Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
MEMOIRE
Présenté en vue de l’obtention du diplôme de : MASTER
Intitulé
Par :
KAROUT WASSILA
BELHADJ SOUMIA
DEVANT LE JURY :
Président : ADJABI MOHAMED PR UBMA
Directeur de mémoire : AZZAG EL- BAHI PR UBMA
Examinateur : TOURAB WAFA MCB UBMA
Examinateur : KSENTINI A/HAMID MCB UBMA
REMERCIEMENTS
Mes remerciements Avant tout, louange à « ALLAH » qui ma donnée la force, le
courage et la patience de mettre ce modeste travail
Je remercie les membres de jury, chacun par son nom, qui m’a honoré en
acceptant d'examiner ce travail.
J’adresse mes sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué, de près ou
de loin, à la réalisation de ce travail.
WASSILA KAROUT
Dédicaces
Avec tout l’amour que l’on porter mon cœur je dédié ce fruit de tant
d’années a la plus chère au monde, la grande fontaine de l’amour, la
plus proche de mon cœur, ma mère AMINA ,le symbole de courage et
de tendresse celui qui m’a suivie le long de ce chemin mon père
DJAMEL
BELHADJ SOUMIA
Table des matières
I.4.1. Surtension à l'extrémité d'une ligne longue ouverte (effet Ferranti) :………...…….6
I.6.1.Claquage :………………………………………………………………….….26
I.7.Conclusion :……………………………………………………………………..….27
II.1.Introduction :………………………………………………………………….…..28
II.7.1. Céramique………………………………………………………………………...42
II. 9. Conclusion……………………………………………………………………………46
III.3. Conséquences des défauts de surtension sur les lignes de transport :………………..50
III.5.Simulation :……………………………………………………………………………54
III.5.1.Introduction :……………………………………………………………..…54
Table des matières
III.5.2. les courbes de simulation :………………………………………………….56
III.6.Conclusion :……………………………………………………………………………63
IV.1.Introduction :……………………………………………………………..……………64
IV.4. Moyens de protection contre les surtensions externes (la foudre) :……………........68
IV.4.3.1.Eclateur :……………………………………………………………71
Figure 1-5 : Modèle (Matlab / Simulink) pour l'étude du comportement d'une ligne……………………………….…9
Figure 1-8 : Surtension en extrémité d'une ligne lors de son déclenchement L3 = 500Km…………………………...12
Figure 1-9 : Augmentation de la tension en extrémité d'une ligne ouverte pour une tension de 60KV. 220K……..…13
Figure 1-10 : Augmentation de la tension en extrémité d'une ligne ouverte pour une tension de 380KV, 500KV…...14
Figure III-9 Signaux des courants dans le cas d’un défaut monophasé………………………………………………..56
Figure III-11 Signaux des courants dans le cas d’un défaut monophasé…………………………………………….57
Figure III-15 Signaux des courants dans le cas d’un défaut biphasé…………………………………………………..58
Figure III-17 Signaux des courants dans le cas d’un défaut biphasé………………………………………………..59
Figure III-21 Signaux des courants dans le cas d’un défaut triphasé………………………………………………….60
Figure III-23 Signaux des courants dans le cas d’un défaut triphasé………………………………………………….61
Figure IV-6 Détermination d’une zone protégée par la méthode de la « sphère fictive »……………………………..69
Introduction :
Les systèmes d’énergies électriques peuvent être soumis à des surtensions de toute
nature, ces surtensions sont très dangereuses dans la mesure où elles causent des dégâts
importants au niveau de l’isolation des lignes de transport et au niveau des équipements
constituants le système d’énergie électriques.
Les surtensions dans un réseau électrique peuvent être engendrées par une large variété de
facteur comme les défauts, les manœuvres, et la foudre.
La conception et le fonctionnement des réseaux électriques dépendent des matériaux
disponibles ainsi les propriétés des conducteurs et des isolants qui jouent un rôle très
important dans la gestion des réseaux électriques.
L’évolution du choix et du dimensionnement des isolateurs est basée sur l’analyse des
différentes contraintes que l’isolateur subi ; sachant que les surtensions électriques qui
peuvent provoquer leur détérioration en influence sur ses propriétés diélectriques et
électriques. [1]
Les isolateurs sont des éléments essentiels dans la conception d'une ligne aérienne. Leur rôle
est de relier les conducteurs sous tension aux supports et d'assurer l'isolement électrique entre
ces deux parties constitutives de la ligne. En effet, le choix du type d’isolateur, les contrôles
de réception, la surveillance
En exploitation doivent être faite avec un maximum de soin, pour assurer le bon
fonctionnement de la ligne [2].
De ce fait, les éléments constituant les systèmes de transport d’énergie électrique sont
exposés à diverses contraintes. Parmi celles-ci, la pollution et la dégradation de l’isolation
des isolateurs constituent un des facteurs de première
Importance dans la qualité et la fiabilité du transport d’énergie électrique [3].
