Vous êtes sur la page 1sur 5

PLAN D’URGENCE

ACTE DE PIRATERIE

Référence : URG-BRD 11 Indice : b

Objectifs :
Définir les conduites à tenir à bord des navires pour prévenir les actes de piraterie et en cas d'attaque armée.

Sources : - Documents Liés :


- Code ISM § 8 et 1.4.5
- ISO 14001 § 8.2 - URG COM 01 Cellule de crise Compagnie
- ISO 45001 § 8.2

Processus : QSSE Dernière MAJ : 24/04/2018


Dernière revue : 06/04/2020
Acte de Piraterie
Référence : ; Indice : b

1. DESCRIPTIF

Ce plan d’urgence est applicable pour les unités de la Compagnie navigant dans des zones
à risque de piraterie, en opération commerciale ou lors d’un convoyage.

Les zones concernées sont notamment :


- En océan Indien : le sud de la Mer Rouge au sud de la ligne s’étendant de la frontière
nord du Yémen- à celle du Nord de l’Erythrée ; le Golfe d’Aden dans son ensemble (y
compris les eaux territoriales du Yémen et d’Oman), le bassin somalien jusqu’à environ
500 milles au large des côtes somaliennes, et enfin la mer d’Arabie au Sud du détroit
d’Ormuz au parallèle 5N. Les zones à risque sont : la Mer Rouge, le reste de l’Océan
Indien jusqu’au canal du Mozambique, et la zone comprise entre les Seychelles, les
Maldives et les Laquedives
- Dans le golfe de Guinée : le fond du golfe de Guinée entre la frontière Ghana-Togo et le
frontière Gabon-Congo, les eaux territoriales et le large (100nq) de la Côte d’Ivoire et du
Ghana.

La présente procédure définit les mesures de précautions lors de la navigation en zone de


piraterie, le comportement à adopter en cas d’attaque. Elle indique les autorités et
personnes à informer lors de tels actes.

SURVEILLANCE
RESPONSABLE

Mesures de
Capitaine Précautions
(paragraphe 3)

Capitaine & Equipage Conduite à tenir


(paragraphe 4)

LPD, LPDS ou SURVEILLANCE


autre personne (paragraphe 5)
désignée au
préalable

CELLULE DE CRISE Application Plan


d’urgence
(Paragraphe 6)

DIRECTION RAPPORT

Attention, pour vous assurer que vous possédez la dernière version, consultez Sémaphore. Page 2/5
Acte de Piraterie
Référence : ; Indice : b

2. ZONES CONCERNEES

3. MESURES DE PRECAUTION

CONSEILS GENERAUX

Préparation
- s’informer auprès des ambassades et consulats français et des autorités portuaires ou
maritimes compétentes avant d’entreprendre une navigation ou une traversée ;
- s’inscrire au contrôle naval volontaire :
o en océan Indien (Etat-major de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan
Indien (ALINDIEN-COMFOR EAU) Téléphone : 00 971 265 74 122 / 102 Courriel :
alindien-comforeau@imfeau.ae ; alindien@free.fr
o dans le golfe de Guinée : Pour les navires sous pavillons SVG, appliquer la « circular
N°APIR 001 » de l’administration de Saint Vincent & Grenadines. Informer les
autorités maritimes dont les membres de l’équipage relèvent.
- Il est conseillé d’informer :
o MSCHOA via leur site internet : www.mschoa.org
o NATO SHIPPING CENTRE www.shipping.nato.int
o CONTROLE NAVAL VOLONTAIRE GOLFE DE GUINEE
o CENTCOOPNA ++ 33 2 98 14 99 17 centcoopnav@marine.defense.gouv.fr

Attention, pour vous assurer que vous possédez la dernière version, consultez Sémaphore. Page 3/5
Acte de Piraterie
Référence : ; Indice : b

- s’assurer que les moyens de communications (téléphone satellite, radios…) et que les
moyens électroniques du bord (GPS, balise d’alerte, radar…) fonctionnent de façon
optimale
- Pour les navires appelés à travailler sur une période longue dans une zone à risque où
des attaques auraient déjà eu lieu, mettre un SSAS à bord.
- informer une personne restant à terre de la route qu’ils comptent emprunter, lui laisser
un document qui présente le voyage initialement prévu, la composition de l’équipage, les
caractéristiques du navire et ses moyens de communication ; tenir régulièrement
informée cette personne restée à terre de la position et convenir des jours et heures des
contacts téléphoniques ou par courriel ; laisser une consigne claire visant à prévenir la
gendarmerie ou la police nationale ;
- maintenir une veille permanente anti-piraterie 24h sur 24 ;
- ne pas mouiller trop près des côtes dans les zones sensibles ;
- éviter le cabotage de nuit et la navigation isolée ;
- rester discret lors des escales sur le programme (dates, parcours) ;
- assurer des tours de garde dans les ports les plus sensibles

