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ENGINS ET MACHINES DE CHANTIER

I/ Le Chantier de BTP:
Un chantier est un espace sur lequel ont
lieu des travaux de construction ou de
démolition. Généralement fermé au
public, il fait l'objet de mesures de
sécurité telles que l'obligation de porter
un casque.
Les chantiers importants nécessitent
l'installation de zones de vie du chantier et
la réalisation de pistes d'accès.
II/ Les grands axes d’un chantier
Chaque chantier de génie Civil s’articule sur
trois grands axes qui sont:
1/ Les Moyens Humains : Les ingénieurs ,les conducteurs
des travaux, les topographes, les chauffeurs, la main
d’œuvre qualifiée et non qualifiée …….,

2/ Les moyens matériels :Les engins ,les outillages ……,

3/ Les matériaux de construction: Le ciment, le sable ,les


gravettes , le Tout-Venant ,les liants hydrocarbonés ……..
III/ Typologie:
Les engins de terrassement sont des
machines qui permettent de travailler, de
déplacer, de transporter des matériaux
composant les sols tels que les déblais
végétaux, la terre, les rochers, etc.
Ils peuvent être classés en plusieurs
catégories :
3.1. Les tracteurs "bulldozer" :
Les tracteurs bulldozer sont des engins
lourds travaillant en force et pouvant
recevoir des équipements spécifiques pour
certaines taches :
• une lame appelée "bulldozer" ou bouteur,
• une charrue de défonçage appelée
"ripper",
• des roues en acier pour le compactage.
Les tracteurs "bulldozer"
3.2. Les décapeuses ou "scraper":
Cet engin assure les différentes phases de
terrassement :
• Extraction / Chargement
• Transport
• Epandage (Étalement).
Sa grande inertie alliée à une vitesse de
déplacement importante en font un engin
relativement dangereux sur le chantier.
Les décapeuses ou "scraper":
3.3. Les chargeurs ou chargeuses:
Ces engins sont utilisés pour le
chargement des matériaux.
Il ne faut pas les confondre avec
les bulldozers qui ont une toute
autre fonction.
Les chargeurs ou chargeuses
3.4. Les pelles hydrauliques:
A l'aide d'un godet, elles arrachent
des morceaux de terrain.
Contrairement aux autres engins,
elles ne se déplacent pas en
travaillant.
En fonction du montage du godet, une
pelle peut travailler en butée ou en rétro.
Les pelles hydrauliques
3.5. Les camions de chantier:
Ils sont utilisés pour le transport des
matériaux sur de grandes distances après
chargement par chargeuse ou pelle
hydraulique. On distingue :
• Les tombereaux ;
• Les tombereaux articulés;
. Les bennes.
Les camions tombereaux
Les camions bennes
3.6. Les niveleuses:
Elles sont utilisées pour régler les
matériaux en couches d’épaisseur
définie suivant une pente transversale
imposée.
Elles peuvent être équipées de petits
rippers.
Les niveleuses
3.7. Les compacteurs:
Il existe de nombreuses catégories de
compacteurs adaptés à différents types de
travaux :
 Compactage des sols en place,
 Compactage de remblai ou couche de
forme,
 Compactage d’enrobés,
 Compactage de tranchées, etc.
Les compacteurs
3.8. Les tractopelles:
Engin de génie civil, le tractopelle, également
appelé « chargeuse-pelleteuse » est composé d’un
chargeur à l’avant et d’une pelleteuse à l’arrière de
la machine. Il est très apprécié par les
professionnels du bâtiment en raison de sa
polyvalence d’usage et de sa capacité à se déplacer
de chantier en chantier sans nécessiter le recours à
une remorque ou un porte char. Les professionnels
du BTP l’utilisent fréquemment pour des travaux de
tranchées ou de canalisations.
Les tractopelles
3.9. Marteaux hydrauliques ou Brises Roche:
Une brise-roche hydraulique (BRH) est un outil
se connectant à l'extrémité du bras articulé
d'une pelleteuse ou pelle Hydraulique, destiné
à l'abattage minier ou à l'abattage de roche
(généralement pour le BTP) ou à destruction
d'obstacles durs, (roches et bétons
principalement).
Il agit à la manière d'un marteau-piqueur de
grande taille .
