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Agitation des cuves et réacteurs

Sommaire de la page:
 Mouvements du liquide
 Les principaux mobiles d'agitateur
 Grandeurs caractéristiques
 Reynolds (Re)
 Nombre de puissance (Np)
 Puissance absorbée (P)
 Nombre de pompage (Nq)
 Débit de pompage (Qp)
 Vitesse de flux (Vf)
 Vitesse périphérique (Vp)
 Temps de mélange
 Comportement des mélangeurs continus
 Comportement piston idéal
 Comportement parfaitement agité idéal
 Comportements réels
 Configuration de la cuve
 Les contre-pales
 Montage sans contre-pale
 Critères d'extrapolation
 Chicanes
 Proportions de la cuve et du mobile
 Changement d'échelle
 Règles du pouce
 Puissances absorbées
Voir aussi ...

La tache principale de l'agitation est de favoriser un processus de


transport. On peut classer cette tache en cinq catégories:

Homogénéisation
pour la production d'une phase unique, l'égalisation de températures ou de
concentrations

Mélange solide-liquide
pour la mise en suspension, la dissolution, l'adsorption

Mélange liquide-liquide
pour produire une émulsion, ou pour extraire une substance d'une phase vers l'autre

Mélange gaz-liquide
pour une dissolution, une réaction, ...

Echange thermique
pour le chauffage ou le refroidissement
Dans de nombreuses applications, plusieurs de ces taches seront
simultanément recherchées. Une réaction d'hydrogénation d'un liquide,
faisant appel à un catalyseur en suspension nécessitera:
- le maintient en suspension du catalyseur
- la dissolution de l'hydrogène injecté
- le refroidissement du milieux réactionnel
Mouvements du liquide
Pour assurer un mélange efficace, il ne suffit pas de générer une
circulation en boucle du liquide. Le liquide en mouvement doit balayer la
totalité du volume de la capacité, y compris les zones les plus éloignées
du mobile d'agitation, en un temps raisonnable. De plus, des turbulences
suffisantes doivent être générées.
L'action de mélanger passe par trois phénomènes physiques:
- distribution
- dispersion
- diffusion
La distribution est le processus par lequel le fluide est transporté vers
toutes les zones de la capacité grace aux courants générés par l'agitateur.
C'est un phénomène d'autant plus lent que le volume de la capacité est
important.
La dispersion est due à des mouvements de tourbillons qui en se
fractionnant forment une multitude de masses homogènes de plus en plus
petites qui sont distribuées dans l'ensemble du volume.
La diffusion est la migration sous l'effet du mouvement Brownien, des
molécules au sein d'un fluide des zones les plus concentrées vers celles
plus diluées. Ce phénomène, lent à l'échelle de la capacité, peut être très
rapide sur de courtes distances. Il est d'autant plus important que
l'agitation a pu assurer une dispersion efficace de très petits volumes de
fluide à mélanger.

On distingue trois mouvements de base du liquide :

m m m
o o o
u u u
v v v
e e e
m m m
e e e
n n n
t t t
t r a
a a x
n d i
g i a
e a l
n l
ti
e
l
Dans une capacité cylindrique, la présence de baffles est aussi essentielle
que la nature du mobile pour orienter le mouvement du liquide. Si elles
sont absentes, le mouvement du liquide sera tangentiel. Généralement
trois ou quatre baffles adhérentes à la paroi, occupant environ 10% du
diamètre de la capacité, sont suffisantes.
Une circulation axiale est parallèle à l'axe de rotation du mobile, vers le
bas ou vers le haut.
Une circulation radiale est dirigée perpendiculairement à l'axe de rotation
du mobile.

Capacité de pompage et capacité de cisaillement sont des caractéristiques importantes des


mobiles d'agitation.

Le débit de pompage permet de renouveller liquide en un point de la


capacité; il est important pour les applications avec transfert thermique.
Le pouvoir de cisaillement, exprimé comme la capacité à générer des
gradients de vitesse au sein du liquide, est important pour assurer le
mélange et éliminer les gradients de concentration.
Les principaux mobiles d'agitateur
Caractéristique / Application Géométrie usuelle Type de mobile

Débit de circulation axial Hélice marine


important. (Propeller)
Np = 0,3 à 1
Pour:
- mélange de liquides miscibles
- maintien en suspension
- transfert thermique

Adapté aux faibles viscosités


jusqu'à 1 Pa.s

Débit radial. Turbine de Rushton


Np = 4 à 6 (à pales verticales)
Nq = 0,7- 0,8
Pour:
- dispersion de liquides non
miscibles
- dissolution de gaz dans un
liquide
Adapté aux faibles viscosités
jusqu'à 20 Pa.s

Débit axial important; polyvalent Turbine à pales


Np = 1,5 inclinées

Np = 0,4 - 0,5 Turbine de


Nq = 0,3 dispersion
Cisaillement important.
pour:
- dispersion de solide dans un
liquide
- empatage
Débit radial Turbine creuse
Np = 0,4 - 1,0
Pour les mélanges gaz-liquide
avec auto-aspiration

