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Royaume du Maroc

Université Hassan II
ECOLE NATIONALE DE COMMERCE ET GESTION
CASABLANCA

Master spécialisé : Management Logistique et Transports


OMI

Membres du groupe Encadré par


ELJAAFARI OTHMANE PROFESSEUR KHAKHAY KHALID
LAABAID NOUHAILA
EZ-ZAARY MOHAMMED

Plan
Année universitaire : 2022/2023
Introduction

1. OMI

a. L’état du droit avant l’OMI


b. La convention fondatrice de l’OMI

2. Cadre juridique

3. Structure de l’OMI

4. Les activités de l’OMI

5. Le rôle de l’OMI

Conclusion

Introduction
L'Organisation maritime internationale est une institution spécialisée des
Nations Unies, créée en 1948 par une Conférence internationale convoquée à
Genève pour adopté une convention portant officiellement création de l'OMI
composé de 174 États Membres et 3 Membres associés. Elle contribue
activement à la réalisation des ODD.

1. OMI

L'Organisation maritime internationale (OMI) est l'institution spécialisée des


Nations Unies chargée d’assurer la sécurité, la sûreté des transports maritimes,
de prévenir la pollution des mers par les navires, d'instituer un système de
collaboration entre les gouvernements dans le domaine de la réglementation, des
usages gouvernementaux ayant trait aux questions techniques de toutes sortes
qui intéressent à la navigation commerciale internationale, d'encourager, de
faciliter l'adoption générale de normes aussi élevées que possible en ce qui
concerne la sécurité maritime, l'efficacité de la navigation, la prévention de la
pollution des mers par les navires et la lutte contre cette pollution". 

a) L’état du droit avant l’OMI

La dimension internationale des questions maritimes ne date pas de la création


de l’OMI.

Dès le XVIIIème siècle, les États ont été amenés à conclure des accords
bilatéraux ou multilatéraux ; entre autre le Traité d’Utrecht, en 1713, contenant
des dispositions sur la pêche ou, plus récemment, en 1914, le commencement
des premiers travaux, relatifs à la Convention sur la sauvegarde de la vie
humaine en mer (SOLAS). À l’origine, à défaut d’une coopération suffisante
entre les États, de nombreux litiges étaient portés devant la Cour internationale
de justice.

b) La convention fondatrice de l’OMI


Le texte international fondant l’OMI est la Convention portant création de
l’Organisation Maritime Internationale signée en 1948 à Genève, qu’il faut
distinguer de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. La
Convention fondatrice est entrée en vigueur en 1958, dix années au cours
desquelles le rôle de l’OMI a été étendu aux enjeux environnementaux, à la
question de la formation des gens de mer et aux problèmes d’ordre juridique

Les rôles de l’OMI


• Instituer un système de collaboration entre les gouvernements dans le
domaine de la réglementation et des usages gouvernementaux ayant trait
aux questions techniques de toutes sortes qui intéressent la navigation
commerciale internationale
• Encourager et de faciliter l'adoption générale de normes aussi élevées que
possible en ce qui concerne la sécurité maritime, l'efficacité de la
navigation,
• La prévention de la pollution des mers par les navires et la lutte contre
cette pollution et de traiter des questions administratives et juridiques
liées à ces objectifs.
• Encourager l'abandon des mesures discriminatoires et des restrictions non
indispensables appliquées par les gouvernements à la navigation
commerciale internationale, en vue de mettre les ressources des services
maritimes à la disposition du commerce mondial sans discrimination.
• Examiner les questions relatives aux pratiques restrictives déloyales
d'entreprises de navigation maritime.
• Examiner toutes questions relatives à la navigation maritime et à ses effets
sur le milieu marin dont elle pourra être saisie par tout membre,
organisme ou toute institution spécialisée des Nations Unies et faire des
recommandations à leur sujet.
• Elaborer des projets de conventions, d'amendements, d'accords et autres
instruments appropriés, de les "recommander" aux gouvernements et aux
organisations intergouvernementales et convoquer les conférences qu'elle
juge nécessaires.

