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J.Colmars, N.Blal
Précisions
Auteurs :
Julien Colmars (julien.colmars@insa-lyon.fr)
Nawfal Blal (nawfal.blal@insa-lyon.fr)
Remerciements : Fabrice Morestin
Durée :
2 × 2h de cours magistral
Documents disponibles :
• Le poly ne contient que des extraits des diapos,
• La présentation complète sera disponible sur Moodle.
Prise de notes :
Les résultats importants sont marqués par !
2
Exercice
3
Introduction
Avertissement !
Ce cours est une introduction à la mécanique des solides déformables
qui sera abordée plus précisément dans le cours de GM-3-MSOL-S2.
GM-3-SIMS-S1
TP Traction
Introduction
GM-3-CONAN-S1
S1
Sert à…
GM-3-CDIM-S2 GM-3-MSOL-S2
Dimensionnement Cours
TP Flexion + Torsion
S2
4
La mécanique…
Échelle d’étude
Notions :
Raideur 𝑘
Déplacements Forces [N]
À l’extérieur 𝑢 𝐹
Vu de la Comportement
Structure Structure
6
Faire de la mécanique des solides déformables, c’est…
… écrire des relations entre déplacements,
forces, déformations et contraintes.
À l’extérieur 𝑢 𝐹
Vu de la Comportement
Structure Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
À l’intérieur Déformations Matériau Contraintes
de la Matière
7
La mécanique des solides déformables, ça sert à…
9
La mécanique des solides déformables, ça sert à…
vertical
horizontal
equiaxial
10
La mécanique des solides déformables, ça sert à…
11
Déplacements Forces
Comportement
Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
Déformations Matériau Contraintes
Cinématique
Transformation du milieu continu
Transformation d’un milieu continu
Essai de traction (TP GM-3-SIMS).
On considère une solide Ω dans deux configurations.
𝑓
Ω(0) Ω(1)
13
Transformation d’un milieu continu
Imaginons que l’on dessine une grille sur le matériau, et que l’on suit cette grille au
cours de la transformation. La déformation de la grille renseigne sur la cinématique de la
transformation, c’est-à-dire sur le déplacement des points matériels.
14
Image de grille sur des pièces embouties
15
Emboutissage et anamorphose
Il était un….
16
Emboutissage et anamorphose
17
Transformation du milieu continu
Configuration déformée
Déplacements
des points matériels
Configuration initiale
Remarquez que l’on a seulement parlé de déplacement des points (et pas de rotation).
Le solide peut tourner, mais pas les points.
18
Transformation du milieu continu
19
Modes de déformation du milieu continu
Concentrons-nous sur un élément de grille (carré) ; on s’intéresse aux modes de
déformation homogènes ; dans le plan (2D) nous en avons 3 (ou 6 si nous sommes en 3D).
Élongation / contraction :
2 Le matériau est étiré / comprimé
suivant une ou plusieurs directions.
Distorsion (Cisaillement) :
Le matériau subit une distorsion,
que l’on appelle également cisaillement.
20
Modes de déformation du milieu continu
On peut paramétrer ces transformations… sur la base de grandeurs physiques mesurables,
aussi appelées variable observables ou variables d’état (mesurable = que l’on peut
caractériser expérimentalement).
Dans chaque direction, on peut mesurer un
allongement (changement de longueur). Dans
(1) 1 la direction 2 :
2 Ω 𝐿 2
𝐿
0 Ω(0) 1
Δ𝐿 = 𝐿 − 𝐿
0
2 2 2 2
21
Modes de déformation du milieu continu
On décide de se doter d’autres grandeurs adimensionnées, que l’on nomme déformations.
On va choisir arbitrairement une première expression des déformations.
1 0
𝐿2 − 𝐿 2
𝜀22 = 0
= 𝜆2 − 1
𝐿2
2 0 𝐿2
1
𝐿2 Dans l’autre direction on aura :
1 0
𝐿1 − 𝐿1
𝜀11 = = 𝜆1 − 1
1 𝐿1
0
23
Déformations logarithmiques
Il existe d’autres expressions de la déformation ! (car le choix est arbitraire)
On utilise parfois la déformation logarithmique (appelée aussi déformation vraie, ou naturelle… )
Elle linéarise la déformation par morceaux…
𝐿
𝐿(1)
𝐿(1)
𝑑𝑙 𝐿(1) 𝐿(1)
𝐻= = ln 𝑙 𝐿(0)
= ln (0) 𝑑𝑙
𝐿(0) 𝑙 𝐿
𝐿 0
𝑙 + 𝑑𝑙 − 𝑙 𝑡
𝑙
𝑑𝑙
… …
𝐿(0) 𝐿 1
𝑙 𝑙 + 𝑑𝑙
24
Synthèse sur les déformations !
On dispose maintenant de deux expressions de la déformation pour un essai de traction :
voir aussi GM-3-SIMS-TP2
• Déformation linéarisée
• Déformation nominale !
1
𝐿2 − 𝐿2
0 HPP
𝜀22 = 0
= 𝜆2 − 1 Hypothèse des
𝐿2 Petites Perturbations
0 1
𝐿2 Ω(0) Ω(1) 𝐿2
• Déformation logarithmique (Hencky)
2 • Déformation naturelle
• Déformation « vraie »
(1)
𝐿2
𝐻22 = ln (0)
= ln 𝜆2
𝐿2
1
25
Déformations
déformations 𝜀 =𝜆−1
H = ln 𝜆
1 Rapport d’allongement λ
26
Lien entre déplacement et déformations
Comment lier le déplacement des points matériels avec la déformation ?
