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Génie Chimique Génie des Procédés (GCGP)
Semestre 5
CM GCGP 51 :
1
Les Machines Tournantes
Préparé par: Mr.Mohamed Mostapha Ketab
Introduction Générale
Chapitre I: Les Pompes et les Circuits Hydrauliques.
Chapitre II: Les Compresseurs et les Circuits Pneumatiques.
Chapitre III: Les différentes Types des Turbine.
Introduction Générale
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Les systèmes industriels ne sont qu’une série de conversion d’énergie. De l’énergie thermique en
énergie mécanique, de l’énergie mécanique en énergie électrique, de l’énergie électrique en
énergie hydraulique et ainsi de suite.
On peut assurer cette conversion d’énergie en utilisant des différentes machines et systèmes tels
que les machines à fluides.
Une machine à fluide est un dispositif dont le rôle est d’assurer l’échange de l’énergie entre un
fluide en écoulement (énergie hydraulique)et un rotor animé d’un mouvement de rotation
généralement uniforme autour de son axe (énergie mécanique).Selon le sens de cet échange
on désigne deux types de machines:
➢ Les machines génératrices ou de compression qui communiquent l’énergie aux fluides : comme
les pompes et les compresseurs.
➢ Les machines réceptrices ou de détente qui reçoivent l’énergie des fluides : comme les
turbines.
➢ Il faut noter que la machine à fluide doit être accouplée à une source d’énergie mécanique
en utilisant des moteurs thermiques ou électriques.
Rappel sur la MDF
4
7 Le débit est la quantité de fluide écoulée pendant le temps t. La quantité peut être définie par un volume ou une
masse.
❖ Qm = m / t ; Qv = V/t et Qm = Qv* ρ
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I-3 Avantages et inconvénients des pompes centrifuges :
Pour les avantages, ce sont des machines de construction simple, sans
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clapet ou soupape, d’utilisation facile et peu coûteuses.
- Elles sont adaptées à une très large gamme de liquides.
- Leur débit est régulier et le fonctionnement est silencieux.
- En cas de colmatage partiel ou d’obstruction de la conduite de
refoulement, la pompe centrifuge ne subit aucun dommage et
l’installation ne risque pas d’éclater. La pompe se comporte alors
comme un agitateur…
Du côté des inconvénients :
- Impossibilité de pomper des liquides trop visqueux.
- Production d’une pression différentielle peu élevée (de 0,5 à 10 bar).
- Elles ne sont pas auto-amorçantes.
- A l’arrêt ces pompes ne s’opposent pas à l’écoulement du liquide par
gravité (donc il faut prévoir des vannes ou des clapets).
I-4 Amorçage des pompes centrifuges
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I-5 Installation d’une pompe centrifuge
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I-6 Positions de montage
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I-7 Les caractéristiques des pompes centrifuges
-1/ La hauteur manométrique totale Hmt :
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Les Valeurs de pressions de vaporisation de l ’eau en fonction
30 des températures:
I-8 Point de fonctionnement d’une pompe centrifuge
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I-9 Couplages des pompes centrifuges
Pour parvenir à obtenir certaines conditions de fonctionnement impossibles à réaliser avec une
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seule pompe, les utilisateurs associent parfois deux pompes dans des montages en série ou en
parallèle.
On considère deux pompes P1 et P2 ayant des caractéristiques identiques.
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II. Les Pompes volumétriques et les circuits de
37 transmission de puissance
1. Introduction
2. Les types des huiles hydrauliques
3. Description générale
4. Centrale hydraulique
5. Les organes de liaison
1. Introduction
Symboles
2-3- Les pompes
55 La pompe transforme une énergie mécanique en énergie hydraulique
par aspiration d’huile contenue dans un réservoir. Elle fournit un
débit d’huile. Si l’huile rencontre une résistance à son écoulement
(présence d’obstacle, réduction de la canalisation …) en raison de sa
viscosité, la pression augmentera.
b- Description
56 Une pompe volumétrique est constituée :
- D’un corps fixe ou Stator,
- D’un ou de plusieurs éléments mobiles participant au déplacement du
fluide à l’intérieur de la pompe, d’autres éléments mobiles destinés
à mettre en mouvement les éléments précédents.
c- Symboles
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d- Les différents types des pompes :
Plusieurs principes mécaniques sont mis en œuvre dans réalisation des pompes,
dans ce qui suit quelques réalisations simples seront étudiées. Les pompes sont
classées en 3 grandes familles :
– Pompes à engrenages ;
– Pompes à palettes ;
– Pompes à pistons.
