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Ministère de la Formation et de l'Enseignement Professionnels
Institut National Spécialisé de la Formation Professionnelle
SAAD MOHAMED Es-Senia. Oran
Thème :
- Benaourane Tayeb
-
- Khelifi Wafaa
Quoi que je fasse ou je dise je ne saurai point te remercier comme il se doit. Ton
affection me couvre ta bienveillance me guide et ta présence a mes cotes a
toujours été ma source de force pour affronter les différents obstacles.
KHELIFI WAFAA
A mes Chère parents.
Dont le mérite, les sacrifices et les qualités humaines
M’ont permis de vivre ce jour.
A mes frères et sœur ceux qui ont partagé avec moi les moments d’émotion lors
de la réalisation de ce travail qui m’ont chaleureusement supporte et encourage
tout le long de mon parcours.
A tous mes amis qui m’ont toujours encourage et à qui je souhaite plus de
succès
Benaourane Tayeb
On remercie dieu le tout puissant de nous avoir donné la sante et la volonté
d’entamer et de terminer cette mémoire.
Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le jour
sans l’aide et l’encadrement de Mr ……………….. , on le remercie pour la
qualité de son encadrement exceptionnel, pour sa patience, sa rigueur et sa
disponibilité durant notre préparation de ce mémoire.
Les incendies et les explosions sont des initiateurs potentiels d’accidents majeurs
pour les installations industrielles en général et en particulier dans les complexes
et unités de transformation des produits pétroliers et gazeux.
Dans ces installations une explosion peut induire des dispersions de produit
inflammable, Toxique, corrosifs et entre autre une perte de contrôle de
l’installation.
On peut observer différent types d’explosions, soit celles résultant d’une
combustion à Vitesse élevée qui peut se produire au sein même d’un produit, soit
au sein du mélange d’un Gaz avec l’air (mélange détonant), ou celles résultant de
la mise en présence de substances Chimique dites incompatibles.
D’autres explosions peuvent être observées à savoir, celles dues à une rupture
d’un réservoir ou d’un réacteur, due à une augmentation excessive de la pression
du produit contenu ou à l’affaiblissement localisé de la résistance de ses parois.
Notre étude se situe dans un contexte voisin puisqu’il porte sur la prévention des
risques liés au GNL au niveau du complexe GNL 1/Z .Le procédé lié au GNL1/Z
peut donc présenter des risques d’incendie, explosion et dans le premier et le
deuxième chapitre, c’est pourquoi il est devenu important de comprendre et de
limiter les risques en matière de l’industrie technologique.
Notre contribution consiste en une analyse des risques par une approche
systémique.
Nous appuyons sur les apports méthodologiques et les outils d’analyse qu’offre
la science de danger. Nous proposons de comparer nos résultats avec ceux qui
étaient jusque-là appliqués au domaine du GNL pour la détermination de risques
industriels et l’application de la méthode d’analyse des risques (MADS MOSAR)
au niveau du complexe GNL1/Z et nous définissons des moyens de prévention et
de protection et la qualification de ces moyens.
Problématique
Le complexe GL1/Z compte parmi les usines les plus stratégiques dans ce
est de réduire le volume du gaz de 600 fois pour faciliter son stockage et le
essentiellement vers l’EUROPE. Mais le gaz en général est un danger qui peut
Comment se passe la prévention des risques liés aux travaux gaz au niveau du
complexe GNL1/Z ?
Chapitre I : La gestion des
risques et la science de danger
I. la gestion des risques et la science de danger
1. le risque :
2
2. le risque majeur :
C'est un accident grave qui peut être d'origine naturelle (feux de forêt, tempête,
inondation, mouvement de terrain, séisme, avalanches, volcan) ou technologique
(industriel, transports de matières dangereuses, barrages, nucléaire). Il se
caractérise par de nombreuses victimes, des dégâts importants, des impacts
néfastes sur notre environnement et dont les effets prévisibles dépassent les
capacités de réaction des instances directement concernées.
3. Le Risque technologique :
Par risque technologique majeur, on peut entendre :
"Tout événement accidentel lié à l’activité humaine entraînant des conséquences
immédiates graves pour les enjeux exposés".
Il faut bien dissocier la notion de risque de celle d’accident. Le risque est
l’événement redouté contre lequel on va faire de la prévention ; l’accident est
l’événement réalisé, que les études préventives avaient, en principe, permis
d’envisager.
Toute activité humaine comporte une part de risque et d’incertitude ; le monde
industriel n’échappe pas à cette problématique, par l’utilisation d’outils de
production complexes, la fabrication et l’emploi de produits explosifs,
inflammables, toxiques... On ne peut donc occulter les risques présents dans de
telles exploitations ou installations.
Définition
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5. Politique de prévention des risques :
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6. Objectifs de la prévention des risques :
7. Notion de sécurité :
La sécurité est souvent définie par rapport à son contraire : elle serait l’absence
de danger, d’accident ou de sinistre.
Selon [DES 03], la sécurité concerne la non occurrence d’événements pouvant
diminuer ou porter atteinte à l’intégrité du système, pendant toute la durée de
l’activité de ce dernier, que celle-ci soit réussie, dégradée ou ait échouée.
Et suivant le guide ISO/CEI 73 [ISO 02] élaboré par l’ISO sur la terminologie
du management du risque, la sécurité est l’absence de risque inacceptable, de
blessure ou d’atteinte à la santé des personnes, directement ou indirectement,
résultant d’un dommage au matériel ou à l’environnement.