D’ C’
Cas général (GM-3-MSOL-S2)
𝑢𝐷 D C
𝑢𝐶 La déformation est le
𝜕𝑢1 𝜕𝑢2
gradient symétrique du 𝜀11 = 𝜀22 =
𝑒2 champ de déplacement. 𝜕𝑥1 𝜕𝑥2
27
Remarque sur la base…
Nous venons d’utiliser l’essai de traction qui est particulièrement adapté
pour décrire une déformation unidirectionnelle (1D).
Conséquence :
L’expression des déformations uni-axiales que nous venons de fournir n’est valable
que dans la direction de l’essai de traction.
/!\ Ne pas utiliser comme des généralités les formules de ce cours /!\
28
« Mesures » de déformation
On appréhende un peu mieux (théoriquement) ce qu’est une déformation… mais en
pratique comment la quantifier ? À quelles mesures physiques peut-on faire appel ?
Jauge Rosette
Source : wikipedia
Extensomètre
Corrélation
d’images
29
Déplacements Forces
Comportement
Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
Déformations Matériau Contraintes
Les cas de chargement suivants sont souvent appelés des sollicitations simples.
On les retrouve couramment en mécanique des structures,
mais ils présentent aussi des intérêts comme essais de caractérisation de matériaux.
Ils sont dit « simples » car ils engendrent des états de déformation simples (parfois
homogènes).
Nous allons utiliser ces essais pour illustrer les notions de contrainte et déformation.
• Traction / Compression 𝐹 𝑀
• Flexion
• Torsion
Ex: traction sur un câble Ex: flexion d’une étagère
• Cisaillement
𝐹
𝑀
31
Traction / compression
32
Flexion pure et flexion simple
On distingue :
• La flexion pure (engendrée par un moment seul)
• La flexion simple (sollicitation par un moment + un effort tranchant)
---
+++
+
33
Torsion d’un arbre cylindrique
𝑒𝑧
𝑟𝜃
𝛾
𝐿
𝑒𝜃 𝑒𝑧
𝑒𝜃
Angle rotation 𝛼
Angle unitaire 𝜃 = 𝛼/𝐿
[rad.m-1]
34
Cisaillement(s)
Cisaillement pur
Cisaillement simple
Cisaillement + élongation
35
Quelle types de déformations engendrent ces sollicitations simples ?
𝐹
Traction/compression
Flexion pure
Flexion
Flexion simple
Torsion 𝑀
Cisaillement
36
Déplacements Forces
Comportement
Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
Déformations Matériau Contraintes
À propos de l’équilibre
Notations vectorielle, scalaire et torseurs.
Rappel : équilibre statique des solides
Vous savez depuis le lycée qu’en isolant un solide à l’équilibre statique, on peut écrire
2 équations vectorielles dites d’équilibre statique (alias PFS) :
(𝑖)
𝐹𝑥 =0 𝑀𝑥𝑃 = 0
𝑖 𝑖
(𝑖)
𝐹𝑦 = 0 𝑀𝑦𝑃 = 0
𝑖 𝑖
(𝑖)
𝐹𝑧 =0 𝑀𝑧𝑃 = 0
𝑖 𝑖
38
Rappels sur les torseurs
En France, il est fréquent de trouver ces équations écrite sous la forme de torseur.
𝐹 = 0
𝐹 𝑀𝑃 = 0 0 𝑀𝑃 0
Notation 1 Notation 2
PFS : la somme des torseurs des efforts extérieurs appliqués au système est le torseur nul.
𝐹𝑥 𝑀𝑥
𝐹𝑦 𝑀𝑦
𝐹𝑧 𝑀𝑧
𝑃,𝑥,𝑦,𝑧
Attention ! les composantes des vecteurs 𝐹 et 𝑀 dépendent de la base dans laquelle est
écrit le torseur.
Pour appliquer les équations d’équilibre, tous les torseurs sommés doivent être
impérativement écrits au même point 𝑃 et dans la même base !
39
Remarque : dualité cinématique/statique
𝑥
0 𝜃𝑥 𝐹𝑥 0
𝑈𝑦 0 0 𝑀𝑦
𝑃
𝑈𝑧 0 0 𝑀𝑧 𝑃,𝑥,𝑦,𝑧
𝑃,𝑥,𝑦,𝑧
Mobilités Efforts
Pour des liaisons parfaites, le travail des inter-efforts (transmission des efforts) est nul.
𝑊 =𝐹⋅𝑈+𝑀⋅𝜃
40
Exemple : équilibre d’une poutre encastrée
41
Déplacements Forces
Comportement
Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
Déformations Matériau Contraintes
Les actions extérieures à la poutre (moments, forces) sont appliquées en des points de
la ligne moyenne.
La ligne moyenne est l’ensemble des barycentres des sections droites.
43
Des poutres (dans la construction)
44
Des poutres (au quotidien)
45
Modélisation
46
Efforts internes
On peut toujours couper un solide virtuellement (= de manière fictive)
et regarder ce qui se passe à l’intérieur de la matière…
Dans le cas des poutres on calcule les efforts de cohésion (ou efforts internes).
𝑒3 ⊖ ⊕ 𝑀
𝑒2 Coupe virtuelle
𝐹
𝑒1
Base globale
𝐺
𝐹𝑂 𝑂
⊖
𝑀𝑂 𝑙2 𝑀⊕→⊖ = −𝑀⊖→⊕
• efforts de cohésion
• efforts internes
𝐺 𝐹⊕→⊖ = −𝐹⊖→⊕
𝐹O Base locale
𝑀𝑂 Torseur de cohésion
𝑙3 𝑙1
𝑁1 : effort normal
!
