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Liste de Tableau
Tableau 1 : Composition de quelques biomasses végétales
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CHAPITRE I : Etude théorique
Liste de Figure
Figure 1 : Schéma d'une photosynthèse6
Figure 2 : La biomasse7
Figure 18 : Un Cuve
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CHAPITRE I : Etude théorique
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CHAPITRE I : Etude théorique
Liste de photo
Photo 1 : Illustration des sites génisses
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CHAPITRE I : Etude théorique
INTRODUCTION GENERALE
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CHAPITRE I : Etude théorique
Il est par exemple possible de convertir par voie biochimique ou thermochimique des
matières premières végétales (paille, plantes, herbacées ; déchets…) en un gaz de synthèse.
Dans le second chapitre, j'ai fait l'étude de dimensionnement de l'installation d'une unité de
biométhanisation au sein de l'agro-combinat Thibar, dont j'ai définit :
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CHAPITRE I : Etude théorique
Le gisement disponible
Le potentiel énergétique et la puissance électrique qui peut être générer
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CHAPITRE I : Etude théorique
PARTIE 1
ETUDE THEORIQUE
I. INTRODUCTION
Pendant des milliers d’années, les besoins énergétiques de l’humanité étaient assurés en
totalité par des énergies renouvelables, bois, traction animale, séchage solaire, force motrice
de l’eau et du vent…
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CHAPITRE I : Etude théorique
Depuis le milieu du 19ème siècle, début de l’exploitation d’une nouvelle source d’énergie,
le charbon et de la révolution industrielle , le rythme de l’augmentation des consommations
d’énergie n’a cessé de s’accélérer en 2 siècles à cause de la croissance démographique et de la
croissance économique, tirées principalement par les pays émergents, notamment la Chine et
à moyen terme l’Inde compte tenu de sa démographie.
Depuis le début des années 80 le bilan énergétique a évolué d'une situation excédentaire
d'environ 3 millions de tep vers un équilibre entre l'offre et la demande d'énergie voir au début
de 1994 vers un déficit qui devrait s’accentuer en 2000 jusqu'à ce jour. En effet la demande
énergétique passant de prés de 3000 ktep en 1980 à 8000 ktep en 2009. Elle a été multipliée
par plus de 2.6 en 29 ans, ce qui correspond à un rythme de croissance annuelle moyen de
l'ordre de 2,26 %.
À l'horizon 2010, les ressources énergétiques ont connu une baisse pour atteindre environ 3
millions de tep alors que la consommation d'énergie primaire s'élève à 11 millions de tep et
les émissions dues à l'énergie atteignent plus de 30 millions de tonnes équivalent CO2.
Face à ce contexte caractérisé par l’apparition d’un déficit au niveau du bilan énergétique
et de la balance des paiements et par l’augmentation des prix internationaux du pétrole brut,
une stratégie nationale a été élaborée définissant les principales orientations en matière de
maîtrise de l’énergie, évaluant les résultats enregistrés dans ce domaine et proposant un
programme d’action à court et à moyen terme.
La maitrise de l'énergie est considérée comme une des priorités nationales dans la
mesures, ou elle constitue un élément principal du développement durable et qui à une
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CHAPITRE I : Etude théorique
J’ai effectué mon stage au sein de l'ANME ( Agence Nationale pour la Maitrise de l'Energie)
située à Cité Administrative Montplaisir, 1 Avenue du Japon, Tunis .
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CHAPITRE I : Etude théorique
L'Agence Nationale pour la Maîtrise de l'Energie (ANME) a été créée en 1985 sous
l'appellation de l'Agence pour la Maîtrise de l'Energie (AME). C'est un établissement public à
caractère non administratif placé sous la tutelle du Ministère de l'Energie et des Mines.
2. Domaine d'intervention:
Gérer les actions d'audit énergétique obligatoire et périodique dans les secteurs de
l'industrie, du transport et des services,
Instruire les projets consommateurs d'énergie assujettis à la consultation préalable
obligatoire,
Proposer les incitations, les encouragements et les procédures susceptibles de
développer le domaine de la maitrise de l'énergie,
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CHAPITRE I : Etude théorique
Incitations financières :
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CHAPITRE I : Etude théorique
Incitations fiscales :
CHAPITERE 1
Etude Théorique
I. Introduction
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CHAPITRE I : Etude théorique
Depuis la conférence des Parties à la CCNUCC ( Convention cadre des nations unies sur
les changements climatiques) tenue à Kyoto [1] , les bioénergies sont considérées comme un
moyen privilégié pour lutter contre l'effet de serre. Outre un effet positif sur l'environnement,
une utilisation accrue de bioénergies permet de réduire la dépendance vis à vis des énergies
fossiles.