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8. Gestion du risque :
La gestion des risques est une opération commune à tout type d’activité. Les
objectifs visés peuvent concerner par exemple :
- le gain de rentabilité et de productivité ;
- la gestion des coûts et des délais ;
- la qualité d’un produit…
La gestion du risque peut être définie comme l’ensemble des activités
coordonnées en vue de réduire le risque à un niveau jugé tolérable ou
acceptable. Cette définition, cohérente avec les concepts présentés dans les
guides [ISO/CEI 51] et 73 [ISO 99], s’appuie, ainsi, sur un critère
d’acceptabilité du risque.
De manière classique, la gestion du risque est un processus itératif qui inclut
notamment les phases suivantes :
1. Appréciation du risque (analyse et évaluation du risque) ;
2. Acceptation du risque ;
3. Maîtrise ou réduction du risque.
9. Les différents types d'effets :
• Les effets mécaniques : une explosion provoque une onde de choc, à l’origine
d’une brusque surpression.
• Les effets thermiques : ils sont liés à la combustion d’un produit, parfois
Accompagnée d’une explosion.
• Les effets toxiques : ils correspondent à l’inhalation, l’ingestion ou le contact
avec la peau ou les muqueuses d’une substance irritante, nocive ou toxique. Sur
la santé humaine, ces effets peuvent être immédiats (toxicité aiguë) ou sur le
long terme (toxicité chroniques), et vont du bénin (substances irritantes) au
mortel (substances toxiques).
La gravité d’un accident technologique se définit en tenant compte à la fois de la
gravité de ses effets et de l’espace affecté par ces effets.
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10.Notion de danger :
Selon Desroches [DES 95] et la norme IEC 61508 [IEC 98], le danger désigne
une nuisance potentielle pouvant porter atteinte aux personnes, aux biens
(détérioration ou destruction) ou à l’environnement. Les dangers peuvent avoir
une incidence directe sur les personnes, par des blessures physiques ou des
troubles de la santé, ou indirecte, au travers de dégâts subis par les biens ou
l’environnement. Le référentiel OHSAS 18001 [OHS 99] définit le danger
comme étant une source ou une situation pouvant nuire par blessure ou atteinte à
la santé, dommage à la propriété et à l’environnement du lieu de travail ou une
combinaison de ces éléments.
Soulignons que de nombreux termes sont employés, selon les normes ou les
auteurs, autour de la notion de danger et la rendent ambiguë. De plus, les
dictionnaires associent souvent le terme danger au terme risque. En effet,
plusieurs dictionnaires proposent le terme risque comme synonyme du terme
danger, ce qui explique le fait qu’un grand nombre de personnes utilisent
indifféremment ces termes.
Même les documents et les textes officiels confondent danger et risque.
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2. deuxième phase : représentation des processus source de danger et des
processus susceptibles de subir l'effet du danger.
Dans le système source, il faut identifier les processus sources de dangers -
couples objets processeurs, objets processés Dans le système cible, il faut
identifier aussi, les processus - couples objets processeurs, objet processés- qui
sont susceptibles de subir les effets, les impacts du danger. Ces Événements Non
Souhaités sont nommés Effets de danger.
•Ces processus à identifier sont des processus cognitifs, des processus
relationnels, des processus technologiques et biologiques.
Ces processus peuvent être considérés comme des processus sources de danger
mais aussi comme des cibles qui subissent les effets du danger.
3. troisième phase : modéliser le processus de danger. Il s'agit de relier les
processus sources de danger aux processus susceptibles d'être affectés au niveau
de la cible du danger.
La liaison s'opère en modélisant un flux de danger, liaison orientée source-cible.
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12.Analyse du risque :
L’analyse du risque est définie dans le guide ISO/CEI 51 [ISO 99] comme : «
l’utilisation des informations disponibles pour identifier les phénomènes
dangereux et estimer le risque ».
L’analyse des risques vise tout d’abord à identifier les sources de danger et les
situations associées qui peuvent conduire à des dommages sur les personnes,
l’environnement ou les biens.
Dans un second temps, l’analyse des risques permet de mettre en lumière les
barrières de sécurité existante en vue de prévenir l’apparition d’une situation
dangereuse (barrières de prévention) ou d’en limiter les conséquences (barrières
de protection).
Consécutivement à cette identification, il s’agit d’estimer les risques en vue de
les hiérarchiser et de pouvoir les comparer ultérieurement à un niveau de risque
jugé acceptable.
13.Les étapes d’analyse des risques :
Pour améliorer l’efficacité et l’objectivité d’une analyse de risques ainsi que
pour faciliter la comparaison avec d’autres analyses de risque, il est souhaitable
de suivre un certain nombre de règles générales. Il est également souhaitable
d’effectuer le processus d’analyse de risque conformément à une séquence
définie d’étapes. Le processus détaillé d’appréciation des risques est composé de
12 étapes distinctes :
1. Définir les objectifs et la portée de l’étude
2. Choisir la méthode d’analyse la plus appropriée
3. Constituer une équipe d’analyse multidisciplinaire
4. Récolter et préparer l’information requise
5. Définir les critères d’analyse
6. Identifier les activités
7. Identifier les risques liés aux activités
8. Evaluer les risques
9. Évaluer l’acceptabilité des risques
10. Maitrise des risques (plan d’action)
11. Documenter l’analyse
12. Mettre en œuvre les recommandations
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14.Hiérarchie des moyens de contrôles :
a) Élimination à la source
L’élimination à la source assure le plus haut niveau de sécurité, puisque le risque
est retiré du milieu de travail.
