Vous êtes sur la page 1sur 77

I.

Généralités sur le transfert thermique

I. Généralités sur le transfert thermique


I.1 Introduction

Les multiples procédés utilisés dans


l'industrie sont très souvent le siège
d'échanges de chaleur, soit parce
que c'est le but recherché (fours,
coulée, échangeurs, lits fluidisés,
trempe, refroidissement), soit parce
que ceux-ci interviennent d'une
manière inévitable (chocs
thermiques, pertes de chaleurs,
rayonnement). Des connaissances
de base en ce domaine sont donc
nécessaires à l'ingénieur ou au
Master de production ou de
développement.

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 28
I. Généralités sur le transfert thermique
I. Généralités sur le transfert thermique
I.1 Introduction

Lorsque deux points dans l'espace sont à des températures différentes (T1 > T2), il
y a systématiquement transfert thermique de T1 vers T2 (c'est le deuxième
principe de la thermodynamique).
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 29
I. Généralités sur le transfert thermique

Transfert thermique
=
Energie en transit à cause d’une différence
de température DT = (T1 – T2)

1. Conduction
Transfert Thermique
(sans changement de phase) Convection
2. Rayonnement
Transfert thermique
(ou de chaleur)
Transfert Thermique 1. Ebullition (L → G)
(avec changement de phase)
2. Condensation (G → L)

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 30
I. Généralités sur le transfert thermique

Transfert thermique dans


les centrales thermiques et
nucléaires

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 31
I. Généralités sur le transfert thermique
Centrales hydrauliques

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 32
I. Généralités sur le transfert thermique

Centrales hydrauliques

Principe de fonctionnement d’une centrale hydraulique.

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 33
I. Généralités sur le transfert thermique

Centrales hydrauliques

Les turbines Pelton utilisent


la roue dite à augets. Cette
roue ressemble à un disque
équipé d’augets ressemblant
à des demi coquilles de noix,
placés en circonférence. La
forme de ces augets est très
évoluée et permet au jet
d’eau qui les frappe de se
séparer en deux jets déviés
sur les côtés de la roue. Le
tout est entouré d'une bâche
en tôle d'acier destinée à
protéger la roue et à évacuer
l'eau.

Photographie d’une Turbine Pelton.

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 34
I. Généralités sur le transfert thermique

Centrales thermiques

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 35
I. Généralités sur le transfert thermique

Centrales thermiques

Principe de fonctionnement d’une centrale thermique.

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 36
I. Généralités sur le transfert thermique

Transfert thermique dans les centrales nucléaires

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 37
I. Généralités sur le transfert thermique

Transfert thermique dans les centrales nucléaires

Principe de fonctionnement d’une centrale thermique.


Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 38
I. Généralités sur le transfert thermique

La thermodynamique nous apprend que l’énergie peut être


transférée à partir d’interactions entre le système et son
environnement, sous forme de chaleur et de travail.
Cependant, la thermodynamique ne se préoccupe que de l’état
initial et de l’état final du système à l’équilibre, et ne fournit
aucune information sur la nature des interactions mises en
jeu et sur l’évolution temporelle du système entre les deux états
d’équilibre.

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 39
I. Généralités sur le transfert thermique

Un transfert de chaleur au sein d’un système ne se


produit que s’il existe des gradients de température entre les
différentes parties du système, ce qui implique que celui-ci n’est
alors pas à l’équilibre thermodynamique (la température n’est pas
uniforme dans tout le système). Au cours de la transformation du
système vers un état d’équilibre final, la température va évoluer à
la fois en temps et en espace. Le but de l’analyse des transferts de
chaleur est d’identifier quels sont les modes de transfert mis en
jeu au cours de la transformation et de déterminer
quantitativement comment varie la température en chaque point
du système au cours du temps.

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 40
I. Généralités sur le transfert thermique

Résumé

La thermodynamique permet de prévoir la quantité totale


d’énergie qu’un système doit échanger avec l’extérieur pour
passer d’un état d’équilibre à un autre.

La thermique (ou thermocinétique) se propose de décrire


quantitativement (dans l’espace et dans le temps) l’évolution des
grandeurs eulérienne caractéristiques du système, en particulier la
température, entre l’état d’équilibre initial et l’état d’équilibre
final.

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 41
I. Généralités sur le transfert thermique
I.2 Champ de température et gradient de température
Les transferts d’énergie sont déterminés à partir de l’évolution dans l’espace et
dans le temps de la température : T = f (x,y,z;t). La valeur de la température en
tout point de l’espace et à un instant donné est un scalaire appelé champ de
température.

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 42
I. Généralités sur le transfert thermique

I.2 Champ de température et gradient de température


Comme en MDF, nous distinguerons deux cas :
Champ de température indépendant du temps : régime stationnaire ou permanent.
Evolution du champ avec le temps : régime instationnaire (variable ou
transitoire).

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 43
I. Généralités sur le transfert thermique

Si l’on réunit tous les points de l’espace qui ont la même température T, on
obtient une surface dite surface isotherme. La variation de température par unité
de longueur est maximale le long de la normale à cette surface isotherme. Cette
variation est caractérisée par le gradient de température :

T 
grad (T )  ni
x i
T

T
nx x

Figure : Isotherme et gradient thermique.


Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 44
I. Généralités sur le transfert thermique

I.3 Densité thermique et flux thermique

La chaleur s’écoule sous l’influence d’un gradient de température des hautes vers
les basses températures. La quantité Q de chaleur transmise par unité de temps et
par unité d’aire de la surface isotherme S est appelée densité de flux thermique
(notée q ou f) :

1 dQ
q (W/m2)
S dt

Le Flux directionnel de chaleur ou flux thermique est un débit de chaleur :

q  dQ dt  (J/s ou W)

q  q S

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 45
I. Généralités sur le transfert thermique

I.4 Modes de transmission de la chaleur

Transfert thermique au sein d'une phase ou entre deux phases, se fait soit par
contact ou/et à distance :
1. Par contact : c'est la conduction thermique

Transfert d’énergie cinétique d’une molécule à une autre molécule adjacente par
agitation ou vibration des atomes ou molécules ou des électrons libres.

Hypothèse de Fourier : densité de flux proportionnelle au gradient de


température :


q   k grad T

q :Densité de flux thermique transmise par conduction (W/m2) ;


k :Conductivité thermique du milieu (W m-1 K-1 ou W m-1 °C-1 ).
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 46
I. Généralités sur le transfert thermique

I.4 Modes de transmission de la chaleur

Conduction : densité de flux proportionnelle au gradient de température :

A B

Dans cette barre métallique, chauffée en son extrémité A, tel que T(A) > T(B).
On observe un gradient longitudinal de température.
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 47
I. Généralités sur le transfert thermique

I.4 Modes de transmission de la chaleur

Conduction : densité de flux proportionnelle au gradient de température :

A B

Dans cette barre métallique, chauffée en son extrémité A, tel que T(A) > T(B).
On observe un gradient longitudinal de température.
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 48
TA I. Généralités sur le transfert thermique TB
A B
T(A) > T(B)
0 x
L
Si :
❶ T = T(x) Ecoulement unidimensionnel de chaleur.
❷ T(x) = C1 x + C2 Profil de température linéaire.

Profil de température : DT

CL1 : x = 0 T(x = 0) = TA  T A T B 
)
T ( xT(x) = C1 x + C2  x  T A
CL2 : x = L T(x = L) = TB  L 
DémonstrationGradient
: de température :
CL1 : x = 0 T(x = 0) = TA TA = C1 (0) + C2
dT ( x )  T A T B 
CL2 : x = L  T(x
 = L) = TB TB = C1 L + C2
dx  L 
Densité de flux :

q  q x  k DT L  Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 49
I. Généralités sur le transfert thermique

2. A distance : c'est le rayonnement thermique. C’est un transfert d’énergie


électromagnétique entre deux surfaces (même dans le vide). La Loi de Stefan
donne :
 
q    T4 n

q : Densité de flux thermique transmise par rayonnement (W/m2).


 : Constante de Stefan (5,67.10-8 W m-2 K-4).
 : Facteur d’émission de la surface.

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 50
I. Généralités sur le transfert thermique
2. A distance : rayonnement thermique.

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 51
I. Généralités sur le transfert thermique

On considère un troisième mode de transfert d'énergie calorifique qui est la


convection (échange thermique entre un fluide et un solide). Dans ce cas le
phénomène thermique est compliqué par des déplacements de matière et au
transfert thermique se superpose le transfert de masse.

La loi de Newton (phénoménologique) permet de relier la densité de flux


thermique à la différence de température :

Fourier : Densité de flux proportionnelle au gradient de température :

 
q ~ grad T q   k grad T
Compliqué
Newton : loi phénoménologique
  
q ~ DT q  h DT n

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 52
I. Généralités sur le transfert thermique

Troisième mode de transfert thermique : convection

La loi de Newton relie la densité de flux à la différence de température :

 
q  h DT n

q : Densité de flux thermique transmise par convection (W/m2).


DT : Différence de température entre la surface solide et le fluide (°C ou K).
h : Coefficient de transfert thermique par convection (W m-2 K-1 ou W m-2 °C-1 ).

Problème : Expression de h

h=?

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 53
I. Généralités sur le transfert thermique
TA TB
A B
T(A) > T(B)
0 x L

Si :
❶ T = T(x) Ecoulement unidimensionnel de chaleur.
❷ T(x) = C1 x + C2 Profil de température linéaire.

Profil de température :

T( x )  DT L  x T A
CL1 : x = 0 T(x = 0) = TA
CL2 : x = L T(x = L) = TB

Densité de flux :
q x  (Coefficient) DT Coefficient : h = ?

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 54
I. Généralités sur le transfert thermique

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 55
I. Généralités sur le transfert thermique

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 56
I. Généralités sur le transfert thermique

Conclusion


1. Conduction Loi de Fourier q   k grad T
(milieu solide ou au repos)
 
Convection Loi de Newton q  h DT n
(fluide en écoulement
le long d’une surface)

 
2. Rayonnement Loi de Stefan q    T4 n

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 57
II. Transfert thermique par conduction

II. Transfert thermique par conduction


II.1 Conduction thermique : loi de Fourier
Jean-Baptiste Joseph Fourier (1768-1830) propose en
1822 la loi de la conduction.


q   k grad T (I.3)

T
q i  k (I.4)
x i

Elle relie la densité de flux de chaleur qi (W m-2) à la conductivité thermique k


du matériau (W m-1 K-1) et au gradient local de température. Le signe – de la loi de
Fourier résulte d'une convention qui rend positif un flux de chaleur s'écoulant du
chaud vers le froid, donc dans le sens d'un gradient négatif.
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 58
II. Transfert thermique par conduction

b) Quelques conductivités thermiques


Plus la conductivité thermique est élevée, plus les matériaux conduisent facilement
la chaleur. Au contraire les matériaux de faible conductivité thermique conduisent
difficilement la chaleur et sont donc utilisés comme isolants.
k (W m-1 K-1)
Matériaux et Alliages k (W m-1 K-1)
à 20 °C Solides non Metalliques à 20 °C
Aluminium à 99,9 % 228 Amiante (feuilles) 0,162
Aluminium à 99 % 203 Béton plein 1,7
Cuivre à 99,9 % 386 Briques de terre cuite pleines 1,16
Etain 61 Liège 0,046
Fer pur 85 Matières plastiques polyester 0,209
Nickel pur 61 Verre pyrex 1,16
Plomb pur 35 Electrographite 116
Zinc 111
Acier doux (1 % de C) 46
Acier inox (Cr 18 % - Ni 8 %) 16
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 59
II. Transfert thermique par conduction

k (W m-1 K-1) k (W m-1 K-1)