Adapté aux viscosités <10 Pa.s


Débit tangentiel Ancre
Np = 0,2 (Anchor)
Pour:
- homogéneïsation de milieux
visqueux
- transfert thermique à la paroi

Adapté aux viscosités moyennes


de 2 à 30 Pa.s

Débit radial IMPELLER


Np = 0,7 avec contre-pale plate
Np = 0,5 avec contre-pale à
doigts
Pour:
- dispersion liquide-liquide
- dispersion solide-liquide
- transfert thermique
Débit axial exclusivement Ruban hélicoïdal
pour:
- fluides très visqueux

Adapté aux viscosités de 10 à 500


Pa.s

Grandeurs caractéristiques
Reynolds (Re)
Nombre sans dimension, il décrit le rapport des forces d'inertie sur celles
de viscosité du fluide. Dans le cas d'une agitation mécanique il est défini
par la relation:
Re = n d2 ρ / µ
avec n, d: la vitesse de rotation (tour/sec) et le diamètre du mobile
d'agitation (m)
ρ, µ: la masse volumique (kg/m3) et la viscosité dynamique du
fluide (Pa.s)

Si Re<10, cela signifie que les forces de


viscosité sont beaucoup plus importantes que les forces d'inertie. Le régime d'écoulement est
laminaire.

Si Re>104, le régime est turbulent.


Il permet de définir la transition entre un écoulement laminaire et un
écoulement turbulent. Tandis que dans une tuyauterie cette transition se
situe pour un ReT = 2000 environ, pour un agitateur cela dépend de la
forme de celui-ci. Le Re de transition est relié au nombre de puissance de
l'agitateur par la relation:
ReT = 6370 Np-1/3
Nombre de puissance (Np)

C'est un nombre adimensionnel qui est fonction du type de mobile et varie


en fonction du nombre de Reynolds et de l'environnement (position dans
la cuve, diamètre cuve/diamètre mobile ...). Np est constant en régime
turbulent (Re > 10 000)

Puissance absorbée (P)


La puissance absorbée (watts) dépend du Np du mobile utilisé, de la
masse volumique du produit, de la vitesse de rotation et du diamètre du
mobile.
P = Np ρ n3 d5
Les réacteurs plus hauts que larges nécessiteront plusieurs mobiles
montés sur le même arbre. La puissance totale absorbée par l'arbre sera
approximativement la somme des puissances absorbées par chaque
mobile.

Nombre de pompage (Nq)


C'est un nombre adimensionnel qui est fonction du type de mobile et reste
constant en régime turbulent. Il s'exprime par: Nq = Qp / n d3

Débit de pompage (Qp)


C'est le débit de fluide engendré dans la section du mobile d'agitation. Il
dépend du Nq, de la vitesse de rotation et du diamètre du mobile utilisé.
Qp = Nq n d3
On peut déduire du débit de pompage le débit de circulation Qc qui est la
somme du débit de pompage et du débit entraîné. 1,5 Qp < Qc < 2 Qp

Vitesse de flux (Vf)


C'est la vitesse moyenne du fluide dans la section balayée par le mobile.
Elle est calculée uniquement pour les mobiles à écoulement axial (hélice
TT, TTP...) et radial pour la turbine Rushton.

Vitesse périphérique (Vp)


C'est la vitesse linéaire du mobile en bout de pale. Elle est calculée pour
tous les mobiles (écoulement radial, axial ou tangentiel).

Temps de mélange
C'est le temps que demande un agitateur pour réaliser le taux
d'homogénéïté demandé. Il est usuellement noté "t" ou "Θ" dans la
littérature anglo-saxone. Les indications de temps de mélange ne doivent
être indiquées qu'accompagnées d'un degré d'homogénéïté. Il sera noté
t95 pour le temps de mélange avec 95% d'homogénéïté.

Il peut être mesuré en injectant un traceur dans la capacité agitée, et en


mesurant sa concentration en un point fixe du volume. Les traceurs usuels
sont des acides, des bases ou des sels injectés dans un milieu aqueux, et
dont la concentration sont mesurés par une sonde de pH ou de
conductivité.
Tant que le mélange n'est pas homogène, des pics de concentration
périodiques sont observés par la sonde. La période d'apparition de ces
pics de concentration est le temps de circulation du fluide dans la
capacité. C'est le temps que met le fluide pour revenir au même point.