Les dispositifs de protection des réseaux électriques contre les surtensions sont multiples :
le fil de garde ; l’éclateur et le parafoudre…etc. Il est nécessaire, en revanche, d’utiliser des
parafoudres dès que l’on veut réduire l’isolement des matériels ou améliorer la qualité de
service. Ces dispositifs présentent de meilleures caractéristiques de protection, moyennant
1
Chapitre : I
ANALYSE DES
SURTENSIONS
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
I.1.Généralités :
Les surtensions sont dues à des perturbations qui se superposent à la tension nominale d’un
circuit.
Elles peuvent apparaître :
* entre phases ou entre circuits différents, et sont dites de mode différentiel,
* entre les conducteurs actifs et la masse ou la terre et sont dites de mode commun.
Leur caractère varié et aléatoire les rend difficiles à caractériser et n’autorise qu’une
approche statistique en ce qui concerne leur durée, leurs amplitudes et leurs effets.
Le tableau I-1 représente les principales caractéristiques de ces surtensions. [1]
2
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
I.2. Définition :
On qualifie de surtension toute tension fonction du temps qui dépasse la tension crête
de régime permanent à sa tolérance maximale.
On définit aussi une surtension comme une impulsion ou une onde de tension qui se
superpose à la tension nominale du réseau. La figure I.2 montre un exemple de surtension.
Sur cette courbe on voit deux types de surtensions caractérisées par une impulsion de type
choc de foudre et une impulsion de type choc de manœuvres.
3
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
En plus, la durée de la surtension (T) cause un pic énergétique dans les circuits électriques
qui est susceptible de détruire des équipements,
La surtension peut être classées selon la durée (ou la gamme de fréquence) ou en fonction
de la nature du phénomène comme sur la figure [1-3].
4
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
Durée
Manœuvre
Classification Temporaire
Rapide
Apériodique
Nature
Périodique
Origines Interne
Externe (foudre)
5
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
I. 4. Surtension internes :
Ces perturbations peuvent avoir des formes alternatives ou oscillatoires dont la durée est
limitée au temps de fonctionnement des dispositifs de contrôle et de protection du réseau,
elles se présentent soit à la fréquence industrielle, soit à d’autres fréquences plus élevées.
- Effet Ferrant provoqué par le fonctionnement à vide d'une ligne de grande longueur ;
- Alimentation d'une charge capacitive au travers d'une impédance élevée ;
- Phénomène de Ferro résonance ; etc. [4]
I.4.1. Surtension à l'extrémité d'une ligne longue ouverte (effet Ferranti) :
Une ligne est un élément à constantes réparties que nous pouvons imaginer comme
constituée d'une échelle de cellules élémentaires : inductance série, capacité.
6
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
Une surtension peut se produire lorsqu’une ligne longue est alimentée à l’une de ses
extrémités et non chargée à l’autre.
Elle est due à un phénomène de résonance qui se manifeste par une onde de tension à
croissance linéaire le long de la ligne. En effet, avec L et C désignant respectivement
l’inductance et la capacité totale de la ligne ;
Us et Ue étant les tensions à l’extrémité ouverte et à l’entrée de la ligne,
Le facteur de surtension est égal à :
𝑼𝒔 𝟏
𝑺𝒅 = 𝑼𝒆 = 𝟏.𝑳.𝑪.𝝎² (1.1)
𝟏− 𝟐
Ce facteur de surtension est de l’ordre de 1,05 pour une ligne de 300 km et de 1,16 pour une
ligne de 500 km.
Ces valeurs sont sensiblement les mêmes pour les lignes HT et THT.
Ce phénomène se produit en particulier lorsqu’une ligne longue est brusquement déchargée.
[1]
Chaque cellule est constituée d'un circuit résonnant dont le gain est très légèrement supérieur
à l’unité. On conçoit donc bien que la tension sera plus élevée en extrémité de ligne et
que cette augmentation sera donc d'autant plus importante que la ligne soit plus longue.
Chaque cellule est constituée d'un circuit résonnant dont le gain est très légèrement supérieur
à l’unité. On conçoit donc bien que la tension sera plus élevée en extrémité de ligne et
que cette augmentation sera donc d'autant plus importante que la ligne soit plus longue.
𝟏
𝑰(𝒙) = 𝑰𝟎. 𝐜𝐨𝐬𝐡 𝜸𝒙 − 𝒁𝒄 𝑽𝟎 𝐬𝐢𝐧𝐡 𝜸𝒙 (1.3)
7
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
R j.L
Zc : Impédance caractéristique, Zc=
G jC
𝑽𝟎 𝐜𝐨𝐬𝐡 𝜸𝒍
𝑰𝟎 𝐜𝐨𝐬𝐡 𝜸𝒍 = 𝒁𝒄
(1.4)
Tant que ; l est suffisamment petit ; l’équation (4) peut se limiter à son développement au
second ordre ; soit :
²l ²
V (l ) V0 (1 ) (1.6)
2
Donc :
L R
Zc = et = j LC
C Zc
On déduit donc :
V = V0 (1+5,5.10-7.L²) (1.7)
8
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
Etant donné que le déclenchement s'effectue en triphasé et afin d'alléger les calculs on a pris
en considération une seule phase de la ligne.[4]
U = 380 KV
R0 = 0.2568 Ω / Km
L 0 = 2.0 mH / Km
C 0 = 8.6 nF/ Km
9
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
10
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
11
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
12
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
U = 60 kV, U = 220 kV, U = 380 kV, U = 500 kV. Les résultats de ce programme sont
interprétés par les courbes des figures (1-9 et 1-10)
13
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
14
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
Ceci est dû à l'effet capacitif de la ligne (capacité entre la ligne et la terre et capacité entre les
phases).
