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SUJET 

:
Transport maritime des marchandises dangereuses

Apprenant : Sous la direction


de :
Iliria Sephora OGANDAGA Mme. KADY CAMARA
PROBLEMATIQUE :
Comment est organisé l’encadrement juridique du transport maritime des marchandises
dangereuse ?

PLAN :
I) LES INSTRUMENTS RELATIFS A LA CLASSIFICATIONS DES MARCHANDISES

A) DISPOSITIONS GENERALES
B) DISPOSITIONS PARTICULIERES
II) LES INSTRUMENTS RELATIFES A LIMPACT INVIRONNEMENTAL
A) DISPOSITIONS RELATFS A LA PREVENTION DE LA POLLUTION
B) LES ORGANES INSTITTUTIONNELS
Les mers et les océans sont des milieux naturels. Pour l’ensemble de la population du globe
terrestre, elles ont toujours été sources de vie, que se soit comme moyen de communication
ou comme moyen de subsistance. On peut alors dire qu’elles sont des composantes de
l’environnement de l’Homme. Rentrant dans le cadre de l’environnement, elles constituent
"l’environnent marin", qui mérite une protection par des normes juridiques. En effet,
considérée comme milieu de subsistance et de voies de communication pour l’Homme, il y’a
donc inter relations entre les hommes et le milieu lui même aux vues des différentes
activités menées. Parmi ces activités ont peut citer la pêche, l’exploitation minière, le
commerce maritime etc. Par conséquent, aussi nombreuses qu’elles sont (ces activités), elles
participent d’une manière ou d’une autre à la modification du système marin. La
surpopulation mondiale est bien le fruit des changements environnementaux, car les besoins
de l’Homme ont tendance à changer au fil des années, on remarque une demande accrue
dans certains domaines, par exemple : la production des vivres (denrées alimentaires), donc
il faudrait que les sols en produisent plus, que les pêches soient fructueuses. Il y a aussi des
demandes de ressources minière, toutes ces demandes sont diverses et variées, chaque
jours nos milieux naturels en subissent des conséquences. Toutes ces matières font offices
de commerce international. Pour leurs échanges, elles ont en commun le même milieu de
transit dont les moyens sont différents. Il est à préciser que les 90% des échanges
internationaux se font par voies maritime. Aussi dans la vague des produits transportés il y’a
des produits que l’on nomme de matière dangereuse à cause de ses différentes
composantes et des risques que son transport peut engendrerer. Mais pour une meilleure
circulation l’OMI (l’organisation maritime internationale) s’est dotée des d’instruments
juridiques dont l’incontournable est le code IMDG relatif code maritime international des
marchandises dangereuses qui donne une classification desdits matières, désigne le mode
de transport les plus adaptés, évoque le principe de responsabilité en cas de dommage, elle
organise les techniques de manutention etc. À côté de cela on a la convention MARPOL
73/78 pour la prévention de la pollution par les navires, et la convention SOLAS relatifs à la
sauvegarde de la vie humaine en mer et les textes nationaux on peut prendre l’exemple du
code l’environnement Sénégalais. C’es dans cet optique que notre travail portera sur « le
transport des marchandises dangereuses ».
Par ailleurs, il est judicieux de noter que lors de notre élaboration on mettra plus l’accent sur
les substances liquides nuisibles.

On entend par Transport maritime le mode de transport se résumant au déplacement des

marchandises (ou de personnes) par voie maritime. Et une matière est dite dangereuse lorsque,

Une matière dangereuse, par ses propriétés physiques ou chimiques ou bien par la nature des

réactions qu’elle est susceptible de mettre en œuvre, peut présenter un danger grave pour
l’homme, les biens ou l’environnement. Elle peut être inflammable, toxique, explosive,

volatile ou encore corrosive. De nombreux produits d’usage quotidien, comme les carburants ,
les gaz ou les engrais, peuvent présenter des risques pour la population, les biens et
l’environnement. Cependant, les matières transportées ont souvent une concentration et une

agressivité supérieures à celles des usages domestiques .

Au vu de la diversité des marchandises dangereuses, nous allons traiter que les matières
chimiques ou encore subsistance nocives et potentiellement dangereuses.

Des lors, la question posée est suivante : comment est organisé l’encadrement juridique du
transport des marchandises dangereuses par mer ?
Ce sujet revêt un intérêt pratique dans la mesure où il nous permet de connaître les
différentes matières admises au transport et l’impact sur l’environnement.
Notre analyse portera d’une par sur les instruments relatifs à la classification des
marchandises (I), et d’autre part sur les instruments relatifs à l’impact environnemental (II).
I) LES INSTRUMENTS RELATIFS A LA CLASSIFICATION DE LA MARCHANDISES
Toutes les marchandises dangereuses ne présentnte pas le même degré de dangerosité. Les
différents textes qui régissent le transport de marchandises dangereuses en donne des
classifications. A cet effet on a des dispositions d’ordre général comme celle continue dans le
code IMDG (A) et des dispositions particulièrements (B).

