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DE TRANSPORT
2.2
Ingénieur au CAMG
Division Exploitation
Direction Production Transport
GAZ DE FRANCE
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DIMENSIONNEMENT
DES RESEAUX DE TRANSPORT
Dans ce chapitre, sont exposés les méthodes et critères de dimensionnement des ouvrages
régionaux de transport. Les méthodes de dimensionnement du réseau principal de transport
ne sont que brièvement rappelées, à titre d'introduction.
1. LE RESEAU PRINCIPAL
Les ouvrages du réseau principal sont composés d'artères de transport de grande capacité,
de stations de compression, de terminaux méthaniers et de réservoirs souterrains. Ils ont
pour fonction :
- d'assurer la réception du gaz approvisionné selon un rythme quasi constant au cours de
l'année (modulation voisine de 1),
- de supporter la variation saisonnière des consommations, rôle dévolu aux réservoirs
souterrains dans lesquels le gaz est stocké lors des périodes de faible consommation, pour
être restitué en fonction des besoins,
- d'acheminer le gaz depuis les points d'approvisionnement et les réservoirs souterrains
jusqu'aux réseaux de desserte régionale.
Ce réseau doit donc être dimensionné pour des régimes de fonctionnement très différents
comme par exemple :
- l'été, où les consommations sont faibles. mais le réseau fortement sollicité sur de grandes
distances, pour transporter le gaz depuis les points d'entrée sur le réseau jusqu'aux
réservoirs souterrains,
- en période d'hiver, où le réseau joue un rôle de répartition de débits importants vers les
antennes régionales, mais sur des distances plus courtes.
La détection des renforcements à réaliser et le dimensionnement sont donc fonction de
nombreux paramètres, et font appel à l'analyse des différents régimes de fonctionnement
saisonniers dans de nombreux scénarios relatifs aux ressources et aux consommations.
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2. LES RESEAUX REGIONAUX
Ces réseaux, issus du réseau principal, assurent le transport du gaz jusqu'aux différents
consommateurs, distributions publiques et clients industriels.
L'objectif général du travail de dimensionnement consistera à rechercher une solution
satisfaisant les besoins au meilleur coût.
Les questions auxquelles il faudra répondre sont alors :
- quels sont les besoins ?
- quelles sont les solutions possibles ?
- quels sont les critères techniques de dimensionnement ?
- comment parvenir au meilleur coût ?
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Le débit est variable :
- en fonction des conditions climatiques. Cette dépendance peut en général être
convenablement décrite par une relation linéaire entre le débit consommé et la température
moyenne journalière ambiante,
- dans le temps, à long terme, en fonction de l'augmentation du nombre de clients
desservis, ou de la variation des consommations individuelles,
- au cours de l'année, lorsque la consommation est liée à des activités saisonnières
(exemple : dans l'agriculture).
Avant de pouvoir dimensionner un ouvrage, il y a donc lieu de définir des conditions de
référence qui permettront de fixer les valeurs de débit à prendre en compte.
Sur le premier point, relatif aux conditions climatiques, la règle est de se référer à un
niveau de risque climatique, déterminé statistiquement (on appelle journée froide de risque
climatique X %, la journée dont la température moyenne est telle qu'on n'en rencontre
statistiquement d'inférieure ou égale que X années par siècle).
Pour le second point, qui concerne le choix de l'horizon auquel le débit de pointe est
déterminé, on verra au paragraphe 2.4. qu'il dépend de considérations économiques sur la
durée pendant laquelle le réseau sera réputé satisfaire les besoins.
Enfin, la troisième remarque rappelle la nécessité d'une étude particulière à chaque cas afin
de rechercher, compte tenu des caractéristiques particulières de certains
consommateurs, quelle sera effectivement la combinaison la plus contraignante des débits
de l'ensemble des consommateurs, pour un réseau donné.
