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I-HISTORIQUE DE L’HYDRAULIQUE
Date EVENEMENTS
1586 SIMON STEVIN, Ingénieur Belge, établit le paradoxe hydrostatique et détermine la valeur
d’une pression exercée par un liquide sur les parois d’un récipient.
1600 AGOSTINO AGNELLI, Ingénieur Espagnol, met au point la 1ère pompe à palettes.
1635 PAPPERHEIM, Ingénieur Allemand, met au point la 1 è r e pompe à engrenages.
1653 BLAISE PASCAL, Savant Français : détermine les bases de l’hydrostatique Théorème
fondamental sur l'équirépartition de la pression dans un fluide.
1687 ISAAC NEWTON, Savant Britannique, définit la théorie de la gravitation universelle et les lois
relatives au mouvement des fluides.
1738 DANIEL BERNOULLI, Ingénieur Suisse, établit le principe de la conservation de l’énergie
dans un écoulement de fluide.
1795 JOSEPH BRAMAH, Ingénieur Suisse: établit la première presse hydraulique
1847 WILLIAM GEORGE ARMSTRONG invente l'accumulateur hydraulique et commercialise les
premières grues sur ce principe
1883 OSBORNE REYNOLDS, Ingénieur Anglais, définit la théorie de l’écoulement fluide et
L’existence d’une vitesse critique (nombre de Reynolds).
1884 Première installation à eau sous pression pour vérins et moteurs.
1887 réalisation du 1 e r ascenseur hydraulique utilisé pour la tour Eiffel.
1890 réalisation de la 1ère transmission hydrostatique.
DEFINITION DE L’HYDRAULIQUE
L’hydraulique a pour racine le mot grec HUDOR qui veut dire eau et LIQUE qui veut dire tube,
l’hydraulique est donc la science qui a pour objet l’utilisation et le transport d’un liquide (huile) à
travers un conduit (canalisation ou tuyauterie). L’hydraulique se divise en deux grandes familles
qui sont : l’HYDROSTATIQUE et l’HYDRODYNAMIQUE.
L’hydraulique est un moyen s i m p l e de transmission de puissance au même titre que la
mécanique ou l’électricité.
Hydrostatique Hydrodynamique
Elle est la partie de l’hydraulique qui étudie les L’hydrodynamique est la partie de
propriétés des fluides au repos. Dans la l’hydraulique qui étudie les propriétés des
pratique, l’hydrostatique englobe tous les fluides en mouvement. Le mouvement du
systèmes qui permettent la transmission d’une fluide est caractérisé par la pression et le
force de poussée appliquée à un liquide débit. Dans la pratique, Elle englobe tous les
enfermé dans un circuit où la vitesse systèmes dans lesquels la vitesse
d’écoulement de l’huile n’atteint pas 7 m / s. d’écoulement de l’huile atteint 40 m /s. Exemple
Exemple : le circuit hydraulique de freinage. : la commande hydraulique de la boîte de
vitesses automatiques
Les fluides sont des corps qui n’ont pas de forme propre. On appelle fluide, les gaz et les liquides.
Les gaz sont des fluides compressibles et les liquides sont des fluides peu compressibles
F2=PxS2 F1=PxS1
F2 F1
P¿ P¿
S2 S1
F 1 F2
P¿ =
S1 S2
F 1 x S 2 F 1 x 30
F2x S1=F1xS2 soit : F 2= =
S1 10
DOMAINES UTILISATION
LA ROBOTISATION - pour souder la carrosserie des véhicules fabriqués en série,
pour emballer des produits, pour remplir des tubes de produits
pharmaceutiques etc.
LES MACHINES AGRICOLES pour le fonctionnement de la charrue et des moissonneuses-
décortiqueuses.
LES ENGINS DE TRAVAUX publics pour la réalisation d’une transmission de mouvement et la
commande d’outils pour creuser, lever, déplacer, niveler etc
LES ENGINS DE pour le fonctionnement des chariots élévateurs, où les mouvements
MANUTENTION sont linéaires dans des opérations de levage où le matériel doit
résister à des efforts importants
LES MACHINES-OUTILS pour le fonctionnement des presses à découper ou à emboutir, le
bridage de pièces etc.
L’AVIATION pour le fonctionnement du train d’atterrissage ou l’ouverture des
portes
la marine pour le fonctionnement et le confort dans les bateaux etc.
la manutention Pour les travaux de manutention
ETUDE DES INSTALLATIONS HYDRAULIQUES BTS MSP-2AM / IHBI/ YAKRO /2016-2017 2
COURS D’HYDRAULIQUE INDUSTRUELLE
Asimo, un Robot
robot industriel
humanoïde permettant
capable d’imiter des
de marcher mouvements
et courir pénibles,
voire
dangereux
AVANTAGES
- Excellente dynamique, faible inertie de masse
- Facilité d'entretien et de réparation faibles besoins en maintenance
- Forte compacité,
- Grande longévité, grande résistance aux surcharges, composants lubrifiés
- Grande robustesse, même dans un environnement difficile
- Un démarrage et un changement de vitesse sous charge.
- Une démultiplication importante sous de faibles encombrements.
- Une facilité de commande et de régulation, du fait de l’incompressibilité du liquide.
Une manœuvre précise, sure et douce.
- Une transmission de forces et de couples élevés.
- Une très bonne régulation de la vitesse.
- Une possibilité de commande à distance.
- Une grande souplesse d’utilisation et une inversion rapide des mouvements dans de nombreux
domaines.
- Entretien réduit. A puissance égale avec d’autres techniques, les composants hydrauliques sont
moins volumineux, plus légers et tendent vers une grande fiabilité.
INCONVENIENTS
Des risques d’accidents dus à l’utilisation de pressions élevées dans les systèmes
- Une baisse du rendement par suite de fuites.
- Des pertes de charge dues à la circulation de l’huile dans les tuyauteries de sections différentes.
- Des risques d’incendies en cas d’utilisation d’huile de mauvaise qualité (huile minérale
inflammable).
- Un entretien suivi et coûteux (utilisation de personnel qualifié, utilisation d’un outillage plus
perfectionné, remplacement périodique de l’huile hydraulique et des filtres).
TRANSFORMATION DE L’ENERGIE
SCHEMA FONCTIONNEL
Organes
Organe de stockage récepteurs
(Réservoir) (Vérins, Moteurs
Hydrauliques)
ORGANES FONCTION
Organe de stockage Permet de stocker et de protéger l’huile hydraulique.
Le réservoir Hydraulique
Permet de transformer l’énergie mécanique fournie par le moteur
Organe d’alimentation thermique ou électrique en énergie hydraulique en fournissant un
la Pompe Hydraulique débit.
Organes de sécurité : Permettent d’assurer la sécurité des composants du circuit.
(limiteur, régulateur, clapet
anti- retour)
Organes de commande ou de Permet d’assurer l’orientation du flux d’huile vers les récepteurs
distribution : par l’ouverture ou la fermeture d’un passage.
Le distributeur
- Pour réaliser des mouvements linéaires (Vérin)
Organes de réception - Pour réaliser des mouvements rotatifs, moteur hydraulique, ils
(Vérin et Moteurs permettent de transformer l’énergie hydraulique en énergie
Hydrauliques) mécanique.
SCHEMAS HYDRAULIQUES
LA SYMBOLISATION
Il donne également au technicien des services d’entretien, un outil de travail très utile, sinon
indispensable dans la recherche des causes de pannes.
LES POMPES
LES MOTEURS
LES POMPES-MOTEURS
LES VERINS
DESCRIPTION
1 : Reniflard (Filtre à air). 7 : Chambre de retour.
2 : Retour. 8 : Bouton vidange.
3 : Moteur et pompe 9 : Indicateur de niveau minimal.
4 : Tube d’aspiration. 10 : Hublot de nettoyage.
5 : Chambre d’aspiration 11 : Filtre de remplissage.
6 : Cloison de stabilisation. 12 : Indicateur de niveau maximal
Fonctions
La CUVE, nommée BAC, TANK ou RESERVOIR, remplit les fonctions suivantes :
CAPACITE
Le volume de fluide stocké dans le réservoir est de l'ordre de 2 à 3 fois la valeur du débit maximal (en
l/min) utilisé.
L'aspiration et les retours doivent être les plus éloignés possible et plongeant largement sous le niveau
d'huile, et ne doivent pas toucher le fond non plus (distance minimale de 1,5 à 2 fois le diamètre
extérieur du tube de retour). Les drains des composants (moteurs, pompes, valves de réduction de
pression etc..) seront impérativement séparés des retours et plongeants pour éviter le siphonnage des
carters des moteurs et pompes.
Une cloison pour isoler partiellement aspiration et refoulement est souhaitable. Elle assure une meilleure
désaération et refroidissement du fluide. Il faut éviter absolument la présence d'air dans l'huile en
montant une purge par vis ou mieux un purgeur automatique au refoulement des pompes.
LE RESERVOIR D’HUILE QUI EST AUSSI APPELE BACHE, EST FABRIQUE EN CUVE D’ACIER. IL
PERMET DE :
REMARQUE :
-Les orifices d’alimentation et de refoulement doivent être le plus éloigné possible l’un de l’autre.
-La canalisation de retour doit déboucher très nettement au-dessus du niveau d’huile,
-L’alimentation ou le filtre doit se trouver à 5 cm au minimum du fond
-Si le réservoir est à l’air libre, il doit comporter un reniflard
-Attention aux peintures intérieures (vérifier la compatibilité avec le fluide).
La capacité du réservoir d’une installation fixe est définie par le volume refoulé par la pompe en 3 à 5
minutes plus une réserve de 15%.
En hydraulique mobile, on cherche pour des raisons de place et de poids des réservoirs moins
volumineux. Par contre, ceux-ci ne pourront pas à eux seuls assumer la fonction de refroidissement.
CENTRALE HYDRAULIQUE
ENTRETIEN PREVENTIF
Vérifier le niveau et la propreté de l’huile. Vidanger l’huile suivant la périodicité prescrite par le
constructeur, qui est comprise entre 2000 et 2500 heures. Nettoyer les filtres suivant la périodicité
prescrite par le constructeur, exemple : toutes les 500 heures.
ENTRETIEN CURATIF
CONTROLER :
NETTOYER :
REMPLISSAGE DU RESERVOIR
Le pourtour du bouchon de remplissage et les accessoires de transvasement, (entonnoir, pompe),
doivent être parfaitement propres.
Avant ouverture du bidon, déchets, poussières, eau ne doivent pas se trouver autour de l’orifice.
Utiliser un chiffon propre et non pelucheux.
Remplir jusqu’au niveau maximum avec le fluide hydraulique recommandé par le constructeur.
Après la mise en route, ce niveau sera complété.
Après la période de mise en route, le nettoyage des filtres se fait toutes les 500 heures.
. LES CANALISATIONS
Elles doivent résister à la pression et aux agressions intérieures et extérieures. Elles ne doivent pas
engendrer de grandes pertes de charge. Leur dimensionnement est normalisé.
Les rigides ;
Les souples.
. LES RACCORDS
Il s'agit des éléments de jonction entre les conduits ou appareils. Ils sont réalisés selon différentes
techniques :
Raccord à bride ;
Raccord vissé ;
Raccord à épanouissement ;
Raccord à olive ;
Raccord de flexible ;
Raccord démontable étanche.
LES ACCUMULATEURS
Leur rôle est de stocker un certain volume de fluide sous pression pour le restituer en fonction des
besoins. Ils sont aussi utilisés pour les commandes d'urgence (terminer un mouvement, actionner un
frein,…) ou pour amortir les chocs dans les démarrages des installations.
Le principe est simple : une chambre à deux orifices séparés par un élément étanche. L'un des orifices
est relié au système et l'autre permet le remplissage avant utilisation d'un gaz générant un contre effort.