Brises Roche hydrauliques
3.10. Les portes Engins:
Un porte char est une remorque routière
destinée au transport de marchandises ou
engins dont la particularité est de reposer sur
un ou plusieurs essieux, à l'arrière, et sur le
véhicule tracteur, à l'avant, par l'intermédiaire
d'une plateforme appelée sellette, de sorte
que le tracteur supporte une partie notable du
poids de la remorque et de son chargement.
Les portes Engins ou Portes char
3.11. Les toupies à béton:
Les camions malaxeurs à béton sont souvent appelés "toupie
béton" en raison de leur réservoir en rotation. Ce sont en fait des
camions pouvant livrer de quantités importantes de béton à
domicile pour les particuliers ou sur les chantiers pour les
professionnels.
Ces camions "toupie" ne fabriquent pas du béton mais le livre
depuis la Centrale à béton où l'on le fabrique. La rotation du
"bac" permet d'empêcher la ségrégation du béton : si on
transportait le béton sans le malaxer, les particules les plus
grosses auraient tendance à aller au fond du béton et les
particules les plus petites à remonter à la surface sous l'effet des
vibrations du transport.
Les toupies à béton
3.12. Les Grues à tour:
Une grue permet de lever de lourdes charges au moyen de sa flèche, à laquelle peuvent être fixés divers
outils : câbles et palans, crochets, grappins... On distingue les grues à tour (fixes, roulantes ou haïssables) et
les grues mobiles, installées sur des véhicules tout-terrain.
Une grue à tour se compose principalement :
 d’un pied de scellement (grues fixes) ou d’un châssis de roulement (grues roulantes),
 d’un mât ou tour (structure métallique de section carrée) supportant la flèche,
 d’une flèche pouvant se déplacer à l’horizontale (flèche distributrice) ou à la verticale (flèche élévatrice),
 d’un contrepoids assurant l’équilibre de la charge,
 de mécanismes (câble de levage, chariot, crochet...) permettant de déplacer de la charge.
Ces déplacements peuvent être de quatre types :
 le levage, qui s’effectue verticalement grâce à un treuil,
 la distribution, lorsque le chariot se déplace le long de la flèche,
 l’orientation, ou rotation de la flèche autour de l’axe central,
 la translation le long d’un châssis de roulement (lui-même en général installé sur voie ferrée).
Le choix d’une grue pour un chantier s’effectue notamment en fonction du couple de charge : il s’agit de la charge
que pourra supporter la grue en fonction de la position du chariot de levage le long de la flèche.
Certains modèles de grues s’assemblent par éléments, tandis que d’autres sont dépliables et automontables. De
nombreuses innovations ont été réalisées ces dernières années dans ce domaine. En effet, le montage doit être
rapide et aisé, afin de pouvoir être mis en œuvre par une seule personne, et le transport facilité grâce à la
compacité du matériel.
À noter : en cas de grand vent, la grue est « mise en girouette », c’est-à-dire à l’arrêt, et le mécanisme de rotation
débrayé afin de ne présenter qu’une surface minimale au vent.
Les Grues à tour
3.13. Les Grues mobiles:
À la différence des grues statiques, les grues mobiles sont intégrées à un véhicule tout-terrain qui leur permet
de se déplacer, sur roues ou sur chenilles.
Une grue mobile se compose :
 d’un châssis porteur,
 d’une plate-forme tournante,
 d’une flèche orientable télescopique (se dépliant dans le sens de la longueur) ou articulée,
 d’un contrepoids,
 d’un système de levage accroché au bout de la flèche (avec câble de levage et moufle à crochet).
Les caractéristiques des engins varient selon les modèles. C’est notamment le cas pour la hauteur maximale de
levage, comprise entre 25 et 35 m, ou la portée (distance horizontale maximale), qui va de 40 à 55 m environ.
Quant à la charge maximale, elle peut s’élever jusqu’à 8 tonnes, mais varie considérablement selon la position du
système de levage. Ainsi, pour les engins les plus performants, elle passe à 1,7 tonne en portée maximale.
Les mouvements d’une grue mobile portent des noms spécifiques du fait de ses particularités. On parlera ainsi :
 du levage (mouvement horizontal de la charge),
 du relevage (inclinaison de la flèche de façon à en réduire ou en augmenter la portée),
 du télescopage (variation de longueur des flèches télescopiques),
 de l’orientation (rotation autour de l’axe central).
À noter : les constructeurs de grues mobiles ont particulièrement étudié et amélioré la rapidité de montage. On
trouve des modèles de grues mobiles se déployant en 13 minutes par un seul opérateur !
