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Machines Hydrauliques

et pneumatiques
Fluides hydrauliques
Généralité sur les fluides hydrauliques

Définition:

Un fluide peut être considéré comme étant formé d'un grand nombre de
particules matérielles, très petites et libres de se déplacer les unes par rapport
aux autres.

Un fluide est donc un milieu matériel continu, déformable, sans rigidité et qui
peut s'écouler. Parmi les fluides, on fait souvent la distinction entre liquides et
gaz.

Les fluides hydrauliques sont les agents qui assurent :


 la transmission du mouvement et de la force.
 la lubrification des organes en mouvement.
Généralité sur les fluides hydrauliques
D’où la nécessité de:
 Adaptation au conditions d’utilisation .
 Compatibilité avec les éléments du circuit (matériaux des appareils,
joints…).
C’est pour ces différentes raisons que l’eau, pourtant économique, n’est pas
utilisée :
 elle n’a pas de pouvoir de lubrification,
 elle facilite la corrosion,
 elle s’évapore au-delà de 100 °C,
 elle congèle à 0 °C.

L’huile possède, à des degrés plus ou moins grands, des propriétés


intéressantes.
Fonction d’un fluide hydraulique
Dans une installation hydraulique, le fluide (essentiellement de l’huile)
assure plusieurs fonctions :

 Transmission des forces et mouvements.


L’huile étant incompressible, elle est le transmetteur idéal des énergies entre
la pompe et le récepteur(vérin, moteur hydraulique…)

 Lubrification.
L’huile, à condition d’avoir une viscosité adaptée, forme une couche mince
entre les pièces en mouvement et assure ainsi l’autolubrification des
mécanismes.
 Dissipation de la chaleur.
L’huile en circulation absorbe la chaleur produite par les frottements dans
les mécanismes et la dirige vers le refroidisseur et le réservoir.
 Drainage des impuretés.
L’huile en circulation entraine avec elle les impuretés qui pourraient détériorer
les surfaces de contact des mécanismes en mouvement. Ces impuretés seront
ensuite déposées dans le fond du réservoir.
L’huile possède, à des degrés plus ou moins grands, des propriétés intéressantes.
Les fluides hydrauliques se divisent en deux grandes familles:
 les huiles minérales,
 les fluides difficilement inflammables.
Classification des huiles
Quelques caractéristiques des fluides hydrauliques
La viscosité:
La viscosité est une caractéristique d’un fluide qui définit sa résistance à
l’écoulement :
plus la viscosité est élevée, plus l’écoulement est difficile.

Il faut choisir une huile à viscosité adaptée aux équipements (pompe….) et à


l’ensemble de l’installation.

Si la viscosité était trop faible Mauvaise lubrification du mécanisme.

Si la viscosité est trop élevée la pompe peinera à faire circuler l’huile, ce


qui se traduira par une dépense énergétique injustifiée et des variations de débit.
Quelques caractéristiques des fluides hydrauliques
La viscosité:
L’huile s’écoulant difficilement est très visqueuse (grande viscosité) et
inversement, l’huile s’écoulant facilement est peu visqueuse (petite viscosité).
Les unités principales définissant la viscosité sont :
– Le mm²/s pour la viscosité cinématique ν encore appelée centistoke (cSt), le
centième du Stocke.
– Le Pa.s pour la viscosité dynamique μ encore appelée centipoise (cP), le
centième du Poise.
𝝁
ν= 𝜌: la masse volumique du fluide considéré.
𝝆
L'huile minérale neuve doit être normalement neutre ; Mais elle peut, à
l'usage, se détériorer et acquérir une certaine acidité.
Le choix d'une huile est principalement déterminé en
fonction de sa viscosité.
Une faible viscosité est favorable pour :
 Faciliter le bon remplissage (absence de cavitation) des pompes à
l'aspiration ;
 Diminuer les pertes de charges dans les tuyauteries ;
 Diminuer les pertes par frottements internes des organes tels
pompes et les moteurs.

Une forte viscosité est favorables pour :


- Assurer un bon graissage ;
- Diminuer les fuites internes ;
- Faciliter la fabrication en permettant le fonctionnement avec des
jeux plus élevés.
QUELQUES VALEURS

Le choix d'une huile doit également tenir compte :