Dans ces familles, il existe différentes technologies de construction et pour
certaines des variantes à cylindrée variable
➢ Les pompes à engrenage extérieure :
59 Les pompes à engrenage à denture extérieure sont constituées d’un carter et de deux
pignons à denture droite. L’un des pignons, appelé pignon menant est moteur, il est
solidaire de l’arbre d’entraînement. L’autre pignon mené est entraîné en rotation
par engrènement des dents.
L’aspiration dans ces pompes est provoquée par le vide créé au niveau du
désaccouplement des dents en D.
L’huile en provenance du réservoir arrive en A (côté aspiration) remplit les creux de
dents des pignons au niveau de la partie supérieure en C. Ainsi emprisonnée,
l’huile est transportée par les pignons vers la droite et vers la gauche en suivant le
contour intérieur du carter. A la fin du cycle de transport, l’huile est refoulée en R à
cause du rapprochement des dents.
L’engrènement des dents en E assure l’étanchéité entre l’aspiration et le refoulement.
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Le rendement mécanique η m caractérise les pertes par frottements et les pertes de charge internes.
η
Le rendement global g qui caractérise le rapport entre la puissance entrant dans le composant et celle en
ressortant (définition de tout rendement énergétique). Ce rendement ne peut être déterminé que par des
essais et il est indiqué par les constructeurs sous forme de tableaux ou de courbes.
η g = ηV x η m
Pm = C. ω ou Pm = q v moy ( p -p)
sth e
Ph = q v moy r ( p-p)
s e
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b - La dénomination ( X / Y )
82 La dénomination du distributeur comprend 2 chiffres et
dépend du nombre d’orifices et du nombre de positions de
commutation.
- Le premier chiffre (X) dans la dénomination donne le
nombre d’orifices du distributeur, mais sans tenir compte
des orifices de commande.
- Le deuxième chiffre (Y) par contre donne le nombre de
positions de commutation. Un distributeur avec 5 orifices de
raccordements (raccordements des commandes pas pris en
compte) et 2 positions de commutation est un distributeur
5/2 (Fig. 6).
c- Les commandes
83 Pour actionner un distributeur il faut minimum un organe
de commande.
La commande peut être manuelle, mécanique,
pneumatique ou électrique.
Pour représenter les différentes commandes on utilise des
symboles appropriés (Fig. 7 suivante).
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❖Distributeurs monostables et bistables
Nous distinguons deux types de distributeurs :
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Distributeurs monostables
Distributeurs bistables
✓ Distributeurs monostables:
La commande de ce distributeur doit être activée durant tout le
temps de commutation. Lorsqu'on relâche la commande, le
distributeur reprend sa position de repos sous l'effet d’un
ressort de rappel ou d’une pression de commande
permanente. Cela signifie qu’il se retrouve dans la position
qu'il avait avant la commande. Ce comportement se nomme
monostable
(Fig. 8).
✓ Distributeurs bistables
Ce distributeur est commuté par une impulsion de commande de courte
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durée. Lorsqu’on relâche la commande le distributeur ne revient pas à
sa position initiale. Le distributeur a deux positions et pour chacune
d’elles, une commande séparée est nécessaire. Ce comportement se
nomme bistable (Fig. 9).
d-Les différents types de distributeurs
➢ Le distributeur 2/2
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Nous commençons par le distributeur le plus simple: le robinet
d'arrêt.
Le robinet d'arrêt possède une arrivée et une sortie, donc 2
connexions. D’autre part, il possède 2 positions : ouvert ou
fermé. On peut en conclure que le robinet est un distributeur
2/2. On trouve les distributeurs 2/2 dans des installations
pneumatiques où la fermeture du passage d’air est
nécessaire.
