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I - INTRODUCTION

Généralités:

Avant d aborder le vif du sujet, il serait utile de faire quelques rappels sur les
unités de mesure que nous allons rencontrer au fil de ce cours et essayer de
définir les fluides, pour plus de compréhension.

Définition d un fluide :

Les fluides sont des corps dont les molécules sont très mobiles les unes par
rapport aux autres. Un fluide prend automatiquement la forme du récipient qui le
contient.
On peut classer les fluides en deux groupes : des liquides et des gaz.
Les liquides ont un volume propre tant disque les gaz occupent tout le volume qui
lui est offert.

Fluide compressible/incompressible :

Un fluide est dit incompressible lorsque le volume occupé par une masse donné
ne varie pas en fonction de la pression extérieure. Les liquides peuvent être
considérés comme des fluides incompressibles (eau, huile, etc.)

Un fluide est dit compressible lorsque le volume occupé par une masse donnée
varie en fonction de la pression extérieure. Les gaz sont des fluides compressibles.
Par exemple, l’air, l’hydrogène, le méthane à l’état gazeux, sont considérés
comme des fluides compressibles.

Le débit :
Le débit « Q » caractérise la quantité de matière qui passe à travers une section
donnée « S » par unité de temps « t ». Cette quantité de matière est aussi
caractérisée par la vitesse de passage à travers cette section.
Q = V.S
Ainsi le débit s’exprime de plusieurs façons : Q(m³/s), en Q(l/s)….C est une débit
volumique (Qv). Il peut aussi s’exprimer par unité de poids, en Kg/s…. C est un
débit massique (Qm).
La pression :

La pression est définie comme une force s exerçant sur une unité de surface.
Donc, P = F/S
L unité de pression est la Pascal. Le Pascal est la pression exercée par une force de
1 Newton sur une surface de 1m². Ainsi ; Pa = 1N/1m². En pratique, on utilise le
bar qui est égal à 10⁵ Pa.
La pression peut être aussi exprimée en hauteur de colonne de liquide, (Colonne
d’eau : CE), (colonne de mercure : CHg)….
P = ρgH

La force :

La force peut être définie comme toute cause capable, soit de déformer un corps,
soit de provoquer ou de modifier son mouvement.

La masse volumique ρ :

ρ = m /V

La masse volumique est la quantité de masse par unité de volume. EX. Kg /m³
ρ : Masse volumique en Kg /m³
m : Masse en Kg
V : Volume en m³
Ainsi, la masse volumique est une des caractéristiques des fluides.

La densité d :

d = masse volumique du fluide / masse volumique du fluide de référence = ρ/ρref

Dans le cas des liquides en prendra l’eau comme fluide de référence. Dans le cas
des gaz on prendra l’air comme fluide de référence.

La viscosité :

C’est une grandeur qui caractérise les frottements internes du fluide, autrement
dit sa capacité à s’écouler. Elle caractérise la résistance d'un fluide à son
écoulement lorsqu'il est soumis à l'application d'une force. C’est à dire, les fluides
de grande viscosité résistent à l'écoulement et les fluides de faible viscosité
s'écoulent facilement. Elle peut être mesurée par un viscosimètre à chute de bille,
dans lequel on mesure le temps écoulé pour la chute d’une bille dans le fluide.
Ainsi, la viscosité aussi est une des caractéristiques des fluides. Elle est mesurée
en Poiseuille.
LES POMPES :

Les pompes sont des appareils qui servent à véhiculer un liquide (eau, huile…)
d un point à un autre. Ils fournissent un travail, donc ils ont besoin d une énergie.
On peut dire donc qu’une pompe est un générateur de débit.
En conséquence, ces équipements transforment l’énergie reçue en travail.
Pour véhiculer ces fluides, ces appareils génèrent une différence de pression
entre les tubulures d’entrée et de sortie.
Suivant les conditions d’utilisation, ces machines communiquent au fluide, de
l’énergie potentielle (par accroissement de la pression en aval) soit de l’énergie
cinétique par la mise en mouvement du fluide.
Ainsi, on peut vouloir augmenter le débit (accroissement d’énergie cinétique)
ou/et augmenter la pression (accroissement d’énergie potentielle) pour des
fluides gazeux, liquides, visqueux, très visqueux….C’est pourquoi la diversité des
pompes est très grande. Pour les fluides gazeux, on parle plutôt de compresseurs.
On distingue deux grandes catégories de pompes :

CLASSIFICATION DES POMPES :

LES POMPES VOLUMETRIQUES :

