B. Filtre sélectif
On étudie le montage ci-contre (cir-
cuit II). L’amplificateur opération-
nel est idéal (i+ = 0 et i− = 0) et
fonctionne en régime linéaire (V+ −
V− = 0). On choisit R1 = 10 kΩ ,
R2 = 100 Ω et C1 = 10 nF.
4. Fonction de transfert
5. Étude du gain
On étudie le gain T (ω) = |T (ω)|.
5.a) Montrer que T (ω) passe par un maximum pour une valeur de ω que l’on exprimera.
5.b) Définir, puis calculer les pulsations de coupure à −3 dB en fonction de ω0 et Q. En déduire la
bande passante Bω . Calculer numériquement la bande passante en fréquence Bf (Bf = Bω /2π)
ainsi que les fréquences de coupure à −3 dB : f1 et f2 > f1 .
5.c) Déduire de ce qui précède une interprétation possible du facteur de qualité Q.
6. Étude pratique
6.a) Représenter un montage expérimental qui permettrait de visualiser e(t) et s(t). On fera appa-
raître tous les appareils et connexions nécessaires.
6.b) L’A.O est alimentée avec une source (+15 V, −15 V). À quoi sert cette alimentation ? Que se
passerait-il si l’amplitude théorique de s(t) dépassait 15 V ?
6.c) Que se passerait-il si on inversait les bornes + et − de l’A.O. dans le circuit II ?
B• K• y
J•
L1 •D
L2 = 2L1/3
x
A• I• •C
figure 1
a) Au vu de la figure 1, comparer v ( J ) , v ( K ) , v ( A) et v ( C ) .
b) La vitesse au point A, mesurée par un tube de Pitot est de 0,5 m⋅s–1. Déterminer le
débit volumique dans la canalisation. En déduire la vitesse v ( C ) .
II-2) Un tube de Pitot (figure 2), de diamètre d = 1 cm, est plongé dans le fluide en écoule-
ment dont on veut évaluer la vitesse locale U. Il possède deux ouvertures. L'une, située au point M,
est parallèle à l'écoulement du fluide. L'autre, située au point N, est perpendiculaire à cet écoule-
ment. Par construction du capteur, les points M et N ont quasiment la même altitude. Ces deux ou-
vertures sont reliées par un tube vertical contenant un autre fluide, statique, plus dense, de masse
volumique r0, de sorte qu'on puisse évaluer la différence de pression entre les points M et N, qui est
une image de la vitesse U à déterminer.
N
h
Écoulement fluide dense de masse
de vitesse U volumique ρ0 > ρ
Problème : II
Turbo-réacteurs
On étudie le fonctionnement de réacteurs en régime permanent. La fonction d’un turboréacteur est de transformer
l’énergie thermique fournie à l’air lors d’une combustion en énergie cinétique. On suppose lors de tout le problème
que :
• l’air est un gaz parfait de capacité thermique massique à pression constante cp = 1 kJ.kg−1 .K−1 constante et
de coefficient γ = 1, 4 ;
• la variation d’énergie potentielle est négligeable ; l’énergie cinétique est négligeable sauf à la sortie de la tuyère ;
• le débit massique d’air vaut Dm = 1 kg.s−1 ;
• le compresseur aspire l’air ambiant de pression P1 = 1 bar et de température T1 = 288 K ;
• les évolutions à l’intérieur du compresseur, de la turbine et de la tuyère sont adiabatiques réversibles ;
• les évolutions dans les chambres de combustion sont isobares.
1. Déterminer :
• la température T2 (sortie du compresseur) et le travail indiqué massique de compression wic ;
• la température T4 et la pression P4 à la sortie de la turbine ;
• la température T5 et la vitesse de l’air c5 à la sortie de la tuyère.
2. Déterminer la quantité de chaleur massique q23 fournie à l’air lors de la combustion.
3. Définir le rendement η de ce turboréacteur (quelle est son utilité ?), et en calculer la valeur numérique.
Le schéma de principe d’un turboréacteur monoflux, mono-corps à post-combustion est donné ci-dessous. La
situation est identique à la précédente, mais on insère une seconde chambre de combustion entre la turbine et la
tuyère. Lors de cette combustion, l’air est à nouveau chauffé, jusqu’à la température T5 = 1930 K. La détente
s’effectue ensuite dans la tuyère jusqu’à la pression ambiante P6 = 1 bar. Comme précédemment, la turbine entraîne
le compresseur, le taux de compression est identique P2 /P1 = 6, 15 et la température de fin de combustion aussi
T3 = 1250 K.
