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SESSION 2003

EPREUVE SPECIFIQUE – FILIERE MP


_______________________

PHYSIQUE 1

Durée : 4 heures

Les calculatrices sont autorisées.

NB : Le candidat attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à la concision de la


rédaction.
Si un candidat est amené à repérer ce qui peut lui sembler être une erreur d’énoncé, il le signalera sur sa
copie et devra poursuivre sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à
prendre.

THERMODYNAMIQUE

La première partie de ce problème rappelle certaines notions de la théorie des transferts thermiques
par conduction, convection et rayonnement.

Dans la deuxième partie, un local situé dans une maison doit être rénové et l’on dispose en hiver
d’un chauffage de puissance maximale P0 . On veut évaluer les températures du local et de la paroi
séparant ce local de l’extérieur selon que la paroi est constituée :

a) d’une fenêtre entourée d’un mur de béton,


b) d’une baie vitrée en simple vitrage,
c) d’une baie vitrée en double vitrage.

Hypothèses : Les échanges thermiques entre le local et les autres pièces de la maison sont négligés.
Pour la paroi séparant le local de l’extérieur, on prendra en compte les transferts thermiques par
conduction, convection et rayonnement.

I – Etude préliminaire

1. Conduction thermique

On considère un corps homogène (figure 1) de section droite S, de longueur L, de masse


volumique ρ , de conductivité thermique λ , de capacité thermique massique c, avec λ , ρ , c
constants. La température du matériau ne dépend que de x et de t et sera notée T ( x, t ) . Les
!
parois parallèles à l’axe x sont isolées thermiquement et on note J ( x,t ) = J ( x, t ) ex le vecteur
densité de courant thermique.
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2

S x
ex

x=0 x x+dx x=L ex : vecteur unitaire

Figure 1

a) Que représente J ( x, t ) ? Quelle est son unité ? Enoncer alors la loi de Fourier.

b) Effectuer un bilan énergétique pour un volume élémentaire de matériau compris entre les
abscisses x et x + dx entre les instants t et t + dt en supposant qu’il n’existe pas d’apport
énergétique autre que par conduction et qu’il n’y a pas production d’énergie interne. Donner
alors l’équation aux dérivées partielles vérifiée par T ( x, t ) .

On se place désormais (pour la suite des questions) en régime stationnaire.

c) Donner les lois de variation T ( x ) et J ( x ) en supposant que les extrémités du matériau sont
maintenues à températures constantes, T ( 0 ) = T0 et T ( L ) = TL .

2. Résistance thermique due à la conduction

Pth représentant le flux thermique à travers la section droite S du matériau, on définit Rth ,
résistance thermique de conduction du matériau de longueur L et de surface S par la relation
T0 − TL = Rth . Pth .

a) Exprimer Rth en fonction de L, S et λ . En faisant l’analogie avec l’électrocinétique, justifier


le terme de résistance thermique et préciser l’unité de Rth . Quelle doit être la condition sur
Rth pour que le flux transmis soit faible ?

b) On associe deux corps A 1 et A 2 (figure 2) de résistances thermiques Rth1 et Rth2 de même


section S, l’un de conductivité thermique λ1 est compris entre x = 0 et x = L 1 , le second de
conductivité thermique λ2 est compris entre x = L 1 et x = L 1+ L 2 . On note T0, T1, T2 les
températures pour x = 0 , x = L 1 , x = L 1+ L 2 . Etablir l’expression de résistance thermique
Rth de l’ensemble en fonction de Rth1 et Rth2 .

x=0 x=L1 x= L1+L2

S x
T0 T1 T2

A1 A2
Figure 2
3

c) Même question lorsque les deux corps A 1 , de section S1 et de longueur L 1 et A2 de


section S2 et de longueur L2 sont associés en « parallèle » (figure 3). On note T0, la
température sur les faces d’entrée pour x = 0 et T1 la température sur les faces de sorties
pour x = L 1 pour A1 , et x = L2 pour A2 .

L1

S1
T0 T1
A1
x
x=0

S2 T0 T1

A2
L2

Figure 3

3. Transfert convectif

On considère une surface S à la température T, en contact avec de l’air à la température Ta et


échangeant par convection avec celui-ci une puissance thermique Pc (sortant algébriquement
de la surface S) s’écrivant : Pc = hc . S (T − Ta ) où hc est le coefficient de convection.
On remarquera que l’énergie thermique correspondante s’écoule du milieu où la température est
la plus élevée vers le milieu où la température est la plus faible.

Montrer que cet échange convectif est décrit par une résistance thermique de convection Rc
dont on donnera l’expression.

4. Transfert par rayonnement

La puissance PR rayonnée par l’unité de surface d’un corps noir et répartie sur toutes les
∞ 2πhν3
fréquences ν est donnée par PR = ∫0 P(ν ) dν avec P( ν ) = où
hν  
c 2  exp   − 1
  kT  
h = 6,62 .10−34 J.s (constante de Planck) et k = 1,38 .10−23 J.K −1 (constante de Boltzmann).
c = 3 .108 m . s−1 (vitesse de la lumière dans le vide).

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4

a) Montrer que PR est donnée par la loi de Stephan : PR = σ .T 4 . Exprimer σ en fonction de k,


∞ x3dx π4
h et c. On donne : ∫ =
0 exp( x ) − 1 15
.

b) On rappelle que la loi de Wien liant la longueur d’onde λm du maximum d’émission


thermique du corps noir, à sa température T s’écrit : λ m .T = 2898 µm . K . On admet que
l’ensemble des couches de l’atmosphère rayonne comme un corps noir à la température
Te = 263 K . Calculer les valeurs respectives des longueurs d’onde λ ma et λms du
rayonnement thermique de l’atmosphère terrestre et du rayonnement thermique solaire
(température de la surface du soleil TS de l’ordre de 5700 K ).
A quels domaines du spectre électromagnétique, ces longueurs d’onde appartiennent-elles ?

c) On considère une surface S délimitant un corps à la température T en contact avec un


environnement à la température Te . Le corps et l’environnement se conduisant comme des
corps noirs, donner l’expression de la puissance P échangée par rayonnement à travers S
entre le corps et l’environnement (sortant algébriquement du corps vers l’environnement).

d) On suppose que T est très proche de Te et on pose T = Te + ∆T avec ∆T << Te . Montrer que
P peut se mettre sous la forme approchée : P = G . (T − Te ) et donner l’expression de G en
fonction de Te , σ et S. Quelle est la résistance thermique de rayonnement RR
correspondante ? Montrer qu’on peut confondre Te et T dans l’expression de RR lorsque la
forme approchée de P est du premier ordre en (T − Te ) .

e) Donner l’expression de la résistance thermique R si l’on considère à la fois un transfert par


convection et par rayonnement entre un corps à la température T délimité par une surface S
et un environnement à la température Te .