Gaz à 20 °C
Liquides à 20 °C

Air 0,024 Eau à 20°C 0,59

Acétylène 0,019 Eau à 100°C 0,67

Anhydride carbonique 0,014 Benzène à 30°C 0,14

Oxygène 0,024 Mercure à 20°C 0,16

On constate que parmi les solides, les métaux sont beaucoup plus
conducteurs que les composés non métalliques à l’exception du graphite (utilisé
dans certains échangeurs de chaleur).
L’acier inoxydable est moins conducteur que la plupart des autres métaux et
alliages.

On constate en général :
k des gaz < k des liquides < k des solides
60
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA
II. Transfert thermique par conduction

Conductivité thermique
=
élevée Grandeur physique faible
(W/mK =W/m°C )
Matériau conducteur Matériau isolant
Nature du matériaux
Température

Solides Liquides Gaz

k  k 0 1  aT 
k = f(T)
conductivité thermique du matériau à 0K
coefficient caractéristique de chaque matériau k = F(P)
a < 0 , pour la plupart des métaux et alliages
a > 0, pour de nombreux matériaux isolants
M.Y.BENKAHLA / M. A. BOUTRA 61
II. Transfert thermique par conduction

Pour une conduction unidirectionnelle(*) suivant l'axe des x par exemple :

dT
q x  k (I.5)
dx
qx :densité de flux de chaleur dans la direction longitudinale x (W/m2).
k : conductivité thermique du milieu (W m-1 K-1) ou (W m-1 °C-1)
T : température (K ou °C).
x : position longitudinale (m).

Cette relation indique que la densité de flux de chaleur qx est :


- proportionnelle au gradient de la température (et non pas directement à T),
- augmente avec la conductivité k,
- et il se fait dans la direction des températures décroissantes.

(*) : Non seulement la conduction est unidirectionnelle mais plaçons-


nous également dans le cas unidimensionnelle et stationnaire.
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 62
II. Transfert thermique par conduction

II.2 Conservation de l’énergie : Equation de l’énergie ou de la chaleur


L’équation de l’énergie sera déduite à partir du premier principe de la
thermodynamique.
Premier principe de la thermodynamique : le taux de variation de l’énergie totale
d’un système est égal à la somme de chaleur reçue et du travail des forces
extérieures.
dE tot  q  Wext Objectif :
d E microscopique  E macroscopique   q  Wext
Détermination du
profil de température??


 1 2
d   u   V  dv  q  Wext Théorème de l’énergie cinétique
 2  dEc . .
v  W ext  W int
. dt
Puissance développée par les forces extérieures (surface
W ext et volume) au système matériel. . Puissance développée par les forces intérieures. Elle est due
W int
au travail effectué par les forces de surface en tout point d’un
fluide qui se déforme.


W

v 
ext   g i Vi  ij Vi n j dS
s
.
W int   ij

Vi
x j
dv
ij  p ij  ij v
Composantes dans le repère
composantes du cartésien du tenseur des
tenseur des contraintes. contraintes visqueuses. Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 63
II. Transfert thermique par conduction
Puissance calorifique


d  1 2
. .
 
  u   V  dv  q  Wext + (Wint – Wint) Puissance développée par
dt  2  les forces extérieures
v

 u  dv  q  W int
d
dt v

  
. Vi Vi Vi
W int   ij dv  p dv  ij dv
x j x i x j
v v v

 
  T 
q  q i  n i  dS   k  dv
S
x i  x i 
v Au sein d’une phase fluide, la
pression étant variable, il est
préférable d’exprimer l’Équation
  T  de l’Énergie à l’aide de
d
 u   p   k   ij Vi
Vi l’enthalpie. h = u + (p/)
dt x i x i  x i  x j Pour des écarts de température
modérés : h = Cp T
d( C P T) V   T  V dp
p i   k   ij i  + ∑(Qk mk)
dt x i x i  x i  x j dt
Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 64
II. Transfert thermique par conduction

d( Cp T) Vi   T  V dp
p   k   ij i  + ∑(Qk mk) (I.1)
dt x i x i  x i  x j dt
 
qi f qg

On considérera (dans ce cours) que :


 Si les propriétés physiques (, Cp et k) sont
constantes et uniformes ;
 Si la fonction de dissipation f est négligeable dT  T T 
devant la puissance calorifique échangée ;   Vj   DT (I.2)

dt  t 
x j 
 S’il s’y a pas de réactions chimiques (chaleur de
formation des nouveaux corps nulle) et pas de
sources de chaleur ;

T
 S’il le transfert thermique a lieu dans un solide   DT (Equation de Fourier) (I.3)
t

 Si l’écoulement est stationnaire  2 T  0 (Equation de Laplace) (I.4)

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 65
II. Transfert thermique par conduction

c)Equation de l’énergie ou de la chaleur (Méthode 2)


