Vous êtes sur la page 1sur 50

MECANIQUE DES FLUIDES

Fascicule TP

Master GMPr,S1 & Filière CMI,S2

Ecoulement de sillage d'un bateau (Photo prise dans le détroit de Gibraltar)

Mise à jour & complété par : Mourad Belatik (Enseignant)

Département de Génie Mécanique Version V.3 (2023-2022)


TP 1 : LES PERTES DE CHARGES

I. Introduction :
Les pertes de charges correspondent à des chutes de pressions dans les circuits de transport de
fluides. Une chute de pression induit systématiquement une perte de l’énergie transportée par
ce fluide.
Ces pertes sont proportionnelles au mode d’écoulement (laminaire, turbulent…), aux matériaux
constituant (type de matériau et rugosité), à la vitesse d’écoulement et à la géométrie de la
conduite (section, longueur, forme (singulière)…).

II. But de la manipulation :


Le principe du banc est d’étudier les pertes de charge des différents composants de tuyauterie
(coudes, raccords, vannes et tuyauteries).

2
III. Dispositif expérimental :

Vue générale

1
9
2

3
4
5

7
10
8

ITEM DESIGNATION
1 Canalisation PVC rugueuse DN20 : longueur 1m
2 Canalisation PVC rugueuse DN32 : longueur 1m
3 Canalisation méthacrylate D12 : longueur 1m
4 Vanne à siège incliné ; Rétrécissement brusque DN32/DN20 sur canalisation lisse PVC ;
Canalisation PVC lisse DN20 : longueur 1m ; Augmentation brusque DN20/DN32 sur
canalisation lisse PVC
5 Robinet à opercule 1’’ ; Canalisation PVC lisse DN32 : longueur 1m
6 Filtre à tamis D32 ; Vanne à membrane ; Venturi plexiglas ; Diaphragme plexiglas
7 Système de tuyauterie PVC en montage parallèle ; Série de deux coudes à 90° ; Perte au
niveau d’un Té ; Vanne à boisseau ; Coude à 45° ; Perte au niveau d’un Y ; Coude à 90°
8 Manomètre à colonne d’eau ; Manomètre différentielle
9 Plaque de connexion pour le raccordement aux différents éléments de mesures :
- Capteur de pression différentielle avec vannes de purge
- Deux capteurs de pression
- Manomètre à colonne d’eau avec vanne de purge
- Manomètre différentielle
10 Evacuation par vanne à membrane pour le réglage du débit de sortie

3
Coffret électrique

11

12

13

14

15

ITEM DESIGNATION
11 Voyant blanc de présence tension
12 Sectionneur général d’alimentation électrique
13 Afficheur mesures : Débit, Mesure de la pression différentielle, Pression P1, Pression
P2, puissance électrique consommée par la pompe du FME00
14 Prise USB pour connexion au logiciel de supervision
15 Connexion électrique de type « Arting » entre le banc hydraulique FME00 et le banc de
perte de charge AFTC permettant de piloter la pompe du FME00 depuis la supervision
informatique

4
Mise en service du banc

Assurez-vous d’avoir suivi la procédure décrite au paragraphe précédent.

- Connectez les 2 prises ‘Arting‘ entre le AFTC et le banc d’alimentation FME000.


- Tournez le sectionneur général d’alimentation électrique en position horizontale
- Le voyant blanc s’allume. Dans le cas contraire, vérifiez l’alimentation de la prise
électrique du bâtiment ou les disjoncteurs dans le coffret. (l’ouverture du coffret
électrique doit être réalisée par une personne habilitée électriquement)
- Déconnectez les raccords de mesure des différents éléments de mesure de pression
- Ouvrez toutes les vannes du circuit hydraulique
- Pressez le bouton vert marche pompe du banc d’utilité FME00 et tournez le
potentiomètre permettant de faire varier la vitesse de rotation de la pompe
- Dans le cas où le banc d’utilité ne serait pas fourni vous avez juste besoin d’ouvrir
l’alimentation en eau du bâtiment
- Le circuit se remplit et l’air en surplus est évacué

Vous pouvez passer à la réalisation des travaux pratiques.

Utilisation du capteur de pression différentielle

- Raccordez les deux flexibles reliés au capteur sur les raccords rapides de l’élément que
vous souhaitez étudier (exemple le venturi)
- Le raccord (+) se place coté amont (par ou arrive le fluide)
- Démarrez ensuite la pompe et ouvrez les vannes de purge des flexibles

- Lorsque les flexibles ne contiennent plus d’air, refermez les vannes.


- Vous pouvez ajuster le débit souhaité et procéder à vos mesures

Utilisation du manomètre à colonne

- Raccordez les deux flexibles reliés au manomètre sur les raccords rapides de l’élément
que vous souhaitez étudier (exemple le venturi).
- Le raccord (+) se place coté amont (par ou arrive le fluide)

5
- Démarrez ensuite la pompe et ouvrez la vanne 24

- L’air contenu dans les tubes du manomètre s’évacue. Patientez jusqu’à ce que les tubes
soit plein d’eau.
- Refermez la vanne 24
- Stoppez la pompe
- Ouvrez lentement la vanne 25 afin de faire descendre le niveau d’eau dans les tubes
- Lorsque le niveau est sur le bas des tubes, refermez la vanne 25
- Démarrez la pompe
- Vous pouvez ajuster le débit souhaité et procéder à vos mesures

Arrêt du banc

A la fin des TP il est nécessaire de suivre la procédure suivante pour arrêter le banc

- Stoppez le fonctionnement de la pompe du banc d’utilité par le bouton rouge double


touche
- Tournez le potentiomètre du banc d’utilité à 0
- Videz les tuyauteries en ouvrant toutes les vannes
- Déconnectez les prises Arting entre les deux bancs
- Stoppez l’alimentation électrique (tournez le sectionneur électrique en position
horizontale)
- Assurez-vous que le banc ne sera pas stocké dans un lieu exposé à des températures
inférieures à 5°C et qu’il est à l’abri de toute dégradation.
- En cas de non utilisation prolongée, vidangez le bac
- Déconnectez les raccords de mesure du circuit hydraulique. Ne les laissez pas en
position de mesure : risque de fuite des raccords sur le long terme

6
IV. Etude théorique :

Désignations

Symbole Désignation Unité Dimension

W Energie hydraulique Joule ML 2 T -2

L Longueur tuyauterie m L

D Diamètre tuyauterie m L

V Vitesse de fluide m/s LT -1

P Pression Pa ML-1 T-2

 Masse volumique Kg/m ML-3

 Viscosité cinématique m2/s L2 T-1

 Viscosité dynamique Nw sec m-2 ML-1 T-1

 Coefficient perte de charge régulière ------------ ---------------

 Coefficient perte de charge singulière ------------ ---------------

 Coefficient de conduction ------------ ---------------

7
A. Pertes De Charge Régulières

1. Expression générale des pertes régulières

La perte de charge est l’énergie hydraulique dissipée en énergie calorifique. Cette dissipation résulte
du frottement sur les parois des conduites des particules de fluide se trouvant au voisinage de celles-
ci. La dissipation d’énergie est donc fonction de ces frottements. En conséquence, cette perte
d’énergie appelée perte de charge est proportionnelle au carré de la vitesse du fluide.
On peut constater, lorsque la section d’écoulement croît, qu’il y a de plus en plus de particules en
frottement, donc de plus en plus de dissipation d’énergie par frottements, donc que la perte de charge
augmente. Mais on peut aussi remarquer que proportionnellement au débit massique, ou à la masse
de fluide écoulée dans un temps donné, le nombre de particules frottantes diminue puisque le volume
de particules non frottantes V =  LD 2/4 croît plus vite que la couche externe de particules
frottantes S =  DL qui n’est fonction que du diamètre alors que le volume interne est
fonction du carré. En conséquence l’énergie relative dissipée sera moins importante.
Autrement dit, une même masse de fluide perdra moins d’énergie à vitesse égale dans
une canalisation de faible grande section. Il en résulte que la perte de charge par unité
de masse est inversement proportionnelle à la section. Cette dernière ne dépendant que
du diamètre, la perte de charge est inversement proportionnelle à ce diamètre.
Par contre, on peut remarquer que pour une même masse de fluide, les frottements
augmentent avec la longueur de déplacement. La perte d’énergie par unité de masse
est donc proportionnelle à la longueur de la canalisation.
On peut remarquer que la rugosité du matériau constituant la canalisation, intervient
dans les frottements ainsi que la viscosité du fluide.
Ces diverses remarques justifient la forme de la relation exprimant la perte de charge,
soit la quantité d’énergie que dissipe chaque unité de masse.