𝑁1 𝑀1
𝒯⊕→⊖ = 𝑇2 𝑀2 𝑇2,3 : efforts tranchants
𝑇3 𝑀3 𝑀1 : moment de torsion
𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
Base propre 𝑀2,3 : moments de flexion
des moments quadratiques
47
Méthodologie pour le calcul du torseur de cohésion
𝒯𝑒𝑥𝑡 → ⊖ + 𝒯𝑐𝑜ℎé𝑠𝑖𝑜𝑛 = 0 0
!
avec : 𝒯𝑐𝑜ℎé𝑠𝑖𝑜𝑛 = 𝒯⊕→⊖ = 𝒯𝑒𝑥𝑡→⊕ = − 𝒯⊖→⊕
⊖
𝑙2 𝑀coh
𝑂 𝐹coh
𝐹𝑒𝑥𝑡 𝐺
𝑙3 𝑙1
𝑀𝑒𝑥𝑡
48
Méthode de calcul pour le torseur de cohésion
On donne méthode pour une poutre droite (ligne moyenne rectiligne).
Pour une coupe virtuelle placé en 𝑥, on regarde les efforts extérieurs à ⊖ (c’est-à-dire
de ⊕ sur ⊖ ) et on les écrit au point 𝐺 (moment et effort).
0 0
𝑙2 ⊖ ⊕ 𝒯⊕→⊖ = −𝐹 0
𝐺 𝐹 0 𝑀3 𝐺,𝑙 ,𝑙 ,𝑙
1 2 3
𝑥𝐺 𝑙1 avec 𝑀3 𝑥 = − 𝐿 − 𝑥 𝐹
𝐿
49
Méthode de calcul pour le torseur de cohésion
On donne méthode pour une poutre droite (ligne moyenne rectiligne).
Pour une coupe virtuelle placé en 𝑥, on regarde les efforts extérieurs à ⊖ (c’est-à-dire
de ⊕ sur ⊖ ) et on les écrit au point 𝐺 (moment et effort).
0 0
𝑙2 ⊝ ⨁ 𝒯⊕→⊖ = −𝐹 0
𝐺 𝐹 0 𝑀3 𝐺,𝑙 ,𝑙 ,𝑙
1 2 3
𝑥𝑔 𝑙1 avec 𝑀3 𝑥 = − 𝐿 − 𝑥 𝐹
𝐿
⊖ ⊕ 𝑀𝑂 = +𝐿𝐹𝑙3
𝑂 𝐺 𝐹 Les efforts extérieurs sur ⊕ sont :
𝑀𝑂 0 0
𝐹 𝒯⊖→⊕ = − 𝒯⊕→⊖ = +𝐹 0
0 𝑀0 − 𝐹𝑥 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
50
Méthode de calcul pour le torseur de cohésion
Dans des cas d’efforts extérieurs imposés en différents points le long de la poutre, on
divise la poutre en plusieurs tronçons et on calcule le torseur de cohésion par morceau.
0 ≤ 𝑥𝐺 ≤ 𝐿1
𝑙2
𝑙1 𝐿1 ≤ 𝑥𝐺 ≤ 𝐿2
𝐿1 𝐿2 ≤ 𝑥𝐺 ≤ 𝐿3
𝐿2
𝐿3 = 𝐿1 + 𝐿2
51
Méthode de calcul pour le torseur de cohésion
symétrie 𝐹 = −𝐹 𝑙2
𝑙2
𝐹 𝐹 𝑙1
𝐿1
𝐿2
𝐿3 = 𝐿1 + 𝐿2
−𝐹 −𝐹 Pour 𝑥𝑔 ∈ 𝐿2 , 𝐿3
𝐺
0 0
𝐹 𝑥𝐺 𝐹 𝒯⊕→⊖ = +𝐹 0
0 𝐹 𝐿3 − 𝑥𝐺 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
⊖ ⊕
𝐺 La coupe virtuelle au point 𝐺 sépare la poutre
en deux solides (⊖ et ⊕).
52
Exercice d’application
Finir de calculer le torseur de cohésion en tout point pour la flexion 4 points.
Tracer le graphique donnant l’effort tranchant et le moment fléchissant en 𝑥 𝐺 .
−𝐹 −𝐹
𝐺
𝐹 𝑥𝐺 𝐹
Méthode
• Quel système j’isole ?
• Quels sont les efforts extérieurs ?
Analyse du résultat
• La solution est-elle continue aux points de transition ?
• Quelle(s) différence(s) avec la flexion 3 points (même exo) ?
53
Exercice d’application : correction
Finir de calculer le torseur de cohésion en tout point pour la flexion 4 points.
Tracer le graphique donnant l’effort tranchant et le moment fléchissant en 𝑥𝑔 .
−𝐹 −𝐹 Pour 𝑥𝐺 ∈ 𝐿2 , 𝐿3
𝐺 0 0
𝒯⊕→⊖ = +𝐹 0
𝐹 𝑥𝐺 𝐹 0 𝐹 𝐿3 − 𝑥𝐺 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
Pour 𝑥𝐺 ∈ 𝐿1 , 𝐿2
𝐺 0 0
𝑥𝐺 𝒯⊕→⊖ = 0 0
0 𝐹 𝐿3 − 𝐿2 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
Pour 𝑥𝐺 ∈ 0, 𝐿1
𝐺 0 0
𝒯⊕→⊖ = −𝐹 0
0 𝐹𝑥𝐺 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
𝑥𝐺
54
Flexion 3 et 4 points
!
Effort tranchant Moment fléchissant 3 points
𝑇2 𝑀3
2𝐹
+𝐹
𝑥𝐺
𝑥𝐺
−𝐹
55
Le torseur de cohésion : sollicitations simples
!