Dans les problèmes de conduction, le but est de trouver le profil de température
dans un système pour certaines conditions frontières imposées aux surfaces
qui le délimitent. L'écriture du bilan de chaleur va permettre ainsi d'obtenir
l'équation différentielle que doit vérifier la température.
Soit à déterminer un champ de température T(x,y,z) dans un milieu isotrope,
source d'une génération de chaleur qg (W/m3 )

.
q z+dz .
qx q y+dy

Dz
.
q x+dx Dy
.
qy qz

Dx M. 66
II. Transfert thermique par conduction

.
q z+dz .
. q y+dy
qx
L’écriture de bilan
d’énergie va permettre
dz aussi d’obtenir
.
q x+dx l’équation différentielle
dy
. qui doit vérifie la
qy . température
qz

dx
on fait le bilan d’énergie en appliquant le premier principe de la
thermodynamique :
Soit un volume de contrôle donné, à chaque instant, le bilan de conservation
d'énergie (énergie mécanique + énergie interne) sur ce volume s'écrit:
[CE QUI RENTRE] + [CE QUI EST GÉNÉRÉ] =
[CE QUI SORT] + [CE QUI S’ACCUMULE]
Volume de control : Dx.Dy.Dz

Bilan q E  q S  q g  q Acc
M. 67
II. Transfert thermique par conduction

.
q z+dz .
. q y+dy
qx

L’écriture de bilan
d’énergie va permettre
dz
. aussi d’obtenir
q x+dx dy l’équation différentielle
. . qui doit vérifie la
qy qz température

dx
Bilan q E  q S  q g  q Acc
qg = chaleur générée q g  Dx.Dy.Dz.q g
T
qg = chaleur accumulée q acc  Dx.Dy.Dz..c P
t

qE - qS
Suivant X
q cd ( x ) - q cd ( x  dx )

M. 68
II. Transfert thermique par conduction

Bilan q E  q S  q g  q Acc
qg = chaleur générée q g  Dx.Dy.Dz.q g
T
qg = chaleur accumulée q acc  Dx.Dy.Dz..c P
t
qE - qS
  q x   q x
Suivant X : D y. D z .q x  D y. D z .q x  dx  D y. D z .q x  D y. D z . q 
 x  x   D x   D y. D z . D x
    x
  q y   q y
Suivant y : D x . D z. q y  D x . D z. q y  dy  D x . D z. q y  D x . D z.  y 
q  D
 y   D x . D z. D y
  y   y

  q   q
Suivant z : Dx.Dy.q z  Dx.Dz.q z dz  Dx.Dy.q z  Dx.Dy.q z   z  Dz    Dx.Dy.Dz z
  z   z
Donc :
 q x q y q z T 
  D y. D z. D x D x . D z. D y  D x . D y. D z  D x . D y. D z.q g  D y. D z. D x ..c p  Dy.Dz.Dx
 x y z t 

q x q y q z T
    q g  .c p
x y z t

M. 69
II. Transfert thermique par conduction

Equation de l’énergie

q x q y q z T
    q g  .c p
x y z t

T
Or d’après la loi de Fourrier : q i  k
x i

  T    T    T  T
  k     k     k   q g  .c p
x  x  y  y  z  z  t

Si k k(T) :

 2T  2T  2T T
k 2  k 2  k 2  q g  .c p
x y z t

M. 70
II. Transfert thermique par conduction

II.3 Ecoulement stationnaire de chaleur

Conditions aux limites


k = Cte
Ecoulement unidimensionnel de chaleur : T = T(x) et unidirectionnel : q = qx

h >> e q x  0
T = T(x)   e
L >> e q  q y  0 T1

k = Cte q z  0
h
a) Mur plan (L et h >> e)

Deux cas peuvent se présenter : Pas de résistance


T2
T
au transfert z y
L
0 x e
Y.K.BENKAHLA/ 71
II. Transfert thermique par conduction

 q x q y q z

 i q    0 (II.11.1)
dT   x y z
 Cp   x i   2
dt  2   T  2
T  2
T
 k  T   0 (II.11.1)
 x 2 y 2 z 2

q x  q  Cte  dT
 q   k (II.12.1)
 dT( x ) 
  dx
 dx  Cte T( x )  a x  b e
(II.12.1)
T1
1. Densité de flux thermique
Séparons les variables de l’équation faisant apparaitre la densité de
flux q :
x e

 
T2
h
q dx   k dT
x 0 T1

Cte Cte
T2
Densité de flux Flux thermique T
thermique
(T1  T2 ) q
qk  x e
L
e S 0
Surface orthogonale au
flux thermique : S = L h 72
II. Transfert thermique par conduction

q x  q  Cte  dT
  q   k (II.12.1)
 dT( x ) 
  dx
 dx  Cte T( x )  a x  b (II.12.1)

2. Profil de température
Gradient longitudinal de température constant, d’où le
profil de température linéaire. e
CL01 : x = 0 : T(x = 0) = T1 T1 = 0 + b T1
CL02 : x = e : T(x = e) = T2 T2 = a e + b

T T 
T( x )   1 2  x  T1 (II.13) h
 e 
Expressions alternatives du profil de température :
T2
(T1  T2 ) q
qk T( x )    x  T1 (II.13.1) T
e k
L
(T1  T2 )  q  0 x e
q  k S T( x )    x  T1 (II.13.2)
e  kS  Y.K.BENKAHLA/ 73
II. Transfert thermique par conduction
Conclusion :

q x  q  Cte  dT
  q   k (II.12.1)
 dT( x ) 
  dx
 dx  Cte T( x )  a x  b (II.12.1)