Les énergies renouvelables (ER) ont le vent en arrière, mais surtout depuis quelques
années. Les États, les industriels, et nous aussi simples consommateurs, avons longtemps
négligé ces énergies naturellement offertes par la planète au profit d'énergies immédiatement
plus rentables, mais aussi plus coûteuses pour l'environnement . Aujourd'hui le vent a tourné,
et les énergies renouvelables, lentement, trouvent des applications adaptées et
économiquement viables dans de multiples domaines.
D'une façon générale, les énergies renouvelables « ER » sont des modes de production
d'énergie utilisant des forces ou des ressources dont les stocks sont illimités, ces sources
d'énergie sont peu ou pas polluantes. Le solaire, l’éolien, l’eau et la géothermie ne rejettent
aucune pollution, lorsqu'ils produisent de l'énergie. La combustion de la biomasse génère
certains gaz polluants, mais en bien moindre quantité que des carburants fossiles, tels que le
charbon ou le fioul. Il existe autres modes de conversions de biomasse que nous allons
présenter, ces conversions sont moins polluantes que la combustion.
II. La biomasse
La biomasse est la 2ème énergie renouvelable dans le monde. Elle permet de produire de
l'électricité, de la chaleur via la combustion de déchets et de résidus de matières organiques
végétales ou animales. Elle est très utilisée, notamment 10% de l’énergie primaire mondiale et
souvent dans les circuits non commerciaux. Pour environ 2.6 milliards d’habitants, elle
représente quasiment la seule source d’énergie [2].
La biomasse est principalement utilisée sous forme de bois-énergie, de biogaz (à partir de
déchets organiques le plus souvent) et de biocarburant.
2. Définition
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CHAPITRE I : Etude théorique
de la mer, de la sylviculture et des industries connexes, ainsi que la fraction biodégradable des
déchets industriels et ménagers » [3] (article L211-2 du code de l’énergie).
Grâce au processus de photosynthèse, les plantes captent l'énergie du soleil, elles ont une
sorte de stock naturel de l'énergie solaire, on parle de pouvoir calorifique. Cette énergie sera
libérée lors de la destruction de la matière, donc, ici, par Combustion ou Fermentation [4].
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CHAPITRE I : Etude théorique
Figure 2 : La biomasse
La biomasse est produite par les organismes vivants principalement par l’activité
photosynthétique des plantes, mais aussi des animaux, des insectes, des micro-organismes….
Elle est essentiellement constituée de polymères complexes de carbone, hydrogène, oxygène
et azote, de soufre en faible proportion et d’éléments inorganiques.
L’aspect renouvelable introduit une distinction qui permet de n’en retenir qu’une fraction
d’une part, d’y ajouter la production fatale de déchets issus d’autres composés organiques
naturels industriellement transformés, donc pas toujours naturels, d’autre part [5].
Il s'agit là de biomasse brute: arbres et arbustes des forêts, végétaux poussant naturellement
ou productions agricoles, matière aquatique diverses comme le goémon, les algues ou le
varech.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Elle désigne tous les résidus issus de matières premières provenant des mondes végétal ou
animal ayant ou non subis des modifications chimiques ou physiques. Ces déchets sont issus
de l'industrie, des particuliers, du commerce ou des collectivités locales. Certains déchets sont
parfois des résidus de traitement de matières issues du monde vivant avec des composés
minéraux qui se retrouvent en partie dans leur composition, c’est le cas des liqueurs noires des
usines papetières, du papier, du carton, du caoutchouc naturel, des huiles de friture usagées…
Charbon, pétrole et gaz naturel sont issus de la biomasse vivante décomposée au fil des
millénaires et accumulée dans le sous-sol. Ainsi stockés, ils ne génèrent pas de CO 2
supplémentaire dans l’atmosphère. Leur combustion produit du CO 2 qui se dilue dans
l’atmosphère en accroissant sa concentration : l’extraction et l’utilisation ne s’opèrent qu’une fois
et ne présentent pas un caractère renouvelable. Ces matières bien qu’issues de la biomasse ne sont
donc pas considérées comme de la biomasse [5].
4. Les ressources
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CHAPITRE I : Etude théorique
La biomasse ligneuse, comme le bois, les feuilles mortes, la paille ou le fourrage, elle
est essentiellement utilisée pour le rendement énergétique.
