Économie D'énergie Froid-Climatisation

MINISTÈRE DES MINES, DU PÉTROLE ET DE L’ENERGIE
DIRECTION GENERALE DE L’ENERGIE
Projet ENERGOS
Formation des Auditeurs en Energie
Module 6
Performance Energétique des

Systèmes de Climatisation et du Froid
Animateur : Fadhel GUESMI

Email : guest_fadhel@yahoo.com
OBJECTIFS DE CETTE FORMATION
– Connaître les enjeux énergétiques liés aux installations

frigorifiques
– Utilisation du froid :
• Production
• Distribution
• Utilisation
– Améliorer les bases pour la gestion énergétique des systèmes
frigorifiques :
• Que faire ?
• Comment le faire ?
– Etre capable de faire une première analyse énergétique des
systèmes de froid
– Etre capable de maitre en place des actions d’Optimisation des
systèmes frigorifiques,
– ……
INTRODUCTION
Introduction
Le froid industriel est un poste énergivore qui représente :

15% de la consommation électrique mondiale !
+ de 20% en secteur agro-alimentaire
+ de 50% en supermarché
+ de 65% de la consommation électrique en entreprises spécialisées en
produits frais
Introduction
On va répondre aux questions suivantes :
- Comment fonctionne un groupe de froid ?
- Nous sommes en règle vis-à-vis de la règlementation concernant la production de froid ?
- Comment faire pour réduire les factures d’énergie de mes installations du froid ?
- Comment faire pour conserver mon réseau de froid efficace et durable ?
- Est-il possible de récupérer des calories sur un groupe de froid ?
- Quels sont les incitants financiers pour investissements URE (utilisation rationnelle de l’énergie) ?
Un mauvais dimensionnement, une mauvaise configuration et un manque de maintenance des

groupes de froid peuvent entraîner des surconsommations de plusieurs dizaines de % d'électricité.
Le choix des technologies (adaptées aux besoins, éprouvées et performantes) peut apporter
jusqu’à 40% d’économie d’énergie.
L'utilisation des liquides frigorifiques (produits dangereux) est soumise à une législation
environnementale stricte (types de gaz admis en CE, inspection des circuits, recyclage...).
Introduction
Les équipements de production de froid (ou de refroidissement) et leur utilisation
Pourquoi ? OU ? POURQUOI ? COMMENT ?
Confort humain Contrôle T° + ventilation

Bâtiment Climatiseurs individuel (split
en
system, window)
résidentiel environnement Rafraichisseur d’air par
individuel réduit humidification
Contrôle T°, HR, QAI, bruit,

ventilation : Armoires de clim
Climatisation Confort humain (monobloc ou bi-bloc); Centrales
/ en d’air (détente directe ou eau
Bâtiment
conditionne environnement glacée); systèmes VRV ; Systèmes
tertiaire commun, large eau glacée (chiller, pompes, CTA,
ment d’air ventilo-convecteurs); Ventilateurs
et multiple
récupérateur d’énergie; système
VMC extraction et apport AN; etc.
Confort humain Contrôle T°, QAI, bruit, diffusion

Santé et et maitrise de la d’air, déplacement d’air et
qualité surpression.
application hygiénique de CTA (détente directe ou eau
s cliniques l’environnement glacée); filtration; régulation
intérieur pression;
Introduction

Maitrise de l’environnement
Contrôle T°; HR; diffusion;
intérieur pour le bon
QAI (empoussièrement)
fonctionnement des
Environnement Armoires de clim de
équipements et tenue du
sensibles dans le précision (monobloc ou bi-
matériel: Data center, salle
bâtiment bloc); Centrales d’air
télécom, archives, locaux
(détente directe ou eau
électriques, salle
glacée);
informatique, …
Climatisation
/
conditionne
ment d’air Maitrise de l’environnement
Contrôle T°; HR; diffusion;
intérieur pour la conduite
QAI (empoussièrement, AN)
des processus de
Armoires de clim de
Environnement production: salle production
précision (monobloc ou bi-
industriel agro alimentaire,
bloc); Centrales d’air
imprimerie, industrie
(détente directe ou eau
pharmaceutique, chimique,
glacée);
plasturgie …
Introduction
Chambres froides;
Refroidissement des entrepôt frigorifiques;
Commerce meubles frigorifiques
Réfrigération denrées et produits commerciaux; tunnel de
Industrie pour conservation réfrigération; machines à
glaces,
Refroidissement des Refroidisseurs d’eau

produits et matières ; glacée; Circuits
frigorifiques spécifiques
Régénération des intégrés aux machines
Process Industrie fluides caloporteurs ; (sécheur d’air, machines
Production de d’impression industrielle,
chaleur; séchoir, etc.) ;
Applications diverses Échangeurs thermiques ;
Réseau fluides
caloporteurs
NOTIONS DE BASE
NOTIONS DE BASE
Refroidissement mécanique
Les bases de la thermodynamique
Température
La température d’une substance peut se concevoir
comme une mesure permettant de saisir l’intensité des
mouvements de particules de matière (atomes,
molécules et groupes de molécules).
Les températures dans le S.I. sont exprimées en °C

(degrés Celsius) mais dans la littérature, on rencontre les
degrés Fahrenheit (°F) et les degrés Kelvin (°K)
NOTIONS DE BASE
Pression
On entend par “pression“ la force agissant sur une
unité de surface. Le comité international de
métrologie a choisi le Pascal (Pa) comme unité de
pression. Cette unité est également qualifiée de
Newton par m² (N/m²).
Introduction
La chaleur :
La chaleur est une forme d’énergie (énergie de mouvement des molécules) qui va d’un
point chaud (température plus élevée) vers un point froid (température moins élevée).
L’unité légale est le Joule (J) mais la kCal (kiloCalorie) est également utilisée.
NOTIONS DE BASE
La puissance
La puissance est le rapport de l’énergie fournie ou absorbée sur l’unité de temps.
L’unité légale est le Watt (W).
Le changement d’état
Introduction
Enthalpie
L’ Enthalpie H était désignée autrefois sous le nom
de “capacité thermique“.
L’enthalpie indique combien de chaleur renferme
une substance (par rapport à une température
définie).
Densité et volume spécifique
La densité est la masse d’une matière par rapport à
un volume en m3.
Le volume spécifique v est le rapport d’une substance à

une masse de 1 kg.
INTRODUCTION
Les bases de la thermodynamique
Diagramme d’état de l’eau

NOTIONS DE BASE
Choix d'un fluide frigorigène

• Critères thermodynamiques
o Pression d'évaporation.
oTempérature critique.
oTaux de compression.
oEfficacité des échanges thermiques.
oTempérature de refoulement.
oProduction frigorifique volumétrique spécifique.
• Critères de sécurité
oToxicité.
o Inflammabilité.
o Caractère explosif. • Critères économiques
• Critères techniques o Prix.
oAction sur les composants de l'installation. o Disponibilité.
oComportement avec l'huile. • Critères écologiques
oComportement avec l'eau. o Action sur la couche d'ozone.
oAptitude aux détections des fuites. o Effet de serre.
oStabilité. o Possibilité de récupération et de recyclage.
NOTIONS DE BASE
• Les fluides frigorigènes utilisés par les frigoristes sont classés

en 3 catégories :
o Les CFC (chloro-fluoro carbures) : R11, R12, R502, R504,…
o Les HCFC (hydro-chloro-fluoro carbures) : R22, R123, R124, R402A, R402B,
R409A,…
o Les HFC (hydro-fluoro carbures): R14, R23, R125, R134a, R404a, R407c,…
• Il y a deux grandeurs pour caractériser l’impact environnemental

d’un fluide frigorifique :
– ODP (Ozone Destruction Potential) : Potentiel de dégradation de l’ozone
• Caractérise le potentiel de destruction de la couche d’ozone (référence R11 = 1)
– GWP (Global Warming Potential) : Potentiel d’effet de serre
• Caractérise la contribution à l’effet de serre (référence CO2 = 1)
NOTIONS DE BASE
Fluides frigorigènes
Le rôle d'une installation frigorifique est de prélever à basse température de la chaleur
à un médium que l'on désire refroidir et évacuer cette chaleur à l'extérieur par
l'intermédiaire d'un fluide caloporteur : Le rôle fluide frigorigène
Le fluide doit pour des pressions

bien précises, se vaporise à faible
température et se condense
à température ambiante.
NOTIONS DE BASE
• Les plages d'utilisation des fluides les plus courants

NOTIONS DE BASE
• Impact environnemental des fluides frigorifiques :

NOTIONS DE BASE
• Elimination des fluides frigorigènes : Protocole de Montréal et de ses révisions

NOTIONS DE BASE
• Les fluides frigorigènes de substitution

NOTIONS DE BASE
Symboles de plan de chauffage, ventilation et climatisation

NOTIONS DE BASE
NOTIONS DE BASE
Symbole de conduits CVC

NOTIONS DE BASE
Symboles de contrôle CVC

NOTIONS DE BASE
Symboles d'équipement de contrôle CVC
CONNAISSANCE DES SYSTÈMES
Appareil industriel de fabrication de la glace de Ferdinand Carré

Systèmes Mécaniques
• Cycle frigorifique à compression

• Compresseurs d’installations frigorifiques
• Évaporateurs
• Condenseurs
• Bilan énergétique d'une machine frigorifique à compression
• Entretien du système
• Récupération de chaleur
• Stockage de froid
Cycle frigorifique à compression
Circuit schématique du fluide frigorigène