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De façon générale, les projets de renforcement et d'extension seront examinés dans le cadre
du schéma directeur du réseau régional qui définit les orientations à moyen et long termes
de développement des réseaux en fonction des potentiels recensés et des prévisions de
renforcement ; l'objectif de ce schéma directeur étant de maintenir une structure de réseaux
optimale.
Chacune des solutions étudiées fera l'objet d'une estimation de coût, en terme de coût
global actualisé.
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Le dimensionnement doit également prendre en compte quelques critères annexes, qui ne
feront le plus souvent que l'objet d'une vérification a posteriori :
- la vitesse de gaz que l'on s'efforce de limiter à une valeur inférieure à 20 m/S pour éviter
des difficultés d'exploitation (entraînement de poussière),
- la perte de charge quadratique unitaire qui, si elle est trop élevée (au-delà de 20 à
40 bar2/km), manifeste que le réseau ne dispose que d'une marge très faible de
dimensionnement au-delà des débits retenus.
La connaissance des critères techniques de dimensionnement est suffisante pour un réseau
en simple antenne, puisqu'alors, le choix optimal consiste à retenir le diamètre satisfaisant
strictement les besoins sur la période étudiée, l'horizon de l'étude étant supérieur à l'horizon
de dimensionnement économique (cf. 2.4.).
Elle n'est plus suffisante dès que le réseau est ramifié ou comporte des prélèvements
intermédiaires, car alors plusieurs combinaisons de choix des diamètres des différents
tronçons peuvent satisfaire les besoins.
Il est alors nécessaire de faire intervenir des critères économiques, pour rechercher parmi
l'ensemble des solutions techniquement satisfaisantes, celle dont les conditions
économiques sont les plus favorables.
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La réponse à ces questions est explicitée en annexe. Les principes seuls seront rappelés ici :
- l'horizon économique d'un ouvrage est la durée théorique, exprimée en années, pendant
laquelle l'ouvrage satisfera aux besoins, avant de nécessiter un renforcement. La
détermination de cet horizon économique résulte d'une optimisation sur le long terme de la
pose d'une canalisation et de ses renforcements successifs. Malgré la simplification des
hypothèses qui permet d'attribuer un horizon économique à chaque diamètre de
canalisation, cette méthode est un guide qui permet de déterminer assez rapidement quelles
seront les valeurs de consommations à prendre en compte pour arriver à un
dimensionnement économiquement satisfaisant.
- La répartition économique des pressions résultant de la méthode "COMBET", exposée en
annexe, définit les pressions aux extrémités des différents tronçons, qui déterminent la
combinaison la plus économique des diamètres des différents tronçons.
Cette méthode est également un guide permettant d'approcher plus rapidement une solution
économiquement satisfaisante.
Ces méthodes doivent être considérées comme des outils utiles pour la recherche d'un
dimensionnement économique, mais il faut en garder à l'esprit les limites. Elles expriment,
en effet, dans des résultats simples, la simplification des hypothèses qui a permis leur
élaboration.
Chaque cas d'espèce doit faire l'objet d'une analyse plus approfondie qui tiendra compte :
- des diamètres réels (diamètres commerciaux) des canalisations,
- des contraintes et difficultés locales de pose : terrain difficile où la structure de coût d'une
canalisation s'écarte notablement de la moyenne, passages difficiles où on peut estimer
qu'un renforcement ultérieur par doublement sera techniquement irréalisable ou à coût très
élevé.
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ANNEXE 1
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CALCUL DE PERTES DE CHARGE
Généralités
dans laquelle :
(entre parenthèses, système d'unité couramment employé)
p1, p2 pressions absolues aux extrémités amont et aval de la conduite (bar)
K coefficient de proportionnalité fonction des unités choisies (k = 6000)
d densité du gaz par rapport à l'air (-)
Zm facteur de compressibilité moyen aux conditions Tm et Pm (-)
Tm température moyenne du gaz dans la conduite (K)
Pm pression absolue moyenne du gaz dans la conduite (bar)
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2. REGIMES D'ECOULEMENT
La physique de l'écoulement, et par conséquent la valeur du coefficient de perte de charge
λ est fonction du régime d'écoulement.
