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Introduction

Le système mondial de transport maritime qui ne cesse de se développer,


regroupe près de 50 000 navires qui jouent un rôle essentiel dans les échanges
internationaux : plus de 80 % des marchandises transitent ainsi aujourd’hui
par voie maritime. Chaque année, sept milliards de tonnes de marchandises
s’échangent par bateaux. Les matières premières et agricoles sont
majoritairement conteneurisées et plus de 300 millions de conteneurs evp
circulent par ce moyen. Les risques liés au transport maritime sont nombreux et
souvent imprévisibles. L’activité est par nature dangereuse. Des catastrophes
maritimes (accidents et naufrages) surviennent fréquemment à travers les mers
du monde, avec leur lot de victimes et de pertes matérielles.

I. Les différents risques maritimes et leurs conséquences

Les risques maritimes sont trop nombreux pour être listés ici. C’est pourquoi, nous
allons essentiellement parler des plus courants. Il convient de distinguer 4
grandes catégories de risques maritimes.

1. Première catégorie : les risques internes

Les risques internes au navire sont l’avarie, voie d’eau, perte de stabilité,
incendie, explosion, problème avec la cargaison. Les risques internes mais liés à
la navigation sont les collisions, échouement, conditions météo difficiles, prise de
contrôle du navire par un tiers malveillant, piraterie, terrorisme, cyberattaque…).
Les principales conséquences de ces risques sont la mise en danger de l’équipage,
la pollution et le naufrage.
2. Deuxième catégorie : les risques causés par le navire aux autres navires et
installations en mer

Cette deuxième catégorie de risques regroupe principalement les risques de


collision et les obstacles à la navigation. Leurs principales conséquences
sont l’incendie, l’explosion, la mise en danger de l’équipage, mise en danger des
passagers, perte de cargaison, naufrage…

3. Troisième catégorie : les risques causés par le navire aux installations dans
un port

Cette troisième catégorie de risques regroupe les risques de collision, de contact


avec une installation fixe, incendie/explosion, actes malveillants (terrorisme,
cyberattaque)… Leurs principales conséquences sont la mise en danger de
l’équipage, mise en danger des opérateurs portuaires, paralysie partielle ou
totale du port, risque pour les industries portuaires (effet domino)…
4. Quatrième catégorie : les risques causés par le navire sur le littoral

Les principaux risques de cette dernière catégorie sont l’échouement, la pollution,


les actes malveillants (terrorisme), l’incendie et l’explosion. Quant aux
conséquences, on peut compter la mise en danger de la population, mise en
danger des intervenants, atteinte à l’environnement, impact sur les activités
économiques, impact sur l’image du territoire, érosion du littoral…

III. Mesures à mettre en place pour la prévention des risques maritimes

Très efficaces, les mesures suivantes peuvent être appliquées à la fois pour
traiter et prévenir les risques maritimes. Par ailleurs, vous pouvez également les
incorporer à votre propre plan d’action de prévention et de traitement des risques.

1- Amélioration de la sécurité à bord :

Déclaration des accidents. La déclaration d’accidents à bord permet


l’identification de tout ce qui peut nuire à la sécurité de l’équipage, du bateau et
de la cargaison.

Ordre et propreté à bord et hygiène individuelle pour éviter les maladies

Bien encadrer l’utilisation des produits dangereux

Installation d’outil de prévention et de maitrise d’incendies d’explosions, d’avarie,


de voie d’eau…

Mise en place de mesures de prévention des accidents.

Pose de signes, symboles et informations de sécurité comme mise en garde contre


les dangers.

S’équiper d’armes pour se défendre en cas d’attaque de pirates.

2- Établissement d’une liste de contrôle des erreurs courantes

Les personnes qui occupent une poste cruciale doit disposer de ce que l’on
appelle une liste de contrôle des erreurs courantes. Pour une poste donnée, cette
liste présenterait les choses à faire et ne pas faire pour éviter un accident ou un
quelconque dysfonctionnement qui impacterait négativement sur le bon
fonctionnement du navire. Cette méthode est particulièrement efficace pour
réduire l’erreur humaine.

