Vous êtes sur la page 1sur 41

|1

PUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE


MINISTERE DE FORMATIONS PROFESSIONNELLES
INSTITUT DE FORMATION NATIONAL – BATHIOUA

Mémoire de fin d’étude pour l’obtention du diplôme


Technicien supérieur en hygiène sécurité et environnement

THÈME
RISQUE INCENDIE ET ELECTRIQUE

Présenté par  : Encadré Par :

SERGHINI OUSSAMA

BERAKNI MOHAMED

ABDELLI BILAL
|2
Promotion Juin 2022

Remerciements
Ce mémoire n'aurait pas vu le jour sans le soutien et le concours de
Mr, mon promoteur pour son esprit de collaboration, ses conseils,
sa disponibilité, ses remarques et commentaires permanents qui
m'ont conduit à toujours rechercher le travail bien fait. Je me tiens
à cœur de lui exprimer ma profonde gratitude et lui adresser mes
sincères remerciements.

Mes remerciements s’adressent également Mr, mon tuteur de stage


au sein l’inspecteur hygiène et sécurité, pour le temps qu’il a bien
voulu m’accorder et pour ses précieux conseils.

J'exprime ma gratitude envers... et... et... pour leurs aides.

Sans oublier Mr

Enfin, je tiens à remercier grandement ma famille et tous ceux qui


m’ont aidé pendant cette période.
|3

Dédicaces
Par le biais de cet humble et modeste travail synonyme de concrétisation
de deux ans de formation, de labeur et d’efforts, je dédie le fruit de ma
patience, de ma persévérance :

A la mémoire de mon cher père qui nous a quitté il y a déjà un mois de


cela ; en reconnaissance de tout ce qu’il a fait pour moi tout au long de son
existence, pour son soutien moral, son encouragement continuel, et pour sa
compréhension. Qu’il repose en paie au paradis du bon dieu.

A ma raison de vivre et ma fleur de vie ma mère, symbole d’amour


d’affection de bienveillance, pour sa patience, ses sacrifices, sa conscience,
ses conseils qui ont éclairé mon chemin, et surtout pour l’amour qu’elle m’a
apporté depuis ma naissance.

A la joie et le sourire de mes sœurs et mon frère qui a fait de ma vie un vrai
conte de fées, en témoignage de son soutien moral, et à qui je lui souhaite
un avenir plein de succès et une vie pleine de joie.

A mes très chers frères, symbole d’ambiance et de gaieté à qui je leurs


souhaite une vie pleine de bonheur et une carrière pleine de gloire.
|4

A une personne que je considère plus qu’un membre de la belle famille, une
personne qui a toujours sue me soutenir et me donner la force d’avancer et
que je remercie du fond du cœur, à..

A toute ma famille. A mes très chères tantes.

A tous mes frère et sœurs de Ness El Khir : Mohamed, Hassen, Ilyes,


Zineb, Sichem, Isma, Anis, Amel …

A tous mes camarades de promotion, et aux gens qui m’aiment et


m’estiment. Aux gens que j’aime
|5

SOMMAIRE
REMERCIEMENTS
DEDICACES

INTRODUCTION GENERALE

CHAPITRE I : LE RISQUE INCENDIE

Section 01 : La combustion

1. Définition de la combustion………………………………………………02
2. Triangle de feu…………………………………………………………….02
3. Tétraèdre du feu …………………………………………………...………04
4. Types de combustion ……………………………………………………...05
5. Différents points ………………………………………………………....05
6. Les limites d’inflammabilité………………………………………………06

Section 02 : Les classes des feux

1. Tableau des classes de feux.............................................................................9


2. Mécanisme d’extinction..................................................................................10

Section 03 : La propagation

1. Conduction......................................................................................................11
2. Convection.......................................................................................................11
3. Rayonnement...................................................................................................12

Section 04 : Explosion

1. Mécanisme de l’explosion...............................................................................13
2. Que ce qu’une explosion.................................................................................13
3. Déflagration/détonation...................................................................................13
4. Effet de la surpression.....................................................................................13
5. Quels sont les éléments propices à une explosion ?........................................14
|6

Section 05 : Les dangers cachés liés aux caractéristiques des gaz

1. Dangers liés à la densité..................................................................................15


2. Dangers liés à la phase d’un gaz ....................................................................16

Chapitre II : Le Risque Electrique


Section 01 : l’Electricité

Section 02 : Les accidents d’origine électrique

1. Contact direct..............................................................................................20
2. Contact indirect...........................................................................................21
3. Equation du risque électrique......................................................................22

Section 03 : Les effets et les conséquences sur le corps humain

1. Application de l’équation sur le corps humain...........................................23


2. Effets physiopathologiques du courant électrique sur le corps humain......23

Chapitre III : Les préventions et les interventions sur l’incendie et


l’électricité

Section 01 : Les préventions et les interventions sur l’incendie

1. Prévention et lutter contre l’incendie.


2. Intervention et lutter contre l’incendie. 

Section 02 : Les préventions et les interventions sur les accidents électriques.

1. Prévention des accidents électriques.


2. Intervention sur des accidents électriques.

CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
|7

INTREDUCTION  GENERALE
- Au sein du milieu de travail de nombreux facteurs sont présent, représentant
au tout de risque potentiels.
Par expérience on n’a conclu qu’une gravité variété de risques dont celui de l'incendie
et d'électricité.

