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CIRCUITS HYDRAULIQUES ET BASES DE LA HYDROMECANIQUE

Ce document regroupe des sujets en hydraulique industriel, a pour objectif d'aider ceux qui
souhaitent poursuivre sa formation, à franchir une nouvelle étape ou ceux qui désirent compléter
leurs connaissances dans le domaine de la hydromécanique et composants. Il s'adresse en priorité
aux étudiants, stagiaires et élève des spécialités suivantes :

Génie mécanique et productique

Electromécanique des systèmes automatisés

 Génie mécanique et productique


 Electromécanique
 Mécatronique
 Maintenance industrielle
 Automatisation et instrumentation industriel

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INTRODUCTION

Hydraulique -Science et technique qui traitent des lois régissant le mouvement des liquides ainsi
Que les résistances qui s'opposent à ce mouvement.

Le mot hydraulique désigne de nos jours deux domaines différents :

 les sciences et les technologies de l'eau naturelle et ses usages : hydrologie, hydraulique
urbaine, hydrogéologie, etc.
 les sciences et les technologies de l'usage industriel des liquides sous pression :
hydromécanique, oléo hydraulique, moteur hydraulique, pompe oléo hydraulique, presse
hydraulique, machine hydraulique, etc.

-L'hydromécanique signifie hydraulique industrielle ou hydraulique de puissance

-L'oléo hydraulique est un domaine de la mécanique des fluides portant sur la gestion des huiles en
mouvement. En haute pression, souvent plus de 400 bars.

Pourquoi l'huile est-elle utilisée comme fluide transfert ? À cette question, les deux principales
réponses sont les suivantes :

1. L'huile est un fluide presque incompressible et permet donc contrairement à la pneumatique


de transmettre un effort en peu de temps.
2. L'huile est un fluide visqueux et permet donc de lubrifier les composants (métalliques) tels
que les pompes, distributeurs, vérins et autres.

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Chapitre 01 :

LES PARAMETRES DE L’HYDRAULIQUE

Les systèmes hydrauliques se retrouvent partout dans les installations industrielles qui
Requièrent de la force, de la flexibilité et de la fiabilité. De nos jours, l’avènement de
L’électronique et de l’informatique a permis de perfectionner les circuits hydrauliques. Ceux
Et celles qui œuvrent dans ce domaine doivent donc se tenir à l’avant-garde de ce qu’il est
Convenu d’appeler aujourd’hui l’électrohydraulique.
Pour ce faire, il leur faut bien connaître les principaux facteurs qui conditionnent les
Systèmes hydrauliques et être en mesure d’utiliser les formules mathématiques qui les
Déterminent.

1-Débit et vitesse :

En hydraulique, Un débit permet de mesurer le flux d'une quantité relative à une unité de temps au
travers d'une surface quelconque. Son unité dérivée du SI est le mètre cube par seconde (m3/s).
En pratique, ont été calculés des coefficients de sorte à conserver un débit en l/mn (litres par
minute).

Il faut préciser, pour faciliter la compréhension :


Q (l/mn) = le débit
q ( l / tr ou / ) = le débit ou la cylindrée des pompes et des moteurs

* Le débit : Q C’est un volume de liquide déplacé par unité de temps

Unité : / unité pratique : l/min, /


* La vitesse : v C’est la distance parcourue par unité de temps.
Unité : m/s unité pratique : cm/s, mm/s

Q = v x S, où: v = vitesse de déplacement, mm/s


S = surface de la section perpendiculaire au déplacement, mm²
= V / t = Volume / temps = l. S / t = v. S = /s ⇒ le débit volumique

V = l / t = vitesse = m/s, où : l – chemin (longueur) de déplacement, m

1.1-Exercice d’application :

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Le vérin suivant à un piston de 10 cm de diamètre et une tige de 5 cm de diamètre. Il reçoit un débit
de 24 l / min et une pression possible de 100 bars.

a) Calculer la vitesse de sortie et la vitesse de rentrée du vérin en cm /s


b) Calculer en N la force disponible le vérin sortit et le vérin rentré.

a) Q = S x v
En sortie de tige S = p x R² = p x 5² = 78,54 cm² et Q = 24 l/min = 24000 /min = 400 cm3/s
Alors (v = Q/S = 400/78,54 = 5,09 cm/s
En rentrée de tige
S = p x (R²-r²) = p x (5² - 2,5²) = 58,9 cm² et Q = 24 l/min = 24000 / = 400 cm /s

Alors v = Q/S = 400/58,9 = 6,79 cm/s

b) p = F/S

En sortie de tige
F = p x S = 100 x 78,54 = 7854 daN = 78540 N

En rentrée de tige
F = p x S = 100 x 58,9 = 5890 daN = 58900 N

2-Pression :
La pression se définit comme étant la force appliquée sur une unité de surface.
Dans un système hydraulique fermé, le phénomène physique qu’est la pression (P) fait son
Apparition proportionnellement à l’opposition qu’offre le circuit à la circulation du fluide.
On peut donc affirmer que la valeur absolue de la pression est directement proportionnelle à
L’opposition que lui offre le système hydraulique.
L’unité légale de pression est le Pascal (Pa). Le Pascal est la pression exercée par
Une force de 1 N agissant sur une surface de 1 . Dans la pratique on utilise le bar:
1 bar = Pa

2.1) LOI DE PASCAL :

Les liquides, en raison de leur quasi-incompressibilité, transmettent les pressions dans


Toutes les directions. En conséquence, la pression communiquée à un liquide au repos dans
Un réservoir s’exerce en tout point du liquide. Ce principe est appelé la loi de Pascal
Dans un circuit fermé, la pression se propage dans tout le liquide et ceci perpendiculairement
aux parois qui le retiennent. Ce phénomène permet de calculer la résistance des parois des

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actionneurs ou vérins, qu’ils soient linéaires ou rotatifs. Sachant que la pression est appliquée
perpendiculairement à la face d’un piston de vérin, il est possible de
Calculer la force qu’il développe.

P = F / S, où: p = pression en Pascal, autre unités en bar ou en kg/

F = force en N (newton) ou kg (kilogramme-force)

S = surface en ou .

-Calculer la pression , exercée sur le piston :


=10 Kg

Tableau de conversion des unités de pression

-2.2 -FORCE :

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Une force peut être définie comme toute cause capable, soit de déformer un corps,
Soit de provoquer ou de modifier son mouvement.
Une force est définie par:
• son point d’application
• sa direction
• son sens
• son intensité

En hydraulique :

F = p x S, où F = force en N ou kg, en pratique daN


S = surface (par exemple d’un vérin) en cm2
p = pression qui agit sur cette surface en Pa ou bar

- Efforts exercés dans les deux sens, en poussant et en tirant dans un vérin.

1.2-Exercice d’application :

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1.3-Exercice :

3 -TRAVAIL - PUISSANCE – RENDEMENT.


3.1- Travail

Le travail (W) est égal au produit d’une force (F) par le déplacement que cette force
Provoque (d).

W=Fxd

Le travail est exprimé en joules (J) ou N.m (Newton-mètre).

Le travail hydraulique peut être exprimé comme :

W = p. S. d, où : F = p. S

3.2-Puissance :

La puissance permet à définir la rapidité d’exécution d’un travail donné (la quantité de travail pour 1
seconde) :

P=W/t

L’unité légale de puissance est le Watt (W). Dans la pratique on utilise le kilo –Watt (kW): 1 kW =
1000 W. Le Watt est la puissance qui produit un travail de 1 Joule par seconde.

Le Joule (J) est le travail produit par une force de un Newton, dont le point d’application se déplace
de un mètre dans la direction de la force.

Le cheval (ch.) était la puissance nécessaire au soulèvement d’une masse de 75 kg à


Un mètre de hauteur en une seconde (75 kg.m/s) soit 736 N.m/s ou W. Aux Etats-
Unis et dans les pays Anglo-saxons, l’unité de puissance est le Horse Power (HP).

1 HP = 746 N.m/s = 746 W ⇒ 1 N.m/s = 1 W

Tableau de conversion des unités de puissance

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La puissance hydraulique est exprimée par la formule :

P = p x S x d / t, où: P = puissance, en W
P = p x Q F = force, en N
d = déplacement, en m
t = temps, en s
p = pression, en Pa
S =surface d’application de la force, en cm
Q = S x d / t = débit, en /
3.3- Rendement :

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3 .4 –Loi de Bernoulli

1.4-Exercice d’application :

Exercice 1 .5

1.6-Exercice :

4 – Viscosité et Nombre de Reynolds


4 .1 Viscosité dynamique :

viscosité dynamique et
cinématique
Sous l'effet des forces d'interaction
entre les molécules de fluide et des
forces d'interaction entre les molécules
de fluide et celles de la paroi, chaque
molécule de fluide ne s'écoule pas à la
même vitesse. On dit qu'il existe un profil de vitesse.

