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I.

Les principes de base de l’hydraulique:


1. Définition d’un fluide :
Un fluide est un corps sans forme propre qui épouse celle du vase qui le contient et qui peut s'écouler .
Fonctions d’un fluide hydraulique :
Dans une installation hydraulique, le fluide (essentiellement de l’huile) assure plusieurs fonctions :
Transmission des forces et mouvements.
L’huile étant incompressible, elle est le transmetteur idéal des énergies entre la pompe et le récepteur
(vérin, moteur hydraulique…)
Lubrification.
L’huile, à condition d’avoir une viscosité adaptée, forme une couche mince entre les pièces en
mouvement et assure ainsi l’autolubrification des mécanismes.
Dissipation de la chaleur.
L’huile en circulation absorbe la chaleur produite par les frottements dans les mécanismes et la dirige
vers le refroidisseur et le réservoir.
Drainage des impuretés.
L’huile en circulation entraine avec elle les impuretés qui pourraient détériorer les surfaces de contact
des mécanismes en mouvement. Ces impuretés seront ensuite déposées dans le fond du réservoir.
Propriétés des fluides hydrauliques :
Parmi les nombreuses caractéristiques des huiles hydrauliques, on retiendra particulièrement
quelques propriétés importantes :
Résistance à l’oxydation : éviter la dégradation chimique de l’huile influencée par le
vieillissement, la chaleur, la lumière, le contact avec l’air …
Faible compressibilité : cette propriété influence sur la précision de la transmission
d’efforts et de mouvements.
Faible absorption de l’air : la présence de bulles d’air dans l’huile modifie son
comportement (sa compressibilité augmente, les commandes deviennent « spongieuses »).
L’huile doit être capable d’évacuer rapidement les bulles d’air qui peuvent se trouver en
suspension.
Faible dilatation thermique : le volume du fluide augmente avec la température (0,7% par
10° pour les huiles minérales).
Compatibilité avec l’environnement : le fluide doit être recyclable, non polluant, non
toxique, biodégradable, inodore… Toutes les huiles industrielles ne répondent pas à
l’ensemble de ces critères.
Les régimes d’écoulement :
C’est la façon dont s’écoule un fluide, on distingue trois types d’écoulements :
 Le type laminaire pour lequel l’écoulement du fluide est “calme” ; les lignes de courant
(trajectoires des particules) restent stables et parallèles entre elles.
 Le type turbulent pour lequel l’écoulement est instable et aléatoire. Il n’y a pas de lignes de
courant (tourbillons, remous …).
Le régime turbulent se caractérise par une perte énergétique plus grande et une émission
sonore importante (bruit dans les tuyauteries par exemple).Le passage d’un type à l’autre se
fait de façon instable et imprévisible
 Le type transitoire est entre les deux types turbulent et laminaire .

