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Julien Maurice A. Rapport V. c-4. Amortisseurs et suspensions hydrauliques, pneumatiques et hydro-pneumatiques. In: Le rôle
de la mécanique des fluides dans les progrès récents des techniques. 1967;
https://www.persee.fr/doc/jhydr_0000-0001_1967_act_9_1_4088
Abstract
1) Shock-absorbers.
Hydraulic shock absorbers are designed to dissipate as heat the mechanical energy produced by an
uneven road surface and converted into suspended and unsuspended mass vibration energy. Both
rotary-arm and telescopic types act by forcing more or less viscous oil through a restricted passage
under viscous and/or hydrodynamic conditions.
Pneumatic shock absorbers work on the same principle, but with a compressible fluid. They are
ineffective at high frequencies and with short strokes and can only be used in an auxiliary capacity with
purely pneumatic suspension systems.
2) Suspensions systems.
Pneumatic or hydro pneumatic suspension systems are so very soft that means of regulating the trim
of the vehicle in various states of load are essential and hence also a pneumatic or hydraulic power
source on the vehicle, so that elaborate suspensions of this type are restricted to a more expensive
class of motor-car or to vehicles with fairly high load-carrying capacities.
QUESTION V
RAPPORT N° c-4
SOCIÉTÉ — —
HYDROTECHNIQUE DE FRANCE
IXim“ JOURNÉES DE L'HYDRAULIQUE
(PARIS, 1966)
LE ROLE DELA MÉCANIQUE DES FLUIDES DANS LES PROGRÈS RÉCENTS DES TECHNIQUES
par
Maurice A. JULIEN
Directeur des Président
Recherchesdu àC.E.S.I.A.
la Société PAULSTRA
1) Amortisseurs.
Destinés à dissiper sous forme de chaleur l’énergie mécanique engendrée par
les
duesirrégularités
et des trainsderoulants
la routedes
et véhicules,
convertie en
les énergie
amortisseurs
vibratoire
hydrauliques
des masses(à bras
suspen¬
ou
« télescopiques ») agissent par laminage visqueux et (ou) hydrodynamique d’un
fluide incompressible et plus ou moins visqueux (huile).
aux L’amortissement
fréquences élevéespneumatique
et pour de faibles
(laminage
courses,
d’un fluide
n’est utilisable
compressible),
— et seulement
inopérant
accessoirement
tiques. — qu’en combinaison avec des suspensions purement pneuma¬
2) Suspensions.
Les suspensions pneumatiques et hydropneumatiques n’ont de réel intérêt
que dans la mesure où les très grandes flexibilités qu’elles autorisent sont assorties
d’unedivers
ses régulation
états de—charge
alors indispensable
(compensation —d’assiette).
du niveauD’où
moyen
la nécessité
du véhicule
de la dans
pré¬
sence à bord d’une source d’énergie (centrale pneumatique ou hydraulique) qui
limite l’application
charge relativement deélevés.
ces suspensions aux véhicules de prix ou de capacité de
1) Shock-absorbers.
Hydraulic shock absorbers are designed to dissipate as heat the mechanical
energy produced by an uneven road surface and converted into suspended and
forcing
unsuspended
more ormass
lessvibration
viscous oil
energy.
through
Botha restricted
rotary-armpassage
and telescopic
under viscous
types and/or
act by
hydrodynamic conditions.
Pneumatic shock absorbers work on the same principle, but with a compres¬
sible fluid. They are ineffective at high frequencies and with short strokes and
can only be used in an auxiliary capacity with purely pneumatic suspension
systems.
2) Suspensions systems.
Pneumatic or hydro pneumatic suspension systems are so very soft that
meanshence
and of regulating
also a pneumatic
the trim ofor the
hydraulic
vehicle power
in various
source
states
on oftheload
vehicle,
are essential
so that
elaborate suspensions of this type are restricted to a more expensive class of
motor-car or to vehicles with fairly high load-carrying capacities.