TIII- thermochimie
Propulsion spatiale
La propulsion des fusées s’effectue via un gaz amené à haute température et haute
pression (donc haute enthalpie massique) dans une chambre de combustion, puis
cette enthalpie est convertie en énergie cinétique macroscopique grâce au passage
dans une tuyère.
On s’intéresse ici à la chambre de combustion. Le gaz est chauffé par la combustion
propergols liquides, c’est-à-dire de carburants. Dans le cas de la fusée Ariane 5, la
réaction de combustion s’écrit
Nous avons maintenant les outils nécessaires pour estimer la température maximale
atteinte par les gaz dans la chambre de combustion.
On se place dans l’approximation d’Ellingham. On dispose des données suivantes :
2 - On suppose la réaction isobare et ayant lieu initialement à 298 K, et on néglige tout transfert
thermique vers l’extérieur. On suppose également les réactifs introduits en proportions stœchio-
métriques et la réaction quasi-totale.
Calculer la température atteinte par le système physico-chimique en fin de réaction.
Pourquoi est-elle plus basse en réalité ?
3 - Reprendre ce calcul en considérant que 30% de l’énergie thermique dégagée par la réaction est
perdue.
4 - Reprendre ce calcul en supposant que les réactifs ne sont pas introduits en proportions stœ-
chiométriques, mais en considérant qu’il y a une mole de C2 H8 N2 (l) pour une mole de N2 O4 (l) .
Conclure sur l’intérêt du mélange stœchiométrique.
Formulaire
( ( )) ( ( ))
rot rot A = grad div A − ∆ A
( )
DANS LA BASE CYLINDRIQUE er , eθ , e z
∂f ( r , θ, z ) 1 ∂f ( r , θ, z ) ∂f ( r , θ, z )
grad ( f ) = er + eθ + eZ
∂r r ∂θ ∂z
1 ∂ ( rAr ( r , θ, z ) ) 1 ∂Aθ ( r , θ, z ) ∂Az ( r , θ, z )
( )
div A =
r ∂r
+
r ∂θ
+
∂z
1 ∂A ∂ ( rAθ ) ∂A ∂A 1 ∂ ( rAθ ) ∂A
( )
rot A = z −
r ∂θ ∂z
er +
∂z
r
− z eθ +
∂r r ∂r
− r
∂θ
ez
2 2
1 ∂ ∂f ( r , θ, z ) 1 ∂ f ( r , θ, z ) ∂ f ( r , θ, z )
∆f = r +
2 +
r ∂r ∂r r ∂θ2 ∂z 2
1 ∂A ( r , θ, z ) 1 ∂Ar ( r , θ, z )
∆ A = ∆Ar − 2 Ar ( r , θ, z ) + 2 θ e r + ∆Aθ − θ
A ( r , θ, z ) − 2 e θ + [ ∆A ] e z
r2
z
r ∂θ ∂θ
Partie I
CCP PSI 2012 (questions 34 à 41 sur 64)
I-1-a) L’écoulement est laminaire donc non tourbillonnaire. Il est de plus stationnaire le
long de Oz donc les champs ne dépendent pas de t et l’on peut écrire v ( M ) = v ( r , z , θ ) e z dans la
base cylindrique d’axe Oz.
Le tube est invariant par rotation d’un angle θ quelconque autour de Oz donc son effet v
ne dépend pas de θ.
On peut donc écrire v = v ( r , z ) e z .
b) L'équation locale de conservation de la masse s’écrit de manière générale
∂ρ
∂t
( )
+ div ρv = 0 .
∂ρ ( M , t ) dρ (t )
On peut encore écrire
∂t
()
+ v ( M , t ) ⋅ grad ( ρ ) +ρ ( M , t ) div v =
dt
()
+ρdiv v = 0 .
dρ (t )
L’écoulement est incompressible donc
dt
()
= 0 , il reste div v = 0 .
∂v ( r , z ) ∂v ( r , z )
Dans la base cylindrique, on peut écrire div v = z () ∂z
. On a donc z
∂z
=0 : v
ne dépend pas de z.
∂v ( M , t )
I-2-a) L’écoulement est stationnaire donc = 0 . On néglige l’effet de la pesan-
∂t
∂⋅
teur. L’opérateur v ⋅ grad s’écrit v ⋅ grad = v ( r ) car v est porté par e z . Comme v ne dépend pas
∂z
( )
de z, on obtient v ⋅ grad v = 0 . L’équation de Navier-Stokes devient grad ( P ) = η∆v .
