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Circuit hydraulique

1. GENERALITES
Le Groupe hydraulique ou Centrale hydraulique fourni l’énergie hydraulique (sous forme d’un
fluide) nécessaire au fonctionnement de l’installation hydraulique des systèmes et équipements.
Le mouvement de rotation d’un moteur (électrique ou thermique) est transformé en débit par une
pompe.

2. Les Avantages et les Inconvénients du circuit hydraulique


Avantages :
• la transmission de forces et de couples élevés ;
• une grande souplesse d'utilisation dans de nombreux domaines ;
• une très bonne régulation de la vitesse sur les appareils moteurs, du fait de l'incompressibilité du
fluide ;
• le démarrage en charge des moteurs hydrauliques et des vérins ;
• une augmentation de la longévité des composants (tiroir des dis- tributeurs). Contrairement aux
systèmes pneumatiques, où il est nécessaire d'utiliser un lubrificateur après la filtration de l'air, les
systèmes hydrauliques, du fait de la présence de l'huile, possèdent un excellent moyen de
lubrification.
Inconvénients :
• les risques d'accident dus à l'utilisation de pressions élevées dans les systèmes 50 < p < 700 bars
• les fuites qui entraînent une diminution du rendement ;
• les pertes de charge dues à la circulation de l'huile dans les tuyauteries ;
• les risques d'incendie dus à l'utilisation d'une huile hydraulique minérale inflammable.
• c'est un matériel coûteux (composants) dont la maintenance est onéreuse du fait du prix de
revient élevé des composants, du remplacement de l'huile hydraulique et des filtres.
3. Applications de circuit hydraulique :
Les propriétés particulières offertes par l'hydraulique comme :
• la possibilité de transmettre des forces élevées,
• la souplesse d'utilisation, ont trouvé leurs applications et leur efficacité dans de nombreux
domaines industriels.
Exemple:

 La machine-outil
 Les engins de travaux publics
 Les véhicules industriels
 Les machines agricoles Dans le domaine agricole,
 La manutention
 L'aviation
4. CIRCUITS HYDRAULIQUES :
Les circuits hydrauliques ont approximativement la même structure. Ils se composent tous :

 D’un groupe de puissance


 D’appareils de distribution et de régulation ;
 De récepteurs ayant pour rôle de transformer l’énergie hydraulique en énergie mécanique.
Composition d’un circuit hydraulique :

Rep Désignation Fonction


1 Réservoir Stocker le fluide
2 Pompe hydraulique Générer la puissance hydraulique
3 Moteur électrique Actionner la pompe
4 Distributeur Distribuer la puissance hydraulique au vérin
5 Vérin double effet Transformer la puissance hydraulique en puissance mécanique
6 Accumulateur Stocker l’énergie hydraulique
7 Régulateur de débit Régler le débit et la vitesse du fluide
8 vanne Autoriser ou interrompre le passage du fluide
9 Limiteur de pression Protéger l’installation contre les surpressions
10 filtre Nettoyer l’huile
11 Manomètre Mesurer la pression
12 Débitmètre Mesurer le débit
13 Clapet anti-retour Autoriser le passage du fluide dans un seul sens
4.1 Les principaux composants
Le groupe de puissance Il se compose :

 d'un réservoir qui contient le fluide hydraulique ;


 d'un moteur qui entraîne une pompe transformant une énergie mécanique en énergie
hydraulique ;
 d'un système de filtration composé de plusieurs filtres: filtration sur le retour et filtration
sur l'aspiration.
Le limiteur de pression
Comme son nom l'indique, il sert à limiter la pression dans un circuit hydraulique. Il protège
également l'installation des dépassements de pression accidentels.
Les distributeurs
Le rôle de ces appareils est capital. On peut les considérer comme les « aiguillages » du système.
Ils dirigent le fluide sous pression vers les actionneurs et reçoivent en retour le fluide sans
pression qu'ils dirigent vers le réservoir.
Les actionneurs
Ces appareils transforment l'énergie hydraulique en énergie mécanique.
4.2. Différents types de circuits
 Le circuit « ouvert »

1. Groupe générateur de puissance 2. Limiteur de pression 3. Distributeur


4. Vérin double effet 5. Manomètre
 Le circuit « fermé »
Dans ce type de circuit, l'huile circule en « circuit fermé ». La circulation se fait de la pompe vers
le récepteur et du récepteur vers la pompe.

