Par condensation, la chaleur utile va ensuite
être transmise au système de chauffage.
• L'intérêt de la PAC ?
• Le compresseur utilise de l'électricité, il dégage de
la chaleur.
• En compressant le fluide frigorigène à l'état gazeux
il va amplifier l'énergie électrique/thermique
utilisée par un facteur ou coefficient de
performance (COP) de trois à six selon les
conditions et le type d'installation.
• C. à D. que pour 1 kWh acheté, l'installation reçoit
de 3 à 6 kWh.
• PAC et Réfrigération
• Coefficient de Performance:
• le réfrigérateur:
• la pompe à chaleur:
• Fonctionnement d’une PAC:
• Cycle Thermodynamique:
• Exploitation:
• 1- Détermination de la puissance frigorifique
• 2- Détermination de la puissance calorifique
rejetée au condenseur
• Qe = Qm ( H s- He )evap
• Qc = Qm ( H e- Hs )cond
• Rappel Lecture du diagramme de Mollier P=f(H):
• Cycle de la PAC fluide thermodynamique R134:
• Cycle de Carnot:
• Cycle frigorifique à vapeur de CARNOT :
• réalisation pratique impossible
• turbine pour détendre un liquide=détendeur
• Compresseur « sec »
• Cycle frigorifique de CARNOT : réalisation pratique
impossible Compresseur non isentropique
• Compression en diphasique = abrasion § corrosion
• Augmenter Qc ou Qf à égale énergie consommée =
plus de surface d’échanger du condenseur et de
l’évaporateur.
• Perte de charge dans les échangeurs:
• Choix du fluide frigorigène:
• Température de la zone à refroidir Pression
au condenseur
• Température de la zone chaude Pression à
l’évaporateur
• NH3 ou CCl2F2 (R12), CF3-CFH2 (R134a), …
• Propriétés thermodynamiques :
• Fluides caloporteurs:
• Caracteristiques d'un bon fluide refrigerant :
• ● Points de fusion et ebullition bas
• ●Pas de toxicite, non inflammable, pas de
reactivite.

• CFC : chlorofluorocarbones
• (example :dichlorodifluoromethane CCl2F2)
• Le problème du CFC :
• 1) Peu réactif : il survit jusqu'a son arrivée a la
stratosphère.
• 2) Décompose par les UV
• 3) Réaction de destruction de l'ozone :
• Comment augmenter le COP ?
• Diminuer le travail à fournir par le compresseur
• Compression multi-étagée avec refroidissement
intermédiaire :
• Refroidissement avec un échangeur
• et/ou
• Refroidissement avec le fluide froid issu de la
détente
• Réfrigération à compression de vapeur en cascade:
• Application:
• Quel est le COP du système?
• Quel est le COPmax d’un système idéal équivalent?
• Application :
• Cycle PAC au R22 (échangeurs supposés
adiabatiques): calculer l’énergie consommée, la
puissance chaude produite et le COPC du système
• Données:
• hR22,liq,sat(28°C)=79,05 kJ/kg
• v ( 20 °C ,1 bar ) =0 .84 m3 /kg
• Détermination des performances d’un PAC:
• En chauffage:
• En mode chauffage, la pompe à chaleur est définie
par les caractéristiques suivantes:
• -Puissance thermique dissipée au condenseur
• -Puissance électrique totale absorbée en fonction
de la température extérieure.
• Elle comprend :
• - la puissance électrique du compresseur,
• - la puissance électrique du ou des ventilateurs,
• - la puissance électrique de la pompe de
circulation.
• Le COP réel est le rapport quantité de chaleur
évacuée au condenseur / quantité d'énergie totale
absorbée par l'installation thermodynamique:

• II représente la quantité de chaleur récupérable au


niveau du condenseur par rapport à la quantité
d'énergie réellement consommée par la machine.
• C'est un élément de comparaison du niveau de
performance des différents systèmes.
• II représente la quantité de chaleur récupérable au
niveau du condenseur par rapport à la quantité
d'énergie réellement consommée par la machine.
• C'est un élément de comparaison du niveau de
performance des différents systèmes.
• Exemples pour une PAC air/eau Les seuils de
coefficient de performance machine doivent être
au moins égaux à:
• 3,3 pour le point d'essai 7 °C / 6 °C, + 35 °C
• 2,0 pour le point d'essai -7 °C / -8 °C, + 35 °C
• En rafraîchissement ou climatisation
• En mode rafraîchissement, la pompe à chaleur
fonctionne en machine frigorifique. Elle est définie
par les caractéristiques suivantes :
• Principe de fonctionnement de la pompe à chaleur
géothermique eau / eau:
• La chaleur est prélevée dans une nappe
phréatique, un lac, une réserve d’eau ou encore un
cours d’eau, cette chaleur est ensuite transférée
par la pompe à chaleur au circuit d’eau chaude de
l’installation de chauffage.
• PAC Aéraulique, Aquatherme et Géothermique
• Problem:
• The Ideal Vapor-Compression Refrigeration Cycle.
• A refrigerator uses refrigerant-134a as the working
fluid and operates on an ideal vapor-compression
refrigeration cycle between 0.14 and 0.8 MPa.
• If the mass flow rate of the refrigerant is 0.05 kg/s,
determine:
• (a) the rate of heat removal from the refrigerated
space and the power input to the compressor.
• (b) the rate of heat rejection to the environment.
• (c) the COP of the refrigerator.
• Solution:
• A refrigerator operates on an ideal vapor-
compression refrigeration cycle between two
specified pressure limits. The rate of refrigeration,
the power input, the rate of heat rejection, and
the COP are to be determined.
• Assumptions:
• 1 Steady operating conditions exist.
• 2 Kinetic and potential energy changes are
negligible.
• T-s diagram of the ideal vapor-compression
refrigeration cycle
• Analysis:
• The T-s diagram of the refrigeration cycle is
shown above.
• We note that this is an ideal vapor-
compression refrigeration cycle, and thus the
compressor is isentropic and the refrigerant
leaves the condenser as a saturated liquid
and enters the compressor as saturated
vapor.
• From the refrigerant-134a tables, the
enthalpies of the refrigerant at all four
states are determined as follows:
• (a) The rate of heat removal from the
refrigerated space and the power input to
the compressor are determined from their
definitions:
• (b) The rate of heat rejection from the refrigerant
to the environment is:

• (c) The coefficient of performance of the


refrigerator is:
• That is, this refrigerator removes about 4 units of
thermal energy from the refrigerated space for
each unit of electric energy it consumes.
• Discussion:
• It would be interesting to see what happens if the
throttling valve were replaced by an isentropic
turbine.
• The enthalpy at state 4s (the turbine exit with:
• P4s = 0.14 MPa, and s4s = s3 =0.35404 kJ/kg · K) is
88.94 kJ/kg,
Good Luck

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