3- Mise en place de plans de mesure d’urgence en mer, à terre et en zone


portuaire

Le risque zéro n’existe pas. Même si vous pensez avoir tout fait selon les règles,
des imprévus peuvent surgir à tout moment pour faire basculer la situation. C’est
pourquoi, vous devez toujours disposer de plans de mesure d’urgence pour parer
à toutes les situations (naufrage, attaque de pirate, incendie, explosion, attaque
informatique, perte de carburant, perte de cargaison, pollution…)

4. Réglementation de la navigation pour réduire le risque de catastrophes


maritimes

Avec le développement du secteur du transport maritime, la communauté


internationale s’est dotée de dispositifs réglementant le secteur. Par leur gravité,
certains sinistres ont conduit les Etats à adopter des législations spécifiques,
régulièrement actualisées de façon à répondre aux nouveaux besoins.

Créée en 1948 par l’Organisation des Nations Unies, l’Organisation Maritime


Internationale (OMI) a été la première instance à élaborer le cadre juridique
régissant la sécurité en mer. L’OMI a adopté une quarantaine de conventions et
protocoles et plus de 800 recueils de règles, codes et recommandations ayant
trait à la sécurité maritime, à la prévention de la pollution et à d’autres questions
connexes.

Parmi ce dispositif mis en place pour réduire le risque de catastrophe maritime,


deux conventions fixent les règles du transport maritime d’hydrocarbures :

la convention MARPOL (1973) qui réglemente notamment les opérations de


dégazage.
la convention SOLAS (1974) qui définit les normes de sécurité et les
responsabilités s’y rapportant.

Suite à la marée noire provoquée par le naufrage de l’Amoco-Cadiz, la France a


créé en 1979 le Centre de Documentation, de Recherche et d’Expérimentations sur
les Pollutions Accidentelles des Eaux (CEDRE), une structure qui réalise des
expertises, des audits de risques, des formations et participe à des luttes
antipollution ou à l’élaboration de plans d’intervention internationaux.

Un groupe de pays européens, particulièrement exposés, a mis en place le


Système d’Information Relatif aux Navires Contrôlés (SIRENAC), une base de
données qui recense les inspections des navires des 19 états signataires du
Mémorandum de Paris (décembre 1980).

IV. Assurance et la meilleure logiciel de gestion des risques maritimes

1. Assurance des risques maritimes

L’assurance maritime est un type d’assurance qui couvre les pertes de cargaison,
les dommages causés aux navires, aux cargos et aux terminaux. Elle prend
aussi en charge les pertes liées au transport de marchandises et les dégâts
environnementaux causés par les navires. Pour les compagnies maritimes,
l’assurance constitue une solution intéressante pour transférer les risques. Pour le
moment, aucune loi n’oblige les compagnies maritimes à acheter un contrat
d’assurance. En revanche, c’est vivement recommandé. Les autorités s’assurent
ainsi que les compagnies maritimes disposent de l’argent nécessaire pour
répondre à leurs obligations surtout en cas de dommages infligés à
l’environnement.

Les assurances maritimes les plus achetées sont l’assurance sur cargaison et
risque de transport, l’assurance corps de navire, l’assurance de responsabilité en
matière maritime, l’assurance des objets d’art et des espèces, l’assurance risques
exceptionnels, l’assurance relative aux avaries communes. Encore très peu de
compagnies d’assurance proposent une police qui assurerait la prise en charge
dans le cas où les activités d’un navire ou d’un bâtiment portuaire
endommageraient l’environnement.