Outre le type de mobile d'agitation, le temps de mélange est influencé


par:
- le rapport des diamètres du mobile et de la cuve
- la vitesse de rotation
- les propriétés du fluide
Pour tenter de représenter l'efficacité des mobiles d'agitation vis à vis du
temps de mélange, on peut porter sur un graphique l'évolution du nombre
sans dimension n.t en fonction du Reynolds (Re)
Le nombre de mélange (n.t) peut être estimé en fonction du nombre de
puissance et des données géométriques par les corrélations suivantes:
- dans le domaine de transition entre les régimes laminaire et turbulent
n.t95 = 33500 (d/D)-2 Re-1 Np-2/3
- dans le domaine turbulent
n.t95 = 5,2 D1,5 H0,5 d-2 Np-1/3

Comportement des mélangeurs continus


On désigne par comportement, la répartition des temps de séjour du
fluide dans le mélangeur.
Les mélangeurs continus sont caractérisés par deux comportements
extrêmes:
- piston
- parfaitement agité
Comportement piston idéal
Un comportement piston est caractérisé par l'absence de mélange axial
(ou rétromélange). Il est représenté par un tuyau dans lequel le
déplacement est linéaire et uniforme, de l'entrée vers la sortie.
Tout élément du fluide entrant en sort avec le même temps de séjour =
V/F
Comportement parfaitement agité idéal
Un comportement parfaitement agité est caractérisé par des
concentrations uniformes dans tout le volume. Le flux d'entrée est
immédiatement mélangé dans le volume.
Une infime portion du fluide entrant en sort avec un temps de séjour quasi
nul, une autre infime portion y réside avec un temps de séjour infini. Le
temps de séjour moyen est égal à V/F
Comportements réels
Un mélangeur continu agité se doit de présenter un comportement aussi
éloigné que possible du piston idéal.
Un comportement parfaitement agité est limité par les phénomènes
suivants:
- la dynamique de la séquence nécessaire à la dilution des espèces:
distribution, dispersion, diffusion. Avant que le mélange de l'alimentation
ne soit complet, des poches à forte concentration de produit fraichement
introduits subsistent, et peuvent être retrouvés dans la sortie. Cela
constitue un court-circuit partiel du mélangeur.
- la présence de zones mortes, conséquence d'un balayage insuffisant de
la cuve
L'utilisation de plusieurs mélangeurs continus agités en série, produit un
comportement global s'approchant d'un piston idéal.

Pour limiter les phénomènes de court-circuit, le temps de séjour moyen doit être supérieur à
trois fois le temps de mélange. Pour obtenir un comportement parfaitement agité, un temps de
séjour supérieur à dix fois le temps de mélange est nécessaire.

Configuration de la cuve
Les contre-pales
La rotation du mobile d'agitation imprime au liquide un mouvement de
rotation parallèle au mouvement de l'agitateur. Dans une cuve
cylindrique, la masse totale de la cuve entre en rotation, formant au
centre un vortex. Le brassage est totalement inefficace. Ce phénomène ne
se produit pas dans une cuve de forme rectangulaire. Cependant les cuves
de forme rectangulaires ne sont pas adaptées si un solide est présent en
suspension. Il tendra à s'accumuler dans les coins.
Pour empêcher ce mouvement de rotation, il est recommandé d'installer
des contre-pales, ou bien de décentrer l'agitateur. L'installation de contre-
pales, quand cela est possible, est la méthode préférée. En empêchant la
rotation du liquide, elles forcent son mouvement vertical.
Décentrer l'agitateur induisant un mouvement dissymétrique du fluide,
génère des contraintes mécaniques supplémentaires sur l'agitateur.
Les contre-pales sont des éléments long et plat, disposés verticalement le
long de la paroi de la cuve.
Trois est le nombre minimum recommandé; quatre contre-pales seront
plus efficaces; au delà de quatre, le gain est faible.
Leur largeur est typiquement 1/12ème du diamètre de la cuve. Elles sont
éloignée de la paroi d'une distance égale à 1/6ème de leur largeur, ou
plus. Si des dépots solides sont à craindre, un espace supérieur sera
préféré.

Montage sans contre-pale


Le mouvement axial qui est attendu des mobiles de type hélice marine est
obtenu en disposant des contre-pales dans la cuve. En empêchant la
rotation du liquide, elles forcent son mouvement vertical.
Il n'est pas toujours possible ni souhaitable de disposer de telles contre-
pales dans la cuve. Un résultat satisfaisant peut être obtenu:
- soit en décentrant l'agitateur dans la cuve; une distance correspondant
à 1/6ème du diamètre de la cuve semble suffisante.
- soit en lui donnant un angle de 10 à 20 degrés par rapport à la
verticale.
Si la hauteur de liquide est supérieure à 1,5 fois le diamètre de la cuve,
deux impulseurs montés sur le même arbre seront nécessaires.

Critères d'extrapolation
Chicanes
Les nombres de puissance des agitateurs tiennent généralement compte
de la présence de chicanes dans la cuve. Celles-ci, multiplient la puissance
absorbée par l'agitateur par un facteur 2 à 4, comparée à ce qu'elle serait
sans chicanes.

