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République Tunisienne

Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique


Université de Sousse
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Institut Supérieur de Transport et de la Logistique de Sousse


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Spécialité : Mastère Professionnelle en


Management des affaires maritime

Projet : L’entrainement et les exercices


de sécurité à bord du navire

Elaboré par : Kaouther BEN RHOUMA

Khaoula BEN RHOUMA

Année universitaire 2019-2020


Sommaire

Introduction générale

I. L’importance d’entraînement et des exercices au bord du


navire
1. Définition d’entraînement et des exercices au bord du navire
2. La lutte contre les menaces
3. Des exemples
II. Selon la convention de code ISPS
1. Définition

2. Les exercices à bord des navires

3. Les entrainements

III. Convention de STCW


1. Définition
2. Les formations des bases en sécurité STCW

Conclusion générale
Introduction générale

Les transports maritimes sont sans doute la plus internationale de toutes les grandes
industries du monde et l'une des plus dangereuses. Il a toujours été admis que le meilleur
moyen de renforcer la sécurité en mer était d'élaborer une réglementation internationale
respectée par toutes les nations maritimes.

La première tâche de l'OMI après sa création en 1959 a été d'adopter une nouvelle

version de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer


(Convention SOLAS), le plus important des traités ayant trait à la sécurité maritime.

L'OMI a également élaboré et adopté des règles internationales sur les abordages et des
normes mondiales applicables aux gens de mer, ainsi que des conventions, recueils de règles
et codes internationaux relatifs à la recherche et au sauvetage, à la facilitation du trafic
maritime international, aux lignes de charge, au transport de marchandises dangereuses et au
jaugeage.
I. L’importance d’entraînement et des exercices au bord du
navire

1. Définition d’entraînement et des exercices au bord du


navire

Les exercices et entraînements visent à garantir que le personnel de bord est compétent pour
s'acquitter de toutes les tâches qui lui sont confiées en matière de sûreté à tous les niveaux de
sûreté et pour identifier toute défaillance du système de sûreté qu'il est nécessaire de rectifier.

Pour garantir l'efficacité de la mise en oeuvre des dispositions du plan de sûreté du navire,
des exercices devraient être effectués au moins une fois tous les trois mois. En outre, au cas
où plus de 25 % du personnel du navire serait remplacé, à un moment quelconque, par du
personnel n'ayant pas précédemment participé à un exercice à bord de ce navire au cours des
trois derniers mois, un exercice devrait être effectué dans la semaine suivant le changement
de personnel. Ces exercices devraient porter sur des éléments individuels du plan, tels que les
menaces pour la sûreté énumérées au paragraphe 8.9.

 Divers types d'exercices, qui peuvent comprendre la participation d'agents de sûreté de la


compagnie, d'agents de sûreté de l'installation portuaire, d'autorités pertinentes des
Gouvernements contractants ainsi que d'agents de sûreté du navire, s'ils sont disponibles,
devraient être effectués au moins une fois chaque année civile, l'intervalle entre les exercices
ne dépassant pas dix-huit mois. Ces exercices devraient tester les communications, la
coordination, la disponibilité des ressources et la riposte. Ces exercices peuvent :

1. Être menés en vraie grandeur ou en milieu réel

2. Consister en une simulation théorique ou un séminaire

3. Être combinés avec d'autres exercices, tels que des exercices de recherche et de sauvetage
ou d'intervention d'urgence.
La participation de la compagnie à un exercice avec un autre Gouvernement contractant
devrait être reconnue par l'Administration.

2.Les lutte contre les menaces


Tout d'abord il s’agit donc dû faire simuler les principales menaces à bord du navire
Sont les suivantes :  
• Dommages au navire par acte illicite (explosion, sabotage, incendie criminel,
vandalisme)
• Manipulation criminelle de la cargaison ou approvisionnements (vols, cache,
trafic)
• Présence de clandestins ou intrusion illicite
• Contrebande d’armes
• Transport de personnes mal intentionnées
• Utilisation du navire comme arme
• Attaque du navire à quai ou au mouillage à partir du large
• Attaque en mer

3.les exemples
Les passagers doivent être mis au courant de l’emploi des brassières de sauvetage et des
mesures a prendre en cas de situation critique.
Les exercices doivent se dérouler, dans la mesure du possible, comme s’il s’agissait
réellement d’une situation critique et lors de chaque exercice ; on doit vérifier la bonne
compréhension des rôles et des mesures a prendre en cas d’abandon.

Les marins descendre un canot pneumatique a coque rigide bateau dans l’eau lors d’un
exercice d’entrainement à bord du navire.
1

Les exercices de sauvetage à bord d’un navire, La responsabilité de la lutte contre les
pollutions accidentelles en mer est confiée à la Marine nationale.

 L'anticipation, l'entraînement régulier des navires récupérateurs affrétés par la marine


ou privés
 Leur guidage par des aéronefs
 Le suivi des pollutions
 Les prévisions de dérive
 La mobilisation internationale
 L'appui des experts pour l'analyse des risques

le soutien logistique du dispositif de lutte et la coordination avec les services de l'État à terre
sont les éléments clefs de l'efficacité de l’action de l’État .
Alors en conclure que les exercices et les entrainements au bord du navire séré a protégé la
vie humaine en mer, des navires et des marchandises qui y circulent. Aussi assurer la
qualification et la formation adéquate des hommes et la bonne organisation et gestion à bord
et protection de l’environnement marin en général.