La force de frottement F qui s'exerce à la surface de séparation de ces deux couches s'oppose au glissement

d'une couche sur l'autre. Elle est proportionnelle à la différence de vitesse des couches soit dv, à leur

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surface S et inversement proportionnelle à dz :
Le facteur de proportionnalité est le coefficient de viscosité dynamique du fluide.

F= - . s.
4.2 - Viscosité cinématique :
Dans de nombreuses formules apparaît le rapport de la viscosité dynamique et de la masse volumique

Ce rapport est appelé viscosité cinématique :

4-3 - Nombre de Reynolds.

Le nombre de Reynolds (Re) est un nombre sans dimension utilisé en mécanique des fluides. Il
caractérise un écoulement, en particulier la nature de son régime (laminaire, transitoire, turbulent)

Avec :

 , vitesse caractéristique du fluide [m/s]


 , dimension caractéristique [m]
 , viscosité cinématique du fluide [m2/s]

4.3.1- Expérience de Reynolds ; les différents types d’écoulement

En utilisant des fluides divers (viscosité différente), en faisant varier le débit et le diamètre de la
canalisation, Reynolds a montré que le paramètre qui permettait de déterminer si l'écoulement est
laminaire ou turbulent est un nombre sans dimension appelé nombre de Reynolds Re
précédemment :
L'expérience montre que :

si Re < 2000 le régime est LAMINAIRE

si 2000 < Re < 3000 le régime est intermédiaire

si Re > 3000 le régime est TURBULENT

Ces valeurs doivent être considérées comme des ordres de grandeur, le passage d'un type
d'écoulement à un autre se faisant progressivement.

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-Ecoulement Laminaire minimise les pertes de friction (chaleur) et les vibrations qui
Sont très néfastes pour les raccords.
-Ecoulement Turbulent Ce type d’écoulement cause énormément de perte de puissance, en
engendrant surtout de la chaleur. Les vibrations et les pertes de pression s’accumulent au
détriment du rendement de la machine.

Exercice d’application :

La viscosité dynamique du liquide est 0,50 Pa.s. La vitesse du liquide est 1,77 m/s.
1) Calculer la viscosité cinématique.
2) Calculer le nombre de Reynolds.
3) En déduire le régime d'écoulement du liquide dans le tuyau.

CHAPITRE 02 :
LES ACCESSOIRES D’UN CIRCUIT HYDRAULIQUE
1. Tuyaux, tubes, boyaux et raccords :

Qu'elles soient rigides ou souples, les conduites assurent le transport de l'énergie


Délivrée par la pompe hydraulique vers les composantes de transformation et vers les

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Actionneurs qui exécutent le travail.

La sélection des conduites hydrauliques s’effectue selon deux critères :


- Le débit qu’elles doivent porter.
- La pression qu’elles doivent supporter.

1.1. Tuyau d’acier rigide :

Pour être de bonne qualité, le tuyau ou la conduite doit être fabriqué en acier étiré à froid
Pour exempt de toute soudure ou joint. Souvent, on tolère le tuyau d'acier noir (utilisé
Généralement pour l'eau) avec joint soudé. Or, l’utilisation d'un tel tuyau n'est faite que dans
Un seul but : économiser. Ce choix s'avère dangereux puisque la soudure du joint peut briser

1.2. Tube et raccords :


Dans un système hydraulique, il faut tenir compte des énormes variations de température du fluide
qui y circule car la température du fluide en mouvement, augmente et provoque une dilatation du
métal de la conduite.
Pour raccorder des tubes aux composants du système hydraulique, on utilise deux types de
raccords:
- Les raccords pour tubes évasés.
- Les raccords pour tubes non évasés.

1.3. Flexibles :
Les canalisations souples, plus souvent appelées flexible ou boyaux, sont utilisées en hydraulique
Pour raccorder des composantes relativement mobiles l’une par rapport à l’autre. On les utilise aussi
dans les endroits où se produit une vibration.

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Montage des flexibles

2. Appareils et instruments de contrôle :

Dans un système hydraulique, les appareils et instruments de contrôle (réservoirs, filtres,


Etc.) N’ont aucune influence sur les principes moteurs qui sont :

- La transformation de l’énergie.
- L’adaptation de l’énergie.
- L’acheminement de l’énergie.
2.1. Réservoir :
Toute installation hydraulique possède un réservoir qui doit principalement recueillir le
Fluide de travail nécessaire au fonctionnement de cette installation. La cuve, nommée bac, tank ou
réservoir, remplit les fonctions suivantes :

 Stocker l'huile du circuit ;


 Assurer les variations de niveau du fluide ;
 Permettre le refroidissement de l'huile ;
 Autoriser le montage des différents accessoires, souvent s'il supporte un groupe motopompe

2.2. Filtres :

Filtrer, c’est tenter de séparer d’un fluide les impuretés qu’il véhicule. Cette opération se réalise au
moyen d’un ou de plusieurs filtres. Théoriquement il faut placer les filtres partout, mais en pratique
il y a trois emplacements principaux :
- Sur l’alimentation, en amont de la pompe ;
- Sur la ligne de pression de sortie, en aval de la pompe ;
- Sur le retour, de sorte à ne pas recycler dans le réservoir les impuretés en circulation.
 L'efficacité de filtration est donnée par le coefficient BETA

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Formule pour définir le rapport ßeta
Rapport ßeta x (c) = Nombre de particules en Amont / Nombre de particules en Aval
x(c) = dimension de la particule suivant ISO 16889.
Plus le rapport ßeta est important plus l'efficacité de l'élément est grande.
Donc, ß x (c) = 1 est sans efficacité !
Il faut aussi considérer qu'un rapport ß est variable en fonction de la pression d'utilisation.

2.2.1-Filtre de compensation d’air :


Lorsque le niveau de fluide varie dans le réservoir à la suite
D’une fluctuation (besoin inégal) dans le circuit, le filtre d’air assure la compensation d’air
Entre le réservoir et l’environnement. On dit alors que le réservoir respire.

2.2.2-Filtre d’aspiration :
Le montage du filtre se fait dans la canalisation d’aspiration pour
Protéger la pompe des dommages causés par des corps étrangers.
Avantages
: Tout le circuit est protégé, pompe comprise.
Inconvénients
: La perte de charge provoquée par le filtre devant être faible (pour éviter une
Cavitation de la pompe), la maille de celui-ci ne peut être très fine.

2.2.3-Filtre de pression :
Le filtre de pression est monté, comme son nom l’indique, dans le débit du fluide. On pose le filtre,
le plus souvent directement avant l’appareil de pilotage ou avant l’appareil de régulation.
Avantages : la perte de charge étant indifférente, la maille du filtre peut être très fine. Tout le circuit
est protégé.
Inconvénients : la pompe n'est pas protégée, ce qui impose une bâche confinée (c'est le cas
généralement). Les parois des filtres doivent supporter la pression du circuit, ce qui donne des filtres
volumineux, lourds et chers. Ils doivent être protégés contre le colmatage
2.2.4-Filtre de retour :
Le filtre de retour est composé de différentes rondelles de filtration, empilées les unes sur les
autres et maintenues en place par des boulons de fixation. Les rondelles sont munies des deux
côtés de grandes gorges tracées en biais, correspondant au degré de filtration. Les gorges de
deux rondelles voisines sont tracées en croix pour maintenir la grandeur des gorges et un
labyrinthe de fentes de filtration, lors du serrage des rondelles de filtration.
Avantages : la perte de charge étant indifférente, la maille du filtre peut être très fine. La
pression étant faible, les filtres sont plus légers et moins chers. Les particules étant collectées
Et/ou produites dans le circuit, elles sont arrêtées avant de polluer la bâche.
Sélection d’un filtre :
Le choix du filtre et de ses dimensions dépend des conditions techniques suivantes :
- Du type d’installation.
- De la pression de l’installation.
- Du débit d’huile au passage par l’installation.

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2.2.5-Sécurité des filtres:
Les protections courantes sont:
- Les indicateurs de colmatage: ils donnent une information lorsque la perte de charge provoquée
par le colmatage devient inacceptable. Cette information peut être un voyant, un contact géré par la
partie commande ...