1 V2
W  L
2 d

Dans cette relation  est un coefficient sans dimensions qui tient compte de l’influence
de divers paramètres, tels que : la rugosité et la viscosité du fluide par l’intermédiaire
du nombre de Reynolds.

8
Si on étudie l’équation aux dimensions de cette relation, on vérifie bien que :

V 2 L L2 L L3 L2
W  2  2 2
L T L LT T D’où :

W est une énergie par unité de masse, qui est dans ce cas l’énergie hydraulique
perdue par chaque unité de masse.
On sait que l’énergie hydraulique sous la forme générale W’ est égale au produit du
volume débité par la pression à laquelle il a été débité, soit W’ = VP.
On peut remarquer que, quels que soient les frottements et leur influence, le
volume débité en sortie demeure le même que dans l’expression précédente V est
constant.
D’autre part puisque W’ diminue et que V est constant, cela implique que P diminue.
En fait dans la pratique on enregistre bien une chute de pression. La conséquence de
la dissipation d’une partie de l’énergie hydraulique en énergie calorifique est une
chute de pression. C’est la raison pour laquelle on exprime très souvent les pertes de
charge en chute de pression donc en Pascal.
Pour exprimer la perte de charge en Pascal, il faut donc se ramener à l’équation
précédente soit :

1 V2 L
W 
2 d

qui est une équation d’énergie/ unité de masse transformée en équation de pression.
Si on multiplie W(=W’/M) par , on obtient :

Si on veut transformer l’équation précédente en équation de pression, tout en


conservant son homogénéité, il faut multiplier les deux termes de cette équation par
, ce qui donne :

1 V2 L
P  
2 d

9
Dont il est facile de vérifier la conservation de l’homogénéité.

v 2 L M L2 L ML3
P  3 2  4 2  ML1T  2  P
L L T L LT

La relation déterminant la valeur des pertes de charge en pression est donc :

1 v2
p   L
2 d

Cette relation peut également être arrangée pour exprimer la valeur des pertes de
charge en unité de longueur (hauteur de colonne d’eau).

1 1 V2
H    L
2 g d

2. Coefficient de pertes de charge

Nous venons de voir que, appelé coefficient de perte de charge, est fonction du
Vd
nombre de Reynolds ( Re  qui caractérise la nature de l’écoulement), ainsi que

la rugosité K.

Le nombre de Reynolds est défini comme suit :

Vd
Re 

Pour Re < 2000, l’écoulement est laminaire


et le coefficient de perte de charge est de la forme :

64 VL
  p  32 2
Re d

Pour Re >2000, l’écoulement est en général turbulent.

Si on peut caractériser la rugosité des parois par un seul paramètre linéaire k,  est
donné par la formule de Colebrook :

1 K / d 2,51 
 2 log10   
  3,71 Re  

10
Si la rugosité est faible, la conduite se comporte comme hydrauliquement lisse, ainsi:

1  Re  
 2 log10  
  2,51 

Expression qui, si Re <105, peut être remplacée par la formule plus simple de Blasius
:

 = (100 Re) -1/4

Si la rugosité est forte, la conduite se comporte comme étant hydrauliquement


rugueuse et on a, si Re est très grand :

1  d
 2 log10 3,71 
  K

En général, on utilise des diagrammes ou des abaques pour évaluer les valeurs de 
K
en fonction de Re et de D.

A : Laminaire, droite de
Poiseuille
B : Turbulent, droite de Blasins

Le cas général reste cependant :

V2 L
p  
2 d
Il est possible de connaître la valeur du coefficient de perte de charge pour chaque
type d’écoulement en utilisant la courbe de Colebrook. L’adaptation de cette courbe
donnée précédemment montre bien l’influence des différents écoulements sur la
valeur du coefficient de perte de charge.

11
B. Pertes De Charge Singulières

1. Cas d’amplification brusques

Si on étudie le comportement du fluide dans un évasement progressif horizontal avec des pertes
suffisamment faibles pour qu’il n’y ait pas de décollement, on peut appliquer l’équation de
Bernoulli

V2 P
 gh   C
2 

2 2
V1 P V P
 gh 1  1  2  gh 2  2
2 1 2 2

On a les équivalences : h1 =h2


car h est compté positivement vers le haut à partir d’un plan de référence quelconque horizontal
et 1 = 2 si le fluide est un liquide homogène (sans bulles).

 V12  V2 2 
1
P2  P1 
On obtient : 2

En revanche si l’on étudie le comportement d’un fluide compressible parfait au niveau d’un
évasement brusque d’une canalisation horizontale on enregistre la formation de turbulences
représentées par le schéma ci-dessous :

12
On ne peut donc plus dans ce cas appliquer le théorème de Bernoulli. Par contre nous savons que le
taux de variation de la quantité de mouvement de l’élément fluide est égale à la somme des forces
qui lui sont appliquées.
Si on étudie le comportement de l’élément fluide compris entre les sections S1 et S2 en projection
orthogonale afin d’éliminer les forces de pression latérales ainsi que le poids de l’élément, on constate
qu’il est soumis :

 A la poussée amont P1. . S1


 A la poussée aval -P2. . S2
 A la poussée de la paroi sur le fluide stagnant. On peut remarquer que la pression du fluide en
équilibre à cet endroit est égale à la pression de sortie en S1.

En effet, s’il en était autrement la différence de pression engendrerait des forces de déplacements et
le fluide ne serait plus stagnant.

La surface de la paroi étant (S2 - S1), la poussée que celle-ci exerce est donc P1 (S2 -S1).
Nous avons vu que la somme des forces appliquées sur l’élément de fluide est égale au taux de
variation de la quantité de mouvement.
K = qm (V2 - V1)
V2 et V1 étant respectivement les vitesses en S2 et S1.