IDEE DE LA POMPE A CHALEUR
TCond
Source chaude à Tc QC
(condenseur)
Tmilieu
QC extérieur
Système
W Travail W
(fluide Déplacement
frigorifique)
(compresseur) de la chaleur
Q0 Tmilieu intérieur à
refroidir
Source froide à Tf
(évaporateur) Q0
Tevap
Exemple de chambre froide

COMPRESSEURS FRIGORIFIQUES
Compresseurs d’installations frigorifiques
• La Compression
La compression du fluide frigorigène : On relève ainsi les niveaux de température (de - 22 à +
40 °C par exemple) et de pression (de 0 à 13 bars par exemple) du fluide frigorigène
La consommation électrique
du compresseur représente
en moyenne 80% de la
consommation totale de
l’installation frigorifique.
L'énergie électrique à fournir au moteur qui entraîne le compresseur est supérieure à celle
contenue dans le fluide frigorigène comprimé ; les pertes sont les suivantes :
– Pertes électromécaniques du moteur.
– Pertes par transmission.
– Pertes mécaniques du compresseur.
– Pertes thermiques du compresseur.
COMPRESSEURS (Volumétriques)
Type de compression
À piston Rotatif (rotary) À spirales (scroll) À vis (screw)

Hermétique
Clim.
individuelle,
Split system
Réfrigération domestique et
commerciale
Hermétique
Sémi -
Ouvert
• Fonctionnement
Compresseurs à vis
Le modèle monorotor étant assez peu fréquent, il se
compose d'un rotor cylindrique mâle menant à rainures
hélicoïdales et de deux pignons satellites menés.
•Dans le cas du compresseur birotor, en plus du rotor mâle

menant, on trouve un rotor femelle mené.
Compresseur scroll
• Dénommé compresseur à spirale, il s'agit d'un compresseur volumétrique apparu
sur le marché au début des années 1980.
• Les principaux avantages :
o son rendement élevé,
o la possibilité de faire varier sa vitesse de rotation
o son faible niveau sonore.
Son principal désavantage est qu'il s'applique à l'heure actuelle

qu'à de relativement faibles puissances.
Compresseur hermétique
L'ensemble moteur-compresseur est compris dans une même enveloppe d'acier
hermétiquement soudé.
Compresseur semi-hermétique
Ce compresseur est composé de deux parties distinctes dans un même corps le compresseur
et le moteur électrique . Le rotor du moteur électrique entraine le compresseur par
accouplement direct
Compresseur centrifuge
C'est une roue entraînée par un moteur tournant à très grande vitesse munie d'aubes ou
d'ailettes inclinées qui transforment l'énergie mécanique partiellement en pression et en
énergie cinétique, un diffuseur placé au refoulement retransforme une grande partie de cette
énergie cinétique en pression.
Le compresseur centrifuge est utilisé dans des installations de fortes puissances de

1000 kW
• Types de compresseurs courant dans l’industrie
– Compresseurs à pistons - Compresseurs à vis
– Compresseurs scroll -Turbocompresseurs
La compression:
Les compresseurs sont dimensionnés pour un taux de compression : HP/BP.
Dans les compresseurs à piston, ce taux doit resté inférieur à 8. Au dessus, la

température atteinte lors de la compression n’est pas acceptable pour les huiles.
Pour une chambre froide ou un tunnel de

surgélation, la température est de -30°C, BP= 1
bar. Avec une HP = 12 bar, le taux de compression
est de 12.
La solution consiste à ajouter un étage de
compression intermédiaire.
Etage de compression 2
Etage de compression 1
EVAPORATEURS FRIGORIFIQUES
Évaporateurs
• L'évaporation
L'évaporation est le passage de l'état liquide à l'état gazeux.
La consommation électrique de l’évaporateur représente en moyenne 10% de la

consommation totale de l’installation frigorifique
Évaporateurs
Comprendre les échangeurs utilisés dans la machine frigorifique
Echanger au maximum la chaleur avec son milieu :
q = (K.S. )échangeur = (qm.C. )fluide milieu environnant .
Cela suppose :
Coef. d’échange global K: type d’échangeur, configuration géométrique, matériaux
utilisés, vitesse de circulation des fluides, nature des fluides. C’est l’affaire des
constructeurs !!
Surface d’échange S: taille de l’échangeur. Sélectionné par le concepteur.
Attention à la mise en œuvre et installation!!
Écarts de température : entrée/sortie fluide environnant ou réfrigérant/fluide
environnant. Prévu à la conception, vérifié et réglé à l’exploitation.
Débit du fluide milieu environnant qm : assuré à l’exploitation; vitesse ventilateur,
puissance pompe, conduites de fluide (tuyauterie, gaine), encombrement du voisinage
de l’équipement.
Nature du fluide environnant (Cp, , ):
• air: abondant et gratuit, peu performant dans l’échange grandes surfaces et
encombrement ou fortes vitesses de circulation
• Eau (ou liquides): bonnes performances mais son utilisation a un cout
Il est possible de jouer avec ces paramètres, S, et qm surtout. À condition de rester
dans les limites prévues par le constructeur!!!
Évaporateurs
Évaporateurs
Evaporateur à Détente directe

Les serpentins à détente directe (DX) comprennent une série de tubes dans lesquels circule le
fluide frigorigène.
Les tubes sont agencés en circuits parallèles alimentés à partir d'un seul détendeur.
La vapeur du fluide frigorigène chaud est recueillie dans le collecteur de gaz de sortie
(aspiration).
Les tubes sont munis d'ailettes pour augmenter le transfert de chaleur entre le médium à
refroidir, généralement de l'air, et le fluide frigorigène en ébullition.
Les serpentins à détente directe se divisent

en deux types : noyés et secs.
Évaporateurs
Evaporateurs - Refroidisseurs de liquide

• Les échangeurs de chaleur à calandre sont utilisés pour refroidir des liquides qui
peuvent être employés comme fluides frigorigènes secondaires, ou encore
pour refroidir directement le produit final.
• Les refroidisseurs de liquide se divisent en deux catégories :
Dans un refroidisseur sec, le fluide frigorigène est renfermé dans des tubes, tandis que
l'eau ou la saumure circule dans la calandre du refroidisseur (évaporateur).
Dans un refroidisseur noyé, l'eau ou la saumure circule dans les tubes.
Évaporateurs
Givrage des évaporateurs
Lorsque la température de surface de l'évaporateur devient inférieure à la température de rosée
de l'air entrant sur la batterie, il se produit un phénomène de condensation ou de givrage.
Modes de dégivrage des évaporateurs :
1- Dégivrage par circulation d'air ambiant : La batterie se met alors en mode ventilation seule
et ventile l'évaporateur jusqu'au dégivrage de celui-ci.
2- Dégivrage à l'eau : Le dégivrage à l'eau peut s'effectuer généralement en peu de temps (10
à 15 minutes) quand l'épaisseur de givre n'est pas trop importante.
3- Dégivrage par résistances électriques : Dans les petites et moyennes installations
frigorifiques, le dégivrage s'effectue par chauffage électrique. La mise en route de la séquence
est généralement pilotée par une horloge et son arrêt commandé par un thermostat.
4- Dégivrage par les gaz chauds : A la détection de présence de givre, une électrovanne
s'ouvre et réinjecte directement les gaz de la sortie du compresseur à l'entrée de l'évaporateur.
Évaporateurs
5- Dégivrage par inversion de cycle : on réalise la séquence de dégivrage au moyen
d'une vanne 4 voies d'inversion échangeant les rôles du condenseur et de
l'évaporateur.
Des cycles de dégivrage sont mal adaptés aux besoins : cycles trop longs,
dégivrages trop fréquents, thermostats de commande mal réglés : économies
énergétiques de l'ordre de 10 à 20 %.
Cycles de dégivrage - Régulation
• Les différents types de

régulation :
– Par horloge
• Méthode la plus simple et la plus
courante sur les anciennes
installations
• Réglage facile par le service
technique (méthode itérative)
– Régulation électronique
‘’intelligente’’
• Différents systèmes existent
• Sonde de fin de dégivrage
• Systèmes auto-adaptatifs suivant la
présence effective de givre
CONDENSEURS FRIGORIFIQUES
Condenseurs
• La Condensation
Le fluide frigorigène est à l'état de vapeur surchauffée à sorite du compresseur, les
vapeurs des fluides se refroidissent (désurchauffe) avant l'apparition de la première
"goutte" de liquide. La condensation s'effectue à température constante (changement
de phase) jusqu'à disparition de la dernière "bulle de vapeur"
La consommation électrique
du condenseur représente
en moyenne 10% de la
consommation totale de
l’installation frigorifique.
Condenseurs
Condenseurs refroidis à l'eau

Un système refroidi à l'eau exige une source d'eau fraîche, propre et peu coûteuse
(l'eau de lac ou de rivière).
Il importe de porter attention aux points :

