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SOMMAIRE

.Introduction

.Historique et prospective

.Définition de tribologie

.Généralité de lubrification

.Phénomène de lubrification

.Déférentes types de lubrification


.Lubrification hydrodynamique
.Lubrification hydrodynamique non laminaire
.Lubrification hydrostatique 

.Étude d’une lubrification


elastohydrodynamique
Introduction
Dans un mécanisme, lors du mouvement relatif entre deux pièces en
contact, sous une charge normale, l’application du modèle de Coulomb
nous dit que l’effort tangentiel nécessaire pour produire le déplacement
est tel que f désignant le (coefficient de frottement). Si la vitesse relative
entre les deux pièces est V, la puissance dissipée en chaleur est TV et
est directement proportionnelle au coefficient de frottement.
Diminuer ces frottements, c’est augmenter le rendement des
mécanismes et diminuer leur usure. Il est donc important de chercher à
réduire le coefficient de frottement au sein d’une liaison. Cette résistance
au déplacement est fonction d’un
grand nombre de paramètres (matériau en contact, état des surfaces en
contact, etc.), la lubrification éventuelle du mécanisme est un critère très
important pour la diminution de la résistance au déplacement.

-Historique et prospective :

Jusqu'à la révolution industrielle, les premiers lubrifiants mécaniques


étaient des huiles végétales, ou des graisses animales (suif déposés sur
les lieux de frottements de cordages, les axes de poulies ou
d'engrenages (dans les rouages de moulins à vent et à eau dans la
marine).

Les rouages et essieux des anciennes automobiles étaient lubrifiés avec


une graisse à base de résine de bois, produite par « décomposition par
les alcalis de l'huile pyrogénée de résine »3. Cette graisse faisait au
milieu du XIXe siècle l'objet d'un commerce considérable 3.
Au début du XXIème siècle, Certains imaginent que les lubrifiants du
futur pourraient être des liquides ioniques4,5,6,7, dont dans le domaine des
nanotechnologies8, mais ces produits sont souvent intrinsèquement
toxiques et polluants, et leurs produits de dégradation peuvent l'être plus
encore.

Alors que les lubrifiants sont considérés comme une source significative
de pollution de l'eau, des sols et sédiments, on cherche à produire des
lubrifiants alternatifs "verts" (biolubrifiants, non toxiques, biosourcés et
biodégradables )9,10,11, dont en se basant sur une analyse du cycle de vie
et l'empreinte carbone12

Définition de tribologie :

La tribologie est la branche de la mécanique qui étudie le frottement


, l'usure et la lubrification des surfaces de contact entre deux solides.
Elle s’intéresse principalement aux corps solides ou àl’interaction entre
un solide et un lubrifiant liquide (huile), onctueux (graisse) ou granulaire
(poudre)
La lubrification permet de séparer les surfaces en contact par un film
lubrifiant, et donc de limiter le frottement et l’usure.

1. Généralité de Lubrification :

Définition La lubrification ou le graissage est un ensemble de techniques


permettant de réduire le frottement, l'usure
Entre deux éléments en contact et en mouvement l'un par rapport à
l'autre. Elle permet souvent d'évacuer une partie de l'énergie thermique
engendrée par ce frottement, ainsi que d'éviter la corrosion... Dans ces
situations, les écoulements fluides sont parallèles aux surfaces, ce qui
simplifie leur description et leur calcul (théorie de la lubrification).On
parle de lubrification dans le cas où le lubrifiant (mécanique) est liquide
et de graissage dans le cas où il est compact
En mécanique, on lubrifie les pièces de métal ou de céramique avec un
corps gras, comme de l'huile ou de la
graisse. Les lubrifiants sont des produits liquides, pâteux ou solides
d'origine minérale (hydrocarbures pour l'essentiel),
animale, végétale ou synthétique
En biologie, la lubrification intervient sous la forme de production, par les
muqueuses concernées, d'un mucus
à base d'eau. Elle intervient également dans le fonctionnement des
articulations qui comptent parmi les meilleurs mécanismes «glissants»
que l'on connaisse (Lubrifiant anatomique)