- Des températures externes et des conditions d'environnement.
Il faut donc choisir un fluide ininflammable, ou plus justement, difficilement
inflammable.
Contrôle, surveillance et analyse des huiles: Contrôles Qualitatif:
Contrôle, surveillance et analyse des huiles: Contrôles Quantitatif
Il est effectué sur un échantillon prélevé (≈ 1 l ). C'est le fabricant d'huile
qui fournit le flacon et effectue le contrôle, il vérifie :
• La couleur ; • La viscosité ;
• La teneur en eau ; • La présence des particules;
• Le nombre de particules et leur taille ;
Dynamique des fluides incompressibles
Le débit est la quantité de fluide qui traverse une section droite de la
conduite par la durée de cet écoulement.
Débit massique: C’est la grandeur physique qui caractérise la masse
qui traverse une surface S donnée par unité de temps (unité : kg·s-1 )
Débit-volumique: Le débit volumique est la grandeur physique qui
caractérise le volume d'un fluide qui traverse une surface S donnée par
unité de temps.(unité : m3·s-1 ).
Relation entre qm et qV
La masse volumique est donnée par la relation :
𝒒𝒎 = 𝝆 × 𝒒𝒗
Écoulements permanents ou stationnaires
Un régime d'écoulement est dit permanent ou stationnaire si les
paramètres qui le caractérisent (pression, température, vitesse, masse
volumique, ...), ont une valeur constante au cours du temps
Relations importantes
Transmission d’énergie dans un système hydrostatique

Le générateur qui est une pompe reçoit une énergie mécanique Em d’un
moteur électrique ou d’un moteur thermique. L’énergie mécanique Em est
transformée en énergie hydraulique Eh et transmise dans le système
hydrostatique en passant par les composants de liaison (les conduites, les
vannes, les distributeurs...).
Le récepteur, aussi appelé actionneur reçoit l’énergie hydraulique Eh et la
transforme en énergie mécanique Em avant de la transmettre à la charge.
Transmission d’énergie dans un système hydrostatique

Par ailleurs, des pertes de charge sont observées dans le circuit


hydraulique. Cela se traduit par une diminution de l’énergie
transmise. Afin de tenir compte de ce phénomène, les systèmes
hydrostatiques se caractérisent généralement par leur rendement
incluant différents types de pertes (pertes de charge, perte
mécanique...etc.).
Pompes hydrauliques
Pompes hydrauliques
Une pompe est définie comme étant une machine capable de
déplacer un liquide d’un point A à un point B en transformant
l’énergie mécanique qu’elle reçoit en énergie hydraulique.
Une pompe est utilisée pour déplacer un fluide lorsque:
 la gravité est défavorable.
 la gravité est favorable mais insuffisante pour fournir le débit
nécessaire.
 la pression locale est insuffisante pour déplacer le fluide.

Diverses technologies de pompe sont apparues au fil du temps en


fonction du besoin et des conditions d’utilisation. Néanmoins,
deux grandes familles de pompes peuvent être distinguées : les
pompes rotodynamiques et les pompes volumétriques.
 Classification des pompes les plus utilisées selon leur principe
de fonctionnement:
Les pompes rotodymaniques sont adaptées pour les applications
qui nécessitent des gros débits, alors que les pompes
volumétriques sont adaptées pour les applications qui nécessitent
de grandes pressions. Cependant, les deux plages de
fonctionnement se croisent indiquant la possibilité d’utiliser une
famille ou l’autre dans cette zone commune.
Les grandeurs qui les caractérisent sont :
- La cylindrée :
C'est la quantité d'huile engendrée (aspirée ou refoulée) pendant un
cycle. Elle s'exprime en volume/cycle comme par exemple : cm3/tr. On
distingue deux sortes de cylindrées:
- La cylindrée géométrique (ou théorique) qui est calculée sur plan à
partir des dimensions et formes du composant.
- La cylindrée réelle qui tient compte des fuites internes. Ces fuites
dépendent de nombreux paramètres : viscosité , pression, vitesse, âge
du composant ...
La cylindrée réelle est donc variable et fonction de ces paramètres. Ces
cylindrées sont déterminées par les constructeurs et sont indiquées dans
les catalogues en fonction des différents paramètres.
Le rendement:
 Le rendement volumétrique η𝑉 caractérise les fuites internes de ces
composants et dépend évidemment des mêmes
paramètres que la cylindrée réelle.
 Le rendement mécanique η𝑚 caractérise les pertes par frottements et les
pertes de charge internes.
 Le rendement global η𝑔 , il caractérise le rapport entre la puissance
entrant dans le composant et celle en ressortant. Ce rendement ne peut
être déterminé que par des essais et il est indiqué par les constructeurs
sous forme de tableaux ou de courbes.
𝜼𝒈 = 𝜼𝑽 × 𝜼𝒎
On établit la relation entre les deux cylindrées et le rendement volumétrique:
Cyl.réelle = Cyl.géométrique × 𝜼𝒗
Le débit volumique 𝑸𝒗 fourni : 𝑸𝒗 = N . Cyl.réelle
Pompes rotodynamiques:
Les pompes rotodynamiques sont les plus utilisées de nos jours à cause de
leur capacité à fournir de gros débits, ce qui fait qu’elles sont parfaitement
adaptées pour des domaines vastes comme l’agriculture. Leur principe de
fonctionnement repose sur la transformation de l’énergie cinétique reçue
par un moteur en énergie hydraulique à travers la rotation de la roue et les
différences de pression sur les faces des pales.
La puissance théorique qu’elles fournissent peut être exprimée par :