Les distributeurs 2/2 peuvent être monostables ou bistables
(Fig. 10).
Les distributeurs 2/2 monostables sont disponibles en 2 variantes en
fonction de l’air qui passe ou non en position de repos.
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On distingue le distributeur 2/2 normalement fermé (Fig. 11) et le
distributeur 2/2 normalement ouvert (Fig. 12).
Affin de permettre le raccordement aisé des distributeurs 2/2, les orifices
de raccordement sont numérotés. (Fig. 13):
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1 Orifice de raccordement pour l’alimentation en air comprimé
2 Orifice de raccordement pour la sortie d’air
12 Commande qui ouvre le distributeur
10 Commande qui ferme le distributeur
La figure 14 nous montre le fonctionnement d’un distributeur
2/2 normalement fermé à commande mécanique.
90
- En position de repos, l’orifice d’alimentation (1) est fermé.
- Lors de la commande du distributeur, l’air peut s’écouler de
l’orifice d’alimentation (1) vers la sortie (2).
➢ Le distributeur 3/2
Un vérin simple effet doit pouvoir être mis à l'échappement via le distributeur (Fig.
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15) afin de pouvoir réaliser une nouvelle course de travail (Fig. 16). Pour cela
nous avons besoin d’un troisième orifice qui permet la mise en échappement du
vérin.
Le distributeur que nous devons utiliser doit avoir 3 orifices et est donc un
distributeur 3/2.
Les distributeurs 3/2 peuvent être exécutés en version monostable ou
bistable comme les distributeurs 2/2 (Fig. 17).
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c- Les différents types de vérins :
114 ➢ Vérin simple effet :
L’ensemble tige piston se déplace dans un seul sens sous l’action du fluide sous
pression. Le retour est effectué par un ressort ou une charge.
-Avantages : économique et consommation de fluide réduite.
-Inconvénients : encombrant, course limité.
-Utilisation : travaux simples (serrage, éjection, levage…)
➢ Vérin double effet :
L’ensemble tige piston peut se déplacer dans les deux sens sous l’action du fluide.
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L’effort en poussant est légèrement plus grand que l’effort en tirant.
-Avantages : plus souple, réglage plus facile de la vitesse, amortissement de fin de
course réglable.
-Inconvénients : plus coûteux.
-Utilisation : grand nombre d’applications industriels.
➢ Vérins spéciaux :
- Vérin à tige télescopique : simple effet permet des courses
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importantes tout en conservant une longueur repliée
raisonnable.
Exemple d’utilisation des vérins
117
Exemple
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4-2/ Les moteurs hydrauliques :
Description :
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Les moteurs hydrauliques ont de nombreuses analogies avec les pompes, plusieurs
technologies leur sont communes. Mais une spécificité des moteurs tient à leur
vitesse d’utilisation qui peut être soit lente (moins de 100 trs /min) soit élevée
(plus de 5000 trs /min)
Ce qui mène à distinguer trois grandes classes de moteurs hydrauliques :
✓ Les moteurs rapides [1000 < N < 5000 trs / min] ;
✓ Les moteurs semi rapides [200 < N < 1000 trs / min] ;
✓ Les moteurs lents [40 < N < 200 trs / min] ;
Dans chacune de ces classes, on trouve des moteurs de puissance, de pression
admissible et de géométrie différente.
Symboles
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Les différents types des moteurs :
Ils ont les même conceptions que les pompes ont peut trouver des
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moteurs:
- à engrenage extérieure
- à pistons axiaux
- à palettes…
Sauf que pour un moteur:
Le rendement volumétrique : η V = Qv th / Qv réel
Le couple : C= Cyl*(Pe – Ps)* ηm / 2*π
La puissance mécanique :Pm= Ph *ηm* η V
Chapitre II : Les Compresseurs et les Circuits
Pneumatiques
I. Les Compresseurs
I.1. Définition:
Le terme compresseur désigne toute machine mécanique
permettant la compression ou le transfert d’un gaz.