Navigation

Lors de la navigation dans les zones à risque de piraterie, le Capitaine fera preuve d’une
prudence et d’une vigilance accrue, notamment en :
- Navigant à une distance suffisante de la Côte pour ne pas être repéré.
- Accentuant les veilles radar et visuelles
- Occultant les lumières du navire provenant des aménagements et des ponts.
- Evitant de donner toutes indications par VHF sur sa destination et ses intentions de route
et de mouillage à des tiers, notamment aux agents et autorités.
- Evitant de mouiller, en restant à la dérive tous feux éteints.
- En cas d’absence de trafic en stoppant l’AIS, en éteignant les feux de navigation.

4. CONDUITE A TENIR A BORD EN CAS D’ATTAQUE


- Rester calme
- Juste avant l’attaque, mettre en route l’AIS, activer le SSAS (si présent à bord), envoyer
les messages à l’aide du SMDSM
- Si possible contacter la personne désignée à terre pour la surveillance de la mission
- Ne pas opposer de résistance aux pirates lorsqu’ils sont à bord.
- Stopper la machine
- Si le navire en est équipé, laisser les cameras de surveillance en service

En cas d’intervention militaire :


- Rester plaquer au pont, les mains visibles sur la tête
- Ne pas bouger
- Ne pas prendre de photographie avec flash
- Soyez près à relever votre identité, une coopération totale s’impose avec l’action militaire

Attention, pour vous assurer que vous possédez la dernière version, consultez Sémaphore. Page 4/5
Acte de Piraterie
Référence : ; Indice : b

5. SURVEILLANCE

Une personne à terre doit être désignée pour suivre le déroulement de la mission en zone à
risque. Elle doit :
- Etre informée de la route empruntée,
- Avoir reçu un document qui présente le voyage initialement prévu, la composition de
l’équipage, les caractéristiques du navire et ses moyens de communication
- Etre tenu régulièrement informée de la position. Pour cela, convenir des jours et heures
des contacts téléphoniques, courriel, etc.
- Avoir à sa disposition les consignes claires visant à prévenir la gendarmerie ou la police
nationale et à déclencher la cellule de crise Compagnie.
- Maintenir une veille permanente anti-piraterie 24h sur 24 ;

6. GESTION DE CRISE

Dès qu’il est informé ou qu’il a des présomptions (absence de communication avec le navire)
la personne désignée à la surveillance mission déclenchera le plan d’urgence URG-COM 01.

Contacts "urgence" pour la navigation dans le golfe d’Aden et l’est de la Somalie :


- Etat-major de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN)
o Téléphone : 00 971 265 74 122 / 102 - responsable du contrôle naval national en
océan Indien
o Courriel : alindien-comforeau@imfeau.ae ; alindien@free.fr
o Opération Atalanta : +39 06368 08643
o Union européenne : +44 19239 58520 postmaster@mschoa.org / www.mschoa.org
ou www.mschoa.eu

Pour les navires sous pavillons SVG , le LPD appliquera la « circular N°APIR 001 » de
l’administration de Saint Vincent & Grenadines. Informera les autorités maritimes dont les
membres de l’équipage relèvent.

Il est conseillé d’informer :


- MSCHOA via leur site internet : www.mschoa.org
- NATO SHIPPING CENTRE www.shipping.nato.int
- CONTROLE NAVAL VOLONTAIRE GOLFE DE GUINEE CENTCOOPNA ++ 33 2 98 14 99 17
centcoopnav@marine.defense.gouv.fr

7. RAPPORT
A l’issue d’une situation de crise piraterie, un rapport devra être établi par la Direction sur le
modèle défini dans la résolution IMO A.683 et communiqué aux autorités du pavillon.

Fin du document

Attention, pour vous assurer que vous possédez la dernière version, consultez Sémaphore. Page 5/5

Vous aimerez peut-être aussi