a) Vitesse faible b)Vitesse plus élevée c) Vitesse très élevée


Comparaison des fluides hydrauliques :
Les grandes familles d’huiles industrielles ont des caractéristiques parfois opposées. Le
tableau suivant permet de déterminer quel type de fluide choisir en fonction des critères
importants liés à l’installation étudiée.
Classifications des huiles pour l'hydraulique:
Elles doivent assurer le bon fonctionnement des organes commandés quelle que soit la température
ambiante. Elles sont utilisées dans les travaux publics (engins...), la manutention, les presses, la
sidérurgie, cimenterie, transformation des plastiques, machines-outils, production d'énergie...
a) Huiles minérales : classification ISO/AFNOR:
Pour les huiles minérales on utilise les classes de base HH, HL, HM, HV, HG, ayant chacune plusieurs
grades possibles identifiés par un nombre de 15 à 220. Ce nombre correspond à la viscosité
cinématique moyenne à 40°C en centistokes (mm 2.s-1). Les huiles HM et HV sont les plus utilisées
b) Huiles difficilement inflammables:
Elles ont une classification particulière (voir tableau). Ces huiles, dites "haute sécurité", sont utilisées
lorsqu'il y a risque d'incendie. Elles exigent certaines précautions d'emploi à cause de leur action
éventuelle sur les joints, les peintures, de leur miscibilité aux autres huiles, etc. Applications : presses,
machines à forger, laminoirs, foreuses, excavatrices, pompes à béton.
c) Remarques concernant l'utilisation des huiles hydrauliques
Propreté des huiles hydrauliques : elle est un élément essentiel au bon fonctionnement des
dispositifs. La pollution (particules solides, eau, gaz) est la principale cause de détérioration d'un
circuit hydraulique. La norme ISO 4406 permet d'apprécier la pollution d'une huile en cotant de 0 à
30 le nombre de polluants supérieur à 5mm et ceux supérieurs à 15 mm. (99% des polluants ont une
taille comprise entre 2 et 25 mm). Pour les servovalves les effets des polluants commencent à partir
de 2 mm
La filtration : elle permet de contrôler les entrées de polluants pour les minimiser et également
d'éliminer les polluants dangereux. Une bonne filtration dépend du dimensionnement et de la position
du filtre dans le circuit, mais aussi de son renouvellement régulier. De plus, tous les fluides
hydrauliques
n'ont pas les mêmes caractéristiques de filtrabilité.
Principaux points à surveiller : compatibilité entre huiles, joints et milieu filtrant ; viscosité du
fluide ;
compatibilité avec les autres lubrifiants ; filtrabilité de l'huile en présence d'eau ; propreté de l'huile
neuve ; température du fluide.
Les huiles pour engrenages
La généralisation des engrenages cémentés trempés rectifiés ("qui a permis d'augmenter la puissance massique des
réducteurs ou la puissance transmise par unité de masse"), la réduction du bruit en privilégiant les corrections de denture
et l'augmentation du rapport de conduite (limitant aussi l'effet des chocs) ont eu pour conséquence une diminution des
additions extrême pression au profit des additions anti usure.
Huiles R et O : huiles pour engrenages sous faible charge dopées pour améliorer la résistance à l'oxydation et les
propriétés anticorrosion. Non utilisables avec les engrenages hypoïdes et les vis sans fin.
Huiles minérales EP (extrême pression) : avec addition de soufre/phosphore, elles résistent jusqu'à 120°C (pour la
génération précédente il y avait addition de soufre/plomb, l'huile résistait jusqu'à 90°C).
Huiles synthétiques : les produits synthétiques ont une meilleure résistance à l'oxydation à des températures de bain
élevées. Elles résistent mieux notamment que les huiles minérales qui sont limitées à 120°C avec des additifs EP.
Huiles CB et CC (extrême pression) : pour engrenages sous carter, ce sont des huiles minérales, des huiles minérales
compound ou des huiles de synthèse. Ces huiles contiennent des additifs anticorrosion, anti oxydation et extrême
pression ; les viscosités ISO vont de 32 à 1000.
Remarques : les classifications SAE et API pour transmissions sont employées dans le domaine des transports. Pour
l'industrie, il existe diverses classifications dont l'AGMA (voir tableau).
Autres classifications ou classes d'huiles:
Il existe un grand nombre d'huiles destinées à des applications diverses avec désignations,
classifications et symboles éventuels, exemples : huiles pour mouvements, huiles pour matériels
électriques, huiles isolantes, huiles de coupe, etc. Le tableau suivant décrit sommairement quelques-
unes de ces applications.
Grandeurs caractéristiques
 masse volumique :
la masse volumique ou masse spécifique est la masse de l’unité de volume du corps considéré ,
si M est la masse d’un volume V fluide , la masse volumique s’écrit :
ρ = M/V
Pour les liquides le volume est pratiquement insensibles aux variations de pression , dans la
majorité des cas , il augmente faiblement quand la température augmente, l’eau faisant
exception à cette règle en dessous de 4°C.
 Vitesse :
La distance parcourue par unité de temps.
Unité légale : m/s unité pratique : cm/s ou mm/s
 Débit volumique :
Volume de liquide déplacé par unité de temps dans le circuit .
Unité légale : m³/s unité pratique : cm³/s ou l/min
• Viscosité :
 La viscosité d'un fluide caractérise sa capacité à s'écouler dans un tube, un canal, un
récipient.
La viscosité est une caractéristique d’un fluide qui définit sa résistance à l’écoulement : plus
la viscosité est élevée, plus l’écoulement est difficile (il devient « pâteux »).
Pour un fluide considéré comme parfait (la viscosité est négligeable), les molécules
constituant le fluide glissent les unes sur les autres sans frottement.
 Pour un fluide réel (la viscosité n’est plus négligeable)., la viscosité est prise en compte et se
traduit par l’apparition de forces non conservatives (dissipant l’énergie mécanique sous forme
de chaleur).
Il faut choisir une huile à viscosité adaptée à la pompe et à l’ensemble de l’installation.
Si la viscosité était trop faible, la lubrification du mécanisme se fera mal. Si la viscosité est
trop élevée, la pompe peinera à faire circuler l’huile, ce qui se traduira par une dépense
énergétique injustifiée et des variations de débit préjudiciables;
La viscosité évolue avec la température. Mais toutes les huiles ne sont pas sensibles de la
même manière : l’indice de viscosité caractérise la manière dont la viscosité du fluide évolue
avec la température.
La viscosité ν s’exprime en m²/s. dans le système pratique, elle s’exprime en Stockes (St,
cm²/s) ou centistokes (cSt, mm²/s)

Choisir une huile à l’indice de


viscosité élevé est important pour les
systèmes qui évoluent dans un
environnement présentant des écarts
de température élevés (aviation par
exemple).