1. Densité de flux thermique

(T1  T2 ) e
qk T1
e
(T  T ) (T  T )
q  k S 1 2  1 2
e e k S h

2. Profil de température
T2
 T1  T2 
T( x )    x  T1 T
 e  L
0 x e

Y.K.BENKAHLA/ 74
II. Transfert thermique par conduction
Conclusion :

q x  q  Cte  dT
  q   k (II.12.1)
 dT( x ) 
  dx
 dx  Cte T( x )  a x  b (II.12.1)

1. Densité de flux thermique


e
Force motrice T1
Flux thermique
(T1  T2 )
q 
e k S
Résistance h
thermique

(T  T ) DT T2
q  1 2  mur
e k S Rcd T
L
0 x e

Y.K.BENKAHLA/ 75
II. Transfert thermique par conduction

Exemple 1 : Déperditions d’une piscine

Air Eau de la piscine : 26 °C


Rayonnement solaire
10 °C Sol : 08 °C
Air : 10 °C
Eau
26 °C
Béton
Sol
8 °C

1. Cause du phénomène de transfert : écart de température DT1 = 18 °C


(force motrice ). DT2 = 16 °C
Solide : béton
2. Milieu de propagation du flux thermique :
Fluide : air

Y.K.BENKAHLA/A.BOUTRA 76
II. Transfert thermique par conduction

Eau
26 °C
Béton Milieu de propagation du flux thermique :
Sol Solide (la couche de béton).
➀ Conduction thermique
8 °C

Eau
26 °C
Béton Dans le béton, la température T(M) varie de 26 °C
au contact de l'eau, à 8 °C au contact du sol.
Sol
8 °c

T (°C)

Béton Il existe donc une fonction


Eau à 26 °C
de variation de la température :

T = T(M)
?
dans le milieu conduisant la chaleur
Sol à 8 °C

Distance Y.K.BENKAHLA/ 77
II. Transfert thermique par conduction

Exemple 2 : Déperditions d’une chambre Analogie électrique


(T1  T2 ) DT
T1 = 20 °C Mur q   mur
e k S Rcd
Cette relation est analogue à la loi d’Ohm en électricité
qui définit l’intensité du courant comme le rapport de la
Air intérieur Air extérieur différence de potentiel électrique sur la résistance
électrique. La température apparaît ainsi comme un
potentiel thermique et le terme (e / k S) apparaît
comme la résistance thermique de conduction R d’un
Béton T2 = 5 °C
mur plan d’épaisseur e, de conductivité thermique k
L'écart de température (T1 - T2) provoque et de surface latérale S. On se ramène donc au schéma
une densité de flux de thermique à travers le mur : équivalent représenté sur la figure ci-dessous :
q
(T1  T2 )
qk
e
1 T T2
Données :
Ecart de température: (T1 - T2) = 15°C
Epaisseur du mur : e = 0,20 m R  e k S
Conductivité thermique du béton : k = 0,92 W / (m K)
Figure : Schéma électrique
But : équivalent d’un mur simple.
Densité de flux thermique à travers le mur : q = 69 W/m2
Puissance pour S = 5 m x 4 m = 20 m2, j = f S = 1,38 kW Y.K.BENKAHLA/ 78
II. Transfert thermique par conduction

Analogie électrique

Conduction électrique Transfert thermique


Différence de potentiel DU Différence de température DT
Courant électrique I Flux thermique q
Résistance électrique R Résistance thermique Rk

Loi d’Ohm : DU  R I DT  R q

e e
R R
S kS
Conductivité Conductivité
électrique thermique
I q

U1 U2 T1 T2

R  e  S R  e k S
Y.K.BENKAHLA/ 79
II. Transfert thermique par conduction

b) Mur composite multicouches


Calculons les flux thermiques qui traversent
T2 T3 chaque couche :
k3
k2 (T  T2 )  e1 
q 1  1  (T1  T2 )  q 1
  
k1 e1 k1 S  k1 S 

(T2  T3 )  e 
q 2   (T2  T3 )  q 2  2 

T1 e 2 k 2 S  k2 S 

(T3  T4 )  e 
q 3   (T3  T4 )  q 3  3 

h e3 k 3 S  k3 S 
T4
Remarque : L’écoulement de chaleur étant
unidirectionnel et stationnaire, la densité de
T y L flux thermique se conserve.
q 1  q 2  q 3  q  Cte
x
x1 x2 x3 x4
Y.K.BENKAHLA/ 80
II. Transfert thermique par conduction

 e 
(T1  T2 )  q  1 
 k1 S 

 e 
(T2  T3 )  q  2 
 k2 S 

 e 
(T3  T4 )  q  3 
 k3 S 
 e1   e 2   e3 
(T1  T4 )  q        
 k1 S   k 2 S   k 3 S 

(T1  T4 ) DT

 R 
q  q 
 e1   e 2   e3  mur

        cd i
 k1 S   k 2 S   k 3 S  i

Remarque : On vérifiera aisément que les différentes valeurs de R correspondent à des


résistances thermiques qui, placées en série, s'additionnent comme les résistances électriques.
Y.K.BENKAHLA/ 81
II. Transfert thermique par conduction
Généralisation : association en série Analogie électrique :
T2 T3 Tn R1 R2 Rn
T1 Tn+1
R2
R1 Rsérie
T1 Tn+1