II – Transfert à travers le mur séparant le local de l’extérieur.

On considère dans cette partie que les lois d’association des résistances thermiques vues
précédemment sont vérifiées, que la puissance transmise associée soit rayonnée, de nature
conductive ou convective.

1. On souhaite évaluer les pertes en puissance entre un local à la température Tint et le milieu
extérieur à la température Text . On suppose que la paroi (figure 4) séparant le local à la
température Tint de l’air extérieur à la température Text , est constituée d’une vitre (conductivité
λ , surface S, épaisseur e) et d’un mur de béton (conductivité λb , surface Sb , épaisseur eb ),
orthogonaux à l’axe x. La paroi, le milieu extérieur et le milieu intérieur au local se conduisent
comme des corps noirs. Les transferts thermiques se font en régime stationnaire et le
rayonnement solaire direct n’est pas pris en compte.

On considèrera pour la surface de la paroi en contact avec l’extérieur, un transfert thermique par
convection avec l’air extérieur, à la température Ta = Text , et par rayonnement avec l’ensemble
5

des couches de l’atmosphère, à la température Te = Text ; on exprimera la contribution du


rayonnement à la résistance thermique en fonction de Text .
Pour la surface en contact avec l’intérieur, on considère un transfert convectif et un transfert
radiatif avec l’intérieur du local ; on exprimera la contribution du rayonnement à la résistance
thermique en fonction de Tint .
On note hi et he les coefficients de convection pour la surface interne et externe de la paroi.

On donne :
λ = 1,2 Wm−1K −1 , S = 2m2 , e = 3mm , λb = 0,9 Wm−1K −1 , Sb = 3 m2 , eb = 0,3 m ,
hi = 15 Wm−2K −1 , he = 35Wm−2K −1 , Text = 273K , Tint = 293K , σ = 5,67 .10−8 Wm−2K −4 .

béton

Text eb Sb/2 Tint

x e
S

Vitre
eb Sb/2 Local

béton
Figure 4

a) Exprimer la résistance thermique totale Rt1 de la partie vitrée en fonction de Rth la


résistance thermique due à la conduction, Rext et Rint les résistances thermiques dues à la
convection et au rayonnement respectivement sur la surface en contact avec l’extérieur et
l’intérieur. En déduire la puissance thermique Pt1 sortant du local à travers la partie vitrée.

b) A l’aide des résultats obtenus aux questions I.4.e) et I.2.a), calculer numériquement Rt1 et
Pt1 .

c) Exprimer et calculer numériquement la résistance thermique totale Rt2 de la partie en béton


de la paroi ainsi que la puissance thermique Pt2 à travers celui-ci. Comparer les valeurs
numériques de Pt1 et Pt2 . Conclusion ?

d) Que vaut la puissance totale Pt′ si la paroi est constituée simplement d’une baie vitrée de
surface S ′′ = 5 m 2 ?
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6

2. Pour des raisons de luminosité, on opte pour une paroi (figure 5) entièrement constituée d’une
vitre de surface S = 5 m 2 et d’épaisseur e = 3 mm . Les échanges thermiques sont de même
nature que dans la question 1, sauf pour l’échange par rayonnement entre la surface extérieure
de la paroi et le milieu extérieur. En effet, un modèle plus réaliste envisage que l’ensemble des
couches de l’atmosphère rayonne comme un corps noir à une température Te = Tciel inférieure à
Text . Un chauffage fournit au local la puissance calorifique P0 = 1500W et on note T1 et T2 les
températures des surfaces en x = 0 (surface S1 ) et x = e (surface S2 ).

P0
Text=273K
Surface S1 à la
température T1
x S
x=0

Local à la
Surface S2 à la température Tint
température T2

Tciel =263K
Vitre
Figure 5

On désire calculer T1, T2, Tint en fonction de P0 , Text , Tciel et des grandeurs relatives à la
conduction, à la convection et au rayonnement.
a) Que vaut, en régime stationnaire, le flux thermique à travers S1 et S2 ? En exprimant la
contribution du rayonnement à la résistance thermique en fonction de T1 , exprimer l’écart
Tint − T1 .

b) Exprimer l’écart T1 − T2 .

c) Ecrire l’équation vérifiée par le flux thermique s’écoulant vers l’extérieur à travers S2 . En
supposant que T2 puisse s’écrire sous la forme T2 7 Text + ∆T2 avec ∆T2 << Text , montrer
que l’écart de température T2 − Text peut se mettre sous la forme :
P − f (Text, Tciel )
T2 − Text = 0 et donner l’expression de f (Text, Tciel ) .
he S + 4σ S Text
3

d) A.N. : Tciel = 263K . Calculer alors T2, T1 et Tint . Evaluer les importances respectives de la
conduction, de la convection et du rayonnement.
e) Par grand vent, le coefficient de convection externe peut atteindre la valeur
he = 60Wm−2K −1 . Que valent alors, T2, T1 et Tint ? Conclusion.
7

3. Afin de réaliser des économies d’énergie, la paroi est finalement réalisée en double vitrage
composé de deux vitres d’épaisseur e = 3mm , de surface S = 5m2 , séparées par une épaisseur
e′ = 5mm d’air de conductivité thermique λ′ = 0,025Wm−1K −1 . Les différentes températures
envisagées sont indiquées sur la figure 6.
e=3mm e=3mm

Tciel = 263K Surface intérieure


(T1b)
(T1a)

Text= 273K P0
(T2a)
x
Surface extérieure
Extérieur (T2b) Local (Tint)

2ème vitre air 1ère vitre

e’=5mm

Figure 6

a) Montrer que l’on peut confondre T1a et T1b en s’appuyant sur les résultats de la question
II.2.d)e), ainsi que T2a et T2b . On note alors T1a = T1b = T1 et T2a = T2b = T2 .

b) Les échanges thermiques sont de même nature que précédemment, mais l’on considère
maintenant que chacune des vitres est assimilable à un corps noir rayonnant dans 2 demi-
espaces (à la température T1 pour la première vitre et à la température T2 pour la seconde).
Pour l’air emprisonné entre les vitres, on néglige le phénomène de convection et de
rayonnement pour ne considérer qu’un transfert purement conductif.
Montrer que la relation entre Tint et T1 est identique au cas du simple vitrage et exprimer
l’écart Tint − T1 .

c) Ecrire l’équation vérifiée par le flux thermique s’écoulant de la vitre 1 vers la vitre 2. En
déduire T1 en fonction de T2 et P0 . Quelle est la modification par rapport au cas du simple
vitrage ?

d) Montrer que la relation entre T2 et Text est identique au cas du simple vitrage et exprimer
l’écart T2 − Text .

e) Calculer T2, T1 et Tint. Montrer alors qu’une valeur de P0 divisée par 2 donnerait une valeur
plus raisonnable de Tint (voisine de celle obtenue en II.2d).