La viscosité est considérée comme optimale


sur une plage de 15 à 40 mm²/s pour le
rendement et la durée de vie des composants.
Caractérisation des forces dans un écoulement:
Les forces qui agissent sur un volume fini de fluide sont de deux types :
 Les forces de volumes : exercées sur chaque élément de volume dV (poids ,force d’inertie
,magnétique , …)
 Les forces de surfaces: exercées sur chaque élément de surface dS (pression ,frottement
visqueux,…).
Les forces de volumes:
a)Les forces de pesanteur: provenant de la gravité.
b)Les forces d’accélération pure: ces forces proviennent de la
variation de la vitesse dans le temps. Si deux réservoirs sont à la
même altitude ,dont l’un plein d’eau et l’autre vide ,reliés par une
conduite horizontale de diamètre constant et muni d’une vanne.
Une fois la vanne ouverte ,l’eau s’écoulera. La variation de la
vitesse crée aussi en de l’écoulement une force d’accélération
pure.
c)Les forces d’accélération convective: ces forces proviennent
de la variation de la vitesse dans l’espace.
Les forces de surfaces:
a)Les forces de pression:
La pression P est le rapport entre une force F agissant
perpendiculairement à la surface A d’un fluide. P =
F/S

b)Les forces de viscosité :


Dans un fluide les molécules sont en mouvement
relatif ,qui génère des forces de frottement dues à
la viscosité.

c)Les forces de frottement dues à la turbulence


La turbulence joue un rôle important dans
l’écoulement des fluides réels. En mouvement
turbulent ;La turbulence a tendance à freiner
l’écoulement.
La mécanique des fluides étudie le comportement des fluides:
au repos: hydrostatique
en mouvement: hydrodynamique
On distingue deux types de fluides:
les liquides « incompressibles »
les gaz compressibles
 compressibilité :
La compressibilité caractérise l'aptitude d'un fluide à changer de volume sous l'effet d'une
variation de pression. Si la pression augmente alors le volume diminue et la masse volumique
augmente.
 Pression absolue et pression relative :
La pression absolue :
-C'est la pression réelle
Pression absolue = pression relative + pression atmosphérique
La pression relative : se définit par rapport à la pression atmosphérique existant au
moment de la mesure:
Elle est le plus souvent utilisée, car la plupart des capteurs, sont soumis à la pression
atmosphérique.
cette pression peut donc prendre une valeur positive si la pression est supérieure à la pression
atmosphérique ou une valeur négative si la pression est inférieure à la pression atmosphérique.
La pression atmosphérique moyenne au niveau de la mer, à 15 °C, est d'environ 1013 mbar.
Elle peut varier de +/- 25 mbar, avec la pluie ou le beau temps.
Pression différentielle : C'est une différence entre deux pression, dont l'une sert de référence.
Une pression différentielle peut prendre une valeur négative.
Dépression : quand la pression absolue est inférieure à la pression atmosphérique: la pression
relative est négative dans le cas d'une dépression.
Différentes unités de pression
Un fluide dans une récipient en raison de son poids exerce sur les parois de ce récipient une
pression hydrostatique en fonction de la hauteur de la colonne de liquide et de sa masse
volumique. On appelle pression hydrostatique la pression qui règne au sein d’un liquide en
équilibre et qui est due à son propre poids.

Un fluide en mouvement exerce une pression hydrodynamique.


cette pression permet de mesurer l’énergie cinétique d’un fluide en mouvement et correspond à
une force exercée dans la direction du mouvement de liquide ;
2. Le principe de Pascal et ses applications :

Dans un fluide incompressible en équilibre, toute


variation de pression en un point entraîne la même
variation de pression en tout autre point.
C’est-à-dire qu’une pression appliquée est transmise
à toute la masse du liquide et dans toutes les
directions.
MULTIPLICATEUR DE FORCE :
La pression P agit à tous les endroits du système donc également sur la surface Sb, P= 1 bar.
Pour qu'il y ait équilibre de pression dans le liquide, il faut mettre sur le piston b une charge.
Fb = P x Sb
Fb = 1 x 50 = 50daN
Conclusion:
Un liquide subissant en a une force pressante Fa la transmet en b,
en multipliant son intensité par le rapport des surfaces pressées.

Les Forces Fa et Fb sont directement proportionnelles aux surfaces Sa et Sb


Les Forces Fa et Fb sont inversement proportionnelles aux courses Ca et Cb
• MULTIPLICATEUR DE PRESSION :
Les multiplicateurs de pression hydrauliques transforment une basse pression hydraulique du
côté primaire en une pression plus élevée côté secondaire.
Ce qui permet par exemple d’alimenter à une forte pression un vérin hydraulique en utilisant
une pression relativement basse.
principe de fonctionnement :
dans le multiplicateur de pression, une surface A1 est soumise à la pression primaire p1. Il en
résulte une pression p2 dont la valeur dépend du rapport de surface A1/A2.
EXERCICES D’APLICATION:
La figure ci-dessous représente un cric hydraulique formé de deux pistons (1) et (2) de section
circulaire. Sous l’effet d’une action sur le levier, le piston (1) agit, au point (A), par une force
de pression F 1 sur l’huile. L’huile agit, au point (B) sur le piston (2) par une force F2
On donne :
- les diamètres de chacun des pistons : D1 = 10 mm; D2 = 100 mm
- l’intensité de la force de pression en A : F1 = 150 N.