4.3.Structure schématique des systèmes hydrauliques


5. RESERVOIRS ET FILTRES
Généralement construits en tôle d’acier, en fonte aciérée ou d’aluminium, les réservoirs ou les
bâches peuvent être à air libre ou sous pression.
5.1. Réservoirs
Le réservoir se compose d'une cuve en acier protégée.
A l'intérieur, une cloison de stabilisation sépare le réservoir en deux parties :

 une chambre d'aspiration ;


 une chambre de retour.

5.1.1. Rôle du réservoir


Dans une installation hydraulique le réservoir sert à :
- Stocker le fluide de transmission de puissance ;
- Compenser les fuites possibles ;
- Agir en tant que régulateur thermique ;
- Mettre le fluide à l’abri des pollutions ;
- Permettre la décantation du fluide et autoriser sa désémulsion ;
- Parfaire le rôle des filtres, etc.
5.2. Filtre :
Le rôle des filtres est d’absorber quantitativement au mieux tout ce qui est consécutif à la
pollution
La filtration de l'huile hydraulique peut se faire à l'aide :
 de crépines (grosses particules) ;
 de filtres (particules fines).
5.2.1. La filtration, différents types de filtres
Dans les circuits hydrauliques, la filtration peut s'effectuer :
 sur la haute pression ;
 sur le retour ;
 sur l'aspiration.
5.2.2. Représentation symbolique des filtres

5.2.3. Choix du filtre


Le filtre doit être choisi en fonction :
 Du débit ;
 De la viscosité du fluide ;
 Des températures minimale et maximale de fonctionnement ;
 De la nature des corps étrangers à retenir ;
 Du calibre des corps étrangers véhiculés ;
 De l’emplacement qui lui est réservé (alimentation, pression ou retour)
6. CANALISATIONS
Les canalisations, qu’elles soient rigides ou souples, assurent le transport de l’énergie
hydraulique délivrée par la pompe vers le ou les récepteurs. On peut comparer les canalisations
d’un circuit hydraulique aux fils ou aux câbles d’une installation électrique.
6.1. Symboles et choix de canalisation
6.1.1. Symboles
Sur la fig. sont montrés les différents symboles utilisés pour la représentation des
canalisations et leurs raccords.
6.1.2. Choix de canalisation
La détermination du choix d’une canalisation est fonction des deux paramètres suivants :

 Débit d’écoulement dans l’unité de temps ;


 Pression supportée par les parois.
6.2. Types de canalisations
6.2.1. Canalisations rigides
Les tubes utilisés en hydraulique sont en fer doux (teneur de carbone de 0,15 à 0,25%) de type
sans soudure, obtenus par étirage à froid ou à chaud. Ou en acier inoxydable.
6.2.2. Canalisations souples
Les canalisations souples sont plus communément appelées tuyauteries flexibles, ou « flexibles »
sont les plus utilisés.
Les flexibles permettent entre autres :
 de véhiculer un fluide entre un point fixe et un autre mobile ;
 d’absorber les vibrations.
6.3. Raccords
Les raccords sur les canalisations rigides doivent répondre aux conditions suivantes :
 Tous les raccordements doivent être conçus et installés de façon à permettre un démontage
et un remontage rapide ;
 Le type de raccordement utilisé doit être au moins aussi résistant (à la pression) que les
canalisations ;
 Les raccordements ne doivent pas provoquer des pertes de charge sensibles ;
Pour éviter les risques de corrosion électrolytique, les raccords ou le métal d’apport doit avoir la
même nature que celui des canalisations
7/ Les pompes :
7.1 - Rôle de la pompe dans un système hydraulique :
La pompe est destinée à transformer une énergie mécanique fournie par un moteur, en énergie
hydraulique. Son rôle se limite à aspirer l’huile de réservoir et de la refouler. La pompe fournit un
débit. Elle est donc un générateur de débit.
7.2 - : Les caractéristiques générales d’une pompe :
Une pompe se caractérise par :
- son débit
- sa cylindrée
- son rendement
- Son sens de rotation
- Sa vitesse de rotation

 Débit :
C’est le volume d’huile que la pompe peut fournir pendant l’unité de temps pour une
vitesse de rotation établie.
Q : débit, en litres /minute (l/min)

 Cylindrée :
Elle correspond au volume d’huile théorique débitée par tour en cm3 ou en litre.
Donc ledébit Q correspond à la cylindrée par la vitesse de rotation.
Q= Cyl . N Avec Q : débit, en litres /minute (l/min) ;
Cyl : Cylindrée, en litres (l/tr) ou en cm3/tr ;
N : vitesse de rotation, en tours /minute (tr/min).
 Rendements :
- La puissance hydraulique à la sortie d’une pompe, traitant le débit volumique Q est :
PH= ΔP.Q
Avec

Q : débit, en m3/s

ΔP = Ps-Pe : La différence de pression entre l’entrée et la sortie de la pompe et Pe et Ps


en Pascal (Pa).