Proportions de la cuve et du mobile


Si les dimensions de la cuve, du mobile et la hauteur de liquide sont
différentes de la référence, la puissance absorbée par l'agitateur sera
multipliée par:
[D ⁄d × d ⁄ D × H ⁄d × d ⁄ H ]0,5
act act ref ref act act ref ref

Changement d'échelle
Si les conditions d'agitation déterminée en laboratoire ou pilote sont
extrapolées pour une échelle supérieure, la puissance nécessaire pour
conserver le même temps de mélange risque d'être impossible à
transmettre.
En régime turbulent, pour un mobile d'agitation avec une proportion d/D
donnée:
t est proportionnel à 1/n
P est proportionnel à n3 d5
P/V est proportionnel à n3 d2
Pour extrapoler les conditions d'agitation de 10 litres à 10 m3, les
dimensions de la cuve et de l'agitateur (D, H et d) étant chacunes
multipliées par 10, la puissance spécifique (kW/m3) est multipliée par 100.
Pour conserver la même puissance spécifique transmise au liquide, on
pourra par exemple réduire la vitesse de rotation, en acceptant une
augmentation du temps de mélange.
Dans l'exemple précédent, en divisant par 4 la vitesse de rotation, la
puissance spécifique ne sera augmentée que de 60%, tandis que le temps
de mélange sera multiplié par 4.

Règles du pouce
Pour un mélange turbulent efficace suivre les règles suivantes:
- préférer un mobile d'agitation générant un flux axial, de large diamètre
et tournant à faible vitesse
- minimiser les différences de viscosité et de densité
- préférer l'introduction d'un liquide visqueux dans un autre moins
visqueux que le contraire
- introduire le liquide à mélanger par un tube plongeant au plus près de
la zone à fort cisaillement du mobile, c'est-à-dire près de son entrée ou de
sa sortie

Puissances absorbées
Puissance
absorbée
[kW/m3] Applications typiques Intensité

0,01 - 0,1 Mélange, agitation de milieux à faible viscosité, Douce


suspension de solides légers
0,05 - 1,5 Transfert thermique, contact liquide/liquide Moyenne
1,5 - 2,0 Suspension de solides lourds, absorption de gaz, Sévère
formation d'émulsions
2,0 - 4,0 Mélange de pâtes Violente

Sources:
N. Harnby, MF Edwards, AW Nienow - Mixing in the process industry -
Butterworth Heinemann
Thomas Post - Understand the real world of mixing - CEP march 2010
Klaus Dieter Kipke - Agitation de milieux fluides et moyennement
visqueux - doc Ekato 1979

II- Agitation par dispositif mécanique rotatif

II-1-Généralités
Les dispositifs mécaniques de mélangeage portent le nom d’agitateur rotatif,
leur utilisation très répondue, surtout dans le mélange de liquide, à cause de
nombreuses possibilités relatives à la vitesse de rotation et au type de circulation
.induite

Un agitateur rotatif est constitué d’un mobile d’agitation monté sur arbre au
quel un moteur imprime un mouvement de rotation. Le rôle de mobile est de
.transférer l’énergie mécanique fournit en énergie cinétique du liquide
L’agitation engendre donc une distribution de vitesse qui entraine la présence
des contraintes de cisaillement (frottement) surtout au voisinage du mobile, ces
contraintes dépendent de la vitesse de rotation du mobile, de la forme et des
.dimensions du récipient et du mobile

II-2-Applications industrielles de l’agitation


Les agitateurs mécaniques sont utilisés dans différents domaines industriels
: tels que

- L’industrie pharmaceutique ;

- L’industrie de chimie et de pétrochimie ;

- L’industrie de production du papier ;

- Station de production et de traitement des eaux.

II-3-Différents types des agitateurs rotatifs


II-3-1- Agitateur à pales
Le dispositif est constitué par un arbre vertical sur lequel sont montés des lames
.∑ plates (4 ou6) droites, courbées ou inclinés (30à45°) en forme Z ou

Ils sont caractérisés par: un grand diamètre, une vitesse de rotation réduite
.(gradients de vitesse petits) et un effet de circulation élevé [1]

Ils sont utilisés pour l’homogénéisation des liquides, la mise en suspension


.dans un liquide un solide très fin et le malascage des pates

II-3-2- Agitateur à hélice


Possédant la plus par de temps 3 ou4 pales de forme variés (figure 2), les
.hélices sont des évolutions des hélices marines et ce sont de type axial

:Ces mobiles sont utilisés

;Dans des milieux de très faible et moyenne viscosité (1Pa.s)-

;L’homogénéisation des fluides miscibles-

;La mise en circulation des fluides lorsque les opérations de brossage est nécessaire -
; Dans le cas d’une réaction chimique-

; La mise en suspension des solides-

; La cristallisation-

.La dispersion liquide-liquide-

maxflo W (cheminer) Hélice TT (Mixel) A 310 (Lightnin)

Figure 2: Hélices avec différents designs

II-3-3-agitateurs à turbines
:On distingue trois types de turbines

II-3-3-1-Turbines à disques (figure 3)

Elles sont constituées d’un disque horizontal sur lequel vienne s’imbriquer des
pales verticales (6 pales) rectangulaires incurvées, concaves, paraboliques, ou semi
.circulaire

Elles sont de type radial et créant un cisaillement important et une turbulence


.élevée

Ces turbines sont employées surtout pour les fermentations, les réactions
chimiques gaz-liquide, la fabrication des émulsions et dans les opérations
.d’homogénéisation des milieux de très faible et moyenne viscosité (1 Pa.s)
BT 6 (Cheminer CD 6 (Cheminer) Turbine de Rushton