1 d dv ( r )
D’après le formulaire, on peut écrire ∆v = r e z pour v = v ( r ) e z .
r dr dr
En projection sur e r , l’équation de Navier-Stokes donne ∂P = 0 donc P ne dépend pas de r.
∂r
∂P
b) La projection sur eθ de l’équation de Navier-Stokes s’écrit = 0 donc P ne dé-
∂θ
pend pas de θ. On en déduit que P ne dépend que de z.
dP ( z ) 1 d dv ( r )
La projection sur e z s’écrit alors =η r . C’est l’égalité entre une fonc-
dz r dr dr
tion de z seulement et une fonction de r seulement. Ces deux fonctions sont donc indépendantes de r
η d dv ( r )
et z. On peut donc écrire r =K .
r dr dr
d dv ( r ) Kr
c) L’équation précédente peut s’écrire r = .
dr dr η
page 1/8
dv ( r ) Kr 2 dv ( r ) Kr a
Elle s’intègre en r = +a d’où = + qui s’intègre en
dr 2η dr 2η r
Kr 2 r
v (r ) = + a ln + b .
4η r0
La fonction v ( r ) est bornée quel que soit r dans le domaine [0, D/2]. Ce n’est pas le cas de
r
la fonction ln . Cela impose a = 0.
r0
La viscosité impose la condition limite v ( D / 2 ) = 0 pour la couche de fluide en contact avec
2 2
K ( D / 2) K ( D / 2)
la paroi solide de la conduite. donc 0 = + b . On en déduit b = − puis
4η 4η
v (r ) =
(
K r 2 − ( D / 2)
2
).
4η
( 2
)
Comme r 2 − ( D / 2 ) , on a K < 0 si v > 0.
d) Par définition, le débit volumique à travers une section orientée par e z est
K D/2
QV = ∫∫ v ⋅ e z dS = ∫∫ v ( r ) e z ⋅ e z dS =
S S
K D/2 2
4η ∫0
r − ((D / 2 )
2
rdr ∫0
2π
d θ =
4η
)2 π ∫0
( 2
r 3 − r ( D / 2 ) dr )
D/2
K r 2
4
r2 K
= π − ( D / 2) soit QV = πD 4 .
2η 4 2 0 128η
e) La fonction v ( r ) =
K (( D / 2) 2
− r2 ) décroît lorsque r croît de 0 à D/2. La vitesse
4η
2
K ( D / 2) 8Q
est donc maximale pour r = 0 et vaut v0 = que l’on peut écrire v0 = V2 .
4η πD
I-3-a) Le nombre de Reynolds est le rapport du terme convectif de la dérivée de la quantité
( )
de mouvement ρ v ⋅ grad v (appelé aussi terme inertiel) sur la densité volumique équivalente
des forces de viscosité η ∆ v .
UL 4Q 4QV D
Par définition, on a RE = . En prenant U = V2 et L = D, on obtient RE = soit
η/ρ πD πD 2 η / ρ
ρQV
RE ≈ .
ηD
b) L’écoulement reste laminaire tant que RE < 2300 d’après les données soit
ηD η
QV,MAX ≈ 2300 . On en déduit v0,MAX ≈ 18400 .
ρ ρπD
1, 7 × 10−3 0, 05 –4 3⋅⋅ –1 1, 7 ×10 −3
A.N. QV,MAX ≈ 2300 = 2 × 10 m ⋅ s ; v0,MAX ≈ 18400 ≈ 0,2 m⋅s–1.
103 103 π 0, 05
On peut écrire QV = 2×10–4 m3⋅s–1 = 0,72 m3⋅ h–1 = 720 L⋅h–1. On peut donc considérer
l’écoulement correspondant à un débit usuel comme laminaire mais pas celui correspondant au dé-
bit maximal.
Partie II
CCP PSI 2012 (questions 42 à 48 sur 64)
II-1-a) L’écoulement est incompressible donc le débit volumique se conserve soit
augmentation de la vitesse donc v ( C ) < v ( J ) Par contre, le point K qui n’est pas sur une ligne de
courant se trouve dans une zone de quasi arrêt. On peut donc prévoir v ( K ) < v ( A ) < v ( C ) < v ( J ) .
b) Les lignes de courant étant équidistantes sur une section, on peut considérer la
vitesse comme uniforme sur les sections passant par A ou par C donc le débit volumique est
QV = v ( A) L1h . A.N. QV = 0,5 × 50×10–2 50×10–2 = 0,125 m3⋅s–1.
La conservation du débit se traduit par QV = v ( A ) L1h = v ( C ) L2 h d’où v ( C ) = v ( A) L1 / L2
soit v ( C ) = 3 v ( A ) / 2 . A.N. v ( C ) = 0,75 m⋅s–1.