_ La puissance donnée à la pompe par le moteur dont l’axe tourne à la vitesse ω et

transmet un couple C, s’écrit :

Pa= C.ω

C : moment du couple appliqué à l’arbre d’entraînement de la pompe (N.m),

ω : La vitesse angulaire de l’arbre d’entraînement de la


pompe (rad/s),

Pa : La puissance absorbée par la pompe (W).


 Ces deux relations permettent d’exprimer le rendement global d’une pompe :

p P H

P.Q

P a
C.

Pour affiner notre connaissance d’une pompe volumétrique, on peut définir le


rendement volumétrique : rapport du débit réel au débit théorique, (qui
permettra de connaître les fuites) ;

Q th = c’est le débit théoriques Qth= Cyl . N


N : La vitesse de rotation
 Vitesse de rotation :
La vitesse de rotation maximale en fonctionnement continu (dite vitesse nominale)
est principalement limitée par la capacité de la pompe d’aspirer le fluide dans
certainesconditions spécifiques. En d’autres termes, on fixe la valeur de la vitesse
nominale de tellesorte que tout risque de cavitation soit écarté.

7.3- Symboles :

Le trait interrompu court représente le drain (drainage externe). C’est une canalisation qui
récupère le débit de fuite, inévitable à cause des jeux fonctionnels, et qui l’envoie au réservoir.
7.4 - Classification des pompes :
On classe les pompes en deux grandes familles :
- Les pompes non volumétriques ; dans lesquelles la chambre d’admission et la chambre de
refoulement où le fluide est expulsé ne sont pas séparées l’une de l’autre par des pièces
mécaniques rigides.
- Les pompes hydrodynamiques (volumétriques), dans lesquelles la chambre d’admission est
séparée par des pièces mécaniques rigides de la chambre de refoulement, ce qui assure
l’étanchéité entre ces deux chambres.
7.4.1-Les pompes volumétriques :
a. Principe :
- Une pompe volumétrique se compose d'un corps de pompe parfaitement clos (stator) à
l'intérieur duquel se déplace un élément mobile rigoureusement ajusté participant à la circulation
du fluide à l’intérieur de la pompe. Ce déplacement est cyclique. D’autres éléments mobiles
destinés à mettre en mouvement les éléments précédents.
- Pendant un cycle, un volume de liquide pénètre dans un compartiment avant d'être refoulé.

Pompes volumétriques

7.4.2: Les pompes volumétriques rotatives: Ce sont les pompes les plus utilisées.

A) Les pompes a engrenages :


 Les pompes à engrenages extérieures:
- Fonctionnement : Elle est constituée de deux engrenages tournant à l’intérieurdu corps de
pompe. Le principe consiste à aspirer le liquide dans l’espace compris entre deux dents
consécutives et à le faire passer vers la section de refoulement (La rotation d’un pignon entraîne
la rotation en sens inverse de l’autre, ainsi une chambre se trouve à l’aspiration, l’autre au
refoulement).
 Les pompes à engrenages intérieures :
Présentation : Ces pompes existent aussi avec une roue à denture intérieure (Couronne dentée)
engrené à un pignon. Dans ce cas la pompe peut disposer d’une pièceintermédiaire en forme de
croissant pour séparer entre l’entrée et la sortie permettant ainside diminuer les fuites internes et
d’augmenter la pression de service

B) Les pompes à palettes :


 Pompes à palettes à cylindrée fixe :
Fonctionnement :
Un corps cylindrique fixe (stator) communique avec les orifices d'aspiration et de
refoulement. A l'intérieur se trouve un cylindre plein, le rotor, tangent intérieurement au
corps de la pompe et dont l'axe est excentré par rapport à celui du stator. Le rotor est muni
de 2 à 8 fentes diamétralement opposées deux à deux, dans lesquelles glissent des palettes
que des ressorts appuient sur la paroi interne du stator. Le mouvement du rotor fait varier
de façon continue les différentes capacités comprises entre les cylindres et les palettes en
créant ainsi une aspiration du liquide d'un côté et un refoulement de l'autre.
7. Les distributeurs
a) Fonction :
Aiguiller le débit vers l'une ou l'autre partie du circuit, autoriser ou bloquer le passage du débit
b) Constitution :
Le distributeur est constitué de 3 parties : le corps, le tiroir, les éléments de commande.