Pour les deux simulations la tension à la fin de la ligne est supérieure à la tension d'entrée
de ce qui va influer de façon négative sur l'isolation.
Ce phénomène peut sembler paradoxal : les lignes électriques sont habituellement connues
pour leur "chute de tension" lorsqu'elles sont parcourues par un courant, mais lorsqu'elles ne
sont pas parcourues par aucun courant, le phénomène est inversé.
L'extrémité ouverte de la ligne est à un potentiel plus élevé que celle connectée au réseau. Ce
phénomène est potentiellement destructeur pour les équipements du réseau (contournement
perforation des isolateurs [4].
Les réseaux de distribution sont constitués de lignes triphasées alimentées chacune d'elles par
une source équivalente à la mise en série d'une impédance et une f.é.m. imposant une
différence de potentiel entre la phase considérée et un point de référence, dit point neutre.
Prenons le cas simple d'une alimentation en étoile comme l'indique la figure [I-11].
15
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
Que le neutre soit à la terre ou pas, en régime équilibré, son potentiel se fixe à celui de la
terre.
Dans le cas d'un défaut monophasé, au contraire, on voit immédiatement que le potentiel entre
les phases saines et la terre reste à la tension simple (phase - neutre) lorsque le neutre de la
source est directement connecté à la terre, alors il prend la valeur de la tension composée (phase
- phase) lorsque ce neutre est isolé.
Le facteur de défaut (Sd) : c’est le rapport entre la tension efficace la plus élevée entre une
phase saine et la terre lors d'un défaut monophasé, et la tension entre phase et terre qui serait
obtenue au même point sans défaut.
16
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
R1
Ls D1 D2
transit ( P.Q ) 3 R2
E V1 V2
Le transit d'énergie provoque dans les impédances du réseau des chutes de tension.
V Z L i (3.1)
Donc:
S ch * P jQ
I= (3.3)
V2* V2 *
Alor:
P jQ P.R Q. X X .Q
V ( R+j X ) (3.4)
V2 * V2 * V2 *
Supposons maintenant que (D 2 ) est ouvert; la charge va donc disparaître, On aura alors
une ligne qui est représentée par sa capacité. On peut écrire :
17
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
E = V V 1 (3.5)
1
E j. X S i V1 j. X s i j i
C
1
E j.( X s )i (3.6)
C
j
V1 = i (3.7)
C
V1 1 1
(3.8)
E 1 X sC1 1 Ls C0 2l
Les différentes expressions données ci-dessous montrent clairement que les surtensions
dues aux pertes de charge sont d’autant plus importantes :
I. 4.4 Ferrorésonance :
La ferrorésonance est un phénomène de résonance non linéaire qui affecte les réseaux
de transport et de distribution de l'électricité. Des phénomènes oscillatoires
harmoniques, mais aussi pseudopériodiques, se manifestent dans un circuit électrique
composé de plusieurs inductances non linéaires et d'une capacité alimentée par une
source de tension généralement sinusoïdale. Au-delà des surtensions transitoires, ces
perturbations en électrotechnique peuvent être très importantes et mettre en péril
l’intégrité du matériel.
18
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
En effet, ce circuit est représenté par une inductance série à noyau saturable L et la capacité
du réseau C, ceci facilite la compréhension de ce phénomène grâce à la courbe 𝑈 = 𝑓(𝑖).
UC = i/ C ω , UL = L ω i, U = i/ C ω - L ω i ( 1)
19
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
20
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
21
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
Les nuages orageux sont d’énormes masses occupant une surface de plusieurs dizaines de kM²,
ayant une épaisseur de plusieurs kM et surplombant à une hauteur moyenne de 2kM. Leur
volume peut dépasser 100 kM³ et leur masse est de l’ordre de centaines de milliers de tonnes
d’eau.
Une fois les charges séparées, le transfert des charges peut avoir lieu parce que les porteurs
sont de natures différentes : ceux qui portent les charges positives sont assez légers pour être
entraînés par le courants ascendants, ceux qui portent les charges négatives sont assez lourds
pour tomber malgré ces courants. On a constaté que la pulvérisation de l’eau par un courant
d’air a pour effet de l’électriser. Globalement, le nuage orageux constitue un véritable dipôle,
et les charges de signes contraires créent entre elles des champs électriques intenses. Lorsque
le gradient limite de claquage est atteint, il y a décharge ; lorsque celle-ci a lieu entre couches
intérieures d’un nuage, on parle d’éclair intra - nuages et lorsqu’elle a lieu entre nuage et sol,
c’est la foudre.
