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Transport dans la mine

-Le transport dans la mine a pour objet le déplacement des minéraux utiles et des
stériles du front de taille au point de déchargement au jour et également le
déplacement des ouvriers et des matériaux vers le lieu de travail.
-Le parcours des minéraux utiles du front de taille au point de déchargement
peut être divisé en étapes suivantes :

- 1) transport des m.u. du front de taille jusqu’à la galerie secondaire ;


- 2) transport dans les galeries secondaires et les cayats ;
- 3) transport dans les maîtres cayats et les descenderies ;
- 4) transport dans les galeries de direction, les travers- bancs de roulage et
les recettes du fond ;
- 5) extraction par les puits vers les recettes supérieures ;
- 6) transport à la surface

Le transport des charges dans les wagonnets se déplaçant sur les voies à rails
horizontales ou ayant une pente jusqu’à 30 ° porte le nom de roulage. Avec les
pentes supérieures à 30°, si la charge se dans les skips ou wagonnets installés
sur des chariots porteurs ou dans les cages, le transport porte le nom
d’extraction.

Le déplacement des charges jusqu’au voies de roulage se nomme


déblocage.

Le transport s’effectuant à l’aide des convoyeurs, c’est-à-dire d’engins de


transport qui déplacent la charge d’une façon ininterrompue, se nomme
ordinairement transport sans rails.

Les convoyeurs peuvent être à raclettes, oscillants, à bandes et articulés.


Certains modèles de convoyeurs articulés admettent une certaine incurvation de
l’axe longitudinal, ce qui permet de les employer dans les galeries sinueuses.

Les convoyeurs destinés au déplacement des charges dans le sens vertical


ou dans la direction proche de la verticale se nomment : élévateurs.

Le choix du système de transport se définit par les conditions techniques


de l’exploitation et se base sur les conditions technico-économiques
Bases de calcul des installations de transport

1-Calcul du rendement de l’installation de transport

Dans le calcul des installations de transport, on part habituellement de leur


productivité horaire Q (t/h) qui peut être calculée facilement en sachant la
productivité des équipes, le temps de travail effectif de l’installation et
l’irrégularité dans l’arrivée de la charge.

Sous le terme de travail effectif , on comprend le temps de travail d’une


installation transport moins le temps consacré à la passation du service des
équipes et à la révision des mécanismes pendant le poste qui représente 0,5 à 1h
de travail.

L’irrégularité dans le chargement, au cours d’un poste, crée, pendant certaines


périodes, une insuffisance de chargement et pendant d’autres périodes, au
contraire, des pointes de surcharge.

La productivité horaire de base Q peut être définie par :

Q=k A/T , t/h

Où k , coefficient d’irrégularité ; (1,5à 2)


A, productivité d’un poste ou d’un quartier, en t
T, temps de travail effectif de transport, en h.

2-Coefficient de résistance

Avec tout système de déplacement de la charge, il est nécessaire de vaincre des


résistances statiques et dynamiques. L’effort déployé pour les surmonter se
nomme effort de traction.

Dans un mouvement à vitesse constante, il n’y a que des résistances statiques,


mais avec un changement de vitesse, apparait la résistance dynamique.

Le degré de perfectionnement du système de transport se caractérise par le


coefficient de résistance ou le coefficient de traction ω’ qui se définit par :

ω’=W’/G

Où W’ : forces de résistance
G : poids de la charge
Dans le cas du déplacement de la charge dans des wagonnets de poids G0, alors :

ω’=W’/G+ G0

Dans le calcul des installations de transport, on opère d’habitude avec la force de


traction W0

W0 = q L ω0

Où q : charge linéaire du convoyeur en kg/m


L : longueur de l’installation du convoyage en m
ω0 : coefficient de traction

3-Puissance

Dans les calculs de l’installation de transport, il conviendrait de distinguer la


puissance sur son arbre de transmission N0 et la puissance de l’arbre du moteur
N.

Pour un convoyeur horizontal :

N0 =Q L ω0 /367 , kW

Pour une installation en pente, il est indispensable de tenir compte de la


puissance utilisée pour l’élévation de la charge à une hauteur donnée H(m),
donc :

N0 =Q L ω0 /367+ QH/367 , kW

En cas de déplacement de la charge vers le bas :

N0 =Q L ω0 /367- QH/367 , kW

La puissance N sur l’arbre du moteur se définit par la prise en considération du


coefficient mécanique du rendement de transmission ηm entre l’arbre du moteur
et l’arbre du dispositif de transport :

N= N0 / ηm , kW

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