Les compresseurs se présentent sous des formes très
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variées en fonction de leurs conditions d’utilisation et de
leurs caractéristiques de pression et de débit.
I.2. Classification des compresseurs
123 Les compresseurs peuvent être classés selon caractéristiques suivants
:
➢ Selon le taux de compression (P2 / P1) :
1. Compresseur (P2 / P1) = 3 à 100 bars.
2. Soufflant (P2 / P1) = 1.1 à 3 bars.
3. Ventilateur (P2 / P1) = 1 à 1.1 bars.
➢ Selon le principe de fonctionnement:
124 Deux grandes classes de machines peuvent être retenues
:
❖Compresseurs volumétriques
❖Compresseurs dynamiques (turbo compresseurs)
❖Les Compresseurs volumétriques
125 Une quantité d’air est enfermée dans une enceinte dont le volume est
diminué pour augmenter la pression. On distingue les compresseurs
alternatifs à piston ou à membrane et les compresseurs à piston rotatif
(multicellulaires à palettes ou hélicoïdaux).
a/ Compresseurs volumétriques alternatifs :
C’est le type de compresseur le plus répandu. Un moteur entraîne un
système
bielle-manivelle qui actionne un piston.
Il est caractérisé par :
- écoulement discontinu de l’air comprime (un temps sur deux).
- permettent d'obtenir de fortes pressions.
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b/Compresseurs volumétriques rotatifs :
127 Caractéristique : écoulement continu de l'air comprimé.
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II. Les Circuits Pneumatiques
129
ALIMENTATION PNEUMATIQUE :
La production de l’air comprimé nécessite l’installation d’une centrale chargée de
comprimer l’air mais aussi de le stocker et de le maintenir disponible et de bonne
qualité pour les équipements.
La production de l’air comprimé (l’énergie pneumatique) s’effectue par aspiration
et compression de l’air extérieur. L’actionneur réalisant cette valeur ajoutée est le
compresseur.
Afin d’éviter de faire fonctionner le moteur en continu, un réservoir, calibré en
volume en fonction de la consommation de l’installation, y est installé. Le
pressostat est le capteur qui permet d’enclencher ou de déclencher le contacteur
moteur en fonction des seuils min. et max. de pression désirés. La distribution est
réalisée par des canalisations et différents piquages servant de point d’accès à ce
réseau pneumatique. Un groupe de conditionnement y est installé afin de filtrer et
de lubrifier cet air comprimé. La pression de l’installation est souvent comprise
entre 0,6 et 1 MPa (6 à 10 bars).
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Les composants d’un local de production d’air comprimé
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Réservoir
de
stockage
de l’air
comprimé
Filtres automatiques
Sécheur d’air
Unité de compression et de régulation
Du gaz (rep. G), ou un combustible liquide pulvérisé, est injecté dans la (les) chambre(s) de combustion
(rep. Ch) où il se mélange à l'air comprimé et s'enflamme.
Les gaz chauds se détendent en traversant la turbine (rep. T), où l'énergie thermique des gaz chauds est
transformée en énergie mécanique. La turbine est constituée d'une ou plusieurs roues également munies d'ailettes
précédées d'aubages fixes (directrices).
Les gaz de combustion s'échappent par la cheminée (rep. Ec) à travers un diffuseur. Le mouvement de rotation
de la turbine est communiqué à l'arbre A qui actionne d'une part le compresseur, d'autre part une charge qui n'est
autre qu'un appareil (machine) récepteur(ice)(pompe, alternateur ...) accouplé à son extrémité droite.
Pour la mise en route, on utilise un moteur de lancement (rep. M) qui joue le rôle de démarreur.
Le réglage de la puissance et de la vitesse de rotation est possible en agissant sur le débit de l'air en entrée et sur
l'injection du carburant.
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Domaines d’applications:
140 ➢ L’aéronautique : en particulier sur les avions (turboréacteurs et turbopropulseurs) et les
hélicoptères.
➢ La propulsion navale : fait également de plus en plus appel aux turbines à gaz
notamment pour les navires à grande vitesse.