Nous pouvons donc écrire :

qm . (V2 - V1)
= P1S1 - P2S2 + P1 (S2 - S1)
= P1S1 - P2S2 + P1S2 - P1S1
= S2 (P1 - P2)

Avec qm = S1 V1  S2 V2 , nous obtenons :

S2 V2  V2  V1   S2  P1  P2 
ρ S2 V2 (V2-V1) = S2 P1 - S2 P2
S2 P2 = S2 P1 - ρ S2 V2 (V2-V1)
P2 = P1 - ρ V2 (V2-V1)
P2 = P1 - ρ (V22 - V1.V2)

13
En remarquant que :

V  V 
2 1
2
 V2 2  V12  2V1 V2
V  V 
2 1
2
 V12  V2 2  2V1V2

On peut donc écrire :

P2 = P1 - 1/2 . ρ . [ (V2 - V1)2 - V12 + V22]

Cette dernière formulation fait apparaître, d'une part la pression totale en amont Pt1 = P1 + 1/2.ρ.V12,
d'autre part la pression totale en avale Pt2 = P2 + 1/2.ρ.V22, ainsi que la différence entre les deux
Pt1 - Pt2 = 1/2.ρ. (V1-V2)2 constituant ainsi l'expression analytique de la perte de charge générée par la
singularité. Cette perte de charge peut aussi se formuler en fonction de la pression cinétique de
l'écoulement amont :

ΔPt = 1/2.ρ. (V1-V2)2 = 1/2.ρ.V12. (1- S1/S2) 2


On peut ainsi introduire un coefficient sans dimension, fonction uniquement de la géométrie de la
singularité, en l'occurrence ici des sections amont et aval : = (1- S1/S2) 2
On enregistre donc entre les deux systèmes une chute de pression.

2. Cas d’un rétrécissement brusque

Comme le montre le schéma ci-dessus la contraction de la veine fluide se prolonge au delà de la


section de restriction puis s’élargit pour reprendre la section de la canalisation.
On démontre dans ce cas que la chute de pression est surtout due à l’élargissement de la veine
fluide. Donc, selon l’expression déjà établie pour élargissement brusque, appliquée ici entre les
sections 2 et 3 :

ΔPt = 1/2.ρ. (V2-V3)2 = 1/2.ρ.V32. (S3/S2 -1)2

14
3. Coefficient de contraction

V3/V2 = (Q/S3) / (Q/S2) = S2/S3 = ɛ appelé coefficient de contraction.

Ce coefficient dépend du rapport entre la section minimale de la veine et la section de la


canalisation. Il dépend donc du rapport des sections d’entrée et de sortie S3/S1.
Il varie de 0,6 à 1 lorsque S3/S1 passe de 0 à 1.
L’équation relative à un rétrécissement revient à :

ΔPt = 1/2.ρ. (V2-V3)2 = 1/2.ρ.V32. (S3/S2 -1)2 = 1/2.ρ.V32. ( (1/ ɛ) - 1)2

4. Coefficient de pertes de charge

En posant  = ( (1/ ɛ) - 1)2 On obtient : ΔPt = 1/2.ρ.V32. 

 est un nombre sans dimensions ne dépendant que de la forme de l’obstacle. On l’appelle


coefficient de perte de charge.
Les pertes de charge singulières ne sont pas uniquement dues aux rétrécissements brusques ou aux
élargissements brusques mais on constate qu’on peut toujours les exprimer sous la forme :
V2
p  
2
Ou en exprimant la perte de charge en hauteur :
p V2
h  
g 2g
Pour une conduite cylindrique de diamètre D présentant un certain nombre de singularités, il est
possible de considérer la perte de charge totale produite par cette installation comme la somme :

- d’une perte de charge régulière due aux frottements sur les parois et calculée sur
la longueur totale de la conduite (y compris les accidents).

- de pertes de charge singulières :


1  L 
p   V 2    
2 d 

15
5. Valeurs empiriques des coefficients

Coudes brusques

 
  sin 2  2 sin 4
2 2

Coudes brusques à angles droit

 
  sin 2  2 sin 4
4 4
2 4
 2  2
  2   2 4 
2  2 
2 4 16
  2.   1
4 16 16

Coudes arrondis

2   D  2 
7

  0,131  1,847 
   2r  

Avec D = Diamètre
 = angle de coude
r = rayon de courbure

Elargissement de section

2
 S 
    1 sin 
 S' 

16
Rétrécissement de section

2
1 
    1 sin 
 

Avec µ Coefficient de contraction

Rétrécissement brusque 1 
2

    1 sin 
 
Avec µ Coefficient de contraction
µ= sc/s = 0.59 + 0.41.(s/S)3 :
Formule de Weisbach

Ou bien : = 1/2. (1 - s/S) :


Formule la plus utilisée.
α=Pi/2  = (1/µ -1)2. On retrouve bien étudié

Départ de conduits

= 0,5 dans le cas d’arête émoussée


= 1 dans le cas d’arête vive

= 0 dans le cas d’arête émoussée


= 2,5 dans le cas d’arête vive

= 0,25 dans le cas de chanfrein à 45° ou de léger


arrondi

= 0,18 pour a/d = 0,1


= 0,15 pour a/d = 0,15
= 0,13 pour a/d = 0,25
= 0,10 pour a/d = 0,4

= 0,1 pour a/d = 0,12


= 0,06 pour a/d = 0,16
= 0,04 dans le cas de grands arrondis

17
Jonctions

= 1,2

= 0,1

= 0,5

= 2,5 à 3

= 0,06

= 0,15

= 1,12

Perçage de blocs

= de 0,6 à 0,9

= 0,15 = 0,5

= 0,8 = 1,1

18
V. Manipulation :

Caractéristiques techniques :

1 Débitmètre à flotteur 100-10000L/h et en option débitmètre numérique


2 Canalisation PVC rugueuse DN20 : longueur 1m
3 Canalisation PVC rugueuse DN32 : longueur 1m
4 Canalisation méthacrylate D12 : longueur 1m
5 Vanne à siège incliné
6 Rétrécissement brusque DN32/DN20 sur canalisation lisse PVC
7 Canalisation PVC lisse DN20 : longueur 1m
8 Augmentation brusque DN20/DN32 sur canalisation lisse PVC
9 Robinet à opercule 1’’
10 Canalisation PVC lisse DN32 : longueur 1m
11 Filtre à tamis D32
12 Vanne à membrane
13 Venturi plexiglas
14 Diaphragme plexiglas
15 Système de tuyauterie PVC en montage parallèle
16 Série de deux coudes à 90°
17 Perte au niveau d’un Té
18 Vanne à boisseau
19 Coude à 45°
20 Perte au niveau d’un Y
21 Coude à 90°
22 Vanne à membrane pour le réglage du débit

Pour la mesure des pertes de charge :


1 Transmetteur électronique de pression différentielle : 0 à 4 bars avec affichage local,
flexibles équipés de raccords rapides à double obturation et de vannes de purges en option.
2 Deux capteurs de pressions en option.
3 Manomètre à colonne d’eau de hauteur 1000 mm
4 Manomètre différentielle.

19
Protocole expérimental :

Connectez les raccords rapides du capteur de pression différentielle sur l’élément à tester, en
ayant soin de respecter les polarités à savoir raccord (+) en amont, raccord (-) en aval.
Pressez le bouton vert «Marche pompe » et ajuster la vitesse à l’aide du potentiomètre. L’eau
circule dans la tuyauterie.
 Purgez l’air contenu dans les flexibles de prises de pression en ouvrant les deux vannes
de purge. Les refermer.
 Procédez au zéro de la chaine de mesure de pression différentielle comme suit :
Fermez progressivement la vanne à membrane située au niveau de l’évacuation
Le débit est nul, la pression différentielle réelle l’est aussi. L’indicateur indique : X mbar.
Cette valeur différente de 0 est due à la valeur de pression atmosphérique du moment,
l’incertitude de reproductibilité du zéro du capteur, etc...
Il est donc important de noter cette valeur X mbar afin de la retrancher à celles relevées
durant les essais.
 Réouvrir la vanne à membrane et ajuster le débit souhaité à l’aide d’une des vannes de
réglage. Noter la pression différentielle correspondant à ce débit.