6SRGT(Scapa)

Figure 3: Turbines à disque

II-3-3-2-Turbines ouvertes (figure 4 )


De construction facile, les turbines ouvertes ne comportent pas de disque ;
elles développent plutôt un écoulement de type mixte, c’est-à-dire intermédiaire entre
le type axial et le type radial, car l’absence de compartimentation des écoulements due
au disque entraine une exacerbation des effets de surface et de fond, dissymétrisant
.ainsi les flux

Ces types de turbines auront une consommation énergétique réduite par


.rapport aux turbines à disque [1]

Ces turbines sont employées surtout pour des opérations d’homogénéisation et


.mise en suspension de solides
A 200 (Lightnin) Turbines à 4 pales
inclinées à 45°

Figure 4 : Turbines ouvertes

II-3-3-3-Disques dilacérateurs (figure 5)


Appelés aussi disques de dispersion, ces mobiles sont formés d’un disque
horizontal pourvu sur sa périphérie extérieure de dents verticales placées de part et
d’autre du disque.la forme de ces dents .leur nombre et leur taille varient selon les
.constructeurs

.Ces turbines développent un écoulement radial et elles sont très cisaillantes

Elles sont employées surtout pour des milieux peu visqueux et pour casser des
.agrégats

Figure 5 : Disques dilacérateurs

II-3-3-4-Les ancres (figure 6)

Mobiles raclant générant un écoulement tangentiel, la forme des ancres épouse


la forme interne de la cuve. On peut ainsi rencontrer des ancres dont la partie
.inférieure est plate, bombée ou conique

Ces ancres sont adaptées pour des opérations de transfert thermique dans des
milieux visqueux (facilitent le renouvellement du fluide au niveau des parois de la
: cuve). Elles sont utilisées dans les industries
Chimiques (production des colles, polymères, silicones, etc.…)-

Pharmaceutiques (fabrication des crèmes, gels, pommades, etc.…) -

Agroalimentaires (production des crèmes, caramel, etc.…)-

Figure 6 : Ancre

II-3-3-5-Vis et ruban hélicoïdaux (figure 7)


Dédiés plus spécifiquement aux liquides de viscosité élevée, pour des
opérations d’homogénéisation et de transfert thermique, ces mobiles développent un
.écoulement axial

La vis hélicoïdale a la forme d’une vis sans fin enroulée autour de l’arbre
.d’agitation

Pour augmenter l’efficacité de mélange, on peut passer de vis hélicoïdale vers


.le double ruban vers la combinaison vis et ruban hélicoïdal

Vis hélicoïdal Double ruban hélicoïdal Vis et ruban


hélicoïdal

Figure 7: Vis hélicoïdal, double ruban hélicoïdal et combinaison (vis +ruban)


II-4-Dimensionnement Système d’agitation
II-4-1- Paramètres clés de design et de fonctionnement

II-4-1-1-Diamètre de mobile(D)

Le diamètre d’un mobile d’agitation peut varier de quelques centimètres


jusqu’à une dizaine de mètres. Il est étroitement lié au diamètre de la cuve (T). Le
.tableau 2 donne cette liaison selon le type de mobile [1]

.Tableau 2- rapport (D/T) selon le type de mobile

D/T Type de mobile


0,2-0,7 Axial
0,2-0,5 Radial
0,95-0,98 Raclant

II-4-1-2-Hauteur d’implantation du mobile (C) [1]


Dans une cuve standard, la hauteur du liquide est égale au diamètre de la cuve.
Le mobile d’agitation est positionné à une distance (C) mesurée généralement depuis
le plan inférieur du mobile jusqu’au point le plus bas de la cuve. Pour une opération
de mélange simple, le mobile axial ou radial est implanté classiquement à C=1/3T [1].
Cette position assure généralement un mouvement correct à l’ensemble du fluide. On
peut être amené à diminuer ce rapport dans le cas de la mise en suspension de solide,
ou l’efficacité est accrue si le mobile est prés du fond. Le mobile peut aussi être placé
à mi-hauteur de cuve ; on s’affranchit alors de l’effet de proximité du fond qui peut
freiner le développement des écoulements. Au-delà de C/T=0,5, il y a un risque
d’incorporation d’air dans la cuve par le système d’agitation du à la proximité de la
surface du liquide. D’autre part le développement d’une zone stagnante, donc de
mauvais mélange dans la partie inférieure de la cuve n’est pas exclure. Si la hauteur
de liquide est supérieure à 1,2T, on opte alors pour un système multi étagé,
.comportant 2 mobiles ou plus sur le même arbre

II-4-1-3-Vitesse de rotation (N)


La détermination de la vitesse de rotation (N) est sans doute l’étape la plus délicate
pour la mise en œuvre d’une opération d’agitation et mélange. On utilise souvent le
vp
.terme vitesse périphérique qui correspond à la vitesse en bout de pale
La valeur de la vitesse périphérique conditionne l’intensité du cisaillement
.maximum obtenu en bout de pale, elle est donnée par l’équation (1)