Les Grues mobiles
3.14. Les Foreuses verticales:
Du point de vue du non-spécialiste, foreuses verticales et sondeuses possèdent les mêmes caractéristiques
techniques. C’est par l’usage qu’elles vont se distinguer : les foreuses servent à creuser un trou (pour trouver
de l’eau, percer des fondations, etc.), tandis que les sondeuses sont utilisées pour des études de sol.
Celles-ci permettront ensuite de mieux connaître les propriétés de ce dernier, et déterminer par exemple, dans le
cas de niveaux de sous-sol, jusqu’où pourront descendre ceux-ci. Tout bâtiment ou ouvrage d’art nécessite une
étude de sol préalable avant la phase de conception.
Foreuses verticales et sondeuses possèdent une portée plus ou moins importante selon les modèles. Cela va de 3 à
30 mètres pour les plus courtes, jusqu’à 1000 mètres pour les plus longues. Celles-ci servent principalement à la
recherche d’eau dans les régions qui en manquent, ou encore la géothermie (chauffage à l’eau chaude naturelle).
Dans d’autres domaines (recherche de gaz et de pétrole notamment), il existe même des engins très spécialisés
pouvant descendre jusqu’à... 10 000 mètres !
Le principe de fonctionnement de ces appareils est toujours le même : un grand mât, formé de plusieurs tiges
successives (de 3 à 6 mètres selon la longueur totale du mât), et sur lequel coulisse une tête de rotation ; au fur et
à mesure que cette tête s’enfonce, on ajoute de nouvelles tiges à l’autre extrémité du mât.
Lorsque d’importantes quantités de déblais sont produites, des compresseurs sont utilisés afin d’évacuer ces
derniers. Les tiges sont alors creuses, et un fluide (air ou mélange spécial à base de bentonite) est injecté à
l’intérieur de celles-ci. Puis le fluide, chargé des débris, remonte par l’espace compris entre les tiges et la paroi du
trou, appelé « espace annulaire ».
Nous tenons à remercier tout particulièrement M. Philippe Audibert et la société Ecofore pour leur contribution à
cet article.
Les Foreuses verticales
3.15. Les Foreuses horizontales:
Les foreuses horizontales sont employées principalement pour réaliser des travaux souterrains (gaz,
assainissement, etc.) sans avoir à intervenir en surface. Cela permet aussi de garantir une plus
grande sécurité, et de mieux respecter l’environnement en limitant l’extension du chantier. Les
engins se composent d’un châssis horizontal que l’on place dans une fosse face à l’axe que l’on souhaite
percer, et d’une tête de forage entraînée par des vérins. Un tuyau, enfoncé à la suite, permet alors de
récupérer les débris.
À noter, il existe également une autre technique appelée « fonçage », davantage adaptée aux terrains
meubles : le terrain est progressivement forcé, grâce à un tube que l’on enfonce dans celui-ci.
La longueur moyenne des châssis se situe aux alentours de 10 mètres, mais il peut arriver d’en
rencontrer de beaucoup plus courts lorsque le recul vient à manquer (chantier urbain en bordure de
chaussée...). La taille des têtes de forage, ou tarières, varie quant à elle considérablement : de 100 mm
à 1600 mm de diamètre. Leur portée peut dépasser les 100 mètres. Le record en la matière est
aujourd’hui de 135 mètres, alors qu’on ne perçait pas plus de 10 mètres il y a 30 ans encore ! Principale
raison à cela, le haut degré de précision désormais atteint par les machines.
Enfin, la longueur percée chaque jour connaît également d’importantes amplitudes, entre 1 à 8 mètres
environ. Cela dépend en premier lieu de la nature des sols, mais aussi du choix des tarières : une tête
de forage bien adaptée au sol qu’elle attaque réalisera naturellement des performances supérieures.
Les Foreuses horizontales
3.16. Les Perforatrices:
Ces machines sont utilisées pour réaliser des trous dans la roche massive, pour
exécuter des travaux de minage et de reconnaissance par sondage.
Cette machine se compose d’un châssis à chenilles supportant : le moteur avec sa
centrale hydraulique, le capteur de poussière et le bras à 5 mouvements sur lequel est
montée la glissière avec le perforateur et le chargeur de barres.
C’est une machine dite perforateur hors du trou. Cet ensemble sur chenilles est
entièrement autonome.
Ensemble de forage pour perforateur fond de trou. Trous de diamètre 100 à
150mm(Droits réservés) .
