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Ministère de l’Enseignement République du Mali

Supérieur et de la Recherche Un peuple-Un but-Une foi


Scientifique (MESRC)

Ecole Nationale d’Ingénieurs


(ENI-ABT)

Mini projet de
l’appareil de levage:

THEME : grue mobile

Cycle : conception des Systèmes Industriels


Filière : Génie Mécanique et Energétique
Option : Mécanique 2ème Année S3
Année académique : 2020-2021
Professeur : Dr Marie Bernard SIDIBE, Ingénieur, PHD
Présenté par : SIDIBE Yoro Boubou

Sommaire :
I. Généralité
II. Différents types de grue
III. Grue mobile
IV. Différents types de grue mobile
V. Avantages et inconvénients d’une grue mobile
VI. Principe de fonctionnement d’une grue mobile
VII. Conception d’une grue mobile
VIII. Dessin d’ensemble
conclusion

La grue mobile

I. Généralité :
Une grue est un appareil de levage travaillant en porte à faux par
l’intermédiaire d’une membrure appelée flèche et comportant un ou
plusieurs crochets de levage ou des dispositifs de préhension tels que
benne preneuse, électro-aimant, grappin, etc.
On définit une grue par :
_ sa capacité de levage, charge en tonnes ;
_ sa hauteur de levage définissant l’espace accessible et sa portée ;
ces deux points pris séparément ne peuvent réellement définir une
grue ; en fait, il faut au minimum parler de :
— la charge maximale à portée minimale (exemple : 50 t à 5 m),
— la charge minimale à portée maximale (exemple : 2 t à 50 m)
;
_ son type (grue mobile, à tour, ou autres) ;
_ ses caractéristiques propres :
— nature de la propulsion (fixe, sur chenilles, sur pneus, sur rail, etc.),
— nature de l’équipement (type de flèche, etc.),
— nature des transmissions (mécanique, hydraulique, etc.),
— nature de l’énergie (thermique, électrique, etc.).
La dénomination tonne-mètre définit grossièrement une grue d’un
certain type. Par exemple, une grue de 200 t ·m peut porter 20 t à 10
m ou 10 t à 20 m.
II. Différents types de grues
Il y a quelques années encore, nous pouvions distinguer facilement
certains types de grues bien précis ; actuellement la diversité de leur
utilisation et le souci de dissocier une grue en sous-éléments, afin de
les assembler suivant les besoins, ont fait qu’il devient de plus en plus
difficile de parler de type bien défini de grue.
Toutefois nous distinguerons encore, pour faciliter la compréhension,
trois grandes familles de grues:
— les grues à tour ;
— les grues mobiles ;
— les grues spéciales (plus ou moins dérivées des deux premiers.
Dans tout ce qui va suivre dans cet exposé on ne parlera que des
grues mobiles.

III. Grue mobile


Définition : on appelle grue mobile un appareil de
levage à charge suspendue répondant la définition
suivante :
« Grue automotrice à flèche capable de se déplacer,
avec ou sans charge, sans avoir besoin de voie de
roulement fixe et qui demeure stable sous l’influence
de la gravité.
IV. Différents types de grues mobile
Ce sont des grues à flèche orientable, susceptible de déplacements
autonomes d’un point à un autre sans asservissement de trajet.
Nous distinguerons trois grands groupes : les grues automotrices,
les grues sur porteurs, les grues sur chenilles (figure 2).
1. Grues automotrices
Ce sont des ensembles homogènes constitués d’un châssis porteur
permettant le déplacement, et d’un équipement de grue (figure 2a ).
Ces grues ne comportent en général qu’une cabine unique contenant
les organes de manœuvre de la grue et de conduite du véhicule ;
elles sont en général sur pneumatiques et nécessitent des
stabilisateurs pendant le travail.
Nous distinguerons dans les grues automotrices :
— les grues de parc (4 × 2) ;
— les grues routières (4 × 2) et (6 × 4) ;
— les grues tout terrain (4 × 4).
Nota : (4 × 2) signifie 4 roues dont 2 motrices ; ces grues ne se
déplacent pas avec la charge ; leur encombrement est réduit et elles
ont un bon comportement sur piste.
2. Grues sur porteur
Ce sont des ensembles constitués par un véhicule porteur autonome
sur lequel est adapté un équipement grue autonome (tourelle,
cabine, flèche) (figure 2b ).
Ces grues sur pneumatiques, avec stabilisateurs pour le travail,
comportent deux cabines distinctes de commande :
— l’une sur le porteur contenant les organes de commande pour la
conduite du porteur ;
— l’autre sur la partie tournante contenant les organes de
commande pour le fonctionnement de la grue.
Nota : ces grues ne se déplacent pas avec la charge ; leur
déplacement entre deux chantiers est rapide (≈ 75 km/h).
3. Grues sur chenilles
Ce sont des ensembles constitués d’un châssis porteur équipé de
chenilles, permettant la translation, sur lequel est installé un
ensemble grue (tourelle tournante, cabine, flèche) (figure 2c).
Ces grues ne possèdent qu’une cabine comportant les organes de
commande de translation et de fonctionnement de la grue.
Nota : ces grues se déplacent avec les charges permises en statique.
Travail sur sol défaille portance. Déplacement hors-piste possible.
Vitesse de déplacement faible.
V. Avantages et inconvénients :
Avantages : le principal Avantages de ce type de grue est qu’elle peut être
déplacée très facilement contrairement aux grues tours. Ce type de grue peut
donc être utilisé pour des actions occasionnelles de levage ou de manutention.
Son utilisation la plus commune est de venir en renfort d’une grue à tour quand
celle-ci elle ne suffit pas à répondre à toutes les sollicitations du chantier.