Le gaz utilisé est l'azote (gaz inerte).
Il en existe 3 principaux types :
A membrane (soudée ou vissée).
A piston ;
A vessie ;
Dans une installation hydraulique, le fluide est l'élément de transmission de l'énergie. Mais, de par
son contact avec des organes mécaniques souvent fortement sollicités, on en attend de nombreuse
qualité :
Les huiles sont la plupart du temps composées des caractéristiques suivantes :
L’indice ou index de viscosité : Il est désigné par le sigle S.A.E (la Société des ingénieurs
d’automobile) qui classe les huiles en deux groupes : Les huiles monogrades (indice de viscosité
mesuré à une température froide SAE 40 W ou à une température chaude SAE 40) et les huiles
multigrades (indice de viscosité mesuré à une température chaude et à une température froide SAE 40
W 40).
Viscosité variant peu avec la variation de température
FONCTIONS
TYPES DE FLUIDES
PRODUITS AQUEUX
Les fluides à base d'eau ont pour qualités principales :
d'être non-inflammables,
d'être non-polluants,
d'avoir une viscosité et une compressibilité qui varie peu avec la température.
Ce type de fluide hydraulique comporte toujours des additifs en fonction des applications :
du GLYCOL si on a besoin d'une compatibilité agro-alimentaire
de L'HUILE pour améliorer les propriétés lubrifiantes
Il faut donc vérifier régulièrement les proportions des mélanges pour compenser les phénomènes
d'évaporation de l'eau.
Ces huiles hydrauliques sont obtenues par transformation chimique du pétrole. La différence réside
dans le processus de raffinage.
Pour les huiles minérales, on se contente d'éliminer le plus grand nombre d'impuretés au cours de
processus de raffinage.
Dans le cas des huiles de synthèse, le processus est plus élaboré et permet de modifier la composition
des molécules pour les rendre plus homogènes. Cela permet d'obtenir des qualités lubrifiantes
améliorées :
Molécules de taille uniforme ‘moins de friction Molécules de taille variable ‘plus de friction
Les HUILES MINERALES sont les plus utilisées. Elles sont composées d'huile aromatique,
d'hydrocarbure saturé de type naphtène et d'hydrocarbure de type
paraffine. Elles comportent des additifs qui permettent d'adapter leurs
propriétés à certaines fonctions spécifiques
Les HUILES DE ont pour intérêts d'être très polyvalentes (multigrade), d'être
SYNTHESE(ou huiles utilisables sur une plage de température très étendue (à très basse
synthétiques) ou très hautes températures) et d'avoir une viscosité qui varie peu
avec la température
C'est une caractéristique fondamentale d'un fluide hydraulique qui qualifie la variation de viscosité en
fonction de la température. Plus l'indice VI est grand, moins la viscosité varie en fonction de la
température.
L'indice a été construit en fonction des caractéristiques d'huiles de références :
Indice 0 : attribuée une huile asphaltique ayant une variation de viscosité importante avec la
température.
Indice 100 : attribuée à une huile paraffinique ayant une faible variation de viscosité avec la
température.
L indice de viscosité VI est calculé à la température de 100°F (38°C) tandis que les deux huiles de
référence ont une viscosité à 210 °F (99 °C) identique :
Certaines huiles très performantes ont donc des indices > 100
Pour des applications qui impliquent un fonctionnement sur de larges plages de température, il est
nécessaire d'utiliser des fluides à haut VI. Les huiles de bases utilisées dans les compositions de fluides
hydrauliques ont une influence importante sur l'indice de viscosité :
Les fluides hydrauliques font l'objet de normes européennes (ISO) pour la définition et le comportement
de leur viscosité. La viscosité cinématique est données en centiStokes [cSt] = [mm2/s] à 40°C.
Cette définition est applicable pour toutes les huiles industrielles qui sont classées en fonction de leur
viscosité.
Viscosité SAE
Complément :
Pour les huiles moteurs et de transmission, la classification des huiles en fonction des propriétés de
viscosité est réalisé avec la norme Américaine SAE (Society of Automotive Engineers).
La classification est réalisée par tranche ou intervalles continus de viscosité. La correspondance des
indices (0,5, 10, 20, ...) avec une plage de viscosité est donnée dans un tableau.
Pour les huiles dites monogrades adaptées à une plage spécifique de température, une seule valeur
moyenne de viscosité est donnée. La lettre W (Winter) indique que l'huile est destinée à une utilisation à
basse température (ou hiver). :
classification SAE 20, SAE 30, ... : utilisation à haute température. Seule la viscosité cinématique
à 100°C est garantie
classification SAE 0W, SAE 5W, ... : utilisation à basse température. Seule la viscosité
dynamique à basse température est garantie
Pour les huiles dites multigrades qui peuvent être utilisée sur une plage de température importante, 2
valeurs de viscosité sont données :
Une huile classée SAE 10W-40 a même viscosité à 100°C qu'une huile monograde SAE 40 et
même viscosité à -18°C qu'une huile monograde SAE 10W.
Classification SAE des huiles
La classification SAE indique donc la plage de température optimale d'utilisation des huiles :
Huiles minérales
Elles sont composées des huiles de : catégories HH, ce sont des huiles minérales pratiquement pures,
elles ont un pouvoir lubrifiant très limité. Catégories HL, ce sont des huiles minérales pures, elles
possèdent des propriétés anti-oxydantes et anti-corrosives. Catégories HM, ce sont des huiles
minérales de la catégorie HL possédant en plus, des propriétés anti-usure, elles sont couramment
utilisées. Catégories HV, ce sont des huiles minérales de la catégorie HM possédant en plus, des
propriétés de tenue de la viscosité en fonction de la température, elles sont couramment utilisées.
Elles sont composées des huiles de : catégories A, dont l’émulsion de l’huile dans l’eau est de 10 à 20
% et la température d’utilisation est de + 5 à + 50°C. Leur pouvoir lubrifiant est très limité compte tenu
de la quantité d’huile relativement faible. Catégories B, dont l’émulsion de l’huile dans l’eau est de 50 à
60 % et la température d’utilisation est de + 10 à + 50°C. La proportion d’eau ne dépasse pas 40%. Leur
pouvoir lubrifiant reste médiocre mais l’indice de viscosité est généralement bon. De catégories C, ce
sont des solutions de polyglycols dans l’eau. L’émulsion de l’huile dans l’eau est de 35 à 65 % et la
température d’utilisation est de - 20 à + 50°C). Ces huiles présentent d’assez bonnes qualités de
lubrification ainsi qu’un bon indice de viscosité, mais elles sont agressives envers les métaux non
ferreux.
Huiles de synthèse
Elles sont composées des huiles de la catégorie D : ce sont des mélanges d’esters phosphoriques et
d’hydrocarbures chlorés, possédants des propriétés naturelles de résistances à l’inflammabilité. Elles
possèdent de bonnes caractéristiques lubrifiantes mais leurs indices de viscosité restent médiocres. De
plus, certaines de ces huiles
CHOIX DE L’HUILE
Huile hydraulique HL.
Huile hydraulique HLP.
Huile hydraulique HV.
H= huile hydraulique, la ou les lettres qui suivent désignent les additifs.
Pour chaque classe ISO qui informe sur la viscosité cinématique moyenne à 40°C, il existe 5 catégories
HH ; HL ; HM ; HV et HG allant de la plus simple à la plus élaborée. Les propriétés associées à ces
catégories sont résumées dans le tableau suivant :
Les huiles utilisées dans les commandes hydrauliques travaillent dans de larges limites de pression, de
température et de vitesses. .
Elles doivent assurer dans toutes ces conditions, une bonne lubrification des organes du dispositif
hydraulique et de prévenir ainsi l'usure prématurée de ceux-ci.
Pouvoir de désémultion avec l'air Il est important que l'air puisse se séparer du fluide lors de
(désaération) son retour au réservoir (ou bâche) pour maintenir un module
de compressibilité élevé. (Voir chapitre Mécanique des
fluides appliquée). Cet aspect est traité dans la norme DIN
51381
Pouvoir anti-usure Il caractérise l'aptitude du fluide à limiter l'usure des pièces
métalliques en mouvement à son contact. Il est obtenu grâce
à des additifs de type "extrême pression". Ce sujet est
notamment traité dans la norme DIN 51354.
Le Point éclair ou c'est la température à laquelle il faut chauffer le fluide pour que les
d'inflammabilité vapeurs produites s'enflamment au contact d'une flamme et s'éteignent
aussitôt Pour les huiles minérales il est aux environs de 120 °C.
Le Point de feu ou point c'est la température à laquelle il faut chauffer le fluide pour que les
de combustion vapeurs produites s'enflamment au contact d'une flamme ET
demeurent allumées au moins 5 secondes.
Le Point d'auto inflammation : C'est la température à laquelle il faut
chauffer le fluide pour qu'il s'enflamme spontanément au contact de l'air
Les Points de Point de trouble : C'est la température où apparaît une opacité due à la
congélation cristallisation de la paraffine lorsque la température baisse.
Point de figeage ou d'écoulement : C'est la température où l'huile ne peut
plus s'écouler.
Pour les huiles minérales il est de –30°C.
Point de fluage : C'est le point inverse du figeage mais en partant d'une
huile congelée.
Lorsque deux pièces congelées, avec l'huile qui les entoure, redeviennent
mobiles par un réchauffement lent on obtient le point de fluage.
Les huiles - (indice de viscosité mesuré à une température froide SAE 40 W ou à une
monogrades température chaude SAE 40)
Les huiles (indice de viscosité mesuré à une température chaude et à une température
multigrades froide SAE 40 W 40). Si l’indice de viscosité est trop élevé, cela entraîne
comme conséquences : aucune souplesse de fonctionnement, détérioration
des pièces à froid par absence de film d’huile, augmentation de la perte de
charge, augmentation de la température du fluide et diminution des fuites
etc.
CARACTERISTIQUES CONTENU
Densité C’est le rapport entre la masse de l’huile et celle du même volume
d’eau à 4°C, elle est comprise entre 0,84 et 0,94.
Désaération Caractérise le temps nécessaire à l’élimination de l’air en suspension
dans l’huile.
L’indice de désémulsion C’est la facilité avec laquelle l’huile se sépare de l’eau qu’elle
contient. Si l’eau ne se sépare pas rapidement de l’huile, l’émulsion
qui se produit s’appelle la mayonnaise, elle est préjudiciable à tous
les composants du circuit et à l’huile elle-même.
La compressibilité Elle est définie par le coefficient de dilatabilité relativement faible
(1/20.000) pour une augmentation de pression de 100 bars.
La neutralité ou l’indice Contenir un pourcentage aussi faible que possible d’éléments acides
d’acidité susceptibles d’attaquer les organes du circuit.
Elle permet d’apprécier la qualité des dops anti-corrosion des
métaux. L’huile neuve doit avoir un pH neutre. À l’usage, le pH peut
diminuer et l’huile devient alors acide, la neutralité indique le nombre
de milligrammes de potasse nécessaire pour rétablir la neutralité du
pH d’un gramme de l’huile.
La stabilité chimique L’huile doit résister à l’oxydation, aux réactions dues aux variations
de température et de vieillissement
Le point d’aniline pour que les joints en caoutchouc synthétique ne se détériorent pas
à l'usage
Il permet d’apprécier la qualité des dops anti-destruction des métaux
élastiques ou plastiques (joints, flexibles, durits etc.), il doit être
inférieur à 95.
Le point d’éclair C’est la température à laquelle l’huile émet une quantité de vapeur
suffisante pour former avec l’air un mélange inflammable au contact
d’une flamme.
Le point de congélation C’est la température à laquelle l’huile se solidifie.
Le pouvoir anti-mousse L’huile doit pouvoir résister à la formation de bulles lorsqu’elle est
brassée intensément.