avec :
ρ : la masse volumique du fluide (kg .m−3 ).
g : l’accélération de la pesanteur (m.s −2 ).
h : la hauteur manométrique fournie par la pompe (m).
Q le débit délivré (m3 .s −1 ).
Pompes rotodynamiques:
Classification des pompes roto-dynamiques :
Dans la famille roto dynamiques, on classe les pompes :
 Selon la trajectoire du fluide (trajectoire de l’écoulement)
 Les pompes centrifuges (à écoulement radial) ;
 Les pompes hélico-centrifuges (à écoulement diagonal) ;
 Les pompes axiales ou à hélices (à écoulement axiales) ;
Pompes rotodynamiques:
 Selon la disposition de l'axe de la pompe :
 Pompe vertical ;
 Pompe horizontal.
 Selon le nombre d'étages :
 Monocellulaire : avec une seule roue (impulseur) sur l'arbre
 Multicellulaire : avec plusieurs impulseurs sur l'arbre disposé en série.
Pompes rotodynamiques:
Avantages:
ce sont des machines de construction simple, sans clapet ou soupape.
 Utilisation facile et peu coûteuses.
 Leur rendement est souvent meilleur que celui des « volumétriques ».
 Elles sont adaptées à une très large gamme de liquide.
 Leur débit est régulier et le fonctionnement est silencieux.

Inconvénients :
 Impossibilité de pomper des liquides trop visqueux.
 Production d’une pression différentielle peu élevée (de 0, 5 à 10 bar).
Pompes centrifuges:
 Si l’on veut en augmenter le débit, on
utilisera les pompes centrifuges. Là,
le mouvement du liquide résulte de
l’accroissement d’énergie qui lui est
communiqué par la force centrifuge.

Les pompes centrifuges représentent certainement la variante la plus utilisée à


cause de leur simplicité de fabrication et leur plage de fonctionnement très
large.

Elles présentent différents types de


conception, mais globalement elles sont
constituées de quatre composants
essentiels : le conduit d’amenée, la roue
(plus le diffuseur dans certains cas), la
volute et le conduit de refoulement.
Les pompes hélico-centrifuges
Elles sont semblables aux pompes centrifuges dans le fonctionnement. La
différence réside dans la forme des aubes qui est dans ce cas hélicoïdale.
La plage de fonctionnement d’une pompe hélico-centrifuge est moins large que
celle d’une pompe centrifuge. Néanmoins, ses performances peuvent être
améliorées en utilisant plusieurs étages de roues au lieu d’un seul.

Les pompes hélices :


Elles sont spécialement adaptées pour fournir de grands débits eu égard à leur
diamètre. Elles sont caractérisées par des grandes vitesses de rotation ainsi
qu’un sens d’écoulement axial. Le nom «hélice» vient de la forme de la roue
qui ressemble à une hélice de bateau dont le flux généré est hélicoïdal.
Pompes rotodynamiques:
Le domaine d’application des pompes rotodynamiques est très large. Cependant, il
existe quatre cas où elles sont inefficaces:
 Le premier concerne le pompage des produits visqueux. En effet, les pompes
rotodynamiques ont une limite d’utilisation imposée par la viscosité du fluide.
Toutefois, il est possible de les utiliser avec des fluides de grande viscosité
avec un rendement plus faible.
 Le deuxième concerne le dosage précis. Les pompes rotodynamiques sont
difficilement asservies en débit contrairement aux pompes volumétriques.
 Le troisième est celui des fluides fragiles comme le lait, le vin, etc. En effet,
ces fluides peuvent perdre leurs caractéristiques s’ils sont fortement remués
par les turbulences à travers la roue.
 Le quatrième se présente quand il est nécessaire de générer une grande
pression avec un petit débit (p. ex. les machines de découpage par jet).
Pompes rotodynamiques:
Les limites de fonctionnement des pompes rotodynamiques suggèrent
l’utilisation d’un autre type de pompes plus approprié dans les cas cités
précédemment, à savoir, les pompes volumétriques.
Pompes Volumétriques:
Les pompes volumétriques obéissent au principe de variation de volume
(principe de Pascal). Concrètement, leur fonctionnement implique
l’augmentation puis la diminution d’un volume contenu dans une chambre
durant un cycle de pompage. Ce dernier est défini comme étant la succession
d’une phase d’aspiration et d’une autre de refoulement pendant un tour de
rotation.
 Le principe de variation de volume fait que le débit à la sortie de la pompe
est irrégulier.
 Le débit refoulé est la somme des débits délivrés par un nombre de
composants élémentaires. Ces derniers sont les composants responsables du
transport du liquide entre la chambre d’aspiration et celle du refoulement.
Pompe à engrenages :
Constituées de 2 pignons engrenant dans un boîtier, lorsque les dents se quittent, le
volume inter - dents augmente; c'est l'aspiration. L'huile transite ensuite entre les
dents par la périphérie de l'engrenage. Lorsque les dents engrènent,
le volume inter - dents diminue; c'est le refoulement. Voir l'animation
L'engrenage peut être à denture externe ou interne.
C’est la pompe standard, elle a une cylindrée fixe et fonctionne entre 10 et 170
bars. Il en existe deux types, à dentures extérieures et à dentures intérieures.
• A dentures extérieures ● A dentures intérieures