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8

MECANIQUE
Conséquence de l’effet de marée sur la distance Terre-Lune

Ce problème est formé de trois parties. La première partie étudie l’effet de marée exercé par la
Lune sur la Terre. La seconde partie étudie l’orbite de la Lune autour de la Terre dans le cadre du
système à deux corps. La dernière partie met en évidence, à partir de la conservation du moment
cinétique total du système Terre Lune, le ralentissement de la rotation de la Terre sur elle-même
provoqué par l’effet de marée et l’augmentation de la distance Terre Lune qui en résulte.

Notations et données numériques :

Constante gravitationnelle G = 6,67 .10−11N m2kg −2


Masse du Soleil : mS = 1,99.1030 kg
Distance Terre Soleil : DS = 1,50.1011 m
Masse de la Lune : mL = 7,34 .1022 kg
Distance moyenne Terre Lune : DL = 3,84.108 m
Rayon de la Lune : RL = 1, 75.106 m
Masse de la Terre : mT = 5,98 .1024 kg
Rayon de la Terre : RT = 6,37.106 m

Définition des différents référentiels et repères associés utilisés dans le problème :


On rappelle que le référentiel de Copernic, noté R dont l’origine est le centre de masse O du
système solaire et les trois axes x, y, z pointent vers trois étoiles lointaines de la sphère céleste,
""! ""! ""!
( )
réalise une excellente approximation d’un référentiel galiléen. Le repère associé est O,ex ,e y ,ez .
On note T, le centre de masse de la Terre et R T le référentiel barycentrique de la Terre (ou
( )
référentiel géocentrique) de repère associé T, ex ,ey ,ez avec ez : vecteur unitaire de l’axe des
pôles.

On note L, le centre de masse de la Lune et R L le référentiel barycentrique de la Lune (ou


( )
référentiel sélénocentrique) de repère associé L, ex ,ey , ez .

Le Soleil, la Lune et la Terre sont supposés être sphériques à répartition de masse à symétrie
sphérique.

I – Etude de l’effet de marée

1. Quel est le mouvement du référentiel géocentrique R T dans le référentiel de Copernic si l’on


suppose mL # mT ? Dans ces conditions, R T est-il galiléen ?
9

2. On considère une particule de masse m assimilée à un point matériel se trouvant au point P, au


voisinage de la Terre à l’instant t. On appelle F , la résultante des forces autres que les forces de
gravitation et d’inertie s’exerçant sur la particule.
On note GS ( P ) , GL( P ) , GT ( P ) , les champs gravitationnels créés respectivement en P par le
Soleil, la Lune, et la Terre.

Les seuls astres contribuant au champ gravitationnel en P étant la Lune, la Terre et le Soleil,
montrer que l’on peut écrire le principe fondamental de la dynamique pour la particule dans le
référentiel R T sous la forme :
! "! """! """! """! ! ! !
ma ( P ) / R = F + mGT ( P ) + mGL ( P ) + mGS ( P ) − ma (T ) / R où a ( P ) /R et a (T ) /R désignent
T T

les accélérations des points P et T, respectivement dans R T et R .

"! !
3. On suppose F = 0 . M étant un point de la Terre, on montre qu’en faisant un développement de
[( ) ]
GS ( M ) et de GL( M ) au voisinage de T, on peut écrire : GS ( M ) 7 GS (T ) + TM . grad GS T et
[(
GL( M ) 7 GL(T ) + TM . grad GL ) ]T ( )
où TM . grad est un opérateur appliqué à GS ou GL ,
dont le résultat est calculé en T.

a) En considérant la Terre comme un système de points discrets Ai , de masse mi , tels que


!
∑ mi = mT , exprimer a (T ) /R en appliquant le théorème du centre d’inertie à la Terre.
i
! """! ""! ""!
b) Montrer alors que l’on peut écrire : ma ( P ) / R = mGT ( P ) + mCL ( P ) + mCS ( P ) où
T

CL( P ) = GL( P ) − GL(T ) représente le champ de marée dû à la Lune en P et


CS ( P ) = GS ( P ) − GS (T ) représente le champ de marée dû au Soleil en P.

4. On suppose l’astre considéré (Soleil ou Lune), de centre A ( A = S ou A = L ) de masse mA


""! ""!
situé à la distance DA de T telle que TA = DA ex , dans le plan équatorial.
On considère les points P1 et P2 de la surface terrestre de coordonnées ( RT , 0, 0 ) et ( − RT , 0, 0 )
RT
dans le repère associé au référentiel R T . En considérant que << 1 évaluer le champ de
DA
marée C A( P1 ) et C A( P2 ) . Quelle est la direction de ces deux vecteurs ? Faire un schéma.
2G m A RT
Evaluer numériquement le terme dans le cas où l’astre A est le Soleil, puis la Lune.
DA3
Quel est l’astre qui a l’effet le plus important ?

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10

II – Trajectoire de la Lune

On néglige les effets dus au Soleil ; le système Terre-Lune est donc considéré isolé et on
s’intéresse aux mouvements relatifs de la Terre et de la Lune. On considère le référentiel
barycentrique R * du système Terre-Lune et on appelle C le centre de masse de l’ensemble.
Ω L et ΩT désignent le vecteur vitesse angulaire de rotation propre respectivement de la Lune dans
R L et de la Terre dans R T .
2
J L = mL RL2 désigne le moment d’inertie de la Lune par rapport à son axe de rotation dans R L .
5
2
JT = mT RT2 désigne le moment d’inertie de la Terre par rapport à son axe de rotation dans R T .
5
""!
On désigne par L* (T , L ) le moment cinétique du système Terre-Lune dans le référentiel R * .
""! ""!
On désigne respectivement par L*C (T ) , L*C ( L ) les moments cinétiques au point C dans le
référentiel R * de la Terre, de la Lune.
""! ""!
LT (T ) / R et LL ( L ) / R sont respectivement, les vecteurs moments cinétiques de rotation propre
T L

de la Terre au point T dans le référentiel R T et de la Lune au point L dans le référentiel R L .