Le pouvoir lubrifiant L’huile doit assurer la lubrification quelques soient les conditions de
travail (pressions importantes et températures élevées).
Les dops Ce sont des produits additifs que l’on incorpore à l’huile pour lui
donner d’autres propriétés spécifiques selon l’utilisation.
Un bas chiffre de qui assure un faible degré d'acidité et permet ainsi d'éviter la
neutralisation corrosion des surfaces des organes hydrauliques
Un film d'huile résistant pour prévenir l'usure des pompes, des valves, des cylindres, des
pistons et en général sur tous les organes dont les surfaces se
frottent, subissent des pressions
Un indice élevé de viscosité pour assurer un bon rendement du dispositif hydraulique aux
différentes températures de marche.
Une bonne capacité de pour assurer la séparation rapide et efficace de l'eau, empêcher la
désémulsion formation de l'émulsion et des vapeurs et empêcher l'absorption de
l’air. élevées.
Une capacité élevée de pour permettre la mise en mouvement facile des organes de
lubrification commande
Une huile est: - fluide de 50 à 70 centistokes (cas général des installations)
- Demi-fluide de 100 à 120 centistokes
- Visqueuse de 200 à 300 centistokes.
Une stabilité chimique pour assurer une résistance à l'oxydation et empêcher ainsi la
COMPORTEMENT DE L’HUILE
aucune souplesse de fonctionnement- détérioration des pièces à froid par
Viscosité trop élevée absence de film d’huile- augmentation de la perte de charge- augmentation de
: la température du fluide- diminution des fuites.
Viscosité trop faible : grippage par rupture du film d’huile- étanchéité plus difficile à réaliser
si pour une cause quelconque l’huile est mise en dépression (aspiration
fermée, descente dû à une brusque d’un récepteur à vide) les gaz se libèrent
Cavitation et se mélangent à l’huile et provoquer des chocs violents. Ce phénomène se
traduit par un fonctionnement bruyant de la pompe qui travaille à sec et par à-
coups ; ce qui entraîne sa détérioration rapide et la formation de mousse dans
le réservoir (bâche).
il est caractérisé par un martèlement à l’intérieur des canalisations.
Martèlement dû à une brusque modification du régime d’écoulement causée
Coup de bélier par la fermeture rapide d’une soupape ou d’un distributeur. Ceci conduit à
l’attente de vitesse d’écoulement de pointe de l’huile de l’ordre de 1300 à
1500 m/s ; cause de fatigue des canalisations (rupture), des fuites aux joints
(éclatement), matage des soupapes (déréglage).
REFROIDISSEMENT DE L’HUILE
Le refroidissement permet de maintenir la température de l’huile en deçà de la température dite
critique, c’est la température au-dessus de laquelle l’huile perd ses qualités. La température critique
étant égale à 60 °C, il est donc impératif de maintenir la température de fonctionnement à une valeur
comprise entre 50 et 55 °C. Le refroidissement de l’huile permet d’éviter son vieillissement rapide. Le
refroidissement est réalisé par un refroidisseur d’huile (ou échangeur), c’est un composant qui est
monté dans le circuit hydraulique. Le refroidisseur d’huile hydraulique possède une entrée et une sortie
pour l’eau ou pour l’air (élément réfrigérant) ainsi qu’une entrée et une sortie pour l’huile (élément à
refroidir).
Pour les petites installations, il n’est pas nécessaire de refroidir l’huile. Pour les installations
importantes, le refroidissement est nécessaire. Il se monte sur le circuit retour de l’huile hydraulique. Il
existe deux types de refroidisseur d’huile : le refroidisseur de type huile / air et le refroidisseur de type
huile / eau, c’est le plus efficace et le plus utilisé.
En lisant dans le tableau ci-dessous, le fluide hydraulique a un niveau de pollution par des particules
solides caractérisé par :
500 000 à 1 000 000 de particules de 4 micromètres,
La présence d'éléments polluants dans les systèmes fluides peut donc provoquer des dommages de
surface sur les composants du circuit hydraulique par le biais des mécanismes d'usure différents :
Introduction
Des filtres sont installés dans les circuits hydrauliques pour limiter le nombre et la taille des particules
solides. Il y en a en général plusieurs implantés en différents endroits du circuit. En fonction de ces
emplacements, ces filtres contribuent à s'assurer que les différents éléments et actionneurs du circuit
fonctionnent avec un niveau de pollution par des particules solides acceptables.
ROLE :
L’ennemi N°1 de l’hydraulique est la pollution. On peut affirmer que les 9/10 des pannes sont dues aux
impuretés circulant dans le fluide et qui : soit usent ou rayent les pièces de frottement, soit empêchent le
déplacement d’un organe mobile (tiroirs, soupapes).
Le filtre a pour rôle de retenir les particules en suspension dans l’huile pour éviter l’usure rapide des
pièces (ajustement de précision).
Principe de fonctionnement
Le filtre est constitué en général d’un élément filtrant qui retient les particules polluantes plus ou moins
grosses. Ces éléments filtrants peuvent être constitués de tissus métalliques, plastiques, en céramique,
en fibres.
DESCRIPTION
1- Entrée d’huile sale.
2- Vis de fixation.
3- Sortie d’huile filtrée.
4- Cuve.
5- Elément filtrant.
6- Clapet by-pass.
7- Support vissable du filtre.
8- Joint d’étanchéité.
Filtre en image
Colander
Graphique
1 – Filtre
2 – Filtre-séparateur de condensat à
3 – Filtre-séparateur de condensat à purge automatique
purge manuelle
4 – Filtre de remplissage (pour réservoir de centrale
hydraulique )
à l'aspiration de la pompe
sur le retour au réservoir
Sous pression dans circuit
En dérivation
Sur le système d'aération (Groupe de filtration)
Filtres à l'aspiration
Les filtres d'aspiration appelés crépine protègent les pompes des impuretés grossières contenues dans
le fluide.
En raison du risque de cavitation si la perte de charge devenait trop importante, on met en œuvre ici
des filtres grossiers avec une finesse de filtration > 25 microns. En exécution standard, la société
HYDAC propose une finesse de filtration de 125 microns.
Pour éviter des difficultés à l'aspiration, lors d'un démarrage à froid ou avec un élément colmaté, les
crépines sont en général livrées avec un système de bypass qui s'ouvre pour une perte de charge de
l'ordre de 0,2 bar. Il faut prévoir un indicateur de colmatage, et changer ces filtres souvent.
Ces filtres ne sont donc pas appropriés pour garantir la protection d'organes sensibles (servo-valves,
servo-distributeurs) pour lesquels il faudra prévoir une filtration spécifique.
Filtres "pression"
Afin d'éviter un moussage possible du fluide dans le réservoir, il faut absolument veiller à ce que la sortie
du fluide du filtre se situe dans tous les cas de fonctionnement en dessous du niveau du fluide.
La pression sur le retour étant faible, le corps de filtre et l'élément filtrant sont moins coûteux que dans le
cas des filtres pression.
Il est également nécessaire d'arrêter l'installation pour changer l'élément filtrant mais ils peuvent être
équipé d'un système de by-pass qui permet un retour à faible pression du fluide au réservoir même si le
filtre est colmaté.
Filtres en dérivation
Dans des systèmes hydrauliques extrêmement sollicités, des filtres supplémentaires en dérivation sont
utilisés afin de limiter le plus possible le nombre de particules fines. Contrairement aux filtres principaux,
seule une partie du débit total est filtrée à travers le filtre en dérivation.
Grâce à la filtration en continu, indépendamment du cycle de travail de la machine, on atteint avec des
éléments filtrants plus fins des propretés d'huile exceptionnelles. Cela implique un investissement et
une consommation énergétique un peu plus importants pour la centrale hydraulique (pompe du circuit de
filtration à entraîner) mais les éléments filtrants qui sont utilisées à faible pression, sont peu coûteux.
Les systèmes de filtration en dérivation doivent être utilisés en complément des filtres principaux, alors
que ces derniers sont dimensionnés en tant que filtres de protection, c'est à dire avec une finesse de
filtration moindre et sans système de by-pass.
Il est ici possible de changer l'élément filtrant sans arrêter l'installation.
- L’ENTRETIEN PREVENTIF :
Vérifier l’état de serrage du boîtier, du support et des raccords. Surveiller et vérifier la bonne marche de
l’indicateur de colmatage, si le circuit en est équipé.
- L’ENTRETIEN CURATIF:
Déposer le filtre en dévissant son boîtier. Utiliser l’outillage approprié (selon qu’il soit monobloc ou à
élément filtrant détachable) et bien le tenir pour éviter sa chute. Nettoyer l’élément filtrant (en utilisant du
pétrole ou de l’essence) et le boîtier (en utilisant du gazole propre) en les débarrassant de tous dépôts et
d’impuretés. Effectuer le rinçage puis le séchage à l’air comprimé du boîtier et de l’élément filtrant (de
l’intérieur vers l’extérieur). L’élément filtrant nettoyé qui est en attente, doit être tenu à l’écart de la
poussière. Remonter l’ensemble (en remplaçant l’élément filtrant si la période de révision est atteinte) et
reposer le filtre. Remplacer tous les joints d’étanchéité. Remplir le boîtier d’huile hydraulique propre.
S’assurer du parfait état et de la propreté des plans de joints : Serrer le filtre au couple de serrage
prescrit par le constructeur. Mettre le système en marche et s’assurer de l’absence de toute fuite de
l’huile.
FONCTION GLOBALE
GENERALITES :
CYLINDREE THEORIQUE
C'est le volume de fluide déplacé par unité de mouvement (un aller-retour pour les pompes
rectilignes, un tour pour les pompes rotatives).
FREQUENCE
COUPLE THEORIQUE
C'est le couple fourni par le moteur en entrée pour produire la différence de pression théorique.
C'est la puissance fournie par le moteur en entrée pour produire la différence de pression
théorique.
C'est la puissance fournie par le fluide en sortie (ou la puissance fournie par le moteur en entrée
pour produire la différence de pression réelle).
RENDEMENT VOLUMETRIQUE
RENDEMENT HYDROMECANIQUE
Cylindrée et débit
Dans un circuit hydraulique de transmission de puissance, les pompes ont pour fonction de générer
un débit de fluide sur leur orifice de sortie.
Pour cette fonction de transmission de puissance, elles sont toutes de type volumétrique. Elles sont
donc caractérisées par leur cylindrée théorique Cy qui correspond au volume théorique de fluide
déplacé pour un tour de leur arbre d’entraînement.
Le débit théorique Qth d'une pompe peut se calculer à partir de sa cylindrée et de la fréquence de
rotation N de l'arbre :
Pour ces pompes parfaites, sans fuites internes et agissant sur un fluide incompressible, ce débit ne
dépend pas du paramètre pression P qui est imposée au fluide par les éléments du circuit utilisés à la
sortie de la pompe (actionneurs, régulateurs, distributeurs).
Voici des exemples de calcul de débit de pompe hydraulique.
l litre = 1 000 cm3
Problème
Calculer le débit d'huile, en litres par minute, refoulé par une pompe ayant une cylindrée de 75 cm3/tr et
ayant une vitesse de rotation de 1 500 tr/min.
Calculer le débit (en l/min)
(Q v = C x N)
A l'aide de cette même équation, il devient également possible de calculer la cylindrée d'une pompe
si l'on connaît le débit et la vitesse de rotation de cette dernière. En voici un exemple.
Problème
Calculer la cylindrée, en centimètres cubes par rotation, d'une pompe qui fournit 40 l/min à une vitesse
de rotation de 1 200 tr/min.