Les activités de l’OMI


a. La sécurité de la navigation maritime :

Cela représente l’activité la plus importante de l’OMI. À travers la


Convention pour la sauvegarde de la vie humaine en mer SOLAS (Safety of
Life at Sea) de 1974, l’OMI s’est dotée d’un instrument pour réguler le
contrôle des différents types de navires ainsi que les documents à bord en
matière de sécurité.

La Convention COLREG sur la prévention des abordages en mer fixe des


règles de priorité et réglemente la vitesse et la conduite des navires dans de
véritables « routes maritimes ».

Le Code ISM (International Safety Management) régule à l’échelle


internationale la gestion pour la sécurité de l’exploitation des navires.

La Convention SOLAS rend ce code obligatoire. Ainsi, chaque compagnie


maritime doit désigner un responsable de la gestion de la sécurité à bord du
navire et à terre.

La Convention SAR (Search and Rescue) de 1979 coordonne l’action des


Etats parties en cas d’accident en mer. Bien que l’obligation d’assistance des
navires en détresse soit traditionnellement admise en droit maritime, aucun
texte avant cette Convention n’organisait les opérations de recherche et de
sauvetage.

b. La prévention de la pollution marine :

La Convention internationale pour la prévention de la pollution par les


navires (MARPOL) est le traité majeur pour la protection de l’environnement
marin. Elle n’est entrée en vigueur que le 2 octobre 1983 et s’applique à tous
les navires battant pavillon d’un Etat partie à la Convention. Les dommages
de pollution par hydrocarbures consécutifs à un accident de mer sont réparés
à deux niveaux.

Une responsabilité canalisée sur le propriétaire du navire (Convention sur la


responsabilité civile pour les dommages dus à la pollution par les
hydrocarbures, dite CLC), qui est automatique mais limitée.

Le deuxième niveau est assuré par le Fond international d’indemnisation


pour la réparation des dommages dus à la pollution par hydrocarbures
(FIPOL) qui intervient dès lors que le premier niveau est insuffisant.

c. La formation des marins :


La Convention STCW (Standard of Training Certification and
Watchkeeping), sur les normes de formation des gens de mer et de
délivrance des brevets de veille, est le premier texte à avoir établi des normes
internationales de compétence des gens de mer. L’OMI effectue un contrôle
obligatoire et systématique, ce qui incite les Etats membres à s’y conformer.

d. La sûreté des ports et des navires

Suite aux différentes menaces terroristes, l’OMI a mis en place le Code


international pour la sûreté des navires et des installations portuaires
(International Ship and Port Security, ISPS). Il s’agit d’un code en
vigueur depuis 2004 qui est applicable à bord des navires et dans les ports. Il
impose notamment un plan de sûreté pour chaque navire et chaque
infrastructure portuaire, afin d’empêcher l’introduction à bord d’armes,
substances ou engins dangereux, d’établir des procédures d’intervention en
cas de menace contre la sûreté, comme des procédures d’évacuation

Conclusion

Le Royaume du Maroc en tant que membre depuis 1962 a été réélu, avec une
écrasante majorité, au Conseil de l’Organisation Maritime Internationale
(OMI) pour la période 2022-2023

Cette réélection est une marque de confiance de la communauté maritime


internationale et une reconnaissance du rôle important que joue le Maroc en
faveur de la sécurité et la sûreté maritimes, et de la prévention de
l’environnement marin.

En tant que membre du Conseil, le Maroc poursuivra son action pour la mise
en œuvre des objectifs définis dans la stratégie de l’Organisation dans les
domaines de la protection de l’environnement, des changements climatiques,
de la sécurité et de la sûreté des navires, de l’évolution technique et de la
formation des gens de mer.

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