•Nécessité d'utiliser de l'eau froide pour assurer le rejet de la chaleur.
•Possibilité de devoir installer une tour de refroidissement lorsqu'il est impossible
d'obtenir de l'eau froide à bon marché.
•Nécessité d'utiliser des pompes auxiliaires et des conduites pour assurer la
recirculation de l'eau de refroidissement.
•Nécessité de traiter l'eau des systèmes à recirculation.
• Besoins d'espace plus importants.
•Problèmes d'entretien.
•Protection contre le gel en hiver.
Condenseurs
Condenseurs
Condenseurs évaporatifs
•Dans un condenseur évaporatif, l'eau est pulvérisée directement sur un serpentin
refroidisseur.
•L'eau absorbe la chaleur de la vapeur du fluide frigorigène et le condense.
•Un ventilateur aspire de l'air à travers le serpentin pour enlever la vapeur d'eau saturée et
la chaleur.
Les condenseurs évaporatifs

réunissent les caractéristiques
des condenseurs refroidis
à l'air et à l'eau.
Condenseurs
Condenseurs refroidis à l'air
Les condenseurs refroidis à l'air utilisent l'air extérieur comme médium de refroidissement.
Des ventilateurs aspirent l'air à travers un serpentin de refroidissement dans lequel circule
le fluide frigorigène.
Les condenseurs refroidis à l'air se distinguent par les caractéristiques suivantes :

• Coûts d'installation peu élevés.
• Entretien réduit.
• Aucun besoin d'eau
• Plus grande consommation énergétique par kW de refroidissement que les
condenseurs refroidis par eau ou à évaporation.
• Réseau de conduites plus long pour le fluide frigorigène, donc Coûts plus élevés
• Possibilité de niveau de bruit élevé en raison des grands volumes d'air nécessaires
pour extraire la chaleur des condenseurs.
• Nécessité d'utiliser plusieurs modules pour répondre aux besoins des grandes
installations.
Condenseurs
Condenseurs/Evaporateur
CONDENSEURS EVAPORATEURS
À air
Contre courant
spiralé
À eau
Multitubulaire
Multitubulaire
À plaques
Évaporatif
Condenseurs/Evaporateur
DÉTENDEURS
Détendeurs
• La détente
Le fluide est à haute pression, la différence entre la pression du condenseur et de
l'évaporateur nécessite d'insérer un dispositif abaisseur de pression dans le circuit :
C'est le rôle du détendeur.
Le fluide frigorigène se vaporise partiellement dans le détendeur pour abaisser sa
température.
Détendeurs
CAPILLAIRE THERMOSTATIQUE ELECTRONIQUE
Pour
installations à
faible puissance
(max. 40 kW
froid) et peu
variables
Détendeurs
Le Surchauffe
On provoque la surchauffe en sortie d’évaporateur pour s’assurer que tout le fluide soit passé à l’état gazeux.
On évite ainsi les coups de liquide et on assure le bon fonctionnement de l’installation.
La surchauffe est généralement de 5 à 8°C.
La surchauffe est contrôlée par le détendeur :

- Si elle augmente, le détendeur laisse passer davantage de fluide ce qui augmente le débit. Si le débit
augmente, la surchauffe diminuera.
- Si par contre la surchauffe diminue, le détendeur réduit le débit de l’installation. Un débit plus faible permet
d’augmenter la surchauffe et donc de la rééquilibrer.
Détendeurs
Détendeurs
Détendeurs
Tuyauteries
Les pertes de pression enregistrées dans les tuyauteries influencent la puissance frigorifique
de l’installation.
Elles entraînent, outre une diminution de la puissance frigorifique, un besoin en énergie
plus élevé du compresseur.
Les pertes de pression sont toujours indiquées en Kelvin (K) en fonction de la baisse
de température de saturation.
Tuyauteries
Autres équipements
• Séparateur d’huile
Rôle : Empêcher au maximum la circulation de cette huile dans
le circuit frigorifique, la piéger et la renvoyer au carter
du compresseur.
• Réservoir de liquide
Rôle :
• Alimenter le détendeur en liquide de façon permanente à l'aide de son tube plongeur ;
• Compenser les variations de demande en liquide au détendeur ;
• Stocker le fluide frigorifique en cas d'intervention sur le circuit BP grâce a sa vanne de service.
Autres équipements
• Déshydrateur
Rôle : Il élimine efficacement
– L'humidité
– Les acides nuisibles.
– Les particules étrangères
• Voyant liquide
Rôle :
– Détecter la présence de bulle dans la ligne liquide de l’installation
– Vérifier le bon fonctionnement du retour d’huile
– Indiquer le niveau dans les bouteilles
– Indiquer la teneur en humidité du fluide frigorigène
OPTIMISATION DES PARAMETRES DES SYSTEMES DE
PRODUCTION DE FROID
LE CYCLE FRIGORIFIQUE SUR UN DIAGRAMME ENTHALPIQUE
Exploitation du diagramme :
Du point 1 à 2: phase de compression

Au point 1: aspiration du compresseur (Etat: gaz
surchauffé – basse pression)
Au point 2: refoulement du compresseur (Etat: gaz
surchauffé – haute pression)
La courbe suit les isentropes – Théoriquement, pas
d’échange thermique avec l’extérieur
Du point 2 à 3: transfert du fluide vers le condenseur (Etat: gaz – haute pression)

théoriquement (courbe verte): la pression reste constante
en réalité:
oles tuyauteries, vannes, séparateur d’huile occasionnent une perte de charge (impact
négatif) et une baisse de température liée à l’absence d’isolation (impact positif).
ola géométrie du compresseur (taux de compression) peut également entraîner une
surcompression (impact négatif)
Du point 3 à 4: phase de condensation (Etat: gaz > liquide – haute pression)
Les gaz surchauffés (point 3) vont être refroidis.
Le refroidissement est réalisé par l’échange thermique avec un autre fluide: l’air extérieur, de
l’eau (process, cours d’eau)
oC’est ce fluide et les capacités d’échange avec celui-ci qui vont fixer la température au
point 4 et par conséquent la haute pression (HP) du circuit frigo.
oLes éléments impactant la position du point 4:
•les variations de température du fluide externe.
•le taux d’humidité pour les tours aéro-réfrigérantes (TAR)
•l’encrassement des échangeurs
•le fonctionnement de la ventilation forcée.
•des systèmes de régulation permettent d’optimiser la consommation des installations en
fonction des conditions de fonctionnement (HP flottante),
La pression restant pratiquement constante, nous avons une droite suivant les isobares.
En passant la courbe de saturation vapeur, les gaz vont progressivement condenser.
Le liquide est récupéré dans un ballon situé sous le condenseur et nous amène au point 4 à sa
sortie.
Du point 4 au point 5 : transfert du fluide vers le détendeur (Etat: liquide – haute

pression)
Pertes de charge et potentiellement un sous-refroidissement dans les tuyauteries et vannes
Du point 5 au point 6 : phase de détente

Point 5 : entrée détendeur (Etat: liquide – haute pression)
Correctement isolé, le détendeur perd très peu d’énergie: nous avons donc une verticale
(isenthalpe)
Point 6: sortie détendeur (Etat: mélange liquide /gaz – basse pression)
Du point 6 au point 7: phase d’évaporation (Etat: mélange liquide/gaz > gaz surchauffé –
basse pression)
Le mélange liquide / gaz va absorber la chaleur du système à refroidir
La pression restant pratiquement constante, ( droite isobares). Cette droite correspond à
la basse pression (BP).
Les compresseurs vont fonctionner pour maintenir cette valeur à la consigne souhaitée.
En passant la courbe de saturation, le fluide sera en surchauffe.
Du point 7 au point 1: transfert du fluide vers le compresseur (Etat: gaz surchauffé – basse
pression)
Pertes de charge et surchauffe dans les tuyauteries.
Puis retour à l’étape 1 à 2.

4 3
Text = 30°C
2
FROID
5 Ou 1
6
Le bilan énergétique
Pour l’efficacité énergétique dans le domaine du froid :
« l’objectif est d’obtenir une production frigorifique maximum (du point 6 au

point 7) avec un travail de compression minimum (du point 1 à 2) »
Cette performance correspond au
COP = Variation d’enthalpie (de 6 à 7) / variation d’enthalpie (de 1 à 2).

Donc pour améliorer le COP d’une installation (et donc l’efficacité énergétique), il
faut :
abaisser la HP (haute pression)
avoir une BP (basse pression) adaptée au besoin
travailler sur l’isolation des parties froides
travailler sur les pertes de charge
optimiser la phase de compression
0,9
Calcul énergétique
Formulaire élémentaires sur la machine à compression de vapeur
• Chaleur dégagée au condenseur qc = h2 - h5 = (K S )échangeur = (qm.C. )fluide milieu ext.