Calculer la cylindrée (en cm3/tr)
Q =V · N · ηv/100000
Q =10.8 · 1500 · 95/ 100000 = 15.39 L/min
V =Q/ N ηv = .100000
V =15.39/·1500 · 95.100000 = 10.8 cm3
N =Q/ v · ηv.x100000
N =15.39 / 10.8 · 95x100000 = 1500 U/min
P =p · Q /6 · ηt
Pour cette fonction de transmission de puissance, elles sont toutes de type volumétrique. Elles sont
donc caractérisées par leur cylindrée théorique Cy qui correspond au volume théorique de fluide
déplacé pour un tour de leur arbre d’entraînement.
Le débit théorique Qth d'une pompe peut se calculer à partir de sa cylindrée et de la fréquence de
rotation N de l'arbre :
Pour ces pompes parfaites, sans fuites internes et agissant sur un fluide incompressible, ce débit ne
dépend pas du paramètre pression P qui est imposée au fluide par les éléments du circuit utilisés à la
sortie de la pompe (actionneurs, régulateurs, distributeurs).
Remarque :
Pour mettre en évidence qu'une pompe est un générateur de débit et non un générateur de pression, on
étudie le comportement d'un circuit pour lequel la pompe alimente en parallèle 2 vérins au travers d'un
seul distributeur.
Dans un premier temps on considère que les 2 pistons des 2 vérins de mêmes dimensions doivent se
déplacer avec des efforts résistants différents appliqués sur les 2 tiges.
On observe ici que le piston soumis à la force résistante la plus faible sort en 1er. En effet, la pression
de refoulement de la pompe augmente jusqu'à atteindre une valeur suffisante pour vaincre l'effort le plus
petit : P2=(F2/S)+ΔP. La tige de ce vérin se déplace alors à une vitesse qui dépend uniquement du débit
de la pompe.
Lorsque ce 1er vérin est en butée, la pression dans le circuit va de nouveau augmenter jusqu'à atteindre
une valeur suffisante pour vaincre l'effort résistant : P1=(F1/S)+ΔP, sur le 2ème piston qui se met en
mouvement à son tour.
Lorsque ce piston arrive à son tour en butée, la pression P du fluide augmente puisque le fluide fourni
par la pompe est poussé dans un circuit dont le volume est constant.
Pour protéger la pompe contre cette élévation de pression, on dispose toujours sur sa sortie un organe
chargé de limiter la valeur maximale de cette pression en permettant au fluide de s'évacuer vers le bac
(réservoir). Cet organe est le limiteur de pression principal du circuit.
On considère maintenant que les 2 pistons des 2 vérins de mêmes dimensions doivent se déplacer avec
des efforts résistants identiques appliqués sur les 2 tiges.
Est-ce que dans ce cas, les 2 tiges peuvent se déplacer en même temps ?
L'évaluation des pertes mécaniques dans un circuit est un problème qui ne doit jamais être négligé car
ces pertes sont pénalisantes sur 2 plans différents :
elles occasionnent une perte d'énergie théoriquement disponible
l'énergie mécanique perdue se dissipe en chaleur qui se répand dans tout le circuit.
Cette chaleur conditionne :
la température maximale du fluide aux points de distribution de cette chaleur,
le dimensionnement du réservoir dont l'une des fonctions est est d'assurer le refroidissement du
fluide
le nécessité, dans certain cas, d'un complément de refroidissement par un système d'échangeur
fluide / air ou fluide / eau.
Les frottements visqueux se produisent à tous les endroits où le fluide est cisaillé : conduits sinueux,
systèmes de distribution.
La conséquence est que pour une pression de refoulement effective P imposée à la pompe (en plus de
la pression atmosphérique), le couple réel absorbé Créel par son arbre est plus important que le couple
théorique Cth.
Le débit de fluide refoulé Qs = Qréel (dans le circuit) par la pompe est plus
faible que le débit aspiré Qe = Qth à cause :
Pour tenir compte des 2 types de pertes, on définit le rendement global de la pompe :
LA POMPE VOLUMETRIQUE
CARACTERISTIQUES :
Les pompes volumétriques, qu’elles soient à débit constant ou à débit variable, ont un fonctionnement
qui se présente en trois phases :
L’alimentation ou l’aspiration,
Le transport
Le refoulement.
La pompe non volumétrique est une pompe qui permet de très gros débit sous de faibles pressions de
refoulement. Cette pression varie avec la vitesse de rotation du moteur. Son étanchéité interne est
pratiquement inexistante (c’est l’exemple la pompe à eau).
POMPES A ENGRENAGES
Principe de fonctionnement
Fonctionnement
Phase d’admission
Le pignon menant entraîne le pignon mené en rotation par l’engrènement de deux dents en prise.
Lorsque les dents se désaccouplent temporairement, elles créent un vide partiel dans la chambre
d’aspiration. L’huile arrivant du réservoir par gravité comble le vide partiel. Les dents en passant dans la
chambre d’aspiration emprisonnent l’huile entre elles et la paroi de la pompe.
Phase de refoulement
Lorsque les dents des pignons s’approchent de la chambre de refoulement pour s’accoupler à
nouveau, le volume entre les dents diminue progressivement jusqu’à former un joint qui empêche l’huile
de revenir en arrière vers le côté aspiration. L’huile est chassée dans le circuit grâce au débit continu
des autres dents. La pression élevée dans le circuit suite à un obstacle ou une charge importante
provoque des poussées radiales sur l’arbre d’entraînement.
La cylindrée d'une pompe à engrenage externe dépend du nombre de dents de chaque pignon Z, du
module M de la denture, et de la largeur b des pignons. Une cylindrée moyenne approchée peut être
estimée par :
Les pompes à engrenages se classent en deux grands groupes à savoir la pompe à : engrenages à
dentures extérieures et engrenages à dentures intérieures. Elles sont les plus répandues et sont
utilisées comme pompe d’alimentation, elles sont à débit constant.
FONCTIONNEMENT
- Phase d’admission:
Le pignon menant entraîne le pignon mené en rotation par l’engrènement de deux dents en prise.
Lorsque les dents se désaccouplent temporairement, elles créent un vide partiel dans la chambre
d’aspiration. L’huile arrivant du réservoir par gravité comble le vide partiel. Les dents en passant dans la
chambre d’aspiration emprisonnent l’huile entre elles et la paroi de la pompe.
- Phase de refoulement :
Lorsque les dents des pignons s’approchent de la chambre de refoulement pour s’accoupler à nouveau,
le volume entre les dents diminue progressivement jusqu’à former un joint qui empêche l’huile de
revenir en arrière vers le côté aspiration. L’huile est chassée dans le circuit grâce au débit continu des
autres dents. La pression élevée dans le circuit provoque des poussées radiales sur l’arbre
d’entraînement.
Le principe de fonctionnement est le même que précédemment mais présente les avantages suivants :
le pignon à denture interne ne nécessite pas d'arbre pour son guidage. Le volume ainsi
disponible peut être utilisé pour le guide du pignon à dentures externe.
Le taux d'irrégularité est inférieur. Cela a pour conséquence un bruit de fonctionnement plus
faible.
Ce type de construction comprend également une compensation axiale mais aussi une compensation
radiale sous la forme d'un élément en forme de croissant intercalé entre la le pignon et la couronne
dentée. On trouve couramment des pompes de cylindrées de 3 cm3 à 250 cm3 pour des pressions
maximales de refoulement pouvant atteindre 300 bars.
Fonctionnement :
Le fonctionnement est en principe le même que celui d’une pompe à denture extérieure. La principale
différence est que les deux pignons tournent dans le même sens.
Au fur et à mesure que les pignons se désengrènent, l’huile se trouvant emprisonnée entre leurs dents
et le séparateur, est transportée vers la chambre de refoulement. Quand les pignons s’engrènent t à
nouveau, ils forment une partie jointive qui empêche l’huile de revenir en arrière. Le débit continu de
l’huile la refoule dans le circuit. La gravité assure l’arrivée de l’huile dans la partie admission de la
pompe de façon à remplir le vide laissé par l’huile entraînée par les pignons.
L’équilibrage radial des pompes à engrenages est réalisé par des trous dans les pignons. Cet
équilibrage est imparfait à cause de la variation de la pression. L’équilibrage axial des pompes à
engrenages est réalisé par la présence des cales pour le réglage de la position des pignons, il est aussi
imparfait à cause de la variation de la pression. L’équilibrage dans le carter des pompes à engrenages
est réalisé par une communication de la chambre de refoulement avec des évidements d’équilibrage
dans le corps. Cet équilibrage est parfait et est couramment utilisé.
Le but de l’équilibrage des pompes à engrenages est d’augmenter la durée de vie de la pompe et
d’améliorer son rendement. Une pompe non équilibrée a les anomalies suivantes :
une perte de débit,
une perte de charge,
une perte de rendement, et de puissance.
ETUDE DES INSTALLATIONS HYDRAULIQUES BTS MSP-2AM / IHBI/ YAKRO /2016-2017 53
COURS D’HYDRAULIQUE INDUSTRUELLE
POMPES A PALETTES
FONCTIONNEMENT
Aspiration
Lors de la phase d’aspiration, le rotor tourne à l’intérieur de la
cage immobile. La chambre d’aspiration augmente de volume
lorsqu’on tend à découvrir l’orifice d’aspiration, dans leur
rotation les palettes emportent entre elles une quantité d’huile.
Le vide partiel créé, est comblé par une autre quantité venant
du réservoir. Lors de la phase de refoulement, le volume de la
chambre de refoulement diminue et l’huile est chassée vers
l’orifice de refoulement
DESCRIPTION DE
1- Orifice d’aspiration
2- Chambre de refoulement
3- Rainure (Loge de la palette)
4- Chambre d’admission
5- Cage annulaire ou rotor
6- Orifice de refoulement
7- Rotor
8- Palette
FONCTIONNEMENT
Lors de la phase d’aspiration, le rotor est entraîné par un arbre cannelé. Les palettes sont maintenues
au contact de la cage annulaire par la force centrifuge. Chaque palette qui passe dans la chambre
d’aspiration emporte une quantité d’huile dans sa rotation. Lors de la phase de refoulement,
Dans les pompes à palettes équilibrées le rotor est entraîné par un arbre et tourne à l’intérieur d’une
cage annulaire ovale.
Les palettes placées dans les rainures du rotor font un mouvement de va et viens en coulissant
librement de l’intérieur vers l’extérieur et vice versa.
La partie « équilibrée » d’une pompe est mise en évidence par la position des orifices d’huile. La pompe
à deux orifices d’admission diamétralement opposés ainsi que deus orifices de refoulements également
diamétralement opposés Ces deux séries d’orifices sont en communication avec les conduits
d’admission et de refoulement centraux.
L’équilibrage des pompes à palettes se fera par une disposition diamétralement opposée de deux
chambres d’aspiration et de deux chambres de refoulement. L’huile va s’installer dans les deux
chambres d’admission à la même pression. La pression de refoulement est la même dans les deux
chambres. Cette disposition élimine les efforts radiaux sur l’arbre d’entraînement. La pression dans les
différentes chambres agit aussi sur les palettes pour les immobiliser, ceci fait travailler les palettes dans
de meilleures conditions. On obtient grâce à cette particularité de meilleurs rendements.
POMPES A PISTONS
Des pistons cylindriques restent les meilleures interfaces entre la mécanique chargée de les mettre en
mouvement et le fluide à déplacer.
Ce sont des pompes qui ont en général un meilleur rapport qualité / prix que les produits utilisant la
technologie à pistons radiaux pour des pressions de refoulement jusqu'à 500 bars. il existe plusieurs
solutions de construction qui permettent la réversibilité ou pas (utilisation en pompe ou moteur).