""!
1. a) Montrer que L* (T , L ) se conserve.

b) La répartition de masse de la Lune et la Terre étant à symétrie sphérique, montrer que


""! ""!
LT (T ) / R et LL ( L ) / R se conservent. En déduire que ΩT et Ω L sont constants.
T L

2. a) En
""! considérant la Terre comme un système de points discret, montrer que :
"""! """"""! ""! """"""!
LC (T ) = CT ∧ mT VT/ R * + LT (T ) / R où VT/ R * représente le vecteur vitesse de T dans le
*
T
*
référentiel R .
""!
b) Donner la relation analogue pour L*C ( L ) .
""!
c) En déduire que L* (T , L ) peut se mettre sous la forme :
""! """"! ""! ""! """"!
L* (T , L ) = L*orb + LT (T ) / R + LL ( L ) / R où L*orb désigne le moment cinétique orbital dans
T L
""""! """! """"""!
R * du système Terre-Lune. Exprimer L*orb en fonction de CT , mT , VT/R * et de
"""! """"""!
CL, mL , VL/ R * .
11

mT mL
3. On appelle M la particule fictive, telle que CM = TL de masse réduite µ = de vecteur
mT + mL
""""""!
vitesse VM/ R * .

a) Calculer les vecteurs CL et CT en fonction de mT , mL et TL . En déduire les vecteurs


""""""! """"""!
vitesses VT/ R * et VL/ R * des points T et L dans le référentiel R * , en fonction de VM/R* .

b) Ecrire la relation fondamentale de la dynamique dans R * pour L et T, et montrer que cela


revient à considérer la particule fictive soumise à la force exercée par la Terre sur la Lune.

""""! """"""!
4. a) Exprimer L*orb en fonction de VM/ R * et µ . Montrer alors que le mouvement de la particule
fictive est plan.

b) En considérant que mT >> mL , à quels points peut-on assimiler les points C et M ? Avec
quel référentiel peut-on confondre R * ?

5. On suppose la condition précédente remplie. On se place dans le plan de la trajectoire de L et on


( )
introduit le repère des coordonnées polaires T, er ,eθ tel que TL = r er .

1
a) Etablir par la méthode de votre choix l’équation différentielle suivie par u ( θ ) = .
r ( θ)
p
Montrer que l’équation de la trajectoire s’écrit : r = où l’on donnera les
1 + e cos(θ )
significations de p et e.

b) Le périgée est caractérisé par rp = 363000 km et l’apogée par ra = 405000 km . Calculer p


et e.
c) Montrer que la trajectoire de la Lune autour de la Terre peut être assimilée à un cercle dont
on donnera le rayon DL . Calculer la vitesse angulaire orbitale ωL de la Lune autour de la
Terre, puis la vitesse vL de la Lune sur son orbite par rapport au référentiel R T .

""""!
6. a) Evaluer numériquement le moment cinétique orbital L*orb , ainsi que les moments cinétiques
""! ""!
de rotation propre LT (T ) / R , LL ( L ) / R et les comparer entre eux.
T L
−6 −1
Données : Ω L = 2, 66 10 rad s ΩT = 7, 29 10−5 rad s −1
!
b) En supposant les vecteurs ΩT et ωL colinéaires et dirigés suivant ez , montrer alors que l’on
""! ""!
(
peut écrire : L* (T , L ) ≈ mL G DL mT + JT ΩT ez . )
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12

III – Eloignement de la Lune

En généralisant à un point quelconque de la Terre, le calcul fait dans la partie I, on peut montrer
que l’effet de marée se traduit par l’existence de deux bourrelets diamétralement opposés, alignés
avec la ligne des centres de l’astre A et de la Terre.
En fait, les bourrelets de marée sont entraînés par la rotation de la Terre, plus rapide que le
mouvement de la Lune sur son orbite et se trouvent donc décalés par rapport à la direction Terre-
Lune d’un angle α (voir figure 7). La Lune exerce alors une action dont le moment sur les
bourrelets tend à freiner la rotation de la Terre. ""Le
! système Terre-Lune étant toujours considéré
isolé dans l’espace, son moment cinétique total L* (T , L ) se conserve. La diminution du moment
cinétique de rotation propre de la Terre est alors compensée par une augmentation du moment
cinétique orbital de la Lune et donc par une augmentation progressive de la distance Terre-Lune.
Cette troisième partie veut quantifier cet effet.

1. La surface de la Terre étant essentiellement recouverte par les océans, on modélise le


phénomène des marées par deux bourrelets d’eau symétriques de hauteur h formant un
ellipsoïde tangent à la sphère terrestre (voir figure 7). Calculer la masse mb de l’ensemble des
deux bourrelets.
4
Données : Volume d’un ellipsoïde de demi grand axe a et de demi petit axe b : V = π ab2
3
−3
Masse volumique de l’eau : ρ = 1000 kg m h = 0,50 m

2. On admettra que le moment en T des forces exercées par la Lune sur l’ensemble (Terre
sphérique + bourrelets) M peut s’écrire en première approximation M = M1 + M 2 où M1 et
m m
M2 sont les moments en T des forces F1 = b . CL( P1 ) et F2 = b . CL( P2 ) résultant de l’action
2 2
m
de la Lune sur les points P1 et P2 de masse b situés sur la droite de déformation maximale
2
formant l’angle α avec l’axe er .
Exprimer M en fonction de mb et des vecteurs GL( P1 ) , GL( P2 ) et TP1 .

R ""! − A sin ( 2α ) ""!


3. On admettra qu’en faisant l’hypothèse que << 1 , M peut s’écrire : M = ez
DL DL3
3 !
où A = G mb . mL . ( R + h ) . On obtient pour α = 3° , M = M = 4,5.1016 SI .
2
2

dΩT
a) JT gardant la même valeur définie dans la partie II, exprimer alors et calculer sa
dt
valeur numérique.

dT
b) On appelle T la période de rotation propre terrestre. Exprimer en fonction de ΩT et
dt
13

dΩT
et calculer sa valeur numérique en secondes par an avec ΩT = 7, 29.10−5 rad s −1 .
dt
Comparer avec la valeur observée qui est de 1,65 .10−5 secondes par an.
""!
c) En considérant l’expression du moment cinétique total L* (T , L ) du II-6-b, donner
d ( DL )
l’expression de et calculer sa valeur numérique en cm par an. Comparer avec la
dt
valeur observée qui est de 3,4 cm par an.


ez

P1
h
α
T er
L
RT
P2 h

Figure 7

Fin de l’énoncé.

