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1. INTRODUCTION :
Les machines à fluide sont, d’une manière générale, des appareils permettant un échange d’énergie entre
le fluide et un dispositif mécanique convenable. L’énergie échangée est toujours une énergie mécanique
; le fluide utilisé est généralement de l’eau, mais il peut être un liquide quelconque : pétrole, huile,
mercure, métal en fusion, ou un gaz comme l’air, pourvue que les variations de pression mises en jeu
soient faibles devant la valeur absolue de la pression.
2. NOTIONS SUR MACHINES HYDRAULIQUES PNEUMATIQUES :
On a maintes fois considéré des machines au sein desquelles s’opérait un échange de travail avec le
milieu extérieur (compresseurs, turbines). Parmi celles-ci, on a identifié deux grandes familles :
a) b)
Figure a) : illustre une turbine à gaz composée d’un compresseur axial ayant 7 étages et d’une turbine
axiale ayant 2 étages...
Figure b) : illustre les différentes composantes de cette même turbine à gaz
De la connaissance de la physique, de la vitesse du son (a) est liée à des changements de pression et de la
dp
densité du milieu fluide à travers l'équation a = Pour les gaz subissant un processus isentropique
dρ
p
a= γ et faisant usage de gaz parfaits, et en utilisant l'équation caractéristique il s'ensuit.
ρ
p
= RT a = γ RT R = 287 J / Kg.k : cte du gaz parfait
ρ
Exemple
v v
M a= =
a γ RT
Sur la base de cette définition, le flux compressible peut être classé comme
Subsonique M a <1,
Supersonique M a > 1,
Transsonique M a = 1
Hypersonique M a > 5.
L'air peut être considéré comme incompressible si M a <0,3 ou vitesse de l'air autour de 100 m / l’air
est considéré comme incompressible si la variation de densité est faible, par exemple, moins de 3%.
6. EQUATION DE CONTINUITE
Pour un écoulement régulier à travers une turbomachine, m reste constant. Si A 1 et A 2 sont les sections
d’écoulement 1 et 2 le long d'un passage respectivement.
=m ρ=
1c1 A1n ρ 2=
c2 A2n cons tan te
d (eint + ec + e p ) = δ q + δ w
Ici, d est la différentielle exacte et sa valeur dépend seulement des états initial et final du système. En
revanche, δ q et δ w dépendent des différents états successifs d’échange de chaleur et de travail à travers
les limites du système.
Systèmes les plus fermés rencontrés dans la pratique sont stationnaires ; c'est-à-dire qu'ils n'impliquent
aucun changement leur vitesse ou l'élévation de leurs centres de gravité au cours d'un processus. Ainsi,
pour les systèmes fermés fixes, les changements de cinétique et de potentiel
les énergies sont négligeables (c'est-à-dire ∆ec =∆e p =0 , et la première relation de loi est réduit au
q1− 2 + w1− 2 = ( ein 2 − ein1 ) avec ( q1− 2 + w1− 2 ) : somme algébriques
Si les états initial et final sont spécifiés, les énergies internes 1 et 2 peuvent facilement
être déterminé à partir des tables de propriétés ou de certaines relations thermodynamiques.
Pour les machines l’utilisation des puissances est plus agréable que les termes des lois
dE dE
physiques δ Q − δ W =in où Q est le taux de transfert de chaleur net, W la puissance et in est le
dt dt
taux de variation d’énergie interne
isotherme (T = cte)
isochore ( V = 0 )
Isobare ( p = cte) ∆Ein = 0 adiabatique ( aucune = cte )
∆Ein =Q − W ∆Ein = Q Q =W Q=0
∆E = nC ∆T Q = nCv ∆T p= p=
in v 1V1 2V2 nRT ∆Ein =
−W
=
Q nC p ∆T W =0
V W = −∆Ein
p1 p2 W = nRT ln 2
W = p∆V = V1 =W −nCv (T2 − T1 )
T1 T2
V1 V2 p C
= W = p2V2 ln 1 W= − v ( p2V2 − p1V1 )
T1 T2 p2 R
V
W = p1V1 ln 2
V1
=
pV n
cte ⇒ transformation polytropique
1) n =⇒
1 pV 1 =
cte ⇒ transformation isotherme
cte
2) n =∞ ⇒ pV ∞ =cte ⇒ V = =cte ⇒ transformation isochore
p
3) n =
0 ⇒ pV 0 =
cte ⇒ p = cte ⇒ transformation isobare
γ ⇒ pV =
4) n = cte γ
⇒ transformation adiabatique
Transformation est isotherme si elle s'effectue à température constante et adiabatique si elle s'effectue sans
échange de chaleur.