T1 h
mur
Rsérie
Tn+1

T4
L T1
T x h
e1 e2 en
Tn+1
q
(T1  T2 ) 
k1 S e1  L

q
(T2  T3 )  DT  Rsérie
mur
q
k S e 2 
.. 2
.. 
. . q
mur
Rsérie  Rcdmur1  Rcdmur 2  .... Rcdmur n
(Tn  Tn 1) 
k n S e n  in

q 
(T1  Tn 1)
(T1  Tn 1 )  q
 
DT
 i 1
 ei 

 i 
k S


e1 k1 S  e2 k 2 S  ...  en k n S Y.K.BENKAHLA/ 82


II. Transfert thermique par conduction
Résistance thermique d'un mur composite : association en parallèle
Soit un mur, constitué de n couches de différents matériaux, placées en parallèle.
Une isolation est placée sur les deux faces externes de l’empilement :
R1

(T1  T2 )
q 1 
e k1 S1 
(T1  T2 )
q 2 
T1 R2 e k 2 S2 

 q
(T1  T2 )
q 3  q 
R3 e k 3 S3  i

... i
Rn
...
...
T2 (T1  T2 )
q n 
x e k n Sn 
e
Remarque : Problème apriori 2D, mais l'approximation 1D permet une bonne
modélisation de la réalité. Y.K.BENKAHLA/ 83
II. Transfert thermique par conduction
Résistance thermique d'un mur composite : association en parallèle

(T1  T2 )
q 1 
R1 e k1 S1 
(T1  T2 )
q 2 
T1 R2 e k 2 S2 

R3
q 3 
(T1  T2 )
e k 3 S3 
q 

i
q i
...
Rn
...
T2 (T1  T2 )
q n 
e k n Sn 
e

 1 1 1 1 
q  (T1  T2 )     ...  
 e k S
1 1  e k S
2 2  e k S
3 3  e k S 
n n 
Si = ??
1 1 1 1 
q  (T1  T2 )     ...   Si = hi L
R
 1 R 2 R3 R n  Y.K.BENKAHLA/ 84
II. Transfert thermique par conduction
Résistance thermique d'un mur composite :
Analogie électrique :
association en parallèle R1

R2
R1 T1 T2

(T1  T2 )
q 1  Rn
e k1 S1 
(T  T ) Rparallèle
q 2  1 2 T1 T2

R2
e k 2 S2 
T1
(T1  T2 )
q 3  1
e k 3 S3  1 1 1 
R3 q  (T1  T2 )     ...  
...  R1 R2 R3 Rn 
...
Rn ...
... (T1  T2 )
T2 q 
(T1  T2 ) Rparallèle
q n 
x e k n Sn 
1 1 1 1 1 
e     ...  
Rparallèle  R1 R2 R3 Rn 

Remarque : Problème apriori 2D, mais l'approximation 1D permet cependant une bonne modélisation de la réalité. Y.K.BENKAHLA/ 85
II. Transfert thermique par conduction
Analogie électrique
R1
mur
mur R parallèle
T2 T3 Rn Rsérie

R2
R1
R2
h h h
T1 T1
T1 T1
R3 T2
Tn+1 Tn+1
T2
L L L
Rn
x
e1 e2 en x
e
R1 R2 Rsérie R1
T1 Rn T T1 Tn+1 Rparallèle
n+1
T1 R2 T2 T1 T2

Rn

DT (T1  T2 )
q  mur q 
Rsérie Rparallèle
mur
Rsérie  Rcdmur1  Rcdmur 2  .... Rcdmur n 1 1 1 1 1 
    ...  
Rparallèle R
 1 R 2 R3 R n

Y.K.BENKAHLA/ 86
II. Transfert thermique par conduction
Analogie électrique

R1
R1 R2 Rn T Rsérie Rparallèle
T1 n+1 T1 Tn+1 T1 R2 T2 T1 T2

Rn

(T1  T2 )
DT q 
q  mur R parallèle
Rsérie
1 1 1 1 1 
mur
Rsérie  Rcd
mur1
 Rcd
mur 2
 ....  Rcd
mur n     ...  
Rparallèle R
 1 R 2 R3 R n
in

  ei  q
(T1  Tn 1 )  q   (T1  T2 )  in
 

   ki S  DT  1 
DT i 1
 e k S 
i 1
 i i 

Conclusion : Ainsi lorsque les murs sont en série, la résistance


Si = hi L
thermique équivalente est égale à la somme des résistances Lorsque les murs sont disposés en parallèles avec une isolation
thermiques élémentaires. aux frontières, la résistance thermique équivalente s’obtient en
utilisant les résultats relatifs aux circuits électriques.

Y.K.BENKAHLA/ 87
II. Transfert thermique par conduction

Application : Mur composite (brique + plâtre) avec une porte simple


et une fenêtre à double vitrage.

Photo de la façade
de votre maison.

Schéma simplifié de la façade


(cadre rouge sur la photo).

Y.K.BENKAHLA/ 88
II. Transfert thermique par conduction

Accessoires : Plaques
de plâtre.
Photo de la façade
de votre maison.

Fenêtre à double vitrage.

Y.K.BENKAHLA/ 89
II. Transfert thermique par conduction

Déperditions thermiques à travers la façade d’une maison


L’objectif du Devoir de Maison qui vous est proposé est de déterminer les
déperditions thermiques à travers la façade d’une maison comportant un mur, une porte et
une fenêtre.
1. Vous devez choisir la nature du matériau avec lequel sont conçus :
- Le mur : fait avec de la pierre, double cloison (deux couches de brique
séparées d’une lame d’air), … Tenir compte aussi des couches
d’enduit et de peinture, sur la face intérieure de la façade.
- La porte : faite en bois, en métal, …
- La fenêtre : faite en verre, double vitrage, …
2. Les étudiants doivent choisir des dimensions réelles (longueur, largeur et
épaisseur) pour le mur, la porte et la fenêtre. Il en est de même, pour la conductivité
thermique de chaque matériau ainsi que les valeurs de la température à l’intérieur et à
l’extérieur de la maison.
3. Ce devoir est une application du cas de murs multicouches et composites. Il y
aura, par conséquent, des résistances thermiques placées en série (double vitrage pour la
fenêtre, double cloison pour le mur, …) et en parallèle (façade : mur, porte et fenêtre).
4. L’hypothèse d’un transfert thermique stationnaire, unidirectionnel et
unidimensionnel sera adoptée pour résoudre ce problème.
Y.K.BENKAHLA/ 90
II. Transfert thermique par conduction