Notre sujet (P.F.E) est consacré pour l’étude des risques électriques et d’incendie qui
sont souvent engendrés. Ce genre de risque est très important que ce soit au niveau
d’une petite ou grande entreprise que nous devons l’affronter

A cet effet nous avons pris en considération la manière de détection de ce genre de


problème, les mesures de sécurité à prendre et leur remède pour diminuer le risque.

L’intérêt de cette étude est de répondre à la problématique suivante :

Quelles les mesures à prendre pour éviter l’incendie et les accidents


électriques ?

La résolution de cette problématique nous mène à poser les questions suivantes :

 Quels sont les risques d’incendies ?


 Quels sont les risques électriques ?
 Comment prévenir et intervenir sur l’incendie et les accidents électriques ?
|8

Pour ce faire nous avons suggéré les hypothèses suivantes :

 Détecter le problème.
 Les mesures de sécurité à prendre.
 Les différentes solutions.

L’importance du sujet est dû fait voire quel dégât peut faire l’incendie ou l’électricité
dans le domaine d’industrie.

L’objectif visé dans ce travail est d’éviter les dégâts humains et matériels

Pour ce travail nous avons suivi la méthode descriptive.

 Pour répondre à ces questions, nous avons structuré ce travail comme suit :

- Le premier chapitre « Le risque incendie ».

- Le deuxième chapitre « Le risque électrique ».

- Le dernier chapitre « Les préventions et les interventions sur l’incendie et

l’électricité ».
|9

Chapitre I : Le Risque


Incendie
| 10

Section 01 : La combustion

1.1 Définition de la combustion :

La combustion est un processus d’oxydation qui se produit par réaction


chimique entre deux corps un combustible et un comburant pour donner
naissance à un ou plusieurs corps différents des premiers, les produits de
combustion. Il s’agit d’une réaction chimique s’accompagnant d’un dégagement
de chaleur.

On parle de combustion lente lorsque l’élévation de température devient


perceptible, mais sans atteindre une température donnant une lumière visible. Les
combustions vives correspondent à une réaction provoquant des températures
élevées. A l’extrême, quand la vitesse de propagation devient extrêmement
grande, on parle d’explosion

1.2Triangle de feu :
| 11

1.2.1 Comburant :
- Un comburant est le corps qui provoque et entretient la combustion du
combustible ; le plus souvent, le comburant est constitué par l’oxygéné présent dans
l’air ambiant ; la réaction de combustion est alors une oxydation ; mais il existe de
multiples autres comburants (halogènes, soufre, phosphore) ; si l’oxygène est le
comburant, sa concentration diminue très rapidement dans l’atmosphère (par
phénomène de consommation, oxydative) et expose les victimes au risque
asphyxique. Dans la pratique, l’oxygène peut se trouver soit à l’état pur, soi mélange
avec d’autre gaz, soit lors de la décomposition de certains produits chimiques. Dans
la plupart des cas, le comburant est l’oxygène de l’air ambiant (environ 21 /
d’oxygène 79 / d’azote).pour que l’air soit un comburant efficace il faut qu’il
contienne plus de 15 / d’oxygène.

1.2.2 Combustible :
- Toute substance susceptible de bruler, c’est à di pouvant être partiellement ou
totalement détruite par le feu, et considérée comme combustible. Les solides n
brulant pas en tant que tels. Ce sont les gaz et les vapeurs qu’ils émettent qui
brulent.

1.2.3 L’énergie d’activation :


- Pour déclencher le phénomène de combustion, un apport d’énergie, dite
énergie d’activation, est nécessaire. Il peut s’agir d’une flamme d’une étincelle, d’un
frottement, d’une source de chaleur. C’est la qualité de chaleur dégage par ce
1apport d’énergie qui est à l’origine de la combustion, mais la chaleur n’est en fait
qu’une manifestation de l’énergie. La source de chaleur apporte l’énergie
d’activation nécessaire au démarrage de la réaction chimique de combustion ; au
cours d’un incendie, la chaleur produit par le feu lui-même est responsable de l’auto
entretien de cette réaction
| 12

1.3 Tétraèdre du feu :


- L’énergie d’activation constitue l’amorce du processus de combustion.

En fait pour qu’un phénomène de combustion se développe, il faut plusieurs


conditions :

 Une quantité suffisante de combustible


 Maintien de l’apport d’oxygène
 Continuité du processus de réaction.

Cette réaction en chaine et exothermique et produit l’énergie de réaction


nécessaire au développement de l’incendie.

Le triangle du feu évolue aussi e tétraèdre par adjonction de l’énergie de


réactivation.

1.4 Types de combustion :

Selon la vitesse de combustion on distingue :

1.4.1 la combustion lente :


Il y a combustion lente lorsque celle-ci se produit à une température assez
basse pour qu’il n’y ait pas émission de lumière, ce qui correspond à une
température de surface inférieure à 500 C, mais cette température peut être
beaucoup plus faible.
C’est ainsi que lorsqu’un morceau de fer se rouille, la quantité de chaleur est
émis si lentement que la différence d températures entre l’ai et l morceau de fer
est insaisissable.