La biomasse oléagineuse qui regroupe les plantes riches en lipide comme le colza et
le palmier à huile, elle est principalement destinée à servir biocarburants [6].
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CHAPITRE I : Etude théorique
5. Propriété de la biomasse
Pour les processus de conversion «secs», les premières propriétés sont importantes, alors
que pour les processus «humides», la première et la dernière propriété sont essentielles.
La teneur en humidité
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CHAPITRE I : Etude théorique
Le séchage de la biomasse est une étape coûteuse, en terme à la fois d’investissement mais
aussi de coût de fonctionnement [9].
Lors des réactions de conversion, au delà des aspects purement énergétique liés à la
vaporisation, la présence d’eau dans le combustible présente deux inconvénients principaux:
Limitation de transferts de chaleur dans le solide et présente de vapeur d’eau ou de condensats
(selon le niveau de température dans la phase gazeuse) dans les produits obtenus.
Au futur et à mesure que la température augmente dans le réacteur, le bois subit différentes
transformations dont la première concerne l'évaporation de l'eau, suivie de la pyrolyse et
l’oxydation. Ces différentes étapes font intervenir des phénomènes de transferts de chaleur au
sein du solide qui sont directement fonctions de la conductivité thermique du matériau
(exprimé en W.m-1.C-1).
Le bois est connu pour être un mauvais conducteur de chaleur du fait de la forte porosité
du matériau et du nombre peu élevé d’électrons libres susceptibles d’être délocalisés. De
nombreux facteurs influencent la conductivité thermique du bois, les plus importants sont la
direction du flux par rapport à l’orientation des fibres, la nature de l’essence, l’humidité, la
densité et la structure du bois [10].
La conductivité thermique du bois augmente avec la teneur en eau. D’autre part, pour une
même teneur en eau, la conductivité thermique augmente avec la masse volumique.
Et enfin les transferts de chaleur au sein du bois sont fonction de la taille des morceaux
présents dans le foyer. Plus les échantillons sont volumineux et plus lents vont être les
transferts de chaleur dans le matériau.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Le pouvoir calorifique
Le PC est habituellement mesuré en terme d’énergie par unité de masse ou de volume, soit
MJ/kg pour des solides, MJ/l pour des liquides ou MJ/Nm3 pour des gaz.
Pour une biomasse sèche, le PC varie très peu d'une matière première à une autre. Seuls les
produits très cendreux présentent un PC qui chute proportionnellement aux taux de matières
minérales.
Une valeur de 18 000 kJ/kg pour les biomasses anhydres ayant moins de 1% de cendres
peut être considérée comme une moyenne [10].
La composition
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CHAPITRE I : Etude théorique
Composition en % de massique C H O N MN
La teneur en cendres a une très grande influence sur la manutention de la biomasse ainsi
que sur les coûts opérationnels d’un processus de conversion.
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CHAPITRE I : Etude théorique
La teneur en métaux alcalins (Na, K, Mg, P, Ca) est particulièrement importante, tous les
processus thermochimiques. La réaction des métaux alcalins avec la silice contenue dans les
cendres produit une phase liquide collante, qui peut mener aux colmatages des voies d’air de
l’installation. Il convient de noter que même si la teneur intrinsèque en silice d’une source de
biomasse peut être basse, la contamination par le sol lors de la récolte peut augmenter
fortement ce contenu, et provoquer alors des problèmes opérationnels [11].
Le rapport de cellulose/lignine
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CHAPITRE I : Etude théorique
Bois tendre 27 - 25 35 - 40 25 - 30
Bois dur 20 - 25 45 - 50 20 - 25
Pailles du blé 15 - 20 33 - 40 20 - 25
Switchgrass 5 - 20 30 - 50 10 - 40
En biométhanisation, toutes les matières organiques peuvent être valorisées, exception faite
des matières fortement ligneuses, telles que le bois. Les matières entrantes se distinguent en
fonction de leur taux de matière sèche (MS), ce qui a des conséquences sur le choix des
technologies à mettre en œuvre.
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CHAPITRE I : Etude théorique
"Digesteur par voie pâteuse ou digesteur piston", plus rare, ce digesteur traitera les
mélanges avec un taux de matières sèche intermédiaire 6 à 15% voire au-delà [13].