b) Remplacement
Le remplacement de matériaux, de processus ou d’équipements peut réduire le
risque par :
Le remplacement des éléments à risque par des éléments dont le risque est plus
faible (ex. : toxicité plus faible, énergie moins élevée ou poids inférieur), ce qui
diminue la gravité du dommage ;
La diminution du besoin ou de la fréquence (ex. : une fois par jour au lieu d’une
fois l’heure) ;
L’amélioration de la capacité des travailleurs à éviter le dommage (ex. : une
réduction de la cadence, une amélioration de la capacité à reconnaître le risque)
c) Contrôle technique :
Les contrôles techniques permettent de réduire la probabilité qu’un évènement
dangereux se produise dans certaines circonstances et doivent être appliqués
chaque fois qu’on ne peut éliminer le risque. Ils permettent de réduire le risque
en :
Prévenant ou en limitant l’accès au risque (ex. : protecteur sur une zone
dangereuse) ;
Prévenant ou en limitant l’exposition au risque (ex. : captation à la source) ;
Réduisant l’énergie disponible (ex. : réduction des temps d’ouverture des
disjoncteurs) ; Changeant la façon d’être en contact avec le risque (ex. : mode de
commande pas à pas).
d) Mesures administratives
Les mesures administratives sont des méthodes qui améliorent la capacité des
travailleurs à travailler en toute sécurité avec le produit, le processus ou le
service. Ils comprennent notamment :
Des restrictions d’accès aux aires de travail pour assurer que seuls les
travailleurs compétents et qualifiés effectuent le travail ;
La formation des travailleurs, incluant de l’information sur les risques, les
situations qui peuvent survenir, les mesures de prévention ainsi que l’utilisation,
l’entretien et l’entreposage des équipements de protection individuelle ;
Des méthodes de travail sécuritaires ;
Des politiques et des instructions concernant l’organisation du travail,
l’affectation des tâches et les responsabilités en matière de santé et de sécurité
au travail.
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e) Équipements de protection individuelle(ÉPI)
Les ÉPI doivent être utilisés si les mesures de diminution et de contrôle du
risque ne sont pas suffisantes pour assurer la protection de la santé, de la sécurité
et de l’intégrité physique du travailleur.
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La figure IV-1 illustre La modélisation du processus de danger qui se fait en
reliant les systèmes sources de danger aux systèmes cibles, susceptible d’être
affecté. La liaison s’opère en modélisant un flux de danger, liaison orientée
source cible.
Il existe trois types de flux de danger : les flux de matières, d’énergie et
d’information.
La mise en œuvre pratique de MADS a été formalisée dans une méthode appelée
MOSAR, méthode d’analyse des risques participatives (comme l’AMDEC) dont
les objectifs sont d’identifier, d’évaluer, maîtriser, gérer et manager des
événements non souhaités. Elle a vocation à intégrer les réglementations
spécifiques sans s’en contenter.
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Elle peut entrer mise selon une approche déterministe ou probabiliste. Elle met
en œuvre des concepts logiques, systématiques et systémiques elle a recours aux
outils classiques (grilles, tableau de référence, etc.) tel que l’AMDEC., HAZOP,
des arbres, etc...
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L’utilisation de la technique des boîtes noires permet de générer des scénarios de
risques d’interférence entre les sous-systèmes qui, rassemblés sur un même
événement constituent un arbre logique ou arbre d’événements.
La négociation d’objectifs entre les acteurs concernés, par construction de
graphes probabilités-gravité permet de hiérarchiser les scénarios identifiés. La
Recherche des moyens de prévention (barrières techniques et barrières
opératoires) nécessaires pour neutraliser les scénarios assure la prévention des
risques. Ce premier module se termine par la qualification dans le temps des
barrières identifiées.
Le deuxième module B : permet de réaliser une analyse détaillée de
L’installation et notamment il met en œuvre les outils de la sûreté de
fonctionnement pour la recherche des dysfonctionnements techniques des
machines et appareils (AMDEC).
Il met aussi en œuvre les approches de l’analyse opératoire pour la recherche des
dysfonctionnements opératoires(HAZOP). Il est alors possible de mettre en
œuvre les propriétés de ces outils notamment dans certains cas pour calculer la
probabilité du risque final.
La mise en œuvre se fait niveau par niveau et chaque niveau apporte un
Enrichissement en information. Il est possible de s’arrêter à des niveaux choisis.
Le module A donné une bonne analyse des risques principaux d’une
installation. Il est praticable par tout ingénieur ou technicien et nécessite une
durée de trois jours pour une installation classique.
Le module B prend beaucoup plus de temps suivant le degré de détail exigé. Il
nécessite la connaissance des outils et leur mise en œuvre.
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Chapitre II : les risques
d’explosion et incendie de
GNL
1. L’incendie :
Le terme incendie a été emprunté par la langue française au XVIe siècle au latin
« Incendium » (embrasement), dérivé de « incendere » (allumer). Il désigne un
feu violent, un embrasement qui se propage à un édifice, une maison, une forêt,
etc. L'incendie est une réaction de combustion non maîtrisée dans le temps et
l'espace.
L'incendie, appelé communément feu, est particulièrement destructeur pour les
activités humaines et la nature : habitations, lieux de travail, entrepôts,
véhicules, cultures, forêts, monuments historiques, etc.
La combustion ne peut avoir lieu que si les trois éléments suivants sont réunis
Simultanément :
Un comburant
Un combustible
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Lorsque l'un des trois éléments n'est pas présent, la combustion ne peut pas se
réaliser.