Les pistons sont animés uniquement d'un mouvement de translation s'appuyant sur un organe de mise
en mouvement qui est ici un plan incliné lié à l'arbre d'entraînement. Sur la construction proposée par
Dynex (vidéo) l'aspiration se fait au travers d'un premier clapet situé dans les pistons. Lorsque le piston
est repoussé par le plan incliné le fluide est comprimé et ce premier clapet se referme et le clapet de
refoulement s'ouvre. Ce type de construction, également utilisé par Leduc, est d'une grande robustesse
mais ne permet pas la réversibilité pompe-moteur
Dans ce cas, les pistons sont disposés dans un barillet tournant et sont donc animés d'un mouvement
de rotation et de translation. Le barillet glisse sur le plan incliné dont la surface est polie "miroir". (glace
de distribution). Pendant un demi-tour, les pistons sortent de leurs alésages pour l'admission du fluide.
Le demi-tour suivant, les pistons rentrent et refoulent le fluide. L'admission et le refoulement ont lieu à
travers des lumières en forme de haricot.
La réversibilité pompe-moteur est obtenue grâce au système "glace-barillet". Le frottement est limité
grâce à des portées hydrostatiques obtenues avec un état de surface poli-miroir et le fonctionnement
dans l'huile.
Le réglage de l'inclinaison du plateau permet de faire varier la cylindrée qui peut se calculer avec la
relation :
Modification de la cylindrée
Ce type de technologie de pompe est utilisée en hydraulique industrielle en circuit ouvert mais
également en hydraulique mobile en circuit fermé. dans ce dernier cas, la variation de cylindrée de la
pompe permet de faire varier la vitesse changer le sens de déplacement d'un véhicule. C'est le cas par
exemple sur les véhicules de chantier POCLAIN :
Pour augmenter la durée de vie de ces pompes, on peut utiliser une technologie dites à axe brisé qui
permet que les efforts qui agissent sur les pistons soient portés par leurs axes. Pour modifier la
cylindrée, on incline le barillet en le faisant glisser sur une glace de forme hémisphérique :
Description
1- Arbre d’entraînement.
2- Plateau inclinable.
3- Barillet de pompage.
4- Plaque d’arrêt.
5- Patins.
6- Piston.
7- Plaque de distribution.
8- Roulement à billes.
9- Clavette.
Principe de fonctionnement
La rotation du plateau incliné (2) imprime aux pistons un mouvement de va-et-vient. Ce mouvement
leurs permet d’aspirer et de refouler l’huile. En positionnant le plateau, on peut modifier le volume
transporté et changer le sens de flux de la pompe. La pompe à pistons axiaux présente un degré
d’usinage plus précis et donc peu de fuite et un rendement élevé, sa pression de refoulement peut
atteindre 400 bars et elle est utilisée pour : les engins de manutention, les véhicules utilitaires et les
machines-outils.
Les pompes à pistons se classent en deux grands groupes à savoir : les pompes à pistons axiaux et les
pompes à pistons radiaux. Elles sont utilisées pour les moyennes et les grandes puissances
hydrauliques, elles sont à débit constant ou variable.
- Les pompes à pistons axiaux sont nombreuses à savoir : la pompe à pistons axiaux à barillet incliné,
elle est caractérisée par la pression d’utilisation de 250 à 350 bars, le rendement égal à 0,9, la vitesse
de rotation de 1400 à 2500 tr / min et de très bonnes caractéristiques de fonctionnement. La pompe à
pistons axiaux à plateau incliné et barillet fixe, elle est caractérisée par la pression d’utilisation de 400
bars, le rendement égal à 0,9, la vitesse de rotation de 1500 à 3500 tr / min et l’avantage d’un sens de
rotation déterminé. La pompe à pistons axiaux à barillet tournant, elle est caractérisée par la pression
d’utilisation de 250 bars, le rendement égal à 0,9, la vitesse de rotation de 1400 à 2500 tr / min et
l’avantage d’un sens de rotation déterminé.
- La pompe à pistons radiaux est caractérisée par : la pression d’utilisation de 400 à 700 bars, le
rendement égal à 0,9, la vitesse de rotation de 50 à 2000 tr / min et des caractéristiques très élevées
de fonctionnement.
Ce type de pompes est utilisé lorsque la pression de refoulement peut s'élever au dessus de 300 bars. Il
est bien représenté par la construction POCLAIN HYDRAULICS (cf figure ci-dessous) qui utilise des
pistons s'appuyant sur un excentrique, par l'intermédiaire de patins.
La gestion de l'entrée du fluide à l'intérieur des pistons est obtenue pour la phase d'aspiration par la
présence d'une lumière taillée dans l'excentrique. Pour la phase de refoulement, le fluide traverse un
clapet à portée plane situé dans le carter.
En fonction du nombre de blocs-cylindres, il est possible de séparer le débit pour alimenter plusieurs
récepteurs (vérins ou moteurs) indépendants. Sur la figure ci-dessous, il y 4 blocs-cylindres permettant
de générer 4 débits séparés.
Ces pompes sont utilisées pour des applications à hautes pressions : couramment 500 bars et jusqu'à
1200 bars pour quelques applications particulières (décapage du béton par exemple).
Ce sont des pompes très chères mais très robuste à cylindrée constante et non-réversibles (elles ne
peuvent pas fonctionner en moteur).
L'arbre d'entraînement est relié au barillet tournant dans lequel les pistons coulissent. Le barillet
tourne sur le pivot de distribution qui comporte les canaux d'huile en communication avec les
tuyauteries d'aspiration et de refoulement. Sous l'effet de la force centrifuge et de la pression les pistons
s'appliquent sur l'anneau de cylindrée par l'intermédiaire de patins hydrostatiques. L'augmentation de
cylindrée s'obtient en excentrant l'anneau de cylindrée par rapport au barillet. Les pistons sont alors
animés d'un mouvement alternatif :
Description
1- Organe de commande et de régulation.
2- Patins.
3- Pivot de distribution.
4- Bague de commande de la cylindrée.
5- Piston de commande Nº1.
6- Piston.
7- Bloc de pompage (rotatif).
8- Piston de commande Nº2.
9- Corps de la pompe.
Principe de fonctionnement
La rotation du rotor excentré provoque une course des pistons. Cette course augmente dans
l’espace d’aspiration et diminue dans l’espace de refoulement. On peut modifier la cylindrée et
changer le sens de flux en modifiant l’excentricité de la pompe. La pompe à pistons radiaux présente
un bon rendement et de grandes puissances, elle a sa pression de refoulement qui peut atteindre 700
bars et elle est utilisée pour : les engins
Entretien préventif
Vérifier l’état de l’accouplement de l’arbre d’entraînement ou de l’arbre de travail. Réaliser l’entretien des
filtres et des préfiltres. Réaliser l’étanchéité aux raccords des tuyauteries. Contrôler la qualité de l’huile.
Vérifier l’état général de la pompe.
1 FONCTIONS
Les appareils hydrauliques de sécurité permettent : de protéger les organes du circuit hydraulique contre
les surpressions éventuelles (cas du limiteur de pression), de limiter la pression de l’huile à une valeur
donnée (cas du clapet de décharge), de dévier le débit de la pompe vers le réservoir lorsque la
pression dans le circuit principal a atteint une certaine valeur (cas du régulateur de débit) etc.
CLAPET ANTI-RETOUR
Fonction
Le clapet anti-retour permet au fluide sous pression de circuler dans un sens déterminé. Il lui interdit le
passage dans l’autre sens. Il existe deux types de clapets anti-retour tels que : le clapet anti-retour
simple et le clapet anti-retour piloté dont la fonction anti-retour cesse lorsque l’on donne une information
hydraulique sur l’orifice de pilotage.
Principe de fonctionnement
Action directe
Fonction
montage en série :
o maintien d'un circuit sous pression à l'arrêt
o Protection d'un organe contre d'éventuelles
surpressions
o évite la vidange d'un circuit lors du
démontage d'un appareil
Clapets anti-retour montés en série ou en
parallèle
Montage en parallèle :
o le fluide à traverse l'appareil dans le sens A
vers B
o le fluide contourne l'appareil en passant dans
le clapet de A vers B
Les clapets anti-retour sont souvent équipés d'un ressort dont le tarage permet d'autoriser le passage du
fluide de A vers B à partir d'une pression minimale :
C'est la version la plus simple d'un clapet anti-retour (avec ou sans ressort) qui assure la fonction de
base : écoulement uniquement dans un sens.
Le fluide en arrivant va pousser la bille qui bouche le passage, le fluide peut ainsi
circuler dans l’installation.
Par contre si le fluide arrive dans le sens inverse il ne pourra pas circuler car la bille sera d’autant plus
poussée par la pression du fluide et bouchera le passage.
Représentation graphique
1- Clapet simple
2- Clapet avec tarage
2- 3- Clapet anti-retour piloté
Action Piloté
Dans ce cas, on retrouve les mêmes fonctions que dans
le cas de l'action directe avec la possibilité de piloter
l'ouverture du clapet dans le sens B vers A. On utilise
un orifice de commande X par lequel il est possible
d'amener du fluide sous pression qui permet de déplacer
une tige de vérin qui déverrouille le clapet : la bille est
repoussée de son siège pour laisser le passage au fluide Exemple de clapet anti-retour piloté (position
ouvert) avec son schéma
.
Il existe aussi des clapets anti-retour pilotés à la
fermeture. Le pilotage externe est alors du coté de
l'orifice B.
Description
1- Orifice d’alimentation.
2- Corps.
3- Clapet conique.
4- Ressort taré.
5- Orifice de sortie.
Fonctionnement
Un clapet conique est soumis à la pression d’un ressort. Quand l’huile sous pression circule de 1 vers
2, la pression pousse le clapet laissant le libre passage à l’huile. Le fluide circule maintenant dans le
sens contraire
LE LIMITEUR DE PRESSION
Représentation graphique
FONCTIONS
Le limiteur ou la soupape de sécurité, permet de protéger et d’assurer la sécurité de fonctionnement
d’une installation par le retour de l’huile au réservoir lorsque la pression préréglée à une valeur
maximale (tarage du ressort) est atteinte.
Evite les risques de ruptures des composants à une valeur donnée en limitant la pression.
Appareil normalement fermé au repos
II est monté en dérivation sur la conduite pression
En cas de blocage du débit, la pression va monter dans le circuit jusqu'à éclatement d'une
conduite ou d'un appareil.
Le limiteur de pression intervient alors pour retourner au bac la totalité du débit lorsque la pression
atteint la valeur de tarage.
Les limiteurs de pression peuvent être :
Description
1-Le corps
2-Piston
3-Orifice calibré
4-Ressort
5-Canal
6-Pointeau
7-Ressort de réglage
8-Vis de réglage
9-Ecrou de blocage de la vis
A-Chambre d’huile
T-Réservoir
Le clapet n'est plus appliqué sur son siège par la seule force d'un ressort. La pression de l'huile s'exerce
aussi sur la face supérieure, ce qui permet un équilibrage hydraulique. II suffit alors d'un faible ressort
pour vaincre les frottements et assurer la fermeture du clapet. Le clapet est quelquefois, selon les
constructeurs, remplacé par un piston ou un tiroir.
Mais le principe de fonctionnement reste le même. Cette soupape comporte deux parties :
- une partie puissance constituée par le clapet équilibré 1, qui fait retourner à la bâche tout débit
excédentaire ; l'alimentation en huile de la face supérieure du clapet ou du piston se fait au travers d'une
restriction 2 logée soit dans le clapet (ou le piston) ou dans un canal annexe. Cette restriction apporte
une légère temporisation au déséquilibre des forces agissant sur le clapet et provoque la levée de celui-
ci, permettant ainsi l'évacuation du fluide excédentaire.
- une partie pilote composée d'une petite soupape de sûreté à action directe. Cette soupape est en
communication avec la chambre située à la face supérieure du clapet principal et permet de tarer, avec
une assez bonne précision, la pression admissible dans la conduite. Cette soupape à action directe,
n'ayant à réguler que le débit pilote qui passe au travers de la restriction, peut donc être de très petite
dimension. Le mouvement du clapet pilote étant de faible amplitude, il ne vibre pas et le fonctionnement
du clapet principal est plus doux, la régulation est plus fine et plus souple, et la pression d'ouverture
atteint 90 à 95 %, de la pression de plein débit. La consommation du clapet pilote varie, selon les
appareils et les constructeurs, de 0,5 I / min à 1l / min.