A. Etude des pertes de charges régulières

But : Le but de ce TP est d’étudier les pertes de charges régulières dans les différentes
tuyauteries (DN20 (7)-DN32 (10)-DN16 (4) présentent sur la maquette

Méthode : Nous allons mesurer les différentes pertes de charges en fonction des tuyauteries
utilisées et les comparer aux résultats théoriques.

Rappel : Il a été vu que les pertes de charge régulières avaient pour expression :

1 v2
P   L
2 d en pascal
Donc, le coef. de pertes de charge  peut être déduit expérimentalement par la relation :

20
2d5
  P
8Q 2 L Connaissant Q et P.

1. Etude de la tuyauterie en PVC lisse D32-DN 25 ( 10)


 Effectuez les mesures des pertes de charge pour différents débits.
En déduire chaque coefficient de perte de charge linéique : J = ΔP / L en Pa/m

Diamètre réel intérieur= 27,2 mm

Pour l'eau à 20° : Viscosité cinématique = 1E-6 m²/s , Masse volumique = 999 kg/m3

Débit volumique (l/h) 1000 2000 4000 6000 8000 10000


Valeurs mesurées
Pertes de charge (mbar)
Valeurs calculées
Débit volumique (m3/s)
Vitesse (m/s)
Nombre de Reynolds
Coef. de perte de charge
Pertes de charge (Pa)
Perte de charge linéique
(Pa/m)
Val. expérimentale (Pa)
Comparez les résultats expérimentaux avec les valeurs théoriques et les commentez.
2. Etude de la tuyauterie en PVC lisse D20-DN 15 (7)

 Effectuez les mesures des pertes de charge pour différents débits. En déduire chaque
coefficient de perte de charge linéique : J = ΔP / L en Pa/m

Diamètre réel intérieur= 16.8 mm


Pour l'eau à 20° : Viscosité cinématique = 1E-6 m²/s, Masse volumique = 999 kg/m3

Débit volumique (l/h) 1000 2000 4000 6000 8000 10000


Valeurs mesurées
Pertes de charge (mbar)

21
Valeurs calculées
Débit volumique (m3/s)
Vitesse (m/s)
Nombre de Reynolds
Coefficient de perte de
charge
Pertes de charge (Pa)
Perte de charge linéique
(Pa/m)
Val. expérimentale (Pa)

 Comparez les résultats expérimentaux avec les valeurs théoriques et les commentez.

3. Etude de la tuyauterie en méthacrylate D16-DN12 (4)

 Effectuez les mesures des pertes de charge pour différents débits. En déduire
chaque coefficient de perte de charge linéique : J = ΔP / L en Pa/m

Diamètre réel intérieur= 12 mm


Pour l'eau à 20° : Viscosité cinématique = 1E-6 m²/s , Masse volumique = 999 kg/m3

Débit volumique (l/h) 1000 2000 4000 6000 8000 10000


Valeurs mesurées
Pertes de charge (mbar)
Valeurs calculées
Débit volumique (m3/s)
Vitesse (m/s)
Nombre de Reynolds
Coefficient de perte de
Pertes de charge (Pa)
charge
Perte de charge linéique
Pa/m)

22
Val. Expérimentale (Pa)

 Comparez les résultats expérimentaux avec les valeurs théoriques et les commentez.

4. Etude de la tuyauterie en PVC rugueux D20-DN 15 (2)


500 1000 1500 2000 2500 3000 3500

Débit volumique (l/h) 1000 2000 4000 6000 8000 10000


Pertes de charge (mbar)

 Effectuez les mesures des pertes de charge pour les différents débits

 En déduire pour chaque débit le coefficient de pertes de charge.

Débit volumique (l/h) 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000
Vitesse (m/s)
Nombre de Reynolds

 En utilisant le diagramme de Moody et sachant que le diamètre interne réel est de 17,3
mm, en déduire la valeur moyenne de la rugosité équivalente K.

En page suivante, le diagramme de Moody pour le calcul des pertes de charges linéaires.

5. Etude de la tuyauterie en PVC rugueux D32-DN25 (3)


500 1500 2000 2500 3000 3500 4000
Débit volumique (l/h) 1000 2000 4000 6000 8000 10000
Pertes de charge (mbar)

 Effectuez les mesures des pertes de charge pour les différents débits

 En déduire pour chaque débit le coefficient de pertes de charge .

Débit volumique (l/h) 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000
Vitesse (m/s)
Nombre de Reynolds

23
 En utilisant le diagramme de Moody et sachant que le diamètre interne réel est de 17,3
27.2 mm (même conduite que celle des deux coudes en série), en déduire la valeur
moyenne de la rugosité équivalente K.

En page suivante, le diagramme de Moody pour le calcul des pertes de charges linéaires

24
25
B. Étude des pertes de charges singulières

But : Le but de ce TP est d’étudier les pertes de charges singulières dans les différentes
singularités présentent sur la maquette.

Méthode : Nous allons mesurer les différentes pertes de charges en fonction des singularités
étudiées et les comparer aux résultats théoriques.

Rappel :
Dans ce cas, la perte de charge (ou chute de pression) est de la forme :

Où  est le coefficient de perte de charge singulière.

1. Pertes de charge dans deux coudes 90° (16)

Le coefficient  est donné par la formule empirique : avec  en radians

Les deux coudes seront considérés comme un unique coude effectuant un α’ = 360°.

1) Déterminez expérimentalement la valeur du coefficient de perte de charge  de cette


singularité pour plusieurs valeurs de débit. Vérifier que le coefficient est constant.

Diamètre = 27.2 mm
R0 = 0.75xD en standard
Pour l'eau à 20° : Viscosité cinématique = 1E-6 m²/s , Masse volumique = 999 kg/m3

Débit volumique (l/h) 1000 2000 4000 6000 8000 10000


Valeurs mesurées
Pertes de charge (Pa)
Valeurs calculées
Débit volumique (m3/s)
Vitesse (m/s)
Nombre de Reynolds
Coefficient de perte de
charge expérimentale.
Pertes de charge (Pa)
Perte de charge linéique
(Pa/m)
Valeurs expérimentales
(mbar) Coef. de P. C. théo.
Comparez les résultats expérimentaux aux valeurs théoriques données dans le manuel.

26
2. Pertes de charge dans le rétrécissement brusque (6)

Le coefficient de pertes de charges est donné par la formule empirique :


2
1 
    1
C 
où C est un coefficient proche du coefficient de contraction et est donné pour des
nombres de Reynolds élevés par :
3
 S1 
C  0,63  0,37  Avec S1  S2
 S2 
 Calculez théoriquement la perte de charge singulière dans le rétrécissement pour qlqs
débits.

Grand diamètre = 27.2 mm


Petit diamètre = 16.8 mm
Pour l'eau à 20° : Viscosité cinématique = 1E-6 m²/s , Masse volumique = 999 kg/m3

Débit volumique (l/h) 1000 2000 4000 6000 8000 10000


Valeurs mesurées
∆PPertes de charge (Pa)
Valeurs calculées
Débit volumique (m3/s)
Vitesse (m/s) en S :
en S :
Coefficient de perte de
charges théorique
Pertes de charge
théoriques (Pa)
Pertes de charge totales
(mbar) théorique Exp.
(Ajouter les P.C régulières :
100mm du grand diamètre et
100mm du petit diamètre).
Pertes de charge totales
(Pa) théorique

 Effectuez les mesures puis comparer les résultats. Que remarque-t-on ? Pourquoi ?
Calculer la valeur du coefficient de perte de charge . Calculer les pertes de charge totales.
 Comparez les résultats expérimentaux aux résultats théoriques donnés.