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Physique

Concours CCP 2003 MP I

THERMODYNAMIQUE

I – Etude préliminaire

1) Conduction thermique

a) J (x,t) est le vecteur transport d’énergie thermique par conduction. Il s’exprime donc en
Js–1 m–2 , ou Wm–2 (puissance surfacique).
La loi phénoménologique de Fourier lie J à grad T : J = – λ grad T

∂T
Dans le cas unidimensionnel : J(x,t) = – λ (λ en Wm–1 K–1 )
∂x
b)

J (x,t) δU J (x + dx,t)

x x + dx
L’application du 1er principe de la thermodynamique à une tranche de matériau comprise
entre x et x + dx, compte tenu des hypothèses de l’énoncé, donne :

(δU) = δ PTh
∂t
Puissance thermique « reçue » par la tranche
Avec : δU = δ m c T (+ cste)
= ρ S dx c T
∂J
δ PTh = [J(x,t) – J(x + dx,t)] S = – S dx
∂x
∂ 2T
= λ S dx (loi de Fourier, λ = cste)
∂x 2
∂ 2T
On obtient ainsi l’équation de diffusion thermique : ρ c ∂ T = λ
∂t ∂x 2
λ
On introduit souvent : DTh = (m2 s–1 ) (diffusivité thermique)
ρc

∂T ∂ 2T
Dans ces conditions : = DTh
∂t ∂x 2

On peut rappeler que cette équation traduit un phénomène physique irréversible (modifiée si
t → – t), et que l’on a : lD2 = DT h τD
(lD distance caractéristique du phénomène diffusif ; τD temps caractéristique).
∂T
c) En régime stationnaire : =O
∂t

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∂ 2T
Ainsi : =O
∂x 2
TL − TO
Compte-tenu de T(O) = TO , on obtient : T(x) = TO + x
L
T(L) = TL

∂T λ
Puis : J(x) = – λ =– (T – TO) = cste
∂t L L

2) Résistance thermique due à la conduction


λS
a) Le flux thermique est conservé en régime stationnaire, et vaut : PT h = SJ = (TO – TL)
L
1 L
En posant : TO – TL = RTh PTh, on a : RT h =
λ S
Analogie avec l’électrocinétique :

Conduction thermique Conduction électrique


T T
JTh Je

PT h = ∫∫ J T h .dS = JTh S I= ∫∫ J .dS = Je S


e

J T h = – λ grad T J e = – γ grad V
(loi de Fourier) (γ conductivité électrique, loi d’Ohm locale)

T1 PT h T2 V1 V2
o RT h o o R o

T1 – T2 = RT h PTh V1 – V2 = R I

Un flux thermique faible nécessite une résistance thermique élevée.

b) On a 2 résistances thermiques en série : on peut les sommer.


PT h PT h PT h
o RT h1 o RT h2 o
T0 T1 T2

T0 – T2 = (T0 –T1 ) + (T1 – T2 ) = ( R T h + R T h ) PT h


1 2

L L 
Ainsi : RT h = R T h1 + R T h2 = 1  1 + 2 
S  λ1 λ 2 

c) Pour 2 résistances thermiques en parallèle, on somme les conductances thermiques

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1
G T hi = :
R T hi PT h1
RT h1
T0 T1
o o
PT h PT h
RT h2
PT h2

PT h = PT h1 + PT h 2 (conservation du flux thermique en régime stationnaire)


1
PT h = (T0 – T1 )
1 R T h1
1
PT h 2 = (T0 – T1 )
R T h2

 1 1  1 1 1 λ S λ S
Ainsi : PT h =  +  (T0 –T1 ), et : = + = 1 1+ 2 2
 R T h R T h1 R T h2
 R T h1 R T h2  L1 L2

3) Transfert convectif

T Ta
T Pc Ta
PC o RC o

T – Ta = RC PC
S
1
On a trivialement : RC =
S hc

4) Transfert par rayonnement

∞ 2Πh ∞ ν 3 dν
a) PR = ∫ 0 P( ν ) dν = ∫0 hν
C2
e kT −1
2 Π h  kT  4 ∞ x3


En posant x = , on obtient : PR =   dx
kT C2  h  0 e x −1
Π4
15
2Π5 k4
On retrouve bien la loi de Stefan : PR = σ T 4
, avec : σ= (en Wm–2 K–4 )
15 h 3 C 2
b) *Pour l’atmosphère terrestre :
λma Te = 2898 µm K ⇒ λma = 11 µm (infrarouge)
Te = 263 K

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*Pour le soleil :
λmS TS = 2898 µm K
TS = 5700 K ⇒ λmS = 0,51 µm (visible ≈ jaune)

c) Te P Le corps émet la puissance surfacique σT4 , et absorbe la puissance


surfacique σTe4 .
T Ainsi : P = σ S (T4 – Te4 )

 ∆T 
d) Si T = Te + ∆T, ∆T << Te : T4 ≈ Te4  1 + 4  ⇒ T4 – Te4 ≈ 4 ∆T Te3
 Te 

On en déduit : P ≈ 4 σ S Te3 [T – Te], et : GR ≈ 4 σ S Te3


Comme ∆T est un IP du 1er ordre, on peut développer 4 σ S Te3 à l’ordre O, pour obtenir
l’expression de P au 1er ordre en ∆T, donc :

GR ≈ 4 σ S T3
1 1
RR = ≈
GR 4 σ S T3

e) Si on prend en compte le transfert par convection et par rayonnement :


P = σ S (T4 – Te4 ) + Pc ⇒ P ≈ (GR + hc S) (T – Te)
Ainsi : G = GR + GC

1 1
Et : R= =
GR + GC 4 σ S T3 + S h c

II – Transfert à travers le mur séparant le local de l’extérieur

1 R t1
P t1
1) P •
2 t2
Text Tint
P t 1Text • Tint o o
Pt
P t1 • Pt 2
R t2

a) R t 1 = RT h + Rext + Rint (3 résistances thermiques « en série »)


1
P t1 = (Tint – Text )
R t1

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e 1 1
b) R t1 = + +
λS 4 σ S Text + Sh e
3
4 σ S Tint 3 + Sh i

A.N. : R t1 = 3,8x 10–2 W–1K


Pt1 = 526 W

c) La partie en béton équivalente est une résistance thermique R t 2 correspondant à la surface


Sb
Sb [2 résistances thermiques 2 R t 2 en parallèle, correspondant chacune à une surface ].
2
eb 1 1
Donc : R t2 = + +
λ bS b 4 σ Sb Text + S b h e
3
4 σ Sb Tint 3 + S b h i

A.N. : R t 2 = 13,56 x 10–2 W–1K

P t 2 < P t1

Donc R t 2 > R t1 : les murs en béton assurent une meilleure isolation thermique que la
P t 2 < P t1
vitre… mais il faut aussi voir le paysage extérieur !

d) Pour une simple baie vitrée de surface S" :

1 e 1 1
Rt ' = [ + + ]
S" λ 4 σ Text + h e
3
4 σ Tint 3 + h i

A.N. : Rt ' = 1,52 x 10–2 W–1 K


Pt ' = 1,32 kW > Pt1 + Pt 2

La baie vitrée est « agréable » mais assure une moins bonne isolation thermique que le simple
vitrage de la figure 4 (et a fortiori qu’un mur en béton…). Un bon compromis est une baie
vitrée constituée d’un double vitrage (question 3).