2.2.6-Efficacité relative:

On donne l'efficacité relative d'un filtre, par taille nominale de particules, en indiquant
Le pourcentage de particules arrêtées. Par exemple, un filtre ayant une efficacité de 95% à 10 µm
Ne laissera passer que 5% de particules de 10 µm, en un seul passage.

Par exemple, un filtre ayant un ß = 200 ne laissera passer que 0,5% de particules de 10 µm
(son efficacité relative est alors de 99,5%).

2.3. Manomètre :
Le manomètre est un appareil servant à mesurer la pression du fluide à l’intérieur du circuit
hydraulique.

2.4. Thermomètre :
Le thermomètre est un appareil qui sert uniquement à relever une mesure de température.

2.5. Thermostat :
Le thermostat, comme le thermomètre enregistre les variations de températures, mais plus
Que le thermomètre, il peut garder la température constante en interrompant l’arrivée de chaleur. Il
contribue ainsi à l’autocontrôle du système.

2.6. Manocontact :
Le manocontact ou pressostat est utilisé pour ouvrir ou fermer un circuit électrique sous l’influence
de la pression hydraulique. Est un dispositif détectant le dépassement d'une valeur prédéterminée,
de la pression d'un fluide. L'information rendue peut être électrique, pneumatique, hydraulique, et
électronique.

2.7. Echangeurs thermiques :


Le rôle des échangeurs thermiques (ou refroidisseurs) est de maintenir la température du fluide à un
niveau acceptable afin de satisfaire les exigences du système hydraulique.

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7- Les pompes

Une pompe volumétrique transforme l’énergie mécanique en énergie hydraulique, elle


aspire l’huile contenu dans le réservoir puis le refoule sous pression dans les tuyauteries.

-Une pompe volumétrique est constituée :


- D’un corps fixe ou Stator,
- D’un ou de plusieurs éléments mobiles participant au déplacement du fluide à
l’intérieur de la pompe, d’autres éléments mobiles destinés à mettre en mouvement les
éléments précédents. Pour ce type de pompes, l’entrée et la sortie sont non communicantes
grâce à une étanchéité interne, ainsi les fuites seront minimes et les pressions importantes.

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7.1- Les pompes à engrenage extérieure :

Les pompes à engrenage à denture extérieure sont constituées d’un carter et de deux pignons à
denture droite. L’un des pignons, appelé pignon menant est moteur, il est solidaire de l’arbre
d’entraînement. L’autre pignon mené est entraîné en rotation par engrènement des dents.
L’aspiration dans ces pompes est provoquée par le vide créé au niveau du désaccouplement des
dents en D. L’huile en provenance du réservoir arrive en A (côté aspiration) remplit les creux de
dents des pignons au niveau de la partie supérieure en C. Ainsi emprisonnée, l’huile est transportée
par les pignons vers la droite et vers la gauche en suivant le contour intérieur du carter. A la fin du
cycle de transport, l’huile est refoulée en R à cause du rapprochement des dents. L’engrènement des
dents en E assure l’étanchéité entre l’aspiration et le refoulement.

Avantages : Débit régulier, Marche de la pompe réversible, Faible encombrement, Prix peu
élevé.
Inconvénients : Nombreuses pièces d’usure, Pas de particules solides dans cette pompe, ni de
produits abrasifs, Bruyante.
Caractéristiques : Cylindrée 250 cm3/tour maxi, Pression de service 200 bars maxi, Vitesse de
rotation de 800 à 3500 tr/min, Rendement relativement faible de 0.7 à 0.8.

7.2- Les pompes à engrenage intérieure :

Les pompes à engrenage à denture intérieure sont constituées d’un carter, d’une roue, d’une
couronne et d’un croissant (qui va séparer entre l’entrée et la sortie).

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Avantages : Débit régulier, Marche de la pompe réversible, Faible encombrement, Prix peu élevé,
Non bruyante.
Inconvénients : Nombreuses pièces d’usure, Pas de particules solides dans cette pompe, ni de
produits abrasifs.
Caractéristiques : Cylindrée 250 cm3/tour maxi, Pression de service 250 bars maxi, Vitesse de
rotation de 300 à 3000 tr/min, Rendement acceptable 0.9.

7.3- Les pompes à pistons axiaux :

Les axes des pistons sont parallèles entre eux et l’axe principal de la pompe. Les bielles sont en
liaisons rotules avec le plateau incliné d’un angle  fixe ou variable) qui està l’origine des
mouvements alternatifs des pistons.
Le bloc cylindre est entraîné en rotation par l’intermédiaire de l’arbre d’entraînement et transforme
le mouvement de rotation continu en un mouvement de translation au niveau du piston .Le patin
assure la liaison mécanique entre le plateau incliné et le piston.
Lorsque le plateau effectue un demi-tour, le piston (en haut de la figure) passe du point mort haut
(PMH) au point mort bas (PMB) et on a l’aspiration de l’huile.
Lorsque le plateau effectue le second demi-tour, le piston (en haut de la figure) passe du point mort
bas (PMB) au point mort haut (PMH) et on a le refoulement de l’huile.

Avantages : Fonctionnement à sec sans dommage, Faible inertie des pièces en mouvement,
Peut être utilisé en moteur hydraulique, Le débit est plus stable.

Inconvénients : Nécessite une filtration efficace (de 10 à 20 µ) car le jeu interne est très
faible, La pompe à barillet incliné est un ensemble compact.

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7.4- Les pompes à pistons radiaux :

Description de fonctionnement :

L’arbre central est du type excentrique (1) sur lequel vient prendre appui une série de pistons (2)
placés radialement. Des ressorts de rappel (3) maintiennent les patins en contact avec l’excentrique.
Chaque piston coulisse dans un alésage (4) foré dans un

corps de cylindre (5) équipé d'un clapet d’admission (6) et


un clapet de refoulement (7).
Ici le nombre de piston et pair, ce n’est pas le cas le plus courant.
Le corps B est en début de refoulement : clapet d’admission maintenu sur son siège par la pression
et clapet de refoulement soulevé par cette dernière. Le cylindre E est en phase d’admission, le piston
rappelé vers son centre par le ressort (3). Caque piston aspire et refoule sur un demi-tour, ce qui veut
dire qu’un corps ne débite que la moitié du temps.

7.5 Pompe à palettes


La rotation du rotor entraîne celle des palettes dont les extrémités sont continuellement en
contact avec le stator aux points Ci, grâce à la force centrifuge. Outre, des ressorts de
compression poussent les bases des palettes.

7.6-Les pompes à vis :


Deux vis dont l’une est motrice (3) et l’autre(s) menée(s) (4), tournent en sens inverse,
créant ainsi d’un côté une zone d’aspiration et de l’autre une zone de refoulement .
Cette pompe existe aussi avec trois vis dont l’une est centrale.

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8- MOTEURS HYDRAULIQUES

8.1- Principaux types de moteurs hydrauliques :

Les moteurs sont classés en deux familles :


- Les moteurs rapides (les moteurs à palettes, les moteurs à engrenages, les moteurs à
pistons axiaux, et les moteurs à pistons radiaux)
-Les moteurs lents ( à cylindrée élevée)

a) Moteur à palettes:

L’huile sous pression provoque la rotation des palettes implantées sur le rotor.
Avantages : réalisation simple
Inconvénients : puissance transmise relativement faible.

b) Moteur à pistons axiaux :

Les pistons en communication avec la haute pression se déplacent en tournant


Avantages : couple très important, possibilité de varier la cylindrée, vitesse importante.
Inconvénient: coûteux.

c) Moteur à pistons radiaux :

Contrairement aux pompes à pistons radiaux, les pistons peuvent tourner sur une came (stator)
permettant d’avoir plusieurs courses par tour. Le nombre des pistons est impair pour la continuité de
débit et l’équilibrage.
Avantages : couple très important.
Inconvénients : vitesse faible, encombrant, coûteux, problèmes d’étanchéité pour la distribution

d) Moteur à engrenage :

Même conception que la pompe à engrenage, la pression du fluide entraîne en rotation les roues
dont l’une est motrice.
Avantages : encombrement très réduit, économique.
Inconvénients: rendement limité.

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9- caractéristiques des pompes et moteurs hydrauliques

8.1- Puissance Hydraulique du moteur

C’est la puissance d’entrée pour le moteur.