1. A dentures extérieures:
Principe de fonctionnement :

L’un des engrenages est moteur tandis que l’autre est mené.
 Elles sont bruyantes donc utilisées dans le monde agricole, industriel
lourd,…
 Elles peuvent fonctionner jusqu’à 170 bar. Elles ont un rendement
d’environ 0,8.
Calcul du débit moyen
En première approximation en assimilant une dent à un rectangle de volume
𝑝𝑎𝑠
. ℎ. 𝑏 on peut prendre
2
Calcul du débit moyen

Calcul de la cylindrée géométrique


on peut exprimer la cylindrée géométrique:

Cyl.géom. = 2 . 𝜋. m2 . Z . b

Coefficient d’irrégularité sur le débit

Avec
2. A dentures intérieures:
Elles sont compactes et silencieuses, car leur débit est beaucoup plus
régulier, donc utilisées pour les MO ou affaires spéciales. Leur limite
d’utilisation est autour de 250 b. Elles ont un rendement d’environ 0,9. Il en
existe deux types, avec ou sans croissant.
 Système à dentures intérieures avec croissant
Le croissant est lié à la forme des dents en développante de cercle. Sans
croissant il y aurait communication entre refoulement et aspiration.
Calcul du débit moyen :
Le calcul du débit est identique au cas des pompes à engrenages extérieurs et le
nombre de dents est celui du pignon à dentures extérieures.

Coefficient d’irrégularité sur le débit :

 Système à dentures intérieures sans croissant. : les dents ont des profils circulaires.
Calcul du débit moyen :
Les volumes cellulaires a, b et c sont en phase d’augmentation tandis que les
volumes d, e et f sont réduction donc au refoulement ; les fonctions d’aspiration
et de refoulement sont donc symétriques par rapport à l’axe horizontal x. Quand
une dent du pignon 1 fait un tour elle chasse z+1 volumes cellulaires.

Coefficient d’irrégularité sur le débit :


Pompes à palettes
Elle est aussi standard, fonctionne sur la même plage de pression que les pompes
à engrenages. Elles sont en revanche très silencieuses.

Un rotor tourne dans un anneau excentré. Le volume compris entre ces deux
éléments est fractionné par des palettes coulissant dans le rotor. Sur un demi-tour le
volume inter - palettes augmente; c'est l'aspiration. Sur l'autre demi-tour, le volume
inter – palettes diminue, c'est le refoulement
Pompes à palettes
 Le modèle de pompe à palettes ci-dessus présente l'inconvénient d'une action
de pression sur le rotor importante.
Pour remédier à cela, les constructeurs rendent la pompe symétrique pour
équilibrer les effets de pression sur le rotor.
Les paliers de celui-ci ne supportent alors aucune action importante
Calcul du débit moyen d’une pompe à stator cylindrique:
Pompes à pistons axiaux
On entend par ce terme: «unité dont les pistons sont disposés parallèlement à
l'axe». Ces unités sont adaptées, de par
leur technologie, à des vitesses relativement élevées.
On les utilise pour des pressions de 250 à 350 bars. Elles sont relativement
bruyantes. Elles ont un rendement d’environ 0,9. En fonction de la technologie
utilisée elles sont à cylindrée fixe ou variable.
Calcul du débit moyen
A pistons axiaux

Coefficient d’irrégularité sur le débit :


à axe brisé

L'expression de la cylindrée est:


Cyl.géométrique = (Section piston) x (Course piston) x (Nombre de pistons)
Pompes à pistons radiaux

On entend par ce terme: «unité dont les pistons sont disposés radialement à
l'axe», les pistons sont donc perpendiculaires à l'axe.
On les utilise pour des pressions supérieures à 350 bars. Elles sont très
silencieuses. Elles sont utilisées dans les cas de forts débits. Elles ont un
rendement d’environ 0,9.
Il en existe trois types :
• A système bielle manivelle,
• A excentrique,
• A blocs cylindres excentrés.
Dans les deux premiers systèmes on a des cylindrées constantes. Dans le
dernier cas l’excentration peut être modifiée on aura alors une pompe à
cylindrée variable.
 A système bielle manivelle
 A excentrique
 A blocs cylindres excentrés
Pompes à vis

Une pompe à vis est une pompe


composée de chambres séparées par
une paire de vis hélicoïdales
tournantes. Ces vis créent un espace
en se chevauchant à l’aide d’une
rotation opposée. C’est par ce
mouvement que l’élément visé, que ce
soit un liquide ou gaz, est déplacé par
aspiration jusqu’à l’orifice de
refoulement, ce qui crée du vide. Le
corps est constitué d’une double paroi
pour assurer le refroidissement de la
pompe.
Schémas normalisés des pompes :
Actionneurs hydrauliques ou pneumatiques
Actionneurs hydrauliques et pneumatique
Des organes qui reçoivent l'énergie hydraulique ou pneumatique et la restituent
sous forme d'énergie mécanique.