)1(
v p =π ND

Les valeurs des vitesses préconisées selon le type des mobiles sont données par le
tableau 3. [1]

.Tableau 3-Vitesse périphérique selon le type de mobile

VP (m/s) Mobile
3-10 Turbines à disque et turbines
ouvertes
1-5 Hélice
1-2 Ancre/vis/ruban hélicoïdal

II-4-1-4-Puissance consommée (Pc)


La puissance consommée par un système d’agitation dépend des propriétés
physico-chimiques des fluides à mélanger, des caractéristiques géométriques du
système cuve-mobile et des paramètres de fonctionnement (vitesse de rotation,
.gravité….)
: Elle est déterminée par l’équation ci-dessous [1]

)2( PC =N p ρN 3 D5

.Le nombre de puissance ( N P ) dépend du régime d’écoulement et du type de mobile


Le régime d’écoulement des fluides dans la cuve est caractérisé par le nombre de
Re
: Reynolds ( ) comme suit [1]

N∗D2∗ρ
Re =
)3( μ

-
Re ¿ 10 : Régime laminaire ;

- 10¿
Re ¿ 104à 105 : Régime intermédiaire ;

-
Re >104 à 105 : Régime turbulent.
N
En régime d’écoulement turbulent, ( p ) est indépendant de la viscosité du
N =N P =cste
.fluide ( P 0 ) [1]
.Ces valeurs, en fonction du type de mobile sont données par le tableau 4

.Tableau 4- Nombre de puissance en régime turbulent [2]

NP Type de mobile
0

2, 0 Ancre
à 1 0,3 Hélice
à 2 1,2 Turbines à pales inclinées
à54 Turbines à disque (type Rushton)
Et turbines à pale concave

II-4-1-5-Puissance volumique requise


Le tableau 5 donne les valeurs des puissances volumiques requises pour
: différentes opérations

.Tableau 5- puissance volumique pour différente opération

Observation P (kW/m3) Opération


- Mélange de liquide
de faible viscosité.
Puissance faible 0.2 - Mise en suspension
de solide léger.

- Transfert thermique
- Dispersion.
0.6 gaz/liquide.
Puissance modérée - Dispersion liquide-
liquide.
- Mise en suspension
de solide de densité
moyenne.
- Mise en suspension
Puissance élevée 2 de solide lourd.

- Mélange de liquide
Puissance très élevée 4 très visqueux et de
pates.

II-4-1-6-Débits de pompage et de circulation

A-Débit de pompage (QP) [2]


Le débit de pompage est la quantité de fluide qui traverse le volume balayé par
: l’agitateur en rotation. Il est donné par l’expression suivante

3
)4( Q P=N Qp ND

NQ
Le nombre de pompage ( P ) dépend du régime d’écoulement et du type de
N Q =cste
. P ,mobile d’agitation. En régime d’écoulement turbulent

Pour les agitateurs classiques, en régime turbulent, le nombre de pompage peut


: être lié au nombre de puissance comme l’indique le tableau ci-dessous [1]

NQ NP
Tableau 6- P en fonction de 0 en régime d’écoulement turbulent

.)Nagas et Col en 1977(

NP Mobile
0

( )
2 Hélice
D
NQ
P T
)5( 2,3

( T)
2 Turbines ouvertes
D
N QP
)6( 2,1

( N DT )
2 Turbines à disque
QP
)7( 8,1
Afin de comparer les performances en terme de pompage des différents
agitateurs, le concept d’efficacité de pompage a été développé. Il permet de comparer
les débits de fluide mis en œuvre pour une même puissance consommée. Une analyse
dimensionnelle permet à Baker Van den Akker(1990) de poser l’expression de
: l’efficacité de pompage EP

N
( )
4
QP 3 D
E p=
)8( NP T

: Le temps de pompage se définit par

V
t c=
)9( QP

B-Débit de circulation (QC) [2]


Le débit de pompage induit dans le volume de la cuve, par transfert de quantité
de mouvement, un débit d’entrainement (Qe). Le débit de circulation (QC) est la
.somme du débit d’entrainement (Qe) et du débit de pompage
QC=QP+Qe (10)
: De plus on peut écrire que
NQ
(11) QC= C .ND3

Suite à des travaux des plusieurs auteurs, on admet que, quelque soit le type de
mobile d’agitation, le rapport (QC/QP) est à peu prés constant et vaut environ 1,8 [1].
(12)
QC=1,8QP
: Le temps de circulation est
V
t c=
)13( QC

II-4-1-6-Temps de mélange
On définit le temps de mélange tM comme le temps nécessaire à l’obtention
d’un mélange d’une qualité fixée dans des conditions d’agitation bien déterminées.
C’est donc l’intervalle de temps entre le début de l’agitation et le moment où une
.composition uniforme est obtenue dans la masse fluide
Q
TM= V (14)
II-4-3-Etapes de dimensionnement d’un système d’agitation
Afin de dimensionner un système d’agitation, on préconise de suivre les étapes
: suivantes
 Etape 1…………..Identification du type de mélange à réaliser.