3. Pertes de charge dans l’élargissement brusque (8)

Le coefficient de pertes de charge est donné par la formule empirique :


2
 S1 
  1   avec S1<S2
 S2 
 Effectuez les mesures pour plusieurs débits et calculer le coefficient .

27
Grand diamètre = 27.2 mm
Petit diamètre = 16.8 mm
Pour l'eau à 20° : Viscosité cinématique = 1E-6 m²/s , Masse volumique = 999 kg/m3

Débit volumique (l/h) 1000 2000 4000 6000 8000 10000


Valeurs mesurées
∆PPertes de charge (Pa)
Valeurs calculées
Débit volumique (m3/s)
Vitesse (m/s) en S :
en S :
Coefficient de perte de
charges théorique
Pertes de charge
théoriques (Pa)
Pertes de charge totales
(mbar) théorique Exp.
(Ajouter les P.C régulières :
100mm du grand diamètre et
100mm du petit diamètre).
Pertes de charge totales
(Pa) théorique

 Effectuez les mesures puis comparer les résultats. Que remarque-t-on ? Pourquoi ?
Calculer la valeur du coefficient de perte de charge . Calculer les pertes de charge totales.

 Comparez les résultats expérimentaux aux résultats théoriques donnés.

28
C. Etude d’un venturi

But : Le but de ce TP est d’étudier les pertes de charges dans un venturi

Méthode : Nous allons mesurer les pertes de charges en fonction du débit et tracer les
courbes caractéristiques.

1) Pertes de charge dans un venturi (13)

500 750 1000 1250 1500 1750 2000


Débit volumique (l/h) 1000 2000 4000 6000 8000 10000
Valeurs mesurées
Pertes de charge (mbar)
Valeurs calculées
Débit volumique (m3/s)
Pertes de charge (Pa)
Racine carrée des pertes
de charge

2) Exploitations des résultats

 pour chaque point de mesure, calculez les valeurs demandées

 tracez ensuite sur un même graphique les courbes :


Pertes de charge en fonction du débit
Racine carrée de la perte de charge en fonction du débit

 que pouvez-vous dire de l’allure des courbes ?

 Le débit dans un Venturi est régi par l’équation suivante : Q = K.√ΔP


Calculez le coefficient K moyen (expérimentale) sachant que ΔP est en Pascal et Q en
m3/s (détaillez votre calcul) :
Vérifiez la valeur de K obtenue ci-dessus à l’aide du théorème de Bernoulli :
1 2 1
P1  v1  P2  v 22
2 2
L’application du théorème de Bernoulli sur un Venturi nous donne l’équation suivante :
P 2
Q
 1 1 
8  4  4 
2
d D 

29
Où :
Q est le débit en m3/s, ΔP est la différence de pression en Pascal, d est le diamètre du
col du Venturi en m, D est le diamètre du cylindre d’entrée en m
ρ est la masse volumique de l’eau à 20 °C

Cette équation peut aussi s’écrire sous la forme :α


2
Q  
 1 1 
8  4  4 
2
d D 

En utilisant le plan situé sur la page suivante, déterminez les valeurs de d et D puis
calculez la valeur du coefficient K théorique (détaillez votre calcul).

Comparez les valeurs théoriques et expérimentales de K et indiquez les causes


probables pour les différences constatées.

30
D. Etude d'un diaphragme (Peut être omis)

But : Le but de ce TP est d’étudier les pertes de charges dans un diaphragme

Méthode : Nous allons mesurer les pertes de charges en fonction du débit et tracer les
courbes caractéristiques.

1. Pertes de charge dans un diaphragme (14)

Débit volumique (l/h) 1000 2000 4000 6000 8000 10000


Valeurs mesurées
Pertes de charge (mbar)
Valeurs calculées
Débit volumique (m3/s)
Pertes de charge (Pa)
Racine carrée des pertes
de charge

2. Exploitations des résultats

 pour chaque point de mesure, calculez les valeurs demandées

 tracez ensuite sur un même graphique les courbes :


Pertes de charge en fonction du débit
Racine carrée de la perte de charge en fonction du débit

 que pouvez-vous dire de l’allure des courbes ?

 Le débit dans un Diaphragme est régi par l’équation suivante : Q = K.√ΔP

Calculez le coefficient K moyen sachant que ΔP est en Pascal et Q en m3/s (détaillez


votre calcul) :

31
TP 2 : ETUDE D’UN SYSTEME DE DEUX POMPES
CENTRIFUGES

I. But de la manipulation :
Le but de cette manipulation est l’étude de la caractérisation d’un circuit hydraulique fermé
contenant une seule pompe centrifuge ou un couplage en parallèle/série de deux pompes
identiques et indépendantes.

Le TP permet aussi d’entendre et de voir l’apparition du phénomène de la cavitation à


l’intérieur d’une pompe centrifuge. Parallèlement il permet aussi d’assimiler l’utilisation
d’un Venturi pour mesurer la vitesse moyenne d’un écoulement et ainsi pouvoir remonter à
son débit.

32
II. Dispositif expérimental/ Fonctionnement de l’appareil :

Spécifications techniques requises :

 2 pompes centrifuges ;

 2 moteurs à courant alternatif : chacun pour piloter chaque pompe indépendamment- Chaque
moteur sera monté sur paliers ;

 Chaque moteur de pompe est contrôlé par son propre variateur électronique ;

 Débit des pompes : Environ 22 L.s-1;

 Hauteur manométrique totale : 120 kPa ;

 Vitesses de pompe maximum : 3000 tr/min ;

 Puissance moteur : 0.75 kW à 3000 tr-min-1 ;

 Mesure du débit : par tube Venturi ;

 Mesure des pressions par un afficheur/transmetteur de pression à affichage numérique avec


4 prises de pressions avec pour chacune un port de purge d’air ; aspiration, refoulement et
pression différentielle au niveau du Venturi.

 Mesure de vitesse : par 2 capteurs de proximité et afficheurs numériques contrôlé par


microprocesseur ;

 Mesure du couple : 2 cellules d'effort à jauges de déformation avec afficheur numérique


contrôlé par microprocesseur ;

 Les vitesses et les couples des deux pompes seront affichés numériquement ainsi que les
valeurs calculées de la vraie puissance 'à l’arbre’ ;

 Panneau d'instrumentation verticale avec panneaux modulaires équipés de poignées

 Monté sur châssis mobile ;

 Possibilité de connecter un système d'acquisition de données ;

 Dimensions et poids en v L 1700 mm x P 600 mm x H 1600 mm, 160 kg ;

 Manuel d'utilisation et de travaux pratiques

33
Figure1: Nomenclature Générale du Banc H83 –avec tous les instruments optionnels

Les pompes sont montées sur un châssis mobile qui supporte un réservoir d'eau, la
tuyauterie et les instruments de mesure montés sur un rail. Un moteur électrique à vitesse
variable entraine la pompe. Chacun des moteurs de pompes comprend un capteur de force
(cellule de charge) pour mesurer le couple mécanique du moteur, l’ensemble formant un
dynamomètre. Un tachymètre monté sur l'arbre de chaque moteur mesure la vitesse
angulaire (la vitesse de rotation de la pompe). Les câbles de chaque moteur et de leurs
capteurs se connectent à chacun des deux commandes des moteurs placés sur le rail du
panneau d’instrumentation. Chaque commande de moteur comprend un bouton
Marche/Arrêt et la commande de vitesse du moteur ainsi qu’un afficheur permettant
d’afficher la vitesse de la pompe, le couple et la puissance à l’arbre.

