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Les méthodes des volumes finis ont été parmi les premières à atteindre un
instationnaires. Elles ont permis une prise en compte complète des effets de non
linéarité et de compressibilité ainsi que les effets de viscosité à l’aide des équations de
Navier-Stokes, et de turbulence.
Les méthodes aux volumes finis ont supplanté les méthodes classiques basées
sur les différences finies dans le traitement des problèmes complexes notamment
tridimensionnels.
( ) ( )
∫ ( ) ∫ ∫ ( ) ∫ ( )
A: surface enveloppant le volume de contrôle
n : vecteur unitaire.
L’équation (1) en 1D prend la forme suivante :
( ) ( )
Coefficient de diffusion.
S : Terme source.
II-1 Maillage
dessous, nous donnons l’exemple d’un maillage comprenant cinq volumes de contrôle
Nœud
P
A B
W Volume de contrôle E
x
xw xe
w P e
W E
x
Système de notation.
II-2 Discrétisation
L’intégration de l’équation (3) sur le volume de contrôle de centre P donne :
∫ ( ) ∫ ( ) ( ) ̅ ( )
̅ (5)
Interprétation : (principe de conservation)
E P P W
e ; w (6)
2 2
Pour simplifier l’exposé nous allons utiliser un maillage uniforme et appliquer un
schéma centré d’ordre deux pour remplacer les dérivés premières sur les facettes du volume
de contrôle.
P W
w A w Aw (7) À travers la face ouest
x w x
E P
e A e Ae (8) À travers la face est
x e x
En substituant les équations (5), (6), (7), (8) et (9) dans (4), nous obtenons :
e Ae
E P Aw
P W S S PP 0
x x
w u
Et après arrangement :
( )
Avec
Solution des équations
L’équation (10) sera construite pour tous les volumes de contrôles du domaine de
calcul. En vue d’incorporer les conditions aux limites, un traitement spécial sera
réservé aux volumes de frontières. Le système d’équations résultant sera un
système d’équations algébriques linéaires comportant autant d’inconnus que
d’équations. La distribution discrète de la variable φ sur le domaine de calcul peut
être obtenue par inversion de la matrice du système d’équations.
Cependant, cette méthode n’est quasiment jamais utilisée pour la simple raison
qu’elle est très coûteuse en mémoire de stockage. Les méthodes itératives (par
exemple : Gauss-Seidel) sont plus efficaces dans ce cas. Dans un calcul itératif il
faut aussi définir un critère de convergence pour pouvoir arrêter les calculs à un
moment donné.
Critère de convergence :
A partir de l’équation (10) nous pouvons écrire une expression du résidu pour estimer
la satisfaction éventuelle de l’équation :
∑ | |
III-1 Introduction
L’équation qui gouverne le problème stationnaire de diffusion en deux
( ) ( )
L’intégration de l’équation précédente autour du volume de contrôle de centre P donne :
v x x
dxdy v y y dxdy v S dxdy 0
En utilisant les égalités suivantes Ae=Aw=y et An=As=x, nous obtenons:
e w y n s x SV 0
x e x w y n x s
Dans le cas général où le coefficient n’est pas constant ses valeurs sur les facettes
“w ” et “e” et “n ” et “s ” du volume de contrôle seront exprimées en fonction des valeurs aux
points nodaux P,W ,E,N et S par :
E P
e
2
P W
w
2
N P
n
2
P S
s
2
Pour simplifier l’exposé nous allons utiliser un maillage uniforme et appliquer un
schéma centré d’ordre deux pour remplacer les dérivés premières sur les facettes du volume
de contrôle.