Energie
Actionneurs Energie
Hydraulique
Mécanique

Parmi les actionneurs hydrauliques ou pneumatiques on retrouve principalement:


 Les vérins ou organes fournissant une énergie mécanique sous forme de
translation (Force, vitesse linéaire) ;
 Les moteurs proprement dit qui fournissent une énergie mécanique sous
forme de rotation (Couple, vitesse de rotation).
 Les Ventouses fournissent une énergie mécanique d’aspiration.
Moteurs hydrauliques
Ils convertissent l’énergie hydraulique en énergie mécanique.

Energie Energie
Hydraulique Moteur hydraulique Mécanique
(Rotation)

 Ils fournissent une transmission d’énergie inverse de celle des pompes.

Dans leurs conception, ils sont très proches des pompes. On rencontre :
 Des moteurs à engrenage.
 Des moteurs à palettes.
 Des moteurs à piston radiaux.
 Des moteurs à pistons axiaux.
Caractéristiques Moteurs hydrauliques
Couple C:
𝑪𝒚𝒍 . ∆𝑷
𝑪=
𝟐𝝅
La vitesse de rotation :
La vitesse de rotation est directement liée au débit :
𝑸
𝑵=
𝑪𝒚𝒍

 Les moteurs rapides et à faible couple (HSLT) :


 Les moteurs à engrenage.
 Les moteurs à palettes.
 Les moteurs lents à couple élevé (LSHT):
 Les moteurs à pistons radiaux.
 Les moteurs à pistons axiaux.
Vérin:
Energie Energie Mécanique
VÉRIN
Hydraulique (translation)

 Un vérin est un appareil moteur qui transforme une énergie hydraulique ou


pneumatique en une énergie mécanique. C’est le moyen le plus simple pour
obtenir une force animée d’un mouvement rectiligne.
 Il peut être moteur dans un seul sens (vérin simple effet) ou dans les deux sens
(vérin double effet).
Dimensionnement des vérins :
 Pour déterminer la pression (P) d’utilisation d’un vérin, il faut connaître
 La force F nécessaire à développer.
 La section annulaire S
 Détermination des vitesses de sortie et de rentrée des tiges de vérins :

 Formule Classique: 𝑸
𝑽= Avec: V[m/s], Q[m3/s] et S[m2]
𝑺
 Formule Empirique: 𝑸
𝑽= Avec: V[cm/s], Q[l/min] et S[cm2]
𝟎, 𝟎𝟔. 𝑺
 Travail et rendement d’un vérin :

d
d: La course du vérin

 Le travail en Joule [J]: Travaille utile effectué par le vérin

J 𝐖 = 𝐅. 𝐝
m
N
 La puissance utile [W]:

P= 𝐅. 𝐕
W m/s
N
 Effort théorique
Dimensionnement des tiges de vérins :
Le flambage (ou flambement) est un phénomène de rupture
brutal qui survient lorsqu'une poutre élancée est soumise à de la
compression.

Les tiges de vérins se déterminent par la formule d'Euler. On


définit la longueur libre d'Euler.
𝝅𝟐 . 𝑬. 𝑰
𝑭≤
𝑺. 𝑳𝟎
Avec: E = module d'élasticité.
I = moment d'inertie ou moment quadratique en flexion (I = 𝜋.d4/64).
d = Ø de la tige.
s = coefficient de sécurité (valeur usuelle = 3,5 pour les vérins).
L0 = longueur libre de flambage (voir cas de figures.
Types des vérins :
 Vérin Simple Effet

L'action de l'huile ne s'exerce que dans un seul sens. Le rappel du


piston à sa position initiale se fait par ressort dès que la force
hydraulique 𝐹=𝑃.𝑆 est inférieure à celle du ressort.
Types des vérins :
 Vérin Double Effet à contre tige