Travail demandé :
1) Déterminer la pression PA de l’huile au point A.
2) Quelle est la pression PB ?
3) En déduire l’intensité de la force de pression F2.
3. Le principe de Bernoulli et ses applications :
Fluide parfait :
L’équation de Bernoulli s’obtient en intégrant la première équation tout en restant sur la ligne
de courant, et s’écrit comme suit :
ρ . V²/2 + ρ. g . z +P =cte
La quantité (ρ . V²/2 + ρ. g . z +P ) est constante le long d’une ligne de courant.
L’équation de Bernoulli est valable en tout point du fluide incompressible en mouvement
permanent.
Lorsque le fluide est réel, la viscosité est non nulle, alors au cours du déplacement du fluide,
les différentes couches frottent les unes contre les autres et contre la paroi qui n’est pas
parfaitement lisse d’où il y a une perte sous forme de dégagement d’énergie ; cette perte
appelée perte de charge.
La relation de Bernoulli peut s’écrire sous la forme :

ΔH1,2 : c’est l’ensemble des pertes de charge entre (1) et (2) exprimé en hauteur.
Les pertes de charge peuvent être exprimées en pression / Δp1,2 = ρ.g. ΔH1,2
Pertes de charge :
Les pertes de charge sont à l’origine :
 Des frottements entre les différentes couches de liquide et des frottement entre le liquide et la
paroi interne de la conduite le long de l’écoulement : ce sont les pertes de charge régulières.
des variations brusques (de section ou de direction ) ou de la résistance à l’écoulement
provoqués par les accidents de parcours ( vannes, coudes,etc…) ; ce sont les pertes de charge
singulières ou localisés
Application de l'équation de Bernoulli :
a- Liquide de au repos:
Dans ce cas les vitesses sont nulles; on aura:
PB– PA= ρ g (ZA-ZB).
Alors, on retrouve l'équation fondamentale de l'hydrostatique.
b- Mesure de vitesse d'écoulement: Tube de Pilot:
On considère un liquide en mouvement dans une conduite
horizontale, plaçons un tube ouvert dur l'extrémité est
perpendiculaire à la direction d'écoulement.
Au point A, on observe que le liquide monte dans le tube à
une hanteur h1.
On place en un point B voisin de A un autre tube ouvert de
forme différente, on constate que le liquide monte à une
hanteur h2 supérieure à h1.
On peut écrire: h= h2-h1.
Appliquons l'équation de Bernoulli aux points A et B:
ρ.VA2 /2 + ρ g ZA + PA = ρ.VB 2 /2 + ρ g ZB + PB.
II. les organes d’une installation hydraulique:
1. Définition d’une circuit hydraulique :

Exemple d'un circuit hydraulique


 Le circuit hydraulique industriel est constitué de 3 zones :
1ere zone : Source d’énergie : c’est un générateur de débit. (centrale hydraulique)
2ème zone : Récepteur hydraulique : transforme l’énergie hydraulique en énergie
mécanique. (vérin, moteur hydraulique)
3ème zone : Liaison entre les deux zones précédentes. On peut trouver dans cette zone :
- Des éléments de distribution (distributeur).
- Des éléments de liaison (tuyaux).
- Des accessoires (appareils de mesure, de protection et de régulation)
La centrale hydraulique :
La centrale hydraulique (appelé aussi groupe hydraulique) est un générateur de débit et pas
de pression. La pression augmente lorsqu’il y a résistance à l’écoulement.
Elle est constituée essentiellement d’un réservoir d’huile, d’un moteur et d’une pompe et
d’un système de filtration.
2. Centrale hydraulique :
Les composants d’un réservoir:
Constitution :
Le réservoir est utilisé pour le stockage des fluides. Il est
constitué de :
 Une cuve en acier séparée en deux chambres par une
cloison de stabilisation : Une chambre d’aspiration (où se
trouve le filtre d’aspiration) et une chambre de retour
(pour isoler les polluantes).
 Un couvercle assurant l’étanchéité et supportant
l’ensemble motopompe.
 Un bouchon de vidange et éventuellement un autre de
remplissage.
 Une porte de visite utilisée pour le changement du filtre,
la réparation et le nettoyage.
 Deux voyants pour indiquer le niveau de fluide.
 Un filtre monté sur la tuyauterie d’aspiration.

