Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Les risques maritimes sont trop nombreux pour être listés ici. C’est pourquoi, nous
allons essentiellement parler des plus courants. Il convient de distinguer 4
grandes catégories de risques maritimes.
Les risques internes au navire sont l’avarie, voie d’eau, perte de stabilité,
incendie, explosion, problème avec la cargaison. Les risques internes mais liés à
la navigation sont les collisions, échouement, conditions météo difficiles, prise de
contrôle du navire par un tiers malveillant, piraterie, terrorisme, cyberattaque…).
Les principales conséquences de ces risques sont la mise en danger de l’équipage,
la pollution et le naufrage.
2. Deuxième catégorie : les risques causés par le navire aux autres navires et
installations en mer
3. Troisième catégorie : les risques causés par le navire aux installations dans
un port
Très efficaces, les mesures suivantes peuvent être appliquées à la fois pour
traiter et prévenir les risques maritimes. Par ailleurs, vous pouvez également les
incorporer à votre propre plan d’action de prévention et de traitement des risques.
Les personnes qui occupent une poste cruciale doit disposer de ce que l’on
appelle une liste de contrôle des erreurs courantes. Pour une poste donnée, cette
liste présenterait les choses à faire et ne pas faire pour éviter un accident ou un
quelconque dysfonctionnement qui impacterait négativement sur le bon
fonctionnement du navire. Cette méthode est particulièrement efficace pour
réduire l’erreur humaine.
Le risque zéro n’existe pas. Même si vous pensez avoir tout fait selon les règles,
des imprévus peuvent surgir à tout moment pour faire basculer la situation. C’est
pourquoi, vous devez toujours disposer de plans de mesure d’urgence pour parer
à toutes les situations (naufrage, attaque de pirate, incendie, explosion, attaque
informatique, perte de carburant, perte de cargaison, pollution…)
L’assurance maritime est un type d’assurance qui couvre les pertes de cargaison,
les dommages causés aux navires, aux cargos et aux terminaux. Elle prend
aussi en charge les pertes liées au transport de marchandises et les dégâts
environnementaux causés par les navires. Pour les compagnies maritimes,
l’assurance constitue une solution intéressante pour transférer les risques. Pour le
moment, aucune loi n’oblige les compagnies maritimes à acheter un contrat
d’assurance. En revanche, c’est vivement recommandé. Les autorités s’assurent
ainsi que les compagnies maritimes disposent de l’argent nécessaire pour
répondre à leurs obligations surtout en cas de dommages infligés à
l’environnement.
Les assurances maritimes les plus achetées sont l’assurance sur cargaison et
risque de transport, l’assurance corps de navire, l’assurance de responsabilité en
matière maritime, l’assurance des objets d’art et des espèces, l’assurance risques
exceptionnels, l’assurance relative aux avaries communes. Encore très peu de
compagnies d’assurance proposent une police qui assurerait la prise en charge
dans le cas où les activités d’un navire ou d’un bâtiment portuaire
endommageraient l’environnement.
Pour gérer efficacement les risques, la première chose à faire est de s’équiper
d’un outil d’analyse qui pourrait transformer les données numériques en
informations lisibles et interprétables. Votre outil d’analyse devrait pouvoir
collecter sur différents supports, machines, terminaux et systèmes des données
cruciales telles que la distance parcourue, l’heure, fuel disponible, ce qui reste
comme provision, le cap, la température dans le bateau, données
météorologiques… L’outil en question analysera ensuite ces données et signalera
le personnel d’astreinte si quelque chose ne fonctionne pas comme elle devra
l’être. C’est le cas par exemple s’il détecte une fuite d’huile hydraulique dans la
salle des machines ou que le stock de nourriture risque de ne pas suffire pour le
reste du voyage au rythme où elle est consommée. Pouvant s’interfacer sur
n’importe quel système de surveillance et installation technique, le logiciel
MEMOGuard est taillé pour cette mission.
Part ailleurs, on peut aussi programmer MEMOGuard pour que l’alerte soit
diffusé uniquement à un nombre restreint de personnes, le personnel d’astreinte
ou le personnel naviguant par exemple. Une diffusion plus ciblée permet en effet
d’éviter la panique générale dans le navire.
c. MEMOGuard – pour gérer les menaces de cyberattaques dans le maritime
Conclusion
Nombreux sont les marins qui ont déjà vécu des urgences en mer, comme
l’échouement d’un navire, une panne de moteur, la perte du système de
propulsion ou de direction, ou un incendie à bord. Grâce à des procédures et à
une formation normalisées, la plupart de ces incidents sont gérés à bord et ont
peu de conséquences pour l’équipage, le navire lui-même et l’environnement.
Toutefois, en de rares occasions, on doit fournir des efforts d’intervention plus
intensifs et plus soutenus pour atténuer la situation et éviter qu’elle ne se
transforme en un événement catastrophique, comme un abordage majeur, un
échouement ou un déversement.
Sources
https://www.atlas-mag.net/article/les-catastrophes-maritimes-la-prevention-et-
le-controle
https://gestion-risques.solutions/solution-logicielle-gestion-risques-maritimes