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2 Buts.
La résistance des matériaux s'intéresse :
à connaître les caractéristiques mécaniques des matériaux ;
à étudier la résistance mécanique d'une pièce ou d'un ensemble de pièces ;
à étudier la déformation d'une pièce ou d'un ensemble de pièces ;
à dimensionner une pièce ou une structure.
3 Hypothèses de la R.D.M.
Poutres.
Une poutre est un solide engendré par une section plane (S), de forme quelconque, dont le
centre de surface G se déplace le long d'une ligne, appelée ligne moyenne.
La longueur de la ligne moyenne doit être grande devant les dimensions transversales
(rapport de 1/10).
Pr M .MALHA Cours RDM 1
FI GMQE 2021/2022
Pour un problème spatial, les liaisons réelles de la structure avec l'extérieur sont modélisées par
les liaisons normalisées induites en mécanique du solide. Bien souvent, les configurations
étudiées conduisent à un problème plan pour lequel l'ensemble des liaisons se réduit à l'appui
simple (équivalent à une sphère/plan), l'articulation (équivalent à une pivot d'axe normal au plan)
et l'encastrement.
En statique une liaison réalisée par un dispositif technologique peut être modélisée par un
torseur ayant une forme caractéristique associée à cette liaison.
Les effets mécaniques dus à cette liaison ne correspondent plus à la modélisation lorsque l'on se
rapproche du centre de cette liaison.
Il est simple de comprendre par exemple que dans le cas d'une liaison ponctuelle le
comportement du matériau dans la zone écrasée n’a rien à voir avec le comportement en un point
quelconque de la poutre.
On aura alors des efforts localisés, qui se traduiront par une pression entre les pièces: la
pression de Hertz
En général, la distance L qui sépare le centre de la liaison à la zone d'étude ne doit pas être
inférieure de une à deux fois la plus grande dimension transversale.
L'étude du comportement dans les zones proches du point d'application des efforts est
délicate et engendre une augmentation locale de contraintes.
3.6 Remarque.
Ces hypothèses sont assez restrictives. Pour tenir compte de la différence entre le solide
idéal et le solide réel, nous introduirons des coefficients de sécurité.
On doit aussi tenir compte de l’imprécision sur les charges.
4 Torseur de cohésion
Pour connaître les risques de ruptures de cette poutre, nous devons savoir ce qui se passe à
l'intérieur de la matière.
On réalise pour cela une coupure fictive en G de la poutre et on isole le tronçon G0G
-
appelé x .
+
La partie GG1 (x ) exerce sur la partie isolée G0G une infinité d'actions maintenant le
contact entre les deux parties.
Ces forces de liaisons moléculaires qui assurent la cohésion de la matière sont appelées
forces intérieures ou forces de cohésion.
La partie isolée se trouve donc en équilibre sous l'action des forces extérieures connues, et
sous l'action des forces intérieures f1 inconnues.
On peut avoir accès au torseur des forces de cohésion en écrivant les équations d'équilibre
de ce tronçon.
-
x tronçon situé avant x.
+
x tronçon situé après x.
Remarque:
Pour reconnaître l'état de sollicitation auquel est soumise une poutre, il est nécessaire de
connaître les efforts extérieurs qui lui sont appliqués. Il faut donc étudier au préalable l’équilibre
statique de la poutre.
4.2 Définitions.
5 Sollicitations simples.
Si une seule composante N, T, MT ou Mf existe, alors que toutes les autres sont nulles, on dit que
l’on a une sollicitation simple.
Les sollicitions simples sont au nombre de 5 et sont définies par la forme caractéristique de
leurs torseurs de cohésion.
La poutre s'allonge.
Nx est positif
On a la même forme de torseur que dans le cas précédent mais cette fois Nx est négatif.
Remarque:
Lorsque la poutre est de longueur trop grande devant la plus petite de ses dimensions on
peut avoir ruine de poutre par flambage (déformation de flexion).
Dans ce cas la poutre est soumise à deux efforts opposés et égaux, qui tendent à faire
glisser les deux tronçons l'un par rapport à l'autre.
Résumé :
6 Sollicitations composées :
Si deux composantes au moins sont non nulles, on dit que l’on a une sollicitation composée.
7 Principe de superposition.
Dans la majeure partie des cas les sollicitations dans une pièce pourront être considérées
comme une superposition de plusieurs états de chargements élémentaires. C'est ce qu'on
appelle les « sollicitations composées ».
8 Notion de contrainte.
Soit M le centre d'une surface élémentaire ds de la section droite, sur laquelle s'exerce⃗
df .
⃗
df ⃗
lim =C ¿¿
ds →0 ds
9 Notion de déformation.
Les contraintes normale et tangentielle induisent deux types déformation:
du
- une variation de longueur (sans unité) ε=
dx
Pr M .MALHA Cours RDM
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Ces déformations seront étudiées dans leur phase élastique, c’est à dire proportionnelle
à la contrainte et avant déformation permanente.
10 Application :
10.1 Enoncé :
1. Identifier les liaisons présentes sur la poutre
2. Mettre en place le repère général,
3. Déterminer les efforts transmis par les liaisons,
4. Déterminer le nombre de tronçons nécessaires à l’étude de la poutre en RdM,
5. Mettre en place les coupures, et les repères associés à chaque coupure,
6. Déterminer le torseur de cohésion dans chaque tronçon ,
7. Tracer les diagrammes de sollicitations.
10.2 Corrigé :
1) Liaisons ponctuelles.
2)