• Quantité de froid produite à l'évaporateur q0 = h1- h5 = (K S )échangeur = (qm.C. )fluide milieu int.
• Travail dépensé au compresseur : wth = h2- h1
• Bilan énergétique: qc = q0 + wth
Wth PC
• Rendement du compresseur ; est fonction du taux de compression
Pfourni P0
froid . produit q0
• Coefficient de performances COP ; en général COP 1 (entre 1 et 2 en
puissance. fournie Pfourni
T0
réfrigération; entre 2 et 3,5 en climatisation) ; en théorie, on aurait (Carnot) COP
Tc T0
• L'établissement du bilan énergétique de la machine a plusieurs rôles :

o L'évaluation des performances de la machine à différents taux de charge.
o L'évolution des performances de la machine dans le temps.
o Le suivi du bon fonctionnement de la machine.
• Quelques définitions :
COPinstantané : est le rapport entre la puissance frigorifique et la puissance
absorbée au même instant par le compresseur.
COPglobal_instantané : est le rapport entre la puissance frigorifique et la puissance
totale absorbée (compresseur et auxiliaires).
COPglobal_moyen : est le rapport entre l'énergie frigorifique produite annuellement et
l'énergie électrique totale absorbée par le système (compresseur et auxiliaires).
CEF : (coefficient énergétique en froid) ou EER est le rapport entre l’énergie
absorbée à l’évaporateur et l’énergie transmise au fluide lors de la phase de
compression (= énergie électrique consommée) . Le CEF est utilisé pour les
systèmes de production de froid.
Bilan énergétique d'une machine frigorifique à compression
Exemple : du fonctionnement d'un compresseur à détente directe pour application positive.
Les conditions de fonctionnement : pour une application en froid positif (température

d'évaporation = -10 °C) utilisant le fluide réfrigérant R22.
> Pour une température de condensation de 30°C
la puissance frigorifique utile est de 7,75 [kW];
la puissance électrique absorbée par le moteur du compresseur est de 2,37 [kW];
on en déduit le COPfroid = 7,75 / 2,37 = 3,27.
la puissance électrique absorbée par le moteur du compresseur est de 2,64 [kW].
Dégradation
du COP de
22%
Pour une application froid négatif, -25°C :

la puissance électrique absorbée par le moteur du compresseur est de 1,86 [kW];
la puissance électrique absorbée par le moteur du compresseur est de 1,95 [kW].
Dégradation
du COP de
20%
EXEMPLE
L'installation fonctionne toute l'année avec des besoins maximum de froid (Besoin de
Froid = BF) de 10 kW.
Pour simplifier, on répartira la puissance frigorifique par pas de 1 kW.
La Répartition sur l'année des besoins de froid et des temps de fonctionnement à chaque
régime (en heures) :
Consommation du compresseur
La puissance frigorifique et la puissance absorbée d'un compresseur varient suivant les

températures d'évaporation et de condensation.
La figure ci-dessous illustre ces variations
pour notre exemple.
La puissance frigorifique au régime

extrême -10/+ 50°C est de 11 kW.
l'installation étudiée doit assurer pendant 50 heures une puissance froid de 1 kW lorsque
la condensation se produit à 40°C.
A ce régime 13,2 kW frigorifique.

(-10/+ 40°C)
Le taux de fonctionnement sera de 1 kW/ 13,2 kW = 0,075 , soit 8 %.

Mais à un tel taux de charge, le rendement de production de froid est de 80%.
Si bien que le temps de fonctionnement réel sera de:
50 heures X 1 kW / (0,80 X 13,2 kW) = 5 heures

La consommation totale annuelle du compresseur est égale à la somme de toutes les
consommations partielles, aux divers régimes.
Calcul de la consommation annuelle du compresseur
En additionnant toutes les consommations partielles, on trouve pour notre exemple:
Cc = 29 556 kWh/an
De la même manière, le temps total de fonctionnement annuel du compresseur est égal
à la somme des temps de fonctionnement partiels aux divers régimes:
hc = 5 091 heures/an
Consommation des auxiliaires permanents
Comme leurs noms l'indiquent, ces auxiliaires consommateurs d'énergie fonctionnent
en permanence.
Dans notre exemple, le ventilateur de l'évaporateur fonctionne en permanence, soit
8760 heures par an.
Il absorbe 500 W et va donc consommer par an:
Cp = 0,5 kW X 8 760 h = 4 380 kWh/an

Auxiliaires non permanents
Ce sont les auxiliaires asservis au fonctionnement du compresseur (ventilateur de
condenseur, vanne magnétique départ liquide, résistance de carter, etc.)
Pour notre exemple :

ole ventilateur de condenseur absorbe 300 W et est asservi au compresseur.
ola bobine de l'électrovanne absorbe 10 W.
ole compresseur comporte en outre une résistance de carter (non régulée) qui
consomme 20 W quand le compresseur est à l'arrêt.
Nous avons vu que le compresseur fonctionnait 5 091 heures par an.

Les auxiliaires non permanents vont donc consommer:
Cnp = (0,3 + 0,01) X 5091 + 0,02 X (8760 -5091)
Cnp = 1651 kWh/an

Dégivrage
Estimer sans observation les consommations d'un dégivrage n'est pas chose toujours
facile car leur fréquence est très variable.
Pour notre exemple, nous estimerons en moyenne 4 dégivrages par jour de 15 minutes à
l'aide d'une résistance électrique de 6 kW, ce qui conduit à une consommation annuelle
de :
Cd = 6 X 0,25 X 365 X 4 = 2188 kWh/an
Récapitulation des consommations annuelles
La consommation totale annuelle est égale à la somme des consommations de tous les
composants de l'installation soit :
C = 29 556 + 4 380 + 1 651 + 2 188 = 37 775 kWh/an

Quelle efficacité énergétique ?
Déterminons l'énergie froid utilisée sur l'année !!

Il suffit d'intégrer les besoins de froid sur l'année, donc de totaliser les produits des
besoins frigorifiques par le temps, pour les 3 régimes de marche.
L'énergie froid annuelle nécessaire est la somme des chiffres de la dernière ligne du
tableau soit :
EFannuel = 61 120 kWhf
L'efficacité énergétique moyenne annuelle de l'installation frigorifique est le rapport
entre l'énergie froid produite et l'énergie électrique consommée soit :
EEmoy = 61 120 / 37775 = 1,62

Plus l'installation sera performante, bien réglée, et bien entretenue

et plus ce coefficient sera élevé, ce qui veut donc dire tout simplement que
moins l'installation sera gourmande en énergie électrique.
ce coefficient EEmoy de 1,62 correspond à une installation frigorifique (“
froid négatif ”) et pas une installation de climatisation puisque la
température d'évaporation est de -10°C.
Généralement, une installation de climatisation aura une température
d'évaporation positive, et le EEmoy dépassera 3 pour la saison.
On notera également qu'aux USA toute installation de climatisation ayant
un EEmoy inférieur à 2,9 sur la saison, est interdite.
LES GRANDES FAMILLES DE SYSTÈMES DE REFROIDISSEMENT
On distingue 3 grandes familles de systèmes de climatisation en fonction du

mode de transport de l'énergie frigorifique.
Le rafraîchissement des locaux peut se faire :
Par l'intermédiaire d'un réseau d'air,
par l'intermédiaire d'un réseau d'eau froide ou d'eau glacée,
par contact direct entre l'air à refroidir et l'évaporateur de la machine
frigorifique ("détente directe").
FAMILLE 1 : LES INSTALLATIONS CENTRALISÉES "TOUT AIR"
Famille 1 : les installations centralisées "tout air"
Puisque de l'air hygiénique doit de toute façon être apporté aux occupants, la
première idée consiste à profiter du réseau de distribution d'air pour fournir la
chaleur ou le froid demandés par les locaux.
Exemple 1.
1 personne demande 30 m³/h d'apport d'air neuf. Il occupe 10 m², sur une
hauteur de 3 m, soit 30 m³. Le ratio "débit/volume occupé" est de 1 [1/h].
Exemple 2.
Les apports internes et les apports solaires génèrent une puissance de 100 W/m².
Pour les 10 m² de l'occupant, cela crée un besoin frigorifique de 1 000 W.
Supposons que l'ambiance est à 24 °C et l'air frais apporté à 14 °C, l'écart de
soufflage sera de 24 - 14 = 10 K.
Le débit nécessaire sera de : 1 000 W / (0,34 Wh/m³.K x 10 K) = 294 m³/h

C'est un débit d'air 10 x plus élevé que le débit hygiénique !
Le réseau d'air devient alors fort encombrant !

Aussi, la consommation électrique des ventilateurs peut
devenir très élevée !!
Le coût de l'énergie électrique des ventilateurs peut atteindre 50 % du coût

total de l'énergie consommée par le conditionnement d'air de tout l'immeuble !
Exemple 3.
Pour apporter 1,5 kW de chaleur au local, un apport de 3,5 kW est demandé au
caisson de traitement d'air : 2 kW pour porter l'air de 6° à 22 °C, puis 1,5 kW
pour l'amener à 40 °C.
La température de 6 °C correspond à la température moyenne de l'air extérieur.

Pour diminuer les coûts d'exploitation d'une installation "tout air", une bonne
partie de cet air doit être recyclé.
Exemple 4.
60 m³/h sont conservés pour l'apport d'air hygiénique et 210 m³/h extraits des
bureaux à 22 °C sont recyclés. La puissance de chauffe redescend à 1,9 kW :
Cette solution précédente est plus économique, mais on reproche alors au

système les risques de contamination que peut entraîner ce recyclage, ... qui
mélange l'air provenant de tous les locaux !
Pour limiter les coûts énergétiques sans risque de contamination, on place alors
un récupérateur de chaleur sur l'air extrait.
Exemple 5.
La technique du "débit d'air variable" permet aujourd'hui de limiter le coût du

transport de l'air et surtout d’adapter le débit en fonction des besoins de chaud
ou de froid nécessaire.
Pourquoi une variation du débit ?