Lorsque l’on veut une grande rectitude pour la foration des trous , le perforateur fond de
trous s’impose. Il est fixé en bout du train de tubes et supporte le taillant. Pour la frappe,
l’énergie lui est fournie par l’air comprimé qui passe au travers des tubes depuis le
compresseur situé.
Les Perforatrices
3.17. Les Finisseurs:
Comme son nom l’indique, le finisseur est l’une des dernières machines à intervenir
dans la construction d’une route. Il assure la mise en place de la couche de roulement,
faite de matériaux enrobés (granulats mélangés à un liant hydrocarboné type bitume).
Il assure, en un seul passage sur la zone de travail, la mise en œuvre complète des
enrobés : répandage, nivellement, lissage et précompactage.
Le finisseur reçoit les enrobés dans une trémie, à l’aide d’un camion benne, puis les
répand en couche uniforme.
​Pour ce faire, le finisseur est composé :
 D’un tracteur ou « engin », châssis automoteur monté sur chenilles ou sur roues ;
 D’un alimentateur qui régule le débit d’approvisionnement des matériaux enrobés ;
 De vis de répartition qui assurent l’alimentation et la répartition des enrobés devant
la table,
 Et de la « table » elle-même, sorte de plaque mécanique dite flottante (car sa cote
par rapport au sol varie afin d’obtenir la couche la plus plane possible) qui étale les
matériaux sur le sol.
Les Finisseurs
3.18. Alimentateur:
Utilisé conjointement avec un finisseur , l’alimentateur est
extrêmement important pour obtenir une bonne qualité de pose.
Après avoir pris en charge l’enrobé déversé par le camion,
l’alimentateur le transfère en continu et sans contact au
finisseur tandis que les camions faisaient le va-et-vient sur le
chantier. Grâce à sa grande capacité de stockage – avec la
trémie tampon dans le finisseur, il est capable de décharger
entièrement un camion de 25 tonnes – l’alimentateur avait
toujours suffisamment d’enrobé pour assurer un flux de
matériaux sans interruptions vers le finisseur et empêcher ainsi
efficacement les arrêts de pose et par conséquent les bosses de
démarrage qui en résultent.
Alimentateur
3.19. Machine à coffrage glissant:
Machine destinée à la réalisation en continu de bordures, de
caniveaux, de rails....
Les camions déchargent le béton devant la machine à coffrage
glissant. Selon le modèle de machine, une vis ou une lame de
répartition répartit le matériau de façon homogène sur toute la
largeur de pose. Le robuste coffrage glissant met en forme le
revêtement en béton pendant que la machine avance.
Parallèlement, des vibreurs électriques assurent un compactage
optimal du matériau par vibrations à haute fréquence. Des
barres de liaison et des goujons sont placés automatiquement
dans le béton encore frais. Enfin, la poutre correctrice et la
taloche longitudinale se chargent de la finition.
Machine à coffrage glissant
3.20. Machine à retraitement de surface de chaussée:
Le retraitement en place à froid des chaussées, au moyen de ciment ou de
liants hydrauliques routiers, est une technique destinée à recréer, à partir
d’une chaussée dégradée, une structure homogène et adaptée au trafic à
supporter. Elle consiste à incorporer au sein du matériau, obtenu par
fractionnement de l’ancienne chaussée, un ciment ou un liant hydraulique
routier, et éventuellement un correcteur granulométrique et de l’eau, et
de les mélanger intimement, in situ, jusqu’à l’obtention d’un matériau
homogène.
​On réalise ainsi, après réglage et compactage, une nouvelle assise de
chaussée sur laquelle on applique soit une couche de surface, soit d’autres
couches de chaussée si la partie retraitée ne peut, à elle seule, supporter
les sollicitations du trafic
Machine à retraitement de surface de chaussée
3.21. Malaxeur-Pulvimixeur:
Un pulvérisateur-mélangeur ou pulvimixeur est
un engin de terrassement automoteur
comportant sous un carter un axe muni de
dents de herse servant à pulvériser et à
stabiliser un sol en lui incorporant sur place
des matériaux ou des liants complémentaires,
tels que de la chaux ou du ciment.
Il existe également des outils pour le même
usage mus par un tracteur agricole.