L'eau est aspirée du réservoir vers chacune des pompes via une crépine et un clapet anti-
retour à bille. L'eau passe ensuite par des vanne d’entrée (aspiration), puis au travers des
pompes et sort ensuite par un ensemble de tuyauterie et de vannes pour retourner vers le
réservoir d’alimentation en traversant au préalable un tube Venturi. La configuration de la
tuyauterie et des vannes permet de coupler les pompes en série et en parallèle. Les prises
de pression dans les conduites et le Venturi se raccordent à l’afficheur numérique et aux
manomètres de bourdon à aiguille optionnels, montés sur le panneau d’instrumentation. Le
tube Venturi permet de calculer le débit.

34
III. Etude théorique :

Notation

Pression statique à l’aspiration


de P N.m-2
I
la pompe
Pression statique au
refoulement P N.m-2
O
de la pompe
Débit volumétrique Q m3.s-1
Tr.min-1
Vitesse de la pompe N
ou Rad.s-1
Puissance électrique
absorbée W Watts
1
par la pompe
Puissance hydraulique de la W Watts
pompe 2
Pertes (W1-W2) L Watt

Rendement de la pompe %

Diamètre de roue D m
Diamètre intérieur de la
tuyauterie
d m
Hauteur totale d’élévation de
la H Pa ou N.m-2
pompe
Accélération du à la gravité g m.s-2
Couple T N.m

Viscosité de l’eau Pa.s


Masse volumique de l’eau kg.m3

a) Performance de la pompe
La performance d'une pompe centrifuge peut être déterminée par l'utilisation de
l‘équation de ‘la conservation d'énergie en écoulement permanant’. Dans sa forme
simplifiée (où le liquide utilisé est incompressible) ; l'équation par unité de temps peut
alors s’écrire sous la forme suivante :

𝑷𝟎 𝑸 − 𝑷𝟏 𝑸 = 𝑾𝟏 − 𝑳 (1)

Cette équation indique que le travail transmis au liquide par la pompe, en ignorant
l'énergie cinétique et la différence de niveau entre l’entrée et la sortie de la pompe est
égal à la puissance consommée par la pompe, moins les éventuelles pertes.

35
Une étude complète devrait prendre en compte la charge hydrodynamique à l’entrée et à
la sortie et la différence entre la charge statique et totale. Celles-ci ne sont pas importantes
pour les essais sur cet équipement, car les vitesses d’entrée et de sortie d'eau sont
approximativement égales.

b) Charge Hydraulique
La Charge totale ou hauteur manométrique totale (H) correspond au changement de
pression à travers la pompe (la pression de sortie - la pression d'entrée).

Pour déterminer la charge totale (en Pascal), vous devez utiliser l'équation :

𝑯 = 𝑷𝟎 − 𝑷𝟏

Souvenez-vous que les afficheurs de pression affichent la pression en Bar, donc


vous devez multiplier votre réponse par 100000 pour obtenir H en Pascal.

Pour les essais sur une seule pompe (la Pompe 1), la charge totale est simplement la
différence entre la pression de sortie et d’entrée.

Pour les essais sur le couplage des pompes en parallèle, vous devez prendre une
moyenne des deux pressions d'entrée et la soustraire de la pression combinée de
sortie. Les pressions d'entrée devraient être très proches si les pompes fonctionnent
à la même vitesse.

Pour les essais sur le couplage des pompes en série, vous devez utiliser la
pression d'entrée de la première pompe et la soustraire de la pression de sortie
de la deuxième.

La pression d'entrée est indiquée comme une pression négative (d'aspiration),


tenez-en compte lorsque vous calculez la charge totale.

c) Puissance Hydraulique
La puissance hydraulique de la pompe (quelquefois appelée ‘le cheval-vapeur
hydraulique’ est donnée par :

𝑾𝟐 = (𝑷𝟎 − 𝑷𝟏 )𝑸

d) Rendement
𝒘
Le rendement global de la pompe est donné par :𝒉 = 𝒘𝟐
𝟏

36
e) Puissance absorbée :
La puissance absorbée par la pompe est donnée par :
𝟐𝝅𝑵𝑻
𝑾𝟏 = Avec 𝑵 = 𝑻𝒓. 𝒎𝒊𝒏−𝟏
𝟔𝟎


Pour calculer le débit (Q) (en m3.s-1) à partir de la pression le long du venturi, utilisez la formule
:

(Voir démonstration TP Tube Venturi)


Où :
A1 = la Surface à l’entrée du tube de Venturi (m 2)
A2 = la Surface au col du tube de Venturi (m 2)
Cd = le Coefficient de débit
 = la mase volumique de l'eau (en kg m 3 ) – Pour de l'eau propre à la température ambiante,
vous pouvez utilisez 1000 Kg.m -3 pour les calculs)
p = la chute de pression au travers du venturi (Pascal ou N.m -2)

Référez-vous à la figure ci-dessous pour les détails techniques et dimensions du tube Venturi :

 Conversions d’Unités :
Pour convertir le débit de m3.s-1 en L.s-1 multipliez par 1000. (1 m3.s-1 = 1000 L.s-1)
Pour convertir la pression de Bar en Pascal, multipliez de 100000. (1 Bar = 100000 Pa)

37
f) Lois de similarité (Peut être omis)
Quand un ingénieur en génie Énergétique et Électrique choisit une nouvelle pompe ou
test une pompe existante pour faire un certain travail, il peut économiser du temps et de
l'argent s'il test une petite pompe pour estimer la performance d'une pompe identique mais
plus grande. L'ingénieur peut alors utiliser l'analyse dimensionnelle et les lois de
similarité pour réduire la quantité de mesures dont il a besoin et fournir une présentation
compacte des résultats.
Les groupes adimensionnels communément utilisés pour déterminer les lois de similarité:

Schéma de la roue utilisée dans la pompe.


Pour toutes ces équations, souvenez-vous que N = Rad.s-1.
Les coefficients vous permettront de tracer toutes les informations sur un graphique pour
une conception donnée. Le nombre de Reynolds est basé sur la dimension de la roue de
la pompe et changera pour différentes vitesses de pompe. Il est utile de noter la variation
du nombre de Reynolds sur une gamme de vitesses de pompe. Les équations
adimensionnelles ne sont pas tout à fait correctes – elles posent quelques problèmes
mineurs. Référez-vous à un manuel de mécanique des fluides approprié pour plus de
détails.

38
IV. Manipulation :

a) Test de performance standard - Montage d’une seule pompe :

Figure 2 Schéma hydraulique pour le TP d’étude d’une seule pompe (Pompe P1)

1. Créez un tableau de résultats vierge similaire au Tableau 1(se trouve à la fin de ce


document).
2. Utilisez uniquement la Pompe 1. Positionnez le sectionneur principal du variateur de
la pompe en position Arrêt
3. Fermez la vanne d’aspiration de la Pompe 2 et réglez la vanne trois voies en mode
d’écoulement direct vers la conduite d’évacuation (voir la Figure 2). Ouvrez
complètement la vanne d’aspiration de la Pompe 1 et la vanne de refoulement.
4. Tournez le sectionneur principal du variateur du moteur de Pompe 1 en position
Marche. Démarrez le moteur de la pompe et réglez-la à sa vitesse maximale.
5. Utilisez la ligne de purge pour purger tous les manomètres.