𝑙2 𝑁1 0
𝐹 𝑙1 0 0
Traction/compression
0 0 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
𝑙2 0 0
𝑀 𝑙1 0 0
0 𝑀3 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
Flexion pure
Flexion
0 0 0 0
𝐹 −𝐹/2 0 +𝐹/2 0
𝐹𝑥 𝐹
𝑙1 0 + 0 + 𝐿−𝑥
Flexion simple 2 2
0 𝑀
𝑀
Torsion 0 0
𝑙1 0 0 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
56
Moments quadratiques
La répartition de la matière dans une section droite
Moments quadratiques
On appelle moment quadratique une grandeur qui caractérise la géométrie de la section
droite par rapport à un axe donné.
Les moments quadratiques traduisent la répartition de la matière.
Ils sont parfois appelés très abusivement moment d’inertie… qu’ils ne sont en rien car
la masse n’intervient pas dans ce calcul.
𝐼𝑂33 =
𝑆
𝑥22 𝑑𝑆 !
Pour la torsion autour de l’axe 1 𝑂 𝑟 𝑙2
58
Moments quadratiques pour des sections courantes
𝑙3
𝐺 𝑙2
ℎ
𝐺 𝑙2
𝑑
59
Moments quadratiques pour des sections courantes !
𝑙3 𝑏ℎ 𝑏2 + ℎ2
𝐼𝐺11 = Pour la torsion autour de l’axe 1
12
𝑙2 𝑏ℎ3
ℎ 𝐺 𝐼𝐺22 = Pour le calcul de moment autour de l’axe 2
12
𝑏3 ℎ
𝐼𝐺33 = Pour le calcul de moment autour de l’axe 3
12
𝑏
𝑙3 𝜋𝑑 4
𝐼𝐺11 = Pour la torsion autour de l’axe 1
32
𝐺 𝑙2 𝜋𝑑 4
𝑑 𝐼𝐺22 = Pour le calcul de moment autour de l’axe 2
64
𝜋𝑑 4
𝐼𝐺33 = Pour le calcul de moment autour de l’axe 3
64
60
Composition des moments quadratiques !
Pour des sections complexes, on peut utiliser une composition de moments quadratique
de sections simples.
Exemple pour un cylindre creux :
𝑙3 𝑙3 𝑙3
𝑑𝑒
𝐺 𝑙2
= 𝑑𝑒
𝐺 𝑙2
- 𝐺 𝑙2
𝑑𝑖 𝑑𝑖
𝜋 𝑑𝑒4 − 𝑑𝑖4
𝐼𝐺22 =
64
A condition que tous les moments quadratiques soient calculés au même point !
Sinon il faut « transporter » les moments quadratiques…
61
Transport des moments quadratiques
𝑙3
Formules de transport
Dites formules de Huygens ! 𝑆
𝑥2
62
Transport des moments quadratiques
𝐺2
𝐺
= 𝐺1
+ +
𝐺3
Méthode :
• Calculer les moments des morceaux 1,2,3 aux points 𝐺1 , 𝐺2 , 𝐺3 (formules simples)
• Transporter les moments quadratiques au point 𝐺 barycentre de la section complète
• Sommer les moments au point 𝐺
63
Déplacements Forces
Comportement
Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
Déformations Matériau Contraintes
Efforts internes
Notion de vecteur contrainte
Exercice
65
Efforts internes
On peut toujours découper virtuellement un solide, et s’intéresser aux efforts internes.
Il suffit de choisir une coupe, définie par une surface de normale 𝑛. On trouve ainsi le
vecteur contrainte 𝑇 réparti sur un élément de surface infinitésimal 𝑑𝑆.
𝑑𝐹
𝑛 Vecteur contrainte !
𝑑𝐹
lim =𝑇
𝑇 𝑑𝑆→0 𝑑𝑆
𝑑𝑆
La résultante de l’effort sur la face 𝑆 s’écrit :
𝑃 𝑆
𝑂
𝐹= 𝑇 𝑑𝑆
𝑆
66
Composantes du vecteur contrainte
Dans le cas général, le vecteur contrainte peut être orienté de manière aléatoire par
rapport à la normale 𝑛.
𝑇 = 𝑇𝑛 𝑛 + 𝑇𝑡 𝑡
Composante normale Composante tangentielle
du vecteur contrainte. du vecteur contrainte.
𝑇
𝑛
𝑡
𝑇𝑛
𝑇𝑡 𝑑𝑆 Remarque :
Le vecteur tangent n’est pas quelconque
𝑇 − 𝑇𝑛 𝑛
𝑡=
𝑇 − 𝑇𝑛 𝑛
67
Vecteur contrainte
𝑇 = 𝑇𝑛 𝑛 𝑇 = 𝑇𝑡 𝑡
𝑛
𝑛
𝑡 𝑇 𝑡
𝑇
𝑑𝑆
𝑑𝑆
68
Composantes du vecteur contrainte
𝑇 =𝜎𝑛+𝜏𝑡
Composante normale Composante tangentielle
du vecteur contrainte. du vecteur contrainte.
𝑇
𝑛
𝑡
𝜎
𝜏 Remarque :
Le vecteur tangent n’est pas quelconque
𝑇 − 𝑇𝑛 𝑛
𝑡=
𝑇 − 𝑇𝑛 𝑛
69
Vecteur contrainte et tenseur des contraintes
Nous verrons plus tard (GM-3-MSOL2) qu’il existe un objet appelé tenseur des
contraintes, noté 𝜎, et qui est lié à 𝑇.