c) Conduite cylindrique creuse

T1 Procédure :
 q i
T2 dT 
 Cp   x i
dt 
k DT
r2
r1  q i
 T T  
e L  Cp   Vj    x i
 t x j  
k DT
Stationnaire Solide

Coordonnées  q i
1 
 r r r q r  + 1 q q + q x
=0
cylindriques (r , q , x) :  x  0 r q x
 i 
 
1   T  1   T   T
2
 2 T  0 r + 2  + 2  0
  r r  r  r q  q  x

Y.K.BENKAHLA/ 91
II. Transfert thermique par conduction

c) Conduite cylindrique creuse

Procédure :
T1
1 
r q r  + 1 q q + q x
T2
 r r =0
r q x

1   T  1   T   T
2
r2
r + 2  + 2  0
r1  r r  r  r q  q  x
e L

q r  0
- L >> e : Transfert thermique dans la direction radiale ;  
T = T(r) q  q q  0
- Matériau homogène. q  0
 x

Y.K.BENKAHLA/ 92
II. Transfert thermique par conduction

c) Conduite cylindrique creuse


Détail de la procédure
T1 1 d
T2
 r dr r q r  = 0 r q r  = Cte

 
  dT 
r2
 1 d  dT  r   Cte
r1
r 0  dr 
L  r dr  dr  Cte
e
 
 r q   Cte 2  L

q S(r )  q
 

dT(r )  Cte dr r  T(r )  a ln( r )  b
Flux de chaleur
 dT 
q   k  (2 r L)
 dr 

 
r2 T2
dr  (r2T1  T2 ) (T  T )
q  2  k L dT     2  k L (T11 cylT22 )
q ln
r1 r T1 r1 r2 r1 
 ln Rcd
 2k L 
 
Y.K.BENKAHLA/ 93
II. Transfert thermique par conduction
c) Conduite cylindrique creuse
Détail de la procédure
T2 T1
q  q S(r )

r2 T(r )  a ln( r )  b
r1
Flux de chaleur
L
e (T1  T2 )
q 
 ln r2 r1  
Profil de température  2k L 
 
CL1 : r  r1 
 T1  a ln (r1 )  b
CL2 : r  r2 
 T2  a ln (r2 )  b
-

a
T1  T2 
ln (r1 r2 ) (T1  T2 )
T (r )  T1  ln ( r r1 )

bT 
T1  T2 
ln (r )
ln (r2 r1 )
1
ln (r1 r2 )
1 q
T (r )  T1  ln (r r1 )
2k L
Y.K.BENKAHLA/ 94
II. Transfert thermique par conduction

d) Conduite gainée multicouches : Conduite calorifugée

q
(T1  T2 )  ln r2 r1 
T1 2  k1 L

T2 r2
q
ln r3 r2 
r1
(T2  T3 ) 
r3 2  k2 L
T3 (T1  T3 )
q 
  ln r2 r1   ln r3 r2  
(T1  T2 )    
q 1       
 
2 k L 2 k L
ln r2 r1  2  k1 L
1 2

(T2  T3 )
q 2 

ln r3 r2  2  k 2 L  DT
q 
Conservation du flux de chaleur :  R  cyl
cd i

q 1  q 2  q
i

Y.K.BENKAHLA/ 95
II. Transfert thermique par conduction

d) Conduite gainée multicouches : Conduite calorifugée

q
T1 (T1  T2 )  ln r2 r1 
2  k1 L
T2 r2 
q
ln r3 r2 
r1
(T2  T3 ) 
r3 2  k2 L
(T1  T3 )
T3 q 
  ln r2 r1   ln r3 r2  
   
Analogie électrique  2  k 1 L   2  k 2 L 
(T1  T2 ) (T2  T3 )
q 1  q 2  cyl 2
Rcd
cyl 1
Rcd
q 1 q 2 DT
q 

T1
T2
T3
 R 
i
cyl
cd i

ln( r2 r1 ) ln( r3 r2 )
Rcd  Rcd 
cyl 1 cyl 2

2  k1 L 2k2 L
Y.K.BENKAHLA/ 96
II. Transfert thermique par conduction

e) Sphère creuse : T1 > T2 Stationnaire

T2 Solide
Coordonnées sphériques (r,q,j)
T1 r2
r1 Matériau homogène.
Transfert thermique direction radiale :

q r  0
 
T = T(r) q  q q  0
q  0
 j

1 2 1  1 q j
 q i  
 r 2 r r q r + r sin q q sin q q q  + r sin q j = 0 (I.19)
dT  
 Cp   x i  
dt    1   T  1   T  1  2
T
k DT   r 2 r  r  r 2 sin q q 
sin q  + 2 2 0
2
2
k r + (I.20)
 q  r sin q j 

Y.K.BENKAHLA/ 97
II. Transfert thermique par conduction Stationnaire
Solide
Coordonnées sphériques
e) Sphère creuse : T1 > T2 Matériau homogène.
Transfert thermique radiale :
q  q r  0, q q  0, q j  0