Malaxeur-Pulvimixeur
3.22. Mini-pelle:
Les mini pelles ne sont pas des pelles miniatures. Elles ont une architecture qui leur est propre et qui diffère des
gros modèles. Leur poids est compris entre 800 kg pour les plus petites et 7 t pour les plus grosses. Au-delà, on
parle de pelles "midi« .
1) Les chenilles en caoutchouc : le développement de la mini pelle a pu se faire grâce à l’invention des chenilles en
caoutchouc qui n’abîment pas les chaussées sur lesquelles elles circulent. Fabriquées par des spécialistes ou des
manufacturiers de pneumatiques, celles-ci sont renforcées par des câbles en acier.
 2) Le pied de flèche : contrairement à une pelle hydraulique classique dont la flèche est placée sur le côté gauche,
celle d’une mini pelle est au milieu de la tourelle, face au pare-brise. Le pied de flèche est articulé pour permettre
de déporter son godet à droite ou à gauche sans avoir à faire pivoter la tourelle.
 3) Les lignes auxiliaires : les mini pelles disposent le plus souvent de deux lignes hydrauliques auxiliaires en bout de
balancier, sur lesquelles viennent se connecter des outils tels que marteaux hydrauliques, pinces et grappins. La
présence, facultative, d’une attache rapide renforce leur polyvalence.
 4) La lame de nivellement : les mini pelles sont équipées, à l’avant, d’une lame de nivellement pour pousser le
reliquat de terre et égaliser le remblai. Cette fonction première n’est pas la plus courante : la lame sert surtout de
stabilisateur. Une fois posée au sol, elle procure un meilleur appui, donc plus de force à la machine.
 5) La voie variable : plus le châssis est étroit, moins la machine est stable. Aussi, les petits modèles de mini pelles
sont-ils majoritairement équipés d’une voie variable : l’écart entre leurs chenilles s’allonge ou diminue selon que
l’on recherche davantage de stabilité ou de compacité.
 6) L'accès aux organes : les machines compactes n’offrent, par définition, que peu de place pour agencer les
organes. Les constructeurs doivent rivaliser d’imagination pour placer moteur, filtres, radiateurs et distributeur
sous ces petits capots, tout en leur réservant un accès facile pour l’entretien journalier sur chantier.
Mini-pelle
3.23. Moto-basculeur:
Un moto basculeur est un tombereau sur
roues de taille petite à moyenne qui est
équipé d'une benne de 300 litres à 4000
litres.
Certains peuvent être équipé de chenilles.
Ils sont adaptés principalement aux travaux
d'espaces verts et de petit terrassement. 
Moto-basculeur
3.24. Pelle à câble:
La pelle à câble est un porteur auquel sont suspendus des godets, des
bennes ou des grappins. Contrairement à une grue, elle travaille sans
discontinuer. Du coup, sa vitesse est importante et il faut contrôler la
surchauffe de ses circuits.
Les treuils de levage : le levage est assuré par deux, parfois trois treuils.
Ceux d’une pelle à câble peuvent passer en mode « chute libre » où la
descente utilise la gravitation, ce qui permet d’accélérer la cadence. Ceux
d’une grue sur chenilles restent en mode « descente contrôlée », plus
lente mais plus précise.
La couronne de rotation : la tourelle de la grue pivote sur elle-même grâce à des
moteurs hydrauliques qui entraînent une couronne de rotation. Cette roue dentée est
une pièce difficile à usiner : malgré son grand diamètre, les tolérances sont très faibles
et elle a tendance à se voiler. D’autant que la couronne reprend elle-même une partie
des efforts du levage, surtout quand la flèche est basse.
Pelle à câble
3.25.Pelle araignée:
Pelles supportées par trois jambes ou
plus. qui peuvent être articulées
et/ou télescopiques et peuvent aussi
être équipées de roues.
​Ce type de pelle permet de travailler
dans des zones à fort dénivelé et en
terrain accidenté.
Pelle araignée
3.26.Pelle télescopique:
Les pelles hydrauliques avec bras télescopique
pour benne preneuse ont été conçues pour
augmenter la productivité sur les projets
d’excavation complexes et exigeants. Elles
peuvent être utilisées pour extraire des
matériaux à partir de 25 mètres de profondeur
et charger les camions destinés à les
transporter hors du site.
Pelle télescopique
3.27.Pelle amphibie:
Pelle hydraulique équipé de
flotteurs lui permettant d'évoluer
sur l'eau. 
De ce fait, elle est très à l'aise
pour réaliser toutes sorte de
travaux aquatique.
Pelle amphibie

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