𝑇 𝑛
𝑡
𝜎𝑛𝑛 ≡ 𝜎 ≡ 𝑇𝑛
𝜎𝑛𝑡 ≡ 𝜏 ≡ 𝑇𝑡
Notation GM-3-MSOL-S2
𝑛 : normale à la facette
𝑡 : composante tangentielle Notation « RDM »
70
À propos de l’unité du vecteur contrainte
[𝑁]
!
[𝑁. 𝑚−2 ]
𝑑𝐹
lim =𝑇
𝑑𝑆→0 𝑑𝑆
[𝑚2 ]
71
Revenons au cas de la traction simple… encore…
72
Synthèse : le vecteur contrainte
𝑇
𝑛
Définition du vecteur contrainte
𝑡
𝑑𝐹 𝑇𝑛
𝑇 = lim = 𝑇𝑛 𝑛 + 𝑇𝑡 𝑡
𝑑𝑆→0 𝑑𝑆
! 𝑇𝑡 𝑑𝑆
𝑇
𝑛
Autre convention de notation (RDM) :
𝑇 = 𝜎𝑛 + 𝜏𝑡 𝑡
𝜎
Avec ! 𝜏
• 𝜎 la contrainte normale
• 𝜏 la contrainte tangentielle
73
Configuration initiale et déformée
Tout dépend du point de vue…
Que mesure-t-on dans un essai de traction ?
𝐹
𝜎22 =
𝑆 (1)
𝑆 (0) 𝑆 (1)
𝐿(0) 𝐿(1)
Peut-on mesurer ces grandeurs ?
• 𝐹
2 • 𝑆 (1)
75
Dispositif de l’essai de traction : capteurs
Traverse mobile
Le capteur de force (qui est en fait un capteur
de déplacement) nous donne la valeur de la
Capteur de force
force actuelle 𝐹.
Zone utile
76
Différentes expression des contraintes
Contrainte (normale)
• De Cauchy
!
• « Vraie »
𝐹
𝐹
actuel 𝜎22 = (1)
𝑆
𝑆 (0) 𝑆 (1)
𝐿(0) 𝐿(1) Contrainte (normale)
• Piola Kirchhoff 1 (PK1)
• « Nominale »
2
Ω(0) • Contrainte de l’ingénieur
Ω(1)
𝐹
1 mixte Π22 = (0)
𝑆
initial actuel
77
Déplacements Forces
Comportement
Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
Déformations Matériau Contraintes
𝜎11
En modélisation de poutre on les représente par une ligne moyenne sur laquelle
s’exercent des efforts extérieurs (résultante, moment).
𝑀2
𝐺 𝑁1
79
Définition des contraintes intégrées 𝑁1 𝑀1
Cas des résultantes. 𝑇2 𝑀2
𝑇3 𝑀3 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
𝑁1 = 𝜎11 𝑑𝑆 𝑁1 𝑁1
𝑆
𝑙2 𝑙3
𝑇2 = 𝜎12 𝑑𝑆
𝑆 𝑙1 𝑙1
80
𝑁1 𝑀1
Définition des contraintes intégrées 𝑇2 𝑀2
Cas des moments. 𝑇3 𝑀3 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
𝑙3 𝑙3
Torsion 𝜎13 𝜎12
𝑀1
𝑙2 𝑙2
𝑀1 = 𝑥2 𝜎13 − 𝑥3 𝜎12 𝑑𝑆
𝑆
𝑀1
Flexion
𝑀2
𝑙1
𝑀2 = 𝑥3 𝜎11 𝑑𝑆
𝑆
𝜎11 𝑙2
𝑙3 𝑀2
𝑀3 = − 𝑥2 𝜎11 𝑑𝑆 𝑙1
𝑆
𝜎11
81
Relations inverses (torseur contraintes)
Le plus souvent en dimensionnement on fait l’inverse…
On connaît les composantes du torseur de cohésion et on cherche
les contraintes dans la matière.
𝑙2 𝑙3
𝜎11 𝜎11 𝜎11
𝑁 𝑀2 𝑀3 𝑀3
𝜎11 = + 𝑥 − 𝑥
𝑆 𝐼22 3 𝐼33 2 𝑁1 𝑀2
𝑙2 𝜎12 𝑙2
𝑙1 𝑙1
𝑇2 𝑀1
𝜎12 = − 𝑥
𝑆 𝐼11 3 𝑀1
𝑇2 𝜎12
𝑙3 𝜎13 𝑙3
𝑇3 𝑀1 𝑙1 𝑙1
𝜎13 = + 𝑥
𝑆 𝐼11 2
𝑇3 𝜎13 𝑀1
82
Synthèse : torseur (contraintes intégrées) ⇆ contraintes
Démarche conception
𝑁 𝑀2 𝑀3 𝑇2 𝑀1 𝑇3 𝑀1
𝜎11 = + 𝑥3 − 𝑥 𝜎12 = − 𝑥 𝜎13 = + 𝑥
𝑆 𝐼22 𝐼33 2 𝑆 𝐼11 3 𝑆 𝐼11 2
𝑁1 𝑀1
𝑇2
𝑇3
𝑀2
𝑀3
⇆ 𝜎11 , 𝜎12 , 𝜎13
𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
𝑇2 = 𝜎12 𝑑𝑆 𝑀2 = 𝑥3 𝜎11 𝑑𝑆
𝑆 𝑆
𝑇3 = 𝜎13 𝑑𝑆 𝑀3 = − 𝑥2 𝜎11 𝑑𝑆
𝑆 𝑆
83
Déplacements Forces
Comportement
Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
Déformations Matériau Contraintes
Applications
Aux sollicitations simples
Traction
2 𝑛
Coupe virtuelle 𝑇2→1
Contrainte normale…
1 𝐹
𝑆 𝜎22 = (1)
1 𝑆
85
Calcul de contraintes… cas de la flexion
𝑙2 𝑙1 𝑙2
2×𝐹 𝐹
𝑙1
0 0
𝒯⊕→⊖ = 𝐹 0
𝑛 0 𝐹 𝐿 − 𝑥𝐺 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
𝑙2
!