On définit plusieurs plages d'écoulement en fonction du nombre de REYNOLDS Re défini
par la formule :
dans laquelle :
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3. FORMULES PRATIQUES DONNANT λ
Le coefficient de pertes de charge λ (Re) est généralement donné par des formules empiriques valables pour un régime
d'écoulement bien précis.
4. COMPLEMENTS
4.1. Ecoulement d'un fluide gazeux en régime permanent dans une conduite non horizontale de pente
constante
La formule de pertes de charge du paragraphe 1 devient :
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dans laquelle :
(kg/m3 (n))
To,Po conditions de référence To = 273,15 k
Po = 101325 Pa
soit
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4.3. Sensibilité de la formule de pertes de charge aux différents paramètres
Le tableau n° 1 se place dans l'hypothèse d'un transit sur le réseau national (D = ∅ 600,
P1 = 68 bar, P2 voisin de 45 bar, L = 100 km, ke = 10µ m, Q = 500 000 m3 (n)/h, d = 0,61,
T = 5°C, hl = h2)
Le tableau n° 2 se place dans l'hypothèse d'un transit sur le réseau régional (D = ∅ 300,
P1 = 45 bar, P2 voisin de 20 bar, L = 60 km, ke = 20 µ m, Q = 85 000 m3 (n)/h, d = 0,61,
T = 50°C, h1 = h2)
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La non-prise en compte de l'altitude dans les calculs de pertes de charge introduit une
erreur qu'il est difficile de quantifier de manière générale. En effet, l'influence de ce
paramètre dépend du profil exact de la canalisation. Le tableau n° 3 indique quelques
valeurs maximales de variations de la perte de charge. dans deux cas précisés.
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CALCUL DE PERTES DE CHARGE
Formule du G.D.F.
1. HISTORIQUE
La formule de la Panhandle a longtemps été utilisée au G.D.F. du fait de sa formulation
pratique et de la possibilité d'utiliser une règle à calcul spécifique.
Les moyens de calcul automatique se développant, l'utilisation de la formule de Colebrook
s'est répandue de plus en plus.
A l'heure actuelle, on préférera, dans la mesure du possible, la formule du G.D.F. dérivée
de la formule de Colebrook suite à des expérimentations récentes effectuées aux U.S.A. et
en France.
Celles-ci ont montré que :
- le régime totalement turbulent est établi pour Re>107,
- la transition entre régimes partiellement et totalement turbulents intervient de manière
abrupte,
- dans le régime partiellement turbulent l'équation de Karmann peut être utilisée
moyennant deux corrections :
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- d'autre part pour réaliser la transition abrupte entre régimes partiellement et totalement
turbulents, aménagement "mathématique" en introduisant le facteur n (plus n est grand,
plus on se rapproche de cet objectif), d'où finalement la formule suivante :
2. FORMULE G.D.F.
Pour des canalisations non nettoyées, des expériences ont montré que la rugosité pouvait
s'accroître de 4 µm par an. Sauf indication plus précise, on limitera dans ce cas la valeur de
la rugosité à 100 µm.
3. BIBLIOGRAPHIE
- congrès A.T.G. 1981. Communication de MM. DEWERDT et ASSELIN
Etude expérimentale et théorique des pertes de charge dans les canalisations de transport
de gaz.
- A.T.G. mars 1983. Rapport établi par H. DEWERDT dans le cadre de la commission de
Transport et de Stockage.
Facteur de transmission du gaz.