= .Δ Δ = ( − )

Δ , [ ]

Le fluide entre dans le moteur avec un débit débité réellement par la pompe, mais le moteur ne
peut refouler que le débit =Cyl .N le débit excédentaire constitue les fuites on peut écrire alors :

.
= + et le rendement volumétrique est : = = n en [tr /min]

8.1.1- Puissance mécanique

C’est la puissance de sortie développée par le moteur :

= . , , . , /

8.2- Rendement

Le rendement volumétrique caractérise les fuites internes de ces composants et dépend


évidemment des mêmes paramètres que la cylindrée réelle. agit sur les débits.
Le rendement mécanique caractérise les pertes par frottements et les pertes de charge
internes.
Agit sur les couples. Le rendement global , lui, caractérise le rapport entre la puissance
Entrante dans le composant et celle en ressortant (définition de tout rendement énergétique). Ce
rendement ne peut être déterminé que par des essais et il est indiqué par les constructeurs sous
forme de tableaux ou de courbes.
.
Le rendement global du moteur : = = .
= .

Où est le rendement mécanique du moteur. En remplaçant dans l’expression précédente par


Cyl . n / et ω par 2 n , on trouve :

.
= .

8.3 –La Cylindrée

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C'est la quantité d'huile déplacée (reçue par le moteur ou refoulée par la pompe) lorsque l’arbre
de la machine fait un tour.
Elle s'exprime en volume/cycle comme par exemple /tr. On distingue pratiquement deux
cylindrées :
- La cylindrée géométrique (ou théorique) qui est calculée sur plan à partir des dimensions et
formes du composant.
Cette cylindrée ne tient pas compte des fuites internes, c'est celle qu'aurait le composant s'il
était parfait. On note cette cylindrée théorique Cyl .
- La cylindrée réelle qui tient compte des fuites internes. Ces fuites dépendent de nombreux
paramètres : viscosité de l'huile, pression d'utilisation, vitesse d'utilisation, usure du
composant, etc. La cylindrée réelle est donc variable et fonction de ces paramètres. Ces
cylindrées sont déterminées par les constructeurs (essais) et sont indiquées dans les
catalogues en fonction des différents paramètres. La cylindrée réelle d’une pompe est plus
petite que sa cylindrée théorique, ce qui est l’opposé pour un moteur… On note la cylindrée
réelle Cyl é.
-
Pour une pompe: é = x

( en effet, la pompe réelle fournit moins d'huile par tour que la pompe parfaite)

Pour un moteur: é =

( en effet, le moteur réel absorbe plus d'huile par tour que le moteur parfait)

8.4- Le débit :

Le débit volumique Q fourni par une pompe ou absorbé par un moteur :


ω . Cyl é
Q = n. Cyl é =

la fréquence de rotation de l'arbre n, est la vitesse angulaire L'unité de est couramment
donnée en l/s ou l/min.

8.5- Le couple sur l’arbre .

Si le rendement d'une pompe (ou d'un moteur) était de 1, alors les puissances d'entrée et de
sortie seraient identiques, c'est à dire que: p x =Cx
.
D’où il vient C =

Prise en compte des rendements :


On peut considérer que les pertes volumétriques (fuites) n'ont pas d'effet sur le couple, seules la
pression et les surfaces actives (pistons, engrenages, palettes, etc.) entrant en compte dans la
détermination géométrique du couple. Par contre les frottements (paliers, joints, etc.) et les pertes
de charges internes influent ici. Si ces pertes mécaniques et pertes de charges peuvent être
considérées comme négligeables à faible fréquence de rotation, elles ne le sont pas à régime nominal
d’où l’expression du couple :
.
- Pour un moteur C =
.
p : pression, ηm : rendement mécanique

.
- Pour une pompe C =
.

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- Si les pertes mécaniques et pertes de charge ne sont pas négligeables, il faut multiplier le
couple par le rendement mécanique η .

9- Modes de commande
Symbolisation

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10-Electrohydraulique
L’électro-hydraulique est une technique bien connue et très utilisée dans les nombreux
domaine industriels. Elle est basée sur la force d’attraction entre un champ magnétique et un
noyau de fer doux. On emploie cette force afin d’activer les tiroirs de composantes
hydraulique, directement ou indirectement. La méthode directe consiste à accoupler
directement le plongeur et le tiroir. La méthode indirecte vise à se servir du plongeur pour
orienter le fluide sous pression ; c’est le fluide qui activera les tiroirs.

Solénoïde

Principe du champ magnétique :

Selon le principe de l’électromagnétisme, une bobine constituée de plusieurs spire defil de


cuivre produit un champ magnétique à l’intérieur de son noyau lorsqu’elle est parcourue par
un courant I.

7.1- Symboles

26
Codification des composants

K : utilisé pour les relais et leurs contacts


Y : appareils mécaniques à commande électrique
S : élément de commande bouton-poussoir par exemple

27
CHAPITRE 04 : ANALYSE DES CIRCUITS HYDRAULIQUES

Circuit 4.1
Un circuit d’hydraulique industrielle est constitué de 3 zones :
 1ere zone : Source d’énergie : c’est un générateur de débit. ( centrale hydraulique)
 2ème zone : Récepteur hydraulique : transforme l’énergie hydraulique en énergie mécanique.
(vérin , moteur hydraulique)
 3ème zone : liaison entre les deux zones précédentes.
On peut trouver dans cette zone :
- des éléments de distribution (distributeur).
- des éléments de liaison (tuyaux).
- des accessoires (appareils de mesure, de protection, de stockage d’énergie et de régulation).

* Composition d’un circuit hydraulique :

28
Circuit 4.2
Ensemble (figure ci-dessous) destiné à mélanger des composants dans un bac. Ce mélange est
réalisé par un bras malaxeur. Ce mouvement de rotation est assuré par un moteur hydraulique M1. Le
drain du moteur est interne (sur son échappement). Une temporisation T2 permet un mélange correct
des différents constituants.

Le remplissage du bac est assuré par une trémie contenant les composants, la porte de celle-ci est
actionnée par un vérin V1. Une temporisation d'ouverture T1 permet le dosage de la quantité à
mélanger. La vidange du bac lorsque les composants sont mélangés est assuré par une autre porte
actionnée par un vérin V2. Une temporisation de 30s permet un vidage satisfaisant de la cuve. Le
circuit hydraulique est en fait composé de deux circuits indépendants. Un moteur électrique entraîne
deux pompes tandem à cylindrées fixes (sur le même arbre), une pompe P2 pour le moteur et une
pompe P1 pour les deux vérins.
Schéma

29
Un graphe de commande indique la succession des tâches (les procédures
d'initialisation et d'arrêt d'urgence ne sont pas indiquées).

Circuit 4.3

PRESSE PLIEUSE HYDRAULIQUE A TABLIER MONTANT

La commande du pliage peut se faire de deux façons: soit avec une pédale 7, (vitesse de descente
proportionnelle à l'action sur la pédale) soit par un bouton de commande électrique agissant sur le
distributeur 15 (qui fonctionne alors en "tout ou rien"). Cette commande électrique peut se faire au
coup par coup ou avec un cycle automatique (l'attente du tablier en position basse est alors
temporisée pour permettre à l'opérateur de changer de tôle). La commande électrique supprime la
possibilité d'utiliser la pédale.
Une commande 14 permet de régler la pression en fonction de la tôle à plier.
La course maximale du tablier est de 150 mm entre butée, il est possible de limiter cette course.
Le poids du tablier montant est de 400 daN. La synchronisation des deux vérins 13 (donc le
parallélisme de la montée du tablier) est assurée par un système mécanique non représenté.
Un arrêt d'urgence provoque (entre autres actions) la mise hors pression de tout le circuit, quel que
soit son état.

30
Circuit 4.4
Sur le schéma ci-dessous, le vérin 2A est alimenté par 2 pompes (1P1 et 1P2).
La pompe 1P1 est capable de supporter une pression de 250 bars mais elle a un faible débit.
La pompe 1P2 a un fort débit mais elle ne supporte qu’une pression de 65 bars.
On a donc pour cela installé une soupape de décharge qui permet d’envoyer le débit de la pompe
basse pression vers
le réservoir lorsque la pression monte.
 Dessiner sur le schéma ci-dessous, le symbole complet d’une soupape de décharge.
 A quelle pression devra-t-on la régler ? Soupape =

31
Circuit 4.5

FOREUSE

Le schéma ci-dessous est celui d’une foreuse hydraulique. Cette foreuse permet de percer des trous
dans la roche afin de placer des explosifs et de pouvoir faire éclater des bancs de rocher.