c) Fonctionnement :
Les éléments de commande agissent sur le tiroir et le déplacent vers la droite ou vers la gauche.
En se déplaçant, le tiroir met en communication les orifices.
d) Symbolisation:
La symbolisation se réalise en 2 étapes :
- Construction du symbole de base (nombres d'orifices, nombres de positions).
- Représentation du type de commande.
e) Construction du symbole de base :
Chaque position des éléments de commande interne du distributeur est représentée par une case
carrée.
Dans chaque case se positionnent des flèches ou des traits qui indiquent les liaisons établies entre
les orifices et le sens d'écoulement du fluide.
Les canalisations aboutissent à la case représentant la position repos.
La lecture de la position travail s'obtient en déplaçant par glissement l'autre case du symbole face
à la représentation des tuyauteries.

En hydraulique, il existe un grand nombre de possibilités de cases centrales (type 4/3) suivant le
fonctionnement désiré. Les plus courantes sont les suivantes :

f) Schéma des différentes commandes:

La majorité des distributeurs hydrauliques sont à 2 ou 3 positions. L'identification d'un


distributeur se fait de la manière suivante :
Nombre d'orifices, nombre de positions, type de centre ( si 3 positions ), type de commande, type
de rappel ou de maintien. Il peut y avoir plusieurs symboles sur une même représentation
Remarque: La taille d'un distributeur ainsi que la grosseur de ses orifices doit être adapté au
débit qui le traverse
7. Les distributeurs
7.1 Types de distributeur
7.1.1. Les distributeurs à tiroir :
Le tiroir est une pièce de révolution, rectifiée possédant des gorges qui mettent en
communication les différents orifices du distributeur.
Exemples :
• Distributeur 4-2 à commande électrique (24V~) rappel par ressort :

7.1.2. Les distributeurs à clapets


7.1.3. Les distributeurs rotatifs

7.2 Les symboles des principaux distributeurs

7. Les distributeurs
7.3 Les commandes d’un distributeur hydraulique
Comme les distributeurs pneumatiques, les distributeurs hydrauliques peuvent être à commande :

7.4 Exemple de choix d’un distributeur


Utilisation pour de gros débits > 80 l/min
Gros débit → grande taille
La solution consiste à utiliser un distributeur à étage piloté

7.5 Commander un distributeur hydraulique :


Les principales caractéristiques à connaître :

 La technologie du distributeur (à tiroir ou à clapet, etc.…)


 Le nombre de positions
 Le nombre d’orifices
 S’il s’agit d’un distributeur 3 positions : le type centre (fermé, ouvert, etc.…)
 Le mode de commande (si la commande est électrique, connaître la tension, la forme du
courant alternatif ou continu
 Le débit souhaité
 Le mode de fixation
 La compatibilité avec l’huile du circuit
Monter un distributeur sur son embase :

Vérifier le sens du distributeur avant de le remonter sur son embase


7.6 Défaillance d’un distributeur
 Coincement du tiroir (huile polluée)
 Electro-aimants pas assez puissants pour manoeuvrer le tiroir
 Bobine défectueuse (assez fréquent)
8. VALVES DE PRESSION
On entend par valves de pression tous les composants qui réagissent sous l’influence de la
pression ou sous l’effet des variations de cette pression.
Quatre grandes familles de valves de pression sont à considérer:
- Valves de limitation de pression
- Valves de séquence
- Valves de régulation de pression
- Valves de pression diverses: de mise à vide, d’équilibrage, de progressivité ou de temporisation.
9. RECEPTEURS HYDRAULIQUES – VERINS HYDRAULIQUES
Dans l’appellation de “récepteurs hydrauliques” entrent tous les composants qui transforment
l’énergie hydraulique en énergie mécanique.
Un vérin hydraulique est un tube cylindrique (le cylindre) dans lequel une pièce mobile (le
piston) sépare le volume du cylindre en deux chambres isolées l'une de l'autre. Un ou plusieurs
orifices permettent d'introduire ou d'évacuer un fluide dans l'une ou l'autre des chambres et ainsi
déplacer le piston.
9.1. CONSTITUTION ET JOINTS DU VERIN