P W
w w À travers la face ouest
x w x
e
P
e E À travers la face est
x e x
N P
n n À travers la face nord
x n y
s s P W À travers la face sud
x s y
Donc :
E P P W N P S
e y w y n y s y P SV 0
x x y y
Et après arrangement :
( )
Avec
Dans le cas d’un problème 3D, chaque nœud P a six nœuds voisins notés W, E, S,
N, B et T. et les six facettes du volume de contrôle sont notées w, e, s, n, b et t
respectivement. L’intégration et la discrétisation de l’équation (1) donne :
N
T
Y
P E
B
S
X
( )
Avec
Référence :
Introduction :
L’équation de convection-diffusion stationnaire s’écrit :
25
Fe#e / Fw# w ' De !# E / # P " / Dw !# P / #W " (32)
Fe / Fw ' 0 (33)
Pour se concentrer sur le problème de la convection nous supposerons que la distribution de la
vitesse est connue. La résolution des équations précédentes passe par la détermination des
variables de la convection.
7. Fw + . Fe + 4 . Fw + . Fe +
5, Dw % ) % , De / ) % ! Fe / Fw "2# P ' , Dw % )#W % , De / )# E (38)
6- 2 * - 2* 3 - 2 * - 2*
Ou encore :
aW aE aP
F Fe aW % aE % !Fe / Fw "
Dw % w De /
2 2
Cette forme nous rappelle celle des équations de pure diffusion, avec un changement dans
l’expression des différents coefficients. La méthode de résolution reste la même que
précédemment.
Exemple 5.1 :
Nous nous proposons de résoudre l’équation se convection-difusion stationnaire
unidimensionnelle avec les conditions aux limites suivantes :
#0 ' 1 à x =0 et # L ' 0 à x =1, utiliser un maillage uniforme de cinq mailles.
Cas1 : u = 0.1 m/s
Cas2 : u = 2.5 m/s
26
Cas3 : u = 2.5 m/s mais avec 20 cellules uniformes.
Comparer avec la solution analytique.
Les résultats montrent pour le cas 1, malgré un maillage très grossier, une bonne concordance
entre les résultats numérique et analytique, alors que pour le cas 2 la solution représente une
oscillation autour de la solution exacte. L’adoption d’un maillage plus fin élimine cette
oscillation et la solution redevient acceptable.
L’exemple précèdent montre que le rapport F/D passe de 5 à 1.25 du cas 2 au cas 3. On en
déduit que le CDS donne un résultat précis pour les faibles valeurs du rapport F/D.
Conservativité : (conservativeness)
Limitatibilité : (boundedness)
Transportivité : (transportiveness)
le CDS vérifie bien la propriété de conservativité, alors que pour la limitatibilité nous
examinons les coefficients de l’équation (39),
a P ' aW % a E (40)
puisque l’écoulement doit vérifier l’équation de continuité
!Fe / Fw " ' 0 (41)
si l’écoulement est fortement convectif et que les variables Fe et Fw sont positives, le
coefficient aE peut devenir négatif. Pour qu’il soit toujours positif il faut que
Pee ' Fe De 8 2 (42)
Si le nombre de Peclet est supérieur à 2, le coefficient ‘est’ devient alors négative et ne vérifie
plus la condition de limitabilité.
(dans l’exemple précèdent, cas 2, Pe = 5, la condition de limitabilité n’a pas été vérifié, alors
que pour les cas 1 et 3 cette condition est très bien vérifié, les conséquence sont évidentes)
le CDS ne reconnaît pas la direction de l’écoulement, puisque chaque point P est influencé de
toutes les directions.
La précision du CDS d’ordre 2 (erreur de troncature) est très satisfaisante mais son instabilité
pour les nombre de Peclet supérieur à deux le rend inacceptable pour les calculs pratiques.
On peut bien remarquer que le nombre de Peclet combine les propriétés de l’écoulement u et
du maillage utilise dx ( pour un fluide donnée masse volumique et coefficient de diffusion)
27
LE SCHEMA AUX DIFFERENCES AVANT
UPWIND DIFFERENCING SCHEME
L’un des principal inconvénient du CDS, est qu’il ne reconnaît pas la direction de
l’écoulement ( ceci a de grave incidence sur les calculs pour un écoulement fortement
convectif).