Les comburants :
Oxygène de l’air :
Le comburant le plus courant est l’oxygène de l’air, sa composition volumique
dans l’air est approximativement la suivante :
79% Azote
L’oxygène est un comburant d’autant plus puissant que sa concentration est plus
élevée dans le mélange gazeux.
L’azote est un gaz inerte et ne participe pas à la combustion, aussi l’un des
moyens pour éteindre un feu va consister à priver le feu d’oxygène à l’aide de la
mousse, un gaz inerte
(CO2, N2, …) ou de la vapeur d’eau.
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Autres comburants : Certains corps chimiques contenant ou non de l’oxygène
sont des comburants car ils réagissent violemment avec les matières
combustibles et organiques.
Exemples :
Le fluor est un comburant plus actif que l’oxygène et enflamme la plupart des
Produits.
Les combustibles : appelé aussi substances inflammables sont des produits qui
ont la propreté de se combiner à l’oxygène pour conduire à une réaction de
combustion. La grande majorité des produits organiques contenant du carbone et
de l’hydrogène sont combustibles.
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De gaz ou de vapeurs : hydrogène, hydrocarbures gazeux, H2S, …
Chaleurs,…
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3. Température de point d’éclair ou point de flash :
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White spirit (solvant) 27
Méthanol 11°C
Acétone – 18°C
4. Point d’inflammation :
5. Combustibles gazeux :
Développement de la combustion :
Si cette chaleur dégagée est assez grande pour porter les couches voisines du
mélange combustible-comburant à une température suffisante, la combustion se
propage de proche en proche dans une zone lumineuse et de faible épaisseur
constituant la flamme puis progresse dans le mélange de gaz frais.
Les gaz produits sont portés à haute température et pression. Suivant la vitesse
d’avancement du front de flamme, on parle d’inflammation ou d’explosion.
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6. L’explosion :
- la première est une explosion résultant d’une combustion à vitesse élevée, elle
peut se produire soit au sein même d’un produit, soit au sein du mélange d’un
gaz avec l’air, dans ce dernier cas une flamme se propage dans le mélange à une
vitesse élevée, et ce selon la réactivité du produit et les proportions du mélange.
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Présence d’oxygène :
Lorsque la teneur en oxygène dans le nuage < à une valeur critique,
l'explosion ne peut pas se développer. La teneur seuil en oxygène est appelée
CLO (Concentration Limite en Oxygène). La CLO est de l'ordre de 10% pour la
plupart des poussières organiques.
Il est possible d'influer sur la CLO par inertage. En effet l'ajout d'un gaz inerte
avec l'air abaisse la teneur en oxygène de l'atmosphère, et de ce fait rend la
combustion du mélange air -poussière impossible. Les gaz inertes les plus
employés sont l'azote (N2), le dioxyde de carbone (CO2) et la vapeur d'eau.
Poussières combustibles :
Poussières = Particules de diamètre < 0,5 mm [500 µm], qui dans
l'atmosphère reste en suspension un certain temps en se déposant sous l'effet de
leur propre poids.
Pour exploser, les poussières doivent être des poussières combustibles, c'est-à-
dire qu'elles puissent réagir avec l'oxygène de l'air en dégageant de la chaleur,
exemples : le bois, le charbon, les matières plastiques et des métaux sous forme
fine (laine d'acier, poussières d'aluminium). (Exemple de poussière
incombustible : le sable)
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8. Domaine d'explosivité - Concentration de poussière :
Alors que la TAI des poussières est généralement comprise entre 300 et 700°C ;
l'EMI varie de 5 mJ à plus de 1 J selon les poussières.
Lorsque les vapeurs de combustibles ou les poussières et l’air sont dans des
proportions correspondant à la zone d’inflammabilité, un apport d’énergie,
même très faible, déclenche le mécanisme de combustible. Tableau suivant
représente Energie minimale d’allumage de quelques gaz :
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10.Comment prévenir les explosions ou en limiter les effets :
paraffines,…)
Remarque : Le point d'éclair est la température la plus basse à laquelle le liquide
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c. Classe C : Feux de gaz :
: méthane, éthane, propane, butane.
12.L’industrie du GNL :
Plusieurs fuites ont été constatées au niveau de l’espace annulaire du toit du bac
souterrain. Ces fuites ont augmentés la probabilité d’occurrence du risque
Des défaillances au niveau des organes de sécurité du bac, et qui n’ont jamais
été rétablies, comme par exemple des fuites de GNL à cause de l’ouverture
intempestive des soupapes surtout lors de la réception du GNL et qui pouvaient
provoqués de grave incendie.
Autre défaillance ont été constaté, celle de la jauge qui n’a jamais été réparé.
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Cette jauge indiquait le niveau du GNL dans le bac. Le chargement et le
déchargement du GNL s’effectuait de façon aléatoire et aurais pu causer des
dégâts comme les déversements du GNL.
"Un risque majeur, c'est la menace sur l'homme et son environnement direct, sur
ses installations, la menace dont la gravité est telle que la société se trouve
absolu
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Chapitre III : Présentation
générale du Complexe GLI/Z.
I. Présentation de l’organisme d’accueil SONATRACH
Historique :
L’état crée par décret du 31 décembre 1963, complété par celui du
21septembre1966, la société nationale pour la recherche, la production, le
transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures liquides et
gazeux SONATRACH : (Société National de Transport et Commercialisation des
Hydrocarbures)
Instrument actif du recouvrement de la souveraineté économique dans un domaine
vital pour le devenir de pays. Ce que lui a permis de se frayer un chemin parmi
les plus grandes compagnies du monde.