Les orifices A et B sont mis alternativement et inversement l'un à


la bâche et l'autre à l'arrivée d'huile. Le vérin est moteur dans les
deux sens, aussi bien en poussant qu'en tirant.
Verrouillage mécanique :
Afin de maintenir mécaniquement le vérin dans une position bien
déterminée en l'absence de l'effet hydraulique, les vérins sont
dotés de systèmes de verrouillage mécanique. Dès que la pression
hydraulique réapparait, le système de verrouillage se débloque et
libère le piston qui peut alors se déplacer.
Amortisseur de fin de course :
En l'absence de butées extérieures susceptibles d'absorber
l'énergie cinétique des masses en mouvement, en fin de course,
les vérins arrivants en fin de course a des vitesses non nulles,
vont subir de véritables chocs susceptibles de les détruire.
 On palie a cet inconvénient en plaçant des amortisseurs
internes aux vérins, agissant en fin de course.
Types des vérins :
 Vérin Télescopique
Il permet des courses importantes
Types des vérins :
 Vérin Rotatif
Choix des vérins
Le choix des vérins doit se baser sur les caractéristiques suivantes :
 Pression : Elle est fonction de la pompe dont on dispose. La
pression est généralement inférieure à 100 bars mais elle peut
atteindre exceptionnellement 350 bars.
 Force à exercer : Elle est généralement donnée ou déduite du
problème.
 Diamètre d'alésage: Connaissant la force F et la pression P, on
tire 𝑆=𝐹𝑃, d'où le diamètre D.
 La course : Elle est fonction de la course de l'organe commandé.
Pour chaque vérin, le constructeur indique la course maximale
permettant d'éviter le flambage.
 Type : simple ou double effet…….
Schémas normalisés des vérins :
Accumulateurs
Les accumulateurs:

Les fluides hydrauliques sont pratiquement incompressibles et ne


peuvent, de ce fait, accumuler d'énergie de pression.

Les accumulateur sont des appareils entrant


dans la constitution des systèmes
Hydrauliques. Ils servent à emmagasiner
une réserve d’énergie.

 Le rôle des accumulateurs est de stocker


un certain volume de fluide sous pression
pour le restituer en fonction des besoins.
Les accumulateurs:

 Ils se montent en dérivation avec le circuit principal permettant de


stocker une quantité de fluide sous pression et la restituer (donner)
en cas de besoin.

Par exemple: en cas de chute de pression accidentelle, compensation


des fuites, équilibrage des forces...

Dans certains cas l’utilisation d’un accumulateur est indispensable


pour la sécurité, ex élévateur des charges.
Accumulateur à piston:

Les deux parties de l’accumulateur


sont isolées l’une et l’autre par un
piston qui assure l’étanchéité.
L’accumulateur à piston ne nécessite
aucun entretien. Il peut fonctionner
dans n’importe quelle position, mais il
est préférable de le monter
verticalement (valve de gaz en haut),
afin d’éviter le dépôt de particules
polluantes véhiculées par l’huile sur
les joints du piston.
Accumulateur à piston:

Les deux parties de l’accumulateur


sont isolées l’une et l’autre par un
piston qui assure l’étanchéité.
L’accumulateur à piston ne nécessite
aucun entretien. Il peut fonctionner
dans n’importe quelle position, mais il
est préférable de le monter
verticalement (valve de gaz en haut),
afin d’éviter le dépôt de particules
polluantes véhiculées par l’huile sur
les joints du piston.
Accumulateur à membrane:
Ils sont généralement constitués
de deux hémisphères soit
soudés, soit vissés serrant une
membrane.

La membrane séparant le gaz du


fluide est en élastomère, elle est
constituée en son centre d’un
renfort métallique (pastille) qui
vient obturer l’orifice lorsque
l’accumulateur est vidé de son
huile, ce qui permet d’éviter
l’extrusion de la membrane.
Accumulateur à vessie:
Les accumulateurs à vessie sont
basés sur le même principe que les
accumulateurs à membrane en ce
sens que l’élément séparateur entre
le gaz et l’huile est une vessie
souple en élastomère, intimement
solidarisée à la valve de gonflage.
Un clapet (ou soupape) obstrue
l’orifice d’arrivée d’huile pour
éviter l’extrusion de la membrane.
Fonctionnement des Accumulateurs:
Fonctionnement des Accumulateurs:
Schémas normalisés des accumulateurs :
Exercice d’application:

Soit un vérin pneumatique avec D=100 mm, d= 32 mm, calculer les efforts
théoriques exercés en poussant et en tirant si la pression d’alimentation est de 7 bar.
Les distributeurs
Distributeurs

Fonction de base:

Les distributeurs ont pour fonction principale d'orienter le


fluide hydraulique vers les différents actionneurs et de
permettre son retour vers le réservoir (aiguillage) .

Cela est réalisé par l'ouverture et la fermeture d'une ou plusieurs


voies de passage qui canalisent le fluide pour permettre à chaque
actionneur les 2 sens de fonctionnement et l'arrêt. Ce sont des
organes de commande appelés pré-actionneurs qui jouent le
rôle d' interfaces entre le circuit et les actionneurs.
,
Distributeurs

Ils permettent de commander :

 les mouvements d'un récepteur, vérin ou moteur


hydraulique,

 les états de marche ou d'arrêt d'un circuit ou d'une


partie de circuit,
Fonctions avancées
Dans de nombreux circuits industriels la fonction d'aiguillage du
fluide ne suffit pas et on est amené à lui superposer des fonctions
supplémentaires :

 réglage de débit : distributeurs proportionnels.