La foudre est un amalgame complexe des phénomènes physiques et électriques trouvées dans
la nature. La première phase d'un coup de foudre est toujours formée d'un pré décharge peu
lumineuse, appelé traceur (ou leader), qui progresse à travers l'air neutre avec une vitesse
relativement faible. Ce pré décharge à son origine soit dans le nuage, et elle progresse alors
en direction du sol, ou de façon inverse, où elle progresse vers le nuage en prenant son
origine dans le sol.
Dans les deux cas, tout se passe comme si le canal formé entre le sol et le nuage constitue un
pont suffisamment conducteur pour préparer la voie à un courant intense qui constituera le
22
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
coup de foudre proprement dit. Par conséquent, en premier lieu on classe les coups de
foudre selon le sens de développement du leader, en coups de foudre descendants et coups de
foudre ascendants. En second lieu, on classe les coups de foudre selon le sens d'écoulement
du courant principal, en coups positifs, lorsque c'est la partie positive du nuage qui se
décharge, et coups négatifs, lorsque la partie négative du nuage se décharge.
23
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
L'impulsion de tension va se propager le long de la ligne vers les pylônes en subissant des
déformations dues aux éventuels amorçages des chaînes d'isolateurs. En effet, lorsque la
surtension arrive au niveau d'un pylône où le conducteur est suspendu par une chaîne
d'isolateurs, selon les valeurs respectives de la tension de tenue de cette chaîne et de l'amplitude
de la surtension, il y a ou non amorçage. En cas d'amorçage, il y a défaut d'isolement de la
ligne dont l'élimination nécessite l'ouverture des disjoncteurs. Sachant que l'ordre de grandeur
de Zc est de 300 Ω à 400 Ω et que les courants de foudre les plus faibles sont de l'ordre de 3 à
4 kA, on voit que l'amorçage sur le premier pylône rencontré est pratiquement systématique
sur les lignes de tension inférieure à 400 kV dont l'isolement en choc de foudre est inférieur
ou de l'ordre de 1 000 kilo.
24
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
Si le coup de foudre tombe sur un pylône ou un câble de garde qui lui est relié, l'écoulement
du courant vers la terre entraîne une élévation de potentiel de la tête du pylône. Ce potentiel
dépendant de son inductance propre L et la résistance de terre R au choc .
𝑹 𝑳 𝒅𝒊
𝑼 = 𝒊. 𝟐 + 𝟐 . 𝒅𝒕 (4.2)
Lorsque la différence de potentiel aux bornes des chaînes d'isolateurs supportant les
conducteurs de phase atteint ou dépasse leur tenue diélectrique, il y a amorçage d'au moins
une d'entre elles. On parle alors d'amorçage en retour .[5]
25
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
Les surtensions se propagent le long de la ligne vers les postes et peuvent à nouveau
provoquer des amorçages sur d'autres pylônes si le coup de foudre est de forte amplitude et
la tenue diélectrique des chaînes d'isolateurs est faible (quelques centaines de kilovolts). On
retrouve alors les phénomènes décrits dans le paragraphe précédent.
I. 6.1Claquage :
Le claquage est un phénomène se produit lorsque la tension dépasse la tension
d’isolement.
Il est souvent produit entre un conducteur actif et des masses métalliques reliées à la
terre.
Le claquage dans l’air se manifeste par l’amorçage d’un arc et crée un dépassement de
la tension d’isolant d’air, c’est le cas pour deux circuit imprimés voisines.
Effacement de mémoire.
26
CHAPITRE : I ANALYSE DES SURTENSIONS
Les pics des surtensions de très courtes durées sont assimilables à une décharge
d’électricité désagréable mais inoffensive.
L’écoulement des charges de foudre à la terre peuvent introduire un certain danger
pour les personnes (la tension de pas, élévation de potentiel de certain masses
métalliques). [5]
I.7 Conclusion :
L’importance d’étude des surtensions dans la gestion des réseaux électriques à haute
tension nous permet de faire l’étude des isolants qui sont l’intérêt du deuxième chapitre.
27
Chapitre : II
ANALYSE DES
MATERIAUX
DIELECTRIQUES
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
Introduction :
Les isolants ou diélectriques sont des matériaux ayant une résistivité très élevée :
De l’ordre de108`a 1016 Ω.m car ils contiennent très peu d’électrons libres. Un isolant est
caractérise par ses propriétés électriques, mécaniques, chimiques et thermiques. Un bon
isolant ne devrait pas laisser passer de courant lorsqu’il est soumis à une tension continue.
Autrement dit, sa résistance en CC doit être infiniment grande. Cependant, en pratique, un
courant de fuite très faible circule dans tous les matériaux isolants utilises en HT continue.
Le courant passant à travers un isolant en HT continue est également constant et est appelé
courant résiduel. En HT alternative, n’importe que matériau isolant laisserait passer un
courant capacitif.
Les isolants sont utilisés pour :
- assurer une séparation électrique entre des conducteurs portes a des potentiels différents
afin de diriger l’écoulement du courant dans les conducteurs désirés → protection des
personnes et des équipements ;
- supporter les éléments d’un réseau électrique et les isoler les uns par rapport aux autres et
par rapport à la terre ;
- remplir les fonctions de diélectrique d’un condensateur
Dans les réseaux de transport d'énergie électrique, l'isolement pylône-conducteur est assuré
par une chaîne d'isolateurs. Chaque chaîne est caractérisée principalement par sa longueur de
fuite (nombre d'éléments). Cette longueur est adéquate au niveau de tension de service.