A) DISPOSITIONS D’ORDRE GENERAL


Les marchandises dangereuses sont affectées à des numéros UN et à des désignations
officielles de transport d’après leur classement en fonction du risque qu’elles présentent et
de leur composition. Ainsi le code IMDG qui est le code par excellence pour le transport
international maritime des marchandises dangereuses donne une classe de toutes les
marchandises dangereuses de la classe 1 à la classe 9, certaines de ces classer sont
subdivisées. Et les marchandises sont définies et leurs caractéristiques et les propriétés des
matières et objets qui relèvent de chaque matière sont décrits. Par ailleurs, certains critères
de sélections des polluants marins de la convention internationale de 1973 pour la
prévention de la pollution par les navires, telle que modifié par le Protocole de 1978 y relatif
(MARPOL), un certain nombre de matières dangereuses répertoriées dans diverses classes
ont aussi été identifiées comme étant des substances nuisibles pour le milieu marin (Polluant
Marin). A cet effet, en sa partie 2 intitulé " Classification ", on y trouve un chapitre 2.0 avec
une note introductive donnant l’objectif même de la cette classification. En effets les
différentes matières dangereuses reconnues par le code son classées comme suit :
Classe 1 : Matières et objets explosibles.
Division 1.1 : matières et objets présentant un risque d’explosion en masse.
Division 1.2 : matières et objets présentant un risque de projection, sans risque d’explosion
en masse.
Division 1.3 : matières et objets présentant un risque d’incendie avec léger de souffle, ou de
projection, ou des deux, sans risque d’explosion en masse
Division 1.4 : matières et objets ne présentant pas de risque notable.
Division 1.5 : matières très peu sensibles présentant un risque d’explosion en masse.
Division1.6 : objets extrêmement peu sensibles, ne présentant pas de risques d’explosions
en masse.
Classe 2 : Gaz.
Classe 2.1 : gaz inflammables.
Classe 2.2 : gaz ininflammables, non toxiques Classe 2.3 : gaz toxiques.
Classe 3 Liquides inflammables.
Classe 4 : mmatières solides inflammables ; matières sujettes à inflammation spontanée ;
matières qui, au contact de l’eau, dégagent des gaz inflammables.
Classe 4.1 : matières solides inflammables, matières autoréactives, matières explosibles
désensibilisées solides et matières qui polymérisent.
Classe 4.2 : matières sujettes à l’inflammation spontanée.
Classe 4.3 : matières qui, au contact de l’eau, dégagent des gaz inflammables.
Classe 5 matières comburantes et peroxydes organiques.
Classe 5.1 : matières comburantes.
Classe 5.2 : peroxydes organiques.
Classe 6 mmatières toxiques et matières infectieuses.
Classe 6.1 : matières toxiques.
Classe 6.2 : matières infectieuses.
Classe 7 : Matières radioactives.
Classe 8 : Matières Corrosives.
Classe 9 : Matières et objets dangereux divers.
A cet effet, les matières affectées aux classes 1 à 6.2, 8 et 9 sont considérées comme des
polluants marins. Le code IMDG dispose que « Les marchandises dangereuses le plus
couramment transportées sont énumérées dans la Liste des marchandises dangereuses du
chapitre 3.2 énumère un grand nombre de marchandises dangereuses parmi les plus
couramment transportées. La Liste comprend des rubriques consacrées à des matières
chimiques et objets spécifiques ainsi que des rubriques « génériques » et « non spécifiées
par ailleurs ». Étant donné qu’il est difficile d’inclure une rubrique distincte pour chaque
matière chimique ou objet qui a une importance commerciale par l’indication spécifique de
son appellation, notamment s’agissant des mélanges et solutions contenant divers
composants et concentrations chimiques, on trouvera également dans la Liste des
marchandises dangereuses des appellations génériques ou non spécifiées par ailleurs (par
exemple, EXTRAITS LIQUIDES POUR AROMATISER, No UN 1197 ou LIQUIDE INFLAMMABLE,
N.S.A., No UN 1993). Sur cette base, la Liste des marchandises dangereuses a pour but de
répertorier, de façon appropriée, nommément ou dans une rubrique, toute marchandise
dangereuse susceptible d’être transportée. ». 3.1.1.2 Si une marchandise dangereuse figure