Situons-nous en été.
Comment répondre aux variations de
charge d'un local ?
Que se passe-t-il lorsque le soleil
perce enfin l'épaisse couche nuageuse
et fait monter la température ?
Un système de conditionnement d'air "classique" délivre un air plus froid (de 20°,
l'air passe à 16°C, par exemple).
Le débit d'air pulsé reste le même, mais la température diminue : On parle alors
de "système à débit d'air constant".
Une alternative consiste à garder la

température constante tout l'été
(16°C par exemple) mais à
augmenter le débit d'air pulsé : On
parle de "système à Débit d'Air
Variable". DAV
Différentes variantes technologiques

Les systèmes DAV mono gaine sans réchauffage terminal
On ne pulse que de l'air froid en été (entre 12 et 18°C) et de l'air chaud en

hiver (entre 25 et 40°C).
Les systèmes DAV mono gaine avec réchauffage terminal
1° soit l'apport de chaleur est réalisé par des corps de

chauffe traditionnels (radiateurs, convecteurs).
Par exemple, si la sonde d'ambiance

détecte une température inférieure à
21°C, la vanne de chaud est ouverte à
100 % et le débit d'air est réduit au seuil
minimal hygiénique. Lorsque la
température intérieure approche de 23°,
la vanne chaud se ferme
progressivement. Lorsque la
température dépasse 23°, la vanne
2° soit les batteries de chauffe sont chaud est fermée et le débit d'air frais
placées en série sur la gaine d'air. augmente progressivement jusqu'à
atteindre le débit maximal à 24°C.
Chaque batterie chaude

voit son débit modulé en
fonction du thermostat
d'ambiance de la zone
3° soit les batteries sont placées en qu'elle alimente.
parallèle par rapport au local :
Exemple.
Soit un local de réunion assez dense : 2 m²/pers.
Réalisons le bilan des apports :
éclairage : 12 W/m²
personnes : 80 W pour 2 m² = 40 W/m²
total : 52 W/m²
Réalisons le bilan du refroidissement par le débit d'air hygiénique :
débit : 30 m³/h/pers pour 2 m² = 15 m³/h/m²
puissance de refroidissement : 15 m³/h/m² x 0,34 Wh/m³K x 8 K = 41 W/m²
On voit qu'en poussant un peu le débit d'air, on peut facilement vaincre les
52 W/m² de chaleur.
FAMILLE 2 : LES INSTALLATIONS DÉCENTRALISÉES "SUR BOUCLES D'EAU"
Famille 2 : les installations décentralisées "sur boucles d'eau"
Ici, les fonctions sont séparées :
L'air neuf hygiénique est traité en centrale, puis apporté dans les locaux au
moyen d'un réseau de conduits.
La chaleur et le froid sont apportés vers des unités de traitement terminales
situées dans les locaux, via une boucle d'eau chaude et une boucle d'eau froide ou
d'eau glacée.
Comme unités terminales, on retrouve

les ventilo-convecteurs, les pompes à
chaleur sur boucle d'eau, les plafonds
rafraîchissants, ...
1- Les ventilo-convecteurs
Principe de fonctionnement
Le ventilo-convecteur est un radiateur,
Un radiateur traditionnel est alimenté par une eau à ...50°...70°... dans une
ambiance à 21°. L'échange de chaleur s'effectue facilement grâce à un tel
écart de température.
Mais pour fournir du froid, on fait circuler de l'eau (dite "glacée") à
...5°...10°... dans une ambiance à 24° : l'écart de température devient trop faible
pour fournir une bonne puissance frigorifique.!!
Il est possible d'intégrer complètement le ventilo dans un faux plafond : il s'agit

un appareil "cassette« .
Il aspire l'air du local en partie centrale et le repulse après traitement latéralement,
tangentiellement au faux plafond.
2- Les pompes à chaleur
La pompe à chaleur (PAC) est une machine dans la mesure où un
kWh payé au niveau Electrique/mécanique (pour faire tourner le
compresseur), on produit 3 à 4,5 kWh d'énergie thermique, le COP
(suivant la technologie utilisée et la qualité de la mise en œuvre).
Types de pompes à chaleur

Les principaux types de PAC

Boucle intermédiaire :
Boucle intermédiaire : source
Désignation Évaporateur Condenseur condenseur/source chaude
froide/évaporateur
Oui
PAC Eau/ Eau Eau Eau Non
Oui
PAC Air/ Eau Air Eau Non
Oui
PAC Saumure/ Eau Saumure Eau Oui
Non
PAC Air/ Air Air Air Non
PAC Sol/Sol Sol Sol Non Non

Vérification du Premier Principe de la Thermodynamique

Famille 2 : les installations décentralisées
"sur boucles d'eau"
FAMILLE 3 : LES APPAREILS TRAVAILLANT EN "DÉTENTE DIRECTE"
Famille 3 : les appareils travaillant en "détente directe"
On retrouve dans cette famille les climatiseurs, armoires de climatisation,

roof-top,...
mais ces appareils ne peuvent résoudre qu'un problème de climatisation
limité à un ou quelques locaux : la climatisation d'une salle informatique, d'une
cafétéria, d'un hall d'atelier, ... par exemple
La consommation spécifique de ces

appareils est plus élevée que dans une
unité terminale d'une installation
centralisée (ventilo-convecteurs, par
exemple)
Typologie des climatiseurs de locaux

On distingue plusieurs types de climatiseurs :
Le climatiseur mobile :
C'est un appareil à faible puissance frigorifique (max 2,5 kW), principalement
destiné à un usage local. Il impose de laisser un ouvrant entrouvert, ce qui
diminue l'étanchéité du local à l'air et aux bruits extérieurs !
Ce système est de moins en moins utilisé : Son emploi se limite souvent aux
situations provisoires.
Perte de puissance jusqu'à 30 % par

rapport à la puissance frigorifique
annoncée
Le "Window Unit" ou climatiseur de fenêtre

Le climatiseur de "fenêtre" ("window"), est un climatiseur monobloc installé
dans un percement effectué dans une paroi extérieure (mur ou baie).
Généralement, un seul
moteur entraîne
simultanément le
compresseur et les deux
ventilateurs.
Le split system :
"Split System" signifie "climatiseur à éléments séparés", à savoir que l'unité de
condensation est séparée de l'unité d'évaporation.
Avec un split,
-l'évaporateur est souvent situé dans le local à traiter,
- le condenseur et compresseur sont situés à l'extérieur (en terrasse, au sol,...) : ce
qui permet de diminuer le bruit !
Dans chacun des cas, les unités sont reliées par liaison frigorifique (fluide
frigorigène) et câble électrique
Le "multi-split system"
Les unités de condensation et d'évaporation sont séparées et reliées par des
liaisons frigorifiques et électriques dont la longueur peut être adaptée au cas
traité, ce qui autorise une grande souplesse d'installation.
Les armoires de climatisation

Principe
Une armoire de climatisation constitue en quelque sorte un
"caisson de traitement d'air vertical" surtout lorsqu'elles
constituent la seule demande du bâtiment.
Typiquement, c'est la solution adoptée pour climatiser une salle informatique.
En pratique, l’armoire de climatisation est composée

de :
un filtre,
une batterie froide,
une batterie chaude (électrique ou à eau),
un humidificateur,
un ventilateur centrifuge.
Le condenseur à air séparé L'aéro-refroidisseur La tour de refroidissement ouverte

Exemple : climatisation d’une salle d’informatique
les charges de climatisation

Le calcul des charges frigorifiques doit se faire en tenant compte des
recommandations suivantes :
Gains par transmissions au travers les parois : positionner la salle
informatique de préférence à l'intérieur des locaux : éviter les apports extérieurs.
Gains par ensoleillement : éliminer le plus possible les vitrages lors de la

conception, un éclairage artificiel étant suffisant. Ou bien, positionner des stores
extérieurs afin d'éliminer le plus possible l'ensoleillement direct.
Gains par les occupants : le nombre de personnes dans une salle informatique
est faible. Il comprend principalement le personnel de contrôle et de maintenance
des ordinateurs. Le métabolisme à prendre en compte est de l'ordre de 120
Watts/personne.
Exemple : climatisation d’une salle d’informatique
Gains par l'éclairage : il s'agit d'additionner la puissance de l'ensemble des

luminaires. En règle générale, nous aurons un ratio voisin de 15 à 20 Watts/m²
Gains par les ordinateurs : c'est la partie ESSENTIELLE et PRINCIPALE

du bilan thermique.
Gains par les appareils électriques : ils sont constitués par les micro-
ordinateurs à recenser.
Gains dû à l'air neuf : la quantité d'air neuf à introduire dans la salle est
nécessaire pour éliminer les odeurs de renfermé et pour assurer l'air neuf
hygiénique minimum par occupant.
Réduire sa facture de climatisation en 11 conseils
1- Réglage de la température de consigne

Pour faire des économies il faut être raisonnable sur le réglage la température
de consigne. Un écart de 5° entre la température intérieure et extérieure est tout
à fait convenable.
Une température de consigne de 25 à 26 °C est un bon compromis entre
confort et économie d’énergie.
2- Augmentation de la température en période nocturne
La température de confort pourra être maintenue par exemple à 26° en période
d’occupation (jour) puis en période d’inoccupation (nuit) la température sera
réglée à 28 ou 30 °.
3- Réduction de la vitesse des ventilateurs en zone morte

Les moteurs de ventilation sont parmi les plus gros consommateurs
d’énergie car il fonctionne souvent en permanence.
Réduire leurs vitesses en zone morte c’est-à-dire quand on n’a pas besoin de
de climatiser, constitue une bonne piste en termes d’économie d’énergie
électrique.
4- utilisation des moteurs à haute rendement