La dimension internationale de la SONATRACH :
Grâce à la situation géographique privilégiée du pays, la SONATRACH à du
développer son action commerciale vers les états unis et l’Europe de l’ouest et
évidement les pays de Maghreb.
La SONATRACH occupe une place capitale dans l’économie du pays, elle
emploie 3700 agents tous corps de métiers confondus, elle est gérée par un
directeur général avec collaboration de 4 directeurs adjoints.
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Mission du complexe GL1/Z
Le complexe GL1/Z a pour mission de traiter le gaz naturel transporté par gazoduc
en provenance des champs gazetiers de Hasse R’mal en gaz naturel liquéfié
(GNL) avec possibilité d’extraction du propane, du butane et de la gazoline, ce
gaz est ensuite transporté dans les méthaniers à destination de l’étranger.
Situation géographique du complexe GL1/Z
La société américaine «BECHTEL» a construit le complexe GL1/Z s’étendant
sur une superficie de 72 hectares dont 56 hectares occupés par les installations,
situé à 40KM à l’Ouest d’Oran et à 300KM de la capitale
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II - Organigramme général du complexe GL1Z :
D i r e c t i o n
Cellule Assistant
informatique directeur
Cellule
organisation
code désignation
I Sécurité
F Finance
T Technique
M Moyens généraux
R Ressource Humaine
ADM administration
A Approvisionnement
G Maintenance
P Production
R.T Relations de travail
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9. Département de HSE :
Le département HSE, est un des points vitaux du complexe GL1/Z. La sécurité
humaine et industrielle reste primordiale ; C’est le souci majeur de ce
département. Il comporte trois (03) services : Prévention, Intervention et
Environnement.
Le rôle de département de HSE est de mettre en place des moyens de prévention
et de protections adaptées aux risques encourus, ce département compte trois
services (prévention, intervention, environnement).
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10. Service Prévention :
La prévention constitue une nécessité permanente en raison de multiple risques
qui existe auparavant pendant et après le processus de liquéfaction de GN.
La mission de ce service est de veiller à mettre au point tout un ensemble de
procédures afin de sensibiliser, d’informer les employés, les visiteurs et la sous-
traitance, suivi des plans d’hygiène et de sécurité élaborée ainsi que leur respect
et application dans l’objectif de les imprégner dans une culture HSE.
Mission du service prévention :
-Autoriser et assurer le suivi des travaux de maintenance dans les conditions
optimales de sécurité.
-participer aux études et aux modifications relatives aux nouvelles installations.
-Participer à la gestion des risques et à l’amélioration des conditions de travail.
-Établir des audits de sécurité généraux et particuliers et s’assurer de leur
application et de leur affichage.
Participer à la politique globale de prévention de l’entreprise à travers la
commission hygiène et sécurité et les différentes campagnes de prévention.
Les rôles des services prévention :
Nous pourrons classer le rôle du service prévention en deux missions :
Rôle opérationnels :
-Vérification et contrôle technique et réglementaire des équipements.
-Inspection et contrôle des machines et des installations.
-Étude et analyse des risques potentiels.
-Gestion des risques des incendies et accident de travail.
Rôle fonctionnels :
-Participation à l’étude des nouvelles installations.
-Participation à l’étude de toute modification aux niveaux des installations en
place.
-Intégration de la sécurité dans le processus de fabrication.
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-Participation en choix de matériel.
-Amélioration des conditions de travail.
11. Service intervention :
En dépit de toutes les précautions, le complexe ne peut échapper à certain
dommage aléatoire, incendie, explosion, accident de travail. Pour lutter contre
l’accident ; un fléau très couteux pour l‘entreprise, le complexe est doté des
moyens humains et matériels les plus performants pour intervenir à temps et
empêcher sa propagation.
Le service intervention est composé d’équipes de quart d’intervention et son rôle
consiste à assurer les taches suivantes :
-L’intervention en cas d’incident.
-Une vigilance constante contre l’incendie et l’explosion.
-L’assistance des travaux dangereux en y apportant la couverture de sécurité
nécessaire.
-L’entretien préventif des systèmes de protection et des équipements et matériels
anti-incendie.
-Établir, actualiser et appliquer les plan d’intervention du complexe et d’autre.
-Faire appliquer les consignes générales et particulières de la sécurité.
Ce service se divise en deux sections :
A) Section équipements :
Cette section gère tous se qui concerne matériel est équipement pour la lutte
contre incendie.
Est chargée de :
-Inspecter en permanence les équipements fixes et mobiles de sécurité.
-Entretenir les équipements mobiles (extincteur, camion).
-Gérer les produits extincteurs (poudre, émulseur, CO2).
-Assurer l’installation des équipements fixes nouveaux avec le département
travaux neufs.
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B) Section Intervention :
Cette section est chargée d’application directe et intégrale des règles et mesures
fondamentales pour contrôler toute incident, elle se charge aussi d’effectuer des
rondes régulières suivant le planning, participer à la formation au feu, contrôler et
entretenir les équipements et matériels de sécurité, Évacuer les victimes et faire
les gestes de 1er secours, et en fin elle surveille les installations de production par
le biais des caméras téléguidées ainsi que les équipements de lutte contre
l’incendie à partir de deux consoles DCS (contrôle du système par distance).
12. Services environnement :
Cette fonction avec à la tête le chef service est composée en principe de
spécialistes dans les domaines rejets Gazeux, déchets Solides et rejets Liquides.
Ces trois domaines sont la ligne principale de son organisation.
La recherche de nuisances ou dégradations dans ces domaines d'activités
l‘amènera à une liaison étroite avec le service prévention, le département
technique voire même à une superposition des activités.