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CALCUL DE PERTES DE CHARGES
Formule du G.D.P., Application au transport du gaz
l. DONNEES
Soit un tronçon de canalisation AB dont les caractéristiques physiques sont connues :
D diamètre intérieur (mm)
L longueur du tronçon (km)
Ke rugosité (voir fiches techniques P) (µm)
f facteur de freinage, sauf cas particulier on prendra f = 0,96 (--)
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2. CALCULS
Nous devons calculer successivement :
Pm pression absolue moyenne sur le tronçon AB(bar)
en fait cette pression est obtenue par itération
d'où :
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3. REMARQUES
- les équations (2) et (3) permettent par un calcul simple d'avoir une bonne approximation
de Z et η (cf. congrès A.T.G. 1979 Communication de M. PECCHIA. L'appréciation des
caractéristiques physico-chimiques et thermodynamiques des gaz naturels à partir du
pouvoir calorifique, de la densité et, éventuellement, de la teneur en anhydride
carbonique),
- le déroulement des calculs s'effectue dans l'ordre croissant de numérotation des formules ;
il nécessite une itération dont le premier pas est obtenu en remplaçant (1) par Pm = PA ou
Pm = valeur fixée par avance ;
l'itération s'arrête quand PB est obtenu à mieux que x % (x est à apprécier en fonction des
besoins).
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ANNEXE 2
HORIZONS ECONOMIQUES
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LES HORIZONS ECONOMIQUES
1. EXEMPLE
Avant d'aborder le modèle utilisé par le GDF, examinons l'exemple suivant, qui montre la
nécessité d'un tel modèle :
Pour des pressions fixées comme constances à l'origine et à l'extrémité d'une conduite, la
capacité de transport d'une conduite en diamètre 200 mm est le double d'une conduite en
diamètre 150 mm (cela tient aux exposants de la formule de pertes de charge haute
pression, qui font que (200/150)5/2 ≅ 2).
Dans ces conditions, si un modèle de développement des ventes donc du débit transporté
est de la forme Q (t) = αt c'est-à-dire linéaire dans le temps et de niveau quasi nul au début
de la mise en exploitation, une conduite ∅ 200 mm sera saturée en 2 n années la où une
conduite ∅ 150 mm serait saturée en n années.
Si les débits estimés conduisent à prévoir la saturation du ∅ 150 en 10 ans (et par suite
celle du ∅ 200 en 20 ans), il est possible de faire la comparaison suivante :
- bases économiques : taux d'actualisation = 9 % francs constants,
- coût du ∅ 150 : 0,25 MF/km
- coût du ∅ 200 : 0,30 MF/km.
Sur une période de 20 ans, on a le choix entre :
- poser un ∅ 200, suffisant pour 20 ans :
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Mais rien ne prouve que le ∅ 250 n'aurait pas été plus économique car la durée
d’exploitation sera supérieure à 20 ans.
Pour se donner un moyen d’orienter les choix, il faut se définir un modèle.
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La fonction d’utilité, qu'il faut rendre minimale, est la somme des dépenses actualisées :
et la fonction S s'écrit :
Physiquement : plus on choisit un gros diamètre plus le facteur (a + bD2) est importance et
plus le facteur d'actualisation est faible.
Il existe un optimum qui s'obtient en écrivant que la dérivée de S par rapport à l'une des
variables indépendantes (n ou D au choix, puisque ces 2 variables sont liées par la formule
des pertes de charge) est nulle.
Ici, on écrit
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ce qui s’écrit :
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En pratique courante, on dispose d’un graphique standard représentant la relation
d’optimum sur lequel, dans chaque cas particulier, on reporte la courbe représentative de la
loi de pertes de charge (voir annexe).
Il est évident que ce modèle simplifié présente bien des défauts : le schéma général
consistant à doubler à l’infini une conduite de transport, par des conduites identiques de
durée de vie illimitée est, apparemment, dénué de sens pratique.
Et pourtant, c’est sur cette base que l’on peur bâtir d’autres modèles plus sophistiqués
(débit non nul au départ par exemple) et aussi se livrer à quelques considérations
intéressantes sur le sens des variations et l’ordre de grandeur des erreurs que l’on peut
commettre :
- l’horizon optimal est d’autant plus court que le ∅ est plus gros (8 à 10 ans pour les très
gros diamètres proches du 1 000 mm, 30 à 40 ans pour les petits diamètres proches du
100 mm),
- une erreur de l’ordre de 50 % sur le niveau de débit estimé d’ici à 10 ou 15 ans
n’introduit le plus souvent qu’un surcoût (actualisé) de quelques %.