39
6. Réglez la vitesse du moteur à la vitesse nécessaire pour l'expérience - 3000 Tr.min-1.
7. Assurez-vous que la vanne de refoulement soit complètement ouverte. Réajustez la
vitesse du moteur si nécessaire. Enregistrez toutes les valeurs de pression.
8. Par pas de 0.1Bar, utilisez la vanne de refoulement pour augmenter la pression de sortie.
Ne réglez pas la vanne d'aspiration. À chaque étape, réglez la vitesse du moteur vers sa
position initiale et relevez les valeurs de pression.
9. Tracez les graphes représentatifs du rendement, de la puissance absorbée et de charge
totale en fonction du débit. Comparer avec le profil théorique de ces courbes.
10. Tracez les caractéristiques adimensionnelles du coefficient de charge et du coefficient
de puissance en fonction du coefficient de débit. Calculez le nombre de Reynolds.
(Peut être omis)
Expérience supplémentaire – Nombre de Reynolds (Peut être omis)
Répétez l'essai de performance pour différentes vitesses.
Calculez et comparez le nombre de Reynolds pour chaque vitesse.

b) Test de performance standard - Montage des pompes en parallèle

Figure 3 Schéma hydraulique pour le TP d’étude de pompes montées en parallèle

40
1. Créez un tableau de résultats vierge similaire au Tableau 1.
2. Utilisez les 2 pompes. Positionnez les sectionneurs des variateurs de pompes en Arrêt
3. Ouvrez les deux vannes d’aspiration et réglez la vanne trois voies en mode
d’écoulement direct vers la conduite d’évacuation (voir la Figure 3). Ouvrez
complètement la vanne d’aspiration de la Pompe 1 et la vanne de refoulement.
4. Tournez les sectionneurs des variateurs du moteur de pompes en position Marche.
Démarrez les moteurs de pompes et réglez-les à leurs vitesses maximales.
5. Utilisez la ligne de purge pour purger tous les manomètres.
6. Réglez la vitesse des moteurs à leurs vitesses nécessaire pour l'expérience -
normalement 3000 Tr.min-1.
7. Relevez toutes les valeurs de pression.
8. Par pas de 0.1 Bar, utilisez la vanne de refoulement pour augmenter la pression de
sortie. Ne Réglez pas la vanne d'aspiration. À chaque étape, réglez la vitesse du moteur
vers sa position Initiale et relevez les valeurs de pression.
9. Tracez les graphes représentatifs du rendement, de la puissance absorbée et de charge
totale en fonction du débit. Comparer avec le profil théorique des pompes en parallèle.
Remarque : Si vous utilisez le système optionnel VDAS et l'afficheur de pression
numérique pour cet essai, H (en Pa) = P4 – [( P2 + P3 )/2] x 100000.

c) Test de performance standard - Montage des pompes en série

Figure 4 Schéma hydraulique pour le TP d’étude de pompes montées en série

41
Raccordez les afficheurs de pression correctement. La pression de sortie des deux pompes
montées en série dépassera 2 bars et pourrait endommager les afficheurs de pression si
vous ne les raccordez pas correctement.
1. Créez un tableau de résultats vierge similaire au Tableau 1.
2. Utilisez les 2 pompes. Positionnez les sectionneurs des variateurs de pompes en Arrêt.
3. Ouvrez la vanne d’aspiration de la Pompe 1. Fermez la vanne d’aspiration de la Pompe
2. Réglez la vanne trois voies en mode d’écoulement direct vers l’entrée de la Pompe 2
(voir la Figure 4 Ouvrez complètement la vanne de refoulement.
4. Tournez les sectionneurs des variateur des moteur de pompes en position Marche..
Démarrez les moteurs de pompes et réglez-les à leurs vitesses maximales. Utilisez la ligne
de purge pour purger tous les manomètres.
5. Réglez la vitesse des moteurs à leurs vitesses nécessaire pour l'expérience -
normalement 3000 Tr.min-1.
6. Réglez délicatement la vanne de refoulement pour obtenir une pression de refoulement
de 0.3 bar. Réajustez la vitesse du moteur si nécessaire. Relevez les valeurs de pression.
La pression d’entrée de la Pompe 2 est la pression de sortie de la Pompe 1.
Cette pression est utile pour comparaison, mais non utilisée dans les calculs.
7. Par pas de 0.2 à 0.3 bars, utilisez la vanne de refoulement pour augmenter la pression
de sortie. Ne réglez pas les vannes d'aspiration. À chaque étape, réglez la vitesse du
moteur vers sa position initiale et relevez les valeurs de pression.
8. Tracez les graphes représentatifs du rendement, de la puissance absorbée et de charge
totale en fonction du débit. Comparer avec le profil théorique des pompes en série.
Remarque : Si vous utilisez le système optionnel VDAS et l'afficheur de pression
numérique pour cet essai, H (en Pa) = P4 –P2 x 100000.

d) Essai en aspiration – une seule pompe (Peut être omis)

1. Créez un tableau de résultats vierge similaire au Tableau 1.


2. Réglez la pompe 1 et les vannes comme indiqué à la section
Test de performance standard –Une seule pompe.
3. Démarrez le moteur de la pompe et réglez sa vitesse à 3000 Tr.min-1.
4. Relevez la valeur de la vitesse et de la charge totale
5. Fermez progressivement la vanne d’aspiration de la Pompe 1 par pas de 0.05bar.

42
Ne fermer pas complètement la vanne d'aspiration. À chaque étape, regardez la
différence de pression dans le Venturi. Arrêtez votre essai avant que la différence de
pression n’atteigne une valeur proche de zéro (aucun débit).
6. À chaque étape, réajustez la vitesse de la pompe si nécessaire et relevez le débit.
7. Tracez le graphe représentatif du débit en fonction de la pression d'aspiration (d’entrée).

e) Démonstration de la Cavitation – une seule pompe

1. Réglez la Pompe 1 et les vannes comme indiqué à la section Test de performance


standard –une seule pompe. Démarrez le moteur à sa vitesse maximale.
2. Fermez progressivement la vanne d’aspiration de la Pompe 1. Le bruit de la pompe
augmentera et des bulles de vapeur d'eau apparaîtront dans la pompe et dans le réservoir
autour du tuyau de sortie. La pompe cavite. Ne faites pas cavité la pompe pendant plus
de quelques minutes à la fois. Cela endommagera la pompe.
À un certain moment, la pompe cesse de débiter de l'eau du fait de la formation d'un vide
partiel au centre de la roue. Réamorcer la pompe après cet essai, si nécessaire.
Si vous possédez le stroboscope optionnel, maintenez le stroboscope près du flasque
transparent de la pompe. Réglez la fréquence du stroboscope jusqu'à ce que vous voyiez
une image figée de la roue de la pompe et des bulles de vapeur d'eau. Vous aurez peut-
être besoin de diminuer la luminosité à l’intérieur de votre laboratoire pour visualiser
l'image plus clairement.

V. Questions :
1) Analysez vos résultats pour les essais sur la pompe seule. Décrivez la relation entre le
rendement, la charge et le débit et la vitesse de la pompe. Quel est le meilleur rendement
pour la pompe seule ?
2) Comparez vos résultats obtenus pour les essais sur les pompes montées en série et en
parallèle avec ceux obtenus pour les essais sur la pompe seule à la même vitesse de pompe.
Décrivez comment les courbes de charge totale (hauteur manométrique totale) sont
affectées par les circuits en série et en parallèle. Que remarquez-vous concernant le
rendement pour les pompes montées en série et en parallèle ?
3) Le rendement de pompes industrielles de grosses capacités (de même type centrifuge) est
normalement d’environ 75 %. Pourquoi pensez-vous que le rendement des pompes sur le
banc H83 est différent de celui d'une grande pompe industrielle ? (Peut être omis)

43
44
TP3 : ACTION D'UN JET SUR UN OBSTACLE
Vérification du théorème de quantité de mouvement en régime permanent

Le but de la manipulation est de mesurer la force produite par un jet de fluide dévié par un
obstacle et de comparer cette force à la au taux de variation de quantité de mouvement du
fluide pour un écoulement supposé permanent et établi.