Le corps et la tête pilote du limiteur de pression sont généralement en fonte hydraulique. Les clapets et
sièges sont en acier traité et les portées sont rectifiées.
REGULATEUR DE DEBIT
Fonction
Le régulateur de débit comme le limiteur de débit, permet de faire varier la section de passage dans
laquelle le fluide circule. Il est utilisé pour le fonctionnement des installations demandant une grande
précision dans les déplacements.
Description
A- Orifice d’alimentation.
B- Orifice de sortie.
1- Tiroir de régulation.
2- Corps.
3- Ressort taré.
4- Canal de régulation.
5- Restricteur de mesure.
6- Symbole du régulateur de débit
Principe de fonctionnement
Le principe de fonctionnement du régulateur
de débit est basé sur :
- Un étranglement réglable qui permet
d’ajuster le débit en fonction de la vitesse.
- Un tiroir qui a pour fonction de compenser
toute variation de charge
APPLICATIONS
Régulation de la vitesse
La vitesse de la tige de vérin est réglable dans un sens, dans l’autre sens, elle n’est pas influencée.
1- Groupe hydraulique.
2- Distributeur 4 / 3.
3- Vérin double effet.
Régulation du débit
Unidirectionnel.
La vitesse de la tige de vérin est réglable dans les deux sens.
1- Distributeur 4 / 3.
2- Régulateur de débit.
LIMITEUR DE DEBIT
Fonction
Le limiteur de débit, permet de faire varier la section de passage dans laquelle le fluide circule. Il existe
le limiteur de débit simple dont le réglage est possible dans les deux sens et le limiteur de débit piloté
avec clapet anti-retour dont le réglage est possible uniquement dans un seul sens.
Description
1- Orifice d’alimentation.
2- Clapet.
3- Corps.
4- Ressort taré.
5- Orifice calibré.
6- Orifice de sortie.
7- Etranglement.
8- Limiteur de débit piloté.
9- Limiteur de débit simple
Principe de fonctionnement
Toute variation de pression dans un circuit engendre des variations de débit, cette variation de débit
engendre des variations de vitesses au niveau des récepteurs. Il est utilisé dans des installations ne
demandant pas une grande précision dans les déplacements.
Le limiteur de débit est en fait un étrangleur réglable. En effet si on réduit le diamètre de passage, la
quantité d’air ou fluide sera ainsi réduite. Certain modèles fonctionnent dans un seul sens, ils sont
pourvus d’un clapet anti-retour dans le sens inverse.
Représentation graphique
1 FONCTION
Le distributeur est un composant hydraulique appelé aussi valve de commande qui permet d’ouvrir et
de fermer un passage en vue de diriger le fluide (sous pression et sans pression) vers le ou les
récepteurs que l’on veut faire fonctionner
DIFFERENTS DISTRIBUTEURS
On distingue trois types de distributeurs tels que : les distributeurs à tiroirs, les distributeurs à
boisseaux ou encore distributeurs rotatifs (peu utilisé) et les distributeurs à clapet (très rare).
Distributeur à tiroir
Le distributeur à tiroir est le plus utilisé des distributeurs, il comprend : un corps rectangulaire en fonte ou
en acier qui comporte différents orifices, un tiroir en acier traité et rectifié qui coulisse dans le corps
pour mettre en communication les différents orifices et un dispositif permettant de mettre en position le
tiroir.
Description
1- Restricteur de mesure.
2- Tiroir.
3- Corps.
4- Système de rappel.
5- A orifice de rentrée de la tige.
6- B orifice de sortie de la tige.
7- P1 position de rentrée de la tige.
8- P0 position neutre.
9- P2 position de sortie de la tige.
10- B orifice de sortie de la tige.
11- Réservoir.
12- Pompe.
13- Clapet.
2.4 Le distributeur
2.4.1 Fonction
Le rôle d’un distributeur est de diriger le fluide dans une ou plusieurs directions.
Un distributeur est caractérisé par un nombre d’orifices et un nombre de positions.
Un distributeur peut être à commande manuelle, mécanique, électrique (électromagnétique), hydraulique
ou pneumatique.
2.4.2 Classification des distributeurs
Au Repos En Action
Distributeur 4/3 à commandes électrique, centre fermé, centrage par ressorts (le plus courant en
hydraulique).
Distributeurs à clapets
1ére 2eme
Position
En se déplaçant dans l’alésage du corps, le tiroir vient mettre en communication les différents orifices du
distributeur.
Ces orifices dont le nombre varie ont une désignation normalisée:
Arrivée de la pression : P
Retour au réservoir : R et T
Utilisation (branchement des actionneurs) : A et B
Pilotages : X et Y
La désignation du distributeur se fait sous la forme : Distributeur « nombre d’orifice » / « nombre de
position ».
Classification en fonction du mode de commande.
Les principales commandes sont:
Mécanique,
Manuelle,
Hydraulique, la pression de pilotage est de l’ordre de 10 bars;
Electrique.
Dans le cas de débit très important (supérieur à 30 l/min) les efforts sont trop importants pour une
commande directe (manuelle ou électrique). On utilisera alors un distributeur de commande en 1/4" donc
sur ce principe :
P : arrivée de pression
R : retour au réservoir
A et B : utilisations
Caractéristiques
Identifiez les caractéristiques ci-dessous du distributeur à tiroir ci-contre :
1- Le type de commande.
2- Le nombre d’orifices.
3- Le nombre de positions du tiroir.
4- Le type de centre.
5- L’usage ou non de ressort
Les orifices dont le nombre varie ont une désignation normalisée : A et B départ du distributeur vers le
récepteur (circuit HP), D alimentation descente (treuil, circuit HP), F retour direct au réservoir, G
pression de servitude ou d’anti-cavitation (BP constante), L rotation gauche (circuit HP moteur) ou sortie
de la tige (circuit HP vérin), M manomètre, O aspiration de la pompe, P pression d’alimentation HP
(venant de la pompe, mettre P1, P2 pour plusieurs alimentation), R rotation droite (circuit HP moteur) ou
rentrée de tige (circuit HP vérin), S sortie vers une utilisation HP, T retour général vers le réservoir BP, U
alimentation montée (treuil circuit HP), W balayage, X pilotage défreinage, Y pilotage de changement de
cylindrée, Z tous les autres pilotages
Distributeur à boisseaux
Son corps a sensiblement la même organisation que celui du distributeur à tiroir. Le tiroir est remplacé
par un cylindre comportant des forages internes (boisseaux). La rotation du boisseau réalise la coupure
ou la mise en communication des différents orifices du corps. Il permet pour un encombrement réduit
un plus grand nombre de voies, et l’effort de manœuvre est réduit, mais le débit maximum est plus faible
que le précédant et il se grippe plus facilement. Sa réalisation est plus complexe.
Distributeur à clapets
Position neutre : PO
Le levier n’est pas actionné. Les orifices A, B, P et T sont fermés. Il n’y a pas de passage de l’huile. Les
ressorts sont détendus. Le récepteur n’est pas alimenté
Position de sortie de tige : P1
Le montage à circuit ouvert en individuel (voir le schéma ci-dessous) est très utilisé sur les chariots
élévateurs et chaque fois que le récepteur considéré est prioritaire. Il ne peut commander qu’un seul
récepteur à la fois du fait que l’action sur le distributeur correspondant coupe l’alimentation des autres
distributeurs
Exemple de distributeur
Hydraulique:
En hydraulique, les orifices sont représentés par une lettre :
-P indique l’arrivé de la pression
-A indique le départ vers l’installation
-B indique le départ vers l’installation
-T indique le retour au réservoir
Orifices auxiliaires :
-X indique le pilotage
-Y indique un drainage
Distributeur en image
PRINCIPE
On utilise les effets magnétiques du courant électrique. L’électro-aimant est donc un aimant temporaire
constitué par un noyau de fer doux (plongeur) entouré d’une bobine. Lorsque celle-ci est traversée par le
courant électrique, elle possède une force attractive qui s’exerce sur toute matière magnétique. La mise
sous tension de la bobine déplace donc le plongeur. Celui-ci pousse le tiroir par l’intermédiaire d’un
poussoir.
On trouve des solénoïdes :
-à courant alternatif monophasé 50 Hz en 24, 42, 110, 220 et 380 volts
-à courant continu en 6, 12, 24, 42, 60, 180 et 220 volts.
Possibilités pour ces deux derniers de les raccorder à la tension alternative par l’intermédiaire d’un
redresseur.
une commande manuelle (poussoir) autorise les manœuvres de mise en route, les réglages et
les manœuvres de secours en cas de panne électrique. Le symbole peut alors se compléter de
cette commande (schéma ci-contre).
des boîtes à bornes étanches se trouvant soit sur le corps (partie supérieure) soit sur le carter
(fig. 27), facilitent le branchement électrique. Un presse-étoupe assure la sortie des fils
électriques.
des voyants lumineux peuvent être adaptés et contrôlent la mise sous tension des solénoïdes.
Pour chaque type d’électro distributeur, les constructeurs fournissent la puissance absorbée à l’appel et
au collage ainsi que la fréquence maximum des impulsions.
Entretien préventif
Vérifier l’étanchéité aux raccords des tuyauteries. Nettoyer correctement le corps du distributeur. Vérifier
la bonne mobilité des tiroirs. Contrôler le maintien correct en position. Vérifier l’état général du
distributeur.
Entretien curatif
Le vérin hydraulique transforme l’énergie hydraulique (pression, débit) fournie par une pompe
en énergie mécanique (effort ou couple à la charge qui les relie mécaniquement, effort, vitesse).
Il est utilisé avec de l'huile sous pression, jusqu'à 350 bars dans un usage courant. Plus coûteux,
il est utilisé pour les efforts plus importants et les vitesses plus précises
Le vérin manuel vis-écrou : La tige du vérin est une vis hélicoïdale (guidée en rotation)
entrainée par un écrou (fixe en translation). L'écrou est actionné par un levier ou par un système
de vis sans fin qui, en tournant, fait monter ou descendre la tige.
les vérins électriques qui produisent un mouvement comparable mais avec l'aide d'un système
vis-écrou (liaison glissière hélicoïdale), dont l'écrou est entraîné par un moteur électrique.
L'étanchéité entre les chambres du vérin ou entre corps et tige est réalisée par des joints. Cette fonction
est primordiale, car elle caractérisera le rendement et la durée de vie du vérin. On protégera
particulièrement le vérin des risques d'introduction de pollution par la tige grâce à l'installation d'un joint
racleur.
Les vérins permettent d’obtenir un mouvement rectiligne avec plus ou moins de force. Ils peuvent
fonctionner soit avec de l’air comprimé (vérin pneumatique), soit avec de l’huile hydraulique (vérin
hydraulique). «Comme si une personne réalisait des mouvements avec plus ou moins de force ...»
Il existe de très nombreux types de vérins. On les distingue par le fluide de travail (vérins hydrauliques,
vérins pneumatiques), par leur action (simple action ou simple effet, double action ou double effet,
rotatif), ou par d'autres caractéristiques (vérins à chambre ovale, vérins à double tige, vérins à câble,
vérins télescopiques, etc.)
VERINS SPECIAUX
Vérin à tige télescopique
Vérin rotatif
Définition :
Dans ce type d’actionneur, l’énergie hydraulique fournie par un fluide sous pression est transformée en
énergie mécanique. Il en résulte un mouvement de rotation sur l’arbre de sortie.
Les moteurs hydrauliques présentent deux caractéristiques : le couple moteur et la vitesse de rotation.