5- Surventilation, free cooling

Utiliser l’énergie gratuite contenue dans l’air, quand la température de l’air
est suffisamment basse notamment le soir.
On peut tout à fait utiliser cette énergie pour refroidir un bâtiment ou une
habitation, en introduisant cet air frais par surventilation.
Le bâtiment emmagasinera cette énergie ce qui réduira d’autant le temps de
fonctionnement de la climatisation.
6- Se protéger des rayons solaires
Pour se protéger des rayons du solaire encore plus efficacement on peut

prévoir des auvents couverts de végétation, des stores extérieurs ou intérieurs
(moins efficace).
Des films de protection solaire appliquée sur les vitrages offrent aussi une
bonne protection contre les rayonnements du soleil.
7- Murs végétalisés
La présence de végétaux en contact direct avec les murs d’une habitation
permet de réduire l’émissivité du rayonnement solaire de plusieurs degrés.
Les arbres aussi permettent de réduire la chaleur émise par le soleil, il faudra
choisir des arbres qui perdent leurs feuilles en hiver afin de pouvoir cette fois-ci
bénéficier du rayonnement solaire.
8- Regrouper les appareils à fortes émissivité
Regrouper en un seul lieu, tous les appareils produisant une quantité de

chaleur importante comme les serveurs, les photocopieurs etc.,
9- Label énergétique:
L’étiquetage permet de classifier les climatiseurs en fonction de leur
consommation d'énergie.
L'étiquette énergétique des climatiseurs en Europe
L'étiquette énergétique des climatiseurs en Tunisie
Classe d’efficacité énergétique Mode froid Mode chaud
Européenne Tunisienne EER COP
1 3,38 EER 3,8 COP

A
2 3,38 EER 3,2 3,8 COP 3,6
B 3 3,0 EER 2,8 3,6 COP 3,4
C 4 2,8 EER 2,6 3,4 COP 3,2
D 5 2,6 EER 2,4 3,2 COP 2,8
E 6 2,4 EER 2,2 2,8 COP 2,6
F 7 2,2 EER 2,6 COP 2,4
G 8 2,2 EER 2,4 COP
EER = La puissance frigorifique / la puissance électrique absorbée

COP = La puissance calorifique / la puissance électrique absorbée
10-Entretenez votre système:
Votre appareil doit être vérifié par un spécialiste une fois par an.
Il fera une visite afin de contrôler que votre appareil fonctionne dans des
conditions optimales.
11- Sondes de température:

Assurez-vous que la sonde de température de l’unité intérieure ou du
thermostat mural ne soit pas influencée par d'autres sources de chaleur.
Ceci augmentera de manière significative le temps de fonctionnement et
entraînera une surconsommation.
LES SYSTÈMES DE VENTILATIONS MÉCANIQUES (CTA)
NOTIONS DE BASE
POURQUOI La ventilation des locaux et des processus ?
• La ventilation des locaux et des processus a les fonctions

principales suivantes :
1. Hygiène :
- Assurer le débit d'air frais nécessaire.
- Confinement des locaux : contrôle des conditions de pression (surpression ou dépression)

pour éviter des transferts d’air incontrôlés.
- Elimination des impuretés et évacuation des polluants de l'air ambiant.
2. Confort hygrothermique :
- Apport de chaleur : Chauffage
- Evacuation des excès de chaleur : Climatisation
- Création de mouvements d'air.
- Contrôle de l’humidité.
POURQUOI La ventilation des locaux et des processus ?
3. Processus :
- Contrôle des conditions de température, d'humidité et de concentration de polluants.
Ventilation & climatisation: NOTIONS DE BASE
1. Le confort thermique :
Le confort thermique est défini comme un état de satisfaction vis-à-vis
de l’environnement thermique.
2- Le confort hygrothermique
Les conditions de travail et leurs exigences ont évolué dans le sens d’un plus grand confort pour les
travailleurs : en température et humidité
Bilan métabolique et énergétique de l’être humain :
• L’humain s’adapte bien aux variation de climat
• Bilan métabolique
– Température interne de 37°C
– Organisme agit sur les transferts de chaleur internes et externes
• Dégagement de chaleur externe
– Rayonnement
– Convection
– Vapeur d’eau
Ventilation & climatisation: Evaluation du confort
Le confort thermique
Evaluation du confort !
Ventilation & climatisation: Ventilation mécanique
Principe de traitement de l'air
Diagramme de l'air humide

• Selon la saison et le climat,

différentes stratégies de traitement
d’air sont envisageables pour
atteindre les conditions de confort
Zonage et définition des besoins

Les niveaux de CO2 extérieurs sont généralement entre 380 et 450 ppm, avec des
fluctuations possibles (jour – nuit, saison) de 20 a 50 ppm.

Débit d’air :
Ventilation & climatisation : CONNAISSANCE DES SYSTEMES
• La ventilation mécanique
– Grandeurs caractéristiques
– Typologie des systèmes (air, air-eau)
– Traitement de l’air à travers un monobloc
– Eléments d’une installation de ventilation-climatisation
• Systèmes de refroidissement
• Transport et distribution de l’air
– ventilateurs, réseau d’air
– registres d’air
• Filtres
– pertes de charge, encrassement
• Humidificateurs
• Réglage des installations
• Récupérateurs de chaleur
Traitement de l'air à travers un CTA

• 1 : Grille d’entrée d’air neuf
• 2 : Registres
• 3 : Caisson de mélange
• 4 : 1er rang de filtration, filtre plissé
• 4 bis : 2ème rang de filtration, filtre à poche
• 5 : Batterie chaude
• 6 : Batterie froide
• 7 : Pare gouttelette
• 8 : Humidificateur à pulvérisation d’eau recyclée
• 9 : Moteur du ventilateur de soufflage
• 10 : Ventilateur de soufflage
• 11 : Humidificateur à vapeur
• 12 : Groupe motoventilateur de reprise (ou d’extraction)
• 13 : Grille de rejet
• 14 : Caisson de soufflage
• 15 : Caisson de reprise (ou d’extraction)
• 16 : Gaine de soufflage
• 17 : Gaine de reprise (ou d’extraction)
• 18 : Gaine de rejet
Une grille de prise d’air neuf extérieure Un registre d’entrée d’air neuf.
Symbole Symbole
Une ou plusieurs batteries de chauffage à eau chaude, à

Une ou plusieurs sections de filtration
vapeur ou électriques.
Symbole Symbole
Une batterie froide soit : à eau glacée/ à détente Un humidificateur à ruissellement à eau recyclée
directe
Symbole
Symbole
Un humidificateur à pulvérisation à eau recyclée Un humidificateur à pulvérisation à débit variable

(brumisateur).
Symbole
Symbole
Un groupe moto ventilateur à entraînement direct

Un humidificateur à vapeur
Symbole Symbole
Les capteurs d’humidité Les Capteurs de CO2

Exemples des systèmes :
Caisson unique de soufflage sans Caisson unique de soufflage sans

reprise (caisson tout air neuf) reprise (mise en surpression des locaux)
Caisson unique de soufflage sans

reprise (Extraction et mise en
surpression)
Caisson unique de soufflage de reprise sans

introduction d’air neuf (caisson de
recyclage)
Caisson unique de soufflage avec reprise et

introduction d'air neuf (caisson tout air neuf)
Application 1 : Chauffage
Donnée de base
Dventil = Débit d'air de CTA= ....... [m3/h]
• Point de départ (1)
Température ............................... [°C]
Humidité relative ........................ [%]
Esa = Enthalpie spécifique ..........[kJ/kg]
• Point d'arrivée (2)

Température ............................... [°C]
Esb = Enthalpie spécifique ..........[kJ/kg]
• Puissance mise en jeu pour passe

du point 1) au point 2) :
Dvent * (Es2- Es1)/3000 = …………..[kW]
3000 = 3600 [s/h] / 1,2 [kg/m3]

Application 2 : Refroidissement sans condensation
Température ............................... [°C]
Température ............................... [°C]
• REFROIDISSEMENT SANS CONDENSATION

Pref = Puissance mise en jeu pour passe
Dvent * (Es2- Es1)/3000 = …………..[kW]

Application 3 : Refroidissement avec condensation
• REFROIDISSEMENT AVEC
CONDENSATION (déshumidification)
Pdes = Puissance mise en jeu pour passe
Dvent * (Es3- Es1)/3000 = …………..[kW]
• Part de la puissance mise en jeu

pour la déshumidification =
Application 4 : Humidification
Humidification à vapeur
Température ............................... [°C]
Température ............................... [°C]
Puissance mise en jeu pour passe

Dvent * (Es3- Es1)/3000 = ……..[kW]

Application 5 : Mélange
OPTIMISATION ÉNERGÉTIQUE
PRODUCTION DE FROID
Paramètres influençant la consommation énergétique du

système
1- Choix du système
• Type de fluide frigorigène.
• Type de compresseur et du système de réglage de la charge.
• Nombre et puissance des compresseurs.
• Type de tour de refroidissement.
• Architecture, configuration et isolation des réseaux d'eau.
• Type et réglage des auxiliaires (pompes, ventilateurs).
2- Réglage de l'installation
• Taux de compression.
• Température d'évaporation.
• Température de condensation.
• Réglage de la cascade.
• Débit d'eau dans les circuits auxiliaires.
PRODUCTION DE FROID
Recommandations pour l’Amélioration du rendement de la production
frigorifique:
Condenseur
Abaisser la température de condensation
Améliorer la régulation du détendeur
Diminuer la consommation des ventilateurs des tours de refroidissement
Evaporateur
Rehausser la température d'évaporation
Compresseur
Adapter la puissance de la machine frigo aux besoins réels
Supprimer la régulation par injection des gaz chauds
Augmenter le seuil de pression de déclenchement du compresseur
Améliorer la régulation de la machine frigorifique
Remplacement
Préparer le remplacement futur de la machine frigorifique
PRODUCTION DE FROID
Condenseur : Abaisser la température de condensation :
Nettoyer les condenseurs à air 1° de baisse de Tcond 3%
Décalcariser les condenseurs à eau d’économie
Améliorer l’environnement du condenseur (encombrement, aération)
Condenseur : Améliorer la régulation du détendeur:

Si le détendeur est de type thermostatique :
le remplacer par un détendeur électronique
ou, à défaut, travailler avec un ventilateur à vitesse variable ou une cascade de
ventilateurs
Condenseur : Diminuer la consommation des ventilateurs des tours de

refroidissement : Modifier la régulation de la tour de refroidissement en arrêtant
prioritairement les ventilateurs.
La puissance d'un ventilateur est
proportionnelle au cube de sa vitesse.
Réduire la vitesse du ventilateur de moitié,
c'est diviser sa consommation par 8 !
Evolution du COP - Température de condensation
Evolution du COP - Température d’évaporation
PRODUCTION DE FROID
Compresseur : Améliorer la régulation de la machine frigorifique
Limiter les heures de fonctionnement
N’enclencher le groupe de froid que sous un certain seuil de température
extérieure
Veiller à l'emplacement correct de la sonde extérieure
Couper l'alimentation du chauffage des carters pendant la période d'arrêt de la
réfrigération
Aucun cout
d’investissement !!!
Remplacement : Préparer le remplacement futur de la machine frigorifique

Compter les heures de fonctionnement de la machine ou des démarrage des
compresseurs (placer les compteurs dans les coffrets électriques d’alimentation).
Calculer la période de
fonctionnement
annuelle moyenne :
Si cette valeur n'est pas d'au moins 15 à 20 minutes, la
machine frigorifique est largement surdimensionnée !!!
PRODUCTION DE FROID
La Haute pression flottante

• La HP se crée par l’équilibre entre la puissance à évacuer, en rouge sur le graphique, et la
puissance évacuable en vert.
lorsque la température de la HP
atteint la température extérieure, la
puissance évacuable est nulle.
• Le système doit évacuer une quantité d’énergie qui dépend de la puissance frigorifique
instantanée et du rendement des compresseurs.
PRODUCTION DE FROID
• Afin de réguler ce point d’équilibre, la capacité du condenseur est ajustée en pilotant les
ventilateurs. En augmentant le débit de ventilation, la capacité du condenseur augmente et
inversement.
influence du débit des ventilateurs
• La HP flottante consiste à réguler la pression de condensation à une valeur permettant

d’obtenir la plus faible consommation des couples compresseurs/condenseurs (et
auxiliaires).
PRODUCTION DE FROID
• Réduire la HP est intéressant sur le plan énergétique : quand la HP diminue le COP des
compresseurs augmente, et inversement.
• Par exemple, de COP = 1,9 à -10 °C/+50 °C à 4,7 à -10 °C/+20 °C soit une variation
de 62 %.
PRODUCTION DE FROID
PRODUCTION DE FROID
Exemple de calcul sur un entrepôt frigorifique, une HP fixe à 40 °C est comparée à une HP
flottante.
La comparaison est faite pour 2 températures extérieures : 30 °C et 15 °C
Variation de fréquence
• Cette régulation déjà évoluée est seulement rentable pour de grosses

installations. Difficile de l’appliquer en optimisation sur des petites
installations !
L’évolution du coefficient de performance (COP) d’un compresseur à vis

en fonction de son taux de charge
Entretien du système
Récupération de chaleur
• Les pertes d’énergie récupérables sont :
o Les pertes du moteur électrique
o Les pertes du compresseur
o La chaleur évacuée au condenseur
• Utilisation de la chaleur récupérée
o Préchauffage d'ECS
o Chauffage d'air
o Process
• Potentiel de récupération de chaleur
Il est nécessaire de mettre en oeuvre une analyse complète :
o des disponibilités de la chaleur à récupérer : Puissance récupérable, Niveau de
température, Profil de récupération d'énergie.
o de l'usage de la chaleur récupérable : Profil de la demande de chaleur, Puissance
demandée, Niveau de température.
Stockage de froid
Stockage de froid
• Stock tampon
Dans des installations frigorifiques où la charge est très variable, le fonctionnement du
groupe frigorifique est souvent loin d'être optimal :
oDémarrages et arrêts fréquents de l'installation.
oCycles de charge du compresseur trop courts, pendulation.
o Le compresseur travaille la majorité du temps à charge partielle à des performances loin
d'être optimales.
• Stock de glace
On peut concevoir un système d'accumulation de glace qui satisferait toutes les
charges de refroidissement pendant les heures de pointe de l'installation et réduirait
ainsi la puissance appelée.
BOÎTE À OUTILS
BOÎTE À OUTILS
• Méthodes de mesure
• Méthodes de calcul
BOÎTE À OUTILS
Méthodes de mesures
Mesure de température
1- Mesure dans une gaine de ventilation
2- Mesure sur une conduite d’eau

L’utilisation d’une sonde de température pour mesurer la température d’un fluide circulant dans
une conduite requiert quelques précautions afin que la mesure soit fiable.
BOÎTE À OUTILS
Mesure du débit de chaleur dans l'air et dans l'eau

BOÎTE À OUTILS
BOÎTE À OUTILS
BOÎTE À OUTILS
BOÎTE À OUTILS
• Exemple 1 : Mesure d'un système de production de froid à détente directe

BOÎTE À OUTILS
Une telle campagne de mesure permet de :
Déterminer les charges internes de la chambre froide.

Déterminer les charges externes (transmission, infiltration) de la chambre.
Contrôler le fonctionnement du dégivrage, des ventilateurs.
Contrôler l'équilibrage des évaporateurs.
Contrôler la déshumidification (dans le cas de batteries dans un monobloc).
Contrôler le fonctionnement du circuit frigorifique.
Vérifier le taux de charge de l'installation et les cycles de fonctionnement.
Contrôler les niveaux de température du système.
Contrôler les caractéristiques de l'installation.
Détection des fuites du fluide.
BOÎTE À OUTILS
• Exemple 2 : Mesure d'un système

de production de froid à réseau
d’eau glacée
BOÎTE À OUTILS
• Une telle campagne de mesure permet de :

Déterminer la puissance frigorifique.
Déterminer la puissance de condensation.
Déterminer le COP du système.
Effectuer le bilan du système.
Contrôler les niveaux de température.
Contrôler le fonctionnement du compresseur (cycles, hystérèse)
Contrôler le taux de charge du compresseur.
Contrôler le fonctionnement des auxiliaires.
Vérifier le dimensionnement des pompes, de la tour de refroidissement et du
compresseur.
Vérifier la demande du froid en fonction de la température extérieure.
Evaluer les possibilités de free-cooling.
Tester les différentes modifications et observer les conséquences et les interactions du
système.
BOÎTE À OUTILS
Outils de calcul
Quelques Outils de calcul

• Outil 1- Calcul de l’énergie frigorifique nécessaire à refroidir un corps homogène
T1 = Température initiale ...................... [°C]

T2 = Température finale ...................... [°C]
cp = chaleur massique du corps à refroidir ...................... [J/kg/K]
m = masse du corps ...................... [kg] ou V = volume du corps ................................... [m3]
= masse volumique du corps ................................... [kg/m3]
Q = énergie frigorifique nécessaire à refroidir le corps de T1 à T2 :

Q = m * Cp * (T1- T2) =…….. [J] ou Q = * V * Cp * (T1- T2) =…….. [J]
P = puissance frigorifique nécessaire à refroidir le corps de T1 à T2 durant le temps t :

P= Q/t =………….. [W]
BOÎTE À OUTILS
Outils de calcul
Outil 2 : Calcul de la puissance frigorifique absorbée par un consommateur ou délivrée

par un évaporateur
Vfluide = Vitesse du fluide dans la conduite : .................. [m/s]

Aconduite = Section intérieure de la conduite : .................. [m2]
cpfluide = Chaleur spécifique massique du fluide : .................. [J/kg/K]
fluide = Masse volumique du fluide : ...................................... [kg/m3]
Tentrée = Température du fluide à l’entrée du système : ........... [°C]
Tsortie = Température du fluide à la sortie du système : ........... [°C]
La puissance frigorifique consommée par un utilisateur (ou fournie par un producteur)

est la suivante :
BOÎTE À OUTILS
Outils de calcul
• Outil 3 : Taux de charge du compresseur
TempsON = Temps de fonctionnement sur la période ................... : [heures]

TempsTOT = Temps total de la période considérée ........................ : [heures]
Le taux de charge moyen du compresseur sur la période considérée vaut :

BOÎTE À OUTILS
Outils de calcul
• Outil 4 : Calcul du bilan énergétique complet ou partiel d’une installation frigorifique