Prenons un exemple :
Les débits estimés au stade des études conduisaient a un optimum (∅ 400, 17 ans).
En pratique, on constate un développement plus rapide : le ∅ 400, effectivement posé, est
saturé en 11 ans.
Cela signifie que le débit atteint lors de la 11ème année est supérieur de
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Lorsqu'au bout de 11 ans, on constate la sous-évaluation initiale des débits, on "rectifie le
tir" en doublant cette fois, à l'aide d'un ∅ 450.
Si l'on conserve la même loi de débit par la suite, on doublera toujours à l'aide de ce
diamètre.
Finalement le coût actualisé à l'infini de l'opération complète sera de
Le surcoût n’est que de 3 % alors que l'erreur initiale sur les débits est de 50 %.
Ce faible écart peut faire pencher les choix lorsqu'un doute subsiste :
- soit vers les structures "étroites" en période de contingentement des crédits,
- soit vers les structures "larges" en période de relance de l’activité économique, encore
que dans ce cas on préfère généralement lancer des opérations donc la rentabilité est
proche du "plancher".
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ANNEXE 3
PRESSIONS ECONOMIQUES
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1. OBJET
Le but recherché est de calculer la structure la plus économique permettant d'alimenter des
points de livraison d'un réseau en étoile (ou réseau ramifié). Pour ce faire, la méthode
consiste à déterminer les pressions aux noeuds du réseau : les diamètres en découleront par
simple application de la loi des pertes de charge
Dans ce type de calculs on suppose qu'on connaît au départ : les longueurs des tronçons,
les débits à transporter, la pression disponible à l'origine du réseau, la pression requise aux
points de livraison.
La loi de perte de charge est supposée connue et de la forme
et le prix par unité de longueur des conduites posées, supposé bien représenté par une
expression du type
f (D) =a +b Dc (c voisin de 2)
dans laquelle seul le terme variable b Dc nous intéresse puisque de toute manière les
investissements relatifs au terme constant doivent être considérés comme une dépense
fatale : a est, en effet, indépendant de la solution que nous allons choisir.
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L'investissement total s'écrit :
En écrivant que la dérivée par rapport à x2 de cette expression est nulle, il vient l'équation :
Elle exprime qu'à l'optimum les pertes de charge quadratiques de deux tronçons disposés
en série doivent être proportionnelles aux coefficients B.
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Il convient de noter que si aucun prélèvement n'est effectué (Q1 = Q2), l’expression ci-
dessus montre que la perte de charge doit être proportionnelle à la longueur, ce qui signifie
que le diamètre doit rester inchangé.
Ainsi deux conduites issues d'un même point sont équivalentes quant à la détermination de
la pression x, à une conduite fictive unique dont le coefficient A serait égal à la somme des
coefficients A des deux conduites réelles.
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4. CAS GENERAL
Un réseau en étoile est constitué d'une suite de tronçons en série ou issus d'un même point.
En remarquant que A et B sont liés par une relation :
On peut définir les pressions en chaque noeud du réseau et donc les diamètres par simple
application de la loi des pertes de charge.
On trouvera en annexe des abaques permettant de déterminer les coefficients A et B.
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ANTENNE DE VIRE – FLERS
Détermination de la structure
Méthode COMBET
Dans le cadre d'une préétude d'alimentation en gaz naturel des régions de VIRE et FLERS,
le potentiel de consommation a été évalué par les services commerciaux et un tracé a été
proposé.
Dans le cadre de cette préétude, déterminez la structure d'alimentation nécessaire pour
alimenter ces régions, compte tenu des hypothèses suivantes :
- pression disponible au départ : 45 bar
- pression nécessaire à l'arrivée : 20 bar
- formule de perte de charge
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