Remarque : La capacité utile du réservoir est supérieure à


trois fois la variation possible de volume du circuit.
Symboles :

Les filtres :
Les polluants présents dans un circuit occasionnent des dommages et/ou une usure prématurée
des composants. Ces polluants peuvent être de deux types :
- Solides : les particules d’usure venant des composants et les particules venant de l’extérieur.
- Solubles (non solides) : Eau, Gommes, boues…
a/- Positions des filtres dans l’installation :
Il y a plusieurs possibilités d’installer les filtres dans les circuits hydrauliques. Il est possible
de combiner plusieurs de ces possibilités :
A l’aspiration :
Emplacement Le filtre est installé avant la pompe.
Avantages Tout le circuit est protégé.
Inconvénients - Augmentation de la perte de charge à l’aspiration
- La maille de celui-ci ne peut être très fine.
Ces filtres, appelés aussi crépines, sont presque toujours présents dans le circuit, mais ils ne
suffisent généralement pas à la protection et doivent être complétés par une des solutions
suivantes.
 Au refoulement :
Emplacement Le filtre est installé après la pompe.
Avantages - La perte de charge étant indifférente.
- La maille du filtre peut être très fine.
- Tout le circuit est protégé
Inconvénients - La pompe n’est pas protégée.
- Les parois des filtres doivent supporter la pression du circuit, ce qui
donne des filtres volumineux, lourds et chers
Au retour :
Emplacement - Le filtre est installé sur les canalisations de retour d’huile.
Avantages -La perte de charge étant indifférente.
- La maille du filtre peut être très fine.
- La pression étant faible.
- Les filtres sont plus légers et moins chers.
Inconvénients - Le circuit doit être confiné (Enfermée).
- Ils doivent être protégés contre le colmatage.

Cette solution efficace et économique est très souvent employée.

Filtre à l’aspiration Filtre au refoulement Filtre au retour


Les composants d’une pompe à engrenage:
 pompes à engrenages externes :

1- bague d’étanchéité avant


2- couvercle avant
3- joints toriques
4- jumelle avant
5- pignon à denture extérieure mené
6- pignon à arbre menant
7- jumelle arrière
8- corps de pompe
9- joint toriques arrière
10- couvercle arrière
Principe de fonctionnement d’une pompes à engrenages externes :
- Fonctionnement : Elle est constituée de deux engrenages tournant à l’intérieur
du corps de pompe. Le principe consiste à aspirer le liquide dans l’espace compris entre
deux dents consécutives et à le faire passer vers la section de refoulement (La rotation
d’un pignon entraîne la rotation en sens inverse de l’autre, ainsi une chambre se trouve à
l’aspiration, l’autre au refoulement)
Avantages Inconvénients
- Débit régulier. - Nombreuses pièces d’usure
- Pas de clapets - Pas de particules solides dans cette pompe, ni de
nécessaires. produits abrasifs ; la présence de traces de solide
- Marche de la pompe ayant pour effet d’accélérer l’usure mécanique des
réversible. pignons et de diminuer l’étanchéité entre le corps
de pompe et les dents.
 pompes à engrenages internes :
Les composants de pompe à engrenages intérieures :
La pompe à engrenages intérieurs possède également deux roues dentées, mais cette fois-ci on
monte une roue cylindrique avec une seconde roue à denture intérieure plus grande et les deux
roues sont séparées de l’autre côté par un séparateur en forme d’arche ou de croissant pour
séparer entre l’entrée et la sortie permettant ainsi de diminuer les fuites internes et d’augmenter
la pression de service.
L’arbre de transmission entraîne la roue cylindrique, qui entraîne alors la grande roue dentée.
Fonctionnement
Le fonctionnement est pratiquement le même que pour une pompe à engrenages extérieurs.
La principale différence est que les deux roues dentées tournent dans la même direction.
Lorsque les roues se désengrènent, le liquide est piégé entre les dents et le séparateur, puis est
entraîné jusqu’à la chambre de sortie. Lorsque les roues s’engrènent à nouveau, elles forment
une cavité empêchant le liquide de repartir dans le mauvais sens. Ainsi, un flux continu de
liquide allant vers la sortie pousse le fluide et le fait repartir dans le circuit.
Les composants d’une pompe à palettes:
Le fonctionnement d’une pompe à palettes :
Un rotor tourne dans un anneau excentré. Le volume compris entre ces deux éléments est
fractionné par des palettes coulissant dans le rotor. Sur un demi-tour le volume inter - palettes
augmente; c’est l’aspiration. Sur l’autre demi-tour, le volume inter - palettes diminue, c’est le
refoulement.
• Avantages : Débit régulier, Marche réversible de la pompe.
• Inconvénients : Usure du corps par frottement des palettes, Prix élevé.
Les composants d’une pompe à piston axiaux :
Fonctionnement:
Au moment où le plateau pivote, il pousse les pistons en décrivant une course en forme de
cône. Les pistons y pénètrent en aspirant le liquide pour ensuite l’expulser vers l’utilisation.
Les axes des pistons sont parallèles entre eux et l’axe principal de la pompe. Les bielles sont
en liaisons rotules avec le plateau incliné d’un angle α (fixe ou variable) qui est à l’origine des
mouvements alternatifs des pistons.