II. Code ISPS : EXERCICE et ENTRAINEMENT de


SURETE
 

1. Définition

       Ces deux termes ont fait réfléchir bon nombre d’utilisateurs du code ISPS en France. En
effet les marins Français ont l’habitude d’appeler "exercice" - ce que les anglais appellent
drill- tout entraînement que ce soit ; qu’il s’agisse de l’appel aux postes d’évacuation,
d’incendie ou de sûreté. Donc pas facile ensuite de traduire le faux-ami anglais "exercice ».

       En effet pour l’OMI, un exercice ou drill "désigne tout type d'exercice offrant la
possibilité de mettre en pratique des éléments du système. Les exercices sont effectués en
situation réelle, mais ils permettent d'assurer un enseignement et une formation, par exemple,
exercices visant à apprendre à l'équipe de lutte contre l'incendie à utiliser un appareil
respiratoire, prise en charge des blessés pour les équipes chargées des premiers soins et les
équipes de brancardiers.
Alors que… "entraînement désigne toute mise à l'essai des dispositifs d'intervention
d'urgence dans des conditions aussi proches que possible de la réalité et à laquelle participe
l'ensemble du personnel…."
       Le règlement Européen 725/2004 et la directive 2005/65 restent discrets sur le sujet ainsi
que les directives IMO/ILO sur la sûreté portuaire.
Il y a donc bien une grande différence entre ces deux activités de sûreté obligatoires qu’on
pourrait simplement énumérer comme suit :

 Un "exercice" tous les trois mois qui met en œuvre une partie du plan de sûreté et qui
ne concerne que les équipes de sûreté et,
 Un "entraînement" tous les 12 mois (maximum de 18 mois entre deux entraînements)
qui met en œuvre le plan de sûreté avec l’ensemble du personnel que ce soit à bord ou
à terre et comprenant l’implication des autorités de sûreté externes et le maximum de
navires présents dans le port.

2.LES EXERCICES A BORD DES NAVIRES

la SSA a été bien conduite, ces scénarios ont déjà été étudiés et les mesures de sûreté
correspondantes décidées sont incluses dans le plan de sûreté. Les exercices correspondants
pourraient alors être :

 Exercice N° 1 : Menaces reçues à bord par téléphone ou transmises par la terre et
alerte à la bombe (Application procédures Compagnie + Recherche de colis à bord
avec information des autorités). Cet exercice couvre a)
 Exercice N° 2 : Recherche complète de clandestins avec simulation découverte
(application procédure compagnie). Cet exercice couvre d)
 Exercice N° 3 : Simulation détournement ou attaque (en mer ou à terre) avec
utilisation du navire pour transporter des personnes ou des engins illicites et
commettre un attentat ou utilisation du navire comme vecteur pour l’attaque d’un
autre navire. Cet exercice couvre b, f, g, h et i)
 Exercice N °4 : Simulation de manipulation du chargement (introduction de produits
illicites dans les cales, les containers ou les véhicules) ou des approvisionnements
(vivres, eau, gazole). Cet exercice couvre c et e)
 Exercice N° 5 : Sécurisation du navire aux niveaux 2 et/ou 3 (Application des
mesures complémentaires prévues dans le plan);

3.LES ENTRAINEMENTS

Comme nous l’avons vu, les entraînements ou exercices d’ensemble consistant :

Pour un navire comme pour une installation portuaire : en une mise en œuvre d’un plan de
sûreté et incluent, outre le navire et son équipage, la participation du CSO, du ou des PFSO
de l’installation portuaire et si possible des autorités pertinentes du gouvernement du port. Ils
doivent donc :

 Etre menés en vraie grandeur ou en milieu réel


 Consister en une simulation théorique ou un séminaire
 Etre combinés avec d’autres exercices tels que SAR ou autre intervention d’urgence
(incendie, accident de personne, contamination chimique ou biologique, trafic
d’envergure etc…)

Pour un port : on peut penser qu’il s’agit de la même chose. De plus on voit mal un
entraînement dans un terminal sans en impliquer les autorités de sûreté du port lui-même.

Globalement, il s’agit donc de grands "exercices d’ensemble" impliquant les navires présents,
le terminal, le port et les autorités locales et parfois nationales.

A première vue on peut considérer trois types d’entraînements :

 Entraînement mutuel navire et terminal au cours d’une escale.


 Entraînement au sein du port et impliquant toutes les installations
portuaires et les navires en escale
 Entraînement national impliquant la sûreté maritime et justifiant
une simulation d’attaque nucléaire ou biochimique

Ce dernier est organisé au niveau national ou régional par le représentant de l’action de l’état
à terre et en mer. Il s’agit d’ailleurs de répondre également à l’obligation de mise à l’épreuve
des plans de sûreté par les gouvernements contractants prévue au paragraphe 4.4 de la partie
A du code ISPS.