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CHAPITRE I : Etude théorique
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CHAPITRE I : Etude théorique
Energie
Transformation
Température Atmosphère Produits
thermochimique
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CHAPITRE I : Etude théorique
Solide carboné
Inerte (absence de
Pyrolyse 400-700°C O2 ¿ (charbon) + liquide
(goudrons) + gaz
Essentiellement
Gaz réactif air, O2,
Gazéification 700-900°C mélange gazeux H 2 ,
CO 2 , H 2 O ...
CO, CO 2 et CH 4
1.1. La combustion
1.2. La pyrolyse
Prise dans son sens étymologique de pyro (feu) et lyse (coupure), la pyrolyse est le
processus primaire de décomposition thermique de la biomasse. Cette réaction produit des gaz
permanents. Des vapeurs condensables et un solide en proportion variable selon les conditions
opératoires et qui peuvent être valorisés à différents niveaux. Par extension, elle recouvre les
procédés de valorisation thermique de la biomasse en l'absence d'oxygène. Cette conversion
commence à 300°C-550°C et va jusqu’à 700°C.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Charbon du
Solide bois
Raffinage
Charbon
Biomasse actif
Liquide combustible
moteur
Carburant
chaudière
Extraction Electricité
Gaz et chaleur
Produits
chimiques
Il a été démontré qu’une vitesse de chauffe faible favorise la carbonisation tandis qu’une
vitesse de chauffe très élevée (>100°C/s) facilite la production des matières volatiles par
dépolymérisation ou fragmentation. La conversion de la biomasse en huiles pyrolytiques fait
l’objet de nombreuses expé- rimentations et les rendements peuvent atteindre 70% [14].
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CHAPITRE I : Etude théorique
1.3. La Gazéification
Définitions
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CHAPITRE I : Etude théorique
La pyrolyse
La pyrolyse, réaction légèrement endothermique, produit des gaz et une matrice solide
résiduelle, concentrée en carbone, appelé charbon.
En effet, sous l'effet du chauffage, entre 300 et 700 °C, des matières volatiles se forment à
l'intérieur de la particule à partir de l'hydrogène, de l'oxygène et du carbone présents dans le
combustible solide, puis sont évacuées. La biomasse se transforme alors, d’une part, en une
partie solide appelée le « coke » (charbon) et, d’autre part, en une partie gazeuse (gaz de
pyrolyse) constituée de gaz condensables (eau, goudrons) et de gaz incondensables (CO, CO 2,
H2, CH4).
Niveaux de Produits
Type Vitesse de chauffe
Température majoritaires
Coke (30-40%)
Pyrolyse lente 400-600°C 1-10°C/min
Volatiles (60-70%)
Volatiles (75-80%)
Pyrolyse rapide 600-800°C 10-50°C/min
Coke (20-25%)
Volatiles (80-90%)
Pyrolyse flash 600-900°C >50°C/min
Coke (10-20%)
Oxydation
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CHAPITRE I : Etude théorique
Air ≅ 4 à 6 MJ . Nm
−3
Procédé autothermique
De part sa simplicité d’utilisation, l’air est de très loin le plus employé en pratique,
notamment dans le cas des gazogènes à lit fixe. La vapeur d’eau est parfois employée comme
additif pour améliorer le PCI du syngaz, mais est peu utilisée comme unique oxydant dans les
installations de faible puissance.
La réduction
Les gaz formés lors de l’oxydation partielle passent ensuite dans la zone de réduction. Le
coke de pyrolyse y est converti en gaz combustibles à travers une compétition de réactions
chimiques. Dans le cas idéal, la globalité des gaz de pyrolyse est convertie en dioxyde de
carbone et en vapeur d’eau lors de l’oxydation partielle. Si l’oxygène est absent, alors
seulement deux réactions hétérogènes endothermiques sont prisent en compte.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Or, en réalité, tout les gaz de pyrolyse n’ont pas réagi avec l’oxygène lors de l’oxydation
partielle. Leur présence augmente le nombre de réactions en compétitions [15].
Après avoir étudié les conversions thermochimiques de biomasse qui représentent plus de
95% des valorisations énergétiques de biomasse, passons maintenant aux conversions
biochimiques qui sont des processus naturel de décomposition par action des bactéries. Mais
elles peuvent être contrôlées de façon à obtenir un combustible facilement exploitable. Deux
filières de conversion biochimique de la biomasse sont particulièrement intéressantes:
La fermentation alcoolique
La biométhanisation ou digestion anaérobie
Hydrolyse: hydrolyse enzymatique par macération dans une solution contenant une
ou plusieurs enzymes hydrolytiques. Nous travaillons à 50°C, parfois jusqu'à 80-90°C,
en milieu acide. Nous obtenons après neutralisation et filtration un sirop de sucre et
des résidus.