32
2) Le vérin 2A a les caractéristiques suivantes :

Diamètre piston = 200 mm, diamètre tige = 120 mm

La force maximale qu’il doit développer en sortant est de 240 000N.

Calculer la pression de réglage du limiteur de pression .S piston =

3) La pompe a un débit de 20 l/mn, la course totale du vérin est de 600 mm.

La sortie totale du vérin doit se faire en 2 minutes.

Calculer la valeur de réglage du limiteur de débit (en l/mn).

Volume de la grande chambre du vérin (en cm3) =

Volume de la grande chambre du vérin (en litres) =

Débit maxi du limiteur (en l/mn) = Volume (en litres) / Temps (en minutes) =

33
Circuit 4.6

- Gavage de vérins de presse en vitesse d'approche :

Lorsqu'on désire deux vitesses, approche rapide à pression faible puis lente à pression de travail
élevée, on peut utiliser le montage suivant. Cette disposition se rencontre fréquemment sur les
presses ou cisailles hydrauliques. La bâche 8 est généralement installée en hauteur pour assurer le
gavage du circuit en vitesse d'approche.

Pendant la descente rapide de la table, seuls les petits vérins 5 sont alimentés pour une
vitesse d'approche rapide. Le clapet 7 permet le remplissage (ou gavage) des gros vérins 6. Dès que
l'outillage fixé à la table mobile de la presse arrive au contact de la pièce, la pression augmente et la
valve de séquence alimente les vérins 6 pour le travail. La remontée de la table se fait grâce aux
vérins 5, le clapet 7 est piloté à l'ouverture pour permettre aux gros vérins 6 de se vider.
Dans l'exemple précédent, la décharge du limiteur de pression 2 sert également d'alimentation (X) au
distributeur pilote de 3. Le débit de cette décharge passe, pendant les temps morts, par le centre
ouvert (P >> T) de ce distributeur pilote. Dès que la commande de 3 est effectuée, le déplacement du
tiroir du distributeur pilote provoque:
a) la mise en pression du circuit en pilotant 2.
b) la commande du distributeur de puissance 3.

Circuit 4.7
PERCEUSE HYDRAULIQUE

34
1°) Quel est le nom et le rôle des composants suivants ?

35
2°) Quel est le rôle du clapet taré monté en parallèle avec le filtre (0FT)?

3°) Comment s’appelle l’appareil monté sur le filtre (1FP) et quel est son rôle ?

4°) Quel est le rôle du distributeur (1DP)?

5°) Quelle est la fonction du manomètre repère (1G) ?

6°) Le vérin (3C) doit avoir une sortie rapide jusqu’au capteur (3S2), puis une sortie lente jusqu’au
capteur (3S1). Le retour de la perceuse se fait à vitesse rapide. Compléter le schéma hydraulique.

7°) Calculer la poussée maximum du vérin (1C) et du vérin (2C) sachant que :
Vérin (T): Alésage= 40 mm Tige: 28 mm
Vérin (S): Alésage= 40 mm Tige: 22 mm

8°) Compléter le grafcet du point de vue de la partie commande

36
Circuit 4.8

PRESSE HYDRALIQUE

Le vérin de presse possède une vitesse d’approche rapide suivie d’une vitesse de travail lente et
d’une vitesse de retour rapide. Ces vitesses sont obtenues en agissant sur les trois électro
distributeurs (1DA) (1DB) et (2D).
Bobine (1YVA-A) alimentée: Retour rapide de la presse.
Bobines (2YVA) et (1YVB-A) alimentées: descente lente de la presse.
Bobine (1YVB-A) alimentée: Descente rapide de la presse.
1°) Le schéma hydraulique étant incomplet, on demande :
 De compléter les appareils (pilotages, drains, clapets anti-retour, bouchons, ...).
 D’ajouter les appareils nécessaires pour assurer la protection de la pompe.
2°) Colorier les 3 schémas hydrauliques pour :
 La descente rapide (phase approche).
 La descente lente (phase travail).
 La remontée rapide.
3°) Rôle des composants suivants

1RA
1RP2
3RB

37
Circuit 4.9

PRESSE D’EMBOUTISSAGE

I – PRESENTATION :
L’étude concerne le poste d’emboutissage d’une ligne de fabrication de chapeaux de boitiers
de roulements.

38
II – SCHEMA HYDRAULIQUE DE PRINCIPE :

39
Donner la désignation complète des composants hydrauliques du circuit.

40
Compléter le grafcet point de vue PC ci-contre à partir du grafcet
point de vue PO pour les phases de serrage avec les notations suivantes :
- cvr : consigne de vitesse rapide
- cvl : consigne de vitesse lente

41
CHAPITRE 05 : EXERCICES

* Exercice 1:

Exercice 2:
Pression sur un recipient

Exercice 3:
Calcul de pression

42
Exercice 4:
Presse hydraulique

Exercice 5:
Débit volume

Exercice 6:
Calcul de pression

43
Exercice 7:
Une machine à commande hydraulique fonctionne à un débit d’huile de 3L/s et une pression de 120
bars. L’huile est aspirée d’un réservoir à la pression atmosphérique considérée égale à 1bar. Deux
pompes sont disponibles :
Pompe A : pompe à 3 pistons radiaux de diamètre 40 mm et de course 30 mm et ayant un
rendement volumétrique vol = 0,88 et un rendement mécanique = 0,85.
Pompe B : pompe à engrenages extérieurs avec 30 dents sur chaque pignon, de largeur b=40 mm et
un module de 3mm. Son rendement volumétrique est = 0,95 et son rendement mécanique est
= 0,90. Le débit moyen d’une pompe à engrenages extérieurs est donné par la relation :
=b. .m².Z [m3/s]
Dans le but de choisir une pompe et un moteur d’entraînement, les paramètres suivants doivent
êtres
déterminés :
1. La cylindrée de chaque pompe.
2. La puissance hydraulique à fournir.
3. La puissance mécanique nécessaire pour chaque pompe.
4. La vitesse de rotation d’entraînement de chaque pompe en tr/mn.
5. Le couple nécessaire pour l’entraînement de chaque pompe.
6. Les moteurs électriques disponibles sont : M1 (44KW, 1440 tr/mn), M2 (48KW,
2500tr/mn), M3 (45KW, 3000tr/mn). Choisir une pompe et un moteur pour cette machine
hydraulique. Justifier votre choix.
7. Calculer le débit réel qui sera fourni à la machine suite à votre choix.
8. En déduire le type de la composante à installer pour avoir un débit de 3l/s.
9. Calculer la pression de service de la machine.
10. En déduire le type du composant à installer pour avoir une pression de 120 bars.

EXERCICE 8
Une machine à commande hydraulique est équipée d’une pompe à pistons radiaux, débite
Réellement 2,58 L/s pour une pression de service de 145 bar. La pompe est entraînée par un
moteur électrique asynchrone ayant une fréquence de rotation de 1440 tr/mn et une puissance
mécanique de 48 KW.
1. Représenter schématiquement la pompe.
2. Expliquer son principe de fonctionnement.
3. Sachant que la pompe à 3 pistons ayant un diamètre de 38, 52 mm et une course de
32,4mm.
Déterminer :

44
a. La cylindrée de la pompe en [ ].
b. Le débit moyen théorique en [L/mn].
c. La puissance de refoulement en [KW].
d. Le rendement global en [%].
e. Les rendements, volumétriques et mécaniques en [%].

Exercice 9
Soit le circuit hydraulique ci-dessous.
Fonctionnement :
L’appui sur le bouton poussoir m (non représenté) excite la bobine c.
FC2 désexcite la bobine c.
FC1 excite la bobine a.
CE excite la bobine d.
FC4 désexcite les bobines d et a et excite la bobine b.
FC1 désexcite la bobine b.

On donne :
Pompe : Cylindré 17.5 cm3 /tr, vitesse de rotation 1440 tr/mn, pression du refoulement
110 bar, la pression d’aspiration est négligée par rapport à celle du refoulement, Q = 24 l/mn et le
rendement total 0.85.
Vérin horizontal : D = 100 mm, d = 70 mm, course = 800mm, vé = 0.91 et F = 71500 N.
1. Donner la désignation normalisée de chacun des composants hydrauliques numérotés dans
le circuit.
2. Expliquer le cycle effectué par les vérins.
3. Calculer les différentes vitesses de déplacement de la tige du vérin horizontal.
4. Calculer les rendements volumétrique et hydromécanique de la pompe.