1.4.2 la combustion vive :


- Il y a combustion vive lorsqu’il y a émission de lumière, c’est ce qui correspond
au mot « FER ».
- Il y a lieu de distinguer deux types de combustions vives, les flammes en
incandescence.
 La flamme est un mélange de gaz combustible et l’aire, en combustion vive
 L’incandescence est forme de combustion vive des corps solides.(dans
beaucoup de cas la combustion vive se fait simultanément avec flamme et
incandescence).
| 13

1.4.3 La combustion spontanée :


- Certains martiaux se combinent lentement avec : oxygène de l’air dans la
température ambiante.
- Si les matériaux sont assez bien isolés au point de vue thermique, la chaleur
ainsi dégagée se dissipe très mal et la température augmente. La vitesse de
combustion peut alors s’accélérer entrainant une combustion vive e déclenche
spontanément un incendie.

1.5 Les différents points :

- Il existe donc, pour chaque produit, une température à partir de laquelle se


forment des vapeurs en quantité suffisante pour former avec l’air un mélange
inflammable pouvant être allumé, mais insuffisamment pour que la combustion
amorcée ne puisse se poursuivre d’elle-même si la source d’inflammation est
supprimée.
- Chaque produit selon sa densité ainsi ses points (éclair, inflammation, auto
inflammation)

1.5.1- Point éclair

- Un liquide est dit « inflammable » lorsqu’il émet des vapeurs qui, mélange
dans les proportions du domaine d’inflammabilité avec un comburant, sont
susceptibles de s’enflammer

1.5.2- Point d’inflammation

- Supérieur au point éclair de quelques degrés, c’est la température à laquelle le


liquide inflammable émet suffisamment de vapeurs pour former avec l’air un
mélange inflammable qui, une fois allumé est capable de rayonner assez de chaleur
vers la surface du liquide pour que la combustion puisse s’entretenir d’elle-même.

1.5.3- Température d’auto inflammation (auto ignition)

- En l’absence de source d’allumage, un mélange gazeux compris dans les


limites d’inflammabilité peut s’enflammer spontanément s’il est porté une certain
température.il s’agit de la température d’auto inflammation. Il n’est pas nécessaire
d’activer la totalité d’un mélange pour le faire bruler. Cette inflammation d’une
partie du mélange libère une énergie suffisante pour activer le solde.
| 14

1.6-Les limites d’inflammabilité :


- Concentrations limites d’un gaz ou d’une vapeur combustible, dans l’air ou
dans tout autre comburant en aval et en amont desquelles la propagation de la
flamme n’est pas possible, sont appelées « limites d’inflammabilité ». Si le
mélange est trop pauvre en combustible, l’inflammation ne se produit pas. Le
pourcentage est alors au-dessous de la limite inférieure d’inflammabilité (1,2).
- Au-dessus de ce seuil, le mélange combustible comburant pourra bruler

Tant que l’on n’aura pas dépassé un taux maximum de combustible au-delà
duquel le mélange serait trop pauvre en comburant ; ce second seuil est la limite
supérieure d’inflammabilité (LSI).

- L’intervalle entre la limite inférieure et la limite supérieure


d’inflammabilité s’appelle « domaine d’inflammabilité » ou « intervalle
d’inflammabilité ». Celui-ci varie fortement selon les gaz ou vapeurs combustibles,
la température, le taux d’oxygène et la pression.
- Une matière combustible sous forme gazeuse ou de vapeur ne peut
exploser que si elle est mélangée à de l’air avec une concentration compris
entre L2 et LSI. Ces valeurs sont généralement exprimées en pourcentage du
volume de gaz inflammable dans le volume total du mélange.
- LIE : c’est concentration en volume d’un gaz, à partir de laquelle il peut
être enflammé
- LLS : c’est la concentration maximale en volume d’un gaz, au-dessus de la
quelle il ne peut être enflammé
| 15

Section 02 : Les classes des feux


Selon la nature du combustible qui est à l’origine du feu, on dira que le eu
appartient à une classe bien déterminée :
 Feu de classe « A », s’il s’agit d’un combustible solide ex : bois, papier, tissu,…
 Feu de classe « B », s’il s’agit d’un combustible liquide ex : alcool, essence,
éther, huiles,…
 Feu de classe « C », s’il s’agit d’un combustible gazeux ex. : acétylène,
propane, méthane,…
 Feu de classe « D », s’il s’agit un combustible spéciaux ex : sodium, potassium,
phosphore,…

2.1 TABLEAU DES CLASSES DE FEUX :

Classes de feux Matériaux ou produit Agents extincteurs


inflammables
Classe « A » Produits à base de cellulose à l’état Eau avec ou sans additifs
Feux secs solide Eau légère - Mousse
(charbon, papier, bois, paille,…) Poudre polyvalente

Classe « B » B : liquides particulièrement Mousses


Feux de gras inflammables Poudres
(Ether, éthylène, propylène, etc.) B.C ou A.B.C eau
B-1 : liquide inflammables de
catégorie (jet pulvérisé)
halogènes CO2
Ou B-1 (essence, benzène,
kérosène, alcools)
(Liquides
B-2 : liquides inflammables de
catégorie
Solides
B-2 (fuel-oil, gaz, huile, graisse etc.)
Liquéfiables)

Classe « C » Méthane-Propane-Butane-Ethane- Poudres B.C ou A.B.C


Feu de gaz Acétylène- Halogènes CO2
GN-etc. …
Classe « D » Magnésium- sodium- alliages Poudre spéciale
Feu de métaux
| 16

2.2 Mécanismes d’extinction du feu :

- Il est important de comprendre la chimie du feu et les mécanismes


d’extinction du feu (Ex : de quelle façon réagit un produit avec le feu, pour
réussir l’extinction du feu). L’extinction du feu s’accomplit par l’élimination d’une
ou plusieurs parties du triangle du feu.
- La lutte contre le feu est avant tout une question de temps. En effet, le
feu couvre souvent
- Longtemps avant de se déclarer puis il se développe très rapidement et
devient vite incontrôlable.