2) Le schéma équivalent de la figure 5 est :

R extC P
OC
Text • RT h Rint
PO PO PO
• • •
T2 T1 Tint
Tciel •
R extR PO R

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1
Rint =
4 σ Tint 3 + Sh i
e
RT h =
λS
1
R extC =
Sh e
1
R extR =
4 σ Tciel 3

a) En régime permanent, le flux thermique est conservé : il vaut PO à travers S1 et S2 .

Donc : Tint – T1 = Rint PO

b) T1 – T2 = RT h PO

c) Le flux thermique PO s’écoulant vers l’extérieur à travers S2 est tel que :


PO = POR + R OC = G extR (T2 – Tciel) + G extC (T2 – Text )

Ainsi : PO = 4 σ S Tciel3 (T2 – Tciel) + She (T2 – Text )

Soit : PO = 4 σ S Tciel3 [∆T2 + Text – Tciel] + She ∆T2


= ∆T2 [She + 4 σ S Tciel3 ] + 4 σ S Tciel3 (Text – Tciel)
Or, Tciel étant voisine de Text , au 1er ordre : Tciel3 ∆T2 ≈ Text3 ∆T2
Finalement, on a bien :

PO − f (Text , Tciel )
∆T2 ≈ , avec : f(Text , Tciel) = 4 σ S Tciel3 (Text – Tciel)
Sh e + 4 σ S Text
3

A.N. : Tciel = 263 K


f(Text , Tciel) = 206,3 W
She = 175 WK –1
4 σ S Text 3 = 23,1 WK –1
∆T2 = 6,5 K
T2 = 279,5 K

Puis : T1 = T2 + RT h PO = 280,25 K
0,75 K
Enfin : Tint = T1 + Rint PO
Rint = 9,6 x 10–3 W–1 K (avec Tint = 293 K)
Rint PO ≈ 14,5 K
Tint = 294,75 K

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Le résultat obtenu pour Tint est voisin de 293 K (ce qui justifie a posteriori le calcul de
Rint).
On a : RT h = 5 x 10–4 W–1 K
4 σ S Tint3 = 28,5 WK–1
Shi = 75 WK –-1
4 σ S Text 3 = 23,1 WK –1
She = 175 WK -1
Donc : GT h >> GC > GR
Pour PO donnée, c’est donc essentiellement le transfert radiatif (avec l’intérieur du local) qui
permet l’augmentation de température entre l’extérieur et l’intérieur donc un bon confort.

e) Par grand vent : h'e = 60 Wm–2 K–1 > he

Alors : ∆T'2 = 4 K
T'2 = 277 K
T'1 = 277,75 K
T'int = 292,25 K
∆Tint ∆h e
La température extérieure est donc peu modifiée ( ≈ 0,8 % si = 71 % !), ce qui
Tint he
confirme la remarque précédente : le transfert thermique est régi de manière prédominante par
le transfert radiatif avec l’intérieur du local.

3) a) On a : T1a – T1b = R T h1 PO
T2a – T2b = R T h2 PO

D’après 2) d) e) : T1a – T1b << T1a


T2a – T2b << T2a
(La résistance thermique conductive est la plus faible : RT h << RC < RR).

Donc il est bien légitime de poser : T1a ≈ T1b = T1


T2a ≈ T2b = T2
Le schéma équivalent de la figure 6 est alors le suivant :
R extC
Text • RT h' Rint
PO PO PO
• • •
T2 T1 Tint
Tciel •
R extR

b) c) d) On a donc : T1 – Tint = Rint PO


e'
T1 – T2 = RT h' PO , RT h' =
λ'S

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(On remplace la simple vitre d’épaisseur e par une couche d’air d’épaisseur e'. Comme
λ' << λ, la résistance thermique est augmentée et l’isolation thermique meilleure).

PO − f(Text , Tciel )
T2 –Text =
Sh e + 4 σ S Text
3

e) A.N. :
* Si PO = 1500 W : *Si PO = 750 W :
T2 = 279,5 K T2 = 275,75 K
T1 = 315,5 K T1 = 293,75 K
Tint = 330 K ! Tint ≈ 301 K
(valeur peu raisonnable...) (valeur plus raisonnable, on peut même
encore diminuer le chauffage…)

Mécanique : conséquence de l’effet de marée sur la distance Terre-Lune

I – Etude de l’effet de marée

1) Considérons le système isolé à 3 corps {Soleil, Terre, Lune}


*Comme mL << mT , on se ramène au problème classique à 2 corps étudié en cours. On doit
étudier ce système {Soleil, Terre} dans son référentiel barycentrique RG : le mobile fictif de
m T mS
masse µ = y décrit une ellipse dont G est un foyer, selon la loi des aires (lois de
mT + mS
Képler).
*Comme mT << mS : RG ≈ R, référentiel de Copernic, µ ≈ mT , et le mobile fictif est confondu
avec le centre de la Terre. Ainsi, RT est la translation elliptique par rapport à R (quasiment en
translation circulaire uniforme).

T RT
• y
DS
• y
S RS

RT n’est donc pas galiléen (il n’est pas en TRU par rapport à R).
Rem. : On pourra considérer RT comme galiléen si on néglige l’action de la Lune et du Soleil
sur le mouvement d’un corps « au voisinage » de la Terre, donc si on néglige les effets de
marée…

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2) En appliquant la RFD au point P dans le référentiel galiléen R, on obtient :

ma (P/R) = F + m [ G T (P) + G L (P) + G S (P)]

Or : a (P/R) = a (P/RT ) + a e + a c

a c = O (RT en translation/R)
a e = a (T/R)

On a donc bien : ma (P/RT ) = F + m [ G T (P) + G L (P) + G S (P)] – ma (T/R)

3) a) Appliquons le TCI à la Terre dans le référentiel de Copernic :

mT a (T/R) = ∑ m i [ G S (Ai) + G L (Ai)]


i

Or : G ( A i ) ≈ G ( T) + [( TA i . grad ) G ] T
⇒ ∑ m i G ( A i ) ≈ ∑ m i G(T) + ∑ m i [( TA i . grad ) G ] T
i i i

≈ (Σ mi) G(T) + [(( ∑ m i TA i ). grad ) G ]T


i
mT
O
Donc : ∑ m i G ( A i ) ≈ mT G ( T)
i

Et : a (T/R) ≈ G S ( T) + G L ( T)

b) En utilisant 2) et 3)a), on obtient :

ma (P/RT ) = m G T ( T) + m [ G L ( P) – G L ( T) ] + m [ G S ( P ) – G S ( T) ]

C L (P ) C S ( P)

4)
G A ( P2 ) G A ( T) G A ( P1 )
• • • • x
P2 T P1 A

Terre
DA

On voit que GA(P1 ) > GA(T) > GA(P2 ) (donc C A ( P1 ) selon + x , C A ( P2 ) selon – x ).