Inconvénients : Parmi les inconvénients on peut citer


 L’absence de wc est un inconvénient dans le métier de grutier
car les constructeurs de grues n’ont rien prévu à ce niveau-là.
 Blessure des élingueurs (coincement, écrasement, électrisation,
etc.).
 Rupture d’élingage, chute de charge.
 Renversement de grue (surcharge, effondrement du terrain
d’appui, etc.).
 Rupture de flèche, rupture des poutres stabilisatrices
(surcharge).

VI. Principe de fonctionnement :


VII. Conception de la grue mobile :

Toutes les grues n'ont pas les mêmes caractéristiques ni les mêmes
abaques (tableaux de charge).
Pour ces raisons, il est INDISPENSABLE DE CONNAITRE &
TRANSMETTRE TOUS LES ÉLÉMENTS UTILES à la détermination de la
conception de la grue mobile, à savoir :

 CE QU’IL FAUT CONNAITRE D’UNE GRUE MOBILE


 Il faut connaitre la force du vérin
Q Δh
∑ W =0 ⟹ Q Δh−F V C=0 ⟺ F v= C
Avec Q : la charge à soulever
Fv : la force du vérin
∆h : différent de hauteur entre la position initiale et finale de la flèche
C : différent de courses entre la position initiale et finale du vérin

 CE QU’IL FAUT CONNAITRE DES ABAQUES


Pour la détermination de l’angle à travers la portée et la
hauteur de la fléche
 EVALUATION DE LA VITESSE DU VENT
Au moment du travail de la grue mobile il est essentiel de
prendre en considération l’effet du vent enfin d’éviter les accidents
qu’on peut prévoir.
 EVALUATION DE LA RESISTANCE DES SOLS
Connaitre le type de sol avant de soulever la charge pour
éviter les accidents
 EVALUATION DE LA PRESSION MAXIMALE AU
PATIN
En considérant la charge à soulever la pression aux au niveau des
deux pieds seront :
Qsin ∝
P1=
S
Qcos∝
P1=
S
Avec Q : charge à soulever
S :surface du pied de patin

∝: anglequi varie de 0 à 90 degré


 EVALUATION DES CHARGES
 EVALUATION DU CENTRE DE GRAVITE

 PRINCIPES D’ELINGAGE
L’élingage regroupe toutes les opérations de mise en œuvre
d’une liaison entre une charge et un appareil de
Levage. Le dispositif de liaison est généralement constitué d’une
ou plusieurs élingues (câbles métalliques, chaîne,textile) mais
peut aussi comprendre des éléments rigides tels que palonnier,
clé de levage, pinces, etc.
 LES ACCESSOIRES DE LEVAGE
Composants ou équipements non liés à la machine et placés
entre la machine et la charge ou sur la charge pour permettre la
préhension de cette dernière ; les élingues et les équipements
amovibles de prise de charge sont des accessoires de levage.
Conclusion : cette recherche m’a permis de connaitre
les différents types de grues surtout la grue mobile,
son fonctionnement et les différents paramètres a
tenir en compte dans conception de la grue mobile et
son important dans le chantier de construction.
Dessin d’ensemble

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