Représentation des différentes transformations thermodynamique
n
p2 V1n V1
pV = cte
n
⇒ pV = p V
1 1
n
2 2
n
= = (2)
p1 V2n V2
R = 287 [ J / kg .K ]
pV
pV = nRT ⇒ =nR =cte
T
n 1/ n
p2 V1 V1 p2
= (2) = (4)
p1 V2 V2 p1
(4) dans (3)
n −1
T2 p2 n
=
T1 p1
où Ein est l'énergie interne. Puisque les termes comprenant E sont des fonctions ponctuelles,
nous pouvons écrire cette dernière équation sous la forme suivante dE = dU + dEc + dE p
La première loi de la thermodynamique pour un changement d'état d'un système peut
donc être écrit comme suit
δ Q + δ W= d ( Ein + Ec + E p )
Soit l'indice 1 représente le système dans son état initial et 2 représente le système
dans son état final, l'équation énergétique à l'entrée et à la sortie de tout appareil a system ouvert peut
être écrite sous la forme
) d ( ein 2 − ein1 ) +
δ q1− 2 + δ w1− 2 + d ( p1Ve1 − p2Ve 2=
( c22 − c12 )
+ g ( z2 − z1 )
2
Énergie interne et enthalpie
Un gaz est composé d’un ensemble de particules en mouvement aléatoire. L’énergie d’une particule
consiste en une énergie de translation, une énergie de rotation, une énergie de vibration ainsi qu’une
énergie électrique. Toutes ces énergies additionnées sur l’ensemble des particules du gaz forment
l’énergie interne, e, du gaz.
L’enthalpie massique h est définie par h = e int + pV e
( c22 − c12 )
δ q1− 2 + δ w1−= d ( in
e + p 2 e2 )
V − (
e + p V ) + + g ( 2 1)
z − z
2
2
in1 1 e1
2
h2 h1
( c22 − c12 )
δ qe1− 2 + δ we1−=
2 d ( h
2 1
− h ) + + g ( z 2 − z1 )
2
c2
l'enthalpie de stagnation est définie par : h0= h + et en supposant que g ( z2 − z1 ) est
2
W Q
Négligeable, plus l’utilisation des puissances we1− 2 = et qe1− 2 =
m m
L’équation de l'énergie en flux constant devient Q + W
= ( h02 − h01 )
m
La plupart des processus d'écoulement des turbomachines sont adiabatiques, donc Q =0.
T2 V
s2=
− s1 Cv ln − R ln 2
T1 V1
V2 p
s2=
− s1 C p ln − R ln 2
V1 p1
7.4 Rothalpie
L’équation d’énergie, valable pour un écoulement adiabatique et dans l’absence de termes sources,
peut s'écrire comme : h 02 − C2u U 2 = h 01 – C1u U1
1
et en général : h 0 − Cu U = h + C2 – Cu U
2
Le terme h 0 − Cu U est appelé Rothalpie R th . A partir de cette dernière équation, on peut définir
l’enthalpie de stagnation relative. Notamment par :
h + ( C 2 – 2C u U + U 2 ) − U 2
1 1 1 1 1 1 1
R th =
h + C2 – Cu U + U 2 − U 2 R th = R th =h + W2 − U2
2 2 2 2 2 2
2
W2 entalpie de stagnation
relative
1 1
L’équation d’énergie dans le système relatif est donc : R th =
h + W 2 − U 2 =cte
2 2
Pour un écoulement axial avec faible variation du rayon (quasi-cylindrique),
1
la variation de l’énergie cinétique produite par la vitesse périphérique ( ∆U 2 =
0 ) peut être considérée
2
nulle. Alors, l’équation d’énergie dans le système relatif à la même forme que dans le système absolu.
1 2 M a2γ RT γR
C pT0 = C pT + c = C pT + Avec Cp =
2 2 (γ − 1)
1 2 M a ( γ − 1) T
2
( γ − 1) 2 T0 ( γ − 1) 2
T0 =+
T c =+
T =
T0 T 1 + Ma = 1 + Ma
2 2 2 T 2
P P
m = γ γRT M a A γM a A
γRT γRT γRT
P P P
=
m γM=
aA γ γ M=aA γMa A
γRT γ RT RT
•
• P m RT
m= γMa A ⇒ = γMa
RT PA
Si on connaît les conditions de stagnation au lieu des conditions statiques on trouve
γ−1 1
T0 p 0 γ
ρ0 T0 γ−1 T0 γ − 1 2
= = =
1 + Ma
T p ρ T T 2
L’équation non linéaire du débit massique est :
• 1 γ+1
−
m RT0 γ − 1 2 2 γ−1
= γ M a 1 + Ma
P0 A 2
L’utilisation do cette équation pour le calcul du débit massique est simple et directe.
Par contre, elle prend la forme d’une équation non linéaire, de la forme f(M a )=0, lorsque l’inconnue
c’est le nombre de Mach. Dans ce cas, la solution requiert d’outils de calcul numérique, tel que la
méthode d’un point fixe ou la méthode itérative de Newton. Pour faciliter la solution de cette équation
anciennement on procédait par l’utilisation de tables.