L'isolateur est un matériau isolant solide, capable de résister à la contrainte électrique. Il est
caractérisé par une grande impédance au passage du courant électrique . Son rôle des
isolateurs est de relier les conducteurs aux supports en assurant leur isolation électrique.
Dans ce travail, nous allons parler sur les types des isolateurs et les matériaux utilisés dans la
fabrication.
28
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
- Du profile de l'isolateur.
II.2Les isolateurs :
II. 2.1. Définition des isolateurs de haute tension :
L'isolateur est utilisé comme son nom l'indique pour l'isolement entre deux corps ou deux
Pièces sous différentes tensions pour empêcher les courts circuits, les pertes de courant et les
charges d’électrocution. L'isolateur est un matériau solide, liquide ou gaz qui a une très
grande résistance au passage du courant et dont la conductibilité est pratiquement nulle [2].
30
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
* l'intervalle d'air.
* le matériau diélectrique.
* l'interface air-matériau diélectrique (la longueur de l'interface constitue la ligne de fuite,
ligne le long de laquelle circulerait le courant de fuite).
II.2.3.2. La ligne de fuite Lf : C'est la plus courte distance, suivant les contours de
la surface extérieure des parties isolantes, mesurée entre les parties métalliques.
II. 2.3.3. La ligne de contournement Lc : C'est la distance la plus courte dans l’air
entre deux parties conductrices [2]
31
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
II.3.Caracteristique diélectrique :
Sa capacité est :
C =Ԑ S/e [1.1]
32
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
Ԑr =C/C0 [1.3]
Par rapport aux positions relatives de la direction du champ électrique et des surfaces
principales de l’isolant, la rigidité diélectrique peut être transversale ou longitudinale.
33
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
E=U/d (1.4)
Sous l'action du champ électrique, toutes les charges se mettent en mouvement. Dans un
diélectrique ce mouvement est un courant électrique, le mouvement des charges libres bien
que leur quantité est, très faible constituent un courant de fuite.
Ce dernier a deux chemins possibles : il passe à travers le diélectrique lui-même ou bien il
s'écoule par la surface du diélectrique. On aura donc un courant de fuite surfacique et un
autre volumique. Chacun d'eux développe une résistance surfacique (RS) et une autre
volumique (𝑅𝑣) .
34
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
:
Figure 3.5 Circuit équivalent d’un isolateur en courant alternatif
C représente la capacité entre les deux conducteurs et la résistance R est la résistance
d’isolement de l’isolant, elle est toujours ≥ 1012 Ω.
L’angle de pertes δ est défini comme étant l’angle complémentaire du déphasage entre la
tension U entre les conducteurs et le courant de fuite I traversant l’isolant :
On a :
35
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
- oxydation ;
36
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
37
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
A : le capot.
B : le diélectrique (verre trempé ou
céramique).
D : le ciment de fixation.
C : la tige.
L : Plus courte distance dans l'air entre le
capot et la tige.
ε : Longueur du canal de perforation, ε
<< L/2.
39
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
40
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
41
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
II.7.1. Céramique :
Le développement et la fabrication des céramiques datent depuis longtemps à cause de leurs
performances. Pour les isolateurs qui vont être utilisés dans des lieux où il y a des contraintes
mécaniques très importantes, on utilise de préférence des céramiques à grains très fins.
42
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
Souvent on trouve les céramiques dans les postes : isolateurs supports, couverture isolante
des sectionneurs, des disjoncteurs, des transformateurs de potentiel, des bornes de traversées
des transformateurs de puissance [2].
43
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
44
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
45
CHAPITRE : II ANALYSE DES MATERIAUX DIELECTRIQUES
Les gouttelettes d'eau sur la surface de l'isolateur affectent la distribution du champ sur cette
surface (la permittivité relative de l'eau est élevée ce qui augmente l'intensité du champ aux
voisinages.
II. 9. Conclusion:
Ce chapitre, nous a permis d’analyser les différents types d’isolateurs selon leurs
caractéristiques électriques et mécaniques.
Les isolateurs qui relient les conducteurs aux supports en assurant leur isolation électrique,
sont des éléments essentiels dont dépendent la sécurité d’exploitation, la qualité et la
continuité de service.
46
Chapitre : III
LES EFFETS DES
SURTENSIONS
ET LEURS
SIMULATIONS
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
III. 1. Introduction :
Les effets des surtensions sont nombreux telle que les défauts d’isolation de toute
nature ; défauts mécaniques, thermiques et électriques.
Chaque système d’énergie électrique est soumis à des perturbations qui affectent la
qualité et la stabilité du réseau.
Ce chapitre, va être consacré à l’étude des différents types de défauts électriques, leurs
pourcentages réels, leurs causes et leurs conséquences.