nommément sur la Liste des marchandises dangereuses, elle doit être transportée
conformément aux dispositions de la Liste qui lui sont applicables. Une rubrique « générique
» ou « non spécifiée par ailleurs » (N.S.A.) peut être utilisée pour autoriser le transport de
matières ou d’objets qui ne sont pas indiqués nommément dans la Liste des marchandises
dangereuses. »
Les dispositions générales énonce ainsi la classification dans sa globalité, à côté d’elles on a
alors des dispositions particulières qui n’évoquent que des substances liquides nocives.
B) DISPOSITIONS PARTICULIERES
On retrouve ces dispositions particulières dans la convention de MARPOL 73/78 pour la
prévention de la pollution par les navires. Sa classification n’est pas faite de manière
générale comme on peut le constater avec le code IMDG, elle au contraire elle cible les
Substances nocives et donne une classification. On la retrouve alors à l’annexe II au niveau
de la règle 3 intitulé " Classement en catégories et en liste des substances nocives ". Les
substances nocives sont divisées en quatre (04) catégories comme suit :
Catégorie A : Substances liquides nocives qui, si elles sont rejetées à la mer lors des
opérations de nettoyage des citernes ou de ballastage, présentent un risque grave pour les
ressources marines ou pour la santé de l’homme ou nuisent sérieusement à l’agrément des
sites ou aux autres utilisations légitimes de la mer et justifient en conséquence la mise en
œuvre de mesures rigoureuses de lutte contre la pollution.
Catégorie B : Substances liquides nocives qui, si elles sont rejetées à la mer lors des
opérations de nettoyage des citernes ou de déballastage, présentent un risque pour les
ressources marines ou pour la santé de l’homme ou nuisent à l’agrément des sites ou aux
autres utilisations légitimes de la mer et justifient en conséquence la mise en œuvre de
mesures particulières de lutte contre la pollution.
Catégorie C : Substances liquides nocives qui, si elles sont rejetées à la mer lors des
opérations de nettoyage des citernes ou de déballastage, présentent un faible risque pour
les ressources marines ou pour la santéé de l’homme ou nuisent quelque peu à l’agrément
des sites ou aux autres utilisations légitimes de la mer et appellent en conséquence des
conditions d’exploitation particulières.
Catégorie D : Substances liquides nocives qui, si elles sont rejetées à la mer lors des
opérations de nettoyage des citernes ou de déballastage, présentent un risque discernable
pour les ressources marines ou pour la sante de l’homme ou nuisent très légèrement à
l’agrément des sites ou aux autres utilisations légitimes de la mer et appellent en
conséquence certaines précautions en ce qui concerne les conditions d’exploitation.
Ainsi, toutes les substances liquides nocives dans fait mentions la présente convention sont
classe selon des directives, elles peuvent transportées en vrac. Si toutefois, il y a une
substance nocive qui doit être transportée en vrac et quelle n’est pas classée parmi les
catégories de classe si dessus ou si elle n’a pas été évaluée, les parties à la convention
intéressées par le transport envisagé peuvent classer la substance à titre provisoire aux fins
dudit transport, en se fondant sur les directives prévues par la convention en attendant que
les gouvernements parviennent à un accord et doivent en informer l’organisation.
Apres avoir montré leur classification et les classes faisant l’objet d’une grande vague de
transport, il convient de parler des instruments relatifs à leur impact.
II) LES INSTRUMENTS RELATIFS A L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL
Les substances nocives ont un impact sur l’environnement : c’est la pollution. Ainsi la
pollution de l’environnement marin peut être volontaire, du fait de l’exploitation normale du
navire ou encore accidentelle. C’est pourquoi l’organisation internationale à mis en place
une convention dite convention MARPOL pour la prévention de la pollution par les navires,
de par ses dispositions elle vise à prévenir la pollution accidentelle (A) et dans chaque il y a
des organismes institutionnel (B).