régulation de débit avec maintien du ΔP constant : distributeurs
proportionnels compensés en pression.

 adaptation à la charge : systèmes load sensing qui permettent


une action sur la cylindrée de la pompe en fonction des besoins en
pression et débit de l'actionneur.
Fonctions avancées
Dans de nombreux circuits industriels la fonction d'aiguillage du
fluide ne suffit pas et on est amené à lui superposer des fonctions
supplémentaires :

 vitesse de réponse et une aptitude à l'asservissement très élevée :


distributeurs proportionnels particuliers appelés servo-valves.

 position neutre pour un fonctionnement de la pompe à pression


nulle en hydraulique du mobile : distributeurs spéciaux à 6
orifices.
Distributeurs classique

Les distributeurs "classiques" ou "TOUT ou RIEN" assurent


l'ouverture ou la fermeture d'une ou plusieurs voies de passages du
fluide vers les actionneurs sans aucune progressivité.

Les différentes solutions de raccordements des orifices du


distributeur sont représentées dans des rectangles qu'on appelle
des positions. Il y a couramment 2 ou 3 positions.
Distributeurs classique

Les orifices sont repérées par des lettres : P, T, A, B, X, Y, ... :

P : arrivée de Pression. C'est l'orifice d'entrée du fluide venant de la pompe.


T : retour au bac.
A et B : connexion vers le récepteur.
X et Y : pilotage.
Types de commande:
Fonctionnement

Les distributeurs classiques permettent uniquement d'assurer le


fonction d'aiguillage. Ils vont permettre par exemple de
commander :

la sortie de la tige d'un vérin,


son arrêt,
le retour de la tige,

en fonction de la position active du distributeur


Fonctionnement
Les différentes technologies de distributeurs

Les moyens technologiques de réaliser les fonctions de


distributions peuvent être classés en 3 types :
 Le 1er utilise une combinaison de clapets que l'on ouvre ou que
l'on ferme.

 Le 2ème type utilise un tiroir cylindrique PIVOTANT autour


de son axe. On les appelle distributeurs rotatifs ou à boisseau.

 Le 3ème type utilise un tiroir cylindrique COULISSANT.


C'est le plus courant car cette technologie permet une
commande aisée des distributeurs.
Distributeurs à clapets

Ces distributeurs sont en général


utilisé avec des actionneurs simple
effet.

Ils assurent une bonne étanchéité


lorsque les clapets sont fermés mais
ne peuvent être utilisé que pour des
débits assez faibles.
Distributeurs rotatifs (à boisseau)
Le principe utilisé est celui des vannes.

 Ils ne peuvent être utilisés


qu'avec de faibles débits et à
basse pression
Distributeurs à tiroir

Le tiroir est une pièce de révolution rectifiée et possédant des gorges


qui mettent en communication les différents orifices du distributeur.

Ce tiroir coulisse dans l'alésage usiné dans un corps massif. Cet


alésage comporte des gorges annulaires conjuguées à celles du tiroir.
Distributeur proportionnel:

En raison du niveau élevé des puissances mis en jeu, il est parfois


nécessaire de créer une progressivité dans la commutation d'une
position à une autre d'un distributeur.

 On appelle cette progressivité une "temporisation".

 On peut la réaliser par limitation du débit de commande du


tiroir principal sur le retour.
Exemple:
Nombre d’orifices et de positions
Limiteurs de pression
Limiteurs de pression
 Ces appareils permettent de limiter la valeur maximale du
paramètre Pression en un point du circuit.

 Cette limitation est obtenue en dérivant une partie du fluide de


façon à maintenir cette valeur maximale constant
Limiteurs de pression

Les limiteurs de pression sont toujours normalement fermés et


installées en dérivation sur les circuits à protéger :

 on prélève l'information de pression en amont du limiteur,


cette pression est comparée à une valeur limite obtenue par le
tarage d'un ressort par exemple, si la pression du circuit dépasse
ce seuil, le limiteur s'ouvre pour évacuer une partie du fluide
vers le réservoir.

On distingue deux type :


 Limiteurs de pression à action directe.
 Limiteurs de pression à action pilotée
Limiteurs de pression à action directe
Limiteurs de pression à action directe

Pour obtenir une pression d'ouverture à des pressions


relativement élevées, les ressorts sont de dimensions
importantes.

 Cela peut conduire à des produits encombrants pour les


pressions élevées.