A ce sujet, il est communément admis que :

-La 1ere minute : un verre d’eau suffit à éteindre


-La 2éme minute : un seau d’eau
- la 3éme minute : une tonne d’eau
- Il n’est donc pas question d’improviser. Chacun doit connaitre les gestes
essentiels à faire pour prévenir tout début de feu. De même, il faut éviter certaines
attitudes alors d’un sinistre, attitudes qui conduisent inévitablement à la catastrophe.

Section 03 : La propagation


- Le feu se propage par la chaleur qui existe entre deux corps ; cet échange
de chaleur se fait par trois mécanismes.
- Il se transmet sous l’action des échanges par transfert der chaleur qui
agissent séparément ou simultanément :
| 17

3.1- Conduction : quand la chaleur se propage a l’intérieur d’un corps


(corps solide ex métal)

- C’est le phénomène par lequel la chaleur est transmise par contact direct entre
solides ou fluides en repos, de parties chaudes vers les parties froides, jusqu’à
uniformisation de la température. La quantité d’énergie transférée dépend de la
source de chaleur, de la conductibilité du matériau et de la surface de contact

3.2- Convection: la transmission de chaleur se fait à l’aide du déplacement


de gaz et des fumées

- L’énergie thermique est transférée par les fluides en mouvement. Dans le


cas de l’incendie, les échanges de chaleur par convection se font essentiellement à
partir des gaz de combustion vers l’air ambiant. Les fluides se dilatent avec la
chaleur et leur masse volumique diminue. Devenus plus légers que les parties qui les
entourent, ils s’élèvent par rapport à elles. Ces courants de convection entraient les
gaz brulés, l’air et divers produits de combustion.

3.3- Rayonnement : semait par la radiation et en dehors de tout support


matériel

- Plus un matériau à une température élevée, plus il émet d’énergie sous la


forme de rayonnement électromagnétique (rayonnement infrarouge). Ce
rayonnement se propage en ligne droite à la vitesse de la lumière, sans support
matériel. Lorsque ce rayonnement atteint un élément, une partie est réfléchie, tandis
que l’autre est absorbée et se transforme en chaleur dans l’élément récepteur. Ainsi,
l’échauffement ou l’inflammation d’un élément va émettre vers les éléments voisins
un flux thermique dans la réalité d’un incendie, ces trois forme du transfert de
‘énergie calorifique coexistent, interférent ou agissent les unes sur les autres ou
conjointement. Selon les circonstances de l’incendie, l’un de ces trois modes de
transfert pourra sembler prédominer à un moment ou un autre du développement du
feu.
| 18

Section 04 : Explosion


4.1- Mécanisme de l’explosion :
4.1.1-Qu’est-ce qu’une explosion ?

- L’explosion est une combustion rapide.


- Une source d’activation et/ou, violente suffisante de la température ambiante,
provoque dans un milieu explosible, l’inflammation violente de cette atmosphère.
- De l’extension de ces gaz chauds de combustion, résulte une surpression.
- Le front de flamme est donc précédé d’une onde de choc !

4.2- Les deux formes d’explosion :


4.2.1- Déflagration __ la propagation se fait par diffusion des radicaux libres
elle est caractérisée par une vitesse de déplacement de quelques mètres à
quelques centaines de mètres par seconde.
4.2.2- Détonation __ la vitesse peut atteindre plusieurs kilomètres à la
seconde (jusqu’à 4 km/s).Et une surpression au-delà de 30b.
- Ce phénomène est différent, car la pression est tellement importante,
quelle monte en température le gaz, à son point d’auto inflammation.
- L’onde de choc est complètement liée au front d flamme, puisqu’elle le
produit.

Effet d’une surpression brutale :

 A 0.2b subit sans dangers. Vitres brisées.


 A 0.5b blessures des tympans. Dégâts divers.
 A 1 b blessures importantes
 A 1.4 b 1% de décès
 A 5b nombreux morts. Dégâts importants sur œuvres.

4.3- Quels sont les éléments propices à une explosion ?


- Pour qu’une explosion se produise 3 éléments sont nécessaires :
1. Une substance inflammable : gaz, vapeur, solide en suspension…
2. Un comburant (O2)
3. Une source d’inflammation : élévation de la température (atteinte du point
d’auto ignition) et/ou énergie d’activation.
| 19

- Pour qu’une atmosphère soit explosive, il faut que certaines conditions soient
réunies. Les quantités de chaque élément doivent être proportions adéquate.
- La limite inferieure d’explosivité : valeur en dessous de laquelle il ne peut y
avoir inflammation.
La limite supérieure d’explosivité : valeur au-dessous de laquelle il ne put y avoir
inflammation.