REMARQUE :
Ces moteurs entraînent des systèmes mécaniques. Si le couple résistant devient trop important, la
pression monte. Quand elle atteint la valeur de réglage du limiteur de pression, le débit retourne au
réservoir.
Leur avantage c’est qu’ils développent une grande puissance pour un encombrement réduit
b) Principaux types de moteurs hydrauliques :
Les moteurs sont classés en deux familles :
Les moteurs rapides (les moteurs à palettes, les moteurs à engrenages, les moteurs à pistons axiaux,
et les moteurs à pistons radiaux)
Les moteurs lents (cylindrée élevée)
Moteur à pistons
Moteur à pistons axiaux :
Les pistons en communication avec la haute
pression se déplacent en tournant et par une
liaison rotule avec le tourillon obligent ce dernier
à tourner.
Cy = 2r.tan.n.s
Avantages : couple très important, possibilité de
varier la cylindrée, vitesse
importante.
Inconvénient: coûteux.
Cy = n.n’.c.s.
n: nombre des pistons
n’ : nombre de courses par tour.
c: course.
s: surface du piston
MOTEUR A PALETTES:
L’huile sous pression provoque la rotation des palettes
implantées sur le rotor.
Avantage : Inconvénients
réalisation simple puissance transmise
relativement faible
MOTEUR A ENGRENAGE :
Même conception que la pompe à engrenage, la pression
du fluide entraîne en rotation les roues dont l’une est
motrice.
Avantages Inconvénients
encombrement très réduit, rendement limité
économique
Réglage de la vitesse :
Le réglage de la vitesse de rotation d’un moteur hydraulique se fait en agissant sur le débit d’huile utilisé.
Pour régler ce débit, il est possible d’utiliser :
Une pompe à débit variable : dans ce cas, le moteur seul doit être alimenté par la Pompe
Un limiteur de débit : dans ce cas, le montage peut s’effectuer de deux façons différentes.
Remarque :
La plupart des moteurs sont prévus pour tourner dans les deux sens. Pour inverser le sens de rotation, il
suffit d’inverser l’alimentation et le retour au réservoir
1er Cas : Réglage sur l’entrée du moteur :
Ce dispositif ne peut être utilisé seul, si le couple résistant risque de devenir moteur.
La représentation schématique d’un circuit se fait à l’aide de symboles conventionnels, indiqués par la
norme internationale ISO R 12 19. Le rôle du schéma est de donner un moyen pratique simple de
représenter une installation hydraulique dans un langage compréhensible par tous les techniciens. Il
donne également aux techniciens des services d’entretien, un outil de travail très utile, sinon
indispensable dans la recherche des causes de pannes. Le schéma représente toujours l’équipement en
position repos ou initiale, c’est-à-dire dans la position prise par les différents appareils après la mise en
service de la pompe. Il faut noter qu’un tel plan ne comporte aucune échelle et que les symboles des
appareils ne préjugent pas de leur fonctionnement. Par exemple, le symbole d’une pompe n’indique pas
s’il s’agit d’une pompe à engrenage, à palettes ou à pistons. Nous donnons en an3nexe une
représentation graphique des composants hydrauliques pour la schématisation des circuit hydraulique:
yè
Vérin rotatif
Vérin à piston rotatif
Les vérins rotatifs se classent en deux catégories :
Ceux qui permettent de convertir un mouvement linéaire en
rotation afin de créer un couple. Ils sont composés d'un corps
cylindrique comprenant deux pistons reliés par un axe-crémaillère
qui engrène avec pignon qui est mis en rotation par le mouvement
de cet axe.
L'angle de rotation de l'arbre (ou de l'alésage) de sortie varie en fonction
de la longueur de la crémaillère.
Ceux qui sont directement alimentés par un système rotatif type
palette, mais peuvent être aussi avec pignon et crémaillère. Le
piston est solidaire de l'axe de sortie et peut pivoter selon un angle
qui peut aller jusqu'à 270°.
Multiplicateur de pression
Le piston sépare les deux chambres du vérin. La section de la chambre côté tige est réduite. Ainsi un
vérin aura un rapport de section. On pourra profiter de cette différence de section pour effectuer une
multiplication de pression. Il suffira alors d'alimenter la section pleine et de récupérer une pression plus
élevée dans la valeur du rapport du côté de la tige.
Un vérin se caractérise par sa course, par le diamètre de son piston et par la pression qu'il peut
admettre :
La vitesse de sortie du piston est fonction de la surface du piston et du débit de fluide qui rentre
V la vitesse en m/s.
Q le débit volumique en m³/s.
S la surface d'application (surface du piston) en m².
Le produit de la surface du piston par la course donne la cylindrée du vérin; elle correspond au volume
de fluide nécessaire pour sortir toute la tige du piston.
On vérifiera l'élancement de la tige pour éviter son flambement en poussant. Pour les grands vérins à
grande course on utilise des tiges creuses alimentées en huile pour réduire le risque de flambement.
F
P= avec d2 π
On a s=
S 4
2
d π F 4F
D’où = d2=
4 p πP
d=
√ 4F
πP
AN :
√
d=
4 × 9 = 1,381
π ×6 NB : P, la pression
F, la force
d = 1,381 mm S, la section
d, le diamètre
Selon le cahier de charge, les deux vérins ont les mêmes caractéristiques.
Concernant leur course, nous avons la distance moteur-bâti de façon verticale qui vaut 41mm ; le foret
choisi est de longueur L=16mm et de diamètre D=6mm. Par déduction, nous obtenons 25mm comme
course des vérins.
En conclusion, nous avons choisi des vérins double effet de diamètre 16mm dont la course, la force de
poussée et la force de tirage ont les respectives suivantes 25mm, 104N, 87N.
I INTRODUCTION
Un vérin est un ensemble mécanique, et, comme tel, il est sujet à des usures ou à des défaillances des
diverses pièces qui le composent. Il est donc nécessaire de connaitre les principales détériorations
possibles de savoir contrôler et remettre en état un vérin.
II – Détériorations possibles d’un vérin
Usure des joints
Cylindre et piston rayés ou grippés
Cylindre oxydé ou gommé
Cylindre déformé : ovalisation, chocs, flambage pour des cylindres relativement longs par rapport
à leur diamètre
Tige de piston grippée
Tige piston tordue
Piston desserré ou désaccouplé de la tige
Cors étrangers dans le vérin : copeaux, grains de soudure, limaille, etc.
9°) Manœuvre de nouveau la tige : c’est un moyen de contrôle du bon fonctionnement de la tige qui
doit glisser doux (pour des vérins relativement petits).
L’ENTRETIEN CORRECTIF
Méthode de recherche de pannes
Un bon programme de recherche et de contrôle est basé sur sept principes fondamentaux qui sont :
1. Connaître le système (étudiez les manuels techniques de la machine)
2. Interroger le constructeur
3. Faire fonctionner la machine
4. Examiner la machine
5. Etablir la liste causes possibles
6. En tirer une conclusion
7. Vérifier cette conclusion
8. Vérifier cette conclusion
Il n’y a pas remettre en cause de circuit qui fonctionne normalement et de façon satisfaisante. La
connaissance des systèmes hydrauliques et de caractéristiques de chaque appareil est la meilleure aide
pour la recherche des causes d’un mauvais fonctionnement. Après analyse de l’installation, on peut
définir une procédure logique pour effectuer certains réglages (soupapes, distributeurs, commandes,…).
Utiliser des appareils de contrôle de bonne qualité avec des plages de mesures appropriées aux
pressions, température et débits indiqué dans le manuel Nota : Pour rechercher les pannes sur un
organe défaillant, il faut procéder par élimination ; il faut toujours partir des composants les plus simples
(accessibles) aux composants les plus compliqués (cachés ou difficiles à atteindre)
Opérations préliminaires
Opérations préliminaires
Décompresser le circuit intéressé en procédant comme suit :
OPERATIONS DE REMONTAGE
Au montage, vérifier la propreté des tuyauteries, des raccords, des brides, des joints
Monter les flexibles sans les vrilles (s’assurer qu’ils ne frottent pas sur une partie métallique)
-Serrer convenablement les raccords
-Monter les colliers de fixation des tuyauteries
-Mettre le circuit sous pression par palier
La meilleure, façon de rechercher une panne dans un système est d’utiliser des jauges ou un analyseur
hydraulique. Certains contrôle préliminaires peuvent être effectués sans utiliser d’appareils se contrôle
ou avant d’en utiliser un.
FONCTIONS
Le moteur hydraulique est un actionneur qui fournit une transformation d’énergie inverse de celle des
pompes. Il permet de transformer l’énergie hydraulique fournie par le fluide sous pression en énergie
mécanique rotative, par la rotation de l’arbre de sortie.
Description
Principe de fonctionnement
Le principe de refoulement des moteurs hydrauliques à engrenages est réversible (utilisation dans les
deux sens). Le fait d’alimenter une telle unité avec de l’huile sous pression permet de capter un
mouvement de rotation sur l’arbre sortant d’une des deux roues dentées. Dans la pratique, il faut toute
fois tenir compte de certaines réalités : Les chambres basses et hautes pressions sont prédéterminées
(positions asymétriques). En utilisation moteur, le côté haute pression est à respecter et de ce fait, une
inversion du sens de rotation n’est pas possible. Pour obtenir les performances souhaitées (un bon
rendement), les moteurs hydrauliques subissent un cycle de rodage spécialement étudié en fin de
fabrication.
Moteur à palettes
Le moteur à palettes est caractérisé par une pression d’utilisation de 170 bars, un rendement égal à
0,85 et une vitesse de rotation de 100 à 3500 tr / min.
Moteur à pistons
Le moteur à pistons radiaux est caractérisé par une pression d’utilisation de 200 bars, un rendement
égal à 0,9 et une vitesse de rotation de 5 à 800 tr / min. Le moteur à pistons axiaux est caractérisé par
une pression d’utilisation de 250 à 400 bars, un rendement compris entre 0,9 et 0,95 et une vitesse de
rotation de 50 à 3500 tr / min.
Les moteurs hydrauliques se caractérisent par le couple et la vitesse de rotation. Pendant le travail,
ils entraînent en rotation des charges. Si le couple résistant devient important, la pression augmente
jusqu’à ce que le limiteur de pression entre en action.
ENTRETIEN PREVENTIF
ETUDE DES INSTALLATIONS HYDRAULIQUES BTS MSP-2AM / IHBI/ YAKRO /2016-2017 100
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ENTRETIEN CURATIF
Réaliser la dépose et le nettoyage du moteur.
Réaliser le démontage du moteur en repérant la position des pièces les unes par rapport aux
autres.
Effectuer le contrôle des pièces en constatant l’absence : d’usures et de rayures, de flexion
d’axes, de jeu hors tolérance entre les pièces, de fissures, de fêlures et le bon état des clapets
d’aspiration et de refoulement.
Réaliser le remontage du moteur en respectant les consignes suivantes : remplacer tous les
joints,
remplacer toutes les pièces détériorées, huiler les pièces avant de les monter et à chaque
obstacle rechercher la solution sans employer la force.
Réaliser la repose du moteur en respectant les consignes suivantes : s’assurer de
l’accouplement correct et effectuer le serrage au couple des écrous et vis de fixation.
Avant de conclure que le moteur est usé, il faut s’assurer que la baisse de débit d’huile du moteur n’est
pas due à une insuffisance en alimentation en huile de la pompe qui est causée par : une prise d’air,
une conduite d’aspiration pincée, un filtre ou un reniflard encrassé, un niveau incorrect de l’huile dans le
réservoir, une viscosité de l’huile qui n’est adaptée etc.