 Etape 2…………..Recensement des caractéristiques des matériaux à


mélanger.

 Etape 3…………...Identification des caractéristiques globales de (s) mobile


(s) d’agitation.

 Etape 4………………Choix de (s) mobile (s) à mettre en œuvre.

 Etape 5…………….Calcul des paramètres géométriques et de


fonctionnement du système (cuve-mobiles).

Etape 1 : Identification du type de mélange à réaliser


Cette étape consiste à identifier les fluides à mélanger et nature d’opération
: mise en jeu. On distingue essentiellement les mélanges suivants

Mélange solide /liquide+


Poudre s solubles*
-Dissolution
-Homogénéisation

Poudres non solubles *


-Mise et /ou maintien en suspension

-Homogénéisation

-Dispersion

Mélanges liquide/liquides+
Liquides miscible*
-Mise et/ou maintien en suspension

-Homogénéisation

-Dilution
Liquides non miscibles*
-Emulsion

Mélanges visqueux à rhéologie complexe+


-Mise et /ou maintien en suspension

-Dissolution

-Homogénéisation

-Dispersion

-Transfert thermique

Etape 2 : Recensement des caractéristiques des matériaux à mélanger


Cette étape consiste à la détermination des propriétés physico-chimiques les
: plus importantes telles que
Cas de liquides+
-Masse volumique ;

-Viscosité ;

-Composition de mélange ;

-Température initiale et finale.

Cas de solides+
-Nature ;

-Composition de mélange ;

-Masse volumique ;

-Dimensions et répartition granulométrique ;

-Vitesse de décantation ;

-Mouillabilité ;

-Solubilité.

Cas de Gaz+
-Nature ;

-Débit ;

-Pression ;
-Solubilité.

Etape 3 : Identification des caractéristiques globales de(s) mobile(s) d’agitation


: Elle permet de savoir les informations suivantes
-Flux principalement généré (axial ou radial) ;

-Importance de l’effet de pompage (fort, moyen, faible) ;

-Capacité à générer des turbulences (fort, moyenne, faible).

Etape 4 : Choix des mobiles à mettre en œuvre


Il convient ici d’identifier, parmi la grande variété de mobiles disponibles,
: celui le mieux adapté au mélange à réaliser. Ce choix est effectué en fonction
-Des caractéristiques intrinsèques des mobiles eu égard au type de flux à
favoriser, en sachant que souvent il convient d’aboutir à un compromis entre
le type d’écoulement (axial, radial,…) et les effets mécaniques à générer
(circulation, cisaillement,..)

-D’essais réalisés en laboratoire,

-De critères financiers : choix de meilleur rendement (NQ/NP) pour minimiser


la puissance installée par exemple,

-De critères fonctionnels : (nettoyage, maintenance,…).

Le nombre de mobiles à mettre en œuvre peut être choisi selon le tableau


: suivant

Tableau 7-Aide à la sélection du nombre de mobiles dans la cuve [2]

Nb de mobiles Viscosité
Pa.s
)eau( 0,001
1 0,1 <
à10 0,1
ou 2 1 à 30 10
à 60 30
au minimum 2 à 100 60
à 1000 100
1000>
Etape 5 : Calcul des paramètres géométriques et fonctionnels du système (mobile-
cuve)
.Ces paramètres sont présentés par la suite (II-4-2)
PARTIE II : Dimensionnement d’un système
d’agitation industriel (bac dessaturateur d’acide
phosphorique dilué)

I-Schéma du principe de bac dessaturateur d’acide phosphorique


dilué
Le schéma de principe de bac dessaturateur est le suivant :
Figure 8-Schéma de principe de bac déssaturateur d’acide phosphorique dilué

II-Problématique
L’agitation du mélange (acide sulfurique plus phosphate naturel) dans le bac
dessaturateurs à pour but l’obtention d’un acide phosphorique dilué (28%), le choix
de mobile, la hauteur d’implantation du mobile est surtout la puissance consommée
par ce système ont une grande importance dont l’obtention de la qualité du produit en
.question
Les problèmes rencontré lors de fonctionnement de ce système sont
l’apparaitrions des zones de mauvais mélange (décantation de la matière solide dans
.la cuve et le non distribution uniforme des propriétés physico-chimique de mélange)
: Ces problèmes peuvent être due aux
Mauvais choix du mobile-
Hauteur d’implantation mal choisi-
Qualité d’énergie insuffisante pour augmenter le degré de mélang -

III- Données nécessaires au calcul

 T=19 m ;
 Ht=12,20 m ;
 H=10 m ;
 Titre en P2O5 de l’acide phosphorique : 25% massique ;
 Teneur de la matière dissoute : 1% ;
 ρ = 1,25 kg/L ;
 µ= 3,04 cP ;
 nc = 4 ;
 V= 2830 m3 ;
 Q=160 m3/h ;
 np=3.