III.2. Définition :
On appelle un défaut, toute perturbation qui engendre des modifications des paramètres
électriques d’un ouvrage, il est caractérisé par un phénomène non conforme au
fonctionnement normal du réseau et pouvant dans certains cas conduire à un effondrement
électrique de celui-ci et la mise en danger de son environnement [5].
47
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
Les défauts peuvent être caractérisés par leur nombre de conducteurs, leur durée et
l'intensité du courant.
Plusieurs types de court-circuit (Figure III.1) peuvent se produire dans un réseau électrique
:
A. Triphasé : Il s'agit d'un défaut entre trois phases par l'intermédiaire de la terre ou
non.
B. Biphasés : entre deux phases du réseau.
Ou défaut entre deux phases par l'intermédiaire de la terre.
C. Monophasé : Il s'agit d'un défaut entre une phase et la terre. | [5]
Ils nécessitent le fonctionnement des protections et sont éliminés par les automatismes de
reprise de service après une ouverture d'environ 0,3 s ou par le disjoncteur shunt.
Ils nécessitent le fonctionnement des protections et sont éliminés par les automatismes de
reprise de service à l'issue du 1er ou du 2ème réenclenchement lent.
Défaut monophasé évoluant au même lieu en défaut biphasé ou triphasé (accompagné d'un
creux de tension perceptible par les clients).
Ces défauts ne se produisent pas à la même fréquence, car les statistiques donnent la
répartition suivante :
*Auto-extincteurs : 5 %.
* Fugitifs : 70 % à 80 %.
49
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
* Permanents:05% à 15 %.
Ces chiffres justifient l’utilisation d’appareils automatiques qui coupent les départs affectés
le temps nécessaire à l’élimination des défauts non permanents [5].
Les effets des défauts sont surtout à redouter sur les réseaux H.T et T.H.T qui sont :
Dans la gestion des réseaux électriques les défauts qui sont les courts circuits.
CC monophasé 80%
CC biphasé 15%
CC triphasé 5 %
Ces courts circuits monophasés engendrent des défauts qui entraine le déplacement du point
neutre figure III.
La norme NF C 15-100 définie les mesures de protection nécessaires pour tous types
d’installations électriques, en déterminant trois régime de neutre :
Confondus ou séparés).
51
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
52
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
En présence d’un premier défaut d’isolement, la tension phase-terre des phases saines est
portée de manière permanente à la tension composée du réseau.
Les matériels BT doivent donc être dimensionnés pour supporter, pendant le temps de la
recherche et de l’élimination du défaut, une tension phase/masse de racine trois la tension
simple et non la tension simple.
Figure [III .5]: réseau à neutre isolé Figure [III -6] : déplacement du
point neutre [7]
𝑼 = √𝟑 𝑽𝒔 ………….. (4.2)
53
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
III.5.Simulation :
III.5.1Introduction :
On utilise le logiciel MATLAB pour analyser les défauts électriques dans un réseau
électrique.
La figure III. Suivante représente le réseau triphasé à l’aide des blocs du Sim Power
System.[8]
54
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
55
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
Icc monophasé
Figure [III-6] Signaux des courants dans le cas d’un défaut monophasé
ZOOM
56
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
Figure [III-8] Signaux des courants dans le cas d’un défaut monophasé
Vcc monophasé
58
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
60
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
Figure [III- 21] Signaux des courants lors d’un défaut triphasé
Vcc triphasé
Lors de l’analyse des CC on remarque que le CC monophasé est le plus fréquent 80%.
Donc les phases alimentées normalement en monophasé devient en tension composé d’où
ils perdent leur isolation.
Dans chaque défaut il y a une forte augmentation du courant dans les phases
affectées et diminution de l’amplitude de la tension. En outre, à chaque défaut considéré, il
y a un changement considérable des déphasages des tensions et des courants, même pour les
phases qui ne sont pas affectées.
62
CHAPITRE : III LES EFFETS DES SURTENSION ET LEURS SIMULATIONS
III.6.Conclusion :
L’analyse par simulation des différents courants de court-circuit a montré le danger de ces
derniers à cause de leurs valeurs élevées qui égale trois fois le courant capacitif de régime
normal.
La détermination de ces courant de court-circuit est très importante pour le choix des
appareilles de protection des différentes installations qui sera l’intérêt du prochain chapitre.
63
Chapitre : IV
PROTECTION
ELECTRIQUE
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
IV.1. INTRODUCTION :
Les systèmes de protection permettent d’éviter les conséquences des incidents qui peuvent
être dangereuses pour les personnes et pour le matériel.
Pour cela ils doivent pouvoir :
Toutes les protections utilisées contre les surtensions internes et externes consistent à dévier
le courant vers la terre. Notons que les perturbations dues aux coups de foudre directs
(déclenchement et réenclenchement des disjoncteurs) sont beaucoup plus fréquentes que les
dégâts eux-mêmes dont on a appris à se prémunir.
64
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
65
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
66
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
IV.3.2.2Transformateurs de tension :
Ils ont le même principe que les transformateurs de puissance, mais les tensions
primaires et les tensions secondaires sont en phase.