T = T(r)
 2

 r r q r = 0   
 r 2 q r 4  = Cte
 T2
 
  2 dT(r )
   r 2 T   0 r  Cte r2
 r  r   dr T1 r1

Flux de chaleur
Cte
 dT(r ) 
q  q r 4  r 2 
 q   k 4  r 2

dr 
(I.21)
 
S( r )

 
r2 T2
dr (T1  T2 )
 q  4k dT q  (I.22)
r1 r 2
T1  (1 r1 )  (1 r2 ) 
 4k 
 
Y.K.BENKAHLA/ 98
II. Transfert thermique par conduction

e) Sphère creuse : T1 > T2 Profil de température

Stationnaire  2 dT  a
Solide r   Cte 
 T (r )  b (I.23)
Coordonnées sphériques  dr  r
Matériau homogène.
Transfert thermique radiale : CL1: r  r1 
 T(r1 )  T1 (I.25.1)

q  q r  0, q q  0, q j  0

T = T(r) CL2 : r  r2 
 T(r2 )  T2 (I.25.2)

T2 (T1  T2 )
r2 a (I.26)
(1 r1 )  (1 r2 )
T1 r1
 1  (T1  T2 )
b  T1    (I.27)
 r1  (1 r1 )  (1 r2 )

(T1  T2 )  1 1 
T(r )  T1     (I.28)
(1 r1 )  (1 r2 )  r r1 

 r r q  = 0
2
r

 
 r 2 q r 4  = Cte
 
  2 dT ( r ) q  1 1 
  2 T 
r 0 r  Cte T ( r )  T1     (I.29)
 r  r 
 dr 4  k  r r1 

Y.K.BENKAHLA/ 99
II. Transfert thermique par conduction
f) Compléments

1. Soit un mur plan, exposé du côté gauche à une température T1 (Conditions de Dirichlet)
et, du côté droit, à une densité de flux thermique constante q2 (Neumann).

q x  q 2  q  Cte  dT e
 q  k
 dT( x ) 
  dx
 dx  Cte  a T( x )  a x  b
T1
CL1: x  0   T1  b

 dT
CL 2 : x  e 
 q 2  q   k  k a h
 dx x e
T2
Profil de température : T
T( x )  q k  x  T1
T2  q k  e  T1 L
x
Flux thermique :
(T1  T2 ) q
qk 
e S
(T1  T2 ) DT
q  
e k S Rcdmur Y.K.BENKAHLA/ 100
II. Transfert thermique par conduction

2. Que deviennent les résultats de la conduite creuse dans le cas d’un cylindre plein ?

Idem cylindre creux avec : r1 


 0
T2 T1
  dT(r )  
S( r ) q  S( r )  k dr   q  Cte

r2 T(r )  a ln( r )  b
r1 
L
0
T (r )  a ln( r )  b r
 
e

(Physiquement inacceptable,
Flux de chaleur Profil de température sauf si a = 0).

(T1  T2 ) (T1  T2 )
q  T (r )  T1  ln ( r r1 )
 ln r2 r1   ln (r2 r1 ) T(r) = Cte
 2k L 
 

q  0

Y.K.BENKAHLA/ 101
II. Transfert thermique par conduction

3. D.M : Cas de la conduction axiale à travers un tube plein

T2
x
R

L
T1

1  1 q q q x
 q i  r r r q  + + =0
r q x
r 2
dT  
 Cp   x i 
 
dt  2   1   T  1   T   2
T
k  T k   r  2 
+  + 2 
0
  r r  r  r q  q  x 

Déterminer le flux thermique ainsi que le profil de température

Y.K.BENKAHLA/ 102
II. Transfert thermique par conduction

Résumé de la conduction thermique unidirectionnelle


Tableau : Principaux résultats du transfert thermique en mode de la conduction,
unidirectionnelle, en régime stationnaire et sans source interne de chaleur, dans les cas du mur, de
l’épaisseur d’une conduite cylindrique creuse et celle d’une sphère creuse. La conductivité
thermique de ces trois milieux étant constante et uniforme.

T2
T2 T1
e T1
T1 r1 r2
r2
r1
L
h e

T2
Conduite cylindrique creuse Sphère creuse
T y
L
0 x e

Mur plan L >> D, transfert principalement radial.

Y.K.BENKAHLA/ 103
II. Transfert thermique par conduction
Conduite
T1
cylindrique T2
T1 h T2
Creuse r1 r2 Sphère creuse r1 r2
T2 T1
Mur plan L
L L >> D, transfert principalement radial.
e


Equation de la  q x  Cte   k
dT
dx 
 
 r q r  Cte 2  L   
 r 2q r  Cte 4 

  dT ( r )  2 dT ( r )
chaleur r  Cte r  Cte
 dT ( x )  Cte  dr  dr
 dx

Distribution des  DT  DT DT 1 1 
T ( x )  T1   x T(r )  T1  ln (r r1 ) T( r )  T1    
températures  e  ln (r2 r1 ) 1 r1  1 r2   r r1 

DT DT DT
Flux thermique q  q 
q   ln r2 r1   1 r1  1 r2 
(W) e k S  2kL 
4k
 

Densité de flux DT DT  k  DT k


qk q   q  
(W/m2) e ln r2 r1   r  1 r1  1 r2   r 2 
Résistance R
e
R
ln( r2 r1 )
R
1 r1  1 r2 
thermique kS 2kL 4k
Remarque : La densité de flux thermique est fonction de la coordonnée radiale
dans les cas de la conduite cylindrique et de la sphère creuses. Y.K.BENKAHLA/ 104

Vous aimerez peut-être aussi