1- bloc distribution
2- cylindrée aspirée dans le
barillet
3- pistons à l’aspiration
4- plateau incliné sur lequel glisse la
rondelle d’entraînement des pistons
5- arbre d’entraînement
A- Aspiration
R- refoulement
Les composants d’une pompe à piston radiaux:

Les pistons sont disposés radialement au stator,


leurs axes sont perpendiculaires à l’arbre
d’entraînement principal.
Cette pompe dispose d’un arbre moteur avec un
excentrique qui actionne alternativement les
pistons situés sur sa circonférence
L'encoche creusée dans l'excentrique permet la
circulation de l'huile vers le piston dans la phase
d’aspiration
Deux clapets permettent d’isoler la chambre
d’aspiration et la chambre de refoulement
3. Distribution :
Les composants des distributeurs à tiroirs:
 Les distributeurs à tiroirs :
Les distributeurs sont des pré-actionneurs qui orientent la circulation de l’huile dans
différentes directions selon leur commande et ils assurent l'alimentation des actionneurs et le
retour du fluide au réservoir. On parle de distributeur à tiroir (tout ou rien) dans le cadre de
distributeurs possédant des positions du tiroir prédéfinies (généralement 2ou 3).
Les tiroirs sont de formes très varies selon la fonction du distributeur ( centre ouvert,
férmé,4/3,4/2 ,…)

Pour limiter les connexions et les fuites, bien que les distributeurs peut posséder plusieurs
orifices T.
 Les distributeurs à tiroir (les plus courants):
Le tiroir est une pièce de révolution rectifiée, possédant des gorges qui mettent en
communication les différents orifices du distributeur.

Exemple2 : distributeur 4/3 à commandes électrique, centre fermé, centrage par ressorts (le plus
courant en hydraulique).
Symbole des principaux distributeurs hydrauliques:
Les commandes d’un distributeur hydraulique peuvent être :

Principale cause de défaillance d’un distributeur :


 Bobine défectueuse (assez fréquent).
 Coincement du tiroir (huile polluée).
 Joints usés.
Commander un distributeur hydraulique – extraits de catalogue
Pour commander un distributeur, il est nécessaire de connaitre :
 La technologie du distributeur (à tiroir, à clapet, etc...).
 Le nombre de positions.
 Le nombre d’orifices.
 S’il s’agit d’un distributeur 3 position, le type de centre (fermé, ouvert, etc, ...)
 Le type de commande, si la commande est électrique, précisez le type de courant
(tension, forme du courant, ~ ou = ).
 Le débit.
 Le mode de fixation.
 La compatibilité avec l’huile du circuit.
• Distributeur à clapets:
Destinés aux faibles débits, ils ne présentent pas de débit de fuites lorsque le passage est
fermé (contrairement à la technologie à tiroir). Leur coût est supérieur aux distributeurs à
tiroirs.

Un bloc à clapets est constitués d’un corps 1 qui est percé pour recevoir le clapet 2 , la
chemise 3 et la bague de maintien 4 qui appuie la chemise et le ressort . Un couvercle 5
permet la distribution des circuits . L’ensemble reçoit un système de commande 6 .
• Distributeurs proportionnels:
Le levier fait varier la résistance du rhéostat .l’amplificateur transforme cette variation en
variation du courant électrique qui alimente la bobine .finalement on obtient une variation du
débit à la sortie du distributeur qui est proportionnelle à l’inclinaison du levier.

Symboles :
• Distributeurs pilotés:
Lorsque les débits à faire passer sont importants, les
distributeurs à commande directe ne suffisent plus. On utilise
alors un distributeur à commande directe (dit distributeur
pilote ou distributeur de commande ) qui commande
hydrauliquement un distributeur piloté (ou distributeur de
puissance ) de grande taille.

• Symbole

distributeur piloté « tout ou rien »

distributeur piloté proportionnel


4. Réception :
Composant d’un vérin :
Rôle :
Un vérin est l’élément récepteur de l’énergie dans un circuit hydraulique. Il permet de
développer un effort très important avec une vitesse très précise.

Les différents types de vérins :


Vérin simple effet :
L’ensemble tige piston se déplace dans un seul sens sous l’action du fluide sous pression. Le
retour est effectué par un ressort ou une charge.
-Avantages : économique et consommation de fluide réduite.
-Inconvénients : encombrant, course limité.
-Utilisation : travaux simples (serrage, éjection, levage…)
Vérin double effet :
L’ensemble tige piston peut se déplacer dans les deux sens sous l’action du fluide. L’effort en
poussant est légèrement plus grand que l’effort en tirant.
- Avantages : plus souple, réglage plus facile de la vitesse, amortissement de fin de course
réglable.
- Inconvénients : plus coûteux.
- Utilisation : grand nombre d’applications industriels.
Vérins spéciaux :
- Vérin télescopique simple effet :il est constitué d’une suite de deux à cinq pistons
étagés qui se déploient successivement .