Section 05 : Les dangers cachés liés aux caractéristiques des gaz
5.1-Dangers liés à la densité :
- La recherche d’une fuite ou d’une nappe gazeuse, est directement
instruite par son poids, comparé à celui d l’air.
- Les gaz lourds se retrouvent dans les points les plus bas : étages
inférieurs, caves, égouts

Les gaz légers en hauteur : étages supérieurs

Exemple : Le Butane

 La densité de l’air est de 29.


 Masse molaire de C=12
 Masse molaire de H=1
 Masse molaire d’O2=32 (O=16)

Masse molaire de N =14


| 20

5.2- Dangers liés à la phase d’un gaz :


- L’état d’un gaz fonction de ses caractéristiques, par rapport à son
environnement : température et pression atmosphérique influent sur son état.
- Si le mot « gaz » et généralisé, il nomme la phase d’un produit.
- Pour les stocker et les transporter, ils son liquéfiés, par les distributeurs.
Cette liquéfaction est produite par refroidissement et mise en pression, à des
valeurs différentes selon les gaz.

Il est important de garder ces caractéristique à l’esprit, car lors d’opérations


incendie et de secours, nous les exploitons constamment :

 C’est pour ces mêmes raisons qu’une bouteille de butane ouverte en hiver, avec
des T’C inférieure à -5C, renversée, se videra sous forme liquide ; non pas gazeuse !

Mais dès que la T’C s’élève….

 On imagine aussi une fuite en partie haute, sur une citerne de propane : le gaz
sera propulsé e hauteur par pression et formera une nappe au sol car sa densité est
supérieur à l’air.
| 21

Chapitre II : Le Risque
Electrique
| 22

Section 01 : l’Electricité

- L’électricité est la forme d’énergie la plus utilisée.


- Bien adaptée aux impératifs de l’économie moderne.
- Assistance docile au servie des usagers.

Ne l’appelle-t-on pas la fée du logis


 Sa pénétration profonde dans la vie active et la contrée les plus éloignées du
pays, lui a plutôt donné un visage sympathique n’inspirant guère de crainte.
L’électricité peut néanmoins dans certaines conditions compromettre la sécurité des
personnes.
 L’homme est très vulnérable aux effets du courant électrique, mais face aux
risques il n’est pas désarmé
 En conséquence, l’utilisateur souvent mal informé est soumis à des risques
ignorés ou sous-estimés. Chaque année plusieurs familles sont endeuillées pour
n’avoir pas respecté certaines règles :
- d’utilisation de l’énergie électrique
- d’interventions ou de travaux sur des appareils ou installations électriques.
| 23

Tout salarié est amené à travailler avec du matériel électrique. Ce qui implique
que toute entreprise peut être confrontée à un accident d’origine électrique. Dans les
faits, on observe peu accidents du travail d’origine électrique, étant donné la
réglementation et les normes vigueur ; mais ceux qui ont lieu sont en général lourds
de conséquence connaitre et appliquer les principes de base de la sécurité électrique
permettront à chaque salarié de limiter les risques dans son entreprise.

Section 02 : Les accidents d’origine électrique


Comment surviennent les accidents d’origine électrique ?

L’électrisation ou électrocutions sont consécutive à des contacts directs,


ou indirects avec un conducteur sous tension.
1.1 Contact direct :
 Contact des personnes avec les conducteurs et les piques conductrices du
matériel électrique sous tension en service normal.

Exemple :

- Lors du bricolage sur un appareil électrique


- contact direct sur une prise
- contact avec un conducteur sous tension

CONTACT DIRECT

Travail proximité Contact avec pièce nue


pièce nue sous tension sous tension

Energie Personne
Electrique

Brulure,
Electrisation
Électrocution
| 24

CONTACT DIRECT

1.2 Contact indirect


 Contact des personnes avec des masses d’appareillages électriques mises
accidentellement sous tension.

Exemple :

- lors du défaut d’isolement de l’appareillage dû généralement au


vieillissement ou à la mauvaise qualité des appareils. (EX : réfrigérateur, machine
à laver, micro-ordinateur, photocopieur etc.…..).

CONTACT INDIRECT

Travail proximité pièce Contact avec pièce

mise accidentellement accidentellement sous


sous tension tension

Energie
électrique
Personne
| 25

Brulure, électrique, électrocution

CONTACT INDIRECT

1.3 Equation du risque électrique :

I Paramètres fondamentaux
dans la gravite d'une
U Électrisation

EQUATION DU
RISQUE ELECTRIQUE
I=U / R

U varie entre 220 V


U est élevé
& 220000 V
| 26

Intensité I

D’autant plus forte

R corporelle R propre du corps

Est faible R des surfaces de


contacts

Section 3 : Les effets et les conséquences sur le corps humain


 De 0 à 2 mA : seuil de perception sans douleur.
 De 3 à 5 mA : début de sensation douloureuse ou désagréable.
 De 5 à 8 mA : effet de choc risque de contractions de réflexe, chute...)