Les autres entraînements peuvent être organisés localement même s’ils mettent en œuvre des
moyens de l’Etat : démineurs militaires, moyens de l’armée ou des forces de sûreté locales,
etc….
Ce genre d’entraînement doit être préparé assez longtemps en avance pour des raisons
administratives et aussi pour réunir le plus de CSO possible. D’autre part, il est nécessaire de
ne pas perturber les opérations commerciales.

En conclusion, les plans de sûreté ont été approuvés au mois de juin 2004 …. Cela fait
bientôt 24 mois , Tous les navires et toutes les installations portuaires devraient avoir
organisé au moins un entraînement mutuel à la date d’aujourd’hui.
Il semble que partout dans le monde nous sommes loin du compte.

Nous pense que les erreurs de traduction devraient être corrigées directement par l’OMI (pas
facile) ou par nos autorités de sûreté maritime.
Nous pense aussi qu’il serait bon que les termes "exercice" et "entraînement" soient définis
dans le cadre de la sûreté soit par l’OMI sous forme de circulaire ou par notre Autorité de
tutelle sous la forme d’une simple note.

Enfin, Nous pense que les autorités de sûreté devraient presser les installations portuaires à
organiser des entraînements avec les navires présents au port afin d’éviter que tout se beau
monde ne soit en non-conformité majeure.
III. Convention de STCW
1.Définition

La Convention internationale pour les normes de formation, de congé et de sentinelle pour les
navigateurs de 1978, qui sont des groupes qui qualifient les capitaines, officiers et travailleurs
surveillant sur les navires de la marine marchande. La convention a été adoptée en 1978 par
la conférence de l'OMI à Londres et est entrée en vigueur en 1984. La convention a été
considérablement modifiée en 1995.

FMTC Safety est certifiée pour divers cours de formation STCW, y compris la formation de
base sur la sécurité STCW. Pour pouvoir travailler dans le secteur maritime, vous devez avoir
en votre possession au moins la formation de base STCW. Cette formation de base concerne
la sécurité de base de diverses disciplines.

2. Les formations des bases en sécurité STCW

Les disciplines de la formation de base en sécurité STCW sont :

o Maîtrise des techniques de survie personnelle : découvrez les techniques de survie en


mer
o Prévention et lutte contre les incendies : découvrez la lutte contre les incendies
o Premiers soins élémentaires : découvrez les premiers soins et la réanimation
o Sécurité personnelle et responsabilités sociales : découvrez la sécurité et la
responsabilité personnelles

Sur l'aperçu des cours maritimes, vous pouvez également trouver le STCW Advanced Fire
Fighting. Ce cours examine les risques d'incendie et la lutte contre les incendies sur un
navire.

À qui s'adresse STCW ?

Toute personne souhaitant travailler sur des navires commerciaux de plus de 24 mètres de
long devra obtenir des qualifications / cours STCW avant de chercher un emploi. Le type de
cours / qualifications dont vous aurez besoin dépendra en grande partie du poste auquel vous
postulez et du poste auquel vous serez affecté une fois à bord.
À tout le moins, vous devrez obtenir des cours de sécurité de base STCW afin de postuler
pour travailler sur un navire. Ces cours peuvent généralement être suivis en une semaine -
lors d'une réservation en bloc - dans un centre de formation STCW désigné.

Les quatre cours de base STCW sont les suivants:

Sécurité personnelle et responsabilités sociales - Il s'agit d'un cours en classe qui se


concentre sur l'enseignement des éléments essentiels de la sécurité de base.
BASIC Prévention des incendies et lutte contre les incendies - Ce cours de lutte contre
les incendies couvre à la fois des situations pratiques et théoriques enseignées par des
pompiers professionnels.
Techniques de survie personnelles - Un cours théorique et pratique, vous apprendrez à
abandonner le navire à l'aide de radeaux de sauvetage et à enfiler correctement les
gilets de sauvetage.
Premiers soins élémentaires - Un cours théorique et pratique, au cours de cette
session, vous apprendrez des techniques essentielles de premiers secours et
d'épargne-vie.

Conclusion générale

Chaque navire effectue des entrainements aux cas d’incendie à bord au moins une fois par
mois, pour maintenir les aptitudes et les capacités de l'équipe au point de vue de
l'automatisation qui sont très utiles en cas de crise durant les situations d'urgence. " explique
Denys Berestennikov, commandant du navire. " Une bonne maîtrise des tâches respectives et
une formation continue peuvent faire gagner un temps précieux en cas d'urgence. "

Ces entrainements permettent notamment de vérifier si l’équipage :

 Connait le matériel de lutte anti-incendie et son emplacement, 


 Est capable de s’équiper rapidement,
 Connait parfaitement les locaux,
 Peut localiser les volets pour couper la ventilation des locaux en feu
Webographie

 https://www.afcan.org/dossiers_techniques/port_revel.html
 https://www.bourbonoffshore.com/fr/offshore/securite-les-exercices-durgence-

bord
 https://www.afcan.org/dossiers_reglementation/isps_9_p1.html

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