VI-Algorithme de calcul

L’algorithme de calcul de notre mobile comporte les étapes présentées par la


.figure 9

Etape n°1 : choix de mobiles d’agitation


Etape n°2 : Calcul de diamètre de mobile (D)

)V P ( Etape n°3 : Détermination de vitesse périphérique

Etape n°4 : calcul de la vitesse de rotation (N)

)
Ralignl¿e ¿¿¿( Etape n°5: Calcul de nombre de Reynolds
.détermination du type de régime d’écoulement-

N p ( Etape n°6 : Détermination de nombre de puissance


)

Etape n°7 : Calcul de la puissance consommée (P)

( Etape n°8: Détermination de nombre de pompage

)
Nalignl¿Qp ¿¿¿

)Q P ( Etape n°9 : Calcul de débit de pompage

)
E P ( Etape n°10 : Calcul de l’efficacité de pompage

)
QC ( Etape n°11 : Calcul de débit de circulation

)
t p ( Etape n°12 : Calcul de temps de pompage
)
t C ( Etape n°13 : Calcul de temps de circulation

Etape n°14 : Calcul de temps de mélange (tM)

Figure 9 : Algorithme de calcul d’un mobile d’agitation

V-Résultats de calcul et discussions


V-1-Choix de mobiles

Pour notre application, on a besoin d’un système d’agitation comportant un


seul mobile dont le rôle est :

-Assurer l’homogénéisation ;

- La mise en suspension du mélange ;

-Eviter le risque de décantation.

D’où la nécessité d’un mobile d’agitation qui doit vérifier :

-Un cisaillement moyen ;

-Un bon pompage ;

-Turbulence moyenne ;

-Une circulation importante.

Les mobiles répondant à ces contraintes sont :

- Hélice à pales minces à 4 pales


- Turbine ouverte à 4 pales.

V-2-Dimensionnement à même puissance consommée


: Les résultats de calcul sont présentés dans le tableau suivant

Tableau 8 : Tableau récapitulatif du calcul des différents paramètres d’un


agitateur à hélice et d’une turbine ouverte à même puissance

Mobile Paramètres
Turbine Hélice
6,33 33, 6 D (m)
6,36 7,75 VP (m/s)
0,32 0,39 N (tr/s)
5272.104 64255.104 Re
1,27 0,75 Np
566 566 P (kW)
0,79 0,73 NQP
64,11 72,21 QP (m3/s
115,39 129,97 QC (m3/s)
24,52 21,77 tc (s)
44,14 39,19 tp (s)
17,68 17,68 tM
0,47 63, 0 )%( EP

.NB : les détails de calcul son présentés dans l’annexe 1

D’après les résultats présentés par le tableau ci-dessus on remarque qu’à même
: puissance consommée

- L’hélice a un débit de pompage plus important que la turbine ;

- L’efficacité est plus élevée pour l’hélice que celle de la turbine.

- L’hélice développe un temps de pompage et un temps de circulation moins


élevés que la turbine.

.Dans ce cas on choisit l’emplacement d’agitateur à hélice à pales minces

V-2-Dimensionnement à différentes puissances consommées


: Les résultats de calcul sont présentés par le tableau 7

Tableau 9 : Tableau récapitulatif du calcul des différents paramètres d’un


agitateur à hélice et d’une turbine ouverte à différentes puissances

Mobile Paramètres
Turbine Hélice
6,33 33, 6 D (m)
5 5 VP (m/s)
0,25 0,25 N (tr/s)
4,12.104 4,12.104 Re
1,27 0,75 Np
252 148 P (kW)
0,79 0,73 NQP
61,50 46,28 QP (m3/s
110,7 83,30 QC (m3/s)
25,56 33,97 tc (s)
46,01 61,14 tp (s)
17,68 17,68 tM

.NB : les résultats de calcul sont présentés dans l’annexe 2

: Le tableau 9 montre que

- La turbine engendre un débit de pompage plus élevé que l’hélice c’est pas veut
dire qu’elle est la plus performante au point de vue pompage vue sa
consommation énorme d’énergie.

En se basant sur les tableaux 8 et 9, le mobile à mettre en œuvre dans notre cas
est une hélice à pales minces.
A titre comparatif entre l’état actuel du bac déssaturateur et le nouveau état, on
: présente le tableau suivant

Tableau 10- Tableau comparatif entre l’état actuel du bac déssaturateur et le


.nouvel état
Nouveau mobile Mobile existant
hélices à pales hélice marine Paramètres
minces
6,33 1,8 D (m)
15 22 N (tr/s)
148 160 P (kw)
46,28 29,54 Qp (m3/s)
1/5 1/3 C/T
: D’après le tableau comparatif 10 on constate que
- Le diamétre de mobile existant est plus inférieur que celle nouveau mobile.

- Le mobile existant est plus consommateur d’énergie.

- Le débit de pompage est important pour le nouveau mobile que pour le mobile
existant.

- L’hauteur d’implantation est supérieure pour le mobile existant par rapport au


nouveau mobile.

Donc on préconise de suivre les nouveaux dimensions des paramètres et remplacer


.ncienne hélice par d’autre à pales minces‫’ض‬l

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