I. Dispositif expérimental
La figure 1 montre un arrangement où le banc hydraulique est relié à un tube vertical qui se
termine par une buse de forme conique. Celui-ci produit un jet d’eau qui s’heurte sur une
paroi de forme plane, hémisphérique, conique et inclinée.la buse et la paroi sont contenues
dans un cylindre transparent ; à la base du cylindre il y a une sortie pour l’évacuation de
l’eau vers le réservoir

Comme indiqué sur la figure 1, l’obstacle est soutenu par un bras de levier, qui supporte un
poids de masse quelconque et est retenu par un ressort élastique. le levier peut être réglé à
une position d’équilibre en plaçant la masse à la position zéro puis réglé l’écrou de
moletage placé au dessus du ressort .toute force générée par l’impact du jet sur l’obstacle
peut maintenant être mesurée en déplaçant la masse tout au long du levier jusqu’à ce que
l’indicateur d’horizontalité montre que le levier a été restauré à sa position d’équilibre
originale. Le débit de fluide est réglé en amont de l’appareil par une vanne.

45
II. Théorie

Fluide parfait

Théorème d’Euler ou de la quantité de mouvement


Les hypothèses sont les suivants :
-les filets fluides sont suffisamment étroits pour que ρ , p et v restent constantes dans une
section droite
-le mouvement est permanent (indépendant du temps)
-le fluide est incompressible
le système des débits de quantité de mouvement sortant d'une surface fermée S est égal à la
résultante des forces appliquées au fluide contenu dans S :

(0)

Application au cas d’un jet frappant un obstacle


Soit un jet d’eau frappant un obstacle. Si l’on néglige les frottements et les pertes de charge
,la seule force extérieure est la force qu’exerce l’obstacle .soit les vitesses supposées
constantes des sections AB et CD (fig2)

Appliquons le théorème d’Euler au volume ABCD ,en projetant sur l’axe (o,x) on obtient :
ṁV2 cos   V1   F (1)
Le théorème de Bernoulli appliqué à la ligne de courant MN, donne :

La vitesse étant supposée constante dans une section droite, et :

Si de plus, les sections AB et CD sont pratiquement dans le même plan horizontal


VM = VN = V1 = V2

La relation (1) s’écrit alors


F  ṁV1 cos   1

La force Fˊ exercée sur l’obstacle est égale et opposée à F :


Fˊ  ṁV1 cos 

46
Figure 2 : Schéma de l’installation.

Fluide réel

En réalité le fluide n’est pas parfait et il se produit dans l’écoulement une perte d’énergie
due aux frottements. On tient compte des frottements en introduisant d’une manière
empirique dans l’équation (4) un coefficient C appelé souvent rendement et défini comme
suit :

Fʺ  CṁV1 cos 

47
III. Expérience
Le levier est d’abord réglé à sa position d’équilibre et la masse est placée au zéro de la règle.
L’eau est générée par la valve de fourniture du banc hydraulique. Le débit est augmenté au
maximum et la position de la masse permettant de restituer le levier à sa position d’équilibre
est notée, alors que la décharge est évacuée vers le réservoir. En diminuant le débit, les séries
de huit mesures sont prises correspondantes à des positions équidistantes de la masse.
L’expérience peut être répétée en utilisant un obstacle hémisphérique, conique et inclinée.

Calcul
Densité de l’eau ρ= 10˄3 kg/m3

- Diamètre de la buse D = 10 mm

- Section de la buse A = 78.5 mm²

- Masse mobile = 0.6 kg 610g


- La distance entre la tuyère et l'obstacle :

Plaque Droite (90°): s=35mm, Plaque Conique (120°): s=15mm, Hémisphère (180°): s=5mm
- Distance entre l’obstacle et le pivot du levier = 0.15 m 15.25 cm

- Viscosité cinématique = 1E-6 m²/s (eau a 20 C)

La masse pèse (0.61×g) Newtons. Quand elle est déplacée à une distance y de l’obstacle, à
partir de sa position zéro, la force correspondante Fʺ qui s’exerce sur l’obstacle est obtenue, en
considérant les moments par rapport à l’axe passant par le pivot.

Fʺ×0 ,15=0,6×g×y
Fʺ=4gy
Fʺ=39.24 y

La distance entre la tuyère et l’obstacle s=35mm (pour l’obstacle hémisphère)


L’écoulement est mesuré en ṁ (kg/s)

Puisque ṁ=ρAu , la vitesse du jet à la sortie de la buse est égale à :


u= (m/s) soit u = ṁ x 12.76
𝜌𝐴

Pour connaitre la vitesse uο au point d’imapct, appliquons le théorème de bernoulli à une ligne
de courant passant par les points M et T (fig 1 et 2), d’où

Donc uο² = u² - 2gs soit uο² = u² - 0.6867 (cas de la Plaque Plate 90° : s=35mm)

48
Travail demandé

On dispose des obstacles suivants :



- Hémisphère : le jet est dévié de 180° par rapport au jet incident ;
- Plaque droite : le jet est dévié de 90° par rapport au jet incident ;
- Plaque conique : le jet est dévié de 120° par rapport au jet incident ;
- Plaque inclinée : dans ce cas le jet repart en faisant un angle de 30° par rapport au jet incident

L’expression de la Force exercée sur l’obstacle, trouvée dans la fin de la partie théorique, est-
elle valable pour toutes ces formes d’obstacles ? Justifier.

Pour différentes valeurs du débit (8 mesures) et pour chacun des obstacles concernés:

1. Calculer et relever tout en remplissant le tableau ci-dessous : ṁ,uο,Re,Fˊ,F˝et C

V T Q ṁ u uο ṁuο Re Fˊ y(m) Fʺ C
(l) (s) (l/s) (kg/s) (m/s) (m/s)

5L

Tableau 1 : Résultats expérimentaux pour l’obstacle Hémisphère (180°)

V T Q ṁ u uο ṁuο Re Fˊ y(m) Fʺ C
(l) (s) (l/s) (kg/s) (m/s) (m/s)

5L

Tableau 2 : Résultats expérimentaux pour l’obstacle Plaque Conique (120°)

49
V T Q ṁ u uο ṁuο Re Fˊ y(m) Fʺ C
(l) (s) (l/s) (kg/s) (m/s) (m/s)

5L

Tableau 3 : Résultats expérimentaux pour l’obstacle Plaque Droite (90°)

2. Courbes :
-Tracer les courbes sur une même figure : Fˊ=f(ṁ.uο) et Fʺ=f(ṁ.uο)
-Tracer la courbe C=f(Re)
- Interpréter
3. Les courbes expérimentales Fʺ=f(ṁ .uο) passent-elles effectivement par l’origine ? Sinon,
expliquer cet éventuel décalage des courbes.
4. Calculer la pente de chaque courbe.
5. En supposant que l’erreur de mesure pour la masse est de 1 5g et celle pour la distance entre
le centre de l’obstacle et le pivot du levier est de 1 0.3mm, et celle pour le diamètre de la buse
est de 0.01mm. calculer l’erreur de mesure pour chacun des points. Les différences entre F’.C
théorique du fluide réel cette fois-ci, et F″ appartiennent au domaine d’incertitude?
6. Lequel des obstacles permet de récupérer la plus grande énergie du fluide ?

50

Vous aimerez peut-être aussi