45
5. Calculer le couple reçu par la pompe.
6. Calculer la puissance mécanique reçue par la pompe.
7. Calculer la pression à l’entrée du vérin horizontal nécessaire pour vaincre la force F.

Exercice 10

On alimente simultanément les côtés d’un vérin à une pression p = 100 bar par un débit
q =100 l/min. Quel est le comportement du vérin ? Calculer alors la force développée par le
vérin et la vitesse du déplacement de la tige.
On donne : D = 80 mm et d = 40 mm

Exercice 11

On suppose deux vérins montés selon le schéma de rendement η = 90 %. Calculer la pression


p nécessaire pour équilibrer la force F et calculer la vitesse du sortie du tige de vérin N° 1 v.
On donne : F = 90 KN, S1 =100 cm² ; =2 ,
= 120 cm², = cm², Q = 90 l/min

Exercice 12 :
Déplacement d'une charge avec un vérin:

46
Exercice13 :

Exercice 14 :
Le schéma hydraulique ci-dessus est celui d'une installation permettant d'usiner des
pièces. Un vérin double effet permet le serrage de la pièce, puis un moteur hydraulique
entraîne l'outil. Le vérin a comme caractéristiques: Ø50xØ36. On désire serrer la pièce
avec un effort de 700 daN. L'outil provoque une pression d'alimentation du moteur
hydraulique de 125 bars. Le moteur hydraulique ne peut se mettre en rotation que
lorsque la pièce est correctement serrée.
1) Donner la désignation et la fonction dans ce circuit des éléments suivants:
1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 13, 14, 15.
2) Déterminer la valeur de réglage des appareils 5 et 10.

47
Exercice 15:
-Désigner les éléments du système de perçage en série suivants

Cet ensemble permet de percer des pièces en série. Le système d'amenée des pièces n'est
pas représenté. Les positions respectives de la pièce et de l'outil ne sont pas respectées sur
le schéma ci-dessous.
Ordre des tâches: Départ de cycle >> serrage de la pièce à pression suffisante (19) >> mise
en route de l'outil et du vérin l'entraînant >> perçage >> fin de perçage (fc2) >> arrêt de
l'outil et remontée de celui-ci >> outil remonté (fc3) >> desserrage de la pièce >> pièce
desserrée (fc1) >> attente d'un nouveau cycle.

48
Exercice 16 :
L'ensemble schématisé ci-dessous permet d'exercer des efforts importants avec une
presse de faible encombrement. La vitesse d'approche se fait rapidement.

49
Le circuit principal fonctionne à 120 bar maxi, un multiplicateur de pression permet
d'élever celle-ci à une valeur importante.
1°) Indiquer le rôle des éléments suivants: 2, 5, 6, 7 et 8
2°) Pour un réglage de 2 à 100 bar, déterminer l'effort exercé par le vérin 10.

Exercice 17 :
On déplace une charge F de 2500 daN verticalement à l'aide d'un vérin Ø80xØ56x1600.
La charge est un chariot vertical de machine-outil. Pour avoir des temps de montée et
descente voisins, le vérin est monté en différentiel (voir schéma ci-dessous). Le pilotage
de la valve de freinage est réglé à = 30 bar. L'alimentation est réalisée par une pompe
à cylindrée fixe (qui n'alimente que ce vérin).

1°) Déterminer les pressions dans les deux chambres du vérin à la montée et à la descente.
2°) Déterminer le débit de la pompe pour réaliser un cycle montée - descente en 20 s.
3°) Déterminer la quantité de chaleur dégagée dans le circuit hydraulique (sans compter les pertes de
charge dans les canalisations et composants hydrauliques) sur un cycle montée - descente. Donner la
puissance calorifique moyenne dégagée dans le circuit.
4°) Que proposeriez-vous pour limiter/supprimer ce dégagement de chaleur?

12-Questionnaire sur schéma d’une installation d’estampage :

L'étude proposée porte sur une installation d'estampage. L'ébauche est un "flan" en aluminium, la
forme de la pièce finie est donnée par une matrice en deux parties et un mandrin réalisant la forme
intérieure. Ce dernier réalise également l'introduction du flan dans la matrice. Une matrice fixe MF
comporte les extracteurs de la pièce finie (actionnés par 24). Une matrice mobile MM (actionnée par
21) permet la fermeture et l'ouverture de la matrice pour extraire la pièce finie.
Les opérations d'estampage sont les suivantes: nº d'étape
• mise en route et initialisation 1 + 2
• mise en place manuelle du flan et attente 3
• commande du départ de cycle (dcy)
• fermeture de la matrice 4
• introduction du flan 5
• estampage (30s à plein effort) 6
• extraction mandrin 7
• ouverture de la matrice 8
• extraction de la pièce et comptage 9 + 10
• remise en position 2
• arrêt demandé ou colmatage du filtre retour 11

50
La pression de servitude recommandée pour les distributeurs 15, 16, 17 est de 20 à 40 bar.

Le graphe de commande ci-dessous n'indique pas la gestion des arrêts d'urgence, ni celle de
certaines sécurités.

Schéma hydraulique de l'installation :

51
Questions de 1 à 8 : donner la fonction du composant dans ce schéma :

1 - n° 8
a - limite la pression d'estampage b - régule la vitesse de commande
c - assure une pression de pilotage constante d - garantie l'alimentation du circuit de pilotage

2 - n° 10
a - permet le remplissage de 12 b - protège la pompe 3
c - protège 11 d - évite à 12 de se vider en fonctionnement
e - sépare 8 et 9 pour un bon fonctionnement f - assure une pression résiduelle dans 12

3 - n° 11
a - évite la surcharge de 12 et des dist. 15 à 17 b - sert d'arrêt d'urgence
c - permet d'arrêter l'installation d - permet la purge de 12
e - décharge le circuit pendant les temps morts f - déverrouille 13

4 - n° 9
a - alimente les dist. 15 à 17 b - évite les surpressions dans le circuit principal
c - contrôle la vitesse des 3 vérins d - permet le démarrage de l'installation

52
e - permet la purge de 12 f - contrôle la pression (avec 8)

5 - n° 18
a - assure la fermeture de MM b - assure l'ouverture de MM
c - maintien MM en position ouverte et sous charge quand elle est fermée
d - sélectionne le circuit à alimenter e - équilibre les deux voies de 21

6 - n° 14
a - assure la sécurité contre les surpressions b - capteur de fin de course et de fin d'estampage
c - détecte les irrégularités de débit d - supprime les à-coups de fonctionnement
e - contrôle la bonne alimentation des dist. 15 à 17 f - contrôle l'effort sur le mandrin

7 - n° 13
a - évite les retour d'huile dans le filtre 6 b - évite les retour de 12 dans le circuit principal
c - crée une dépression sur le retour de 12 et 11 d - réalise une étanchéité du circuit principal
e - assure le fonctionnement des dist. pilotes de 15 à 17
f - contrôle l'évacuation des dist. 15 à 17

8 - n° 7
a - permet le réglage de 5 et 14 b - permet le réglage de 8
c - permet le réglage de 9 d - permet de contrôler la bonne marche de 3

Questions de 9 à 17 : donner la désignation normalisé du composant :

9 - n° 5
a - limiteur de pression b - réducteur de pression c - évacuateur de débit
d - valve de séquence pilotée e - valve de freinage pilotée f - limiteur de pression piloté
g - soupape de sécurité h - soupape de sécurité pilotée i - régulateur de pression

10 - n° 8
a - réducteur de pression b - limiteur de pression c - régulateur de sécurité
d - valve de séquence e - bipasse f - valve de freinage
g - soupape de sécurité h - contrôleur de pression i - régulateur de débit

11 - n° 9
a - valve de séquence b - réducteur de pression piloté c - valve de freinage pilotée
d - conjoncteur-disjoncteur e - valve de séquence pilotée f - régulateur de pression
g - valve d'alimentation h - limiteur de pression piloté i - commutateur de circuit

12 - n° 12
a - anti-bélier b - réservoir de sécurité c - accumulateur de pression
d - bonbonne e - ballast f - poche à gaz

13 - n° 18
a - sélecteur de circuit b - clapet c - clapet double
d - clapet piloté e - clapet piloté double f - anti-retour

14 - n° 16
a - dist. 4/3 commande hydraulique b -dist. 4/2 à commande électro-hydraulique piloté
c - dist. 4/3 piloté à commande électrique d - dist. 4/3 à commande électrique - rappel ressort

15 - n° 14
53
a - indicateur de débit b - contact à pression c - détecteur de pression
d - surpresseur e - arrêt d'urgence électro-hydraulique