L'activité de ce service s'impliquera dans tous les domaines de l‘unité
industrielle et les abords qui sont pas forcément immédiat seront aussi sous
sa vigilance.
13. Type de permet de travail :
• Permis de travail à froid
• Permis de travail à chaud
• Permis de travail de pénétrer dans un espace confiné
• Permis d’excavation
• Permis de radiographie
• Permis de travaux en hauteur
• Permis d’opération de lavage
• Permis d’entrée pour véhicule /engin
• Permis de fermeture provisoire de route
• Permis de travail sur équipement électrique
• Permis de limitation d’accès
• Permis de test sur équipement électrique haute tension
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• Permis de mise en services d’un équipement /système
Certificat d’échafaudage.
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15. Les moyens et les dispositions à prendre :
Le matériel fixe :
Sa grande partie est constituée des bouches d’incendie mais une partie non
négligeable provient de la poudre formée des différents SKIDS.
Le matériel fixe d’eau du réseau incendie :
Les poteaux d’incendie.
Les couronnes de refroidissement
Le système de déluge.
Les colonnes sèches.
Les pompes d’eau d’incendie.
Les groupes diesel.
Les générateurs à mouse.
-les lances CANON
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Au niveau de la Zone de chargement :
Deux (02) lances bas foisonnement.
Deux (02) lances à eau.
Deux (02) système déluge.
Au niveau de la Sphères gazoline :
Deux (2) rampes de refroidissement (mise en service automatique)
Système poudre :
SKIDS poudre de 2000 kg.
Le réseau d’eau d’incendie :
Réseaux sous terrain maillé et bouclé couvrent toutes les zones :
105 poteaux d’incendie dont 40 avec lance monitors.
Deux pompes incendie eau potable électrique et diesel d’un débit de 1250
m3/heure chacune avec une réserve d’eau de 3047 m3 et deux pompe jockey.
Deux pompes incendie à eau de mer (aspiration direct du bassin) diesel et
électrique avec un débit de 2270 m3.
Alimente le système de déluge, le système mouse, les pompes à eau
d’émulseur.
Rideau d’eau pour les chaudières :
Ce dernier est indépendant du réseau eau incendie.
02 pompes jockey
02 pompes (1éléctrique et 1 diesel)
03 détecteurs Enclenchement par détection de 2 détecteurs de gaz à 40%
Système de déluge :
Prévu pour la protection de
La sphère de gazoline.
Les manifolds de chargement (Quais M2/M3)
Bac de drainage.
40
Le matériel mobile :
Camions anti-incendie :
02 camion poudre, P2, P5 dotés chacun d’un réserve de 4500Kg.
02 camion mixtes poudres et mousse M9, M6, respectivement de 3000
Kg poudre, 3000 Litres d’émulseurs.
01 camion mousse M8 ayant une réserve de 6000 litres d’eau et 300 litres
d’émulseurs.
01 camion eau E8 d’une capacité de 10000 litres.
03 TURBEX équipements mobiles de génération de la mousse.
03 ambulances équipé de tout le matériels de secours telle que : les
brancards,
les bouteilles d’oxygène, les attelles pneumatiques…etc.
01 VLTT girafe lumineuse ayant des projecteurs pour éclairer l’endroit.
(Surtout dans la nuit).
SL support logistique pour transporter les matériels d’incendie
(TURBEX, tuyaux, lances, ...).
01 camion PS : premier secours.
02 motopompes remorquables.
41
Les extincteurs :
Un extincteur est un appareil de lutte contre l'incendie capable de projeter ou
de répandre une substance appropriée appelée « agent extincteur » afin d'éteindre
un début d'incendie.
Il existe plusieurs types d’extincteur dans le complexe GL1/Z, et chaque
extincteur est désigner à un équipement bien précis, ils sont répartis dans la zone
d’exploitation, on trouve :
1100 à poudre sèche de 9 Kg.
385 CO2 portatif de 9 Kg.
152 tractable à poudre 57 Kg. (Le nombre a augmenté suite à un nouvel
achat)
25 à poudre de 25 kg.
50 CO2 de 5 kg.
100 CO2 de 10 kg.
Figure : Extincteur
42
Équipements de protection individuelle :
L’accès en zone d’exploitation sans protection individuelle est strictement
interdit.
Tous les agents doivent porter un équipement de protection individuelle agréé tels
que :
casque de sécurité.
lunettes de protection.
casque antibruit.
tenue de travail et gants approprié.
Chaussures de sécurité.
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La télésurveillance :
La surveillance et le suivi des installations du complexe ont été améliorés par
l’installation d’un nouveau système de surveillance à distance par caméras se
composant de :
22 caméras avec 04 prévues ultérieurement.
03 caméras pour le contrôle des clôtures du complexe.
19 caméras pour le contrôle des installations, mouvement du personnel.
06 monitors en CCR.
02 monitors au bâtiment administratif.
02 monitors en bâtiment d’intervention.
02 monitors en salle de contrôle terminal.
Dispositif de détection :
Les 600 sondes de détection que comporte le complexe se répartissent comme
suit :
167 détecteurs de gaz conventionnel.
10 détecteurs de gaz à hydrogène.
38 détecteurs de gaz à faisceau infra rouge.
146 détecteurs de flamme combinée ultra-violet et infra rouge.
03 détecteurs de flamme à rayon ultra-violet.
15 détecteurs de flamme infra rouge.
200 détecteurs de fumée.
15 détecteurs de gaz à basse température TL : Low Température.