Effets de passage du courant alternatif


Intensité Perception des effets temps
0.5 à 1 mA Seuil de perception suivant l’état de la peau
8 mA Choc au toucher, réactions brutales
10 mA Contraction des muscles des membres 4 mn 30
20 mA Début de tétanisation de la cage thoracique 60s
30 mA Paralysie ventilateur 30s
40 mA Fibrillation ventriculaire 3s
75 mA Fibrillation ventriculaire 1s
300 mA Paralysie ventilateur 110 ms
500 mA Fibrillation ventriculaire 100 ms
| 27

1000 mA Arrêt cardiaque 25 ms


2000 mA Centre nerveux atteints instantané
 10 mA : seuil dit «  de non lâcher » crispation des muscles de la main, sans
possibilité de lâcher volontaire.
 15 mA : (plus de 02 secondes). Début de risques cardiaques réversibles
 30 mA : risque d’asphyxie si non rupture, par la contraction muscles
commandant la respiration.
 50 mA : risque de déclenchement de la fibrillation suivant le temps de passage

3.1. LES INDIVIDUE REAGISSENT-TOUS DE LA MEME MANIERE


LORSQUE LE COURANT ELECTRIQUE LES TRAVERSE ?
NON
 Les sujets fragiles sont plus vulnérables au passage du courant électrique.

Exemple :

 Les enfants
 Les malades
 Les femmes
- Mais il n’existe aucun être humain capable de résister aux effets destructeurs
du courant électrique.
-
3.2. QUE SE PASSE-T-IL LORSQUE LE COURANT ELECTRIQUE
TRAVERSE LE CORPS HUMAIN ?

Le passage du courant électrique à travers le corps provoque :

 La tétanisation des muscles


 La fibrillation ventriculaire
 La sidération des centres nerveux
 Les brûlures
 L’anurie
 Autres séquelles
| 28

a) La tétanisation des muscles


- Le passage du courant électrique dans le corps entraine la raideur
convulsive et douloureuse des membres comparables à celle du tétanos
(impossibilité de lâcher prise), elle dure tant que la victime est en contact avec le
courant et cesse dès que le courant est coup.

b) La fibrillation ventriculaire
- La fibrillation ventriculaire du cœur est un état ou les fibres du muscle
qui est le cœur se contractent de façon anarchique et entraine un dérèglement
cardiaque, et donc un arrêt de la circulation du sang, provoquant essentiellement la
perte de conscience, puis l’arrêt respiratoire conduisant à la mort apparente.

c) La sidération des centres nerveux


- Le passage du courant électrique dans le cerveau provoque une paralyse,
entrainant un arrêt respiratoire et un arrêt cardiaque.

d) Les brûlures
- Les brulures provoques par le passage du courant dans le corps sont plus
dangereuses que les brulures dues à la chaleur. Elles sont parfois indolores du fait de
la destruction des terminaisons nerveuses. Elles entrainent souvent des accidents
vasculaires très graves et demandent un temps très long pour la cicatrisation.
- Les lésions profondes qu’elles provoquent peuvent occasionner des
phénomènes et chocs graves, apparaissant trois à quatre jours après l’accident.

e) L’anurie
- Diminution progressive de l’émission urinaire pour aboutir au blocage
rénal et à la mort en 24 à 48 heures.

f) Autres séquelles :

Dans bien des cas, l’accidenté électrique aura des séquelles définitives de gravité
variable telles que :

 Séquelles rénales : diabète.


 Séquelles cardiaques : troubles cardio-vasculaires.
 Séquelles nerveuses : troubles nerveux et psychiques.
 Séquelles oculaires : décollement de la rétine, cataracte.
| 29

 Séquelles auditives : surdité totale ou partielle.


 Séquelles dues aux brulures : décomposition des os amputation

Chapitre III : Les préventions


et les interventions sur l’incendie
et l’électricité
| 30

Section 01 : Les préventions et les interventions sur l’incendie

1.1. Prévention et lutter contre l’incendie 

1.1.1. Principe d'une démarche de prévention :

Il faut identifier les origines possibles d'un incendie et les sources potentielles
d'inflammations. Les produits combustibles représentent un risque. Il faut donc
établir leur liste, étudier leur nature, connaître leurs caractéristiques physico-
chimiques, recenser leurs conditions de stockage ou d'utilisation. 
Pour éviter le risque d'incendie, il est nécessaire d'agir soit sur les combustibles, les
comburants ou les sources d'ignition. Mais il n'est pas possible de supprimer les
combustibles ou les comburants sur le lieu de travail ; l'action se portera donc sur les
sources d'ignition potentielles.

Comme tout risque professionnel, le risque incendie est évalué et retranscrit dans le
document unique qui permet ensuite à l'employeur d'élaborer un plan d'action
définissant les mesures de prévention et d'évacuation :

 Eviter les risques


 Evaluer les risques qui ne peuvent être évités
 Combattre les risques à la source
 Adapter le travail à l'homme
 Tenir compte de l'état d'évolution de la technique
| 31

 Remplacer ce qui est dangereux


 Planifier la prévention
 Prendre des mesures de protection collective en leur donnant la priorité sur les
mesures de protection individuelle
 Former et informer les salariés sur les risques et leur prévention.