𝑙2
𝑇
𝑛 + 𝑛 = 𝑙1
𝑇
𝐹 𝑀3
𝜎𝑛𝑡 ≡ 𝜏 = 𝜎𝑛𝑛 ≡ 𝜎 = − 𝑥
𝑆 𝐼𝐺 33 2
86
Torsion d’un arbre cylindrique
𝑀𝑂 𝑒𝜃
𝑀𝑂 = 𝑟𝑒𝑟 ∧ 𝑇 𝑑𝑆
𝑆
𝑇 𝑂
𝑒𝑟 On admet que 𝑇 = 𝑇𝑒𝜃 …
Après démonstration…
𝑆 𝑒𝜃
GM-3-MSOL-S2
𝑇
𝑒𝑟
𝑀
𝜎𝑧𝜃 ≡ 𝜏 𝑟 = 𝑟
𝐼𝐺 11
87
Contrainte normale ou tangentielle ?
! 𝑑𝑆
𝑛 Coupe
virtuelle
𝜎𝑛𝑛 ≡ 𝜎 𝜎𝑛𝑡 ≡ 𝜏
𝐹
Traction/compression
Flexion pure
Flexion
Flexion simple
Torsion 𝑀
Cisaillement
88
Couper dans n’importe quelle direction…
Dans ce cours nous n’utiliserons que des coupes virtuelles orientées suivant la section
droite (initialement perpendiculaire à la ligne moyenne ).
Si nous avions coupé dans une autre direction, nous aurions trouvé d’autres composantes
normales et tangentielles pour le vecteur contrainte…
𝑛
𝑇𝑛
𝑙1
𝑇
𝑇𝑡
89
Déplacements Forces
Comportement
Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
Déformations Matériau Contraintes
Comportement du matériau
Relation contrainte-déformation
Comportement : relation contrainte-déformation
𝐹2
𝐹 Rupture
𝑈
2 Élasticité Linéaire
𝐹2 = 𝑘𝑈2
1 raideur
𝑈2
Elasticité linéaire isotrope 𝜎22
Élasticité = non dissipatif
Ecrouissage
Linéaire relation linéaire
𝜎𝑒
Loi de Hooke Élasticité Linéaire
! 𝜎22 = 𝐸𝜀22 Énergie
1
!
𝑊 = 𝜀𝜎
Rigidité 2 Plasticité
Module de Young
[Pa] 𝜀22
91
Le coefficient de Poisson !
Le coefficient de Poisson 𝜈 traduit un couplage entre les directions de déformation.
Dans un essai de traction il s’écrit :
Déformation dans la direction transverse
𝐹 𝜀11
𝜈=−
𝜀22
Déformation dans le sens de la traction
𝑆 (0) 𝜀33
𝜈=− C’est pourquoi la section change au cours de l’essai…
2 𝜀22
92
Comportement élastique linéaire isotrope !
Un matériau élastique linéaire isotrope est défini par
2 propriétés mécaniques indépendantes.
L’ingénieur utilise en particulier les deux paramètres 𝐸 et 𝜈.
𝜎11
Linéaire : la relation de comportement est linéaire 𝜎11 = 𝐸𝜀11
𝜀11
Isotrope : les mêmes paramètres 𝐸 et 𝜈 sont utilisés dans toutes les directions.
93
Comportement linéaire élastique isotrope
𝜏 = 𝜎𝑖𝑗 , 𝑖 ≠ 𝑗 𝜏 = 𝐺𝛾 𝛾 = 2𝜀𝑖𝑗 , 𝑖 ≠ 𝑗
Contrainte de cisaillement Déformation de cisaillement
𝐸
𝐺=
2 1+𝜈
94
Classes de comportement
Élasticité Plasticité
Linéaire Non-linéaire
! Élasto-plasticité
𝜎 𝜎 𝜎
𝜀 𝜀 𝜀
Visco-élasticité
𝜎 Fluage 𝜀 Relaxation
𝑡 𝑡
𝜀 𝜎
etc…
𝑡 𝑡
95
Déplacements Forces
Comportement
Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
Déformations Matériau Contraintes
Comportement structure
Relations entre déplacements et efforts extérieurs
Comportement de la structure
On peut vouloir de caractériser une loi d’entrée sortie pour un système complexe
(comme on l’a fait pour le matériau).
[N] [m]
𝐹 Boîte noire 𝑈
Force(s) Déplacement(s) mesuré(s)
En un ou plusieurs points.
𝐹 = 𝐾 𝑈
𝐹
Vecteur des déplacements généralisées
Matrice de raideur
𝑈
𝐹1 𝐾11 𝐾12 … 𝑈1
𝐹 2 = 𝐾21 𝐾22 … 𝑈2
… … … … …
Vecteur des forces généralisées
97
Énergie de déformation
Comme dans tout système physique se cache une énergie 𝑊 que l’on peut exprimer en
fonction des variables d’état (grandeurs observables) et de leur dual énergétique.
Un effort 𝐹 (respectivement un moment 𝑀) engendre un déplacement 𝑈 (resp. une
rotation 𝜃) au même point, suivant la même ligne d’action (même axe).
𝐹 𝜃
𝑀
𝑈
𝜕𝑊 𝜕𝑊 𝐹
= 𝐾𝑈 = 𝐹 = =𝑈
𝜕𝑈 𝜕𝐹 𝐾
98
Théorème énergétique
Nous pouvons calculer la variation de l’énergie interne de déformation 𝑊𝑖𝑛𝑡 stockée dans
la poutre à partir des composantes du torseur de cohésion.