1. AMORTISSEURS lateur pendulaire (masse m et ressort de rigidité
K), il est incapable, en présence d’oscillations
forcées, de s’opposer à la croissance indéfinie des
1.1. Généralités. amplitudes à la résonance.
I.I.2.2. Les amortisseurs hydrauliques. Ils met¬
tent en œuvre les résistances passives liées à des
1.1.1. Terminologie. transvasements de liquides incompressibles.
fait
Ledulangage
vocablecourant
« amortisseur
de la »mécanique
une sorte appliquée
de « mot- On distingue :
a) L’amortisseur visqueux (dash-pot à laminage
clef », dont il abuse, notamment en l’étendant aux annulaire). Il exerce (fig. lb) un effort résistant
« isolateurs », « étouffeurs dynamiques de vibra¬ proportionnel à la vitesse du mouvement (z), d’où
tions » et autres systèmes partiellement au moins l’écriture classique :
conservatifs d’énergie. Il convient de condamner dz
cette
« amortisseur
pratique,» —génératrice
au sens strict
de —confusion.
n’est en effet
Un F =R- dt (avec R : « viscance » de l’amortisseur
qu’une variété de frein, conçue pour opérer sur =<n
des mouvements linéaires ou angulaires limités assurant son introduction aisée dans l’étude liné¬
en amplitude, et dont l’action (amortissement) se aire des phénomènes vibratoires. Sur un déplace¬
borne à une absorption d’énergie mécanique (tra¬ ment sinusoïdal (z = Z sin w t) sa consommation
vailchaleur.
de résistant) intégralement dissipée sous forme d’énergie par cycle (Wa = ti R io Z2) est propor¬
tionnelle au carré de l’amplitude décrite. Associé
à un oscillateur pendulaire, il limite, en régime
1.1.2. Les modèles d’amortisseurs. de vibrations forcées, le taux de réponse en ampli¬
Maurice A. JULIEN
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pneumatique ne paraissent aptes à satisfaire aux confort (pratique américaine) ou sur la tenue de
exigences, très étendues dans le domaine fréquen¬ route (préférence européenne) on est conduit à
ces-amplitudes de la « bivalence ». C’est ce que des choix de réglagles compris dans le tableau
ci-dessus.
confirme l’expérience.
Quant au modèle visqueux, au contraire, il se
trouve — en présence des proportions relatives
actuelles des paramètres de suspension (Ki ~ 8 1.4. Technologie des amortisseurs hydrauliques.
K2, W2 ~ 10 Wi) — qu’à toute valeur de la viscance
R correspond une valeur pratiquement identique e 1.4.1. Généralités.
du taux d’amortissement sur l’un et l’autre propre
mode d’oscillation de la suspension. Cette pro¬
priété justifie l’universalité de son application. Qu’il s’agisse d’appareils télescopiques (fig. Sa
et 3&) ou à bras (fig. 3c), les tranferts de liquide
mis en jeu sont obtenus par le va-et-vient plus ou
1.3.2. Dosage de l’amortissement. moins étanche d’un piston (ou volet) à l’intérieur
d’un cylindre (ou d’une chambre de révolution).
Laissant parler l’expérimentation, elle révèle Le laminage annulaire du dash-pot visqueux, plus
que le confort optimal (cf. courbe « Cadillac » de séduisant en théorie qu’industriellement réalisable
àl’oscillation
un taux d’amortissement
libre amortie, figure
relativement
2&) correspond
faible et par ailleurs directement affecté par les varia¬
tions (importantes) de la viscosité des huiles avec
(e ~ 0,25), alors que la tenue de route la meilleure la température (problème de la « thermostati-
exige des valeurs sensiblement plus élevées (e ~ cité » ) — est, dans la généralité des cas, remplacé
0,35). par des écoulements hydrodynamiques à travers
Le dosage est donc matière à compromis, et des étagements ou combinaisons en parallèle
encore ne s’agit-il là, comme on va le voir, que d’orifices calibrés, mais contrôlés par des clapets
d’un « taux moyen ». à ressorts dont la tension initiale et le tarage
permettent de réguler les débits partiels ou cumu¬
lés, de manière à obtenir les lois de freinage dési¬
1.3.3. Différenciation. rées. En fait, on cherche à se rapprocher du frei¬
nage théorique visqueux
L’observation du franchissement des accidents
courts (quelques centimètres en hauteur et lon¬
gueur) et isolés de la route montre en effet que la mais limité à une valeur maximale (Fwaa.) finie,
roue réagit comme un « palpeur dissymétrique »,
beaucoup plus sensible à l’obstacle saillant (bosse) imposée
et celle de
parsesla attaches.