16 - n° 13
a - clapet piloté b - clapet de sécurité c - clapet anti-retour taré
d - sélecteur de circuit e - séparateur de circuit f - anti-bélier

17 - n° 11
a - dist. 4/2 monostable b - séparateur de circuit à commande électrique
c - dist. 4/2 à clapets d - dist. 4/2 bistable à commande électrique
e - dist. 3/2 monostable f - dist. 3/2 commande électrique - rappel interne

Répondre à chaque question :

18 - Pour éviter la production de chaleur pendant les temps morts, la solution employée est :
a - le limiteur de pression piloté à décharge 5 b - la valve 9
c - le centre ouvert de 16 d - détection de pression avec 14
e - le circuit annexe 8+10+11+12... f - l'arrêt de ME g - la variation de la cylindrée de 3

19 - Les raccordements d'alim. de pilotage X des dist. 15 à 17 ne peuvent pas être internes (X racc. à
P) car :
a - Il y a le circuit de pilotage annexe b - Le centre de 16 interdirait tout mouvement
c - La pression pendant l'estampage est trop forte d - Les débits sur P sont trop importants
e - Les pressions sont irrégulières f - A cause de 13 g - A cause 14

20 - L'appareil n° 9 va faire perdre de l'énergie hydraulique (dégagée en chaleur - sans compter les
pertes de
charge normales dans les tuyauteries et appareils) :
a - Tout le temps, mais peu b - Jamais
c - Au démarrage d- A l'arrêt
e - Uniquement pendant les temps morts f - Uniquement pendant les temps de travail

21 - Le filtre 6 comporte un indicateur de colmatage ; il sert à :


a - Indiquer la perte de charge dans le filtre b - Indique la pollution du fluide hydraulique
c - Indique quand le filtre est crévé d - Indique si le filtre est bouché par les impuretés
e - Permet la maintenance (remplacement) du filtre f - Aide à respecter le ß
10

22 - Pour régler l'appareil 8, il faut ou faudrait :


a - Actionner 11b- b - Actionner 11a
c - Raccorder un manomètre entre 8 et 10 -d - Vider 12 d'abord
e - Remplir 12 d'abord f - Raccorder un manomètre entre 12 et 11

23 - Le dist. 16 est commandé à chaque étape active parce que :


a - Le vérin 22 est toujours en mouvement -b - Pour maintenir 22 sous pression (sous charge)
c - Pour supprimer le centre ouvert de 16 -d - Pour assurer l'effort d'estampage
e - Pour fermer ou ouvrir 20 f - Pour bien dégager le mandrin

24 - Le clapet piloté 20 est nécessaire :


a - Pour permettre le mouvement du mandrin- b - Pour assurer le positionnement du flan
c - Pour empêcher le mouvement du mandrin dans les temps morts à cause de13
d - Pour vérouiller le mandrin en position en cas d'arrêt d'urgence

54
25 - On utilise pour les appareils 5+9+15+16+17, des versions pilotées, parce que :
a - La pression est très forte dans ce circuit
b - Le débit est important dans ce circuit
c - Les mouvements doivent être progressifs
d - Pour des commandes progressives (rampes)
e - Pour avoir un circuit de commande annexe et autonome

26 - L'appareil n° 9 sera réglé pour une ouverture à partir de :


a - 10 bar
b - 40 bar
c - Un peu plus que 5
d - La pression d'estampage
e - La pression d'ouverture de 21 et MM
f - Même pression que 5 g - Un peu moins que 5 h - 20 bar

27 - L'appareil n° 8 va faire perdre de l'énergie hydraulique (dégagée en chaleur - sans compter les
pertes de charge normales dans les tuyauteries et appareils) :
a - Tout le temps, mais peu -b - Jamais
c - Au démarrage -d- A l'arrêt
e - Uniquement pendant les temps morts f - Uniquement pendant les temps de travail du filtre

Diagnostics :

28 - Le cycle se déroule normalement, mais on constate un défaut d'estampage dû à un effort


insuffisant du vérin 22 ; la cause est :
a - Mauvais réglage de 5 - b - Mauvais réglage de -9 c - Défaillance de 3
d - Mauvais réglage de 8 -e - Défaillance de 20 f - Défaillance de 19
g - Défaillance de la bobine 16 b - h - Défaillance de 18 i - Mauvais réglage de 14

29 - Le cycle se déroule normalement, mais on constate un défaut d'estampage dû à la matrice


mobile MM qui bouge très légèrement pendant l'estampage ; la cause est :
a - Mauvais réglage de 5 b - Mauvais réglage de 9 c - Mauvais réglage de 14
d - Mauvais réglage de 8 e - Défaillance de 20 f - Défaillance de 13
g - Défaillance de la bobine 16b h - Défaillance de 18 i - Défaillance de 3

30 - A la mise en service de l'installation, le cycle se bloque à l'étape 2 ; la cause est :


a - Mauvais réglage de 5 b - Mauvais réglage de 9 c - Défaillance de la bobine 17a
d - Mauvais réglage de 8 e - Défaillance de 12 f - Défaillance de 11 ou 16
g - Défaillance de la bobine 15b h - Défaillance de 18 i - Défaillance de 3 ou 4

31 - En cours de fonctionnement, au bout d'un certain temps, le cycle a des "ratées" : on constate
que les distributeurs 15 à 17 ont des aléas de commande ; la cause est :
a - Défauts d'alim. des bobines b - Défaillance de 12 c - Pollution de l'huile
d - grippage des tiroirs de dist. e - Mauvaise viscosité de l'huile
f - Défaillance de 13 g - Mauvais réglage de 8 h - Mauvais réglage de 9

32 - Parfois, à la mise en service de l'installation, le groupe démarre puis s'arrête au bout de très peu
de temps (˜ 1 min). Ce défaut se produit de plus en plus souvent ; la cause est :
a - Déréglage de 5 b - Déréglage de 14 c - Détarage de 13
d - Perte de gaz dans 12 e - Colmatage du filtre 6 f - Relâchement de 9
g - Défaillance de 16 (grippage) h - Manque d'huile i - Défaillance de 11

55
EXERCICE 18 :

Un moteur hydraulique de 350 de cylindrée, est utilisé sous une ∆P=200 bars, il tourne à 120
tr /min .Le couple mesuré en sortie d’arbre est de 1050 N.m. En débranchant le drain on a relevé une
fuite de 1,4 L/min.
- 1-Déterminer le couple théorique du moteur .
- 2-En déduire le couple perdu par frottement .
- 3-Calculer alors le rendement mécanique du moteur .
- 4-Déterminer le débit utile (L /min).
- 5-Calculer le rendement volumétrique .
- 6-En déduire alors le rendement global du moteur .

EXERCICE 19 :
Dans une installation de transmission de puissance hydrostatique d’une presse hydraulique, une
pompe à palettes débite réellement 100 l / min pour une pression de sortie de 141 bars et celle
d’entrée de -0,9 bar. Cette pompe est entraînée par un moteur électrique tournant à la fréquence de
rotation 2500 trs.min-1 ; donnant un moment de couple à l’arbre d’entraînement de 105 Nm.
Sachant que la cylindrée d’une pompe à palettes est 0.04232 l/min .
Déterminer:
1- Le débit moyen théorique,
2- Le débit des fuites, en déduire le rendement volumétrique,
3- La puissance hydraulique,
4- La puissance mécanique,
5- Le rendement mécanique, en déduire la puissance de sortie théorique.
6 Le rendement global en utilisant deux méthodes.

EXERCIE 20

Soit le circuit ci-contre : Le vérin doit fournir une force F de 7500 daN sur une course de 50 cm
parcourue en 2.5 secondes. La pression en sortie de la pompe est 111 bar et le rendement du vérin
est η = 0.86
-1- Quelle est la section S du vérin ?
2-Quel est le débit Q de la pompe ?
3-Quelle est la puissance P absorbée par la pompe si le rendement total de celle-ci est de 0.85 ?
Nous ne tiendrons pas compte des pertes de Charge v

56
CHAPITRE 06 : TRAVAUX PRATIQUE
Recueils des Circuits électrohydrauliques

- Comprendre le cycle de fonctionnement


- Identifier les composants sur les schémas de commandes et de puissances
- Identifier les composants sur le banc hydraulique
- Câbler le circuit correspondant aux schémas donnés

TP1

TP2

57
TP3

TP4

Solutions des exercices :


Ex .1.3

58
EX.1.5-

Ex.1.6-

59
CORRECTION DES EXERCICES
Ex.1

Ex.2

Ex.3

60
Ex.4

Ex.5

Ex.6

61
Ex.7

62
63
EXERCICE 8
1. Schéma d’une pompe à pistons radiaux :

2. Principe de fonctionnement :
Le rotor (vilebrequin) est entraîné en rotation par un moteur électrique et par un système
bielle manivelle cette rotation se transforme en translation alternative des pistons permettant
ainsi d’aspirer et de refouler l’huile en lui accordant une puissance hydraulique (Qv, p).