En effet pour un écoulement fortement convectif allant de l’ouest vers l’est, le point P est plus
influencé par les propriétés du point W que par celles du point E, d’où l’idée du UDS.
et l’équation (10) :
Fe# E / Fw# P ' De !# E / # P " / Dw !# P / #W " (48)
ou
9Dw % !De / Fe " % !Fe / Fw ":# P ' Dw#W % !De / Fe "# E (49)
en résumé :
aP# P ' aW #W % aE# E (50)
aW aE
Fw ; 0, Fe ; 0
Dw % Fw De
Fw 8 0, Fe 8 0
Dw De / Fe
la forme compacte suivante exprime le CDS en tenant compte des deux directions de
l’écoulement
28
aW aE
D w % max( Fw ,0) De % max(0,/ Fe )
Exemple 2 : reprendre l’exemple 1 avec le UDS.
Pour le cas 2, où le CDS a échoué, le UDS retrouve la bonne allure de la solution analytique.
LE SCHEMA HYBRID
L’idée de construire un schéma ayant la précision du CDS et la stabilité du UDS, a été
matérialisé par SPALDING (en 1972) en proposant un schéma hybride composé des schéma
et permet le choix entre l’un ou l’autre suivant la valeur du nombre Pe.
Fw !$ u "w
Pew ' '
Dw &w 1x / (52)
Pe ; 2 UDS
Pe 8 2 CDS
la forme compacte suivante exprime le schéma hybride en tenant compte des deux directions
de l’écoulement et du nombre de Peclet :
Pour cette variante du schéma hybride, l’utilisation de l’UDS est associée a une pure
annulation du flux diffusif puisqu’il y a dominance de la convection.
aW aE
7 . F + 4 7 . F + 4
max 5 Fw , , Dw % w ),02 max 5/ Fe , , De / e ),02
6 - 2 * 3 6 - 2* 3
29
[23] .G. D. Raithby and K. E. Torrance, Upstream-weighted Differencing Schemes and
Their Application to Elliptic Problems Involving Fluid Flow, Comp, Fluids, Vol. 8, N°.12, pp.
191-206, 1974.
Pe 2
B'
5 % Pe 2
where Pe is the cell Peclet number,
( Pe ' Cw Dw ), Dw is the diffusive coefficient
For very low Peclet number (highly diffusive situation), B is zero and the scheme is pure
CDS. When the Peclet number is 10 or greater (highly convective situation), the value of B is
unity, and the scheme will be pure UDS. When Peclet number is 2, B = 0.44 such that 44%
UDS and 56% CDS.
a P# P ' aW #W % a E# E % a S # S % a N # N % a B# B % aT #T
a ' a % a % a % a % a % a % 1F
P W E S N B T
aW 7 . F + 4
max 5 Fw , , Dw % w ),02
6 - 2 * 3
7 . F + 4
aE max 5/ Fe , , De / e ),02
6 - 2 * 3
7 . F + 4
aS max 5 Fs , , D s % s ),02
6 - 2 * 3
7 . F + 4
aN max 5/ Fn , , D n / n ),02
6 - 2 * 3
7 . F + 4
aB max 5 Fb , , Db % b ),02
6 - 2 * 3
7 . F + 4
aT max 5/ Ft , , Dt / t ),02
6 - 2 * 3
1F Fe / Fw % Fn / Fs % Ft / Fb
30
QUADRATIC UPWIND INTERPOLATION FOR CONVECTIVE
KINEMATICS SCHEME (QUICK).( LEONARD 1979)
3 3 1
#e ' # E % # P / #W
8 4 8
le schéma Quick présente un très bon niveau de précision (3ème ordre pour un maillage
uniforme), mais sa limitabilité n’est pas toujours assurée d’où quelques problème de stabilité.
L’utilisation de deux nœuds (upstream) complique un petit peu l’utilisation de l’algorithme
tridiagonale de résolution spécialement près des frontières.
Néanmoins plusieurs variantes améliorer ont été proposées par plusieurs auteurs. Le but est de
profiter de la grande précision de ce schéma, son faible niveau de fausse diffusion tout en le
rendant plus stable (limitatibilité). Il est a noter que ce schéma produit pour un nombre plus
faible de points la même précision que UDS ou le Hybrid scheme.
On peut noter aussi que pour des cas de calculs complexe ce schéma produit ce qu’on appelle
(undershoots and overshoots), qui peuvent avoir des conséquences néfaste surtout lors du
calcul des écoulements turbulent.