robustesseCes propre
attaches
de l’amortisseur
elles-mêmes
qu’au même obstacle en creux (saignée). Il en (ou les liaisons de bras) sont réalisées à l’aide
résulte
dantes deunelaprédominance
roue et l’on a très
des sollicitations
vite constaté l’amé¬
ascen¬ d’articulations à mobilité cylindrique (« Silent¬
lioration très notable du confort qu’apporte l’in¬ bloc ») ou sphérique (rondelles de caoutchouc)
troduction dans le fonctionnement de l’amortisseur dont l’élasticité dosée assure un léger effet de
« relaxation » (cf. fig. 1 d) assurant la filtration
d’une « dissymétrie inverse » consistant à réduire
l’effort, donc le travail d’amortissement (cf. dia¬ des chocs
sans entacher
ou vibrations
l’efficacité dede très
l’amortissement
haute fréquencedes
gramme fig. 2c), dans la course ascendante de la oscillations propres des masses non suspendues.
roue et à l’accroître à la descente. A la limite, on
aboutit à l’amortisseur «à simple effets » . Mais
1.4.2. Particularités de construction.
cette pratique
rioration de lacomporte
tenue de unroute
inconvénient
au fur et à: lamesure
dété¬
de la libération du rebondissement de la roue. Ici I.4.2.I. Amortisseurs télescopiques. La présence
encore il y a matière à compromis... Finalement, et le mouvement de va-et-vient de la tige de piston
suivant que l’on désire mettre l’accent sur le pose deux problèmes pratiques dont la solution
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AMORTISSEURS
ET SUSPENSIONS HYDRAULIQUES
PNEUMATIQUES
ET HYDROPNEUMATIQUES
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fournit à l’imagination inventive un domaine iné¬ pression interne variable, le guidage et l’étan¬
puisable d’exploration, à savoir : chéité efficace et durable du passage de la tige
a) la réalisation d’un joint glissant assurant, sous de piston;
&) la nécessité d’aménager, en relation contrôlée
© avec le cylindre
destinée à recueillir
de travail,
et à restituer
une capacité
à la demande
annexe
le volume d’huile déplacé par la pénétration de
la tige de piston. D’où les deux types princi¬
paux de la construction :
— l’amortisseur « monotube » (fig. 3a) où la
chambre de compensation surmonte le cylin¬
dre et renferme un gaz (préférablement sous
pression pour éviter des risques de cavita¬
tion). Des dispositifs appropriés (chicanes,
cloisons mobiles, etc.) sont prévus pour
éviter la formation d’émulsions de gaz dans
l’huile, et :
— l’amortisseur « à tubes concentriques » (fig.
3&) où la chambre de compensation est
aménagée dans l’intervale annulaire entre
un tube formant chemise, à l’extérieur, et le
cylindre de travail.
2. SUSPENSIONS PNEUMATIQUES
ET HYDROPNEUMATIQUES
Maurice A. JULIEN
V. e-4
\C\\ \\V\\w
Fig. 5
Fig. 6
bars), elles mettent en œuvre des coussins, souf¬
flets oucaoutchoutés.
tissus diaphragmes (fig. 4 c et 4 d) déformables en gazeux et l’organe de roulement (bras de roue).
L’incorporation de l’amortisseur à l’ensemble du
On démontre qu’associées en parallèle à un res¬ dispositif résulte du simple aménagement d’étran¬
sort métallique approprié, elles réalisent les condi¬ glements judicieux sur les transvasements du
tions particulièrement avantageuses de « l’équifré- liquidecertains
éviter (cf. Citroën
effets nuisibles
ID et DS).d’inertie
Toutefois,
de colonne
pour
quence des oscillations » indépendamment de la liquide dans les mouvements de suspension, il
charge. convient de « démultiplier » l’organe de suspen¬
D’où le succès de certaines suspensions « mix¬ sion par rapport à la roue, ce qui explique les pres¬
tes » où le maintien partiel des ressorts à lames sions élevées signalées ci-avant.
traditionnels (cf . camions Berliet « Stradair » )
sauvegarde la réalisation économique et éprouvée On peut démontrer que la suspension hydro¬
pneumatique n’est pas isochrone, sa pulsation pro¬
des liaisons
essieux au châssis.
longitudinales et transversales des pre variant proportionnellement à la racine carrée
du « taux de charge ».
Bien que comportant la possibilité, déjà expé¬
rimentée (Firestone), d’une obtention facile de Son association à parts égales avec une suspen¬
l’amortissement pneumatique des oscillations de sion solide, qui présente la variation inverse, per¬
basse fréquence, ces suspensions ne peuvent se met de retrouver les conditions de l’équifréquence.
7
2.5. Autres suspensions hydrauliques.
BIBLIOGRAPHIE
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