1.1.2. Prévention du risque incendie :

Sensibilisation à la 1ère intervention  :

 Être capable de donner l’alarme


 Savoir transmettre l’alerte
 Savoir identifier les cheminements et les organes d’évacuation
 Mettre en sécurité les personnes par l’évacuation
 Maîtriser un départ de feu par l’utilisation des extincteurs à disposition

Équipier de 1ère intervention  :

 Savoir transmettre un message d’alerte


 Connaître les principes d’alarme et d’évacuation
 Connaître le risque incendie de son établissement
 Maîtriser l’utilisation de tous les moyens de première intervention
 Maîtriser leurs choix dans l’attente des secours

Exercice d’évacuation  :

 Contrôler le comportement des occupants


 Contrôler l’application et la validité des consignes d’évacuation
 Sensibiliser les occupants à leur mise en sécurité

Équipier de 2ème intervention  :

 Connaître les missions d’intervention d’une équipe de 2 interventions


 Identifier le lieu de rassemblement de l’équipe E.S.I.
 Apprendre à s’organiser et à intervenir en équipe
 Connaître les différents modes de développement et de propagation d’un
incendie
| 32

1.2. Intervention et lutter contre l’incendie

1.2.1. Les méthodes d'extinction :

Pour éteindre toute sorte de types d'incendie devrait supprimer les quatre


-
facteurs qui causent un incendie: le carburant, l’oxygène, la chaleur, la séquence de
réaction chimique, qui sont pyramide feu.
L’extinction d’un incendie peut se faire par différentes méthodes :

PAR DISPERSION :
Les éléments constitutifs du foyer étant séparés les uns des autres, la
-
température de l’ensemble s’abaisse et peut devenir insuffisante pour que la
combustion soit entretenue. Elle consiste en la séparation des éléments du foyer, en
général, grâce à un jet plein ou un déblai.
- Le déblai, notamment, participe à l’extinction par dispersion.

PAR ETOUFFEMENT:
L’oxygène étant indispensable à la combustion, il suffit, sauf cas particulier de
-
supprimer l'approvisionnement d'air au foyer de l'incendie. Donc, en diminuant le
renouvellement d’air au niveau du foyer, on entrave considérablement la combustion
et en supprimant complètement l’arrivée d’air, on éteint le feu. Ce moyen
d’extinction représente un danger; dans les atmosphères confinées, les combustions
| 33

se produisent avec un dégagement de gaz toxique (en particulier le monoxyde de


carbone (CO).

PAR REFROIDISSEMENT:
Le meilleur agent extincteur pour refroidir un foyer d’incendie est l’eau ou La
-
mousse. Elle agit surtout en se volatilisant, car c’est ainsi qu’elle absorbe le
maximum d’énergie calorifique.

Par arrêt de réaction en chaîne d'incendie  :


Une certaine capacité d'arrêter la réaction en chaîne des matériaux d'extinction
d'incendie, ce matériau est en poudre et halons.
 
| 34

Granulés de poudre absorbent la radicale libre réaction en chaîne de feu et de l'arrêter

1.2.2. Règles générales de lutte contre l’incendie:

 Vous devez combattre le feu avec la direction du vent et non réversible.


 S’éloigné de l'incendie à environ 3-5 mètres pour le combattre.
 Ne combatte pas l'incendie du milieu, mais d'avant en arrière. 
 Déplacez l'extincteur à droite et à gauche pendant le combat.
 Toujours combattu le feu de bas en haut.
 Ne pas laisser la scène de l'incendie en faisant en sorte amorti complètement.

1.2.3. Comment  utiliser les extincteurs :

Utiliser les premières lettres du mot anglais PASS  :


| 35

Section 02 : Les préventions et les interventions sur les accidents


électriques.

2.1. Prévention des accidents électriques.


2.1.1. Principales causes d’accidents

 A l’intérieur :
- Interventions illicites sur l’appareillage Sonalgaz.
- Défaut installations intérieures de distribution.

Exemple :

- Fil dénudé
- Prises non isolées
| 36

- Section insuffisante, multiprises.


- Défaut d’appareillages électriques.

Exemple :

- machine à laver.
- réfrigérateur.
-appareils de chauffage
- moteur
- armoires d’alimentation
- distributeurs de boissons
-micro-ordinateurs
- photocopieurs
- outils portatif à main (perceuse, etc...)

 A l’extérieur :
- Travaux de maçonnerie et de peinture à proximité des ouvrages
électriques
- Constructions non réglementaires (terrasses, balcons). A proximité des
lignes électriques
- Intervention sur antenne TV.
- Escalade des supports.
- Supports mis accidentellement sous tension.
- Conducteurs à terre sous tension (rupture due au mauvais temps).
- Rétrocession (alimentation par autre abonné).
- Travaux agricoles à proximité des lignes.
- Evolution engins de chantier au voisinage des lignes.
2.1.2. Les préventions pour éviter les accidents d’origine électriques :

 A l’intérieur :
 Installation  :
Toute installation électrique doit être bien conçue conforme aux normes et bien
entretenue.

 Préalablement au raccordement d’un appareil électrique sur une prise de


courant, assurez-vous que la tension (volts) indiquée sur l’appareil
correspond à celle du réseau SONELGAZ.

 Lorsque les fiches de courant sont détériorées, il est indispensable de n pas


les utiliser, et de les faire remplacer.
| 37

 Tous les appareils électriques doivent avoir leurs enveloppes métalliques


reliées à un circuit de terre.