Ce sont les pompes à piston, à diaphragme, à noyau plongeur…et les pompes


rotatives telles les pompes à vis, à engrenages, à palettes, péristaltiques….
Lorsque le fluide véhiculé est un gaz, ces pompes sont appelées
«COMPRESSEURS»

LES TURBO-POMPES :
Elles sont toutes rotatives. Ce sont les pompes centrifuge, à hélice, hélico-
centrifuge.
II – LES POMPES CENTRIFUGES
I _ Définition:

C est une machine à passage radial. L eau, ou le liquide aspiréré par une tubulure
entre dans la roue axialement, est diviée en direction radiale et remonte les
aubes, ou ailettes. A la sortie périphérique de la roue, un espace annulaire plat, le
diffuseur, permet de transformer une partie de l énergie cinétique en pression, en
réduisant la vitesse absolue de sortie de la roue, puis le courant se rassemble
dans une volute en forme d escargot. La volute se comporte comme un collecteur
de filets de fluide pour les ramener à une bride de sortie constituant le
raccordement à la tyauterie de refoulement. Donc le mouvement du fluide est
généré par une force centrifuge. Ainsi, la rotation de la roue entraine l aspiration
d un volume du fluide à son entrée. C est un prélevement par depression. Puis ce
volume est contraint par se déplacer vers la sortie ou il est refoulé. C est cette
contrainte ou résistance qui est à l origine de l augmentation de la pression au
refoulement.

On parle de pompe monocellulaire quand une pompe n a qu un seul impulseur et


de multicellulaire quand la pompe est munie de deux ou plusieurs impulseurs. Ces
derniers sont ce qu on appelle des pompes étagées.
.

I _ 1_ Montage des pompes :

Il existe deux types de montage :

• En aspiration : Ce sont des pompes qui aspirent le fluide d un point bas. La


pompe est installée à un niveau plus haut que le liquide à refoulé.

• En charge : Ce sont des pompes qui reçoivent le liquide d un point haut. La


pompe est installée à un niveau plus bas que le liquide à refoulé.

2- Théorie fondamentale de la pompe centrifuge.


Les principaux paramètres qui caractérisent une pompe sont :

_ Le débit volumique Q

_ La hauteur manométrique H

_ Le rendement η

Afin de caractériser une pompe, la hauteur manométrique H et le rendement η


sont tracés en fonction du débit.

Hauteur manométrique H :

On appelle hauteur manométrique H d une pompe, l énergie fournie par la


pompe à l unité de poids du liquide qui la traverse.
Si HTA est la charge totale du liquide à l aspiration et HTR la charge totale du
fluide à l orifice du refoulement, la Hauteur manométrique de la pompe est :
HTA – HTR.
La hauteur varie avec le débit et est représentée par la courbe caractéristique H
H = f(Qv).
Cette différence de pression entre la pression amont et la pression en aval en
fonction du débit constitue la caractéristique de la pompe. La hauteur
manométrique est généralement exprimée en hauteur de colonne d’eau (mètre
de colonne d’eau : m CE).
Pour déterminer la hauteur manométrique il faudra bien faire attention de
considérer les pressions totale PA (avant la pompe) et PR (après la pompe).

HM est calculé à partir de la formule suivante : HM = (PR – PA) / ρg

Remarque :
Lorsque l’on ferme progressivement la vanne, le débit Q dans le circuit diminue
mais la différence de pression HM augmente.

Et l on remarquera aussi que l augmentation d un débit dans une conduite cause


ce qu’on appelle des pertes de charges qui sont dues aux frottements, singularités
(vannes, clapets…) et dissipations liées à l écoulement. Donc, plus le débit est
important, plus les frottements sont élevés et les pertes de charges aussi.
1.45
1.43

1.4 1.4

1.35 1.35

1.3
1.29

1.25

1.2
26 67 98 104

Pa Pr Qv HM

0% A une vitesse de 2500 Tr/mn


1.35 -0.04 1.39 26 1.43 25%
1.3 -0.05 1.35 67 1.4 50%
1.23 -0.06 1.29 98 1.35 75%
1.15 -0.07 1.22 104 1.29 100%

N.B :Test fait au niveau de l IAP - SKIKDA

RENDEMENT η :

Le rendement η d une pompe est le rapport de la puissance totale utile P


(puissance hydraulique) communiquée au liquide pompé à la puissance Pa
absorbée par la pompe (en bout d arbre) ou par le groupe (aux bornes du
moteur).
Si Qv est le débit volumique du liquide, ρ sa masse volumique, et H la hauteur
manométrique de la pompe, la puissance P et le rendement η sont donnée par :
P = Qv.ρgH et η = Qv.ρgH / Pa