Fermentation: le sirop est introduit dans le fermenteur puis inoculé à l'aide d'une
culture de levures. Nous opérons classiquement à 30-40°C.
Distillation: c'est l'opération classique de récupération de l'alcool éthylique produit
par vaporisation. Il convient de noter qu'elle engendre un investissement de la même
importance que celui du fermenteur. Finalement, nous obtenons d'une part de l'alcool
éthylique, valorisable comme carburant de substitution ou comme produit de base
pour l'industrie chimique. Les autres co-produits sont un effluent et un résidu solide.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Les applications sont celles couvertes par les moteurs classiques (transport, agriculture,
industrie, électrification) et les brûleurs de chaudières ou de séchoirs. Les huiles végétales
sont utilisables dans les moteurs Diesel à injection indirecte après quelques adaptations
simples. Les esters (méthyliques ou éthyliques) d’huiles végétales sont utilisables dans tout
type de moteurs Diesel [16].
La fermentation anaérobie est l’un des processus qui contribue à la dégradation des
matières organiques mortes, végétales ou animales et à leur transformation en éléments
simples, gazeux et minéraux. Ainsi s’entretiennent les cycles biologiques où « rien ne se perd,
rien ne se crée, tout se transforme » [17].
L’ensemble des réactions, se déroulant dans un digesteur peut se diviser en quatre étapes:
hydrolyse, fermentation acidogène (acidogenèse), acétogenèse et méthanogenèse .
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CHAPITRE I : Etude théorique
La méthanisation contribue ainsi à l’effet de serre car le gaz qu’elle rejette dans
l’atmosphère appartient à la biomasse qui a su l’assimiler pour sa croissance. En
définitive, l’utilisation du méthane à un impact positif sur notre environnement et
propose des solutions à des problèmes écologiques graves et dont l’importance ne fera
qu’augmenter au cours des années.
3. Biogaz
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CHAPITRE I : Etude théorique
Biogaz carburant
La composition finale du biogaz injectable ainsi que sa pression dépendent des conditions
du gestionnaire du réseau.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Il faut savoir que naturellement, le soleil émet des rayonnements dont les infrarouges
(responsable du réchauffement de la surface de la terre) vers la terre. Après son
réchauffement, la terre réémet ces infrarouges qui seront piégés par des molécules présentes
dans l'atmosphère pour être de nouveau réémises vers la terre. Ce mouvement de va-et-vient
des rayonnements entre la terre et l'atmosphère permet le réchauffement de cette dernière.
4. Conclusion
Dans le premier chapitre, nous découvrons les énergies renouvelables qui ont enjeux
économiques et surtout environnementaux considérables. Son utilisation ou plutôt sa
conversion en énergie dégage moins de pollution que les énergies fossiles.
J'étudié la biomasse, qui est une forme reconnue d’énergie renouvelable et est considérée
comme un moyen efficace de lutter contre le réchauffement climatique, en remplaçant
l’utilisation des combustibles fossiles.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Toute biomasse peut être utilisée dans un processus de conversion thermochimique, mais
certaines espèces de biomasse sont plus adaptées aux processus biochimiques pour produire
des combustibles liquides ou gazeux. C’est la biomasse humide qui peut être convertie en
énergie avec le processus biochimique.
J'ai cité les trois voies de conversions thermochimiques de la biomasse qui sont: la
combustion, la pyrolyse et la gazéification.
Dans ce chapitre j'ai abordé les conversions biochimiques qui contribuent deux filières
intéressantes: fermentation alcoolique et méthanique.
D’autant plus ces conversions ont des enjeux environnementaux comme la dégradation des
déchets, élimination des odeurs et surtout réduction des émissions du CO 2 et CH 4 qui sont des
gaz à effet de serre.
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CHAPITRE I : Etude théorique
PARTIE 2
ETUDE PRATIQUE
I. Introduction
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CHAPITRE I : Etude théorique
L'analyse physico-chimique
La quantité de biogaz et méthane de la biomasse disponible
Le gain énergétique
La production de puissance électrique journalière
1. Village de Thibar
Thibar située à 50 km à l'ouest de la ville de Béja, elle compte plus que 3 500 habitants.