➢ la production d’électricité
I.2. Les cycles thermiques des turbines à gaz
141 2.1CYCLE A COMBUSTION ISOBARE SANS RECUPERATION
Les turbines à gaz à chambre de combustion à pression constante fonctionnent suivant un cycle de Brayton ou
de Joule. La figure 2.2 représente dans un système de coordonnées (T, s) le cycle de Brayton.
Ce cycle comprend deux isobares et deux isentropiques. L’évolution 1-2 correspond à la compression
isentropique dans le compresseur ; et la transformation 3-4 correspond à la détente isentropique dans la
turbine. Comme les isobares divergent dans le sens des températures croissantes, la chute de température au
cours de la détente est supérieure à celle qui correspond à la compression. 4-1: l’échappement et évacuation
des gaz vers l’atmosphère, rejetant ainsi
la quantité de chaleur à l’atmosphère,
142
143
Dans un cycle réel de turbine à gaz, la compression et la détente sont nécessairement polytropiques, par suite
des pertes inévitables qui accompagnent l’écoulement de l’air et des gaz dans la partie active. En outre, la
144 pression du gaz diminue quelque peu sous l’effet des pertes de charge entre le compresseur et la turbine et après
la sortie de la turbine.
C’est pourquoi le cycle réel est représenté par le contour 1-2’-3-4’-1 sur la figure 2.2. Désignons le rendement
interne relatif de la turbine par isT et le rendement interne relatif du compresseur par isc. Le rendement de
l’installation a l’expression suivante, si l’on considère le cycle réel :
EXERCICE 1
A) La figure 2.6 schématise le fonctionnement d’une turbine à gaz : elle comprend un turbocompresseur
145 TC qui puise l’air dans l’atmosphère, une chambre de combustion CC (dans laquelle l’air est brûlé par
un carburant dont on négligera le débit massique) et une turbine TU alimentée par les gaz chauds issus
de la chambre de combustion ; la turbine entraîne le compresseur à l’aide d’un arbre de liaison. La
figure 2.7 donne les éléments du cycle qui commande un fonctionnement idéal du dispositif:
1→2 : évolution isentropique dans le compresseur durant laquelle l’air reçoit, par unité de masse, le travail wc.
2→3 : évolution isobare à la pression constante pendant la combustion qui fournit au gaz, par unité de masse, la quantité de
chaleur Qch.
146 3→4 : évolution isentropique dans la turbine durant laquelle les gaz brûlés reçoivent algébriquement par unité de masse, le
travail wT. Ce travail sert en partie à faire fonctionner le compresseur et le reste est disponible pour le milieu extérieur.
4→1: évolution isobare à la pression constante lors de l’éjection des gaz brûlés qui reçoivent algébriquement, par unité de
masse, la quantité de chaleur Qch.
En négligeant les variations d’énergie cinétique, exprimer les travaux
WTC et WTu ainsi que les transferts thermiques Qch et QF en fonction de cp et
des températures T1, T2, T3, T4 correspondant respectivement aux points (1),
(2), (3), (4) de la figure 2.6.
2- Quel est, en fonction de WTC et WTu, le travail Wu fourni par unité
de masse par le système au milieu extérieur au cours d’un cycle?
3- Définir le rendement thermodynamique de la turbine à gaz. Déterminer l’expression de en fonction des
températures T1, T2, T3, T4, puis en fonction des seules températures T1 et T2.
4- Déterminer l’expression de en fonction du rapport des pressions а =P1/P2 et du coefficient .
5- Application numérique: on donne P1 = 1 bar, T1 = 300K, P2= 10 bars, T3 = 1300K.
a) Calculer T2 et T4.
b) Calculer WTC, WTu et QE
c) Calculer le rendement .
B) En fait, le compresseur et la turbine ont des fonctionnements irréversibles et le cycle réel des gaz dans la
turbine est représenté figure 2.8 (états 1 et 3 inchangés)
147
1-2′ : l’évolution de l’air dans le compresseur (TC) n’est plus isentropique; l’air y reçoit, par unité de
masse, le travail W1-2′.