à réseau d’eau glacée
BOÎTE À OUTILS
Outils de calcul
BOÎTE À OUTILS
Outils de calcul
EXPLOITATION OPTIMALE
• Processus d'audit
• Analyse des besoins
• Analyse des consommations énergétiques
• Analyse du fonctionnement du système
• Analyse de la conception du système
• Actions à entreprendre
Processus d'audit
Processus d'audit
Processus d'audit
Actions à entreprendre
• Généralités
Mettre en application un programme d’inspection et d’entretien préventif.
Mettre en place un programme de suivi des consommations énergétiques afin de détecter à
temps tout écart de consommation.
Suivre les consommations frigorifiques afin de détecter tout écart de consommation qui
pourrait être la preuve d’un dysfonctionnement du système :
o Puissance frigorifique en fonction du temps.
o Puissance frigorifique en fonction de la température extérieure.
o Puissance frigorifique en fonction de la quantité de produit.
• Utilisateurs
Bloquer la consigne des thermostats accessibles par les utilisateurs.
Eteindre les appareils inutiles (lampes, ordinateurs, imprimantes, etc.).
Sensibiliser le personnel : Informer des buts à atteindre et des résultats obtenus.
Eviter de laisser tout appareil en stand-by.
Processus d'audit
• Bâtiment
Fermer tout registre ou cheminée non utilisée.
S’assurer de l’étanchéité à l’air des joints de portes, de fenêtres, etc.
Poser des protections solaires efficaces afin de réduire les charges par
rayonnement.
A l’intérieur et à l’extérieur, utiliser des couleurs pouvant réfléchir de façon
efficace la lumière et les rayons du soleil.
Remplacer les portes par rideau d’air par des portes massives.
Poser des fermes-portes automatiques afin de limiter les charges par infiltration.
Etudier la possibilité d’installer des sas d’entrée afin de réduire les charges
par infiltration d’air.
Installer des petites portes pour le personnel vers les quais de chargement afin
que les grandes portes ne soient pas ouvertes trop fréquemment.
Processus d'audit
• Horaires - consignes
Supprimer la climatisation et la ventilation de tout local inutilisé.
Réduire les débits d’air :
Fonctionnement plus souvent en petite vitesse (PV).
Changement de poulie d'entraînement du ventilateur.
Adapter les points de consigne dans le temps en fonction des besoins. Suivant
L’utilisation du local.
Les horaires d’occupation.
Le type d’activité exercée.
La saison : hiver / été.
La journée : nuit / jour.
Installer des horloges, des minuteries et des détecteurs de présence sur les
installations qui n’en sont pas pourvues.
Réviser l’horaire de production afin de diminuer la demande du froid durant les
périodes de pointe
Processus d'audit
• Eclairage – charges thermiques

Réduire au maximum les charges parasites : pompes et ventilateurs inutiles,
lumière, etc.
En été, diminuer les charges internes (éclairage, machines, etc.) et les charges
externes (protection solaire, portes closes, etc.) pour économiser de l’énergie de
refroidissement.
Utiliser la lumière naturelle partout où cela est possible.
Installer des minuteries, des détecteurs de présence, des horloges aux endroits
adaptés.
Isoler les appareils à fort dégagement de chaleur
Processus d'audit
• Refroidissement - Inertie - potentiel extérieur

Nettoyer les surfaces d’échange des équipements du froid.
Fermer tout réseau en dehors des horaires de fonctionnement des consommateurs
(vapeur, chaud, froid, etc.).
Tirer avantage de la capacité de bâtiment et des équipements de process à stocker
de l’énergie de refroidissement pour réduire la puissance appelée pendant les
périodes de pointe.
Utiliser au maximum le potentiel énergétique de l’air extérieur pour refroidir
Dans les processus : étudier la possibilité de refroidir en deux étapes :
Prérefroidissement naturel.
Postrefroidissement par machine frigorifique.
Processus d'audit
• Installations à compression
Système centralisé - décentralisé
Ne pas faire fonctionner un vaste système centralisé pour assurer les besoins d’une petite
zone isolée.
Nettoyer régulièrement les surfaces d’échange afin que le transfert de chaleur soit toujours
optimal.
Circulation d’air sans obstruction autour des condenseurs et des tours de refroidissement
Compresseurs
S’assurer que le compresseur le plus performant travaille en priorité.
Optimiser la cascade de compresseur.
Limiter le fonctionnement des compresseurs à charge partielle.
Réparer l’isolation des conduites d’aspiration et de refoulement du compresseur
Maintenir la charge de fluide frigorigène dans le circuit.
Diminuer la température de condensation pour améliorer l'efficacité du compresseur
Choisir le type de fluide en fonction de l’application : certains fluides sont plus performants
dans certaines conditions que d’autres.
Processus d'audit
Pompes de circulation – conduites de liquide

Utiliser des vannes qui peuvent réduire les débits et ainsi économiser de l’énergie.
Optimiser le fonctionnement des pompes.
Asservissement sur la température extérieure.
Penser aux pompes à débit variable pour les installations à charge variable.
Isoler les conduites, vannes et raccords pour minimiser les pertes thermiques.
Processus d'audit
Stock tampon et stock de glace

Isoler le stock.
S’assurer que le système ne comporte pas de fuite.
Vérifier la concentration d’antigel dans les circuits.
Contrôler la performance des récupérateurs de chaleur.
Contrôler le réglage des récupérateurs.
Maintenir les surfaces d’échange propres.
Processus d'audit
Réglage des installations

Contrôler l’exactitude des sondes de régulation.
Contrôler régulièrement l’étalonnage de ces sondes.
Vérifier le positionnement des sondes.
Installer des thermostats programmables.
- Régime occupé.
- Régime inoccupé.
Définir des consignes.
- Régime occupé (régime normal).
- Régime inoccupé (régime inoccupé).
Dans les installations à double canal, optimiser les consignes chaud / froid afin
d’éviter de chauffer et refroidir en même temps.
Etudes de cas : centrale de compression
Le fait d’alimenter en liquide des évaporateurs

entraîne, avec l’échange de chaleur, une production
de vapeur qui s’accumule dans la tuyauterie
d’aspiration et fait monter la pression.
Cette augmentation de pression est captée au niveau du collecteur d’aspiration de la

centrale et communiquée au système de commande des compresseurs.
Ainsi, la mise en service des évaporateurs entraîne la montée de la BP qui, à son tour,
provoque la mise en route en cascade des compresseurs.
Etudes de cas : centrale de compression
Si le nombre de compresseurs en service est trop important par rapport au nombre

d’évaporateurs en fonctionnement, la masse des vapeurs aspirées devient supérieure à la
masse des vapeurs produites par les évaporateurs et la BP diminue.
La détection d’une diminution de la BP entraîne l’arrêt d’un compresseur, ce qui diminuera le

débit aspiré et tendra à stabiliser la BP.
MINISTÈRE DES MINES, DU PÉTROLE ET DE L’ENERGIE
DIRECTION GENERALE DE L’ENERGIE
Merci pour Attention,

………la performance énergétique est sans limites
Fadhel GUESMI
Expert en Efficacité Energétique
guest_fadhel@yahoo.com
+216 53 153 043

Économie D'énergie Froid-Climatisation

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DIRECTION GENERALE DE L’ENERGIE

Performance Energétique des

Animateur : Fadhel GUESMI

– Connaître les enjeux énergétiques liés aux installations

Le froid industriel est un poste énergivore qui représente :

Un mauvais dimensionnement, une mauvaise configuration et un manque de maintenance des

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Contrôle T°, HR, QAI, bruit,

Confort humain Contrôle T°, QAI, bruit, diffusion

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Refroidissement des Refroidisseurs d’eau

Les bases de la thermodynamique

Les températures dans le S.I. sont exprimées en °C

Le volume spécifique v est le rapport d’une substance à

Diagramme d’état de l’eau

Choix d'un fluide frigorigène

• Les fluides frigorigènes utilisés par les frigoristes sont classés

• Il y a deux grandeurs pour caractériser l’impact environnemental

Le fluide doit pour des pressions

• Les plages d'utilisation des fluides les plus courants

• Impact environnemental des fluides frigorifiques :

• Elimination des fluides frigorigènes : Protocole de Montréal et de ses révisions

• Les fluides frigorigènes de substitution

Symboles de plan de chauffage, ventilation et climatisation

Symbole de conduits CVC

Symboles de contrôle CVC

Appareil industriel de fabrication de la glace de Ferdinand Carré

• Cycle frigorifique à compression

Circuit schématique du fluide frigorigène

IDEE DE LA POMPE A CHALEUR

Exemple de chambre froide

À piston Rotatif (rotary) À spirales (scroll) À vis (screw)

•Dans le cas du compresseur birotor, en plus du rotor mâle

Son principal désavantage est qu'il s'applique à l'heure actuelle

Le compresseur centrifuge est utilisé dans des installations de fortes puissances de

Dans les compresseurs à piston, ce taux doit resté inférieur à 8. Au dessus, la

Pour une chambre froide ou un tunnel de

La consommation électrique de l’évaporateur représente en moyenne 10% de la

Evaporateur à Détente directe

Les serpentins à détente directe se divisent

Evaporateurs - Refroidisseurs de liquide

Modes de dégivrage des évaporateurs :

• Les différents types de

Condenseurs refroidis à l'eau

Il importe de porter attention aux points :

Les condenseurs évaporatifs

Les condenseurs refroidis à l'air se distinguent par les caractéristiques suivantes :

La surchauffe est généralement de 5 à 8°C.

La surchauffe est contrôlée par le détendeur :

Du point 1 à 2: phase de compression

Du point 2 à 3: transfert du fluide vers le condenseur (Etat: gaz – haute pression)

Du point 4 au point 5 : transfert du fluide vers le détendeur (Etat: liquide – haute

Du point 5 au point 6 : phase de détente

Puis retour à l’étape 1 à 2.

« l’objectif est d’obtenir une production frigorifique maximum (du point 6 au

Cette performance correspond au

COP = Variation d’enthalpie (de 6 à 7) / variation d’enthalpie (de 1 à 2).

Formulaire élémentaires sur la machine à compression de vapeur

• Chaleur dégagée au condenseur qc = h2 - h5 = (K S )échangeur = (qm.C. )fluide milieu ext.

• L'établissement du bilan énergétique de la machine a plusieurs rôles :

Les conditions de fonctionnement : pour une application en froid positif (température