II-2-a) L’écoulement est stationnaire, incompressible et parfait. La seule force est le poids
qui est conservatif. On peut donc appliquer l’équation de Bernoulli entre deux points A et B d’une
1 1
même ligne de courant soit P ( A ) + ρv 2 ( A ) + ρgzA = P ( B ) + ρv 2 ( B ) + ρgzB en notant e z le
2 2
vecteur unitaire de la verticale ascendante.
b) Le point M est sur l’axe de symétrie de la sonde donc c’est un pont d’arrêt de
l’écoulement : v ( M ) = 0 .
En prenant un point O en amont de M sur la même ligne de courant, on peut écrire le théo-
1
rème de Bernoulli P ( O ) + ρv 2 ( O ) = P ( M ) car les deux points sont à la même altitude. La vitesse
2
1
de l’écoulement en O étant notée U, on peut écrire P ( M ) = P ( O ) + ρU 2 .
2
L’écoulement étant supposé parfait, il n’y a pas de couche limite, on peut envisager une li-
gne de courant passant par N (point du bord de la sonde) et O’, situé en amont de la sonde dans le
même plan perpendiculaire à l’écoulement que O. En l’absence de couche limite, la vitesse est U en
1 1
ces deux points donc le théorème de Bernoulli s’écrit P ( O ' ) + ρU 2 = P ( N ) + ρU 2 en négli-
2 2
geant la variation d’altitude entre ces deux points.
O et O’ étant dans le même plan perpendiculaire à l’écoulement, la différence de pression
entre eux ne dépend que de leur différence d’altitude que l’on néglige donc P ( O ) = P ( O ' ) .
1 2∆P
On en déduit P ( M ) = P ( N ) + ρU 2 d’où U = .
2 ρ
M
c) Dans le manomètre, les fluides sont immobiles donc
N’
on peut appliquer la loi de l’hydrostatique soit N
P ( M ') = P ( M ) + ρghMM ' et P ( N ') = P ( N ) + ρghNN ' d’une part, h
P ( M ') = P ( N ') + ρ0 gh . M’
( ρ0 − ρ ) gh
d) On déduit des questions précédentes la relation U = 2
ρ
103 0,5 50 × 10−2
e) En prenant U = 0,5 m⋅s–1 et L1 = 50 cm, on obtient RE ≈
1, 7 × 10−3
= 1,5×105. Les effets de la viscosité sont négligeables et l’écoulement peut effectivement être
considéré comme parfait ce qui est l’hypothèse faite pour le calcul précédent. La mesure de la vi-
tesse v ( A) est donc correct.
Turbo-réacteurs
1. • Pour le compresseur, évolution adiabatique réversible d’un gaz parfait : loi de Laplace conduisant à T2 = 484 K.
Donc par application du premier principe en écoulement, wi,c = δh12 = cp (T2 − T1 ) = 196 kJ·kg−1 ;
• pour la turbine, on connaît T3 = 1250 K, P3 = 6,15 bar. Or, on sait que le compresseur est entraîné par la turbine,
donc cp (T4 − T3 ) = wturb = −wi,c conduisant à T4 = 1054 K. La pression s’en déduit via la loi de Laplace, où
γ
T3 1 − γ
P41−γ T4γ = P31−γ T3γ =⇒ P4 = P3 = 3,39 bar (5.64)
T4
;
• T5 = 744 K (Laplace), et donc l’application du premier principe en écoulement conduit à
1 2 p
c5 + ∆h45 = 0 =⇒ c5 = −2cp (T5 − T4 ) = 788 m·s−1 (5.65)
2
2. Durant la combustion q23 = ∆h23 = cp (T3 − T2 ) = 766 kJ·kg−1 .
3. On compare l’énergie utile, c’est-à-dire l’énergie cinétique en sortie de la tuyère, à l’énergie fournie par la combustion :
ec,5 1
η= . Comme on a simplement ec = c25 = 310 kJ·kg−1 , il vient η = 0,41.
q23 2
4. T2 , T4 et P4 sont inchangés par rapport à l’autre turbo-réacteur. T6 = 1,36·103 K (Laplace), puis ec,6 = 568 kJ·kg−1 . On
détermine ensuite l’énergie thermique massique totale :
qcomb = q23 + q45 = cp (T3 − T2 + T5 − T4 ) = 1642 kJ·kg−1 (5.66)
ec,6
donc finalement η 0 = = 0,35 : c’est plus faible ! Le rendement est moins bon, mais permet d’obtenir une vitesse
qcomb
d’éjection plus importante (on met les gaz...).