2′ - 3 : pendant la combustion, l’évolution reste isobare à la pression constante P2 le gaz reçoit, par unité
de masse, la quantité de chaleur Q2-3
3 – 4′ : l’évolution des gaz dans la turbine (TU) n’est plus isentropique; les gaz brûlés reçoivent
algébriquement, par unité de masse, le travail W1-4′.
4′-1 : lors de l’éjection des gaz brûlés, l’évolution reste isobare à la
pression P1 ; les gaz reçoivent algébriquement, par unité de masse, le transfert thermique Q4′-1.
On définit les rendements adiabatiques isc et isT respectifs du compresseur et de la turbine par:
(w1-2 et w3-4 ayant été définis lors de la partie A pour des comportements réversibles).
1- Calculer les températures respectives T2′ et T4′des points (2′) et (4′) en fonction des températures
148
T1, T2, T3, T4 et des coefficients isc, isT.
2- Calculer le rendement T de cette turbine à gaz en fonction des températures T1, T2′ et T3, T4′.
3- Application numérique: en plus des valeurs numériques précédentes, on donne isc =0,82, et
isT =0,85. Calculer T2′ , T4′, et t.
EXERCICE 2:
149 Le taux de compression dans une installation de turbine à gaz fonctionnant suivant le cycle de Joule (Brayton) est de 8 et
la température supérieure du cycle (sortie de la chambre de combustion) est t3 = 700 °C et celle du débit d’air de 20 Kg/s
est t1 = 20 °C.
Les rendements internes relatifs de la turbine et du compresseur sont respectivement égaux à 0,85 et 0,83. On considère
que Cp = 1,005KJ/Kg.K et ɤ=1,4 et restent invariables pour tout le cycle. L’installation est composée d’un seul corps de
turbine qui est couplé au compresseur. Calculer :
1- Le travail réel produit par la turbine
2- Le travail réel consommé par le compresseur
3- Le travail utile réel (du cycle)
4- La puissance utile réelle de la turbine (de cette installation)
5- La quantité de chaleur fournit au fluide moteur lors de la combustion
6- Le rendement thermique de ce cycle
2.2 CYCLE A COMBUSTION ISOBARE AVEC RECUPERATION
Le rendement thermique cycle à combustion isobare peut être amélioré en récupérant une partie de la
150 quantité de chaleur Q2 des gaz sortant de la turbine, encore chauds à quelques centaines de degrés Celsius,
avant leur évacuation vers l’atmosphère. Cette quantité de chaleur récupéré est utilisé pour préchauffer l’air
comprimé sortant du compresseur et avant son admission dans la chambre de combustion et ceci dans un
récupérateur (échangeur à surface). Ceci permet de diminuer les deux quantités de chaleur Q2 (perdue dans
l’atmosphère) et Q1 (fournit au cycle) impliquant une diminution de la consommation de combustible. Le
schéma général d’une installation avec récupération est représenté sur la figure III-4 et les cycles d’opération
correspondants sont représentés sur la figure III-5
151
II. Les Turbines à Vapeur
152
II.1 Description et principe de fonctionnement
Comme son nom l’indique et inversement à la turbine à gaz, la turbine à vapeur ‘TAV’ ou ‘TV’ est une
machine thermique motrice pour laquelle le fluide moteur est à l’état de vapeur (généralement vapeur d’eau)
pendant la détente et la production de travail.
Le fluide moteur est à l’état initial liquide et est transformé en vapeur sèche ou surchauffée en recevant une
quantité de chaleur ‘Q1’ par l’intermédiaire d’une combustion d’un carburant combustible gazeux, liquide ou
solide (pulvérisé ou injecté) et d’un comburant (l’air) à l’intérieur d’une chambre de combustion totalement
séparée et comprise entre la pompe assurant la compression et la turbine qui est aussi de type axial.
La chambre de combustion appelée aussi chaudière ou générateur de vapeur n’est pas juxtaposée à la turbine
mais est généralement installé dans un autre édifice.
PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
La pompe ‘4’ (ou le compresseur dans la cas du cycle de Carnot) comprime le fluide moteur liquide
153 (généralement l’eau) de la pression P1 (inférieure à la pression atmosphérique) jusqu’à une P2.
L’eau comprimé est ensuite envoyé dans chaudière ou générateur de vapeur ‘2’, où la combustion est réalisée
grâce à l’apport du combustible, pour être chauffée à pression constante jusqu’à l’état de liquide saturé puis
évaporée jusqu’à l’état de saturation à pression et à température constantes en recevant la quantité de chaleur
Q1.
Eventuellement la vapeur saturée est surchauffée jusqu’à une température supérieure (≤ 650 °C) dans un
surchauffeur ‘5’ puis envoyée dans la turbine où elle se détend (avec diminution de la température et de la
pression jusqu’à la pression du condenseur ‘3’ inférieure à la pression atmosphérique).
Le fluide moteur à l’état de vapeur humide (mélange de plus de vapeur que de liquide) sortant de la turbine ‘1’
passe dans le condenseur ‘3’ ( ou tour de refroidissement) où il est condensé partiellement (cycle de Carnot)
ou généralement complètement, en cédant la quantité de chaleur Q2 à la source froide (eau ou air d’une tour
de refroidissement) puis de nouveau comprimé et renvoyé par la pompe ‘4’ (ou le compresseur dans la cas du
cycle de Carnot) vers la chaudière ou générateur de vapeur ‘2’. Ainsi le cycle est complété et recommence de
nouveau.
Le travail mécanique de rotation produit par le rotor de la turbine sert à entrainer une génératrice d’électricité.
154
2. DIFFERENTS TYPES DE CYCLE DE FONCTIONNEMENT DES TURBINES A VAPEUR
Les installations et cycles de turbines à vapeur fonctionnent principalement suivants plusieurs types de cycles on prend comme exemple
155 le cycle de Carnot
2.a. CYCLE DE CARNOT
Le cycle de CARNOT est le cycle idéal suivant lequel une machine thermique motrice fonctionne en assurant le rendement thermique
maximum possible. Il est composé de deux transformations adiabatiques 1-2 et 3-4 (avec échange de travaux : une détente et une
compression) et de deux transformations isothermes et isobares 4-1 et 2-3 (avec échange de chaleur Q1 et Q2) comme représenté sur le
Les quatre transformations composant le cycle de Carnot sont donc:
- 1-2 : Détente adiabatique de la vapeur (Q1-2 = 0) avec production du travail, Wd = Wt = W1-2 = H2 – H1
- 2-3 : Condensation isobare et isotherme de la vapeur humide (sans production du travail W2-3 = 0) avec rejet, par le fluide moteur, de
la quantité de chateur Q2 au milieu extérieur,
Q2 = Q2-3 = H3 – H2
3-4 : Compression adiabatique du fluide moteur (Q3-4 = 0) avec apport du travail W3-4 ,
Wc = Wp = W3-4 = H4 – H3 (IV-3)
- 4-1 : Apport, au fluide moteur, de la quantité de chateur Q1 à température et pression constantes (sans production de travail),
Q1 = Q4-1 =H1 – H4 (IV-4)
En utilisant les équations IV-1 et IV-2 on obtient le rendement thermodynamique cycle de CARNOT,
N.B: Le rendement thermodynamique cycle de CARNOT a la valeur maximale possible qui puisse exister et donc le rendement
thermodynamique de tout autre cycle travaillant entre les mêmes températures T1 et T2 lui sera inférieur
156
157 Bibliographie
❑ Notions de mécanique des fluides. Cours et exercices corrigés. Auteur : Riadh BEN
HAMOUDA
❑ Support de cours Mécanique des fluides , L2; S1, ISET ;NABUL
❑ Technologie des Systèmes Hydrauliques ISET Siliana Cours hydraulique ,Elaboré par :
Chouchéne Mohamed
❑ Dossier Distributeurs à voies multiples, FESTO
❑ THERMODYNAMIQUE ET INSTALLATIONS ENERGETIQUES Dr. BENZERDJEB
ABDELOUAHAB 2017