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g mA
Plus précisément : G A(P1) = x (d’après le théorème de Gauss)
P1 A 2
g mA
G A ( T) = x
D A2
g mA
G A ( P2 ) = x
P2 A 2
Avec : P1 A = DA – RT
1 1  2RT 
≈ 1+  (RT << DA)
 DA 
2
P1 A DA2

De même : P2 A = DA + RT
1 1  2RT 
2
≈ 1+ 
P2 A DA2  DA 

2 g mAR T
Ainsi : C A ( P1 ) = G A ( P1 ) – G A ( T) ≈ 3
x
DA
2 g mAR T
C A ( P2 ) = G A ( P2 ) – G A ( T) ≈ – 3
x
DA

P1
• P2 • • • x
C A ( P2 ) T C A ( P1 ) A

Terre

A.N. : 2 g RT = 8,5 x 10–4 SI


mL
2 g RT 3
≈ CL ≈ 1,1 x 10–6 ms–2
DL
mS
2 g RT 3
≈ CS ≈ 5 x 10–7 ms–2
DS
3
CS m D 
≈ S  L  ≈ 0,5
CL mL  DS 

La contributio n de la Lune aux termes de marée est environ 2 fois plus importante que celle
du Soleil.

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III) Trajectoire de la Lune


ΩL

L
C•
R*
ΩT •
DL T y
RT
x

1) a) Le système Terre-Lune est isolé : le référentiel R* est donc galiléen.


Pour un système isolé, il y a conservation du moment cinétique barycentrique (d’après le
TMC barycentrique) :
L* (T,L) = cste

Rem. : Comme P* = O , le moment cinétique barycentrique ne dépend pas du point où on le


calcule.
d LT(T/ RT) t
b) *D’après le TMC barycentrique appliqué à la Terre : = m (T) (Σ Fext )
dt
La Terre est soumise à l’attraction gravitationnelle de la Lune.

Ai
• d Fi
u
DL FL → T
• •
T L

g m im L
d Fi = – u
A i L2
Le système de forces dFi est un système de forces concourantes, équivalent à une force
inique F L →T = ∑ d F i ≈ mT G L ( T) (d’après I.3.a)) appliquée en L.
i
t
Dans ces conditions : m ( T ) (Σ F ext ) = TL ∧ F L→T = O

Ainsi : L T (T/RT ) = cste = JT Ω T

(Pour une sphère homogène, L = J Ω est valable, compte-tenu de la symétrie de révolution


autour du centre).
Donc : Ω T = cste

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*On raisonne de la même manière pour la Lune, et : Ω L = cste

Rem. : la répartition sphérique (et homogène) des masses permet, d’après le théorème de
Gauss, d’écrire que le champ de gravitation de l’astre considéré (Terre ou Lune) est celui
d’une masse ponctuelle placée en son centre.

2) a) Par définition : LC * (T) = ∑ CA i ∧ mi v (Ai/R*) = ∑ CA i ∧ mi vi*


i i

L T (T)/RT = ∑ TA i ∧ mi v (Ai/RT ) = ∑ TA i ∧ mi vi*


i i

*Le moment cinétique est un champ antisymétrique :

L C *(T) = L T *(T) + CT ∧ mT v (T/R*) (décomposer CA i en CT + TA i …)

*Par ailleurs : L T *(T) = L T (T)/RT : le moment cinétique au centre d’inertie d’un système
matériel ne dépend pas du référentiel d’étude. On peut le démontrer :
L T * (T) = ∑ TA i ∧ mi vi* = ∑ TA i ∧ mi ( vi + v (T/R*) = LT (T)/RT + (Σ mi TA i ) ∧ v (T/R*)
i i

Or, par définition de T : Σ mi TA i = O

Au final, on obtient bien : L C *(T) = L T *(T)/RT + CT ∧ mT v (T/R*)

b) De manière analogue : L C *(L) = L L (L)/RT + CT ∧ mL v (L/R*)

c) Alors : L* (T,L) = L C *(T,L)


(le moment cinétique barycentrique d’un système est indépendant du point où on le calcule).

Soit : L * (T,L) = L T *(T)/RT + L L (L)/RL + L *orb

Avec : L *orb = CT ∧ mT v (T/R*) + CL ∧ mL v (L/R*)

celui d’un point T de masse mT celui d’un point L de masse mL

3) y R*

• • • • x
T(mT ) C L(mL) M(µ)

mT mT
a) On a : mT CT + mL CL = O CL = TL = CM
mT + mL mT + mL

− mT − mL
CL – CT = TL CT = TL = CM
mT + mL mT + m L

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 d CL  mT
On en déduit : v (L/R*) =   = v (M/R*)
 dt 
 R* m T + m L

 d CT 
v (T/R*) =   = − m L v (M/R*)
 dt  mT + m L
  R*

b) *L’application du TCI à la Lune dans le référentiel galiléen R* donne :

d v ( L / R*) TL
mL = – g mT mL = F ( T → L)
dt TL3

d v ( M / R*)
Soit : µ = F ( T → L)
dt
Tout se passe comme si M, de masse µ, était soumise, dans R*, à F ( T → L) .
d v (T / R*)
*De même, si on applique le TCI à la Terre dans R* : mT = – F ( T → L) , ce qui
dt
redonne le même résultat.

4) a) L *orb = CT ∧ mT v (T/R*) + CL ∧ mL v (L/R*)

− mL  − mL 
= CM ∧ mT   v (M/R*)
mT + m L  mT + mL 

mT  mT 
+ CM ∧ mL   v (M/R*)
mT + mL  mT + m L 

Soit : L *orb = µ CM ∧ v (M/R*)


= celui de la particule fictive M (en C)

En appliquant le TMC à la particule fictive, dans le référentiel R*, au point C, on obtient :

 d L * orb 
  = m C t (Σ F ext ) = m C t ( F T → L ) = O (force « centrale » de centre C)
 dt 
  R*

Donc L *orb = cste , ce qui prouve que le mouvement de M est plan.

b) Comme mT >> mL : C ≈ T : R* ≈ RT
M≈L
µ ≈ mL

5) RT eθ
L er eθ ⊥
r •
• θ x
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a) Par application du TCI à la Lune dans le référentiel RT ≈ R*, on a :


g mLmT
mL ar = –
r2
 d2u 
Avec : ar = – C2 u2  u + 2  (2e formule de Binet)
 dθ 
d2 u g mT g mT
Ainsi : +u= ⇒ u = A cos (θ – θo ) +
dθ 2
C 2
C2
1 θ'
D’où : r=
g mT
+ A cos θ'
C2
On peut toujours choisir θo (donc θ') tel que A soit positif.