- On retrouve ce type de vérin dans les élévateurs et monte-charge ainsi que sur de
nombreux engins de chantier.
- Sous l'action de la pression de l’huile ,les pistons du vérin es déploient
successivement lorsque la chambre arrière est mise à l’échappement , le retour à la
position repliée se fait grâce au poids de l’élément déplacé.
- Pour contrôler la vitesse de retour il faut placer une régulateur de débit à
l'échappement
- Vérin télescopique double effet :Le déploiement du vérin télescopique double
effet est identique au vérin simple effet
- Le retour en position repliée se fait sous l’action de l’huile qui peut se
conjuguer à l’action de la charge si celle-ci contribuer au mouvement.

• Vérin rotatif : l’énergie du fluide est transformée en mouvement de rotation.


L’angle de rotation peut varier de 90° à 360°. Les amortissements sont
possibles.
Le vérin à double tige : comporte une tige traversant la totalité du corps et un piston
placé en son milieu.
Si la pression est la même dans les deux chambres , il n’y a pas de déplacement de la
tige car les deux surfaces du piston en contact avec l’huile sont de même dimension .
La charge est maintenue immobile
Cependant l’enclenchement d’un tel vérin est nettement supérieur à l’enclenchement
d’un vérin traditionnel
Les composants des moteurs hydrauliques :
a)-Définition :
Dans ce type d’actionneur, l’énergie hydraulique fournie par un fluide sous pression est
transformée en énergie mécanique. Il en résulte un mouvement de rotation de l’arbre de sortie.

- Les moteurs hydrauliques présentent deux caractéristiques : le couple moteur et la vitesse de


rotation.
Remarque :
- Ces moteurs entraînent des systèmes mécaniques. Si le couple résistant devient trop
important, la pression monte. Quand elle atteint la valeur de réglage du limiteur de pression, le
débit retourne au réservoir.
Leur avantage c’est qu’ils développent une grande puissance pour un encombrement réduit
L’actionneur rotatif ou moteur hydraulique a la même fonction que l’actionneur linéaire. Il
transforme l’énergie hydraulique en énergie mécanique. L’actionneur rotatif transforme son
énergie hydraulique en couple (force de rotation). La plus part des moteurs hydrauliques sont
une réplique des pompes volumétriques.
• Constitution d’un accumulateur:
• 1 : corps
• 2 : soupape
• 3 : vessie (paroi élastique ) il existe aussi deux catégorie:
à piston et à membrane
• 4 :valve de gonflage

Fonctionnement:
Dans les circuits hydrauliques, le fluide ne peut pas être comprimé. Afin de sauvegarder une
réserve d’énergie sous pression, on se sert d’un gaz : l’azote.
Ce gaz est comprimé dans un réservoir par le fluide hydraulique.
En cas de besoin, le gaz se détend pour restituer le fluide sous pression dans le circuit.
Les accumulateur :
Les accumulateurs sont des appareils entrant dans la constitution des systèmes hydrauliques.
Ils servent à emmagasiner une réserve d’énergie .
Ils se montent en dérivation avec le circuit principal permettant de stocker une quantité de
fluide sous pression et la restituer (donner) en cas de besoin, par exemple en cas de chute de
pression accidentelle, compensation des fuites, équilibrage des forces... Dans certains cas
l’utilisation d’un accumulateur est indispensable pour la sécurité, ex élévateur des charges.
Ce sont des accumulateurs à gaz avec élément de séparation entre le gaz et le fluide. Le gaz le
plus souvent utilisé est l’azote (inerte et de bonne compressibilité)
Domaine d’utilisation:
Les accumulateurs hydrauliques peuvent assurer des fonctions variées et en particulier :
* Le stockage d’énergie permettant d’économiser la puissance des pompes dans les
installations à fonctionnement intermittent.
* Une réserve d’énergie (en secours) pouvant intervenir lors d’une panne de la pompe ou
d’une baisse de pression dans le circuit, ainsi que la compensation des fuites.
5. Organes régulateur et de sécurité:
Composants des limiteurs de pression :
• Le fonctionnement d’un limiteur de pression à action directe:
Fonction principale: assurer la sécurité d'un circuit ou d'une partie de circuit en limitant la
pression à un maximum.
Un clapet 2 empêche le débit qui sort de la pompe de retourner vers le réservoir.
Lorsque le débit est bloqué dans une partie de l’installation, la pression en sortie de pompe
augmente.
Lorsque cette pression p, qui s’applique sur la surface S du clapet 2, crée une force F
supérieure à la force du ressort 3, le clapet s’ouvre et le débit retourne au réservoir.
Une vis 4 permet de tarer la force du ressort 3.
• Limiteur de pression piloté :
L'utilisation du limiteur de pression en commande directe est généralement limitée aux faibles
débits selon les constructeurs. Pour les valeurs supérieures on doit utiliser un limiteur de
pression à commande indirecte.
Dans ce type de limiteur de pression ,le clapet n'est plus appliqué
sur son siège par la seule force d'un ressort. La pression de
l'huile s'exerce aussi sur la face supérieure
La partie pilote est composée d'une petite soupape de sûreté à
action directe. Cette soupape est en communication avec la
chambre située à la face supérieure du clapet principal et permet
de tarer, avec une assez bonne précision, la pression admissible
dans la conduite. La pompe tournant sans pression, il en résulte
une économie d'énergie non négligeable.
Symboles:
Nota: une montée en pression instantanée dépassant la pression de service est provoquée par:
- un vérin en fin de course ou bloqué.
- un moteur hydraulique qui cale.
- une arrivée d'huile fermée.
-Entre la position fermée et la position d'ouverture maximale, on a une infinité de position
intermédiaires du clapet correspondant à une augmentation de pression supérieure à la pression
de tarage et fonction de la raideur du ressort (la pression de service étant maintenue dans le
circuit).
Défauts.
-L'ouverture et la fermeture rapides ou fréquentes détériorent à la longue les sièges et clapets.
-La raideur des ressorts est importante (en raison des pressions élevées).
Les composants de régulateur de pression (réducteur de pression):
Permet dans un circuit haute pression, d'avoir une pression plus faible en aval, sans réduire la
pression en amont.
Le réducteur de pression permet à partir d'un circuit principal à la pression P1 d'obtenir un
circuit secondaire à la pression P2.