Les bornes sont repérées de telle manière que la tension secondaire soit en phase avec la
tension primaire. [9]
67
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
Les dispositifs utilisés pour écrêter, limiter les sur tensions transitoires de forte amplitude,
sont câble de gardes, parafoudres, éclateurs et le paratonnerre, Ils sont généralement
dimensionnés pour intervenir sur les surtensions de foudre.
IV.2.1.Paratonnerre :
Le Paratonnerre est un conducteur relié à la terre qui présente au sommet une forme pointue.
Il est placé sur ou près de l’installation à protéger
68
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
Le point d'impact de la foudre est déterminé par l'objet au sol le plus proche de la distance
d'amorçage d du traceur. Tout se passe comme si le traceur était entouré d'une sphère
fictive de rayon d se déplaçant à protection, il faut que la sphère fictive roulant sur le sol
atteigne le paratonnerre sans toucher les objets à protéger.
De façon approximative, la protection contre les coups de foudre directs est bonne dans un
cône dont le sommet est la pointe du paratonnerre et le demi-angle au sommet est
69
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
Elle représente la distance de capture (saut final) entre le traceur et le sommet de la tige. Elle
est donnée par la formule empirique :
dc=6.7*10.8……….(4.3)
Le câble de garde (ou câble protecteur) est constitué d’un ou plusieurs conducteurs d’un
diamètre inférieur ou équivalent au conducteur de phase d’une ligne. Il est situé
parallèlement aux conducteurs de phases à un niveau supérieur à ceux – ci et relié à la terre
par l’intermédiaire de chaque pylône
Le câble de garde, dont le but initial est de protéger les conducteurs de phases d’une ligne ou
d’un poste contre les impacts directs de la foudre, joue un certain nombre d’autres rôles
parallèles :
Rôle statique
Rôle dynamique
IV.2.2.a.Rôle statique :
Le câble de garde contribue à la réduction du potentiel statique des conducteurs de phases
d’une ligne placés sous un nuage orageux. Ceci n’est valable que si les conducteurs de
phases sont laissés flottants, ce qui en pratique n’est jamais le cas. En effet, les lignes sont
alimentées ou mises à la terre pour des raisons de sécurité.
70
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
IV.3 Eclateur :
A l'endroit où il est installé dans le réseau, l'éclateur représente un point faible pour
l'écoulement des surtensions à la terre et protège ainsi le matériel.
71
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
Aux bornes de l’éclateur produit un arc électrique qui dévie le courant vers la
72
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
IV.3.2 Avantages :
2- Leur simplicité.
4- Très robuste.
IV.4.3.3.Inconvénient :
Pour pallier les inconvénients des éclateurs, différents modèles de parafoudres ont été conçus
dans le but d'assurer une meilleure protection des installations et une bonne continuité de
service.
Les parafoudres à résistance variable avec éclateur sont les plus répandus dans
Actuelle est vers les parafoudres à oxyde de zinc qui possèdent des performances
Meilleures.
73
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
La varistance est une résistance non linéaire ou variable qui chute considérablement lorsque
la tension augmente. En fonctionnement normal en l’absence de surtension, la résistance de
la varistance est très élevée et empêche le passage du courant de la ligne vers la terre. Par
contre, en régime de surtension la résistance chute subitement pour dévier le courant, et donc
la surtension, vers la terre.
Quand l’onde de tension arrive par la ligne électrique, le courant de la foudre choisit le
chemin le moins résistant, celui de la varistance, et dévie ainsi vers la terre. C’est
pratiquement le même principe de fonctionnement que l’éclateur, car dans les deux cas c’est
la résistance de l’équipement de protection qui chute :
Pour l’éclateur grâce au claquage, pour la varistance grâce à la résistance non linéaire.
74
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
On a choisi pour les abscisses une échelle logarithmique par exemple, quand le courant est
multiplié par 107, la tension aux bornes de la varistance n’est multipliée que par 2 environ.
La résistance est non linéaire et la chute de tension très faible, ce sont là les deux propriétés
principales de la varistance.
IV.4.4.3 Caractéristiques :
Courant de décharge d'un parafoudre
Onde de courant écoulée par le parafoudre après amorçage des éclateurs série.
Courant de suite d'un parafoudre
Courant à fréquence industrielle débité par le réseau et écoulé par le parafoudre après
le passage du courant de décharge.
Tension résiduelle d'un parafoudre
Tension qui apparaît entre les bornes d'un parafoudre pendant le passage du courant de
décharge.
75
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
a.1Principe de fonctionnement :
Un parafoudre à SiC (carbure de silicium) est constitué par des résistances non linéaires
(varistance) au SiC en série avec des éclateurs. Lorsque la tension dépasse le niveau
d'amorçage, les éclateurs s'amorcent et provoquent l'écoulement du courant de décharge à
travers les résistances. Lorsque la tension augmente, les valeurs de ces résistances diminuent
rapidement et limitent ainsi la surtension.
Une fois la tension revenue à la valeur normale du réseau, le courant est limité à une faible
intensité et peut être facilement interrompu par les éclateurs à son premier passage par zéro.
Après écoulement de l'onde de choc à la terre, le parafoudre n'est soumis qu'à la tension du
réseau, et le courant de suite se trouve limité par la varistance.