2. phénomène de lubrification ;
Lubrifiant est de favoriser le mouvement ou le glissement entre deux
surfaces frottantes. D'une manière générale, les lubrifiants réduisent les
frottements et l'usure, évitent le grippage, participent au refroidissement,
évacuent les impuretés (poussières, débris d'usure...), protègent contre
la corrosion, peuvent avoir une fonction nettoyante (détergente) et
parfois participer à l'étanchéité. Chacune de ces fonctions peut être plus
ou moins développée selon l'application. De tous les lubrifiants, enrichis
ou non, les huiles et les graisses minérales à base de pétrole sont les
plus utilisées. Les produits de synthèse (fabriqués chimiquement)
occupent une place grandissante. Remarques : À elles seules, les huiles
représentent plus de 95 % du total des lubrifiants employés.

3. Différente type de lubrification ;

a/ La lubrification hydrodynamique :
La zone III est une représentation de la lubrification hydrodynamique. Le
lubrifiant visqueux est entraîné dans le contact qui forme un espace
convergent dans lequel
Se développe une pression hydrodynamique. Cette pression permet la
séparation totale des surfaces antagonistes en contact et équilibre la
charge [2, 3].

b/ La lubrification hydrodynamique non laminaire :


Lorsque la vitesse du fluide dans le contact est très grande ou lorsque le
fluide est très peu visqueux, ou pour des mécanismes de très grandes
dimensions,
L’écoulement dans le film lubrifiant change de régime, l’écoulement n’est
plus décrit par l’équation de Reynolds en régime laminaire [2, 3]. Selon le
type de mécanisme, des tourbillons se développent dans le film lorsque
le nombre de
Taylor pour un palier ou le nombre de Reynolds pour une butée atteint
une certaine valeur critique. Ce changement de régime se traduit par une
augmentation importante de l’énergie dissipée dans le film ce qui
correspond à une augmentation significative du couple de frottement du
palier. La description et la modélisation des régimes non laminaires en
lubrification ont été développées entre les années 1960 et 1980 et ont
conduit à une équation semblable à l’équation de Reynolds qui fait
intervenir des coefficients ou des nombres de Reynolds caractéristiques
de l’écoulement. Cette théorie permet de calculer avec une bonne
précision les caractéristiques des paliers et des butées
hydrodynamiques.
c/ La lubrification hydrostatique :
Dans les zones III et IV de la courbe de Stribeck les surfaces sont
totalement séparées par un film fluide. Les seules avaries possibles sont
dues à une érosion éventuelle liée aux impuretés en suspension dans le
lubrifiant, aux phénomènes
de cavitations qui peuvent exister dans le film sous charges dynamiques,
ainsi que sous l’effet de températures trop élevées et à des piqûres par
décharges électriques s’il existe une différence de potentiel entre les
deux surfaces du contact. Dans les zones I et II c'est à dire pour la
lubrification limite et la lubrification mixte, il existe toujours une certaine
usure abrasive et selon les conditions de fonctionnement il peut se
produire du grippage. Si on veut une sécurité de fonctionnement
importante avec une réduction du frottement, il est possible de séparer
totalement les surfaces en injectant du fluide sous pression dans le
contact
4. étude d’un Lubrification élastohydrodynamique :

C’est un cas particulier du précédent, lorsque la pression dans le film


liquide est suffisante pour déformer localement les solides en contact,
comme c'est le cas lors du fonctionnement des engrenages. Cette
déformation change la géométrie du film et la répartition des pressions,
mais aussi les caractéristiques des lubrifiants : à 7 000 bar et 100 °C
(conditions fréquentes dans les contacts), la viscosité des huiles
naphténiques peut être multipliée par 100 000 ;
La zone III correspond à la lubrification élastohydrodynamique pour
laquelle le lubrifiant sépare totalement les surfaces, La détermination des
caractéristiques du mécanisme est obtenue par la résolution simultanée
de l’équation de Reynolds dans le film et des équations de l’élasticité
dans les matériaux formant le contact en tenant compte du
comportement rhéologique du lubrifiant.

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