Symboles:
• Réducteurs de pression a 3 voies (ou autorégulateur avec orifice de décharge):
Les réducteurs de pression à 3 voies réduisent la pression de P vers A. Lorsque dans la ligne P2
une charge génère une pression supérieure à la valeur de tarage, le débit est déchargé vers T.
Symboles:
Composants d’un clapet anti-retour :

clapet anti-retour normal clapet anti-retour piloté


La représentation schématique des clapets anti-retour :
* Un clapet anti-retour normal
* Un clapet anti-retour piloté
 Le rôle du clapet anti-retour :
Laisser passer le débit dans un seul sens de circulation, à moins qu'il ne soit piloté,
il pourra alors le laisser passer dans les deux sens .
- La pollution solide peut faire perdre l'étanchéité aux clapets anti-retour.
 Fonctionnement de clapet non retour normal:
Permet la circulation de l'huile de A vers B, pour le clapet taré il faut une pression égale ou
supérieure à la valeur de tarage.
Le passage de l'huile n'est pas possible de B vers A.
• Fonctionnement de clapet de non retour piloté:
Dans la position flèches parallèles du distributeur 1V, le fluide est
admis en A, il soulève le clapet et s'écoule vers B. On obtient la
remontée du vérin 1A.
En position centrale de 1V la charge tend à provoquer la descente
de 1A Le clapet se ferme, 1A est bloqué en position.
Pour obtenir la descente de 1A. Il faut soulever le clapet.
On place 1V en position flèches croisées, le fluide se dirige vers 1A
coté fond et la pression admise aussi en P agira sur le piston de
pilotage du clapet permettant l'ouverture donc le passage de B vers
A. L'orifice A étant relié au réservoir par 1V.
Les composants d’un régulateur de débit:
Rôle : Limiter ou réduire la vitesse du débit dans un circuit hydraulique afin de régler la
vitesse des actionneurs lorsque la charge est fixe.
Il existe un grand nombre de principes de fonctionnement et donc de formes différentes
Le limiteur de débit se monte en série sur les canalisations.
Il peut se monter :
 sur l’admission, on freine l’huile entrant dans le récepteur,
 sur l’évacuation, on freine l’huile sortant du récepteur,
 en soustraction, on dévie une partie du fluide vers le réservoir
 Fonctionnement d’un régulateur de débit:
Des entailles en forme de Vé situées à la base du tiroir « 1 »,
permettent un réglage progressif du passage du débit entre les
orifices A et B.
La rotation de la molette « 2 » fait monter ou descendre le tiroir
« 1 » (suivant le sens de rotation de la mollette).

 Fonctionnement d’un étranglement ou réducteur de débit:


En tournant la vis V, on augmente ou on diminue la
section de passage. Le fluide traverse l'étranglement E.
Le débit du fluide sous pression est donc modifié dans
le sens de A vers B.
Lorsque le fluide sous pression coule de B vers A, le
clapet à bille est repoussé et libère ainsi le passage du
fluide.
régulateur de débit à 2 voies régulateur de débit à 3 voies

• Symboles de quelques régulateurs de débit:


• Symboles électriques:

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