A : Joint racleur - B : Joint de tige - C : Joint torique - D : Bague de guidage et Bague d’appui – E
: Joint de piston
1-Tête 2-Corps 3-Piston 4-Fond 5-Chemise d’adaptation 6-Chemise d’amortissement 7-Ecrou de
piston 8-Tirant 9-Tige de piston 10-Vis de purge d’air 11-Capuchon de sécurité 12-Ecrou de
tirant 13-Jeu de joints
9.2.Principe du vérin et de son étanchéité
Les vérins hydrauliques trouvent leur application la plus visible dans les engins de chantier. Une
tige rigide est attachée au piston et permet de transmettre effort et déplacement. Généralement la
tige est protégée contre les agressions extérieures par un traitement augmentant la dureté
superficielle. L'étanchéité entre les chambres du vérin ou entre corps et tige est réalisée par des
joints. Cette fonction est primordiale, car elle caractérisera le rendement et la durée de vie du
Vérin. On protégera particulièrement le vérin des risques d'introduction de pollution par la tige
grâce à l'installation d'un joint racleur. Le guidage est assuré par des porteurs en matériaux à
faible friction. Leur choix dépendra du fluide et des caractéristiques de charge et de vitesse du
vérin.
9.3. TYPES DE VERINS HYDRAULIQUES

 Vérin a simple effet


Un vérin simple effet ne travaille que dans un sens (souvent, le sens de sortie de la tige). L'arrivée
de la pression ne se fait que sur un seul orifice d'alimentation ce qui entraîne le piston dans un
seul sens, son retour s'effectuant sous l'action d'un ressort ou d'une force extérieure (fréquent en
hydraulique).

 Vérin double effet


Un vérin double effet a deux directions de travail. Il comporte deux orifices d'alimentation et la
pression est appliquée alternativement de chaque côté du piston ce qui entraîne son déplacement
dans un sens puis dans l'autre.

 Vérin à double tige traversante équilibrée


Les deux surfaces réceptrices du piston étant égales, les forces développées dans les 2 sens du
déplacement sont identiques. Pour un même débit la vitesse de déplacement est égale dans les 2
sens

 Vérin à tige Télescopique


Utilisés lorsque la place disponible est réduite et la course utile importante. Constitués par autant
de pistons plongeurs de longueurs variables, en fonction de la course totale nécessaire. Les
pistons plongeurs sont creux

 Le vérin rotatif
Le mouvement de rotation est transmis à l’arbre par l’application de l’huile sous pression.
L’amplitude du pivotement de l’arbre est limitée par des butées mécaniques réglables. L’angle
maximal de rotation ne dépasse pas 360°. Ces actionneurs sont capables de transmettre un couple
de rotation important.
9. RECEPTEURS HYDRAULIQUES – VERINS HYDRAULIQUES
9.8. Caractéristiques d'un vérin
Un vérin se caractérise par sa course, par le diamètre de son piston et par la pression qu'il peut
admettre :
• La course correspond à la longueur du déplacement à assurer,
• L'effort développé dépend de la pression du fluide et du diamètre du piston.
La force développée par un vérin est F = P * S,
• F est la force développée exprimée en Newton.
• P est la pression exprimée en Pascal
• S est la surface d'application de la pression exprimée en m²,

avec R le rayon du piston en m.


En automatismes, on emploie également les unités pratiques : F en daN, P en bar et S en cm². On
emploie aussi couramment F en N, P en MPa et S en mm².
La vitesse de sortie du piston est fonction de la surface du piston et du débit de fluide qui rentre
dans la chambre motrice:

• V la vitesse en m/s.
• Q le débit volumique en m³/s.
• S la surface d'application (surface du piston) en m².
Le produit de la surface du piston par la course donne la cylindrée du vérin; elle correspond au
volume de fluide nécessaire pour sortir toute la tige du piston.
On vérifiera l'élancement de la tige pour éviter son flambement en poussant. Pour les grands
vérins à grande course on utilise des tiges creuses alimentées en huile pour réduire le risque de
flambement.
9.9.Exercice d’application :
Détermination de la pression P.
avec F = 15 000 N d = 80 mm
Calcul de la surface du piston : S =
Calcul de la pression : p =

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