1 𝐿
𝑁12 𝑇22 𝑇32 𝑀12 𝑀22 𝑀32
! 𝑊𝑖𝑛𝑡 =
2 0
+ + + + +
𝐸𝐴 𝐺𝐴 𝐺𝐴 𝐺𝐼𝐺11 𝐸𝐼𝐺22 𝐸𝐼𝐺33
𝑑𝑥1
Dès lors, si l’on souhaite calculer le déplacement 𝑈 au point d’application d’une force 𝐹,
il suffit d’écrire :
𝜕𝑊
𝑈=
𝜕𝐹
99
Variables duales pour les sollicitations simples
Traction 1 Torsion 1
𝑊 = 𝐹𝑈 𝑊= 𝑀𝛼
2 2
𝐹 [N]
M [N.m]
𝑈 [m] 𝛼 [rad]
Flexion 1
𝑊 = 𝑀𝜃
2
Énergie
[rad]
𝜃
[N.m] 𝑀 Variable d’état Variable duale
Comportement
100
Vocabulaire
𝑙2 𝑥1
𝑙1
flèche
𝑢2 𝑥1
101
Vocabulaire
Courbure
La courbure 𝜒 est l’inverse du rayon de courbure (𝜌), exprimée en m -1.
!
𝑑𝜃
La courbure 𝜒 est liée à la rotation des sections droites 𝜃 : 𝜒=
𝑑𝑥
102
Rotations des sections droites et HPP
Que représente 𝜃 en flexion ?
L’angle 𝜃 renseigne sur la rotation matérielle des sections droites.
𝜃
𝑙2
𝑙1
𝜃
𝑑𝑥1 𝜙
𝜙
𝑑𝑢2
103
Le modèle de poutre de Bernoulli
𝜙=𝜃
Les sections droites tournent
𝑙2 𝜃3 𝑥1 avec la ligne moyenne.
𝑙1
𝑥1
Dans les poutres de Bernoulli, les déplacements, les rotations et les courbures sont liés.
𝑑𝜃3 𝑑 2 𝑢2
𝜒33 =
𝑑𝑥1
=
𝑑𝑥12 !
104
Calcul de déformée pour une poutre de Bernoulli
105
Calcul de déformée pour une poutre de Bernoulli
Exemple :
𝑙2 𝐹
𝑙1 0 0
𝒯⊕→⊖ = −𝐹 0
𝑥1 0 −𝐹 𝐿 − 𝑥1 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
𝐿
106
Calcul de déformée pour une poutre de Bernoulli
Exemple :
𝑙2 𝐹
𝑙1 0 0
𝒯⊕→⊖ = −𝐹 0
𝑥1 0 −𝐹 𝐿 − 𝑥1 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
𝐿
107
Calcul de déformée pour une poutre de Bernoulli
Exemple :
𝑙2 𝐹
𝑙1 0 0
𝒯⊕→⊖ = −𝐹 0
𝑥1 0 −𝐹 𝐿 − 𝑥1 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
𝐿
On part de la relation linéaire entre moment et courbure (comportement structure)
𝑑 2 𝑢2
𝐸𝐼𝐺33 = 𝑀3 = −𝐹 𝐿 − 𝑥1
𝑑𝑥12
∫
𝑥1
𝐸𝐼𝐺33 𝜃3 𝑥1 = −𝐹𝑥1 𝐿 − + 𝐸𝐼𝐺33 𝜃3 𝑥1 = 0
2
∫ Condition aux limites 𝜃3 𝑥1 = 0 = 0
C.L
𝐹𝑥12 𝑥1
𝐸𝐼𝐺33 𝑢2 𝑥1 =− 𝐿− + 𝐸𝐼𝐺33 𝑢2 𝑥1 = 0
2 3
𝐹𝑥 2 𝐹𝐿3
𝐸𝐼𝐺33 𝑢2 𝑥1 =− 3𝐿 − 𝑥1 𝑢2 𝐿 = −
6 3𝐸𝐼𝐺33
108
Calcul du déplacement en un point
Si on a besoin uniquement du déplacement au point d’application de la force, on peut
utiliser le théorème énergétique !
𝑙2 𝐹
𝑙1 0 0
𝒯⊕→⊖ = −𝐹 0
𝑥1 𝑈 0 −𝐹 𝐿 − 𝑥1 𝐺,𝑙1 ,𝑙2 ,𝑙3
𝐿
1 𝐿
𝑁12 𝑇22 𝑇32 𝑀12 𝑀22 𝑀32
𝑊𝑖𝑛𝑡 = + + + + + 𝑑𝑥1
2 0 𝐸𝐴 𝐺𝐴 𝐺𝐴 𝐸𝐼𝐺11 𝐸𝐼𝐺22 𝐸𝐼𝐺33
𝑇22 𝑀32
Pour une poutre de Bernoulli, on néglige la contribution de l’effort tranchant* : ≪
𝐺𝐴 𝐸𝐼𝐺33
1 𝐿
𝐹 2 𝐿 − 𝑥1 2 1 𝐹 2 𝐿 − 𝑥1 3 𝐿 𝐹 2 𝐿3
𝑊𝑖𝑛𝑡 = 𝑑𝑥1 = − =
2 0 𝐸𝐼𝐺33 2 3𝐸𝐼𝐺33 0
6𝐸𝐼𝐺33
𝜕𝑊 −𝐹𝐿3
𝑈= =
𝜕(−𝐹) 3𝐸𝐼𝐺33
*voir GM-4-CESOL
109
Déplacements Forces
Comportement
Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
Déformations Matériau Contraintes
Synthèses
Pour les sollicitations simples
Synthèse : barre en traction
!