Thibar, perché à plus de 500 m, est une création à100% coloniale, fondée par la confrérie
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CHAPITRE I : Etude théorique
religieuse catholique des Pères Blancs vers la fin du dix neuvième siècle. Ils ont édifié un
établissement d’enseignement technique et agricole et des installations pour faire tourner un
immense domaine qui se répand des hauteurs boisées par leurs soins sur les coteaux plantés de
vigne qui ont donné les vins de Thibar et sur la plaine de l’oued de même nom. Ils ont mis au
point la fameuse Thibarine, une liqueur à base d’ingrédients locaux, et créé la race ovine
appelées elles aussi « Noir de Thibar » particulièrement adaptées au climat et aux besoins
tunisiens.
2. L'Agro-combinat Thibar
L'Agro-combinat Thibar est situé au sein de gouvernorat de Béja (140 km de Tunis) géré
par l’Office des terres domaniales (OTD) "établissement public dont la vocation est à la fois
de mettre en valeur les terres domaniales, de diffuser les nouvelles technologies auprès des
agriculteurs privés et d’aider ces derniers dans leur approvisionnement en intrants et la
commercialisation de leurs produits". Il occupe une superficie de 2.704 Ha dont 1.062 Ha
forêt et inculte, 165 Ha arbres fruitiers, 416 Ha oliviers et 160 Ha parcours naturels.
III. Installation de production de
biogaz
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CHAPITRE I : Etude théorique
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CHAPITRE I : Etude théorique
Photo 2 : Illustration du site d'élevage des taureaux et taurillons ( prise de la site visite
03/05/2016 )
Au niveau du site d'élevage et de stabulation des vaches laitières, on distingue deux étables
équidistants d'environ 500 mètres et regroupant dans chacune des étables environ 150 vaches
laitières.
La quantité annuelle de fumier/lisier émanant des vaches laitières produit dans les deux
étables serait d'environ 2.500 t/an de MF et dont on entreprend:
Une évacuation journalière au niveau de l'air de raclage avec un gisement avoisinant
les 1.500 T/a de MF (60%) ; soit un flux journalier de 4 tonnes de MF ;
Une évacuation irrégulière des paddocks avec un gisement de l'ordre de 1.000 t/an
(40%)
La biomasse produite au sein des étables des vaches laitières est dotée teneur en MS qui
varie entre 25% (hiver) et 23% (été)
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CHAPITRE I : Etude théorique
Photo 3 : Illustration d'élevage des vaches laitières ( prise de la site visite 03/05/2016 )
Le fumier évacué est entreposé sur une plateforme de stockage bétonné utilisé en cas de
réalisation du projet biogaz ; et ce pour le pré-stockage des biomasses fraiches et le post-
stockage du bio-digestat solide avant l'épandage sur les champs.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Pour le biomasse solide ; on distingue la production d'environ 2.500 m3/an de purin qui
sont repris au sein de fosse de capacité moyenne d'environ 214 m3 et dont la vidange est
entreprise selon les responsables de l'OTD in situ moyennant 8 tonneaux de 5.000 litres par
semaine pour les 2 étables.
2. Choix du procédé
3. Descriptif de la station
3.1. Préfosse
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CHAPITRE I : Etude théorique
Si des produits peu enclins à être directement pompés sont à introduire dans la préfosse,
cette dernière devra être équipée d’un système de broyage de façon à homogénéiser le substrat
à digérer. Pour cette raison on peut également équiper la préfosse d’un système d’agitation
mécanique pour une homogénéisation optimale.
Une aire de stockage pour les biomasses solide pour l'évacuation et le stockage de fumier
des étables laitières. Celle-ci servira à stocker temporairement les biomasses solides avant de
les introduire dans l'installation.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Ce système permettra de mélanger tout en hachant les différents déchets solides avant de les
introduire.
3.4. Le digesteur
Le digesteur est une cuve en béton armé qui peut être enterrée pour limiter au maximum
l’échauffement du digesteur. Ce dernier devra donc être parfaitement étanche (absence
d’oxygène), chauffée à 38 degrés pour que la digestion anaérobie se fasse en conditions
optimales. Les produits ainsi digérés peuvent séjourner de 30 à 50 jours dans la cuve. Le
temps de séjour, le volume du digesteur, ainsi que les caractéristiques de l’équipement sont à
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CHAPITRE I : Etude théorique
déterminer en fonction de la nature et des volumes des substrats qui y sont introduits (voir
dimensionnement de la digesteur).