A titre indicatif, on peut citer quelques autre schéma de discretisation tel que la famille des
schéma TVD ( Total Variation Diminishing) qui ont la particularité d’éliminer les défauts du
QUICK sheme (undershoots and overshoots). Ces schémas sont d’actualité et présentent un
large domaine de recherche.
31
La résolution des équations de convection-diffusion par
l'algorithme SIMPLE
L'équation stationnaire de transport d'une variable ! par convection- diffusion sous sa forme
générale s'écrit comme suit:
+ * +! '
". u i ! # - + (( , %% $ S! (1)
+ xi + x i ) + xi & source
%"$"# %" "$"" #
convection diffusion
où:
u i est la composante de la vitesse suivant la direction xi .
. la masse volumique.
, le coefficient de diffusion.
Volume de contrôle
L'intégration de cette équation sur le volume de contrôle de centre P, donne:
J e Ae / J w Aw / S 0V - 0 (5)
ou encore:
J w Aw / J e Ae $ S 0V - 0 (6)
Introduction de la relaxation
Soit ! P* , la valeur de la variable issue de l'itération précédente, l'équation (19) s'écrit:
7 1 a nb ! nb $ b 4
! P - ! P* $ 5 / ! P* 2 (20)
65 aP 32
où l'expression entre crochets représente le changement de ! P dans l'itération actuelle. Pour
diminuer ce changement en vue de stabiliser les calcul, on introduit un coefficient 8 ayant
une valeur entre 0 et 1. Cette opération est appelée sous relaxation.
7 1 a nb ! nb $ b 4
! P - ! P* $ 8 5 / ! P* 2 (21)
56 aP 23
ou encore:
aP "1 / 8 #a P ! P*
! P - 1 a nb ! nb $ b $ (22)
8 8
Cette équation garde la forme de l'équation (19), avec une légère modification des
coefficients. On introduit ainsi la sous relaxation par le chois d'un bon coefficient 8 . On note
aussi, qu'après convergence l'égalité ! P - ! P* est satisfaite.
On rappelle que le schéma avant écrit par l'équation (8) suppose que la vitesse u, est positive
dans la direction de x. Dans le cas contraire, il s'écrit:
!w - !P ; !e - ! E (23)
et les équations (15) et (16) prennent la forme suivante:
a E - De / Fe (24)
aW - D w (25)
le tableau suivant résume les deux cas sous une forme compacte:
aW aE
Dw $ max(Fw ,0) De $ max(0,/ Fe )
Le schéma centré (Central Differencing Scheme) sous lequel l'équation (23) s'écrit:
! $ !W ! $ !E
!w - P ; et !e - P (26)
2 2
donne:
aW aE
Fw Fe
Dw $ De /
2 2
Le schéma hybrid, qui bascule entre le CDS et l'UDS suivant le nombre de Peclet supérieur
ou inférieur à 2.
F
Pe - (27)
D
aW aE
7 * F ' 4 7 * F ' 4
max 5 Fw , ( Dw $ w %,02 max 5/ Fe , ( De / e %,02
6 ) 2 & 3
6 ) 2& 3
Le problème de l'échiquier
Supposons qu'on veut intégrer l'équation (28) par rapport au volume de contrôle de centre P.
Le gradient de la pression sera discrétisé comme suit:
d p' p / pe
/ %% - w (32)
d x &P 0x
et en utilisant une interpolation linéaire:
d p' 1 * pW $ p P p P $ p E ' pW / p E
/ %% - ( / %- (33)
d x &P 0 x ) 2 2 & 2 0x
Ce qui fait que l'information sur la pression au point P a simplement disparue. En
conséquence, un champs de pression non uniforme de type (50,100,50,100,50,…) sera capté
par le schéma ci-dessus comme étant un champs uniforme. L'addition d'un tel champs
(échiquier pour le cas bi dimensionnel) à la solution exacte sera aussi solution des équations
discrétisées. C'est le problème très connue sous le nom du problème de l'échiquier (
chekboard or red black problem). Le remède à cette situation a été proposé par Patankar. Il
consiste en l'utilisation de plusieurs grilles de calcul décalées les une par rapport aux autres.