64
Exercice 9
1. - Limiteur de pression à tarage variable.
- Distributeur 4/3 à centre Semi ouverts à commande électrique avec ressort de rappel.
- Limiteur de débit unidirectionnel.
- Distributeur 3/2 NF à commande électrique avec ressort de rappel.

2. - Sortie de la tige du vérin vertical.


- Retour de la tige du vérin vertical.
- Sortie rapide de la tige du vérin horizontal.
- Sortie lente de la tige du vérin horizontal.
- Retour rapide de la tige du vérin horizontal.

65
Exercice 10

Comportement du vérin : Sortie du tige.


La tige de vérin est soumise à deux forces de pression :

Exercice 11

66
Exercice 12
1°) On choisit comme sens arbitraire positif celui de la charge, la chambre côté fond est numérotée 1
et celle côté tige 2.

Sortie de la tige: Le limiteur de débit étant réglé pour freiner la charge, le débit absorbé par le vérin
(ch. 1) est donc inférieur à celui fourni par la pompe. La pression du circuit est donc au maxi car le
limiteur de pression est ouvert pour assurer la division de débit. p1 = 200 bar

p1 . S1 - p2 . S2 + 2500 = 0 (en daN et cm2) >> p2 = 410 bar

Rentrée de la tige: Aucune limitation de débit n'est effective, pas de freinage car la charge est
résistante donc p1 = 0

- p2 . S2 + 2500 = 0 (en daN et cm2) >> p2 = 82 bar

2°) Ce montage n'est pas satisfaisant car la pression p2 en sortie de tige est trop important (410 bar
pour un circuit à 200 bar nominal). Cette disposition imposerait un vérin supportant cette pression,
donc inutilement onéreux.

Il vaut mieux, dans ce cas, utiliser une valve de freinage

Exercice 13
1°+2°) On choisit comme sens arbitraire positif celui de la charge, la chambre côté fond est
numérotée 1 et celle côté tige 2.

En sortie de tige, la pression p1 est celle nécessaire pour ouvrir la valve de freinage, soit 30 bar donc:

p1 . S1 - p2 . S2 + 2500 = 0 (en daN et cm2) >> p2 = 130 bar

Avec ce montage, une contre pression de 130 bar suffit, alors qu'il fallait avec l'exemple précédent
410 bar! Donc économie d'énergie et vérin courant.

3°) Le débit est intégralement fourni au vérin (pas de limitation de débit):

Sortie de tige: Surface active = surface du piston (Sp)

Qv = Sp . Vtige

Vtige = ( 3,6.10-3 / 60 ) / (π / 4 . (80.10-3)2) ( en m / s)

Vtige = 12.10-3 m/s = 12 mm/s

Rentrée de tige: Surface active = surface de la couronne (Sp-St)

Qv = (Sp-St) . Vtige >>

Vtige = ( 3,6.10-3 / 60 ) / (π / 4 . ((80.10-3)2 - (50.10-3)2)) ( en m & s)

Vtige = 19,6.10-3 m/s = 19,6 mm/s

67
Exercice 14
● 1 - pompe à un sens de flux à cylindrée constante

● 2 - filtre à l'aspiration (crépine)

● 3 - filtre au retour avec bipasse anti colmatage

● 4 - distributeur 4/3, à commande électrique directe, rappel ressort

● 5 - réducteur de pression : garantit une pression dans 13 correspondant à un serrage de 700 daN

● 6 - clapet piloté : évite que 7 ne se vide pendant l'usinage (temps de maintien long)

● 7 - accumulateur de pression : conserve la pression nécessaire au serrage

● 8 - moteur hydraulique à cylindrée constante, un sens de flux

● 9 - clapet : permet au moteur de tourner librement lors de la mise au repos de 4, évite tout

freinage

● 10 - valve de séquence : ne permet l'alimentation de 8 que si la ligne de pression vers 13 à

atteint son minimum (question suivante)

● 12 - bâche : c'est la même que celle du groupe, il s'agit d'un raccourci pour alléger un schéma

● 13 - vérin double effet

● 14 - manomètre : sert à régler 15 et 10 (un deuxième serait nécessaire pour régler 5)

● 15 - limiteur de pression : assure la sécurité aux surpressions de tout le circuit

Exercice 15
Désignations et fonctions des principaux éléments du schéma précédent:

3- Pompe à cylindrée fixe. Une pompe à cylindrée variable n'est pas justifiée ici à cause de la faible

puissance installée.

4 -Limiteur de pression piloté avec distributeur (4 bis) de mise en charge. Malgré une puissance
installée faible, le choix d'un appareil piloté est intéressant pour permettre la mise à la bâche de la
pompe pendant les temps morts (chapitre

L'utilisation de deux appareils séparés reviendrait plus cher.

On note que ce limiteur de pression assure également la division de débit lors des phases de
régulation de débit des appareils 11 et 15 (chapitre

7 à 9-Distributeur 4/3, commande électrique à centrage par ressort.

10 Clapet, évite l'arrêt brusque du moteur (le freinage est ici inutile, chapitre
68
11-Régulateur de débit. Donne un débit fixe à l'alimentation du moteur 16. la régulation à
l'échappement ne se justifie pas ici car la charge est toujours réceptrice.

13 Flexibles pour l'alimentation du moteur 16 mobile.

14-Clapet piloté déverrouillable. Maintient 16 en position haute.

15- Régulateur de débit. Provoque un débit constant à l'échappement du vérin 17. La régulation à

L’échappement est nécessaire car la charge peut être résistante (pénétration du foret) ou motrice
(foret qui engage).

18-Accumulateur de pression. Garantit la pression constante dans le vérin de serrage 20. Se


comporte comme "un ressort", c'est la pièce qui impose la position de la tige de 20 (chapitre

19-Contact à pression. Indique à la partie commande que la pression de serrage est atteinte.

21 -Clapet piloté double. Maintient la tige de 20 en position rentrée et la pression dans 20 pendant
les phases de serrage.

Exercice16
-1°)-

2 Assure la sécurité du groupe et son réglage, détermine également l'intensité de l'effort

de la presse (vérin 10).

5 Pendant la remontée du vérin de presse, permet au trop plein d'huile dans les

chambres supérieures de se vider vers la bâche.

6 Indique (augmentation de pression) que le vérin 10 est au contact de la pièce après

l'avance rapide provoquée par 3.

7 La remontée de la tige de 10 provoque le gavage du multiplicateur (Ø20). Lorsque ce

dernier est plein, le limiteur 7 s'ouvre et déverse le trop plein à la bâche (5 est ouvert).

8 Évite le retour de la haute pression vers 3 qui n'est pas conçu pour ça (seul 5 est un

distributeur HP).

-2°) 100 bar dans la chambre Ø80 provoque une pression de 100 . (80 / 20 )

soit une pression de 1600 bar. cette pression est reçue par le vérin 10 côté piston:

Effort exercé =π / 4,8 . 1600 = 80425 daN

Correction du Questionnaire 17

69
Exercice 18
é
Couple théorique =

1- = 0,016 x ∆P x Cyl

=0,016 x 200 x 350 =1120 N.m

2- = 1120 – 1050 = 70 N.m


.
3- = = =0,94
.

4- Cyl . n = 350.10 .120 = 0,042 /min

= 42L /min

5- = = 0,96
,

6- = . = 0 ,96. 0,94 = 0,902

70
Exercice 19

Exercice 20

71
72
Bibliographie

Chouchéne Mohamed LES CIRCUITS HYDRAULIQUES


RECUEIL DES TRAVAUX DIRIGES
Sami REKIK CIRCUITS HYDRAULIQUES
Zénon Jedrzykiewicz, Janusz Pluta NAPED I STEROWANIE HYDRAULICZNE
Alain LAGIER TRANSMISSION DE PUISSANCE
HYDRAULIQUE
JEAN COMPAIN LE MECANICIEN EN CIRCUITS
OLEOHYDRAULIQUES

73

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