NOTION DE LA MAINTENANCE
GENERALITES
La maintenance est l’ensemble des méthodes et des moyens mis en œuvre à moindre coût pour
assurer un bon état de fonctionnement aux équipements. Elle représente l’ensemble des opérations de
révisions courantes et d’entretiens effectués sur un matériel telles que : la vidange, le nettoyage, le
réglage, la réparation etc. Elle doit permettre une utilisation normale dans les meilleures conditions de
coûts, de sécurité et de qualité. Le but de la maintenance repose sur la mise en œuvre d’un plan de
suivi d’un équipement, d’un véhicule ou d’un engin pour garantir sa fiabilité et sa disponibilité durant son
exploitation. On appelle panne tout dysfonctionnement d’un système qui entraîne l’immobilisation du
système ou qui empêche son utilisation. Elle se manifeste sous différentes formes telles que : des bruits
anormaux, un manque de puissance, une consommation exagérée d’huile ou de carburant, une
résistance à l’avancement, une usure anormale, une température anormale etc.
Les systèmes et équipements se détériorent dans le temps sous l’action de causes diverses telles que :
les fissures, les détériorations dues à l’utilisation, les actions des agents corrosifs etc. Ces détériorations
peuvent provoquer l’arrêt du système (c’est une panne), elles vont diminuer les caractéristiques
fonctionnelles et mettre en péril la sécurité des personnes et des marchandises, d’où la nécessité
d’assurer une maintenance.
ETUDE DES INSTALLATIONS HYDRAULIQUES BTS MSP-2AM / IHBI/ YAKRO /2016-2017 101
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La maintenance de façon générale se divise en deux grandes catégories telles que : la maintenance
préventive et la maintenance corrective.
Maintenance préventive
La maintenance préventive est effectuée avant l’apparition de la panne . Elle a pour but de réduire la
fréquence des pannes ou de les éviter. Ses avantages sont : une augmentation de la durée de vie du
matériel, une planification des interventions permettant un gain de temps, un stock de pièces
raisonnable, une utilisation moins perturbée du matériel et une qualité du service acceptable.
La maintenance préventive se présente sous deux formes à savoir :
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MAINTENANCE CORRECTIVE
La maintenance corrective est effectuée après l’apparition de la panne. Elle a pour objectif de remettre
en état de marche le système en dysfonctionnement. Ses avantages sont : une opération peu coûteuse,
une utilisation maximum du matériel et un nombre d’interventions minimum. Ses inconvénients sont :
des arrêts non désirés, une intervention onéreuse et une utilisation fréquente du personnel de l’atelier,.
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TYPES D’ENTRETIENS
Pour fonctionner correctement, le système hydraulique doit être entretenu, contrôlé et éventuellement
dépanné ou réparé. Il existe donc trois types de maintenance à savoir : l’entretien, le dépannage, et la
réparation.
L’ENTRETIEN
L’entretien consiste à maintenir en bon état de marche un équipement. Il regroupe les opérations de
dépannage et de réparation. Entretenir un système hydraulique consiste à effectuer de façon
périodique les opérations suivantes :
- Nettoyage régulier,
- Graissage périodique, des articulations, les rotules.
- Vidanger périodiquement l’huile,
- Contrôle des usures
- Resserrage des organes mécaniques facilement accessibles au couple de serrage.
- Contrôle visuel des organes de sécurité
- Réalisation de la mise à niveau du liquide de refroidissement, du fluide hydraulique …
LE DEPANNAGE
Le dépannage consiste à un poser un diagnostic, afin de rechercher les causes des pannes et des
incidents de marche pour les supprimer (remèdes et mise au point).. Il nécessite de la part du technicien
de bonnes connaissances technologiques, des qualités d’observation et de déduction ainsi qu’un
esprit méthodique.
LA REPARATION
La réparation consiste à entreprendre des travaux importants sur un système pour le remettre en bon
état de fonctionnement. Elle est réalisée dans un atelier spécialisé ou les règles de sécurité et d’anti-
pollution sont respectées.
DEFINITION
Le poste de travail est un endroit (atelier) où s’effectue un travail, exemple : pour des travaux de dépose
ou de repose d’organes, de démontage et de remontage, de réparation et de dépannage etc. ces
travaux se feront à des endroits bien précis.
Le temps c’est de l’argent et à l’entreprise il faut travailler rapidement et bien pour améliorer la
productivité et la rentabilité. Ceci nous amène à préparer à l’avance le poste de travail afin d’éviter : les
allers et retours, de casser le rythme du travail, de perdre du temps à chercher les clés etc. Selon les
circonstances, le travail peut s’effectuer : sur un établi ou un support approprié, sur un véhicule à l’atelier
ou un véhicule sur un chantier.
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Avant de quitter la machine, abaisser toujours les équipements hydrauliques au sol. Caler les
équipements si vous devez travailler sur le système lorsqu’il est relevé. Ne jamais déposer les vérins
tant que l’équipement ne repose pas sur le sol ou qu’il n’est pas solidement maintenu ou calé. Avant de
débrancher les conduites d’huiles, supprimer toute pression dans le système puis, décharger
l’accumulateur (s’il y en a un). Faire attention aux fuites d’huile sous pression car elles sont capables de
provoquer un incendie ou de graves blessures corporelles. Certaines pompes hydrauliques et
distributeurs de commandes sont très lourds, alors avant de les déposer, prévoir un support tel que le
palan etc.
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COURS D’HYDRAULIQUE INDUSTRUELLE
La propreté est primordiale lorsqu’il s’agit d’entretenir un système hydraulique. Eviter la pénétration de
saletés ou toutes impuretés dans le système. Ces petites particules peuvent coincer les soupapes, faire
gripper les pompes, obstruer les orifices ralentisseurs et entraîner des travaux de réparation coûteux.
Pour conserver le système hydraulique en parfait état de propreté, il faut -Conserver l’huile propre
-Conserver le système propre
-Conserver votre lieu de travail propre
-Faire attention lorsque vous remplissez ou ajoutez de l’huile
Conservation de l’huile
Veuillez à conserver l’huile propre dès l’instant où elle vous est livrée. Choisissez un emplacement
propre pour la stocker. Lorsque vous sortez l’huile de sa réserve, n’utilisez que des récipients propres
avec couvercle pour transporter cette huile de son point de stockage à son point d’utilisation. Utilisez un
entonnoir propre muni d’un tamis fin pour verser l’huile du récipient dans le réservoir. Ayez toujours un
nombre suffisant de tamis, entonnoir et récipients propres en réserve. Stockez-les en un endroit propre
et à l’abri de la poussière. Pour vérifier le niveau e l’huile, utilisez in chiffon propre et non pelucheux pour
essuyer la jauge baïonnette.
Propreté du système
Changez régulièrement l’huile et les filtres. Essuyez la saleté et la graissé avant d’enlever les bouchons
de remplissage ou les jauges. Avant de démontrer de organes du système hydraulique, nettoyez la
machine à la vapeur ou avec un solvant.
NOTA : Lorsque vous nettoyez une machine à la vapeur ou à l’eau, assurez vous que les orifices de
remplissage, les trous évents, etc. protégés afin d’éviter la pénétration de l’eau dans le système.
Lorsque vous travaillez sur un système hydraulique, bouchez les extrémités »s des conduites
débranchées ou les ouvertures avec des bouchons en plastique propres
Lorsque vous vérifier le niveau d’huile du système ou que vous en rajoutez, nettoyez soigneusement le
pourtour de la jauge et du bouchon de remplissage avant de les enlever.
Avant d’ajouter de l’huile, assurez-vous que celle qui est déjà dans le système est propre. Dans le cas
contraire, vidangez-la et refaites le plein avec une nouvelle huile qui donnera de bons résultats en
fonction des conditions existantes. Lorsque vous démontrez des pièces, nettoyez-les dans un solvant
courant puis rangez-les dans des sacs en plastique ou tous autres récipients propres, jusqu’à ce qu’elles
soient remontées.
Lorsque vous nettoyez les pièces hydrauliques, veillez à ne pas détériorer les pièces très ajustées ou
rectifiées.
Rincez soigneusement les pièces que vous avez ainsi nettoyées puis séchez-les à l’air comprimé.
Protégez-les immédiatement en les enduisant d’huile antirouille.
9.6 Montage des flexibles
Défectuosité des records de tuyauteries flexibles
Les fuites constituent la défectuosité la plus courante des raccords de tuyaux flexibles. Elles sont
généralement dues à des filetages foirés, des joints toriques endommagés ou des joints mal assortis.
Dans certains cas, la défectuosité provient d’un mauvais montage de l’embout dans l’extrémité du tuyau
flexible.
Une autre cause possible de défectuosité est l’emploi trop abondant d’un
Produit d’étanchéité (bourrage du tube) qui réduite débit pollue le hydraulique. La fêlure des douilles de
raccords est le résulta de l’utilisation d’une douille pour basse pression dans un système à haute
pression.
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Intervention
Pour rechercher les pannes sur un organe défaillant il faut procéder par élimination des composants les
plus (cachés ou difficiles à atteindre).
Ne jamais intervenir sur un circuit d’huile sous pression.
Caler soigneusement l’équipement d’une façon très accessible et dans un Equilibre stable
Récupérer l’huile dans un récipient
Opération préliminaire
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Une bonne méthodologie de recherche de pannes repose sur sept principes fondamentaux :
-Connaître le système (exploiter les manuels technique de la machine)
-S’informer au près de l’utilisateur (l’interroger)
-Effectuer un essai de la machine avec l’accord du client,
-Effectuer un contrôle systématique usuel (niveaux, bruits de fonctionnement, etc.)
-Diagnostiquer (hypothèses estimation du coût, méthodologie à appliquer, etc.
-tirer une conclusion à partir des points suscités,
Vérifier cette conclusion
Remarque :
Le spécialiste doit s’assurer, à travers des contrôles adaptés (après une réparation), que le résultat
obtenu correspond à l’attente du client.
La meilleure façon de rechercher une panne dans système, est l’usage d’outils ou appareils de contrôle
appropriés (par exemple un analyseur hydraulique). Mais avant d’en arriver aux appareils, il est
nécessaire d’effectuer les contrôles préliminaires.
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de l’arbre de pompe.
N° DIAGNOSTIC REMEDES
E8 Roulement et/ou arbre de pompe usé(s) Remplacer les pièces usées ou l’ensemble de la
pompe si les pièces sont anormalement usées ou
abimées.
E9 Tamis de l’admission colmaté Nettoyer le tamis
E10 Pièces de la pompe cassées ou Répare la pompe. Essayer d’en déterminer les
endommagées causes (impuretés ou pression excessive, etc.)
E11 Pièces grippées ou coincées Nettoyer les pièces, en remplacer si nécessaire,
remplacer l’huile.
F PERTE D’HUILE A LA POMPE
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J FUITE AU VERIN
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Eléments coincés ou grippés Vérifier s’il y a des dépôts de saletés ou de gomme. S’il y a eu
pénétration de saletés dans le système, essayez d’en trouver la
source. Vérifier l’usure et l’état des pièces.
Pompe détériorée Vérifier si les pièces sont usées ou cassées. Rechercher la cause
de la détérioration de la pompe
Clapets de décharge encrassés Nettoyez les clapets de décharge.
Restriction dans les conduites La conduite d’aspiration d’huile peut être encrassée ou ses parois
du filtre ou aspiration internes arrachées par endroits, coupent l’arrivée d’huile. Nettoyez
ou remplacez
cette conduite. Vérifier également s’il n’y a pas de restrictions dans
la conduite du filtre.
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Distributeur cassé ou rayé intérieurement Réparez les pièces cassées ou rayées. Déterminez
l’origine de ces rayures
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Joints toriques usés ou endommagés Remplacer les joints (en particulier entre les éléments)
Si l’usure est causée par des impuretés, nettoyer le
système et recherchez l’origine de ces impuretés.
Pièces du distributeur cassées Si le distributeur est fêlé, recherchez-en les causes, telles
que pression excessive ou tuyauterie interverties.
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TRAVAUX PRATIQUES
NB : Les Travaux Pratiques vont se dérouler dans les ateliers de l’établissement
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