 De plus, la modification du tarage de ce ressort pour modifier


la pression d'ouverture n'est pas aisée.
Limiteurs de pression à action piloté
Limiteurs de pression à action piloté
Limiteurs de pression à action piloté

Les appareils à action pilotées :


 peuvent être utilisés pour des débits à évacuer importants
(supérieurs à 80 l/min),

 bénéficient d'un amortissement des vibrations grâce à la


présence d'un orifice calibré,

 peuvent être commandés à distance (pilotage externe par


l'orifice X
Réducteur-régulateur de pression

La fonction d'un réducteur-régulateur de pression est


de maintenir dans une partie du circuit une valeur de pression
inférieure à celles d'autres parties.
Réducteur-régulateur de pression
on prélève l'information de
pression en aval de
l'appareil, cette pression est
comparée à une valeur
limite obtenue par le tarage
d'un ressort par exemple,
lorsque la pression en A
dépasse ce seuil, le
réducteur-régulateur se
ferme en créant une perte de
charge permettant de limiter
la pression en B à la valeur
de la pression de tarage.
Réducteur-régulateur de pression

Si la pression en A est inférieure


à la pression de tarage, la
pression en B est égale (en
négligeant la perte de charge du
composant) à la pression en A
Maitrise de débit
Maitrise de débit

 Toute action sur le débit hors de la pompe d'un circuit ne


peut être qu'une réduction de ce débit.

 La pompe est le seul organe permettant de l'augmenter. La


maîtrise du débit en un point du circuit hydraulique
conditionne la maîtrise de la vitesse de l'actionneur à partir
de ce point.
Maitrise de débit

 Pour un circuit élémentaire, le débit peut être obtenu


directement à la valeur souhaitée par le pilotage d'une
pompe à cylindrée variable (ou à cylindrée fixe avec une
variation de vitesse sur l’entraînement).

 Dans la plupart des cas, il faut être capable de réguler le


débit pour un récepteur et à un instant donné
avec indépendance par rapport aux autres actionneurs.
Maitrise de débit
Les organes permettant cette maîtrise du débit dans le circuit
sont :

 les clapets anti-retour qui permettent la circulation du


fluide dans un sens (débit nul dans le 2ème sens),

 les réducteurs-régulateurs de débit qui permettent de


réduire et maintenir constant le débit.
Clapets anti-retour

Un clapet anti-retour permet la circulation du fluide dans un


seul sens : le fluide peut s'écouler de A vers B l'écoulement est
interdit de B vers A.
Clapets anti-retour
On peut les monter de 2 façons différentes :

 montage en série :
 maintien d'un circuit sous pression à l'arrêt
 Protection d'un organe contre d'éventuelles surpressions
 évite la vidange d'un circuit lors du démontage d'un
appareil

 Montage en parallèle :
 le fluide traverse l'appareil dans le sens A vers B
 le fluide contourne l'appareil en passant dans le clapet de A
vers B
Réducteurs-régulateurs de débit

La fonction de ces appareils est de diminuer le débit et le


maintenir constant en un point du circuit.

La pompe fournie un débit Qp pour un débit utile Qu. L'excédent


de débit Qf = Qp-Qu, est évacué soit sous forme
de fuites (réducteur régulateur de débit à 2 voies)ou vers le
réservoir par un orifice spécifique si ce débit à évacuer est
important (réducteur régulateur de débit à 3 voies).
Réducteurs-régulateurs de débit

Remarque:

Le seul organe permettant d'augmenter le débit est la pompe. Le


pilotage d'une pompe à cylindrée variable permet de réguler
le débit fourni au circuit.
LES FILTRES
LES FILTRES :

Les polluants présents dans un circuit occasionnent des


dommages et/ou une usure prématurée des composants.
Ces polluants peuvent être de deux types :
 Solides : les particules d’usure venant des composants et
les particules venant de l’extérieur.
 Solubles (non solides) : Eau, boues…

Positions des filtres dans l’installation : Il y a plusieurs


possibilités d’installer les filtres dans les circuits
hydrauliques. Il est possible de combiner plusieurs de ces
possibilités
1. A l’aspiration :

Ces filtres, appelés aussi crépines, sont presque toujours


présents dans le circuit, mais ils ne suffisent généralement pas à
la protection et doivent être complétés par d’autres solutions.
2. Au Refoulement

3. Au Retour

 Cette solution efficace et économique est très souvent employée.


4. Filtration externe:
Efficacité d’un filtre :
L'efficacité d'un filtre s'exprime par la taille des particules
arrêtées par celui-ci, exprimée en µm.

Efficacité absolue : On indique alors la taille minimale des


particules qui seront toutes arrêtées. Par exemple, un filtre
absolu à 10 µm ne laissera passer aucune particule de taille > 10
µm.

Efficacité relative : On donne l'efficacité relative d'un filtre, par


taille nominale de particules, en indiquant le pourcentage de
particules arrêtées. Par exemple, un filtre ayant une efficacité de
95% à 10 µm ne laissera passer que 5% de particules de 10 µm
Symboles:

les différents symboles normalisés des filtres


Réservoir
Réservoir:
Le réservoir de la centrale hydraulique a pour fonction de stocker
le fluide de manière étanche, et de le refroidir et homogénéiser sa
température.

 Le volume de fluide stocké dans le réservoir est de l'ordre de 2


à 3 fois la valeur du débit maximal (en l/min) utilisé.

Symbole:

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