 En cas d’incendie d’un appareil électrique, ou de l’installation elle-même,


coupez préalablement le courant électrique avant d’éteindre l’incendie.

 En cas d’odeur d’émail, de caoutchouc, ou sensation de picotement au


courant d’un appareil électrique, coupez le courant, débranchez votre
appareil et faites appel à un spécialiste « il Ya risque d’accident grave »

 Débranchez toujours vos appareils électriques avant de les nettoyer.

 N’utilisez aucun appareil électrique dans une salle d’eau.

 Disjoncteur

 L’installation électrique doit comporter :


 Un disjoncteur différentiel
 Et un circuit relié à une prise de terre,(vérification de la continuité et d la
valeur de sa résistance.

 Le dispositif de coupure de l’installation électrique »disjoncteur » doit être :


 Aisément reconnaissable
 Et disposé de manière à être facilement atteint.

 Si votre disjoncteur déclenche souvent, ce n’est pas normal :


 Soit que vous avez branché trop d’appareils électriques,
 Soit que vous avez un défaut sur un appareil ou sur votre installation
intérieure.

 Dans ces cas, il ne faut surtout pas « bricoler » le disjoncteur, c’est très
dangereux et c’est interdit.

 Procéder à la recherche du défaut ou remplacer le disjoncteur s’il est défaillant.

 En cas d’incendie dans une installation électrique, veiller à n’utiliser que les
extincteurs de type à poudre ou à neige carbonique (CO2)

 Appareillage  :
| 38

 Faites poser des prises de courant à éclipses, leurs trous sont fermés et ne
s’ouvrent que sur la poussée simultanée des deux broches d’une prise, vous
assurez ainsi la protection des tous jeunes.

 Pour débrancher un appareil électrique, il faut tirer sur la prise de courant et


non sur le cordon d’alimentation.

 Une rallonge électrique doit être en bon état, et toujours raccordée en premier
lieu à l’appareil et ensuite à la prise de courant.

 Débranchez toujours vos appareils électriques avant de les nettoyer.

 Le passage du courant électrique dans les fils chauffe modérément ces derniers,
mais si on branche trop d’appareils sur une prise, l’échauffement devient
excessif et il y a risque d’incendie.

 Lors d’acquisition d’un appareil électrique le prix d’achat ne doit pas être votre
seule préoccupation, il faut également veiller à la qualité du produit &acheté.
Certains appareils « bon marché » peuvent s’avérer très dangereux à utilisation
(contrefaçon).

 Débranchez toujours les appareils électriques en fin d’utilisation.

2.2. Intervention sur des accidents électriques.

2.2.1. Conduite à tenir en cas d’accident d’origine électrique

QUE FAIT – IL FAIRE EN CAS ACCIDENT  ?

- Lorsqu’une personne entre en contact avec un fil électrique sous tension


ou avec un appareil électrique en défaut, elle peut se trouver « TETANISEE3
c'est-à-dire, dans l’impossibilité de se dégager d’elle même ou d’appeler à l’aide.

Si c’est le cas :

 Gardez votre sang froid et ne vous affolez pas.


| 39

 Ne touchez surtout pas la victime, vous subirez le même sort.


 Sans perdre de temps, coupez le courant au disjoncteur.

La règle générale  : P.S.A

 P : protéger
 S : secourir
 A : alerter
a. Protéger
 But  :
Soustraire les personnes présentes et l’accidenté de tous conducteurs ou
pièce sous tension
 Moyens  :
Couper l’alimentation en énergie électrique
S’assurer que la remise sous tension ne pourra être effectuée

b. Secourir
 But  :
Assister la victime dans l’attente de l’arrivée des secours
 Moyens  :
Gestes enseignés lors des formations des secouristes, suivant le plan
d’intervention.
Si la victime est inconsciente, rétablissez sa respiration en pratiquant la
respiration « bouche à bouche » pour l’oxygéner.

c. Alerter ou faire alerter

 But  :
Prévenir les secours à l’aide d’un message d’alerte

 Moyens  :
Par téléphone : Les pompiers, un médecin, police secours.

Remarques importantes  :
Il est impératif de préciser :
 Le lieu précis
| 40

 La nature de l’accident
 Le nombre de victimes
 L’état apparent des victimes
 Les risques particuliers et les moyens à mettre en œuvre
 Ne jamais couper la communication le premier, attendre l’ordre du
correspondant.

CONCLUSION  :
Tout salarie est amené à travailler avec du matériel électrique.

Ce qui implique que toute entreprise peut entrer confrontée à un accident d’origine
électrique. Dans les faits on observe peu d’accidents du travail d’origine électrique,
ainsi que d’origine d’incendie, étant donné la règlementation et les normes en vigueur
mais ceux qui ont lieu sont en général lourds de conséquence connaitre et appliquer
les principes de base de la sécurité permettront à chaque individu de limiter les
risques dans son entreprise.
| 41

Bibliographie  :

INSTITUT – IMAGE. ARZEW – Risque Electrique

INSTITUT –IMAGE. ARZEW – Risque Incendie

Sit web : www.Institut-image.com

Email : contact@institut.image.com

Vous aimerez peut-être aussi