Figure 18 : Un cuve
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CHAPITRE I : Etude théorique
Au niveau du ciel gazeux, les cuves seront équipées de regards de façon à pouvoir contrôle
visuellement le bon fonctionnement du processus de fermentation (apparition de mousse,
surveillance de niveau, apparition de croûte de flottaison, fonctionnement du mélangeur, etc.).
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CHAPITRE I : Etude théorique
Au minimum, deux regards sont nécessaires. Un des regards sera équipé d'un spot pour
éclairer l'intérieur de la cuve. L'autre regard permet à l'opérateur de visualiser l'intérieur de la
cuve. Les regards seront équipés d'un essuie-glace et d'un gicleur pour le nettoyer.
Il est à noter également qu'à fin d'éviter des risques de corrosion et de détérioration des
équipement au sein de cette unité il est indispensable d'éliminer ces gaz. Un petit compresseur
sera utilisé pour injecter un faible volume d'air (O2) dans le ciel gazeux du digesteur pour
éliminer partiellement le H 2 S moyennant une opération de précipitation.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Au niveau de pouvoir constater d'éventuelles fuites au niveau des cuves de digestion, il sera
installé un système pour visualiser les potentielles fuites émanant des cuves ( drain
périphérique équipé d'un regard).
Le stockage serait fait dans une double membrane installée sur le réacteur. Pour limiter
l’échauffement du biogaz et du digesteur par le soleil, il serait éventuellement intéressant de
prévoir une protection solaire (toit en tôle, toile solaire) au-dessus du ballon de stockage.
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CHAPITRE I : Etude théorique
La séparation est généralement effectuée par une presse à vis qui permet d'obtenir une
fraction solide à 25-30% de MS et une fraction liquide à 3-6% de MS. les performances du
séparateur de phase dépendent de la taille des particules en suspension dans le digestat.
Au-dessus du container, des aérothermes de secours sont installés pour refroidir l'eau
retournant au moteur quand il n'ya pas de consommation d'énergie thermique.
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CHAPITRE I : Etude théorique
4. Conditions opératoires
4.1. Le pH
4.2. L'alcalinité
Les acides gras volatils sont les intermédiaires de la digestion anaérobie qui influencent le
plus le processus. Ils sont produits au cours de l'acidogénèse. L'accumulation d'AGV entraine
une baisse de pH qui inhibe les bactéries méthanogènes censées les transformer en méthane,
la digestion est donc déséquilibrée. La mesure en continu de ces AGV permet de prévenir les
dysfonctionnements de ce type.
4.4. L'hydrogène
L'hydrogène fait partie des paramètres de stabilité les plus importants pour la digestion
anaérobie. La mesure de la pression partielle de l'hydrogène peut se faire dans la phase liquide
ou dans le biogaz. Il doit être maintenu à faible concentration pour assurer le bon
fonctionnement du digesteur.
4.5. La DCO
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CHAPITRE I : Etude théorique
Cette mesure est représentative de la matière organique présente dans le digesteur. Lorsque
l'on mesure la DCO à l'intérieur et en sortie du digesteur, on peut suivre son taux
d'abattement.
Le suivi des nutriments est essentiel pour maintenir une biomasse constante et permettre
une croissance des micro-organismes tout au long de la digestion. La composition moyenne
en macroéléments est estimée à partir de mesures et l'on peut avoir un ajustement si besoin.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Pour la M.S. et la M.O., il a été pris les résultats obtenus par le CITET. Pour le potentiel
méthanogène (m³ biogaz/t M.O. et % CH4), il a été pris des valeurs de la littérature pour
l’ensemble des déchets.
1. Analyse physico-chimique
Les analyses physico-chimiques ont été effectuées au laboratoire «biogaz» du CITET tel
qu'il intervient dans un ensemble d’opérations qu’englobe le traitement de déchets en vue
d’une valorisation par bio-méthanisation dès la collecte des substrats organiques nécessaires.