2. Meilleure logiciel de gestion des risques maritimes (MEMOGuard)

Conçu par CLEVER Technologies, MEMOGuard est une solution SaaS de


supervision informatique et de gestion des astreintes avec supervision des Alertes
& Alarmes. Dans un navire qui prend le large ou un bâtiment en mer, il est utile
pour détecter très l’avance les différents risques, menaces et dangers et informer
à temps le personnel d’urgence, d’astreinte ou tout simplement l’équipage de la
situation.

a. MEMOGuard – l’analyse de données au service de la sécurité

Pour gérer efficacement les risques, la première chose à faire est de s’équiper
d’un outil d’analyse qui pourrait transformer les données numériques en
informations lisibles et interprétables. Votre outil d’analyse devrait pouvoir
collecter sur différents supports, machines, terminaux et systèmes des données
cruciales telles que la distance parcourue, l’heure, fuel disponible, ce qui reste
comme provision, le cap, la température dans le bateau, données
météorologiques… L’outil en question analysera ensuite ces données et signalera
le personnel d’astreinte si quelque chose ne fonctionne pas comme elle devra
l’être. C’est le cas par exemple s’il détecte une fuite d’huile hydraulique dans la
salle des machines ou que le stock de nourriture risque de ne pas suffire pour le
reste du voyage au rythme où elle est consommée. Pouvant s’interfacer sur
n’importe quel système de surveillance et installation technique, le logiciel
MEMOGuard est taillé pour cette mission.

Pour utiliser MEMOGuard, vous devez commencer par installer différents


capteurs et outils de mesure un peu partout dans votre navire. Ces équipements
se chargeront de la collecte de données. Le rôle précis de MEMOGuard consiste
à superviser le bon fonctionnement de ces systèmes de surveillance, mais aussi
d’analyser et centraliser les données qu’ils ont recueillies.

b. MEMOGuard – mise en place d’un système d’alerte précoce multidangers


(incendies, explosion, avarie, voie d’eau …)

Si un des systèmes de surveillance installés (un des détecteurs de fumée par


exemple) détecte un problème ou un dysfonctionnement dans le navire,
MEMOGuard agit comme un avertisseur autonome en alertant automatiquement
l’équipage s’il anticipe un danger réel. Les canaux de diffusion proposés par le
logiciel sont le SMS, Mail, fax, panneaux lumineux, radio 5 tons, appel
téléphonique, appel vidéo…

Part ailleurs, on peut aussi programmer MEMOGuard pour que l’alerte soit
diffusé uniquement à un nombre restreint de personnes, le personnel d’astreinte
ou le personnel naviguant par exemple. Une diffusion plus ciblée permet en effet
d’éviter la panique générale dans le navire.
c. MEMOGuard – pour gérer les menaces de cyberattaques dans le maritime

La menace de cyberattaques est en croissance dans le maritime. Il n’y a pas que


les ports internationaux qui sont pris pour cibles, de plus en plus de navires et
d’infrastructures maritimes (hydroliennes, plateformes pétroliers, laboratoires en
mer…) font régulièrement l’objet de cyberattaques. Étant un logiciel de
supervision informatique et réseau, MEMOGuard a la capacité de protéger les
systèmes informatiques et détecter à temps les intrusions. Dans les grandes lignes,
sur un système informatique et réseau, sa mission consiste à contrôler des
systèmes de sécurité eux-mêmes ; identifier les évènements inhabituels ;
contrôler des paramètres environnementaux. Il dispose aussi d’une fonctionnalité
d’avertissement précoce intégré au réseau pour permettre au personnel
d’astreinte de détecter tôt les intrusions.

Conclusion

Nombreux sont les marins qui ont déjà vécu des urgences en mer, comme
l’échouement d’un navire, une panne de moteur, la perte du système de
propulsion ou de direction, ou un incendie à bord. Grâce à des procédures et à
une formation normalisées, la plupart de ces incidents sont gérés à bord et ont
peu de conséquences pour l’équipage, le navire lui-même et l’environnement.
Toutefois, en de rares occasions, on doit fournir des efforts d’intervention plus
intensifs et plus soutenus pour atténuer la situation et éviter qu’elle ne se
transforme en un événement catastrophique, comme un abordage majeur, un
échouement ou un déversement.

Sources

https://www.atlas-mag.net/article/les-catastrophes-maritimes-la-prevention-et-
le-controle

https://gestion-risques.solutions/solution-logicielle-gestion-risques-maritimes

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