06 détecteurs du taux d’augmentation de chaleur HT : Heat détection.
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Organisation générale en cas d’urgence (O.G.C.U) :
Compte tenu des risques que présente notre usine, le complexe GNL1/Z
dispose d’une organisation générale en cas d’urgence appelée communément
O.G.C.U.
Cette organisation générale en cas d’urgence a pour but d’organiser et de
coordonner les actions afin d’éviter la panique.
Cette organisation est déclenchée en cas d’urgence généralisée et contient
l’ensemble des instructions à appliquer.
Elle est conçue pour définir les actions individuelles et collectives et consiste à
établir des instructions simples claires et ordonnée.
L’O.G.C.U comprend (06) six phases :
Phases Code d’alerte de la sirène
1 Urgence Klaxon interne au bâtiment/sécurité
2 Alerte 1 coup de sirène continu de 3mn
3 Alarme 5 coups de sirène discontinus
4 Evacuation partielle 2 coups de sirène continus de 1 mn
5 Evacuation totale 10 coups de sirène discontinus
6 ORSEC Déclenchement par les autorités
45
Assurer la répartition des moyens.
Transmettre les informations nécessaires à l’état-major fixe.
Il sera établi au niveau de la S/direction du personnel.
Rassemblement :
Au troisième signal de détresse (2 coups de sirène continus de 1 mn).
Le personnel non concerné par l’organisation rejoindra les points de
rassemblement définis ci-dessous :
NB : les chefs de département DRH, Finance, INF assisteront l’ASI et se
chargeront de la communication avec les organismes externes / autorités.
Point de Responsable de
Personnel Lieu
rassemblement rassemblement
D, D*E, D*S,
ORG, Finance,
Chef de service Hall Bâtiment
N°1 W, INF, ADM,
trésorerie direction
Moyens
Généraux
Aller, entre
Appro, Chef de service
N°2 bâtiment appro et
Maintenance achat
maintenance
Chef de service (U) bâtiment
N°3 T, P et I
PP technique
Chef service (U) bâtiment
N°4 DRH, RT, REN
formation rénovation
46
Le rapport des rondes sera diriger et remis à la hiérarchie par les agents de
surveillance.
Les premiers secours :
Les services intervention deux ambulances en cas ou un accident
surviennent, on envoie une première équipe de secours pour intervention
d’urgence avec une ambulance dans laquelle il y a du matériel de 1 er secours.
Si c’est un petit accident, l’individu sera évacué vers l’infirmerie ou vers
un hôpital proche.
Si les travailleurs entendent un coup de sirène de 3 mn cela veut dire qu’on
doit suivre l’indication de l’OGCU.
47
Chapitre IV : Application de la
méthode MADS MOSA
1. Sous-Traitant agent de magasin réforme :
Mesure de
Poste Source de Identification des Impact Prévention
de danger Risques Existante(Barrières)
travail
Physiques
Bruit Exposition Surdité, Bureaux, stop-bruit
prolongée dans un Hypertension,
milieu bruyant hypotension
peut provoquer la
fatigue physique et
mentale chez le
Agent travailleur,
de Mauvaise Un travail dans de Troubles Inspection technique
magasin ambiance telles situations broncho- des locaux,
réforme climatique engendre des pulmonaires climatisation des
maladies locaux,
Mauvais Un travail en Atteintes Inspection technique
éclairage continu sous un Oculaires des locaux,
éclairage intense maintenance
ou faible régulière, visite
médicale
systématique,
49
Mesure de
Poste de Source de danger Identification des Prévention
travail Risques Impact Existante(Barriè
res)
Situation de travail
Blessures,
atteintes
Manutention des objets Le travail de EPI, la bonne
irréversibl
manutention peut posture de
es,
être à l’origine manutention
maladies
d’accidents
du dos
multiples
50
2. Sous-Traitant Chauffeur de véhicule + un pompiste :
Mesure de
Poste de Source de Identification des Impact Prévention
travail danger Risques Existante(Barrières
)
Physiques
Ambiance Un travail dans telles Interdiction des
climatique situation engendre travaux en cas de
Troubles
des accidents fortes intempéries,
(froid, chaud, broncho-
(glissades)/et/ou des climatisation des
intempéries) pulmonair
Chauffeur maladies locaux et des
es
voitures
de
véhicule + La conduite d’une
façon continuelle
un Ergonomie Maladies Siège
peut engendrer des
du dos+ ergonomiques des
pompiste malaises au niveau du
vue faible voitures
dos +Baisse de vue
Contraintes
Organisationn
elles du
travail
51
Mesure de
Poste de Source de Identification Impact Prévention
travail danger des Risques Existante(Barrièr
es)
Chimiques
Atteinte broncho-
pulmonaire (BPCO,
Des effets nocifs
kc pulmonaire),
sur la santé
atteintes oculaire
peuvent être
Chauffeur Carburant (conjonctivite Lunettes, gants,
engendrés par
allergique et/ou
de (pompiste) l’inhalation ou moyens de
irritatives urinfection secours, FDS
véhicule + bien par contact
+huiles conjonctivale),
oculaire et/ou
un atteinte
cutané lors du
hématologique
pompiste remplissage des
(leucémie aplasie
voitures et/ou
médullaire, anémie
déversement du
néoplasique),
carburant
Mutagénicité et
+glissade due au
reprotoxicité.dermite
manipulation
eczématiforme
des huiles
Stockage des gaz
conforme,
espace non
Stockage Une fuite du Brulures, confiné, gaz-oil
du carburant peut moins
intoxication,
carburant entrainer une inflammable
(pompiste) explosion et/ou asphyxie interdiction de
incendie en fumer système