Le rapport d’essais reprend les résultats des analyses effectués dans le CITET sur les
échantillons prélevés (voir Tableau 7 )
Essai Unité E1 E2 E3
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CHAPITRE I : Etude théorique
Essai Unité E4 E5 E6 E7
8,2 à 8,5 à 7,4 à 6,8 à
pH
24,5°C 22,2°C 22,1°C 22,3°C
Azote kjeldahl gN/Kg MS 23,2 43,3 48,4 50,4
COT g/Kg MS 344 362 377 350
Matière sèches % 21,5 28 35,1 53,2
Matière organiques g/Kg MS 970 759 820 736
On remarque que les déchets étudiés présentent une teneur importante en humidité
(supérieur à 60 %) à l’exception l'échantillon E7. Donc ces déchets, sont difficilement
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CHAPITRE I : Etude théorique
M . S=
Quantité M . B ×%M.S t
100 a ()
(1)
M .O=
Qantité M . S ×%M.O t
100 a ()
(2)
m3 biogaz /t M . O
Qantité de biogaz= (3)
M .O
Qantité de biogaz ×% CH 4
Qantité de CH 4 = (4)
100
Quantité m3biogaz/ 3
Biomasse t M.S./an t M.O./an m CH 4 /an
t/an an
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CHAPITRE I : Etude théorique
18,70 % 79,08 %
Elle se calcule à partir du PCI du méthane. Il est de 9,94 kWh/m3 dans des conditions
normales de température et de pression.
Edéchets OTD cave Thibar =9,94 ×13 860=137 768,4 kWh (11)
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CHAPITRE I : Etude théorique
d'ou
ETotal =E fumier bovingénisses + E fumier bovinveaux mâles + E fumier bovintaurillons + E vaches laitières raclage + E vaches laitières paddock + E déchets OTDcave Thib
(13)
Biomasse 3
m CH 4 / an
3
m CH 4 / jr E journalière
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CHAPITRE I : Etude théorique
6. Le gain énergétique :
Eélec +thrq =ET × 0,82=1 878 658 ×0,82=1 878 658 kWh (20)
Eélectric j=E Total jounalière × 0,37=5147,09 × 0,37=1 904,42 kWh électrique (21)
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CHAPITRE I : Etude théorique
V. Dimensionnement de la digesteur
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CHAPITRE I : Etude théorique
1. Dimensionnement du gazomètre
Après avoir calculé la production du biogaz en m3 par an, on va voir la biogaz totale qui
peut produit par jour ( ce exprime le volume de gazomètre) .
3 3
Biomasse
Quantité m biogaz/ m biogaz/ j
t/a an
Fumier bovin génisses 1 200 144 011,6 394,55
Fumier bovin veaux 27,71
100 10 114,86
mâles
Fumier bovin taurillons 730 53 157,74 145,63
Vaches laitières raclage 1 500 40 921,28 112,11
Vaches laitières paddock 1 000 46 845,37 128,34
Déchets OTD cave 69,04
100 25 200
Thibar
Purin vaches laitières 2 500 27 000 73,97
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CHAPITRE I : Etude théorique
2. Dimensionnement du réservoir
Pour dimensionner le digesteur qui est sous forme d'un cylindre, on prend comme un
hauteur 5 m. Le volume du réservoir ( V D) c'est à dire le volume du digesteur est le volume de
l’ensemble formé par le gazomètre et le volume de l’effluent (volume utile V).
V D=V u +G
soit le TRH égale 50 jour c'est à dire on va remplir le digesteur 7 fois par ans.
d'ou V D=¿ ¿
V D=7 130 /7
3
V D=1 018 m
d'ou V u=V D −G
3
V u=1 018−951,37=66,63 m
On a :
V T =Π × D ×h
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CHAPITRE I : Etude théorique
cylindrique )
VT
D=
π×H
1 018
D= =64,84 m
3,14 × 5
V u=Π × D × H u
Vu
H u=
Π ×D
66,63
H u= =0,3
3,14 × 64,84
Dimensionnement digesteur
Ration 2016 19,53 tM.B./j (M.S. : 18,70%, M.O. : 79,5%)
Déchets solides 8,5 t M.B./j
66,83
Volume utile
Charge organique
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CHAPITRE I : Etude théorique
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CHAPITRE I : Etude théorique
CONCLUSION GENERALE
Compte tenu des perspectives vers lesquelles notre société se dirige, pour la satisfaction de
ses besoins énergétiques le projet de méthanisation de la biomasse argricole et agro-
industrielle au sein de l'agro-combinat Thibar devra contribuer de façon durable au
développement de la filière biomasse-Energie, tout en se dotant de la particularité d'être un
projet <<phare>>, en la matière pour la Tunisie.
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CHAPITRE I : Etude théorique
Ce travail a permis d’atteindre globalement les objectifs fixés au départ. tel qu'il a été passé
en revu les aspects scientifiques et techniques de la digestion anaérobie tel qu'on ai permis de
dimensionner le gazomètre et ensuite le biodigesteur de cette installation.
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