P C2
Alors : r= (conique dont T est un foyer) p= paramètre
1 + e cos θ' g mT
e = A p excentricité
f2
Pour une ellipse (E < O, état lié…) : p= = a (1 – e2 )
a
OT
e=
a

•L
r
θ'
• • • •
A O T P
(aphélie) (périhélie)

2a
o L *orb L *orb
Rem. : C = r2 θ = =
µ mL

ra − rp
b) A.N. : rp = a (1 – e) ⇒ e= = 0,055
ra = a (1 + e) ra + rp

Puis : p = rp (1 + e) = 383000 km
ra + rp
c) *e << 1 : la trajectoire est quasi-circulaire de rayon DL = = 384000 km (≈ p)
2
(cohérent avec la donnée de l’énoncé).
o
*Le mouvement est alors circulaire uniforme (r2 θ = cste, r = cste = DL), et :

g mLmT g mT
mL wL2 DL = FT → L = 2
⇒ wL = 3
DL DL
aN

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2Π 3
DL
(et TL = =2Π , 3e loi de Képler).
wL g mT

g mT
Puis : vL = DL wL = 3
DL

A.N. : wL = 2,6 x 10–6 s–1


(TL = 2,37 x 106 s ≈ 27,5 jours)
vL = 1 km s-1

6) a) * L*orb = µ CM v(M/R*) ≈ mL DLvL

* LT (T)/RT = JTΩT = 2 mT RT 2ΩT


5
* LL(L)/RL = JLΩ L = 2 mL RL2 ΩL
5
A.N. : L*orb ≈ 2,9 x 1034 kgm2 s–1
LT (T)/RT ≈ 7,1 x 1033 kgm2 s–1
LL(L)/RL ≈ 2,4 x 1030 kgm2 s–1

Donc L* orb ~ LT (T)/RT >> LL(L)/RL

b) Dans ces conditions : L * (T,L) ≈ L *orb + L T (T)/RT , avec :

L *orb = mL DL vL z = mL g DLmT z
L T (T)/RT = JTΩT z

Ainsi : L * (T,L) ≈ [ mL g D L m T + JTΩT ] z

III) Eloignement de la Lune


4
1) Le volume de l’ellipsoïde est : V = Π (RT + h) RT 2
3
4
Le volume de la Terre est : V' = Π RT 3
3
4
On en déduit la masse des bourrelets : mb = ρ (V – V ') = ρ Π RT2 h
3
A.N. : mb = 7,5 x 1016 kg

2) eθ Par hypothèse, le moment M peut s’écrire :


m
P1 ( b ) M = TP 1 ∧ F1 + TP 2 ∧ F 2
• 2
M1 M2
α
• • er
T DL L
• P2 ( m b )
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Physique

Concours CCP 2003 MP I

mb
Soit : M = TP 1 ∧ [ C L (P1 ) – C L (P2 )]
2

Or : C L (P1 ) – C L (P2 ) = G L (P1 ) – G L (P2 )

mb
Donc : M = TP 1 ∧ [ C L (P1 ) – C L (P2 )]
2

P1
z? •
GL(P1)

T DL
• er
P2 L

G L( P2)
3) Démontrons l’expression fournie par l’énoncé :

P1 L
* G L (P1 ) = g mL P1 L DL – X cos α
P1 L3
– sin α (X = RT + h)
( e r , eθ , z ) O

X  3X 
Au 1er ordre en : P1 L3 ≈ (DL2 – 2 DL X cos α)3/2 ≈ DL3  1 − cos α 
DL  D L 

P1 L 1 2X
Donc : 3
≈ 2
1+ cos α
P1 L DL DL
X
– sin α
DL
( e r , eθ , z ) O

P2 L 1 2X
De même : 3
≈ 2
1– cos α
P2 L DL DL
X
– sin α
DL
( e r , eθ , z ) O

4X
cos α cos α
DL
mb 2 X 2X
D’où : M ≈ sin α – sin α x g mL
2 DL2 DL
O O

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Physique

Concours CCP 2003 MP I

X2
Soit : M ≈– 3 m g mL sin 2 α z
2 D 3 b
L

dΩ T
a) On a : JT = M (TMC barycentrique à la Terre)
dt
dΩ T
A.N. : = – 4,6 x 10–22 s–2
dt
dΩ T
Il y a donc bien diminution du moment cinétique propre à la Terre (effet très faible : ≈
dt
5,5 x 10–3 pendant un jour sidéral).

2Π dT dΩ T
b) T = ⇒ =–
RT T dt

dT T dΩ T 2 Π dΩ T
D’où : =– =–
dt Ω T dt Ω T 2 dt
dT
A.N. : = 5,4 x 10–13 seconde par seconde
dt

dT
Soit : = 1,7 x 10–5 seconde par an , valeur très proche de la valeur observée.
dt

c) L*(T,L) ≈ JT ΩT + mL g D L m T = cste

dΩ T 1 g mT d DL
D’où : JT + mL =O
dt 2 DL dt
O
d DL 2 J T dΩ T
On en déduit : =– >O (éloignement de la Lune)
dt m L v L dt

d DL
A.N. : = 1,2 x 10–9 ms–1
dt
d DL
Soit : = 3,75 cm/an , valeur proche de la valeur observée
dt

(compte tenu du modèle grossier adopté, l’erreur obtenue, de l’ordre de 10 %, reste


raisonnable).

Rem. : l’aplatissement de la Terre aux pôles provoque également l’apparition d’un couple non
nul exercé par la Lune et le Soleil ; ce couple induit pour la Terre un mouvement analogue à
celui d’un gyroscope (ou d’une toupie rapide) ; en particulier, on observe un mouvement de
précession de l’axe des pôles (« précession des équinoxes ») dans le sens rétrograde, avec une
période de l’ordre de 25000 ans.

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Physique

Concours CCP 2003 MP I

n z
o θ θ ≈ 23°
ψ o
N ψ < O vitesse angulaire de précession
n normale au plan de l’écliptique

T

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