𝐹 = 𝐾𝑈
Comportement structure
𝑈1 𝐹1
déplacements efforts externes
𝑙2
𝑈1 𝐹1
𝜀11 = Cinématique 𝑆 Équilibre 𝜎11 = 1
𝐿1
0
𝑙1 𝑆
𝑥2 𝑥2
déformations contraintes
𝜀11 𝜎11
𝜀11 Comportement matériau 𝜎11
𝜎11 = 𝐸𝜀11
111
Synthèse : barreau cylindrique en torsion
!
𝛼
𝑀1 = 𝐺𝐼11 𝐿
Comportement structure
[rad] 𝛼 𝑀 [N.m]
Rotation Moment
𝑙2
𝑀
𝛼 𝑙1 𝑟𝑀1
𝛾=𝑟 Cinématique 2𝑅 Équilibre 𝜏=
𝐿 𝐼11
𝑟 𝑟
Déformations Contraintes
𝛾 𝜏
𝛾 = 2𝜀𝜃𝑧 𝜏 = 𝜎𝜃𝑧
Comportement matériau
𝜏 = 𝐺𝛾 𝑅𝑀1
𝜏𝑚𝑎𝑥 =
𝐼11
112
Synthèse : poutre en flexion (pure)
𝜒 est la courbure *
𝜒=
𝑑𝜃 𝑑 2 𝑢
=
!
𝑑𝑥 𝑑𝑥 2
𝑀3 = 𝐸𝐼33 𝜒33
Comportement structure
𝜒33 𝑀3
* 𝑑𝑢
𝜃= Courbure Moment
𝑑𝑥
𝑙2
𝑀3 𝑙1 𝑀3
𝜀11 = −𝜒33 𝑥2 Équilibre 𝜎11 = 𝑥
Cinématique 𝐼33 2
𝑥2 𝑥2
Déformations Contraintes
113
Déplacements Forces
Comportement
Structure
Cinématique Sthénique
Comportement
Déformations Matériau Contraintes
Concentration de contrainte
Champs de contraintes hétérogènes
Limite des modèles de poutres droites en HPP
𝑀 𝐹
115
Exemple (traction)
Calcul par éléments finis sur Abaqus
𝜎22 𝜎12
116
Concentration de contrainte
Poutre avec
entaille
Poutre sans
entaille
117
Coefficient de concentration de contrainte
Le coefficient de concentration de
contrainte traduit le rapport entre la
contrainte maximale (équivalente) par
rapport à la contrainte dite nominale
(dans la zone qui est analysée).
𝜎𝑚𝑎𝑥
𝐾𝑡 =
𝜎𝑛𝑜𝑚
118
Critères d’aptitude en service
Charges composées et critères
Critères
Un critère est l’expression d’une limite à ne pas dépasser pour vérifier la validité d’un
problème ou assurer l’intégrité du matériau.
Critère en contrainte
On utilise un critère associé à une contrainte équivalente pour délimiter un domaine
(domaine d’élasticité par exemple).
𝜎
𝜎𝑒𝑞 < 𝜎𝑒 élasticité
! 𝜎𝑒𝑞 ≥ 𝜎𝑒 plasticité
𝜎𝑒
𝜀
Critère en déplacement
On peut vouloir limiter le déplacement maximum dans une structure pour en garantir
le bon fonctionnement.
𝑢 < 𝑢𝑙𝑖𝑚
120
Contrainte équivalente
Nous avons vu que l’état de contrainte peut être représenté par plusieurs composantes.
Il est souvent utile de résumer plusieurs composantes dans un scalaire que l’on
appellera contrainte équivalente.
𝑇2
Pour une sollicitation qui comprend un
𝑙2 effort normal 𝑁1 (qui engendre une
contrainte normale 𝜎 ) et un effort
𝑁1 tranchant 𝑇2 (qui engendre une contrainte
𝑙1 tangentielle) 𝜏 ;
𝑙3
121
Coefficients de sécurité
Pour palier ce problème on est tentés d’utiliser des coefficients de sécurité dans nos
dimensionnements. Un coefficient de sécurité est un coefficient multiplicatif sur le
critère retenu. C’est une « marge de sécurité ».
122
Application :
« Vérifiez la tenue
mécanique de l’arbre 2. »
Données :
𝑿𝑭 = −𝟓𝟐𝟎𝟎
𝑭𝟏/𝟐 = 𝒀𝑭 = −𝟐𝟐𝟎𝟎 (N)
𝒁𝑭 = 𝟐𝟐𝟎𝟎𝟎
𝑿𝑬 = 𝟑𝟏𝟎𝟎
𝑬𝟒/𝟐 = 𝑬 = 𝟏𝟏𝟒𝟎𝟎(N)
𝒀
𝒁𝑬 = 𝟒𝟒𝟎𝟎𝟎
E E
D A
D 𝑥 𝑥
B C B
C A
F
F
123
Application :
𝑦
? ?
E
D A
D 𝑥 E 𝑥
B C B
C A
F 𝑧 F
Données :
𝑿𝑭 = −𝟓𝟐𝟎𝟎 𝑿𝑬 = 𝟑𝟏𝟎𝟎
𝑭𝟏/𝟐 = 𝒀𝑭 = −𝟐𝟐𝟎𝟎 (N) et 𝑬𝟒/𝟐 = 𝒀𝑬 = 𝟏𝟏𝟒𝟎𝟎(N)
𝒁𝑭 = 𝟐𝟐𝟎𝟎𝟎 𝒁𝑬 = 𝟒𝟒𝟎𝟎𝟎
124