présence de de lutte contre
secoures incendie, rondes
d’ignition d’inspection,
FDS
52
Poste de Source de Identification Impact Mesure de
travail danger des Risques Prévention
Existante(Barrières)
Situation de
travail
53
3. Sous-Traitant agent de cuisine :
Mesure de
Poste Source de danger Identification des Impact Prévention
de Risques Existante(Barri
travail ères)
Chimiques
l’utilisation excessive
des produits de Maladies
Produits chimique Broncho- Sensibilisation,
nettoyage provoque
dangereux pulmonaire
par l’inhalation de FDS
Agent leurs vapeurs de
de maladies respiratoires
cuisine
Un contact cutané Maladies
et/ou oculaire par la dermiques, FDS
projection ou bien le Atteintes aux
déversement des yeux
produits de nettoyage
Situation de
travail
Le travail dans des
postures inadéquates Troubles
Contraintes Néant
entraine des effets Ostéo-
posturales
indésirables au niveau articulaires
des muscles,
articulations…
54
Poste Source de Identification des Impact Mesure de
de danger Risques Prévention
travail Existante(Barrières)
Physique
Gants,
Four En faisant sortir des Brulures, Cuisiniers
plats chauds du four
qualifiés
des brulures
Agent peuvent se produire
de
cuisine Outils Lors d’utilisation, Atteintes
tranchante ces outils peuvent
corporelles Cuisiniers qualifiés
provoquer des
brulures
En faisant sortir Atteinte
fréquemment les respiratoire
Chambre Néant
aliments de la (grippe,
froide
chambre, cela bronchite),
provoque des engelures.
atteintes à la santé
55
4. Evaluation des risques professionnels de service MG, I, T :
Mesure de
Poste Source de danger Identification des Impact Prévention
de Risques Existante(Barri
travail ères)
Physiques
Exposition
Installation bruyantes prolongée dans Déficit Bureaux, lieux
un milieu auditif, de travail loin
bruyant peut hypertension, des
provoquer la hypotension installations
fatigue physique bruyantes
Agent et mentale chez
de le travailleur,
bureaux Un travail dans Troubles Inspection
Ambiance climatique de telles broncho- technique des
situations pulmonaires locaux,
engendre des Climatisation
maladies des locaux,
Troubles Inspection
Un travail en visuels, technique des
Sources d’éclairage continu sous un Atteintes locaux,
éclairage intense neurologiques maintenance
ou faible régulière, visite
médicale
Mauvaises Troubles
Siège, postures musculo- Chaises
bureaux prolongée squelettiques relativement
Ergonomie peuvent causer lombalgie Ergonomiques
des atteintes à la chroniques,
santé cervicalgie
L’exposition en Maladies
Ecran permanence aux oculaires,
D’ordin rayonnements fatigue Ecrans LCD
ateur affaiblit la vision visuelle,
éblouissement
,
perturbation
de la vision,
56
Mesure de
Poste Source de Identification des Risques Impact Prévention
de danger Existante(Barrières)
travail
Situations
de travail
Contraintes Le travail dans des
posturales postures inadéquates Troubles
entraine des effets Ostéo- Néant
indésirables au niveau des articulaires
muscles, articulations…
Baraques Le travail dans ces
Agent en bois, baraques et en présence de Brulure, Sensibilisation
de sources d’inflammation Plaie, inspections des
bureaux (court-circuit, cigarette) Fatalité locaux, détecteurs
peut provoquer un incendie de fumes les
extincteurs
57
5. Sensibilisation sur les risques liés aux travaux à chaud et les
mesures de prévention :
Sensibilisation :
Ce manuel de sensibilisation est conçu particulièrement pour :
Les nouvelles recrues, Les apprentis, Agents mutés, stagiaires et les sous-
traitants.
Il est destiné à rappeler de façon simple certains renseignements,
recommandations et mesures de sécurité préventives qui leur seront utiles.
L’objectif c’est d’éviter la fiabilité humaine et malveillance interne
(opérateur, Inspecteur) ou externe (population)
Qu'est-ce que le travail à chaud ?
« Travail à chaud » : le travail à chaud est un processus qui exige l’emploi
d’une flamme ou qui peut produire des flammes, des étincelles ou de la chaleur.
Parmi ces différents types de travaux à chaud on retrouve notamment :
-Le soudage à l’arc électrique
-Le soudage au chalumeau à gaz
-L’oxycoupage
-lors de travaux d’étanchéité
-Le coupage
-Le meulage ….etc.
Ces travaux génèrent des projections incandescentes ou de la chaleur, qui
peuvent enflammer des matières combustibles situées à proximité du lieu
d’intervention.
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Les mesures de prévention à prendre pendant les travaux à chaud :
Avant tout début de travail, assurez-vous de suivre la procédure relative au
travail à chaud.
Tenez compte également des points suivants :
- Vérifier que le matériel est en bon état de Fonctionnement avant de
commencer le travail.
- Veiller à ce que tous les dispositifs de protection Individuelle soient
disponibles sur les lieux ;
- Inspecter minutieusement les lieux avant de commencer ;
- Enlever toutes les matières inflammables ou combustibles de l'aire de travail ;
- S'il n'est pas possible de déplacer les matières combustibles, les isoler au
moyen d'un écran de protection thermique ou les recouvrir avec des bâches
résistant au feu.
59
Les usines de GNL sont des usines dangereuses car elles contiennent des gaz
négligence. Tous les détails doivent être examinés et tous lacunes doivent
IP-008