76
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
IV.4.1 Avantages :
- Les contraintes atmosphériques sont éliminées car l'ensemble est placé dans une enveloppe
de porcelaine étanche remplie d'un gaz sec (air ou azote).
- Moins de dispersion de la tension d'amorçage, surtout pour les surtensions à front raide.
IV.4.2 Inconvénients :
Les céramiques à SiC supportent très mal un écoulement prolongé de courant. De ce fait, un
parafoudre ne doit jamais fonctionner lorsqu'il est soumis à une tension temporaire ; l'énergie
qu'il aurait à dissiper provoquerait sa destruction.
- Pour le fonctionnement correct des parafoudres, il faut que la tension appliquée soit
uniformément répartie entre les éclateurs. On fait face à ce problème par des systèmes de
répartition de tension résistifs ou capacitifs, ce qui fait augmenter le prix de l'appareil et le
rend plus complexe et moins fiables.
C’est au cours des années soixante que des varistances constituées d’une céramique à base
d’oxyde de zinc sont apparues sur le marché pour la protection des circuits électroniques.
Dès 1970, des constructeurs de parafoudres se sont lancés dans la mise au point de
77
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
* d’une part, ils ont un coefficient de non-linéarité si important que l’on peut en faire des
parafoudres sans éclateurs.
* d’autre part, leur capacité d’absorption d’énergie est élevée et on peut les utiliser sur tous
les réseaux, de l’électronique jusqu’au transport d’énergie à très haute tension (225 ou 400
kV).
b.1 Constitution :
Ils sont constitués uniquement de varistances et remplacent de plus en plus les parafoudres à
résistances variables et éclateurs. (Fig.VI.9).
L’absence d’éclateur fait que le parafoudre à ZnO est continuellement conducteur mais, sous
la tension nominale du réseau protégé, avec un courant de fuite à la terre très faible (inférieur
à 10 mA).
78
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
79
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
Tout l’intérêt de la varistance à base d’oxyde de zinc réside dans sa caractéristique courant-
tension. Sous la tension de service permanent, son impédance est très élevée et la varistance
est parcourue par un courant très faible (inférieur à 1 mA). Lorsqu’une surtension apparaît, la
résistance diminue rapidement ; elle passe de 1,5 MΩ à la tension de service à 15 Ω pendant
la décharge.
La varistance écrête la surtension en lui livrant un chemin préférentiel pour écouler l’énergie
correspondante vers la terre.
0,1 mA à 10 kA, la tension à ses bornes n’est multipliée que par deux environ, ce qui fait de
cet élément un dispositif de protection presque idéal.
Le fort non linéarité du parafoudre ZnO fait qu'une forte variation de courant provoque une
faible variation de tension
80
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
Les parafoudres doivent être placés au voisinage des alternateurs est des transformateurs.
En effet, du fait qu’ils présentent une grande impédance, il y aura réflexion est donc
augmentation locale de la tension.
Un parafoudre placé à quelques dizaines de mètres peut très bien se trouver dans un nœud et
ne jamais amorcer [10].
81
CHAPITRE : IV PROTECTION ELECTRIQUE
IV.5 Conclusion :
Dans ce chapitre nous citions les différents types moyennes de protection contre les
surtensions internes et externes.
Cependant, il faut être conscient des limites de la protection : les défauts doivent
La protection ne peut donc empêcher les perturbations ; elle ne peut que limiter leurs effets et
leur durée. De plus, le choix d’une protection est souvent un compromis technico-
économique entre la sécurité et la disponibilité de l’alimentation en énergie électrique.
82
Conclusion Générale
Conclusion générale
Dans ce travail après avoir énuméré les différentes surtensions internes et externes, on étudié
l'effet Férranti, celui-ci désigne l'apparition d'une surtension lorsque une ligne est alimentée à
vide. Ce phénomène peut sembler paradoxal, les lignes électriques sont habituellement
connues par leur chute de tension lorsqu'elles sont parcourues par un courant mais
lorsqu'elles ne sont pas parcourues le phénomène est inversé. L'extrémité ouverte de la ligne
est à un potentiel plus élevé que celle connecté au réseau.
Dans le deuxième chapitre on fait une l'étude bibliographique sur les isolateurs qui sont des
éléments essentiels dont dépendent la sécurité d’exploitation, la qualité et la continuité de
service. Les isolateurs les mieux adaptées à un environnement donné sont ceux qui possèdent
les meilleures propriétés diélectriques.
La partie réservée à la simulation avait pour but principal l’étude des défauts de court-circuit
et précisément le court-circuit monophasé qui est le plus fréquent que les autres types et qui
engendre des défauts entrainent le déplacement du point neutre.
L’étude des défauts de court-circuit est très importante pour le choix des moyennes de
protection.
Pour la continuité de service, nous avons analyser les différents défauts de surtension et leur
protection.
83
Références Bibliographiques
Bibliographies
[1] : MARLIN, GERIN ; Cahier Technique n°151, P4 ;1992.
[7] : https://fr.scribd.com/doc/140130832/Le-Reseau-Moyenne-Tension-MALT