On notera que : Le Rendement de la pompe varie et passe par un


maximum pour le débit maximal autour duquel la pompe doit être
utilisée.
Le point de fonctionnement se situe à l'intersection de la caractéristique de la
pompe et de celle du réseau Hpompe=ΔHréseau(Q). Idéalement, la
caractéristique du circuit coupe la courbe de la pompe pour un débit qui
correspond à son rendement maximal. Bien entendu plus le rayon de la roue est
grand, plus la hauteur manométrique est importante.
Le rayon intérieur R1 de la roue étant à peu prés constant quelque soit le type de
roue, le rapport R2/ R1 va donc caractériser le type de pompe:
- lorsqu'il est élevé, la roue sera centrifuge et fournira une hauteur manométrique
Importante.
- plus il est faible, plus la hauteur sera faible.
Dans le cas extrême, R2= R1, il n'y a pas de force centrifuge : c'est une pompe
axiale ou à hélice.
Donc, une pompe est caractérisée par la création d une pression différentielle
entre l amont, c est à dire l aspiration et le refoulement, c est à dire l aval. Ainsi,
entre deux points, amont et aval une pression différentielle est crée.

Ceci nous mène vers les caractéristiques d un liquide en mouvement, qui est l
hydrodynamique formulée par :

Bernoulli : P/ ρg + v²/2g + z = Cte

Avec la loi de la conservation : S1.V1=S2.V2 (Quantité qui entre = Quantité qui


sort).

Avec : ρ : Masse volumique du liquide F  : Forces

V : Vitesse du liquide Q : Débit

P  : Pression du liquide S : Section de conduite

Z : Hauteur
Le théorème de Bernoulli nous donne :
P1 +ρ gz1 +1/2ρv² + Δpp = p2 + ρgz2 + 1/2ρv² + Δpc
Δpp = (ps- pe)= (p2 –p1)+ ρg(z2- z1)+1/2 ρ(v2 ²- v1 ²)+Δpc
La vitesse en 1 est généralement négligeable et la hauteur théorique par
définition est :

ΔHp = ΔPp / ρg

Caractéristique pression débit  :


La caractéristique ΔPp = f ( Qv ) est appelé caractéristique débitante et
représente la variation de la pression différentielle ou la hauteur
théorique d élévation en fonction du débit de la pompe.

DPp

Qv

QV

On notera aussi que les pompes centrifuges sont conçues en fonction


de la vitesse spécifique.
La vitesse spécifique notée Ns est un nombre adimensionnel qui est
utilisé pour classifier les impulseurs de la pompe selon leur type ou leur
taille. La vitesse est en Tr/mn.

Courbes caractéristiques  :
La caractéristique pression-débit de la pompe étant connu, pour déterminer le
point de fonctionnement de l’ensemble {POMPE + INSTALLATION} il faut
connaître les besoins de l’installation. Ces besoins sont représentés par la courbe
charge-débit de l’installation.

Sur notre exemple, le liquide devant être acheminé depuis « A » vers « B », la


conception de l’installation entraîne un besoin en pression de :

Δpi = (pB - pA)= ρg(zB- zA)+1/2 ρ(vB ²- vA ²)+Δpc

Or les pressions ainsi que pression de départ et d arrivée sont constantes et


indépendantes du débit, tandis que les vitesses et la perte de charge en
dépendent. Les pertes de charge sont proportionnelles à v² et c est pourquoi que
la caractéristique résistante de l installation peut se mettre sous la forme :

Δpi = Cte + k² qui a l allure parabolique.

Les pompes accouplées à une installation imposent donc un débit Qv pour une
pression Δp (qui représente son point de fonctionnement) tels que :

Δpi = Δpp
Graphiquement, ce point est obtenu par l intersection des deux courbes
précédentes.

Loi des vitesses et loi de Rateau :


Les relations entre la hauteur manométrique totale (H), le débit (Q), la puissance
(P), la vitesse (N), la densité relative (ρg) et le diamètre de l impulseur (D) suivent
des règles bien définies, connues sous le nom de lois de similitude.