La pression sera intégré sur le volume de contrôle de centre P, alors que la vitesse u sera
intégré sur un autre volume ayant son centre au point w et ces limites W et P. Pendant plus
d'une décennie on a cru que c'était la seule solution et que l'utilisation d'une grille de calcul
non entrelacée aboutit inévitablement à des instabilités. En 1982, Rhie et scho proposèrent
une nouvelle manière d'interpoler le pression sans pour autant perdre l'information au point P.
cette nouvelle technique a permis l'utilisation d'une grille de calcul non entrelacée avec toute
les simplifications qui s'en suivent.
Dans ce qui suit nous allons exposer la technique du maillage entrelacée de Patankar.
uˆ -
1a nb u nb $ b
(47)
ae
La ressemblance marquante entre (38) et (46), nous permet d'injecter cette dernière dans (31)
comme on l'a fait pour l'équation (38). Le résultats sera une équation similaire à (40),mais en
p et non en p' .
a P p P - a E p E $ aW pW $ b (48)
où les coefficients a E , aW et a P sont donnée par (41), (42) et (43).
b - "uˆ A#w / "uˆ A#e (49)
Ici encore b est considéré comme un terme source de la masse qui doit s'annuler.
La supériorité de l'algorithme SIMPLER par rapport à SIMPLE réside dans le fait que la
déduction de l'équation de la pression (48) ne fait intervenir aucune simplification. Dans
SIMPLE, la déduction de l'équation de correction de la pression (40) passe par l'annulation du
terme 1 a nb u nb'
. Par conséquent le champ de pression dans SIMPLER est plus proche de la
réalité que celui de SIMPLE, puisqu'en général l'estimation d'un champ de vitesse initial est
plus facile que celle d'un champ de pression. Notons, ici que l'algorithme SIMPLER ne
nécessite pas de champ de pression initial. La pression est directement générée à partir de
l'initialisation de la vitesse. Par conséquent des coefficients de sous relaxation plus consistants
peuvent être utilisée pour les vitesses. Mieux encore, aucune sous relaxation n'est nécessaire
pour la pression. Il est vraie qu'une itération suivant l'algorithme SIMPLER nécessite environ
30% de temps plus que celle de SIMPLE, mais cette effort est largement compensé par la
réduction consistante en nombre d'itérations nécessaires pour la convergence.
"
u e - u e* $ d e p P' / p E' # (50)
où:
Ae
de - (51)
a e / 1 a nb
remarque, qu'au lieu de négliger complètement le terme 1a nb
'
u nb , on a retenue une partie
1a nb de lui. Les étapes de SIMPLE restent les mêmes pour SIMPLEC.
1 a "u # 1 a "u #
Aw Ae
b' ' - nb
**
nb / u nb
*
/ nb
**
nb / u nb
*
(60)
aW aE
Enfin, l'équation (58) sera écrite:
p *** - p ** $ p ' ' - p * $ p '$ p ' ' (61)
Donc, l'algorithme PISO parcours les mêmes étapes du SIMPLE avec en plus la résolution
d'une deuxième équation de correction de la pression (59). La pression est corrigée deux fois.
D'après l'étude il paraît que SIMPLER est le meilleur algorithme de couplage, puisqu'il ne
nécessite pas de pression initiale. Il paraît qu'il est de 30 à 50% plus rapide que SIMPLE
(Anderson et al, 1984). Par contre la comparaison entre SIMPLEC et PISO dépend des
conditions de l'écoulement considéré, du degré de couplage entre les équations du moment et
celles des autres scalaires (combustion par exemple). Une étude comparative entre PISO,
SIMPLER et SIMPLEC pour des problème stationnaires non couplés à des scalaires a été
faite par Jang et al (1986). La conclusion est que l'algorithme PISO était le plus stable et le
plus rapide. Pour les problème où le scalaire est très lié aux équations de la vitesses l'avantage
de PISO n'est pas significatif.