I Un analyseur de Fourier très simplifié CAPES externe 2005
1. Notons s1 (t) et s2 (t) les signaux de sortie correspondant respectivement aux signaux d’entrée e1 (t)
et e2 (t). Un système est dit linéaire si la réponse au signal d’entrée e(t) = λ1 e1 (t) + λ2 e2 (t)
(λ1 , λ2 ∈ R) est s(t) = λ1 s1 (t) + λ2 e2 (t).
2. (a) Le système 1 est linéaire : il agit séparément sur chaque fréquence, sans en générer de
nouvelles. C’est un filtre passe-bas (hautes-fréquences supprimées) de fréquence de coupure
de l’ordre de fc = 3 kHz.
(b) Le système 2 est linéaire : c’est un filtre passe-bande de fréquence centrale de l’ordre de
f0 = 3 kHz et de bande passante ∆f ≈ 2 kHz.
Le système 3 n’est pas linéaire car des signaux de fréquences 500 Hz et 3,5 kHz apparaissent
en sortie à partir d’un signal qui n’en contient pas.
(a) En notations complexes, e(t) = Eejωt et s(t) = Sejωt . Le rapport T (ω) = s(t)/e(t) = S/E
est donc indépendant du temps. Connaître T (ω) revient à connaître le rapport des amplitudes
S(ω)/E
√ et le déphasage de la sortie sur l’entrée
√ arg(T ) = ϕs − ϕe . Si l’on connaît e(t) =
E 2 cos(ωt + ϕe ), on connaît donc s(t) = S 2 cos(ωt + ϕs ).
(b) Tout signal périodique se décompose en une combinaison linéaire de signaux sinusoïdaux. Le
système étant linéaire, il agit indépendamment sur chaque fréquence. Le signal de sortie est alors
la somme des réponses pour chaque fréquence. Il suffit d’étudier des signaux sinusoïdaux.
(c) On applique le théorème de Millman au point B
!
1 S
VB = + jC1 ωV A
1 2R1
+ jC1 ω
2R1
et au point A
!
1 E 0
VA = jC1 ωV B + jC1 ωS + +
1 1 R1 R2
2jC1 ω + +
R1 R2
(d) L’amplificateur opérationnel fonctionne en régime linéaire et est idéal VB = V+ = 0. On déduit
de la première équation
S
VA = −
2jR1 C1ω
On reporte cette expression dans la deuxième équation
!
S R1 R2 E
− = jC1 ωS +
2jR1 C1 ω R1 + R2 + 2jR1 R2 Cω R1
Finalement
S 1
T (ω) = =− !
E 1
1+j R1 C1 ω −
Re C1 ω
(d)
0.8
0.6
0.4
0.2
0 1 2 3 4 5 6
x=w/w0
Figure 1 –
6. Étude pratique
(a) Il suffit d’utiliser un GBF en entrée et un oscilloscope, dont la masse commune X est à la borne
+ de l’amplificateur opérationnel. Les voies Y1 et Y2 de l’ocilloscope sont respectivement entre
le GBF et R1 et à la sortie de l’amplificateur opérationnel.
(b) En utilisant le mode wobulation du GBF, on peut imposer en entrée un signal sinusoïdal dont
la fréquence varie lentement et linéairement avec le temps. On observe alors, en mode XY de
Lissajous, la tension de sortie en fonction de la fréquence (la sortie "sweep out" du GBF fournit
un signal linéaire avec la fréquence).
(c) Cette alimentation permet d’alimenter les transistors qui composent l’amplificateur opération-
nel. Si l’amplitude théorique de s dépassait 15 V en valeur absolue, la sortie saturerait à ±15
V (valeur de la tension d’alimentation).
(d) Si l’on inversait les bornes + et − dans le circuit de la figure 4, la rétroaction positive introduirait
une instabilité. La tension s saturerait immédiatement et il ne serait pas possible de définir une
fonction de transfert.
7. Analyseur de spectre élémentaire
(a) Ce sont les harmoniques du signal.
(b) Le filtre est très sélectif (Q = 20) et ne sélectionne que la composante oscillant à la pulsation
2E
ω0 = 2πf0 en ajoutant un déphasage de π soit s(t) = sin(2πf0 t).
π
C’est un signal purement sinusoïdal.
(c) Il suffit de modifier la fréquence de résonance f0 du filtre passe bande en jouant sur la valeur
de C1 . Le facteur de qualité du filtre n’est pas modifié car il ne dépend que de R1 et R2 .