A) DISPOSITIONS RELATIFS A LA PREVENTIONS DE LA POLLURION


Tout déversement accidentel en mer ou au port de produits dangereux (ou potentiellement
générateurs de produits dangereux) est susceptible de causer une pollution. A chaque
accident de chimiquiers ou de porte conteneurs, les responsables de la lutte contre la
pollution du transport maritime se préoccupent immédiatement du risque d’explosion ou de
nuage toxique susceptible d’affecter les sauveteurs et en cas d’acceptation dans un port-
refuge, les populations riveraines. Puis, très vite, s’ajoutent les questions de risque,
d’empoisonnement des consommateurs de produits de mer et du risque de catastrophe
écologique à plus ou moins court terme.
En effet, l’article 5 de l’annexe II de la présente convention dispose que : « L’autorité peut
autoriser la mise en place sur un navire d’installation, de matériaux, de dispositifs ou
d’appareillage, en remplacement de ceux qui sont prescrit par la présente annexe, à
condition que ces installations, matériaux, dispositifs ou appareils soient au moins aussi
efficaces que ceux qui sont prescrits par le présent annexe. Cette compétence de l’autorité
ne va pas jusqu’à lui permettre de remplacer =, à titre d’équivalence, les prescriptions des
règles de la présente annexe en matière de conception et de construction par des méthodes
d’exploitations visant à contrôler les rejets des substances liquides nocives. ».
Aussi, pour prévenir tout accident, il est mis en place des dispositifs de préventions.
L’annexe I de la convention MARPOL évoque la prévention de la pollution par les
hydrocarbures. Mais l’article 2 de ladite convention dispose que : « Lorsque cargaison
soumise aux dispositions de l’annexe I de la présente convention est transportée dans une
citerne d’un navire-citerne pour produits chimiques, les dispositions pertinentes de l’annexe
I de la présente convention s’appliquent également. ».
Toute substances potentiellement polluantes présente un profil de risque et un profit de
danger. Le profil de risque est fonction de l’évolution du produit dans l’eau : il peut se
dissoudre flotter ou couler, s’étaler en nappes, s’émulsionner, s’agglomérer en boulettes. Le
profil de danger est une fonction directe des physico-chimiques du produit. Celui-ci peut par
exemple être explosif, cancérigène en cas de contact avec la peau ou la muqueuse,
mutagène, toxique par inhalation, etc. Son profil danger se limite à l’effet purement
mécanique d’un ensevelissant de la faune et de la flore sous une couche épaisse de céréales.

B) LES ORANISMES INSTITUTIONELS


A chaque accident de chimiquiers ou de porte conteneurs, les responsables de la lutte contre
la pollution du transport maritime se préoccupent immédiatement du risque d’explosion ou
de nuage toxique susceptible d’affecter les sauveteurs et en cas d’acceptation dans un port-
refuge, les populations riveraines. Puis, très vite, s’ajoutent les questions de risque,
d’empoisonnement des consommateurs de produits de mer et du risque de catastrophe
écologique à plus ou moins court terme. Parmi les organismes institutionnels on a les
organismes nationaux et internationaux. Au niveau national si nous prenons le cas du
Sénégal on a la commission nationale de gestion des produits chimiques dont l’article 45 du
code l’environnement du Sénégal dispose que : « Une commission nationale de gestion des
produits chimiques dont la composition est fixée par arrêté du Ministre chargé de
l’environnement a pour tâche de contrôler et de surveiller l’importation, l’utilisation et les
mouvements des substances chimiques, nocives et dangereuses à maintenir.
Un arrêté interministériel règlemente et fixe :
- les informations que doivent fournir les fabricants et importateurs de substances
Chimiques destinées à la commercialisation et relatives à la composition des préparations
mises sur le marché, leur volume commercialisé et leurs effets potentiels vis-à-vis de
l’homme et de son environnement ;
- la liste des substances dont la production, l’importation, le transit et la circulation sur le
territoire national sont interdits ou soumis à autorisation préalable de la commission
chargée du contrôle et de la surveillance des substances chimiques, nocives et dangereuses ;
- les conditions, le mode, l’itinéraire et le calendrier de transport, de même que toutes
prescriptions relatives au conditionnement et à la commercialisation des substances
susvisées ;
- les conditions de délivrance de l’autorisation préalable ».
Au niveau international on a l’OMI (Organisation maritime internationale), elle est composée
d’une assemblée, d’un conseil et de cinq comités principaux. On a alors, le comité de
sécurité maritime (MSC), le comité du milieu marin (MPEC), le comité juridique, le comité de
la coopération technique de simplification des formalités. Un certain nombre de sous-comité
appuient les travaux des principaux comites techniques. Chaque comité joue un rôle
important pour l’élaboration des instruments visant à prévenir la pollution marine dans le
monde.
BIBLIOGRAPHIE :

I) CONVENTIONS, REGLEMENTS, LOIS ET textes règlementaires


Convention MARPOL 73/78, pour la prévention de la pollution par les navires
Convention SOLAS 1974, pour la sauvegarde la vie humaine en mer
Code IMDG amendement 2018/2019
Loi n°83-05 du 28 janvier 1983, portant code de l’environnement
II) Ouvrages
Michel GIRIN et Emina MAMACA, Pollution chimiques accidentelles de transport
maritime, édition Quae
III) Webographie
Structure de l'OMI (e-monsite.com ) 25/11/2022 à 14h40

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