Ces relations ont été obtenues expérimentalement, mais elles possèdent un


fondement théorique. Ces lois stipulent que :

A diamètre constant ; Q1 / Q2 = N1/N2

H1/H2 = (N1/N2)²

P1/P2 = (N1/N2)³ = ρg1/ρg2


A vitesse constante ; Q1/Q2 = D1/D2
H1/H2 = (D1/D2)²
P1/P2 = (D1/D2)³ = ρg1/ρg2

Les lois de similitude établissent la relation fonctionnelle entre les variables


comme la vitesse, le débit, la pression, la puissance, la densité relative et le
diamètre de l'impulseur. Les représentations graphiques de ces relations
fonctionnelles s'appellent les courbes de similitude. Pour les relations pression-
débit ou pression-vitesse, les courbes sont paraboliques et leur sommet est situé
à l'origine.

Exemple: Le débit d écoulement varie proportionnellement avec la vitesse de


rotation (roue) selon une formule :
Q1 /Q = N1/N
On peut donc énoncer cette loi :
Lorsqu'une turbomachine fonctionne à vitesse variable sur un circuit d'ouverture constante, son
débit est proportionnel à la vitesse de rotation, son énergie massique utile varie comme le carré
de cette vitesse, sa puissance interne varie comme le cube de cette vitesse et son rendement
interne est constant.

NPSH et cavitation :
La cavitation est la vaporisation d un fluide soumis à une pression inférieure à la
tension de vapeur. Ce phénomène se manifeste par la formation au sein de l
écoulement des bulles, poches, tourbillons ou torches de vapeur.
Dans les pompes, ces structures apparaissent dans les zones de faible pression à l
entrée des aubes de roue et sont transportées dans les zones à haute pression.
Sous l action de gradient de pression, elles implosent des que la pression locale
dans l écoulement redevient supérieure à la pression de vapeur.
Ces implosions produisent des micro-jets et des surpressions (onde de choc) qui
peuvent atteindre plusieurs centaines voire des milliers de bars.
Conséquences de la cavitation :
Lorsque certaines conditions de fonctionnement de la pompe sont réunies
comme par exemple :
- Marche à régime partiel
- Pompage à de très grandes hauteurs (H>100 m)
- Pression de service à l aspiration faible.
- Nature du liquide véhiculé et du matériau de la roue.
Les implosions répétées des poches de cavitation qui se produisent prés des
parois métalliques, altèrent progressivement la structure cristalline dans le cas
des alliages métalliques ou les matériaux d autres natures (plastique) et peuvent
détruire très rapidement les aubes de la roue : c est le phénomène de corrosion
par cavitation.

Bruit de la cavitation :
La première manifestation d une pompe qui cavite est le bruit, qui révèle la
présence de micros bulles dans l écoulement. Ce bruit hydraulique est généré par
la cavitation et ensuite les parois de la pompe et des tuyauteries proches de celle-
ci. Les tuyauteries à leur tour rayonnent ce bruit dans le milieu aérien ambiant. De
cette façon, lorsqu’une pompe cavite de manière importante, on enregistre un
bruit caractéristique de crépitements et claquements assimilé au bruit d agrégats
dans une bétonnière ou concasseur.
Conditions d aspiration et NPSH :
Le NPSH ( Net Positive suction Head) Hauteur nette absolue à l aspiration est une
caractéristique des pompes.
Les possibilités pour une pompe de fonctionner à l aspiration sont d une grande
importance quand la hauteur géométrique d’aspiration est importante, mais aussi
quand le liquide est volatile ou à température élevée, ou stocké sous vide….
Le critère de faisabilité est le NPSH qui sert à définir la pression nécessaire à l
entrée de la roue pour obtenir un bon fonctionnement de la pompe, c est à dire
pour maintenir en tous points de la pompe une pression supérieure à la pression
saturante pv de façon à éviter tout risque de cavitation.
Le constructeur donne un NPSH pour la pompe, il s agit du NPSH requis. Elle tient
compte en particulier de la chute de pression que subit le liquide lors de son
accélération à l entrée de la roue. Quantitativement, le NPSH requis est le
supplément minimal de pression qu’il faut ajouter à la pression de vapeur
saturante au niveau de l entrée de la pompe, pour que la pression à l intérieur de
celle-ci ne puisse en aucun point être inférieure à la vapeur saturante pvs.
En d autres termes, la pompe ne fonctionne normalement que si la pression
totale à l entrée pT(E) est supérieure à la somme pvs + NPSH requis :

NPSH requis < pT(E) - pvs


Ou encore

NPSH requis < NPSH dispo.


Si la valeur du NPSH requis n est pas atteinte, des phénomènes d abord de
dégazage, puis de vaporisation partielle du liquide vont apparaitre à l intérieur de
la pompe avec comme conséquence une chute de pression dans toute l
installation et la dégradation de la roue causée par les bulles.

Le NPSH requis est déterminé par le constructeur. Cette valeur est fonction de
plusieurs paramètres ; comme la géométrie de l impulseur, le débit de la pompe,
la vitesse de rotation, la nature du liquide….

On appelle NPSH dispo la différence entre la pression totale à l entrée et la


pression vapeur saturante.

NPSH dispo = p T(E)- Pvs

Ou encore
NPSH dispo = Pa-Pvap + ou – Ph-Pf

Avec :
Pa : Pression absolue à la surface du liquide au point d alimentation de la pompe.

Pvap : Pression vapeur liquide à la température de pompage.

Ph : Différence de hauteur du liquide à l alimentation par rapport au centre de la pompe.

Pf : Pertes de charges par frottements dans la conduite d aspiration.

Pour obtenir un bon fonctionnement d une pompe centrifuge, Il faut que la valeur
du NPSH dispo soit supérieure à celle du NPSH requis afin d empêcher la
cavitation.
Amorçage d une pompe :

La pompe centrifuge n’est généralement pas auto-amorçante. Quand le corps de


la pompe est plein d air, la pompe centrifuge usuelle ne peut engendrer
suffisamment de pression pour fonctionner. Elle tourne à vide.

Les pompes immergées ne posent pas de problème d amorçage, par contre si le


niveau du liquide à pomper est plus bas que le corps de la pompe, il y a lieu de
prévoir un dispositif d amorçage.

Equilibrage des rotors (poussée axiale) :


Le rotor, en rotation, a tendance à « se visser »  dans le fluide. La poussée axiale
se fait en direction de l’aspiration. Cette poussée est d autant plus élevée que la
pression délivrée par la roue est plus haute. Une poussée axiale très élevée peut
compromettre la durée de vie de la butée. Dans certains cas aussi, ces rotors
présentent des vibrations qui sont néfastes et parfois destructeurs pour le
système. Donc, certains correctifs sont apportés pour rééquilibrer les rotors et
ainsi diminuer jusqu’ à une plage tolérables ces vibrations. Plusieurs techniques
sont employées pour mesurer ces déformations ou efforts variables apportés par
les rotors en rotation sur le support et ainsi apporter les correctifs nécessaires soit
par meulage, soit par perçage, soit en apposant des masselottes (un contrepoids
qui réajuste le centre de gravité du rotor). Et cette corrections est appelée
rééquilibrage.

Balourd :
Considérons un disque de centre de gravite G tournant autour d’un axe (O, zr). Si
le centre G coïncide avec l’axe de rotation on dit que le disque est équilibre. Si
une masse m est ajoutée en périphérie du disque, on crée une irrégularité qui a
pour effet de modifier la position du centre de gravite G. On dit dans ce cas, que
le disque présente un balourd.
Un balourd est par définition, une répartition irrégulière de la masse d’un rotor
lors de sa rotation autour d’un axe. L’équilibrage est le procédé qui vise à
compenser cette mauvaise répartition par ajout ou enlèvement de masses
connues en des endroits déterminés du rotor. Il consiste à ramener le centre de
masse sur l axe de rotation.

Sans balourd Avec balourd

En général, les rotors présentent plusieurs roues, disques, masses, ou


accouplements ... montés sur un arbre qui est plus long que le plus grand
diamètre extérieur. La difficulté rencontrée est que la distribution
de balourd tout le long du rotor est inconnue et, par conséquent, que le
balourd ponctuel ne peut être corrigé individuellement. Une définition plus
rigoureuse est donc que l’équilibrage est l’opération qui consiste à minimiser
l’effet des balourds sur les vibrations du rotor et sur les efforts transmis aux
paliers.
Couplage des pompes :

Couplage et fonctionnement d une pompe :

Le couplage des pompes est avant tout la recherche à augmenter la hauteur


manométrique H et à augmenter le débit Q.

Il y a deux possibilités de couplage des pompes :

1- Couplage en série
2- Couplage en parallèle.

Couplage en série :

Comme nous disposons de la courbe caractéristique H-Q, on doit chercher la


courbe équivalente du couplage. On sait que les deux pompes refoulent un
débit Q. Donc, pour ce même débit, la pompe 1 fournit une hauteur H1 et la
pompe 2 fournit une hauteur H2. En conséquence, ce système couplé fournit
H1+H2 avec le même débit. C est le même principe que les pompes
multicellulaires.

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